Palaces 5 étoiles Magazine by Palaces 5 Etoiles Magazine

PALACES 5 ÉTOILES

USAIN

BOLT SAMSUNG THE WALL LUXURY

YVAN MONNET

DES MONTRES HAUTES

COUTURE

LA LÉGENDE

DE L’ATHLÉTISME

LIFESTYLE | DÉCOUVERTE |1HORLOGERIE | FASHION | VOYAGES HIVER 2020

The Wall Experience Greatness thewall.fr@samsung.com

Experience Greatness = Un écran sur-mesure pour une expérience visuelle unique Les images sont simulées et à des fins d’illustration uniquement. L’apparence et les spécifications de conception qui ne nuisent pas à la performance du produit peuvent être modifiées sans préavis. Samsung Electronics France -SAS au capital de 27 000 000€-RCS Bobigny 334 367 497 2 -1 rue Fructidor 93484 Saint-Ouen Cedex.

L’ART DE RECEVOIR À LA CRÉOLE

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destination La gastronomie à Saint-Martin La gastronomie est un art de vivre, toujours influencé par la culture. L’île s’est forgée une réputation internationale. A Saint-Martin, les chefs sont créatifs et puisent leur inspiration dans les 120 nationalités qui composent la population. Ils innovent en permanence et revisitent sans cesse les classiques. Le mélange des cultures a créé une gastronomie métissée et raffinée, faite des meilleurs terroirs mondiaux. C’est une fusion des saveurs françaises, asiatiques, créoles et caribéennes. Les stars de l’île sont les poissons et les crustacés, ainsi que les spécialités caribéennes comme le curry de poulet ou le colombo, aux saveurs délicieusement épicées. On trouve de très belles adresses de restaurants un peu partout dans l’île, mais Grand-Case demeure le centre historique de la gastronomie à Saint-Martin.Il est possible également de faire venir un chef à domicile, pour établir avec lui une aventure culinaire personnalisée.

La Loterie Farm Ancienne plantation de canne à sucre du XVIII ème siècle, la Loterie Farm est une réserve naturelle privée, faite d’une forêt tropicale, d’une piscine d’eau de source, d’un parcours d’accro-branches et d’espaces de restauration. C’est la perle cachée de Saint-Martin, un paradis vert et luxuriant où les palmiers, flamboyants et manguiers côtoient les iguanes et les singes. Tout est pensé pour la détente et le confort, des cabanes sont installées tout autour de la piscine et en lisière de forêt. On peut s’y reposer, y manger ou déguster un cocktail. Le restaurant propose des spécialités locales caribéennes (accras, colombo, poulet au curry, coco ...) et de nombreux évènements festifs sont organisés.

Valérie DAMASEAU 1ère vice-présidente En charge de la Culture, du Sport, de la Jeunesse et de la vie Associative.

Les villas de luxe

Ilet Pinel

Saint-Martin est réputée pour ses locations de villas de luxe, avec des prestations d’exceptions pour visiteurs exigeants.

C’est un lieu paradisiaque situé dans la réserve naturelle, au large de Cul-de-Sac. L’accès se fait par bateau, depuis l’embarcadère de Cul-de-Sac, en dix minutes. Il y a des navettes toutes les demi-heures. La faune et la flore sous-marine sont très riches et se découvrent facilement avec un masque et un tuba. On peut apercevoir des tortues et des lambis, à quelques mètres de la plage. Un sentier botanique permet de traverser l’îlet et de découvrir la lande littorale, les plages sauvages situées de l’autre côté du ponton d’arrivée des navettes. Il y a deux restaurants, qui proposent des spécialités de poissons, créoles ou barbecues de viande ainsi que des transats en location sur leur espace plage privée. Le lieu retrouve sa quiétude tous les jours à 16h30, lors du départ de la dernière navette et de la fermeture des établissements.

Ce type d’hébergement s’adresse aussi bien aux familles nombreuses et groupes d’amis, qu’à tous ceux qui aspirent à l’intimité d’une maison privée avec des prestations exclusives (piscine, personnel de maison...) Ces villas sont louées le plus souvent à la semaine, la réservation s’effectue par le biais d’agences immobilières spécialisées. Le parc des villas de luxe a été entièrement rénové suite à l’ouragan Irma de 2017, elles proposent des prestations haut de gamme avec services de conciergerie. Elles sont situées dans des endroits de rêve, en bord de mer ou à l’abri des regards, au plus près des spots touristiques.

Les restaurants de plage à Baie Orientale

Tijon

La Baie Orientale est une longue plage de sable blanc qui s’ouvre sur une mer turquoise. Elle compte de nombreux établissements de type restaurants, bars, complexes de plage privée et d’activités nautiques. Les établissements se sont reconstruits depuis Ie dernier ouragan, l’ambiance est chic et décontractée, cosy et authentique.

Tijon est un « concept parfumerie », situé à Grand-Case qui réunit, dans un même lieu, la fabrication avec le savoir-faire artisanal des plus grands maîtres-parfumeurs et la vente de ses créations. Tijon fabrique et vend différentes gammes de parfums, de soins de la peau et de cosmétiques. Tous les produits Tijon sont fabriqués à la main, sur place, à base des essences naturelles trouvées sur l’île. Les produits parfumés et de soin de la peau combinent des huiles aromatiques distillées à partir de fleurs exotiques cultivées localement comme le jasmin, le gardénia et le frangipanier ainsi que d’extraits de plantes comme l’aloe vera, la papaye.

Tout est de nouveau prévu pour le bonheur des touristes, on peut profiter du farniente sur un transat, déguster un cocktail ou savourer la cuisine ensoleillée des excellents restaurants et s’exercer aux sports nautiques comme le kite surf, le parachute ascensionnel ou le jet-ski. Tout est fait pour passer une journée inoubliable avec toutes les activités sportives et gustatives, réunies dans un même lieu.

Des visites du laboratoire et de l’atelier, permettent de découvrir le processus de fabrication des parfums. Tijon propose également de créer son propre parfum, en sélectionnant et en élaborant son mélange à partir d’une grande variété d’huiles et de senteurs. www.tijon.com

PALACES MAGAZINE

PALACES MAGAZINE Editeur | EDITOR Euro-Presse PORT DE COMMERCE Office N°11 97133 SAINT BARTHELEMY www.palacesmagazine.com Directeur de la publication :

4 Destination Saint-Martin

Franck Bouskila | europressemedia@gmail.com Téléphone : 0033(1).73.04.78.78 | 0033. (0)1.77.38.46.80

8 Samsung The wall luxury

Rédacteur en chef : Antoine Saint-Val Régie Publicitaire : barclaysmedias@gmail.com Direction artistique : Sonia Da Conceição Service commercial : Franck Milan Bureau a Maurice : Séverine François Traduction| correctrice : Bérénice Directrice mode : Tatjana Lausevic Stylist : Mariska Schroeder Photographe : Rebeca Chow- Antoine Verglas | New York Assistante Photos : Estelle Monnier

16 L’île Maurice 20 Cartier 26 Welcome to Rodrigues

Hair&Make up : Barbara| Annouska Models | Manequin : Marisa Papen Bureau NEW YORK : Cherie Aimeé –Liz jona- Kate Ferguson

Cahie

Bureau Moscou : Elena Abramovskay- Ulina Novokova Ont collaboré à ce numéro : Ministre du Tourisme de Maurice

