R Magazine_Numéro 7_Récup'

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Lunatique Artis

514-713-1156 Chartrand.me@gmail.com https://www.facebook.com/Mechartr lunatiquemua


ste Maquilleuse

randmua


Photo : Ivan Alejandro Velasco-Davalos (Caracol Photo) Maquillage : Marie-Ève Chartrand (Lunatique Artiste Maquilleuse)

Mots de l’Éditrice

Modèle : Amelie Joncas-Flynn Designer : Julie Lecours Ouellet (Les Créations Sydéral)

© 2013 - 2015 R Magazine Propriété d’A’S de la Perfection Tous droits réservés. Toute reproduction totale ou partielle de la présente publication est interdite.

Ne jamais refuser de récup’ !



ÉQUIPE Angélique Marguerite Berthe Diène aka Blacky

RÉDACTION

Gyan - Sénégal/Canada Fondatrice, Responsable rédaction, publication et conception

graphique,

Première

rédactrice-gra-

phiste, Dénicheuse de talents, ...

Gabrielle Ovinet - France/Canada Rédactrice Jeune architecte de 24 ans, Gabrielle vit actuellement au Canada. Originaire de Toulouse, en France, elle cherche à se nourrir de nouvelles expériences

Avec un bagage intellectuel axé sur le management

dans le voyage, les rencontres et ses activités.

d’affaires et la gestion des entreprises, Angélique

Après un passage d’un an au Pérou, elle est venue

développe, en parallèle, une passion innée pour la

s’installer à Montréal pour participer à la vie sans

mode et le dessin. Toute petite, elle peignait des plumes d’oiseaux afin d’en faire des pendentifs. Plus tard, elle se met à élaborer des accessoires avec tout ce qu’elle avait sous la main (tissus, cauris,

relâche d’une métropole nord-américaine et aller à la rencontre des immenses paysages sauvages. Passionnée d’art, de graphisme, et bien sûr d’architecture, elle se lance dans la rédaction de quelques articles pour R Magazine.

perles, …). Elle est également spécialisée dans la customisation de vêtements et la fabrication d’objets de décoration. Instigatrice de ce magazine, Angélique, plus toute jeune mais pas encore trentenaire, a plusieurs cordes à son arc : Rédactrice pour Volup°Up°2, Consultante en management,

Julieta Rosibel - Nicaragua/Canada Rédactrice Mode Née au Nicaragua et ayant grandi à Montréal, Julieta est experte-comptable de profession. C’est suite à ses études universitaires en administration des affaires qu’elle dédie plus de temps à sa grande pas-

Co-fondatrice d’A’S de la Perfection, Professeure de

sion, la mode. Petite fille, elle feuilletait les maga-

langues sénégalaises (wolof et sérère) et française,

zines spécialisés en mode et en arts que sa mère

Conseillère en gestion d’entreprise, Rédactrice pour

empruntait à la bibliothèque du quartier. C’est ainsi

le courrier des enfants, Stagiaire de solidarité internationale au Nicaragua, …

qu’elle a développé sa curiosité pour l’histoire de la mode, la confection de vêtements et le stylisme. Au fil des années, la mode est devenue pour elle tout comme la culture une façon d’exprimer sa person-


nalité. Aujourd’hui, en qualité de rédactrice, Julieta

Myriam Annick Tchameni - Cameroun/Canada

s’implique régulièrement dans le domaine des arts

Rédactrice bilingue

et de la culture mais également en tant que manne-

D’origine camerounaise, elle vit au Canada depuis

quin et styliste depuis plusieurs années.

2008. Étudiante en communication et passionnée des lettres, elle occupe généralement son temps

Karima Kebabi alias Karima Ka - France/Canada

libre à la lecture et l’écriture. Elle a également de

Rédactrice

l’intérêt pour la mode et l’art, en général.

Originaire d’Angers, Karima a vécu et travaillé dans une dizaine de villes avant de poser définitivement ses valises à Montréal en 2014. Après des études en modélisme, cette férue de mode se retrouve bien malgré elle dans le domaine de l’assistanat. Afin de redonner un sens à sa carrière, elle se porte volontaire pour rédiger quelques articles pour R Magazine et satisfaire sa curiosité pour les arts. Linda Chaabna - France/Canada Rédactrice ‘Les fées de la pop culture se sont penchées sur le berceau de Linda un soir d’automne dans les années 80. Créative et curieuse, cinéma, séries, musique et mode ont bercé son quotidien depuis lors. C’est donc tout naturellement qu’elle entreprend des études d’audiovisuel et travaille plusieurs années à Paris en production télé. Attirée par l’énergie créative de Montréal, elle décide l’an dernier de s’y installer et travaille dans les effets spéciaux le jour, tout en s’impliquant auprès de R magazine la nuit,

Maëva Cruchet – France/Canada Rédactrice Cette française de 25 ans travaille, trois ans, dans les domaines de la communication et de la gestion de projets à Paris, avant de s’installer à Montréal. Adepte du changement, elle mène un combat quotidien contre la monotonie. Cette passionnée de voyage s’épanouit dans les rencontres et les découvertes. Débordant d’énergie et d’idées, elle exprime ses passions par le dessin, ainsi que la rédaction. En tant qu’amatrice d’art, elle écume régulièrement musées et expositions afin d’assouvir sa soif de curiosité. Ivan Alejandro Velasco - Davalos - Mexique/ Canada Rédacteur Vulgarisation scientifique et Photographe D’origine mexicaine, il est présentement candidat au doctorat en sciences de l’énergie à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Lauréat d’un

comme rédactrice bénévole. Dans la vie tout l’inté-

prix étudiants-chercheurs étoiles du gouvernement

resse : les dernières tendances, l’actualité, les films

du Québec, il se spécialise dans l’étude de semi-con-

à l’affiche, la cuisine et même le tricot ! Un seul mot

ducteurs pour les périphériques de mémoire et les

d’ordre : créativité.

cellules solaires. Outre l’université, ses intérêts incluent, entre au-

Marie Edouard Diouf - Sénégal/Canada

tres, la promotion de l’égalité des genres, les droits

Rédactrice Beauté, Santé & Bien-être

des communautés autochtones ainsi que l’éducation

Avec des études en science politique et un inté-

scientifique chez les jeunes. De plus, Ivan Alejandro

rêt marqué pour les relations internationales et la

adore faire de la photographie.

coopération, cette fille voue également une passion pour la mode, l’art et la culture. « Je suis une touche-à-tout », voilà comment se décrit cette jeune sénégalaise qui s’est établie au Canada en 2008. Entre le mannequinat, sa vie professionnelle, le sport et ses loisirs, Marie Edouard trouve le temps de se consacrer à son activité favorite, la fabrication de cosmétiques ; d’où, son rêve de créer sa gamme de cosmétiques naturels. Elle vous parlera dans R Magazine de beauté, de santé et de bien-être; sujets pour lesquels elle porte un grand intérêt

Ayayi Senam D’Almeida - Togo Rédacteur A 27 ans, Ayayi est consultant en stratégie, gestion et finances et en voie de devenir expert-comptable. Ce passionné de musique et de mangas, un brin charismatique, rêve de sa maison de production musicale ainsi que de lancer sa ligne de vêtements. Même s’il juge que ce sont des domaines incompatibles avec l’expertise comptable. Il s’est fixé comme objectifs de sortir deux romans d’ici 2016 et, par la suite, des ouvrages professionnels.


Candy Hoffmann - France/Canada

Riche en expérience … dotée d’une belle plume

Rédactrice Littérature

… élégante ... coupable d’être soucieuse du bi-

« Candy, c’est un peu le bonbon acidulé de la littérature:

en-dire… voilà la traductrice rêvée de toute per-

elle vous fera passer de gros pavés pour de délicieuses

sonne qui cherche à résoudre les énigmes verbales

sucreries! » (Anaïs Caura, Motion designer, France)

à la Shakespeare !

Passionnée par la littérature et par la transmission de cette même passion, Candy Hoffmann a obtenu tout

Jayne Mandat - Haïti/Canada

récemment son doctorat en littérature à l’Université de

Traductrice

Montréal et Paris IV Sorbonne.

Née à Montréal d’une famille Haïtienne, Jayne est

Telle une amazone (!), elle est à cheval entre l’ensei-

une âme créative qui se passionne de l’écriture, de

gnement (elle a été chargée de cours plusieurs fois à

la musique et de l’art. Elle vit pour voyager, décou-

l’Université de Montréal) et le journalisme (rédaction de

vrir de nouvelles cultures et réaliser ses passions.

chroniques littéraires et animation d’émissions radio). Alors, plume à la main, muses en tête, à la recherche

Madjiguène Diop - Sénégal

des mots exacts pour traduire mille idées et mille sen-

Traductrice

timents, elle s’évertuera à vous ouvrir à des univers

Cette résidente sénégalaise intégra le programme

littéraires et artistiques fabuleux et fascinants, à vous

Bachelor de l’ISM Dakar, après des études en télécom-

faire voyager dans l’espace et dans le temps, à vous

munications à l’Ecole d’Ingénieurs Louis de Broglie à

faire toucher du doigt un interstice du réel et du fictif

Rennes, en France qui lui ont valu d’être titulaire d’un

assurément dépaysant !

