CUMANANA XLIII-FRA

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ÉDITION DE MARS 2025

Cumanana

BULLETIN VIRTUEL DE LA CULTURE PÉRUVIENNE POUR L'AFRIQUE

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU PÉROU

L'ÉLECTION RÉCENTE DU PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DE L'UNION AFRICAINE: IMPORTANCE, DÉFIS ET PRIORITÉS

Deuxième secrétaire Johan Ríos Rivas

Octavia Marie Burke

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ÉCHOS PARTAGÉS : UN LIEN VIVANT ENTRE LE PÉROU ET L'AFRIQUE

Patricia Carrasco Mejía

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RECETTE

ZIGHINÌ, LE RAGOÛT DE VIANDE ÉTHIOPIEN

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L'ÉLECTION RÉCENTE

DU PRÉSIDENT DE LA COMMISSION

DE L'UNION

AFRICAINE: IMPORTANCE, DÉFIS ET PRIORITÉS

La récente élection du Président de la Commission de l'Union africaine (CUA) représente un moment charnière pour l'avenir du continent. Ce poste est essentiel pour diriger la mise en œuvre de stratégies qui favorisent la stabilité, la croissance économique et l'unité entre les pays africains. Dans un contexte de conflits persistants, de crises économiques et de défis de gouvernance, l'élection du nouveau président de la CUA pourrait tracer le cap de l'intégration africaine dans les années à venir.

Qu'est-ce que l'Union africaine ?

L'Union africaine (UA) est une organisation composée de 55 États africains, dont le but est de promouvoir l'unité et la solidarité entre les pays du continent, d'encourager l'intégration politique et économique intra-régionale et de garantir la paix, la sécurité et la stabilité. Elle a été fondée le 26 mai 2001 à Addis-Abeba, en Éthiopie, et lancée officiellement le 9 juillet 2002 à Durban, en Afrique du Sud.

Ainsi, l'Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf) a vu le jour, favorisant le commerce intra-africain. De plus, en 2014, l'UA a réagi à la crise Ebola en envoyant une assistance médicale et des experts dans les zones infectées d'Afrique de l'Ouest. Actuellement, elle s'implique activement dans la résolution de conflits, notamment au Soudan, en Somalie et en République démocratique du Congo (RDC).

Deuxième secrétaire Johan ríos rivas octavia marie Burke

Structure de l'Union africaine

L'UA est gouvernée par plusieurs organes principaux, notamment :

• L'Assemblée de l'UA : composée des chefs d'État et de gouvernement des États membres, elle est l'organe décisionnel suprême.

• Le conseil exécutif : composé des ministres des affaires étrangères ou des autorités désignées par les gouvernements des États membres, il est chargé de coordonner et de prendre des décisions sur les politiques dans les domaines d'intérêt commun.

• La Commission de l'UA : agit en tant que secrétariat de l'UA et est responsable de la mise en œuvre des décisions de l'Assemblée et du Conseil exécutif.

• Parlement panafricain : un organe législatif visant à renforcer la participation des peuples africains aux processus de gouvernance et de développement.

Le rôle de la Commission de l'Union africaine (CUA)

La CUA établit l'équilibre des pouvoirs au sein de l'organisation. Elle est dirigée par un président, un vice-président et huit commissaires supervisant divers domaines. Chaque commissaire veille à ce que les États membres respectent les règles et politiques de l'organisation dans des domaines clés tels que la paix et la sécurité, les missions de maintien de la paix, la lutte contre le terrorisme, le commerce et l'industrie, la science et l'innovation, la santé et le développement social, la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique.

Élection du nouveau Président de la Commission de l'Union africaine (CUA)

Lors de la 38 session ordinaire de l'Assemblée de l'UA, qui s'est tenue les 15 et 16 février 2025 à AddisAbeba, les dirigeants africains ont élu le ministre des Affaires étrangères de Djibouti, Mahmoud Ali Youssouf, en tant que nouveau président de la CUA. Il a remporté les 33 voix nécessaires pour succéder au Tchadien Moussa Faki Mahamat, qui avait dirigé la CUA depuis 2017. Lors de la même session, l'Algérienne Selma Malika Haddadi a été élue viceprésidente, renforçant ainsi la représentation de l'Afrique du Nord.