Cédri la collec

Distribution Export : Office de coordination Presse Palaces 5 Etoiles Magazine numero 023165078 et une marque déposé depuis 2002. Tous Droits de reproductions, même partiels réservés. Numéro de commission paritaire en cours. Imprimé en Italie

36 Bulgari Hotel Milano 80 Lamborghini 39 Yvan Monnet 50 Celia Sawyer 56 Op immobilier

44 Fromagerie Dufeaux 48 Rolex 58 La Gracieuse 62 Anahée, l’escarpin 78 La relève

er central

ic LINCOLN ction CYPRAE

100 Blue Water Fishing 102 La cornue 107 Balade Belfort 112 Daniel Bernard 118 Le Meurice

SAMSUNG THE WALL LUXURY – Interview GARY GUILLIER-MARCELLIN

SAMSUNG

the wall luxury Interview Gary GUILLIER-MARCELLIN, Directeur division Display chez Samsung France

Pouvez-vous nous présenter The Wall ? Samsung a pour objectif de proposer des écrans qui s’intègrent parfaitement à tous les intérieurs et qui sont dotés des technologies les plus récentes pour offrir une expérience unique. En 2018, nous avions lancé The Wall Pro. Cet écran d’exception destiné aux professionnels est équipé de la toute dernière technologie MicroLED. Entièrement modulable, il est constitué de dizaines de petits modules de quelques centimètres de côté dont les jointures sont invisibles à l’œil nu. Ils créent donc un véritable mur à la qualité d’image époustouflante. Il n’y a plus aucune limite de taille d’écran ! Avec The Wall Luxury, nous déclinons ce concept pour les particuliers qui souhaitent s’équiper avec un écran hors normes et personnalisable à volonté.

Que souhaitez-vous apporter avec The Wall Luxury ? Avec The Wall Luxury, nous proposons une expérience visuelle exclusive, personnalisée, et technologiquement parfaite ! The Wall Luxury est un écran modulaire unique qui s’accorde à merveille avec les plus beaux intérieurs : appartements et maisons d’exception, yachts, salles de home cinéma, etc. Avec cet écran, nous nous adressons particulièrement aux passionnés de technologie, de design, ainsi qu’aux amateurs d’art qui exigent ce qui se fait de mieux en matière d’audiovisuel. Sa qualité d’image, qui peut atteindre la résolution 8K, leur garantit une expérience visuelle à couper le souffle !

Les images sont simulées et à des fins d’illustration uniquement. L’apparence et les spécifications de conception qui ne nuisent pas à la performance du produit peuvent être modifiées sans préavis.

SAMSUNG THE WALL LUXURY – Interview GARY GUILLIER-MARCELLIN

10 de conception qui ne nuisent pas à la performance du produit peuvent être modifiées sans pr Les images sont simulées et à des fins d’illustration uniquement. L’apparence et les spécifications

réavis.

Comment un écran de si grande taille peut-il trouver sa place dans tous les intérieurs ? Malgré les dimensions record qu’il peut pourtant atteindre, The Wall Luxury s’intègre effectivement partout. Il ne mesure que 3 cm d’épaisseur et peut accueillir un cadre dont la finition et le coloris sont personnalisables. D’autre part, lorsqu’il est en veille, l’« écran noir » disparait grâce au Mode Ambiant. Avec cette fonctionnalité développée par Samsung et qu’on retrouve d’ailleurs sur d’autres modèles haut de gamme de la marque, l’écran affiche des images (personnelles ou pré-enregistrées), ou des décors qui permettent à l’écran de se fondre dans le mur sur lequel il est installé, jusqu’à disparaître. The Wall Luxury devient alors un objet de décoration, au même titre qu’une œuvre d’art.

SAMSUNG THE WALL LUXURY – Interview GARY GUILLIER-MARCELLIN

The Wall Luxury, finalement, c’est un téléviseur géant ? The Wall Luxury est avant tout une expérience immersive unique et peut également être utilisé comme un téléviseur lorsqu’il est associé à un système de son à la hauteur de ses performances. Il bénéficie de la plateforme Smart TV, embarquée dans les téléviseurs Samsung, laquelle offre un accès instantané et simplifié à un large catalogue de contenus couvrant tous les centres d’intérêt : films et séries, gaming, sport, musique par exemple. Et à l’inverse d’un téléviseur classique, The Wall Luxury peut complètement disparaître lorsqu’il est en veille, grâce au Mode Ambiant, ou se transformer en œuvre d’art.

Les images sont simulées et à des fins d’illustration uniquement. L’apparence et les spécifications de conception qui ne nuisent pas à la performance du pr

12 de conception qui ne nuisent pas à la performance du produit peuvent être modifiées sans pr Les images sont simulées et à des fins d’illustration uniquement. L’apparence et les spécifications

Quels sont les autres points forts de The Wall Luxury ? Malgré la taille qu’il peut atteindre, The Wall Luxury offre une qualité d’image exceptionnelle. Son niveau de contraste est optimal en toutes circonstances (compatibilité HDR10+), avec des zones claires ultra-lumineuses et des noirs profonds dans les zones plus sombres de l’image. Le réalisme est saisissant. En complément, sa technologie anti-reflets est incroyablement efficace et appréciable dans les pièces lumineuses. En fonction de sa taille, l’écran peut restituer une résolution 4K (pour un écran de 146 pouces - soit 3,2 m x 1,8 m) ou 8K (pour un écran de 292 pouces – soit 6,5 m x 3,6 m). Il intègre un processeur ultra-puissant qui utilise l’Intelligence artificielle pour améliorer la qualité des contenus, quelle que soit leur définition de départ, pour arriver au final à une retranscription pouvant atteindre 8K.

Avez-vous déjà vendu The Wall Luxury ? The Wall Luxury, est disponible et a en effet déjà été installé chez certains particuliers, pour équiper notamment un yacht célèbre et le home cinéma d’une villa de luxe.

roduit peuvent être modifiées sans préavis.

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Pouvez-vous nous en dire plus sur cette nouvelle technologie Micro LED ? C’est l’une des dernières innovations sur le marché des écrans. Il s’agit d’un ensemble de LED microscopiques formant des pixels. L’écart entre eux est si fin qu’il est imperceptible à l’œil nu, ce qui donne un rendu ultra-réaliste. Cette technologie présente plusieurs avantages : sa luminosité, sa modularité et sa durée de vie. The Wall Luxury peut en effet atteindre une luminosité exceptionnelle, qui permet d’obtenir des images éclatantes, même dans une pièce très lumineuse. Il est composé de blocs de LED de 80,6 cm sur 45,3 cm. L’utilisateur peut ainsi choisir le nombre de modules et leur disposition pour répondre à ses besoins et envies. Il est possible d’agrandir ou de réduire la taille de l’écran, ou même de partir sur une forme totalement déstructurée !

Où peut-on voir The Wall Luxury ? Il est possible de le découvrir sur rendez-vous à Monaco, dans un showroom exclusif. Il faut vraiment se retrouver face à The Wall Luxury pour admirer ses performances exceptionnelles et se rendre compte de tout son potentiel.

Enfin, la technologie Micro LED se caractérise par une durée de vie exceptionnelle car elle n’intègre aucun matériau organique, ce qui garantit sa stabilité dans le temps.