Bachelor en management en 2011. Mais, elle décida de ne pas s’arrêter là et entama un master of sciences en

Barbara Wilbert aka Luciole Pourpre - Allemagne

Finance internationale à l’Esc Rennes School Business.

Rédactrice

Aujourd’hui, à 28 ans, elle est à la recherche d’un

À 28 ans, cette maman de 2 enfants vit en Bavière

stage qui lui permettra de valider son diplôme de mas-

avec son époux et a un parcours professionnel assez

ter. Polyglotte, c’est sa maitrise des langues française,

«catastrophique». Elle vient d’effectuer une reconver-

anglaise et espagnole qui l’ont poussée à se joindre à

sion, après des mois de réflexion. Elle se lance, en ef-

l’équipe du magazine.

fet, dans la phyto-aromathérapie et sera, dans 1 an, officiellement conseillère. Depuis plusieurs années, elle

Marie Agathe Ndiaye - Sénégal

se sert d’huiles essentielles dans son quotidien aussi

Traductrice

bien pour la santé que la beauté et le bien-être. Elle a

Passionnée par les voyages et le caritatif, elle est très

banni, depuis quelques mois, les produits ménagers, de

imaginative avec un esprit curieux et le souci du détail.

beauté, ... vendus en magasin et préfère les préparer

Elle exerce un métier diamétralement opposé et on

elle-même, chez elle.

peut dire qu’elle assume très bien cette cohabitation

Cette passionnée d’écriture et de séries TV chiante, gen-

des chiffres avec les lettres. Elle apporte, dans ses tra-

tille et forte de tête revendique ses côtés végétarien,

ductions, une touche d’Angleterre, pays où elle a vécu

écolo et féministe mais avec sa propre définition pour

plusieurs années.

les deux derniers. Entre marche, musique, lecture, dessin, cuisine et photographie, elle trouve du temps

Jérémie Vasseur - Allemagne

pour s’occuper de ses mômes.

Traducteur Jérémie a 28 ans, est marié et est papa de deux enfants. C’est une personne discrète et calme.

TRADUCTION

À l’école primaire, il découvre les volcans dont il tombe amoureux. En toute logique, il finit par faire

Anne Solange Diène - Sénégal/Canada

des études en sciences de la Terre et se spécialise en

Traductrice et Réviseuse

géophysique. En septembre 2015, il obtient son doc-


torat, après 4 ans de thèse, au sein du laboratoire

6 ans dans différentes villes de France pour ses

de volcanologie expérimentale de la Ludwig-Maximi-

études en repartant à chaque fois de zéro. Elle se

lans-Universität München (université de Munich).

décrit comme aventureuse et vit depuis peu à Mon-

Son métier est une passion : expériences en labora-

tréal à la recherche de nouvelles aventures tout en

toire, voyages sur le terrain, conférences, articles,

espérant gagner en expérience professionnelle dans

... il n’arrête pas. Il trouve, cependant, toujours du

le design graphique, profession qui la passionne.

temps pour aller en famille, à la montagne ou faire du vélo. À la maison, c’est le spécialiste de la pâtis-

Laura Bonnieu - France/Canada

serie et des crêpes. Il aime aussi cuisiner, particu-

Designer graphique

lièrement le potiron qu’il apprécie rôti. C’est aussi

Originaire de Montpellier dans le sud de la France,

un passionné d’histoire et de géographie (et croyez-

elle vit à Montréal, au Canada depuis 2013. Avide

nous, il connait la sienne !).

de voyages, de découvertes et d’expériences, elle est animée par mes rêves et mes défis permanents.

Abdoulaye Coulibaly - Côte d’Ivoire/Canada

Suite à ses études de communication, elle a dével-

Traducteur de l’anglais vers le français

oppé son site internet personnel d’art dans le but de

Abdoulaye est diplômé de l’université d’Abidjan où

partager ses coups de cœur dans ce domaine.

il a obtenu sa licence en linguistique anglaise avant

Ayant développé le goût pour l’écriture depuis une

d’entrer à l’École normale supérieure d’où il est res-

dizaine d’années, c’est donc tout naturellement

sorti avec un certificat d’aptitude pédagogique pour

qu’elle a rejoint l’équipe de rédaction du magazine

le corps des professeurs licenciés (CAP/CPL) après

pour la parution du n°2. Passionnée par la commu-

celui pour les collèges modernes (CAP/CM).

nication numérique et graphique, elle participe à la

À la suite de ses études supérieures, il entame

promotion web de R Magazine en animant les com-

une carrière d’enseignant d’anglais comme langue

munautés des médias sociaux tels que Facebook,

étrangère aux apprenants de 12 à 18 ans pendant

Twitter et Pinterest. Ayant plus d’une corde à son

une quinzaine d’années. Il exercera sa profession

arc, je participe aussi à la mise en page du journal

dans plusieurs établissements secondaires publics

en collaboration avec les autres graphistes.

de son pays, la Côte d’Ivoire avant d’opter pour une réorientation professionnelle en traduction de

Jonas Simberg - Brésil/Canada

l’anglais vers le français à l’Université de Montréal.

Designer graphique Graphiste de formation, il revêt plusieurs casquettes:

Lanciné Kouyaté - France/Canada

illustrations, animations, design graphique et design

Traducteur

web. La musique, le cinéma, l’image et le design

Arrivé

sur

Montréal

avec

un

Programme

Va-

créatifs le passionnent depuis toujours.

cances-Travail, il a profité pleinement de cette expérience pour découvrir le Canada. Diplômé d’une

Liliana Lemus - Colombie/Canada

maitrise en finances et de gestion, il a également

Designer graphique

toujours été attiré par le monde de la presse, de la

Née en Colombie et établie à Montréal depuis 7 ans,

littérature et de la mode. R magazine lui permet de

cette ancienne médicine-vétérinaire et mère d’un

vivre cette passion et de continuer aussi à exercer

enfant de 5 ans, découvre dans le design et l’infog-

son anglais.

raphie le plaisir d’une nouvelle carrière. Mouhamed Dieng - Sénégal

GRAPHISME

Designer graphique Originaire de la capitale sénégalaise, ce jeune da-

Axelle Port-lis - Guadeloupe/Canada

karois, surnommé Misterio Design, est un passionné

Designer graphique

du graphisme, des effets spéciaux et de la photogra-

Originaire de l’île de la Guadeloupe, Axelle a vécu

phie. Hormis ces activités, il exerce en philosophie.


Il s’est donné pour mission de forger une perfection dans sa vie tant personnelle que professionnelle et tout ceci, avec la volonté de poursuivre, un jour, des

CORRESPONDANTS-PHOTOGRAPHES

des études approfondies en graphisme et d’avoir des expériences professionnelles pour une meilleure

José Vidal - Espagne

satisfaction de ses futurs clients.

Correspondant Espagne, Photographe, Rédacteur, Interviewer et Gourou de la mode

Joseph Barrera - Colombie/Canada

Il est né en juillet 81, dans la municipalité de Gáldar

Photographe et Designer graphique

en Grande Canarie. Après avoir obtenu son bacca-

Né en 1976 à Carthagène en Colombie, ce dessina-

lauréat, il a croisé, sur son chemin, le monde fasci-

teur graphiste, illustrateur et artiste 3D a obtenu

nant de la photographie et a commencé à photogra-

son diplôme à l’université Jorge Tadeo Lozano en

phier de façon autodidacte paysages, architecture

2002. Deux ans après, il travaillait, à la fois, comme

etc... Telle la photographie qui croise son chemin,

professeur en graphisme, illustration et multimédia

la mode a fait pareil. Il a exercé dans la consulta-

dans la même université et pour différentes entre-

tion de mode, le stylisme personnel, l’événementiel

prises gouvernementales et publicitaires. Il y a 5

et continue, aujourd’hui, à travailler dans ces do-

ans, il a décidé de venir à Montréal pour donner

maines. Il a également fait ses preuves en qual-

une autre tournure à sa carrière en qualité de gra-

itéde locuteur de radio et actuellement, il collabore

phiste et artiste 3D. En 2013, il a un diplôme au

comme rédacteur de mode et de nouvelles dans di-

collège Bois-de-Boulogne en modélisation et anima-

vers blogs, magazines en ligne et pour une chaîne

tion 3D où il a su faire preuve de professionnalisme

télévisée.

tant dans le monde du jeu de vidéo que celui de la modélisation et de l’animation. Durant son temps

Bernie Diène - Sénégal/France

libre, il travaille comme photographe et fait des il-

Correspondante France et Photographe

lustrations pour différents clients et pour ses projets

Parisienne trentenaire, exerçant une activité sa-

personnels.

lariale dans le domaine des chiffres, elle est une grande passionnée de photographie qu’elle exerce à ses heures perdues, sous le pseudo ’The glob’girl’.

