Palminfos N°3

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No #03

Mars 2015

Le journal interne de palmafrique

Edito Sommaire • DOSSIER DU MOIS La pointe en entreprise de Palmier à huile ...........................2 • Le palmier à Huile......................2 De A à Z • REPORTAGE Formation des cadres ...............3 • MON ROLE A PALMAFRIQUE : Les 3 Mousquetaires.................3 • INTERVIEW DU MOIS un Empreur à Palmafrique ........4 • QUESTIONS/REPONSES ...........4 • REFLECHISSONS UN PEU .........4

Formation : Photo d’ensemble du 1er groupe de cadres

« On a souvent besoin d’un plus petit que soi », disait Jean de La Fontaine dans Le Lion et le Rat.

C

e ne serait pas exagéré de nos jours, de dire qu’« on a toujours besoin d’un plus petit que soi, quelle que puis être la hauteur de nos rangs ». Cette fable se vérifie dans nos vies chaque jour, à chaque instant : dans nos familles, dans le quartier, dans la circulation, au travail. A juste titre, tout le monde reconnaitra le rôle o combien important de ces personnes qui sont chargées d’évacuer les déchets que nous produisons. Travail dont nous ne reconnaissons la difficulté que lorsque nous devons mettre nous-même la main à la pâte. Reconnaissance et indulgence devraient donc souvent précéder

nos colères et exigences. Le travail quotidien des agents d’entretien est un véritable sacerdoce que plus d’un ne pourraient assurer. Bonne lecture ! Par M. TOURE Adama, Chargé de la communication.


DOSSIER DU MOIS

LA POINTE EN ENTREPRISE DE PALMIER A HUILE Dans la filière palmier à huile, la pointe de production est la période de l’année où la production de régimes de palme et les activités qui en découlent connaissent leur intensité maximale. La pointe porte sur les trois mois de l’année (mars, avril et mai) où le palmier à huile donne sa plus forte production et exige des acteurs un regain d’activité. En effet, sur ces trois mois représentant 25% de l’année, le palmier à huile offre plus de 40% de sa production annuelle de régimes de palme. Cette forte production sur une courte période exige des acteurs de la filière, des dispositions particulières indispensables ; c’est pourquoi l’on parle de la préparation de la pointe qui est nécessaire tant en plantation qu’à l’huilerie : l Au niveau des plantations, il faut prendre des mesures pour éviter toute perte de production, à savoir : -Assurer la propreté au sol (rabattage et ronds à jour) ; -Nettoyer les couronnes des palmiers (élagage à jour) ; -Prévoir la main-d’œuvre nécessaire et suffisante pour la récolte et le ramassage des fruits détachés ;

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Journal interne de Palmafrique

-Réhabiliter les pistes de collecte et de desserte des plantations ; -Apprêter les matériels roulants de collecte et les équipages associés. l Au niveau des huileries, il faut assurer un usinage continu pour traiter tout le flux de production, c’est pourquoi un travail minutieux de préparation est réalisé, à savoir : -Assurer une révision générale de l’usine ; -Remplacer tous les équipements et pièces défaillants ; -Recruter une main-d’œuvre temporaire pour l’occasion. l Au niveau de l’évacuation de l’huile produite, il faut apprêter les moyens matériels nécessaires pour un enlèvement continu. La pointe de production couvre les mois de l’année où les acteurs de la filière réalisent leur plus gros chiffre d’affaires ; elle doit donc être gérée de manière professionnelle, efficiente et efficace. Car, une pointe maîtrisée correspond à une campagne réussie. Par M. EDY N’Gouan Germain, Directeur du Développement Agricole

A Z

LE PALMIER A HUILE

de

à

Le record de production à l’hectare Le palmier à huile est, de très loin, l’oléagineux le plus productif… De 7 à 10 fois supérieur à ses concurrents directs (soja, colza et tournesol). A condition de bien sélectionner ses terroirs, le palmier à huile a besoin de 10 fois moins de surface plantée pour produire autant d’huile que le soja. En revanche, un homme peut gérer, à lui seul, 200 hectares de soja, alors qu’il ne dépassera pas 8 hectares dans le cas du palmier dont la récolte est difficilement mécanisable! Le palmier à huile produit, en moyenne, plus de 4 tonnes d’huile (palme + palmiste) par hectare et par an. Mais dans le cadre d’une exploitation industrielle bien suivie, l’on peut obtenir jusqu’à 5 tonnes à l’hectare.


Formation des cadres

Mme tano du cabinet CIFIP

REPORTAGE

D

La formation constitue un levier très important à PALMAFRIQUE. En dehors des formations tous azimuts, il y a des formations ciblées, notamment celles destinées aux cadres. En effet, après la formation des membres du Comité de Direction en 2014 à «la compétence managériale», c’est le tour cette année, des cadres du siège et de tous nos sites.