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MINISTRE DU TOURISME DE L’ÎLE MAURICE | Ministre du tourisme

L’île Maurice Quelle image avez-vous des prestations touristiques de votre pays ? L’ile Maurice est perçue comme une destination de luxe, glamour et lifestyle. Produit qui ne cesse de diversifier. Autre que notre traditionel sun, sea & sand. Ile Maurice est aussi un chaudron de cultures, de traditions, de religions et de gastronomie. Il ne faut certainement pas occulter le Mauricien cheville ouvrière de cette industrie florissante réputé pour son savoir-faire, et service légendaire.

Monsieur le Ministre quels sont vos projets pour les années à venir? Consolider notre image dans nos marchés traditionnels et aussi diversifier les marchés émergeants en améliorant constamment notre image et en capitalisant sur nos atouts, traditions, culture, authenticité. Développement de Maurice comme carrefour de Mice incontournable de la région. Maintenir un produit touristique hors pair en promouvant une industrie durable dans le respect de notre environnement. Redorer l’image de la destination à travers un exercice de rebranding afin que l’ile rejaillisse sur différentes plateformes mondialement.

Selon vous la culture est aussi un atout touristique ? Maurice à travers son peuplement a un héritage culturel très riche. Venus des 4 coins du monde, notre petite ile est un havre de paix ou existe un mariage de cultures, de traditions qui est un exemple pour le touriste. C’est très juste qu’on se concentre sur cet atout.

Parmi les autres atouts de votre île, il y a évidemment la cuisine mauricienne ? L’Art de la table est un facteur catalyseur pour le tourisme. A travers ce métissage de cultures, nous avons la chance d’avoir des épices des quatre coins du monde. Les chefs Mauriciens ont su tirer avantage dessus afin d’agrémenter notre cuisine créole qui regorge de saveurs avec ce mariage d’épices. Nous avons aussi une cuisine authentique que les milléniales cherchent à découvrir.

Monsieur le ministre, quel est pour vous le comble du luxe Quelle est votre définition du luxe ? 16

Le plus bel endroit à Maurice pour vous ?

Le luxe C’est Maurice – un brassage de culture, de traditions aussi un paysage pittoresque avec ses plages sablonneuses, sa mer crystalline. Un air pur et aussi un havre de paix ou toute une population vit en harmonie avec la nature. Il ne faut pas occulter la population avec un sens de service légendaire.

C’est difficile de répondre cette question puisque différents endroits reflètent leur beauté de façon différente. Nous avons le marché de Port-louis qui est un lieu où on peut retrouver toutes les facettes de notre nation arc-en-ciel. Du reste, c’est très fréquenté par les touristes. Nos plages sont mondialement connues. Les vues paradisiaques des quatre coins de l’ile sont aussi des lieux où le touriste ou le mauricien peut s’évader.

Quel est le luxe dont vous ne pourriez pas vous passer ? La joie de vivre.

MINISTRE DU TOURISME DE L’ÎLE MAURICE | Ministre du tourisme

Welcome to Roddrigues – L’île Rodrigues

Welcome to Rodrigues sur la scène internationale dans les manifestations culturelles. Notre culture est une richesse qu’il faut non seulement valoriser et exploiter, mais il faut surtout le préserver, car c’est notre atout identitaire.

Il y a quelques décennies de cela les habitants de Rodrigues trouvaient leur divertissement dans la musique traditionnelle, au son du séga tambour et de l’accordéon dans les petits bals du samedi soir. L’éveil culturel réalisé à la fin des années 1970 permit à la construction et la consolidation de l’identité culturelle des Rodriguais à travers la valorisation de ces divers éléments, qui constituent la base de la culture de chaque peuple : l’alimentation, la musique, l’artisanat…

Au cœur de l’océan Indien, à la latitude 19 ° 43 ‘S et longitude 63 ° 25’ E, l’île Rodrigues s’étend sur une superficie de 108 km2. Quelque 650 kilomètres au nord-est de l’île Maurice, c’est la partie de l’Afrique qui est le plus proche de l’Australie. Né de l’activité volcanique entre 1,3 et 1,5 million d’années, l’île - 18 km de long, à 8 km de large - est la plus petite de l’archipel des Mascareignes. Rodrigues est une île montagneuse avec une succession de vallées plongeant dans un lagon de 300km2, apportant un sentiment exaltant de légèreté tout en serpentant à travers les escarpements et champs en terrasses vers ses 80 km de côte.

Il faut souligner la très grande influence de la religion Catholique dans la vie quotidienne et culturelle de la population. La religion, le respect des traditions et la famille sont les piliers de la vie rodriguaise. Aujourd’hui, on constate que notre musique et nos danses traditionnelles sont plutôt utilisées pour le spectacle dans les hôtels et autres manifestations culturelles. Il en est de même pour nos plats traditionnels ; ainsi que nos produits artisanaux qu’on trouve partout sur le marché. Ces plats longtemps méprisés sont devenus des plats de luxe dans les grandes manifestations touristiques et culturelles. La musique rodriguaise est présente

Un des traits les plus caractéristiques de cette île si passionnante et accessible c’est son relief. Les efforts des plus aventureux ce culmineront par un pique-nique sur un des ilots désertes, avec les oiseaux tropicaux (les vierges blanches) qui glissant dans

quelquefois en chutes d’eau aussi spectaculaires qu’éphémères. Le lagon abrite une vingtaine d’îlots coralliens notamment au sud et au nord-ouest portant des noms évocateurs tels ; Gombrani, l’Hermitage, l’île aux Chats ou encore les plus renommées pour la multitude d’oiseaux qui y nichent : l’île au Cocos et l’île au Sable.”

l’air sur le lagon bleu volent vers et de leurs nids situé dans les falaises environnantes. L’île bénéficie d’un climat tropical avec des températures variant entre 28 et 35 ° C au cours de l’été austral, qui coïncide avec la saison cyclonique (Novembre à Avril) et entre 18 et 27 ° C en hiver. Posée dans l’Océan Indien à 650km au nord-est de l’Ile Maurice, Rodrigues (longitude 63,25 E latitude 19,43 S) d’une superficie de 108 km, représente la dernière terre africaine avant l’Australie. Avec ses 18 km de long et 8 km de large, elle est la plus petite formation volcanique de l’archipel des Mascareignes, formée suite à des coulées basaltiques datant de 1.3 à 1.5 millions d’années.

Comment venir ? Par voie maritime Un navire polyvalent Cargo Passagers – le Mauritius Trochetia desserve l’île par voie maritime sur une base quasi bimensuelle. Le trajet dure entre 36 et 48 heures selon l’état de la mer. Le bateau attire pas mal de gens le jour de son arrivé.

L’île est montagneuse avec des vallées plongeant de part et d’autre vers le lagon procurant une grisante sensation d’apesanteur en allant à la rencontre des 80km du littoral à travers les escarpements où des champs cultivés en terrasse. Le relief constitue une des particularités de l’île, envoûtante, mais accessible, assurant au téméraire une impression de couronnement de l’effort bien mérité en se prélassant dans une de ses nombreuses criques désertes tout en appréciant le vol plané des paille en queue qui nichent dans les falaises voisines.