ILLUSTRATION

La photographie représente, en effet, pour elle un moyen d’exprimer la fibre artistique qui l’a toujo-

Lucie Barral - France

urs animée, dès son plus jeune âge, période durant

Illustratrice

laquelle elle adorait dessiner. D’ailleurs, il lui arrive

Le jour, Lucie est chargée de Ressources Humaines

de reprendre le crayon pour griffonner des idées

; la nuit venue, elle dessine pour s’évader. Folle de

pour ses futurs shootings. Ses inspirations actuelles

dessin depuis toute petite, elle est aussi geek dans

contribuent à la mise en valeur de la féminité quand

l’âme et fan de gastronomie.

elle n’essaye pas de délivrer des messages d’amour et d’harmonie raciale. Toutefois, un de ses prochains

Lành Nguyễn - Vietnam

sera de collaborer avec des modèles masculins.

Illustratrice Crayon, fusain, pastel, rêve, aquarelle, ... sont ses

Ray Senpai - Indonésie/France

mâitres-mots. Elle dessine, au fil du temps, un uni-

Correspondant France et Photographe

vers aussi apaisant que réel. Imaginative avec un

Ray est un photographe d’origine indonésien basé à

esprit curieux et créatif développé et le souci du

Paris. Autodidacte, ses travaux sont tournés vers les

détail, elle maîtrise parfaitement les techniques de

photographies de voyages effectués essentiellement

mises en valeur. Sans exagération, on pourra un

en Asie et en Europe. Il travaille récemment sur un

jour citer son nom après celui des «grands» comme

projet mettant en scène différents portraits de per-

Warhol, Lichtenstein, Geluck, ....Sacha, …


sonnes rencontrées dans les 4 coins du monde et

leur “outfits”, astuces maquillage…

leur perception de la vie.

ADMINISTRATION Stéphane André Pierre Diène aka Stefdekardà L’As - Sénégal

Carène Samuel - Haiti-Syrie/Canada

Graphiste, Photographe et Correspondant Sénégal

Dénicheuse de talents féminins

Photographe et graphiste pour de grands artistes de

Etudiante au collégiale très impliquée socialement,

la scène sénégalaise ; Correspondant Afrique d’un

Carène, qui a une passion grandissante pour le

magazine franco-américain ou encore chargé de

développement international et le communautaire,

production d’émissions à succès sur deux grandes

a pour mission au sein du magazine, d’aller à la

chaines télévisées sénégalaises, il a récemment par-

quête et de faire connaître des femmes inspirantes

ticipé à une télé-réalité avec à la clé, pour le gag-

et puissantes, des femmes qui ne sont pas forcé-

nant, une reconnaissance à travers l’Afrique en tant

ment sous les feux du projecteur et qui nous mon-

que styliste, entre autres.

trent que la lumière est toujours au bout du tunnel.

CONSEILS STYLE, MODE ET BEAUTÉ

ILS ONT TRAVAILLÉ AVEC NOUS ...

Anaïs Michella J.A Yameogo - Burkina Faso/An-

Andrea Deloche - France

gleterre

Andrew Kennedy - Canada

Conseillère Mode & Maquillage

Briana Farrell - Canada

Originaire du Burkina Faso et étudiante en Business

Fadji Vovor - Togo/Canada

Management à Sheffield, Angleterre, Anaïs, 23 ans,

Germaine Deilhes Ndour - Sénégal/France

est une amoureuse et passionnée de la mode. Par-

Marcel Lamarre - Canada

allèlement à ses études, elle anime un groupe se-

Marie Clémence Modoux - France/Canada

cret Facebook du nom de “Tendance Tendance” qui,

Ndeye Fatou Kane - Sénégal/France

depuis bientôt trois ans, a réussi à rassembler des

Olivier Badin - Canada

jeunes filles qui ont en commun la même passion.

Patrick Coakley - Irlande

Le groupe, passe en revue l’actualité de la mode, les

Sacha Hemel - Côte d’Ivoire

dernières tendances. En plus de publier la biographie

Samantha Graham - Canada

de designers professionnels, “Tendance Tendance”

Tomas Larivière - Canada

se donne pour mission d’être un canal de promo-

Victoire Ndong - Sénégal/États Unis

tion pour les jeunes designers africains. Anaïs fournit

Xippil Xole Studio - Sénégal

également du counselling aux membres concernant

Yolande Hyjazi - Sénégal/France Yankhoba Kouyaté - Sénégal



Sommaire

ARCHITECTURE — La récup’ : Un médium créatif

BEAUTÉ — Recycler les restes de son frigo... en produits de beauté

ECHAPPEES BELLES — Kensington Market, le quartier récup’ de Toronto

JEUX VIDÉOS — RetrOxydia, la rétrogameuse et ses retours de vide-greniers

LIFESTYLE — L’odyssée d’un livre

MATÉRIAUX TROUVÉS — Jane Perkins, la junk artiste — Recycler pour s’amuser avec Maryse Theriault

MODE — Robe de mariée en papier toilette — Le sac éco-design de Freitag — Des robes en écailles de poisson ! — J’aime la mode, je suis responsable

PSYCHE — Récupérer tout pour une vie de rêve ou presque...

R MODEL — R Modèle : Amelie Joncas Flynn

SCULPTURE — Les étonnantes sculptures sur pneus de Yong Ho Ji — Fiona Paterson: du graphisme à la sculpture et à la peinture


ARCHITECTURE


La récup’:

Un médium créatif Coopératives, associations, groupe d’artistes et de bricoleurs, ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre et à proposer des ateliers de créations artistiques coopératifs et communautaires. Une nouvelle forme d’atelier voit le jour, depuis quelques années : ce sont les ruches d’art. Elles sont des lieux de rencontre et de partage de créations artistiques de toutes sortes, à visée sociale.

J’ai eu la chance de participer à certains des ateliers que propose la Coopérative Le Milieu, à Montréal. Implanté au croisement des rues Robin et Amherst, entre les rues Ontario et Maisonneuve, cet espace se caractérise par un accueil chaleureux et un comptoir où déguster de délicieux cafés et chocolats chauds. Les murs abondent de matériels en libre accès : pinceau, tissu, bouton, peinture, papier, perles et autres outils de création ainsi que des matériaux récupérés ça et là, comme des cadres, du bois, des chaises, de la tapisserie, etc…. Au cœur de cette caverne d’Ali baba se déroulent des ateliers d’apprentissage de techniques artistiques. J’ai, alors, découvert le pochoir sur tissu et papier et la couture sur toile lors des ateliers d’arts textiles proposés par deux étudiantes en arthérapie de l’Université McGill. Pour confectionner nos œuvres, nous avons recyclé des t-shirt usés, des morceaux de tissu, des boîtes de conserve ou encore des rouleaux en carton de papier toilette. Un miroir cassé devient une mosaïque ; une ampoule se transforme en montgolfière et un pot de yaourt en verre reprend la forme d’une bougie décorée.


Ce qui me fascine le plus dans cette aventure est la mobilisation des habitants du quartier pour maintenir et faire vivre un espace comme celui-ci. L’aspect artistique des ateliers est un moyen pour atteindre un public varié et mettre en avant la nécessité d’inclusion sociale dont a besoin notre société. Quel meilleur moyen que la médiation artistique pour rassembler les gens ? L’émergence de ces espaces est aussi liée aux valeurs citoyennes et durables qui touchent la propreté urbaine, le recyclage et le réemploi de matériaux, l’aménagement urbain par les habitants et une quantité folle d’initiatives collectives qui se mettent en place chaque saison dans les quartiers de Montréal. La Coop Le Milieu a plusieurs sources de financement, mais la principale correspond aux dons et à la participation libre des intervenants. Il est alors majoritairement question de recyclage de matériaux usagés, mais aussi de «réutilisation créative», afin de donner une deuxième vie aux objets en tout genre. La Coop Le Milieu offre à chacun un nouveau regard sur la création artistique. La démarche empruntée est un modèle de conception qui s’inspire de ce que nous possédons déjà pour créer ce que nous souhaitons ou ce dont nous avons besoin. Dans le domaine de l’art, comme en architecture d’ailleurs, cette démarche dite «durable» émerge des pratiques courantes pour conquérir et sensibiliser une part de la population de plus en plus importante. http://www.lemilieu.ca/a-propos/ https://www.facebook.com/cooplemilieu info@lemilieu.ca 438-932-1251

Rédaction : Gabrielle Ovinet Mise en page : Axelle Port-Lis


BEAUTÉ


Recycler les restes de son frigo...

en produits de beautĂŠ !


Recycler les restes de son frigo... en produits de beauté! Je l’ai dit et le redis : la nature nous offre tout ce dont on a besoin ; inutile donc d’aller dépenser, parfois, une centaine d’euros, dans des produits qui ne seront efficaces qu’un temps, voire, pas du tout. Il suffit d’ouvrir son frigo ! Je vous assure qu’il regorge de trésors ; oui, même le votre !

Et si vous preniez un après-midi pour vous ?! 13h00. Commencez par dilater les pores de votre peau en passant cette dernière à l’eau bien chaude. 13h15. On commence par un soin général avec un de mes fruits préférés : le citron. Pour une haleine fraiche et des dents blanches, versez un peu de jus sur votre dentifrice. Pour des ongles plus forts et plus brillants, trempez-les quelques minutes, chaque jour, dans le jus. Pour atténuer les taches sur la peau ou lutter contre les points noirs, les aphtes, l’eczéma, les rides et les cernes, appliquez simplement un peu de jus sur les zones à traiter, avec du coton. 14h15. Renouvelez votre peau et donnez-lui un toucher doux grâce aux produits laitiers. Appliquez le reste de votre yaourt ou fromage blanc sur le visage (pourquoi pas avec du jus de citron !) et laissez quelques minutes. Avec du lait et du coton, cela fonctionne aussi. 14h45.