Source:

Défis et priorités de la CUA

Le nouveau président de la CUA fait face à de multiples défis et opportunités dans son mandat :

• Paix et sécurité: Malgré les progrès réalisés, plusieurs régions d'Afrique continuent de faire face à des conflits armés et à des menaces pour la sécurité, notamment au Soudan, au Sahel et en RDC. La CUA devrait renforcer les mécanismes de prévention et de résolution des conflits, ainsi que promouvoir la stabilité politique dans les pays touchés.

• Promotion de la démocratie et de la gouvernance: L'UA a suspendu des pays tels que le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Guinée, le Gabon et le Soudan en raison de coups d'État et de changements anticonstitutionnels de gouvernement. L'un des principaux défis sera de trouver un équilibre entre le maintien des principes démocratiques et l'engagement constructif avec ces pays pour faciliter leur retour à l'ordre constitutionnel.

CONCLUT LA 8E SEMAINE PIDA
Source: https://au-pida.org
MAHMOUD ALI YOUSSOUF - PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L'UNION AFRICAINE
https://au.int/

AFRIQUE ET EUROPE

Source: https://www.southworld.net

• Intégration économique: La mise en œuvre effective de la ZLECAf est cruciale. Cet accord, qui vise à créer un marché unique pour les biens et les services en Afrique, a le potentiel de transformer les économies africaines en augmentant le commerce intra-africain et en attirant les investissements. Bien que des progrès aient été réalisés, des défis tels que le manque d'infrastructures adéquates, la diversité monétaire et la méfiance entre les États membres demeurent.

• Développement durable: L'Agenda 2063 de l'UA définit une vision pour le développement socioéconomique du continent. La nouvelle direction devra mener des initiatives qui s'attaquent à la pauvreté, au chômage des jeunes et à la médiocrité des infrastructures, en s'alignant sur les objectifs de développement durable des Nations Unies.

• Réponse au changement climatique: L'Afrique est particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique. La CUA devra coordonner ses efforts pour atténuer ces impacts et promouvoir des pratiques durables dans des secteurs clés tels que l'agriculture et l'énergie.

• Renforcement institutionnel : L'amélioration de l'efficacité et de la transparence des institutions de l'UA est essentielle pour assurer une gouvernance efficace et la confiance des citoyens africains dans l'organe.

• Relations internationales et alliances stratégiques: L'Afrique continue d'être un centre d'intérêt pour les puissances mondiales telles que la Chine, les ÉtatsUnis et l'Union européenne. La Chine a renforcé ses liens avec le continent grâce à des investissements

et à la coopération dans divers secteurs. L'UA devra gérer ces relations pour s'assurer que les partenariats profitent équitablement aux pays africains et favorisent le développement durable.

PRÉSIDENTS JOÃO LOURENÇO ET XI JINPING

Source: https://www.freepik.es

Pour terminer, nous pensons que l'élection de Mahmoud Ali Youssouf à la présidence de la CUA marque le début d'une nouvelle ère offrant des possibilités de relever les défis persistants et émergents en Afrique. Son leadership sera crucial pour renforcer la sécurité régionale, promouvoir l'intégration économique, défendre les principes démocratiques et faire en sorte que l'Afrique soit à l'avant-garde de la scène internationale.

Bibliographie

Adejumobi, a dit. « L'Union africaine et les nouvelles stratégies de développement en Afrique ». Routledge, 2017.

Murithi, Tim. « L'Union africaine : panafricanisme, consolidation de la paix et développement. » Ashgate, 2005.

Union africaine. « Agenda 2063 : l'Afrique que nous voulons ». Commission de l'Union africaine, 2015.

Union africaine. « Acte constitutif de l'Union africaine ». 2000.