Par voie aérienne L’ile est aussi desservie quotidiennement par Air Mauritius. La compagnie nationale assure une liaison quotidienne entre Rodrigues et Maurice. L’aéroport Sir Gaétan Duval se situe dans au Sud-Ouest de Rodrigues a Plaine corail. Le nombre des fréquences pouvant atteindre 2 à 5 vols par jour selon les périodes. Le trajet dure au maximum 90 minutes... La compagnie Air Austral aussi assure une liaison directe entre Rodrigues et l’île de la Réunion durant les periodes de grande vacance à l’île de la Réunion. La compagnie Réunionaise assure le service Réunion (Aéroport de Pierrefonds) - Rodrigues - Réunion, le vendredi et dimanche uniquement durant ces périodes.

Délicatement bercée dans un lagon de 300 km2, l’île bénéficie d’un climat tropical avec des variations entre 28º et 35º C pendant l’été austral qui correspond d’ailleurs à la période cyclonique (novembre à avril) et de 18º à 27º C pendant l’hiver. Les vents généraux du sud- est, portent au visage un crachin revigorant pendant la saison hivernale. Durant la saison des pluies les rivières asséchées retrouvent un air de jeunesse abritant des torrents insoupçonnés qui dévalent vers la mer se transformant même

Welcome to Roddrigues – L’île Rodrigues

Des sites d’une beauté unique le peuplement de l’île au 18ème siècle, le lagon subvenait aux besoins des insulaires en poissons et autres fruits de mer dont les ourites (poulpes) qui ont contribué à la réputation gustative de Rodrigues par-delà ses frontières naturelles, le surplus étant le plus souvent salé, séché et exporté vers Maurice.

A pied ou en plongée, la découverte de Rodrigues se fait au rythme du temps qui passe, «donner du temps au temps », «prendre son temps » sont les mantras au goût du jour afin de ne pas passer à côté de l’essentiel, d’une flore et d’une faune qui méritent que l’on s’y attarde. Ici les gens vous accueillent en toute simplicité avec une authenticité et un naturel qui font le charme de la découverte de l’île.

Aujourd’hui le lagon change peu à peu de destination – de par ses caractéristiques naturelles il se prête tout à fait aux sports de glisse, de voile, de planche à voile et du kite-surf et il y a toujours une activité de pêche artisanale et de loisir qui attire de plus en plus d’adeptes parmi les visiteurs.

Mont Limon Le Mont Limon au centre de l’île en est le point culminant du haut de ses 398 m au-dessus du niveau de la mer. D’accès facile il offre une vue panoramique de 360º sur l’ensemble de l’île et de son lagon grandiose.

Toutefois une des principales attractions demeure la balade en bateau qui donne une toute autre perspective d’approche vers les petites criques isolées le long du littoral. L’on peut ainsi se laisser bercer par les nuances de bleu et surtout céder à la tentation de s’y baigner ou d’y faire de la plongée en apnée le long des passes qui ici et là refont le lien avec l’océan dont les vagues ne cessent de s’écraser sur la barrière corallienne avec comme dominateur commun un grondement incessant.

Port Mathurin Port Mathurin, Le chef-lieu et centre administratif de Rodrigues connaît une animation particulière les samedis jour de marché et lors de l’accostage des navires de ravitaillement et de passagers en provenance de Maurice. L’île est aussi desservie quotidiennement par ’’ Air Mauritius’’ – la compagnie nationale d’aviation au départ de l’aéroport Sir Gaétan Duval de Plaine Corail au Sud-Ouest de l’île.

Plusieurs passes offrent également des panoramas de vie sous-marine intéressants notamment à Baladirou, à Grenade, à la Grande Passe de Port Sud Est et à celle de Saint François. Une fois à terre sur votre crique ou sur votre plage laissez -vous imprégner par cette sensation d’isolement régénérateur avec comme seuls compagnons sonores la caresse du vent.

Un Lagon Tout En Nuances L’approche par voie aérienne permet de prendre la mesure de la dimension du lagon de Rodrigues par rapport à la superficie de l’île soit 108 km2 pour un lagon faisant presque le triple. Source d’activités de pêche artisanale et traditionnelle depuis

Welcome to Roddrigues – L’île Rodrigues

Sensations Fortes : Entre Glisse Et Pèche Sportive commence donc à se faire plus qu’un nom au niveau international où cette discipline a déjà acquis ses lettres de noblesse au sein du microcosme des spots multi pêche.

Rodrigues propose les conditions idéales pour les sports de glisse, planche à voile et ‘’kite surf’’ notamment : un immense lagon sécurisant, des alizés quasi permanents et la possibilité pour les plus aventureux de s’essayer sur les vagues des récifs. Déjà bien installée sur la carte du monde de la planche à voile et plus récemment du kite surf grâce au « spot » mondialement connu de Pâté Reynieux et de Mourouk. Des inconditionnels s’y rendent de manière régulière et toujours enthousiastes pour profiter des conditions mondialement reconnues pour la pratique des sports de glisse…

Depuis 2005 pas moins de cinq records du monde ont été homologués dans les eaux rodriguaises, avec comme dernier record un ‘Giant Trevally’ de 43kg. Les spécialistes s’accordent à dire que ce n’est là que le début d’une longue série, d’autant que Rodrigues propose entre une très bonne période de pêche d’octobre à juin et aussi de décembre à avril où seules les formations cycloniques peuvent jouer au trouble pêche….

Une tentative de record du monde de vitesse y est d’ailleurs prévue d’ici septembre 2008 ? Sur place des centres de glisse proposent toute une panoplie d’activités liées au kite surf avec des facilités telle que la location de matériel d’encadrement pour les débutants, des stages de perfectionnement ou des sorties en dehors du lagon pour les plus chevronnés.

Relayés par la presse internationale spécialisée, ces exploits contribuent à résolument placer Rodrigues sur la carte mondiale des accros dû à des multiples techniques de pêche. Entre le jigging, traîne lente, palangrotte de grand fond vous pourrez ainsi aller taquiner le marlin bleu ou noir, la Dorade coryphène, la carangue ignobilis le long de la barrière de corail ou encore le Thon à dents de chien, une des 8 espèces de mérou, le vivanneau ou le sailfish. Des équipages chevronnés embarqués sur des bateaux équipés du dernier cri technologique en matière de matériel de positionnement ou de pêche, proposent et encadrent des sorties allant de la journée à des trajets de deux jours permettant de rejoindre les bancs poissonneux, dont le mythique Grand Banc de l’Est, mais aussi et surtout l’expérimentation de plusieurs techniques de pêche et qui sait ferrer la prise d’une vie permettant de figurer sur les tablettes des records.

Pêche Sportive Traditionnellement activité artisanale, voire d’appoint pour les familles rodriguaises, la pêche sportive s’est développée avec l’ouverture de l’île au tourisme. Ces dernières années ainsi qu’avec l’arrivée d’opérateurs spécialisés venus faire découvrir les eaux rodriguaises éloignées des zones de pêche industrielle de l’océan indien et bénéficiant de caractéristiques géographiques des plus propices aux belles prises notamment les tombants à six miles nautiques de la côte et des hauts fonds porteurs. Rodrigues

Régates : Une Passion Hors Du Temps initiatique dans un environnement unique ou le frisson de l’inédit demeure toujours à l’ordre du jour à chaque immersion sur les sites aux noms évocateurs tels Couzoupa, trou zaiguille, Basilique, Trou pirate, Coco fesse, Ti Colorado Aquarium. Bien entendu, les possibilités de plongée en apnée sont multiples et variées tout autour de l’île et peuvent également être la source d’autant d’enchantement que les sessions de plongée avec bouteilles. Tyrolienne

Avec l’interaction constante des Rodriguais avec la mer et au-delà de la recherche du gagne- pain quotidien, est née leur passion des régates. Les plus anciens se remémorent les joutes épiques ayant marqué leurs souvenirs à jamais. Tombées quelque peu en désuétude il y a quelques années, des passionnés ont ravivé l’âme des régates : chassant le naturel il est revenu au grand galop ou plutôt à grand coups de bordées - Les lagons se sont ainsi refleuris de voilures et de pirogues en bois ou en fibre de verre modernité oblige. Mais l’âme y est toujours de même que l’enthousiasme des centaines de spectateurs pendant les mois d’été, sans compter l’enthousiasme des équipiers et des barreurs dont les directives et encouragements aux allures d’invectives fleuries parfois audibles du littoral font désormais partie intégrante du patrimoine lexical de l’île.