Maintenant, les plus jeunes d’entre

vous, matifiez votre teint grâce à ce reste de concombre.


Pour une peau grasse ou avec des boutons ou encore vieillissante, régulez le sébum de votre peau avec un demi concombre pressé auquel vous ajouterez du yaourt afin d’obtenir une texture crème/pâte et appliquez durant 15 minutes sur votre visage.

Pour une peau sensible ou sèche et même pour une peau à tendance acnéique avec cicatrices et tâches, remplacez le yaourt par du miel.

Pour les femmes d’âge mûr, je vous propose un masque « coup d’éclat », à base de banane ou de fraises (ou les deux, c’est encore mieux !). Il suffit de mixer et d ‘ajouter du miel ou du yaourt, si besoin. 15h45. Passons à nos cheveux : mélangez un ou deux jaunes d’œuf (cheveux secs) ou des œufs entiers (cheveux gras) avec de l’huile d’olive. Si vous avez des pellicules, vous pouvez ajouter du jus de pomme ou du vinaigre. Attention, ce dernier irrite, par contre, et ne les supprimera que pour quelques heures, le temps d’un RDV important, par exemple. Vous aurez l’impression de salir vos cheveux, c’est normal. Rincez à l’eau froide ou tiède afin de ne pas faire cuire vos œufs puis lavez-les si vous le souhaitez. Celles qui veulent éclaircir leurs cheveux, ajoutez du jus de citron ! 17h00. Finissez votre après-midi avec un demi-litre de lait bien chaud auquel vous ajoutez 3 cuillerées à soupe de miel et versez le tout dans votre bain. Votre peau sera toute douce ! Vous êtes maintenant belle et détendue. Je vous laisse le soin (sans jeu de mots) de choisir ce que vous allez faire ce soir. J’aimerais vous expliquer comment et pourquoi ces produits vous font du bien, malheureusement, ca serait beaucoup trop long. Je vous invite néanmoins à visiter le blog (et les livres) de Julien Kaibeck, l’expert numéro un de la beauté au naturel. Rédaction: Luciole Pourpre Mise en page: Jonas Simberg


ÉCHAPÉES BELLES



Kensington Market, le quartier récup’ de Toronto Situé au coeur de Toronto (Ontario), au Canada, Kensington Market constitue un quartier vivant et vibrant dans lequel la récup’ existe sous toutes ses formes : commerces d’objets de seconde main, friperies, décoration vintage et art de rue déjanté… Découvrez son ambiance bohème et chaleureuse !

Le marché de Kensington arbore ses murs colorés entre les rues Bathurst à l’ouest, Spadina à l’est, Dundas au sud et College au nord. Arpentez ce sympathique quartier pour ses nombreuses friperies, ses magasins vintages, ses cafés détendus et ses étals de nourritures venus de tout horizon ! Ou venez tout simplement pour vous balader au cœur ses charmantes rues et y observer son fou street art ! Au détour de ses murs recouverts de graffitis, vous y verrez notamment les mannequins dénudés de la boutique ‘Courage my love’, se pavanant sur un balcon ou encore la fameuse voiture multicolore du quartier reconvertie en bac à fleurs.

Un peu d’histoire pour comprendre son atypique identité : le marché fut initialement construit pour loger les immigrants anglais du début du vingtième siècle, avant de recevoir principalement des colonies juives, puis une population de plus en plus cosmopolite. C’est bien sur ce mixage populaire d’antan qui lui confère sa richesse culturelle actuelle. Des animations y sont organisées toute la saison d’été durant laquelle les rues peuvent être interdites aux voitures. Musique, nourriture et fun : le coup de cœur assuré.

Consultez l’agenda communautaire : www.kensington-market.ca

Rédaction: Maeva Cruchet Mise en page: Jonas Simbertg



JEUX VIDEO



RetrOxydia,

la rétrogameuse et ses retours de vide-greniers Lorsqu’on pense aux jeux vidéos, on pense consoles dernier cri et longues files d’attentes pour pouvoir obtenir le tout dernier modèle à peine sorti. Cependant, bien qu’étant des supports de jeux relativement récents, on trouve déjà des adeptes de consoles dites ‘anciennes’ ; c’est-à-dire, sorties avant les années 2000. Ces adeptes, ce sont les rétrogameurs. Leur manie ? Jouer ou collectionner consoles, jeux ou ordinateurs datant de leur enfance ou même avant ! L’une de ces rétrogameuses a même créé une chaîne Youtube* sur laquelle elle présente sa collection et ses trouvailles faites au cours de vide-greniers (ventes de garage). Elle s’appelle RetrOxydia, est Française, compte près de 3000 abonnés et a accepté de répondre à nos questions.

1) Bonjour RetrOxydia ! Peux-tu te présenter et nous dire un peu plus sur ta passion pour les jeux vidéo et consoles et plus particulièrement pour ceux/celles d’occasion ? Alors dans la vraie vie, je suis une jeune femme de 26 ans un peu folle qui travaille pour la télévision. Je suis passionnée par beaucoup de choses comme le cinéma, la bande dessinée ou l’émergence des nouveaux médias. Mais, mon domaine de prédilection, c’est vraiment le jeu vidéo ; c’est pour cela que j’ai commencé à collectionner les jeux. Et cette passion, je la mets en scène sur ma chaîne Youtube où j’incarne RetrOxydia.

2) Qui est Retroxydia ? Comment est née l’idée de la chaîne Youtube ? Quel en a été le déclic ? RetrOxydia, d’abord, c’est mon avatar, mon personnage de joueuse. C’est le nom que je porte quand je joue. L’idée de la chaîne Youtube est venue assez simplement. Youtube est une plateforme incroyable qui laisse une place énorme au contenu lié aux jeux vidéo. Lorsque je suis tombée sur des vidéos de personnes qui filmaient leurs achats dans les vide-greniers ou les brocantes, ça m’a semblé être une évidence. Je fais les brocantes tous les dimanches, depuis toute petite ; ça fait partie de mon univers et mon métier m’a donné les clés techniques pour être capable de faire du contenu de qualité. J’ai eu envie de faire des vidéos que l’on puisse encore regarder dans des années. Avec une jolie image, un son de qualité, etc... Et puis je me suis très vite aperçue que cela me plaisait énormément et que c’est un moyen incroyable pour partager sa passion.


3) Dans tes vidéos, tu parles des heures que tu passes à jouer à tous ces anciens jeux (en plus des nouveaux) que tu collectionnes. Qu’apportent-ils de plus en termes d’expérience de jeu, univers… ? Il y a vraiment une grande part de nostalgie dans cette démarche. Tous les collectionneurs de jeux vidéo sont des personnes qui ont besoin de garder des traces de cette époque. Techniquement, les choses ont beaucoup changé et, malgré tout, de nombreux studios indépendants produisent des jeux ‘à l’ancienne’, en 2D ou basés sur des mécaniques qui avaient disparu. Cela relève aussi de la nostalgie. Et puis certains titres de l’époque n’ont jamais eu de « remake » permettant d’y jouer sur des plateformes récentes et cela permet de jouer à des chefs d’œuvre un peu oubliés. Je n’ai jamais trouvé que les graphismes d’un jeu étaient un critère de jugement valable. Pour moi, c’est un peu comme si on jugeait un film d’Hitchcock parce qu’il est tourné en noir et blanc. Les technologies ont évolué, certes, mais la volonté de proposer du fun ou une histoire passionnante a toujours été la même.

4) Comment expliques-tu l’engouement, pour ne pas dire le phénomène, pour le rétro gaming ? La console est LE produit technologique par excellence. Il n’y a pas d’amateurs de vieux téléphones portables ou vieilles télévisions par exemple. Pourquoi les jeux et consoles inspirent une telle nostalgie ? Effectivement, la console est un produit technologique, c’est vrai. Mais je ne pense pas que ce soit le cas du jeu vidéo. Un jeu, pour moi, c’est un produit culturel avant tout. La console, c’est un peu le magnétoscope qui est passé, peu à peu, au lecteur Blu-Ray et on les collectionne à cause de leur fonction. Le jeu, quant à lui, est comme un roman, un album de musique ou un film justement. Pour moi, il est intemporel. Et il est important à mes yeux de garder un exemplaire de tous ces titres qui nous ont marqués. Il existe des collectionneurs pour tous les produits culturels, bandes dessinées, films, romans, musique. Je trouve que l’engouement pour le retro gaming est juste une suite logique et une preuve que le jeu vidéo se fait une place, petit à petit, dans le paysage de la « grande » culture. * http://www.youtube.com/channel/UCRp0qBXty1sMDBswi9ysp0Q *https://www.facebook.com/Retroxydia

Rédaction: Linda Chaabna Mise en page: Axelle Port-Lis


LIFESTYLE



L’odyssée d’un livre Détenteurs d’univers en quelques pages imprimées, les livres constituent un trésor intellectuel qu’il est possible de partager. Que ce soit avec son voisinage proche ou encore à travers le monde, bienvenue dans la communauté des échanges de livres !