ÉCHOS PARTAGÉS : UN LIEN VIVANT ENTRE LE PÉROU ET L'AFRIQUE

JOURNÉE MONDIALE DE LA CULTURE AFRICAINE ET DES PERSONNES D'ASCENDANCE AFRICAINE

Source: Travelnoire.com

Akwaba !, un mot originaire du peuple Akan dont les membres vivent principalement dans le sud du Ghana, l'est de la Côte d'Ivoire, le Libéria et certaines parties du Togo, signifie plus qu'une salutation de bienvenue, il incarne un sentiment de connexion, d'hospitalité et de reconnaissance mutuelle entre ceux qui arrivent et ceux qui reçoivent. Dans plusieurs sociétés africaines, l'acte d'accueil n'est pas un formalisme, mais un rituel qui laisse place à l'échange culturel et au renforcement des liens communautaires. Ainsi, « akwaba » exprime une chaleur que, historiquement, les peuples africains ont utilisée pour recevoir les visiteurs et les migrants, établissant des réseaux qui transcendent le temps et la géographie. De même, au Pérou, des expressions telles que « bienvenue » ou « entrez, vous êtes chez vous » reflètent une coutume dans laquelle l'hospitalité est fondamentale, en particulier dans les communautés andines et afropéruviennes, où l'arrivée d'un visiteur est célébrée avec des gestes de générosité et de respect.

Cette même hospitalité et cette même communauté résonnent au sein de l'Union africaine, une

organisation qui a réussi l'intégration des 55 États du continent à la recherche de bénéfices mutuels, sous un idéal d'unité et de coopération. Au-delà de ses objectifs politiques et économiques, il représente un espace où les identités culturelles se rencontrent, s'enrichissent et se projettent vers le monde. De ce point de vue, l'akwaba reflète non seulement l'accueil des individus, mais aussi celui des idées, des expressions et des manifestations culturelles qui continuent de façonner le visage de l'Afrique au XXIe siècle.

Cet article s'attache à raconter un peu des nombreuses richesses qui existent entre les expressions culturelles et artistiques des peuples africains et péruviens, montrant un profond héritage de rythmes et de traditions qui, bien que géographiquement éloignés, partagent d'étonnantes similitudes. De la musique et de la danse aux festivités et autres manifestations traditionnelles, l'empreinte africaine a laissé une marque profonde sur le Pérou, en particulier dans les régions où la présence afro-descendante est la plus forte. L'analyse de ces similitudes reflète des liens profonds entre les deux régions, fondés sur la résistance, la célébration et l'identité.

Ce lien se reflète dans les sons qui battent dans leur culture ; La musique étant un pont indéfectible entre les deux territoires. Pendant des siècles, le rythme a été un vecteur d'identité et de résistance pour les communautés afro-descendantes. Dans ce vaste univers musical, le cajón péruvien résonne avec une cadence incomparable. Son origine remonte à la période vice-royale où les esclaves, interdits d'utiliser leurs tambours d'origine, transformaient de simples boîtes en bois en instruments chargés d'histoire et d'expression, en faisant le centre rythmique de genres tels que le festejo et le landó, permettant aux descendants des Africains de préserver leur identité et de transmettre leurs racines à travers la musique. ce qui en a fait un emblème de la musique afropéruvienne.

À plus de 7 000 kilomètres de là, le djembé occupe une place similaire dans la tradition musicale ouestafricaine. Originaire de l'ancien empire mandingue, dans des pays comme le Mali, la Guinée et le Sénégal, ce tambour en forme de cône avec une membrane cutanée est, depuis des siècles, l'axe central des cérémonies, des célébrations et des contes oraux. Sa résonance intense et vibrante symbolise le lien avec la terre et l'esprit collectif, établissant des dialogues musicaux qui transcendent les frontières. À l'instar du cajón péruvien, le djembé n'est pas seulement un instrument, mais un symbole du patrimoine vivant et de la résistance culturelle, dont le rythme continue d'influencer l'identité de ceux qui le jouent et l'écoutent.

Source: www.uibk.ac.at

Cette continuité des rythmes et des traditions se manifeste également dans les expressions visuelles. Au Pérou et en Afrique, les masques et la danse ont servi de véhicules de narration, de résistance et de spiritualité, reliant les communautés à leurs ancêtres et au sacré à travers des représentations vibrantes et pleines de symbolisme. Au Burkina Faso, le Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA) est une célébration au cours de laquelle des masques sculptés dans le bois, ornés de couleurs vives et de motifs géométriques, occupent le devant de la scène, témoignant de leur forte charge spirituelle. Pendant le festival, les masques émergent en processions au rythme des tambours et des chants, tandis que les danseurs canalisent la présence des ancêtres et des esprits protecteurs de la communauté ; symbolisant la lutte entre le bien et le mal, la fertilité de la terre et la connexion avec le divin.