Vous y trouverez des tyroliennes face au lagon dans le sud de l’Ile Rodrigues. TYRODRIG vous propose la traversée de 3 vallées en tyroliennes à plusieurs dizaines de mètres au-dessus des arbres allant jusqu’à 400 mètres de long. Vous volerez avec les Pailles en Queue et vous découvrirez toutes les couleurs de Rodrigues vues du ciel…

Plongée L’activité se passe au-dessus d’une réserve naturelle. C’est en toute connaissance de cause, mais avec un souci très fort d’intégration dans le paysage et de respect de l’environnement que ces parcours ont était installés. Cette activité avec ses parcours aériens offriront à tous les visiteurs des vues à couper le souffle, un mélange de forêts et de lagons, très représentatifs de L’Ile Rodrigues… A ne pas manquer !!!

A Rodrigues la plongée a tout à offrir que l’on soit débutant ou confirmé. Des fonds marins de toute beauté dont la plupart n’ont jamais été approchés ou si peu par l’homme, il en va de même pour la flore et la faune. Chaque plongée se transforme ainsi en véritable aventure avec un potentiel de découverte d’une espèce unique au massif corallien ou d’un site hors du commun à portée de tous. Un voyage

Welcome to Roddrigues – L’île Rodrigues

Tourism Promotion Officer Rodrigues Tourism Office Rue de la solidarité Port Mathurin Rodrigues Island Discovery Rodrigues Co Ltd Tel :+230-8320866/7 Fax : + 230-8320174 Email : promotion.rodrigues@intnet.mu info.rodrigues@intnet.mu

FROMAGERIE DUFAUX | JACQUES-ALAIN DUFAUX

Le plaisir servi sur un plateau (de fromage) ! A 57 ans, Jacques-Alain Dufaux vit encore et toujours de sa passion pour le fromage. Ce maitre fromager affineur aime d’ailleurs répéter : « Mon métier, c’est ma passion et ma passion, c’est mon métier ! ». Un métier-passion qu’il exerce en Suisse, à Morges (Canton de Vaud), sur les bords du lac Léman. Une commune joliment située, Jacques-Alain vous le jure : « Nous avons la plus belle vue suisse sur le Mont-Blanc ! ».

Intronisé ambassadeur suisse de la Guilde internationale des Fromagers, notre maitre froma-ger affineur approvisionne aussi les plus grandes tables et les plus grands hôtels de la région vaudoise. Des fromages en provenance de plus de 15 fournisseurs qu’il affine lui-même entre une et deux semaines dans sa cave. Un travail qu’il veut irréprochable : « Vous savez, je ne suis pas pessimiste, tant qu’il y aura de bons professionnels, il y aura de bons fromages ! ».

C’est donc là, entre Lausanne et Genève, qu’il transmet sa passion fromagère à ses clients, anonymes ou célèbres, qui lui rendent visite : « C’est comme ça qu’on s’en sort, en transmet-tant notre passion et en donnant des conseils. Ainsi, on attire une nouvelle clientèle, des jeunes qui avaient un peu désertés les petits commerces de proximité, mais qui y reviennent ! ».

Et quand vous lui demandez quels sont ses projets, la réponse fuse : « M’arrêter ! ». Evidem-ment, personne ne le croit, même si la retraite arrivera bien un jour, dans cinq ou six ans. Pour l’heure, il profite déjà de la vie : « J’aime les choses simples, pas trop compliquées. D’ailleurs, si je vends ma fromagerie, j’aimerai bien pouvoir continuer à faire les tournées chez nos clients restaurateurs et hôteliers, pour boire un coup avec les amis ! ».

Il faut 3 choses, ce sont mes 3 leitmotivs : le choix, j’ai plus de 120 références ; la qualité ; elle est pour moi irréprochable ; et le service, les gens ont besoin de conseils. Avec les allergies, les intolérances, il faut donner des conseils…Parfois, il m’arrive même d’être toubib ! (Rire)

Jacques-Alain Dufaux, votre fromagerie est une histoire de famille ? Oui, mon père a ouvert le 1er janvier 1949 et il m’a remis le commerce le 1er janvier 1987. J’en suis donc déjà à ma 31ème année en tant que patron. Nous sommes toujours au même endroit, toujours rue Centrale 4, à Morges. Avant cela, grâce à mon père qui connaissait bien Pierre Androuët, le Pape parisien du fromage, et aussi grâce à la Guilde internationale des Froma-gers, j’ai pu faire un compagnonnage. Pour cela, je suis allé me perfectionner et parfaire mes connaissances de maître fromager affineur aux caves de Roquefort, aux halles de Rungis, à Coulommiers et aussi à Isigny !

Votre région est riche en fromages ? Oui, il y a en a beaucoup ! Parmi eux : le vacherin Mont-d’Or qui est fabriqué dans la région, il y a aussi la tomme vaudoise au lait cru. C’est une sorte de camembert, mais plus coulant. Vous trouvez aussi la sécheronnette. Elle ressemble à la tomme de Savoie, mais elle est produite ici, dans la vallée de Joux (Canton de Vaud).

Qu’est-ce qui vous passionne dans le fromage ? Quel est votre clientèle ? Le vin qui va avec ! (Rires) Je fais souvent des soirées dégustation pour montrer les accords possibles, les alliances parfaites et les accords moins heureux. Ce qui fait l’accord parfait, c’est quand l’un n’écrase pas l’autre, il faut que le vin prolonge le goût du fromage ou inversement, ça marche dans les deux sens. Par exemple, le chasselas ; un cépage blanc d’origine suisse ; s’accorde parfaitement avec le gruyère suisse ou alors avec un chèvre frais : la pointe d’acidité du chèvre s’harmonise très bien avec la légère acidité du chasselas vaudois. Les vins rouges français s’accordent eux parfaitement avec les pâtes molles françaises : un époisses avec un Bourgogne, c’est magnifique !

J’ai une clientèle de fidèles, beaucoup ont évidemment connu mon père. C’est aussi une clien-tèle très internationale car nous avons de grandes entreprises dans la région. Des touristes également qui viennent visiter notre belle ville de Morges et qui repartent avec du gruyère suisse, acheté à la fromagerie Dufaux ! Des célébrités m’ont aussi fait le plaisir de venir à la boutique : Michael Schumacher était client, tout comme Audrey Hepburn ! Elle venait toutes les semaines faire son marché et elle en profitait pour passer à la fromagerie pour chercher son gruyère suisse, sans trous donc, celui que l’on appelle à Paris, le Fribourg !

Qu’est ce qui fait votre succès ?