La boite à livres Avez-vous déjà vu une boite à livres dans votre quartier ? Peut-être est-il temps d’en confectionner une ! Le principe est de créer une bibliothèque libre à disposition des passants qui prennent les bouquins les intéressant et en déposent d’autres en contrepartie.

futurs lecteurs, comme les raisons pour lesquelles

Cette solution de lecture permet de découvrir gratui-

vous l’aimez. La manière d’initier son voyage vous

tement de nouveaux livres grâce un fonctionnement

appartient ensuite : remettez-le à un ami ou à un

fondé sur l’entraide.

inconnu, envoyez-le par la poste ou déposez-le dans un lieu public. Bref, soyez créatifs !

Si vous souhaitez lancer une boite à livres dans votre jardin, soyez créatifs quant à la confection de votre

Consultez également la communauté des Bookcros-

abri ! Plus il sera décoré et coloré, plus il attirera

seurs et participez aussi au tour du monde des

l’attention ! Vérifiez que l’habitacle dispose d’un es-

livres de vos camarades ! Culture et dépaysement

pace suffisamment grand pour contenir toutes sortes

assurés.

de livres et est bien étanche à l’eau ! Expliquez le concept sur la boite afin qu’il soit saisi par tous, puis

Lien : www.bookcrossing.com

déposez-y vos manuscrits préférés et invitez votre entourage à faire de même ! Faites connaitre votre boite à livres et l’échange peut commencer !

Les livres voyageurs Autre manière de vous délecter de livres de seconde main : le livre voyageur. Dans ce système d’échange, les livres traversent le monde à la recherche de nouveaux lecteurs. Le relais est assuré gratuitement par le site Internet Bookcrossing.com. Ce dernier dispose d’une communauté de plus de 1 400 000 membres avec plus de 11 000 000 livres en transit dans 132 pays. Envie de rejoindre le mouvement ? Enregistrez votre bouquin en ligne afin d’obtenir un numéro d’identification unique qui vous permettra de suivre son épopée tout au long de ses voyages. Étiquetez-le ensuite en indiquant ce que vous voulez partager avec ses

Rédaction: Maeva Cruchet Mise en page: Jonas Simberg


ÉCHANGE TES LIVRES de partager ’’ tesEnvie livres préférés ? NON

Es-tu sûr ? Relis l’article !

’’ OUI

Quelle bonne idée ! Tu vas découvrir de nouveaux ouvrages, rencontrer de nouveaux lecteurs et discuter littérature avec eux

Souhaites-tu intégrer une communauté mondiale d’échange de livres ? OUI

NON

LE BOOKCROSSING VA T’INTÉRESSER !

PARTICIPE À UNE BOÎTE À LIVRES !

Sais-tu à qui remettre ton premier livre voyageur ?

As-tu déjà aperçu une boîte à livres près de chez toi ?

OUI

Le voyage peut commencer ! Pose une étiquette sur ton livre et suis son itinéraire dans le monde.

NON

Consulte la communauté en ligne afin de trouver un lecteur.

OUI

Prends un ouvrage de ta bibliothèque pour le déposer dans la boîte et choisis-en un pour toi.

NON

Un peu de bricolage ! Crée en une de tes propres mains et parle en autour de toi.


MATERIAUX TROUVES


Jane Perkins la junk artiste


L’artiste britannique Jane Perkins est portraitiste. Rien d’étonnant jusque là vous me direz… ! Ce qui est extraordinaire c’est qu’elle réalise ses portraits à partir d’objets destinés à être jetés, principalement du plastique. Elle assemble boutons de couture, jouets cassés, ustensiles en plastiques, Lego, pinces à linge, coquillages et une infinité de petits objets afin de faire apparaître des visages connus tels que Barack Obama, Nelson Mandela ou la reine d’Angleterre.

Tout le travail réside dans l’assemblage minutieux, dans l’organisation chromatique de ses matériaux. Chaque objet doit se rapprocher au plus près de la couleur du modèle de base. A la manière d’un puzzle, les différents objets se complètent pour créer des volumes, des perspectives et des effets de lumières rendant le sujet réel. En regardant brièvement ces toiles, il est difficile de croire qu’elles sont faites à partir de matériaux-déchets. C’est en observant de plus près que l’on voit en détail leur composition étonnante. Cette artiste ne risque pas de manquer de matières premières ! Rien ne se jette, tout ce transforme !


RĂŠdaction : Laura Bonnieu Mise en page : Laura Bonnieu



Recycler pour s’amuser avec Maryse Theriault


Parlez-nous de vous ! Je suis une femme qui a besoin de bouger et de sentir que je crée quelque chose. Je ne peux l’expliquer ; je suis une touche à tout. Si je vois quelque chose et que je l’aime, je vais le refaire à ma façon, le modifier à mon gout. Je vais au gymnase … pas toujours aussi souvent que je le voudrais mais je suis abonnée et je me rends sur place pour dépenser un certain surplus d’énergie ; j’aime bien le vélo également, alors un

Est-ce juste un amusement comme le nom de

20-30-40 kilomètres me fait profiter des beaux pay-

votre marque l’indique ?

sages de ma région.

Souvent je n’ai aucune mesure. Je vais sur le banc de

On imagine que c’est pour le plaisir et donc que vous avez d’autres occupations. Quels liens faites-vous entre toutes vos pratiques?

scie, je regarde les pièces de bois similaires que j’ai et c’est partie ! Toutefois, des changements sont possibles en cours de route. Je fais ceci dans mes temps

De métier, je suis peintre en bâtiments. J’ai aussi

libres alors voilà pourquoi Recyclerpoursamuser. J’ai

une formation en fabrication de meubles qui date

aussi le sentiment de me dépasser souvent, de tester

d’une dizaine d’années. Je n’avais pas touché au

moi-même mes limites, de voir comment pourrais-je

bois depuis un bon moment et après avoir fait ce

finir ceci, de demander quand je ne suis pas certaine

banc, j’ai eu envie de continuer, ne serait-ce que

de cela et je fais plusieurs essais-erreurs tout en ap-

pour me lancer un défi de voir jusqu’où j’oserais aller. Comment est née l’idée de créer à partir de

prenant. Qu’est-ce qui retient votre attention sur ces ob-

matériaux recyclés ?

jets?

Une amie avait un bureau qu’elle souhaitait recycler

Je touche aussi au métal ; donc, je me dirige vers

l’an passé et m’a demandé des conseils à ce propos,

l’industriel un peu, comme si je devais toucher à plein

je lui ai demandé de m’accorder quelques jours. Par

de choses, toutes plus intéressantes les unes que les

la suite, je suis partie d’un bureau dont j’ai enlevé

autres. Étant donné que j’ai fait chaque création une

les quatre tiroirs et arraché le dessus et j’en ai fait un banc d’entrée. Ce meuble a été principalement fait avec du bois de

seule fois, cela me convient parfaitement de toucher à plusieurs domaines puisque je cherche à me dépasser à chaque fois. J’aime sentir que je fais quelque chose

palette et le tiroir avec un bois de pin datant de plu-

de mes mains, que j’y mets mon cœur. Dans ce cas,

sieurs années, je l’ai choisie pour son cote brunâtre

c’est plus qu’un amusement à mes yeux, c’est une

qu’on retrouve aussi à travers le gris dans certaines

passion. C’est comme de faire naître ou renaître un

planches de palette.

objet, un cadre, une étagère, un meuble. Existe-t-il un lien particulier entre ces matériaux et vous ? Le lien qui pourrait exister entre ces matériaux et moi serait surement celui d’avoir droit à une autre chance dans la vie, de faire les choses de mon mieux avec les connaissances que j’ai, d’oser demander quand je ne suis pas certaine et de suivre mon instinct à travers mes créations.


Diriez-vous que votre travail relève d’une sorte d’attitude éco-responsable ? C’est sans limite. Parfois j’entre dans l’atelier en croyant que je vais faire telle chose. Cela peut être un flash que j’ai eu mais j’en ressors en ayant fait quelque chose de complètement diffèrent ; je me suis donc laissée aller.

Suivez-vous une logique précise ? Je suis dans la cinquantaine. Est-ce que ça peut faire une différence ? Possiblement, car je regarde les choses différemment Je vieillis, je vois ma famille vieillir et je me dis que peu importe l’âge que l’on a, on est tous utiles, on est tous quelqu’un pour quelqu’un.

Qu’est-ce qui vous inspire, en tant qu’artiste ? Beaucoup de choses m’inspirent. Je peux avoir une idée en regardant une émission de télé ou en ayant vu un décor. Les couleurs m’inspirent le bois, le métal, la vie et ce qu’elle contient.

Créations en consignation au: 164 Cowie à Granby Local 11.