Sur la côte péruvienne, le Son de los Diablos affiche une théâtralité similaire. D'origine afro-péruvienne et enracinée dans les festivités coloniales, cette danse masquée représente la dualité entre l'ordre et le chaos à travers des figures démoniaques qui, avec des sauts énergiques et des pas acrobatiques, envahissent les rues au rythme du cajón et de la quijada. Leurs masques affichent des expressions exagérées et des couleurs intenses, évoquant l'héritage des danses africaines préservées par les Afro-descendants après l'esclavage et adaptées aux festivités de Lima. Traditionnellement, il était dansé dans le centre historique de Lima lors des célébrations de la Fête-Dieu et de Noël ; au fil du temps, il s'est intégré dans des régions telles que Chincha et Cañete, où l'héritage afro-péruvien est encore vivant. À l'instar de FESTIMA, le Son de los Diablos est une représentation vivante de l'héritage culturel, dans laquelle la danse et le costume, transcendent l'esthétique pour devenir un canal d'histoire, d'identité et de résistance.

De même que les masques et les percussions ont été des vecteurs de mémoire et d'identité, la danse a joué un rôle fondamental dans la transmission historique et culturelle, exprimant la résistance et la célébration dans les deux régions. En Afrique, le gumbé est un genre musical qui trouve ses racines dans la diaspora africaine et une forte présence dans des pays comme la Guinée-Bissau et la Sierra Leone. Son origine remonte au XVIIIe siècle, lorsque les

Source: www.ccincagarcilaso.gob.pe/actividades/por-las-esquinas-del-barrio/

LE JOYAU CULTUREL DU BURKINA FASO

marrons, venus de Jamaïque, ont créé une musique qui combinait les rythmes africains avec des influences européennes. Au fil du temps, le gumbé s'est imposé en Afrique de l'Ouest comme un genre de percussion dynamique et communautaire qui, aujourd'hui, perpétue comme une expression vivante de résilience et de fierté.

LE SON DES DÉMONS

Source: Chiclayo Que Rico

À de grandes distances, la fête péruvienne émerge comme sa contrepartie rythmée. Ce genre afropéruvien, né dans les haciendas de la période coloniale, préserve le battement de cœur des percussions africaines à travers le cajón péruvien, les applaudissements et la voix. Ses paroles évoquent l'esprit de fête et de résistance de la communauté afro-péruvienne. La célébration a atteint les scènes internationales, s'imposant comme un emblème de l'héritage afro-péruvien. À l'instar du gumbé, la célébration témoigne d'une action identitaire et mémorielle, dans laquelle chaque coup de cajón et chaque zapateo résonne avec l'histoire d'un peuple qui a transformé la souffrance en art et la résistance en rythme.

De même, les festivals servent de scénarios de mémoire et d'affirmation culturelle dans les communautés afro-descendantes. Au Ghana, le Festival panafricain de théâtre historique (PANAFEST) est un événement qui, depuis 1992, rassemble des personnes de toute la diaspora africaine pour célébrer leurs racines et réfléchir à leur histoire de

lutte et de résistance. Ce festival, qui se déroule dans des villes telles que Cape Coast et Elmina, comprend des représentations théâtrales, des conférences et des rituels dans les anciens châteaux d'esclaves, où des milliers d'Africains ont été expédiés en Amérique. Plus qu'un festival, le PANAFEST est un acte de reconnexion collective, dans lequel la diaspora revient sur le continent en quête d'identité et de reconnaissance.

Il est à noter que le festival ne serait pas possible sans le soutien des gouvernements africains et, en particulier, de l'Union africaine. L'organisation parraine ce festival culturel et fournit un soutien logistique et une visibilité internationale, en veillant à ce que cet événement unique transcende les frontières et renforce le sentiment d'identité et d'unité entre les nations africaines. Leur implication reflète la transcendance du patrimoine immatériel et la pertinence de maintenir vivantes les traditions héritées.