Jacques-Alain Dufaux, de quel luxe vous ne pouvez pas vous passer ? 45

FROMAGERIE DUFAUX | JACQUES-ALAIN DUFAUX

JACQUES-ALAIN DUFAUX, SI VOUS ÉTIEZ : Un fromage ? Le gruyère. Obligatoirement, nous sommes en Suisse ! Je l’aime affiné entre 16 et 18 mois. Un pain pour accompagner le fromage ? Le pain de seigle. C’est un pain qui va bien avec tous les fromages.

valaisanne (Canton du Valais), c’est magnifique ! Un rêve ? Un rêve irréalisable : que les gens éteignent de temps en temps leur portable !

Un vin pour accompagner le fromage ? La Syrah. Plus particulièrement la Syrah

Une devise ? Une devise que j’ai inscrite dans ma fromagerie : 46

DOMAINE DE LA GRACIEUSE | THIERRY BARÈGE

Résidence suisse avec vue sur le Léman Le Domaine de la Gracieuse est une résidence de prestige pour séniors appartenant au groupe français Emera et qui propose à ses résidents de véritables prestations hôtelières. Admirable-ment localisé sur les bords du lac Léman, au cœur d’un vignoble, le Domaine se situe tout près de la commune de Morges. La proximité de Lausanne et de Genève en fait également une résidence très prisée. 120 collaborateurs assurent le bien-être des résidents et pour manager l’équipe, la résidence peut compter sur son directeur général, Thierry Barège, également directeur opérationnel sur l’Italie et le Luxembourg en charge des établissements haut de gamme d’Emera. Au sein du groupe depuis 8 ans, Thierry Barège est diplômé en management des institutions sanitaires et sociales et ingénieur qualité en structure médico-social, profitons donc de son expertise pour découvrir en sa compagnie le Domaine de la Gracieuse…

Thierry Barège, le Domaine de la Gracieuse appartient au groupe Emera ? Absolument, c’est un groupe qui a été créé il y a 30 ans par Claude Cheton, un président qui aime à répéter : « Je ne veux pas de maisons de retraite dans lesquelles je ne pourrais pas installer ma propre maman ! ». C’est pourquoi nous souhaitons véritablement offrir un confort de vie fondé sur le bien-être des résidents grâce à des lieux spacieux et harmonieux, un envi-ronnement rassurant et sécurisant, une vie sociale rythmée pour favoriser le maintien de l’autonomie et ainsi bien vieillir !

C’est un groupe qui a un fort développement ? Tout d’abord, notre objectif n’est pas d’assurer un développement à tout prix, mais bien de réaliser un développement maitrisé et qualitatif. Le groupe Emera compte désormais plus de 70 établissements, qu’il s’agisse de résidences séniors, d’EHPAD et aussi de structures d’accueil pour de jeunes enfants, intégrées quand c’est possible, au sein de nos établissements seniors afin de favoriser le lien intergénérationnel. Le groupe est français et a débuté son développe-ment à l’international en 2006 avec l’acquisition du Domaine de la Gracieuse en Suisse. Depuis, nous nous sommes aussi implantés en Belgique (2014), au Luxembourg (2015), en Espagne et en Italie (2016).

Parlons à présent du Domaine de la Gracieuse… La résidence est composée de deux parties bien distinctes : la résidence hôtelière qui compte 150 appartements dont 10 d’entre eux sont meublés pour de courts séjours. Sur ce secteur, nous avons notre propre service d’aide à domicile (infirmières, aides-soignantes), l’OSAD, qui intervient auprès de nos résidents en fonction des besoins de chacun. Et le Domaine possède aussi un secteur médicalisé composé de 30 chambres et 11 appartements pour y accueillir des personnes nécessitant plus de soins. Nous avons aussi un certain nombre de professionnels de santé à disposition de nos résidents comme un cabinet de physiothérapeutes, un podologue, un acupuncteur et un

DOMAINE DE LA GRACIEUSE | THIERRY BARÈGE

psychiatre. Enfin, l’ensemble de l’équipe soignante est chapoté par une infirmière cheffe et un directeur médical, gériatre de renom, qui est en charge de l’ensemble de la stratégie et de la politique médicale du Domaine.

Je crois que la restauration est importante au Domaine ? Oui, l’hôtellerie et la restauration font partie de l’ADN du groupe. Nous offrons donc une cui-sine raffinée qui respecte les goûts et les régimes alimentaires de chacun de nos résidents. Ainsi, pour accueillir nos résidents mais aussi leurs proches, nous disposons de deux restau-rants où l’on peut profiter en terrasse de la magnifique vue sur le lac Léman ! Par ailleurs, la résidence propose un large choix d’activités culturelles, sportives et ludiques au sein de ses différents espaces communs. Nos résidents n’ont que l’embarras du choix entre la piscine et ses cours d’aquagym, l’auditorium pour les concerts et les conférences, la biblio-thèque qui offre un havre de paix ou encore l’espace billard, le terrain de pétanque et même un putting-green… rien de mieux pour créer du lien social et profiter des bons moments entres amis !

Comment se passe l’accompagnement quotidien des résidents ? Chacun de nos chefs de service joue un rôle important dans l’accompagnement de nos rési-dents, que ce soit la responsable clientèle, la gouvernante, le maitre d’hôtel, le responsable technique, la cheffe réception et encore bien d’autres qui sont tous à disposition de notre clien-tèle pour répondre à toutes demandes, l’objectif étant d’être efficace et de répondre aux be-soins de chacun !

Qui sont vos résidents ? Nous avons principalement une clientèle suisse, mais aussi une clientèle internationale. Il s’agit de résidents en quête de structures qualitatives capables d’ajuster et de personnaliser les pres-tations conformément à leurs attentes. Ils viennent ici pour se rapprocher de leur famille ou pour passer des vacances au bord du lac Léman. La qualité de vie en Suisse, l’environnement idyllique et le niveau de prestation de la résidence contribuent à attirer et à satisfaire toutes les clientèles !

Quel est votre gamme de prix ? A la résidence hôtelière, les prix des courts séjours pour un appartement meublé de 62m2 sont compris entre 260 et 430 francs

ANAHÉE | l’escarpin à 1 million d’euros

Anahée,

l’escarpin à 1 million d’euros De son nom à ses détails les plus minimes, Anahée est une célébration de la beauté et de la féminité. Cet escarpin, le plus cher au monde, est, à l’image de chaque femme : unique. C’est Harold Kylzoan qui en est à l’initiative. Avec un talon entièrement serti de diamants et une réalisation sur-mesure, faite à la main à Paris, le jeune créateur Français s’est lancé un défi ambitieux. Entretien.

Votre parcours est assez atypique, pouvez-vous nous en dire quelques mots ? Après avoir obtenu un baccalauréat professionnel comptabilité, je me suis tourné vers le commerce... et finalement, je suis arrivé à ma passion et je suis rentré chez Esmod Paris. Là-bas, j’ai appris à aller toujours plus loin, à épuiser ma créativité. J’ai pu faire des stages dans des maisons de Haute Couture telle que Dior, Hermès et Issey Miyake. Puis, j’ai été directeur artistique d’une marque de streetwear avant de devenir directeur de la communication. Et un jour, j’ai voulu voler de mes propres ailes et j’ai crée ma maison de Haute Couture. Et de fil en aiguille, Anahée est née.