Propos recueillis par Blacky Gyan Mise en page: Jonas Simberg



Adresse : 6988A Rue Saint-Hubert, MontrĂŠal - Canada Infos : 438 402 9433, EsthĂŠtique : 514 659 4237 Email : ilerougeinstitut@gmail.com


MODE


Concours annuel de robes de mariée en papier toilette Le mariage est, pour beaucoup, le « plus beau jour d’une vie ». Certaines femmes rêvent de leur mariage depuis l’enfance. Rien n’est plus symbolique, dans cet événement, que la traditionnelle robe blanche. Elles veulent LA robe qui fera de chaque femme une reine d’un jour. Quelle couleur ? Quelle forme pour se mettre en valeur ? Et enfin quel tissu ? Satin, dentelle, tulle ou soie ? Et pourquoi pas du papier toilette ? Il est plus tendance qu’il en a l’air, croyez-moi ! Pour preuve, le 17 juin dernier, a eu lieu, à New York, le 11ème concours annuel de robes de mariée en papier toilette. Un concours organisé par « CheapChic-Weddings.com » et sponsorisé par la marque de papier toilette « Charmin ». Le principe de cette compétition est simple : confectionner une robe de mariée avec - et uniquement - du papier hygiénique, de la colle, du ruban adhésif, des aiguilles et du fil. Libres aux designers de faire marcher leur créativité et de déchirer, tordre, plier, froisser et/ou brûler le papier toilette. Le podium a vu défiler pas moins de 1498 participantes, sous les yeux du jury composé, entre autres, de Michael Russo, spécialiste de l’événement matrimonial et la propriétaire de la marque de robes Kleinfeld Bridal. À la fin de la journée, 10 robes de designers américains ont été sélectionnées. Après de longues délibérations, le jury a désigné Danna Pope comme grande gagnante du concours. Elle a remporté la somme de 10.000 dollars et l’opportunité de réaliser son modèle chez Kleinfeld Bridal.



Danna Pope Grande gagnante du concours

RĂŠdaction: Laura Bonnieu Mise en page: Jonas Simberg



Le SAC ÉCO-DESIGN de FREITAG


L’histoire de la marque Peu d’entreprises peuvent se targuer de diffuser leur marque en maitrisant aussi bien la conception que la chaine de fabrication, jusqu’à obtenir un produit fini de haute qualité, écologique et design. C’est pourtant ce que réalise Freitag, depuis maintenant 18 ans, en gardant le même esprit d’indépendance, visà-vis des contraintes du marché. L’aspect humain dans la communication de l’entreprise est largement véhiculé. Le site web de la firme ne laisse rien au hasard et propose aussi bien

Modèle initial

le portrait de quelques employés que la présentation des fondateurs, sous la forme d’une interview

Si les premières bâches ont été lavées dans la

au ton informel, illustrée de photos, depuis la fon-

baignoire familiale, c’est, aujourd’hui, dans des

dation jusqu’à nos jours. Le souci de transparence

conditions favorables et dans le respect de l’en-

dans l’élaboration de son image est réel et pensé en

vironnement, via une charte interne, que l’en-

amont, depuis sa création.

semble des partenaires et des 150 employés

Situé dans la Maison des métiers Noerd, en périphé-

de l’entreprise procède à la réutilisation de :

rie de la ville de Zurich-Oerlikon, leur camp de base depuis 2011, c’est sur près de 7500 m2 que les frères

Markus et Daniel Freitag élaborent leur gamme de

l’eau de pluie collectée du NOERD pour laver leurs bâches,

produits : des étuis pour smartphones aux sacs de

l’eau des derniers cycles pour le cycle suivant,

course, en passant par la housse pour tablette.

la température de l’eau usée pour chauffer l’eau de pluie,

En 1993, les deux graphistes cherchaient un sac, à la fois, fonctionnel, hydrofuge et solide pour leurs projets. Inspirés par le trafic multicolore des poidslourds qui passaient chaque jour devant leur appartement en plein axe de transit à Zurich, ils mirent au point un sac de coursier, à partir de vieilles bâches de camion, de chambres à air de vélo et de ceintures de sécurité usagées. C’est ainsi qu’est né le concept de recontextualisation de la matière première : des bâches qui sont démontées et lavées avant d’être découpées à la main. Pas moins de 350 tonnes de bâches sont nécessaires pour 1 an de production. Difficiles à acquérir, elles sont collectées auprès des chauffeurs de poids-lourds et des sociétés de transports. D‘abord redécoupées, les bâches sont ensuite lavées. 15000 tonnes d’eau de pluie plus tard, elles sont enfin exploitables. Expédiées hors de Suisse, le produit fini est contrôlé avant d’être photographié puis catalogué en ligne.

tous les types de matériaux souillés dans des « Biopoints » et installés dans les bureaux.


Ses produits L’esthétisme et la finition n’ont pas été pour autant sacrifiés. La marque se décline en 3 gammes (Fundamentals Collection, Reference Collection, F-Abric Collection) et chacune est dédiée : - Fundamentals Collection : la première gamme à l’origine de la marque. Inspirée des sacoches de postiers, elle est colorée, sport et étanche et se porte en bandoulière. Elle donne une allure, à la fois, nonchalante mais étudiée. Chaque pièce est unique et ce n’est pas un vain mot puisque la matière première n’étant pas disponible à volonté et dans des teintes similaires ; le produit fini possède sa propre personnalité. Il suffit que la bâche d’origine arbore un symbole, une lettre ou un message sur son flanc pour que votre petit sac soit plus qu’unique : il est inimitable. - Reference Collection : ici, les bâches les plus patinées finissent entre les mains des créateurs. Ligne travaillée à la manière de la maroquinerie traditionnelle, certains modèles se composent de plusieurs centaines de pièces comme le Fake Snake Shopper qui n’en compte pas moins de 648.

- F-Abric Collection : gamme de vêtements professionnels créée initialement pour offrir à ses employés une tenue confortable, ils sont vendus au public. Solides, ils sont surtout biodégradables, s’il vous plait ! Les accessoires sont fonctionnels, le design est soigné et moderne et la marque fait un geste pour l’environnement, alors qu’attendez vous pour l’essayer ? Source : www.freitag.ch


Dans la grande famille du sac recyclé, on peut éga-

Les EMULES

lement citer la marque montréalaise Mat et Nat dont la doublure des sacs est réalisée à partir de bouteilles concassées. Mat et Nat se définit comme une marque végétalienne et respectueuse. Un sac équivaut à 21 bouteilles recyclées ; à cela s’ajoutent le nylon, le caoutchouc et le liège pour les étiquettes. La rédaction adore ! Autre

marque

québécoise,

Ressac

qui propose

la

conception de sacs à main à partir de chambres à air. Et lorsqu’on connait l’amour que portent les montréalais à la petite reine, il est certain que la créatrice Anne Painchaud-Ouellet ne manquera pas de matière première. La marque japonaise Seal recycle des pneus en sacs chics et s’illustre, à présent, dans la confection de chaussures, toujours à partir de pneus. Le site officiel est exclusivement en japonais. Pour conclure, un rapide tour d’horizon permet de réaliser que le concept fait des petits, beaucoup de petits puisque dans ce créneau, nous pouvons encore citer : Cyclus (Colombie), Audas, Harcana, Rachel F et Bagnole (Québec). Sachez qu’un site web regorge également de bons plans éco-mode : http://ecopicure.com Sources : www.mattandnat.com www.ressac.ca www.seal-brand.com www.cyclusquebec.com www.audas.ca www.harricana.qc.ca www.rachelf.ca www.ecopicure.com www.buzzecolo.com

Rédaction: Karima Kebabi Mise en page: Jonas Simberg


Des robes en ĂŠcailles de poisson!



Qui n’a jamais rêvé d’être une sirène ? Grâce à

Les écailles de carpes donnent à la robe un bel ef-

Julie Lecours Ouellet, c’est possible ! La créa-

fet de mouvement et une brillance discrète qu’on

trice québécoise multi-talents, à la fois mo-

ne retrouve pas sur des matériaux synthétiques.

diste et costumière de théâtre, a eu l’idée folle de créer une robe en écailles de poisson ! D’ail-

LC : Penses-tu que les créateurs de mode

leurs, vous verrez cette dernière sur notre R

doivent innover en s’intéressant plus à ce

modèle Amélie Joncas-Flynn !

genre de matières atypiques et peu utilisées?

Julie a accepté de nous ouvrir les portes de son studio de création de Saint-Eustache, près de

JLO : Oui, définitivement. C’est important d’inno-

Montréal et de nous en dire un peu plus sur une

ver et de découvrir de nouveau matériaux.

technique si particulière et encore peu répandue…

LC : Le thème de ce numéro est Récup’ : penses-tu aussi que les créateurs aient une

Linda Chaabna : Bonjour Julie ! Les médias

responsabilité d’ordre écologique, en valo-

français ont récemment relayé l’exemple d’une

risant des matières peu utilisées comme la

créatrice française qui fabrique du cuir de pois-

peau de poisson ou en recyclant carrément le

son. Mais toi, comment l’idée de faire une robe

coton, la fourrure, etc… ?

avec des écailles de poisson t’est-elle venue ? JLO : Oui, je trouve le recyclage de matériaux exJulie Lecours Ouellet : Dans le cadre du concours in-

trêmement important. En plus d’être écologique,

ternational jeune créateur de mode, j’ai participé en

recycler permet de créer des pièces uniques et

tant qu’étudiante en design de mode. Le thème était

originales. Les gens recherchent, de plus en plus,

«Mode et Matière». Nous devions créer un vêtement

à se procurer objets et vêtements qui ont une

original avec des matériaux non conventionnels et

personnalité et qui sont exclusives.

c’est de là qu’est nait l’idée de faire une robe entièrement perlée avec des écailles de carpes.