Cette formation assurée par le cabinet CIFIP s’est déroulée du 23 au 25 février 2015 pour le 1er groupe, et du 26 au 28 février 2015 pour le 2nd. Ces formations se sont bien déroulées dans un hôtel de la place au Plateau. Réalisé par TOURE Adama Chargé de la Formation.

mon role a palmafrique

” Les 3 mousquetaires ″

Nos Mousquetaires prêts pour une journée de travail

Amis, complices et complémentaires dans le travail, nos 3 agents d’entretien sont devenus des «frères de sang» comme les mousquetaires ; solidaires les uns des autres, on remarque difficilement leurs absences individuelles momentanées. Dans cette rubrique ceux que nous avons surnommés « les trois Mousquetaires » à savoir DANIM LIONNEL, COMBERE JULES et ANAMAN LAURENT nous parlent de leur rôle et de leurs conditions de travail à PALMAFRIQUE. PALMINFOS : Messieurs, veuillez bien vous présenter s’il vous plaît ! LIONNEL : Je suis DANIM LIONNEL, né en 1978, marié et père de cinq enfants. JULES : Je suis COMBERE JULES, né en 1978, marié et père de quatre enfants. LAURENT : Je suis ANAMAN LAURENT, né en 1986, célibataire et père d’un enfant. PALMINFOS : Depuis quand travaillezvous à PALMAFRIQUE ?

LIONNEL : Je suis rentré à PALMAFRIQUE en 1999 en tant que jardinier du DG d’alors, M. DETRIEUX. Plus tard, j’ai été embauché comme Technicien de Surface. JULES : Je travaillais pour la Société CLEAN SERVICE qui faisait de la soustraitance avec PALMAFRIQUE depuis 2002. Et après la rupture du contrat avec ladite société, PALMAFRIQUE m’a recruté et m’a enfin embauché en 2006. LAURENT : Je suis à PALMAFRIQUE depuis 2013 en tant que technicien de surface. PALMINFOS : Expliquez-nous une journée de votre travail ? LIONNEL : Je commence à 08 heures. Je suis chargé de l’entretien des locaux du premier étage. Je passe de bureau en bureau pour le nettoyage en fonction de la disponibilité du personnel. JULES : Moi également je commence le travail à 08 heures ; je m’occupe de l’entretien des bureaux du deuxième étage. LAURENT : le travail débute à 08 heures et après le port de ma tenue de travail, j’observe si ma présence ne gêne pas le personnel, je commence à nettoyer la mezzanine et le rez - de chaussée. PALMINFOS : Est-ce-que votre travail est difficile ? LIONNEL : Oui, notre travail est difficile, car il faut l’usage de la force physique pour le faire. JULES : Le travail que nous faisons est rendu pénible par ceux qui salissent et bouchent les WC, à peine nettoyés.

« La satisfaction que nous tirons de notre travail, c’est la considération et l’encouragement de la part de certains patrons. » LAURENT : Notre travail est rendu difficile, lorsque nous sommes interrompus pour faire des courses pour des gens qui viennent se plaindre après que notre travail est mal fait. PALMINFOS : Quelle satisfaction tirezvous dans votre travail ? LIONNEL : Ce qui me plait c’est l’attention que nous portent certains patrons à travers les salutations. JULES : La satisfaction que je tire de mon travail, c’est la considération et l’encouragement de la part de certains patrons. LAURENT : pour ma part, ce qui me plait dans mon boulot, c’est l’humilité de nos patrons, ils nous taquinent souvent, ils nous considèrent. PALMINFOS : Pour être encore plus efficace au travail, de quoi avez-vous besoin ? LIONNEL : je pense que pour être encore plus efficace dans le travail, en plus du matériel existant (javel, gants, brosse, savon etc.) nous avons besoin d’un appareil très performant pour poncer le sol ; cela rendra notre tâche plus rapide et efficace. PALMINFOS : Dans 20 ans, comment vous vous voyez avec PALMAFRIQUE ? LIONNEL : Dans 20 ans, étant donné que nous avons tous le permis de conduire BCDE, nous voulons dans l’avenir exercer la fonction de chauffeur. #03 de mars 2015

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TEMOIGNAGE (suite)

PORTRAIT

Un « EMPEREUR » à PALMAFRIQUE.

Certaines personnes ont une deuxième corde à leur arc. C’est le cas de notre cher collaborateur AMON Emmanuel, Coursier et propriétaire d’un Top Maquis dans la commune d’Abobo. Son interview couvre ce numéro et le suivant.