Comment est née Anahée ? J’ai toujours voulu créer quelque chose d’unique. J’ai commencé par une collection Haute couture féminine. Je puisais mon inspiration dans tout ce qui m’entourait. Je regardais et j’analysais tout. Du monde du luxe à l’architecture en passant par les différentes cultures. Et un jour,j’ai vu une femme, avec un port, une allure et une paire d’escarpins sur un Yacht à Dubaï. Et vous savez, cette image m’est resté en tête toute la nuit, et comme le disait si bien Freud dans son ouvrage sur l’interprétation des rêves : «l’inconscient est la véritable réalité psychique ». Cela a tout de suite été une évidence pour moi. Et le lendemain, Anahée était née.

Pourquoi cet accessoire et pas un autre ?

Quelle est la suite pour Anahée ?

J’ai créé cet accessoire car j’ai toujours été un grand fan de chaussures masculine/féminine, avec comme premier amour les sneakers, et en second les chaussures à talons aiguilles qui subliment la femme en affinant la jambe et en lui apportant une prestance indiscutable. Cette adoration me viens de ma mère. Petit, je pouvais passer des heures à l’observer déambuler avec ses hauts talons aiguilles quand elle se préparait avant de sortir.

La suite pour Anahée est de la laisser grandir (rire). Car à la base, Anahée est le prénom de ma fille de 7 ans. Blague à part, la suite est l’arrivée d’une collection sur le même concept qu’Anahée en gamme luxe. Puis chaque année, toujours le même principe, une chaussure ultra-Luxe suivie d’une collection luxe.

Quels sont vos projets à venir ? Aller toujours plus loin, la création n’a pas de limite . Mon équipe et moi travaillons sur l’’élaboration d’autres accessoires. Je souhaite faire une collection de de chaussures et de bijoux destinée à une clientèle luxe contrairement à Anahée qui est uniquement réservée à une élite Ultra Luxe. Et puis je prévois également de créer des fragances.

Qu’est-ce qui vous a inspiré ? Mes influences sont multiples, autant à travers la danse classique qu’à travers l’architecture et le luxe à la Française. En tant qu’artiste, je m’inspire de ce que je vois pour créer. Ainsi, pour le côté luxueux d’Anahée, c’est cette femme qui m’a inspirée. J’ai eu l’idée du talon en voyant la Tour Cayan de Dubaï et la colonne de la place Vendôme à Paris. Et pour la forme avant de la chaussure, j’ai voulu reproduire l’effet de pied menu et d’allure élancée que donnent les pointes des chaussons de danse aux ballerines.

De quels matériaux est composée Anahée ? Tous les matériaux ont été choisis avec beaucoup d’attention, de réflexion et de sincérité. Je n’ai utilisé que des matériaux nobles et tout a été assemblé et travaillé à la main par un joaillier et un artisan bottier qui collaborent avec les plus grandes Maisons de luxe. Le cuir utilisé a été acheté à la Maison HOP ( Hermès Ours Précieux). Il est de la variété crocodile Porosus qui est considérée comme la plus belle peau de crocodile, en raison de ses écailles parfaites. Plusieurs coloris de cuir existent, chaque cliente pourra ainsi demander celle qui lui conviendra le mieux et aura l’assurance que son escarpin est unique. Le talon, quant à lui, est en or blanc 18 carats et est entièrement serti de diamants. 500 diamants pour un total de 55 carats, soit 1 000 diamants pour 110 carats par paire.

ANAHÉE | l’escarpin à 1 million d’euros

La Relève ZAC de Nolivier - 97115 Sainte Rose Tél : 05 90 21 80 78 - FAX : 05 90 21 88 77 67

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LA RELÈVE | JEAN-LUC IRÉNÉE

Des pains par milliers

Si vous avez visité la Guadeloupe, vous avez forcement déjà goûté au pain de Jean-Luc Irénée car sa boulangerie, La Relève, est incontournable sur l’île caribéenne. Agé de 48 ans, cela fait maintenant plus de 16 ans qu’il fait prospérer sa petite entreprise qui ne connait pas la crise. Installé sur la commune de Sainte-Rose, dans le nord de la Basse-Terre, Jean-Luc Irénée est le fournisseur de très nombreuses administrations et institutions guadeloupéennes (écoles, services municipaux, etc.), mais aussi d’un bon nombre de restaurateurs qui font confiance à son professionnalisme et à la qualité de son pain. Entre deux fournées, ce papa de deux enfants âgés de 10 et 11 ans, passionné de vélo et de cinéma, a trouvé le temps de répondre aux questions de Palaces magazine.

Jean-Luc Irénée, vous êtes tombé dans le pétrin tout petit ?

Oui, nous fabriquons environ 30 000 pièces par jour (Pains et viennoiseries) !

(Rire) Oui et non. Mon père a été boulanger une partie de sa vie, mais étant jeune, je n’ai ja-mais vraiment voulu faire ce métier, la fibre artisanale m’est venue beaucoup plus tard. J’ai en fait un CAP de maçonnerie et un BEP de dessinateur en bâtiment et j’ai longtemps été électricien, rien à voir donc avec la boulangerie !

Quelles sont les spécialités typiquement guadeloupéennes ? Nous faisons beaucoup de boules de pâte pour préparer les Bokits (sandwich guadeloupéen) que nos clients viennent chercher congelés afin de les faire cuire eux-mêmes. Nous vendons aussi beaucoup de Polkas, ces petits pains dont nous sommes très friands sur notre île. Sinon, ce sont les mêmes recettes qu’en métropole sauf que nous y mettons beaucoup plus de ma-tière grasse que vous ! (Sourire)

Comment vous retrouvez-vous alors à la tête de La Relève ? J’avais la trentaine quand j’ai décidé d’apprendre le métier. Je l’ai fait pendant un an et j’ai ensuite racheté la boulangerie de mon patron, c’est pour cela qu’elle s’appelle La Relève, car j’ai pris SA relève ! C’était en février 2002 et depuis nous avons changé de lieu pour faire construire notre propre bâtiment à Saint-Rose, entre Lamentin et Deshaies.

Le métier de boulanger reste un métier contraignant ?

Une relève qui connait le succès ? Oui, je pense que la boulangerie est un métier d’avenir, les métiers de bouche ne meurent pas facilement même si comme tout le monde nous connaissons la crise. Après plus de 16 ans d’existence, La Relève emploie aujourd’hui 24 salariés et 3 apprentis !

Qui sont vos clients ? En fait, à part le snack qui est à l’entrée de la boulangerie, je suis grossiste. Nous faisons donc du pain en grande quantité, de façon quasi industrielle, mais en gardant un savoir-faire arti-sanal. On travaille avec les administrations, les écoles, les établissements hospitaliers, mais aussi beaucoup avec les restaurateurs et les particuliers qui ont besoin de commandes impor-tantes que cela soit par exemple pour un mariage ou une communion.

Le nombre de pains que vous fabriquez quotidiennement doit être impressionnant ? 78

Oui, nous faisons les 3 X 8 afin de pouvoir satisfaire tout le monde avec du pain frais en per-manence. Les premiers livreurs partent de la boulangerie à 2 heures du matin pour approvi-sionner nos clients sur toute la Guadeloupe.

Quels sont les moments de l’année où la charge de travail est la plus importante ?