Dans la création de mes chapeaux, par exemple, car je suis spécialisée en chapellerie, je recycle

LC : On imagine très bien à quel point travailler

beaucoup les vieux chapeaux de feutre. C’est

chaque écaille a nécessité minutie et longues

un matériau qui se retravaille et se remoule très

heures de travail. Quels en sont cependant les

bien.

avantages ?

qu’ils achètent provient d’un feutre recyclé. Je re-

Les gens adorent savoir que le chapeau

cycle aussi beaucoup le cuir et les fourrures. JLO : En effet, il y a eu énormément d’heures de travail dans la confection de cette robe. Les écailles ont été prélevées une par une, à la main, sur les

Les Créations Sydéral www.creationsyderal.com Facebook: www.facebook.com/creationsyderal

poissons ; ensuite, elles ont été nettoyées et séchées avant d’être perlées à la main avec pour chacune, une petite perle. Toute la robe est perlée avec du fil de pêche.

Interview : Linda Chaabna Mise en page : Jonas Simberg Photo : Ivan Velasco




J’aime la mode, je suis responsable.

J

e me rappelle encore le temps où être à la mode n’était pas accessible. On achetait ce qu’on pouvait avec les moyens qu’on avait. À chaque rentrée scolaire, on avait droit à une nouvelle tenue, une paire de chaussures et une paire de bottes. Se vêtir était un besoin mais la mode était un luxe. Quand j’ai commencé à travailler, j’achetais dans les grandes bannières à la mode ; peut-être, parce que c’est tout ce que je connaissais à l’époque. Je me suis lassée. J’ai alors parcouru les ventes d’entrepôts et les ventes privées de designers. Les vêtements ont commencé à s’accumuler et parfois, je ne les portais jamais ! Après avoir eu le minimum, pendant mon enfance, je suis entrée dans la « roue de la surconsommation ». Je me suis lassée… encore. Mon désir d’adopter une vie simple et de sortir de cette « roue », m’a fait découvrir plusieurs choix que je pouvais faire.


Ê

tre responsable, c’est… consommer une mode éthique. Mais, entre les termes « écoresponsable », « équitable » et « biologique », il n’est pas toujours simple de décoder les étiquettes et les labels. Toutefois, bien consommer commence, d’abord, par ne pas acheter n’importe quoi sachant qu’on risque de porter qu’une petite partie de notre garde-robe. Il s’agit aussi de se renseigner sur l’origine des vêtements et le processus de fabrication et la responsabilité sociale et environnementale des marques que l’on achète. Des boutiques à Montréal telles qu’Ethik BCG et La Gaillarde ainsi que des événements comme le Festival Écolo de St-Bruno encouragent la mode responsable, tout en favorisant l’entrepreneuriat. Et contrairement aux idées reçues, les produits ne coûtent pas forcément plus cher.

Même le géant H&M s’est engagé, avec sa gamme Conscious, à offrir des articles en recherchant de nouveaux matériaux et de meilleures alternatives pour les réaliser. À découvrir !


Ê

tre responsable, c’est aussi… réduire, recycler, récupérer et réutiliser. Recycler du papier pour en faire des bijoux, récupérer des tissus pour de nouveaux vêtements, réutiliser des boutons sur des tuques ou sur des colliers ne sont que quelques exemples que j’ai vus sur des produits offerts dans les boutiques précitées. Pour ma part, j’achète moins et je garde mes vêtements longtemps. Je suis aussi une grande fan de la mode vintage. Acheter des tenues d’occasion est devenu une façon, pour moi, de réutiliser la mode. Et puis, quand quelque chose ne me plait plus, j’en fais don à un organisme. Récemment, j’ai découvert que le projet Conscious d’H&M comprenait un volet de récupération. H&M a lancé une initiative globale qui permet à leurs clients de rapporter tous les vêtements dont ils ne veulent plus, indépendamment de leur marque ou de leur état, dans les magasins H&M, contre une note de crédit de 5$ sur le prochain achat en magasin de plus de 30$. Grâce à leurs partenaires, les textiles collectés seront recyclés en nouveaux produits textiles. Pas mal pour un don de vêtements non ? N’oublions pas que la mode reste un luxe à partir du moment où nous avons satisfait notre besoin primaire de nous habiller. À partir de cet instant, nous pouvons choisir couleurs, textures, motifs, tissus et styles qui nous plaisent mais aussi d’où viennent nos vêtements et où ils s’en vont. Aimons la mode et faisons des choix responsables ! Rédaction : Julieta Rosibel

Mise en page : Liliana Lemus


PSYCHE


Récupérer tout pour une vie de rêve ou presque...


Récupérer tout pour une vie de rêve ou presque…

L’argent est un système d’échange qui n’était pas utilisé par la société Atlante. Le peuple de l’Atlantide a bien sûr sombré sous les eaux, quarante-neuf ans après qu’un prêtre ait fait un rêve dans lequel un ange l’avertissait de cette catastrophe, s’il ne s’occupait pas de redonner la foi à son peuple. Ce qui n’empêche pas qu’aujourd’hui encore, certaines personnes s’intéressent de nouveau au système de troc et échange et que pour d’autres, cela est carrément devenu un mode de vie. Donc, comment récupérer la matière et les efforts communs pour de un, combler ses besoins de base et de deux, avoir une vie riche spirituellement et socialement ?

Il y a plusieurs moyens de vivre des expériences gratuitement ou à moindre coût pour cultiver son esprit et rencontrer le genre humain. D’abord, l’implication bénévole avec les chantiers jeunesses et le wwoofing. Ce sont deux formules de tourisme d’immersion internationale qui permettent de se loger gratuitement dans une famille ou une maison louée, en échange de services rendus. Il y a, ainsi, possibilité d’acquérir de nouvelles compétences comme en jardinerie ou sur la vie en montagne, pour n’en nommer que deux. Pour s’amuser et s’abandonner à l’aventure humaine à Montréal, pensons également aux festivals, aux spectacles dans les maisons de la culture, les soupers et dîners populaires dans les centres communautaires, la journée des musées gratuites annuelle,

les

églises, les parcs et les montagnes pour se ressourcer, les temples bouddhistes et de Hare Krishna pour souper ou dîner, les CLSC* pour avoir des condoms gratuits, les ordinateurs et Internet qui divulguent une foule d’informations, les bibliothèques dans lesquelles on peut s’instruire - ce qui est plus qu’important pour comprendre le monde dans lequel nous vivrons demain - les universités dans lesquelles on peut être étudiants libres,


avec le diplôme en moins mais le savoir en plus, les hôpitaux qui peuvent nous héberger temporairement quand on doit refaire le point, en plus de leur service d’aide psychologique, somme toute valable, sans compter les personnes généreuses qui se trouvent sur notre chemin et qui partageront, avec nous, un peu de leur fortune monétaire, pour un pur bonheur commun. De plus, sans avoir nécessairement un gros budget, il est possible de s’approvisionner dans les friperies pour tous nos besoins matériels. On y retrouve, au moins, 60% de rabais des morceaux de vêtement de toutes marques, des chaussures, de l’équipement sportif, tout pour la maison et comme on trouve ces objets en quantité moindre ou unique, il y a moyen d’avoir un style original. Les magasins à prix réduit (1 dollar, par exemple) vendent également du matériel d’art identique à celui dans les grandes surfaces : cartons, peinture acrylique, colle chaude, perles, plumes, accessoires divers, casquettes, boîtes en bois que l’on peut décorer à son goût et revendre si le résultat est satisfaisant.

Vous voyez qu’il est facile de vivre temporairement ou pour un temps indéterminé avec peu d’argent et un réel confort tout en s’épanouissant. Les cadeaux de la vie ne s’arrêtent pas à ce que nos proches nous donnent ou bien à ce qui est annoncé dans les magasins de grandes surfaces. Il y a mille et un moyens, en s’intéressant à son quartier ou sa ville, de développer tous ces talents qui ne demandent qu’à se manifester dans l’action.

Je vous laisse sur cette inspiration en espérant que vous vous sentirez assez courageux et en forme pour aller magasiner votre bonheur à petit prix !

*Centre local de services communautaires

Rédaction: Alanie Genest Mise en page: Jonas Simberg


R MODÈLE


R Modèle



Les réseaux sociaux ouvrent, souvent, certaines

par rapport à ses faiblesses telles sont les lignes

portes ! Notre R Modèle de cette édition peut en té-

directrices pour une bonne évolution.

moigner. Après avoir publié une série de photos sur son compte Facebook, elle se voit contacter par une

Son point de vue sur l’anorexie dans l’indus-

femme qui clame sa photogénie.

trie du mannequinat : L’industrie procure aux gens les images qu’ils

Trois ans plus tard, Amélie Joncas-Flynn, manne-

veulent voir. On pourrait dire que c’est la règle

quin d’une quinzaine d’années et depuis peu, chez

de l’offre et la demande. Il faut changer notre fa-

l’agence de mannequinat Pure, a, à son actif, des

çon de voir les choses et l’industrie s’adaptera. Le

apparitions dans les magazines Full Fille, Pump,

marché est ainsi c’est à nous de le faire changer.