Après le travail.

PALMINFOS : Votre dernier mot ? LIONNEL : Je pense que la Direction Générale doit se pencher sur notre avancement, notre profil de carrière. LAURENT : Je pense que nous devons nous entraider. En effet, lorsque notre travail n’est pas bien fait, il faudrait que le personnel nous interpelle de façon courtoise. C’est mieux que de se plaindre ailleurs. JULES : pour mon mot de fin, je pense que nous devons nous aimer et nous respecter mutuellement. Vive PALMAFRIQUE pour l’année 2015 et que Dieu bénisse tout le monde ! Entretien réalisé par Mme BOUABRE Marlène et M. TOURE Adama.

QUESTIONS REPONSES Le palmier peut – il résister aux grands vents ? Oui, grâce à ses racines, nombreuses, longues et ramifiées, qui assurent non seulement sa nutrition hydrique et minérale, mais aussi son ancrage. Ainsi, il résiste aux cyclones et même aux tsunamis.

REFLECHISSONS UN PEU Certains mois ont 31 jours; Combien en ont 28 ?

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Réponse du réfléchissons un peu 12, car tous les mois ont 28 jours. (même ceux qui comptent 30 ou 31 jours)

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Journal interne de Palmafrique

Ce maquis me fait vivre

PALMINFOS : Bonjour M. AMON. Veuillez bien vous présenter s’il vous plait ! AMON EMMANUEL : Je suis AMON Emmanuel Baudelaire, bientôt 50 ans, et employé de PALMAFRIQUE depuis 1999. Et parallèlement à mes fonctions de Coursier, j’ai une activité qui est l’exploitation d’un maquis. PALMINFOS: Depuis quand travaillez – vous à PALMAFRIQUE ? AE : Je suis entré à PALMAFRIQUE en 1999 grâce à mon ami M. DIOMANDE qui était le DRH. J’ai commencé comme chauffeur au siège aux services de M. ETTIEN Kanga actuel DGA. Je suis Coursier depuis 2006. PALMINFOS : Racontez – nous l’histoire du maquis, comment ça a commencé ? AE : Bien avant de venir à PALMAFRIQUE, j’exerçais des activités libérales telles que l’achat de café et cacao, la vente d’appareils électroménagers… Et dans ce cadre, je recevais régulièrement ici sur le terrain de mon père, les partenaires d’affaires et mes amis à qui j’offrais de la boisson. C’est ainsi que mes amis m’ont suggéré de mettre le terrain en valeur en faisant un maquis. Et lorsque mes affaires ont pris un coup, j’ai décidé de créer le maquis. Au départ, l’enclos était plus petit et nous l’avons agrandi au fil des années. Sachez que j’ai sacrifié mon départ en Europe pour ce maquis bien que j’avais obtenu le visa. PALMINFOS : Comment est – ce que le maquis a été développé ? AE : Avec mes revenus au travail et le coup de mains de certains amis, j’ai commencé à relancer le maquis. Et j’ai fait l’ouverture solennelle 2 jours avant la fête de Pacques en 2001.

« J’ai sacrifié mon départ en Europe pour ce maquis » PALMINFOS : Combien d’employés aviez – vous à cette époque? AE : Il n’y avait que deux serveuses et moi. A la descente du boulot, je venais assurer la caisse, si bien que le lendemain, je reprenais le travail tout somnolent. Aujourd’hui, après 14 ans, j’ai 6 serveuses, 3 DJ, 2 agents de sécurité, 2 techniciens de surface, 3 caissiers, un manager et un gérant qui est du reste, mon cousin. Grace à lui, je peux voyager, travailler sans souci à PALMAFRIQUE et même faire un mois sans venir ici. Il gère bien et je lui fais confiance. Aujourd’hui, le maquis est ouvert 24h /24. PALMINFOS : Comment suivez – vous la gestion ? AE : Je travaille beaucoup à distance, surtout au téléphone. Il me fait le point, je lui donne les instructions et il les suit bien. Aujourd’hui, je n’ai pas de souci à me faire pour le maquis. Je ne viens que les samedis et dimanches matins pour faire le point. Je ne viens pas ici la nuit. PALMINFOS : Que vous rapporte cette activité ? AE : . Ça me fait vivre PALMINFOS: Votre épouse ne s’inquiète t – elle pas de votre présence au maquis ? AE : Elle ne s’inquiète que lorsqu’il y a des bagarres la nuit et que je doive intervenir personnellement. A part cela, il n’y a pas de problème. (à suivre...) Entretien réalisé par Mme OUATTARA Salimata et TOURE Adama.


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