JOURNÉE MONDIALE DE LA CULTURE AFRICAINE ET DES PERSONNES D'ASCENDANCE AFRICAINE

Source: www.ohchr.org

Au Pérou, la Journée de la culture afro-péruvienne, célébrée chaque 4 juin, remplit une fonction similaire. Depuis sa création en 2006 en l'honneur du grand poète Nicomèdes Santa Cruz, cette journée a été l'occasion de rendre visibles les contributions de la communauté afro-péruvienne à l'identité nationale. Pendant le festival, des villes comme Lima, Chincha et El Carmen regorgent de musique, de danse et de

poésie, avec des présentations festives, des décimas et des expositions gastronomiques. À l'instar du PANAFEST, cette célébration vise à mettre en valeur la richesse culturelle des personnes d'ascendance africaine et à défendre les droits et l'histoire d'un peuple.

Dans le même ordre d'idées, la Journée de l'amitié péruvienne-africaine, célébrée chaque 19 octobre, poursuit un objectif similaire. Instituée en 1986, après la mort du président et dirigeant du Mozambique, Samora Machel, cette célébration souligne le lien significatif entre le Pérou et l'Afrique. Dans ce contexte, des rencontres académiques, des événements protocolaires et des activités culturelles sont organisés avec la participation du ministère des Affaires étrangères, des ambassades africaines accréditées au Pérou et des représentants de la communauté afro-péruvienne.

Dans ce contexte, le gouvernement du Pérou entérine son vif intérêt pour la visibilité, la préservation et la mise en valeur de notre patrimoine africain en rendant possible la commémoration annuelle de cet événement à travers diverses activités. Par conséquent, en 2025, le ministère des Affaires étrangères du Pérou organisera la seizième édition de la Journée de l'amitié péruvienne-africaine, dans le cadre de l'agenda prévu par la Plateforme Pérou en Afrique, une initiative qui comprend également la publication mensuelle du Bulletin culturel Cumanana, un magazine pour la diffusion des liens entre le Pérou et les pays africains. qui en est à sa quarantedeuxième édition.

Enfin, le lien entre le Pérou et la région africaine se manifeste dans des expressions culturelles et des identités qui transcendent la distance et le temps, de la musique et de la danse à l'oralité et aux festivités. À travers des instruments tels que le cajón et le djembé péruviens, et des rythmes tels que le festejo et le gumbé, un lien vivant entre les deux régions se manifeste, marqué par la résistance, l'identité et la mémoire. Cela reflète l'héritage afro-descendant au Pérou et la richesse d'un échange culturel qui continue d'évoluer et de renforcer les liens entre les peuples unis par l'histoire et la créativité.

JOURNÉE DE L'AMITIÉ PÉRUVIENNE-AFRICAINE

Source: MRE historical archives

JOURNÉE DE L'AMITIÉ PÉRUVIENNE-AFRICAINE

Fuente: MRE historical archives

RECETTE ZIGHINÌ, LE RAGOÛT DE VIANDE

La cuisine éthiopienne est une combinaison de toutes les traditions culinaires des peuples et des cultures du pays. Le zighinì est le principal plat traditionnel de la cuisine éthiopienne. Il s'agit d'un ragoût de viande accompagné de diverses légumineuses et légumes.

INGRÉDIENTS:

- 800 gr. de rumsteck de bœuf

- 4 oignons rouges

- 1 gousse d'ail

- 3 c. à soupe de berbéré (mélange d'épices)

- 100 gr. de beurre

- 400 gr. de tomates pelées

- 4 gousses de cardamome

- Poudre de gingembre

- Huile

- Sel

PRÉPARATION:

Coupez le veau en cubes de 3 cm de chaque côté. Épluchez les oignons, émincez-les finement et hachez l'ail.

Ouvrez les gousses de cardamome et écrasez les graines dans un mortier et un pilon jusqu'à ce qu'elles se transforment en poudre.

Faites chauffer une casserole à fond épais, ajoutez les oignons et l'ail et faites-les revenir avec 6 cuillères à soupe d'huile pendant 7 à 8 minutes, jusqu'à ce que les oignons commencent à dorer. Ajouter le berberé. Ajoutez le beurre haché et les cubes de bœuf et laissez-les dorer pendant 5 minutes.

Ajoutez ensuite les tomates finement hachées et pelées et un verre d'eau chaude. Bien mélanger et assaisonner de sel. Ajoutez la poudre de cardamome et une pincée de gingembre et continuez à cuire la viande à couvert et laissez mijoter pendant environ une heure, en l'humidifiant éventuellement avec plus d'eau chaude si nécessaire. La sauce doit être très épaisse.

Servir chaud avec du pain injera.

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