Le graffiti, un outil au service de la ville éducatrice Abdel Benessavy, Séverine Bouilleau, Kadéjat Dahou-Fredi, Julie-Anne Legrand, Marine Simon, Émilie Toyer
Introduction Lorsque nous nous sommes interrogés sur le rôle des villes éducatrices et les répercussions que ce label pouvait avoir sur le terrain, nous nous sommes intéressés à la place que celles-ci accordaient aux initiatives locales comme outils éducatifs. Les arts urbains nous semblaient pouvoir parfaitement alimenter notre réflexion. En effet, ces derniers trouvent, depuis peu, une reconnaissance auprès d’un public de plus en plus large. Des expositions accueillent des graffs de tous les continents, certaines fresques murales sont achetées et perçues comme des investissements au même titre qu’un tableau de maître… Enfin, le graff semble aujourd’hui avoir fait naître des vocations et des professionnels sont sollicités afin de mettre en œuvre des projets éducatifs à destination de publics en difficulté, principalement des jeunes (par rapport à l’apprentissage, à l’estime de soi…), Le choix de notre terrain d’étude s’est porté sur la ville de Paris parce que c’est une ville ralliée au Réseau Français des Villes Éducatrices (RFVE), avant-gardiste et particulièrement riche au niveau culturel. Les artistes graffeurs ont, également, investi l’espace urbain de façon importante, ainsi il est rare de se balader dans Paris sans tomber sur un graff.
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