Auxiliary ou encore Modo et a prêté son image à plusieurs marques de mode telles que La Compa-

Sa marque de vêtements favorite :

gie 123 Klan, Créations Blancie, Fixgear Canada et

Vera Wang.

même A’S de la Perfection*. Aujourd’hui, elle rêve d’apparaître en couverture de Vogue.

Le pays qu’elle a visité et où elle aurait aimé faire un shooting :

Son credo est : poser et elle n’en démord pas. Amé-

Italie.

lie use, le plus naturellement possible, de son instinct pour le mannequinat et ce, dans le respect de

Son secret pour bien commencer un jour

ses propres valeurs. Donc, il n’est pas rare qu’elle

quelconque :

refuse des contrats qui vont à l’encontre de ces der-

Un bon David’s tea et du maquillage car, en effet,

nières.

sans cela, elle n‘avancerait pas. Son reflet dans le miroir est sa source de motivation.

Même si toutefois, elle voue une adoration au mannequinat qu’elle considère, d’ailleurs, comme un art

Sa soirée après une journée d’école, de tra-

et à Tyra Banks aussi, en passant, Amélie se voit

vail à temps partiel et de mannequinat :

exceller plutôt dans la commercialisation de mode.

En pyjama après un bain d’une heure.

Être mannequin, pour elle, est un tremplin vers le monde de la mode et un moyen de rencontrer des

Son régime alimentaire :

personnes ayant la même passion mais surtout des

Aucun. Elle s’efforce de bien manger – ce qu’elle

individus qui, de par leurs expériences, peuvent lui

trouve difficile déjà surtout avec son emploi du

en apprendre. Toutefois, si les voies du mannequi-

temps chargé - et de s’entraîner physiquement le

nat la portent très loin, la jeune fille ne se refusera

plus souvent car se considérant comme la fille la

pas de les emprunter.

moins en forme sur terre. D’ailleurs, elle crie haut et fort son besoin réel de coach pour la motiver.

Sa critique honnête : Ma mère est la meilleure comme la pire critique

Son conseil aux mannequins en devenir :

(rires). Il est impératif pour moi de refaire le point

Ne pas essayer d’être quelqu’un d’autre, rester

après une séance photographique et je pense que

naturel, trouver son credo et exploiter ses points

l’essentiel dans ce genre d’exercice est de se fo-

forts ... et non ceux des autres.

caliser sur ce qui a été moins bien fait et non pas

Propos recueillis: Blacky Gyan Mise en page: Jonas Simberg Photos: Ivan Velasco

sur les résultats positifs. Ne pas sombrer dans le négativisme et toujours rester objectif et vigilent




SCULPTURE


YONG HO JI

Savez-vous que les pneus sont des matériaux offrant une infinité de possibilités artistiques ?!


L’artiste Yong Ho Ji, un artiste coréen âgé de 37 ans, ne dira pas le contraire puisqu’il récupère les pneus usés et les sculpte de manière à obtenir de véritables œuvres d’art. Yong Ho Ji a passé un baccalauréat en sculpture à l’Université Hongik de Séoul puis une maîtrise en beaux-arts à l’Université de New York. Sa notoriété explose après son exposition au Gana Art Gallery de New York en 2008. Son travail promouvant le recyclage et l’écologie est approuvé par le plus grand nombre. Le pneu est fait de caoutchouc. Ce dernier venant de la nature, le sculpteur, par ses œuvres animales, fait renaître ce matériau sous une forme nouvelle. Son art est finalement comme un retour aux sources.


D’un point de vue artistique, ses sculptures ne laissent personne indifférent. Elles sont belles et inquiétantes par leur aspect féroce, agressif et parfois monumental. Aujourd’hui, Yong Ho Ji est exposé dans les plus prestigieuses galeries du monde entier. Le sculpteur sait assembler les pneus et les résines synthétiques pour mettre sur pattes des animaux ou des créatures hybrides semblant sortir tout droit de la mythologie. Il assemble des couches de caoutchouc a manière à former les courbes naturelles d’un corps telles que les muscles, les poils, la chair ect. La preuve que nous pouvons faire de belles choses à partir d’objets très laids.


Voilà une manière originale de recycler. Si dans votre garage vous avez des vieux pneus ou toute sorte de vieilleries inutiles qui s’entassent au fils des ans, pensez « sculpture », pensez « art » !

Rédaction : Laura Bonnieu Mise en page : Laura Bonnieu



Fiona Paterson du graphisme Ă la sculpture et Ă la peinture


comme quelque chose de beau, amusant, et unique, » dit-elle. Fiona vend ses œuvres lors d’expositions dans divers lieux au cours de l’année et sur Facebook. Elle espère également que son site web lui permettra de faire des ventes à l’avenir. Lorsqu’elle n’est pas en train de créer, Fiona se divertit et adore jardiner, décorer et cuisiner. «J’adore regarder les œuvres d’art produites par d’autres personnes sur différentes pages internet que je suis», ajoute-elle. « J’ai aussi deux enfants adolescents, ils prennent donc beaucoup de mon temps libre. »

Fiona Paterson: du graphisme à la sculpture et à la peinture Fiona Paterson est une sculptrice et artiste peintre âgée de 50 ans. Elle est née et a grandi au Zimbabwe où elle a fait des études en graphisme et en publicité avant de s’installer en Angleterre en 1989. Elle a travaillé dans l’industrie du design et de la publicité jusqu’en 1997, mais après la naissance de son fils, elle a abandonné le graphisme pour suivre sa passion pour la peinture. Fiona s’est installée en France en 2003 et vit maintenant dans une petite ville appelée La Rochefoucauld en Charente avec son mari et ses deux enfants. Fiona fait de l’assemblage plus qu’autre chose. «J’ai toujours été fascinée par les textures et les effets que les éléments de la nature et l’âge ont sur les objets en bois et en métal, » dit-elle. «Ici dans cette campagne française, j’ai de l’inspiration en abondance. J’ai commencé à jouer avec le métal rouillé et le vieux bois que je trouvais, apprenant comment combiner et joindre les éléments ensemble. J’ai lentement accumulé des outils pour m’aider dans le processus et j’ai appris de nouvelles techniques et méthodes d’assemblage. » Elle crée des sculptures et assemblages en utilisant un grand nombre de matériaux récupérés tels que le métal, le bois et les objets trouvés qu’elle ramasse autour d’elle ou dans les granges de ses amis. Elle combine parfois ces objets trouvés avec de nouveaux éléments ou de la peinture pour faire un contraste, créant des sculptures décoratives et des assemblages de formes souvent suggérées par les formes de ces éléments. « Ces objets mal-aimés et rejetés sont recyclés et renaissent

Fiona conseille à toute personne désirant emprunter le même chemin qu’elle de trouver autant d’expositions que possible et de se faire connaître à travers elles. « Créez tout le temps, vivez, respirez votre art», dit-elle. « Rejoignez des groupes d’artistes meilleurs que vous et apprenez d’eux. Prenez autant de cours pratiques que possible, cela vous aidera à créer réellement selon vos idées et à faire en sorte qu’elles ne partent pas en miettes après une courte période. » Compte Facebook: Recup-Art Site Web: www.fionapaterson.com

Certaines sculptures faites par Fiona Paterson Sculptures de cœur: « Ces deux assemblages de cœur font partie d’une grande série de cœurs que j’ai sculptés en utilisant du bois recyclé et des objets trouvés. Je fais souvent ces cœurs à la Saint-Valentin car plusieurs personnes en commandent pour l’occasion. »


Victoire Ailée: « Cette sculpture est créé avec du bois recyclé, du bois de vieilles poutres, de vieilles poignées de pinceau, et du bois venant d’une autre sculpture. »

Distorsion: «Une des 4 sculptures d’une série d’assemblages faits à l’aide de vieux cercles de tonneaux, du bois, et des objets métalliques trouvés. J’ai soudé les métaux, vis, clous et résine pour fixer les différents éléments. Cela fait partie d’une exposition collective appelée« Intersections ». J’ai fait 4 assemblages de format circulaire pour ce thème.

Ta Gueule: « Une sculpture créée à partir d’outils de ferme ou de jardinage récupérés et d’une pièce d’une poutre de toit en chêne. Tous les éléments ont été assemblés à l’aide d’un soudage à l’arc. »

Corset Métallique: «Cette sculpture fait partie d’une série de sculptures que j’ai créées sous le thème de corsets pour une exposition solo plus tôt cette année. Ce corset est fabriqué à partir de métal recyclé et un lacet de cuir. Il est soudé à l’aide de vieilles vis, de clous, et de métal trouvé. »


Troubadour: « Cet assemblage est fait de bois recyclé, d’objets trouvés, de peinture sur toile, et d’anciens cadres assemblés à l’aide de soudage, des clous, vis et colle. Il a été commandé par le propriétaire du château du Gazon en France comme l’un d’une série d’assemblages pour orner chacune des 5 chambres dans le vieux château. »

Rédaction: Myriam Annick Mise en page: Jonas Simberg


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