JEAN-LUC IRÉNÉE, SI VOUS ÊTIEZ : Une pâtisserie ? Un millefeuille. C’est mon péché mignon ! Un pain ? Un pain au lait. C’est moelleux… Une année ? L’année 1990. L’année de mes 20 ans. Si je pouvais y retourner, je signe tout de suite ! (Rire) Un loisir ? Le vélo. J’en fais autour de Sainte-Rose… Un rêve ? Gagner au loto. Le jackpot, tout le monde en rêve, non ? (Rire) Une devise ? Le travail bien fait et le respect du client. 79

Nous travaillons beaucoup avec les écoles, l’année scolaire est donc pour nous la période la plus chargée. Nous fournissons presque 15 000 pièces par jour uniquement pour le système scolaire. Ensuite, c’est la période de Noël puisque nous faisons les bûches de Noël, suivies par la galette des Rois que l’on prépare aux abricots, à la noix de coco ou encore à la goyave !

YVAN MONNET

Des montres   haute couture  Pour ses 50 ans, Yvan Monnet s’est offert le luxe de prendre sa destinée en main et de créer sa propre marque de montres : « C’est le plus chouette cadeau d’anniversaire que je me sois fait car c’est une aventure qui n’a pas de prix ! ». Installé sous les toits dans un véritable atelier d’artisan en plein cœur de Genève, celui qui a une vingtaine d’années d’expérience dans l’habillage horloger n’en revient d’ailleurs toujours pas : « J’ai eu une émotion énorme le jour où j’ai assemblé mes premiers prototypes et que la montre fonctionnait dans mes mains. C’est un privilège rare de nos jours ! ». Sa marque porte son nom et sa première collection Mina ; hommage aux « petites mains » horlogères ; fut remarquée et remarquable puisqu’elle a pris la forme d’un pentagone. Une originalité évidente qu’il déclinera au printemps prochain en version homme. Yvan Monnet fait de la haute couture horlogère, un qualificatif qu’il affectionne tout particulièrement tant il aime le travail soigné de ses fournisseurs genevois reconnus pour leur savoir-faire : « J’essaie de faire des montres qui sont l’équivalent en qualité des grands marques horlogères, mais à des prix qui restent abordables, moins de 5 000 francs suisses pour les modèles en acier ! ». Pour Palaces Magazine, il revient

Comment en êtes-vous arrivé à créer votre propre marque horlogère ? J’ai travaillé une dizaine d’années chez Patek Philippe et ensuite je suis allé chez Vacheron Constantin où j’ai été chef de projet « montres sur mesure » et « Métiers d’art ». En 2016, j’ai voulu valoriser mes compétences en indépendant en montant tout d’abord un bureau de création, mais je me suis très vite rendu compte qu’il fallait que je démontre mon savoir-faire et c’est là que j’ai créé une montre pentagonale. A ce moment, je me suis dit que je tenais quelque chose…

Et vous vous êtes pris au jeu ? Absolument ! J’ai d’abord conçu des prototypes, mais j’ai rapidement fait le constat fallait que j’en produise une centaine pour que cela soit

économiquement viable. Alors, c’était parti, je me suis lancé dans l’aventure ! Je me suis dit : « Allons-y et voyons ce qui se passe… ».

C’est comme cela qu’est née Mina, votre première collection de montres pentagonales ? Oui, j’ai créé une nouvelle forme de montre, à moi de l’exploiter ! Au départ, c’est parti d’un constat un peu triste : j’avais l’impression que tout le monde faisait la même chose, qu’il s’agissait d’un éternel recommencement. Depuis les années 1930, toutes les montres classiques sont rondes, carrées ou rectangulaires, parfois ovales !

Et pourquoi avoir appelée votre collection Mina ? Mina est une anagramme de main. Pour moi, les cinq côtés de mes montres évoquent les cinq doigts de la main. Cela renvoie à tout le travail manuel nécessaire pour faire de belles montres. A un certain niveau de qualité, je pense qu’il n’est pas possible de travailler uniquement avec des machines. Et je ne serais pas complet, ni sincère si je ne vous disais pas aussi que c’est le surnom de mon amie ! (Sourire)

A quoi ressemble votre collection Mina ? J’ai développé une collection en trois couleurs de cadrans. A l’intérieur mes clients ont le choix entre deux calibres mécaniques (automatique ou manuel). Et j’ai voulu que l’on voit le mécanisme sur le dessous de la montre, le balancier qui bat comme un cœur, c’est rare et précieux à notre époque, il faut le montrer ! On est dans une gamme de prix qui va de 3 300 à 3 700 francs suisses. Ce sont des montres que l’on peut trouver sur Chrono24 et je suis aussi représenté à la Maison de l’Horlogerie à Genève.

Et vous allez vous lancer prochainement dans les montres masculines ? Oui, avec la FIVE qui arrivera au printemps 2019 ! Ce sera évidemment toujours un pentagone qui reste ma signature. Je dirais que ce sera une montre « sport & chic » qui pourra se porter dans toutes les circonstances de la vie et à tous les moments de la journée. Nous serons autour de 4 500 à 5 000 francs suisses, mais c’est un modèle qu’il est possible de réserver dès maintenant sur mon site à un prix très avantageux !

Qu’est-ce que le luxe ?

YVAN MONNET

Le luxe, ce sont des matériaux nobles, du savoir-faire, le soin du détail et ce doit être quelque chose de rare et d’exclusif. Et ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est aussi partager un repas improvisé avec des amis. Bref, on doit en avoir pour son prix, mais ce n’est pas le prix qui fait le luxe !

Yvan Monnet, de quel luxe vous ne

pourriez pas vous passer ? Les plaisirs de la table ! La bonne cuisine et les bons vins, la découverte de nouvelles saveurs, que ce soit en famille ou dans un restaurant. Par exemple un rôti cuit en basse température avec une petite sauce maison et un verre de Syrah, cela peut être un très grand plaisir, un moment exceptionnel…

Quelles sont vos passions lorsque vous

CELIA SAWYER

Contemporaine et glamour Pour son premier numéro, Palaces Magazine offre sa couverture à la décoratrice d’intérieur anglaise Celia Sawyer, impossible en effet de trouver ambassadrice plus emblématique du luxe international. Installée en face de l’hôtel Claridge’s dans le très chic quartier londonien de Mayfair, c’est à Sandbanks ; divine péninsule sur la côte sud de l’Angleterre ; que Celia aime se ressourcer et trouver son inspiration. Une inspiration et un style qu’elle qualifie volontiers de « classique et contemporain en même temps avec des tonnes de glamour ! ». Un style qu’elle dissémine un peu partout sur la planète afin de relooker des appartements luxueux, des boutiques haut de gamme, des hôtels de prestige et même un Airbus A 340 ! Business woman et décoratrice d’intérieur, Celia Sawyer est aussi une star de la télévision anglaise puisqu’elle apparait dans le désormais fameux show de Channel 4, Four Rooms. Une femme au planning chargé qui se définie d’ailleurs ainsi : « Travailleuse, énergique, forte, réfléchie et amusante ». Des qualités que l’on devrait retrouver tout au long de l’entretien que Celia Sawyer a bien voulu accorder à Palaces Magazine.

Celia, quelle petite fille étiez-vous ?

entraînée dans le monde du design d’intérieur…

Comment avez-vous débuté ? J’ai toujours été très créative, j’aimais dessiner, surtout les dessins qui comportaient beaucoup de détails. Je pense d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle aujourd’hui j’aime tant insister sur les détails dans mon travail de designer, c’est quelque chose de naturel pour moi. Ma mère me disait que lorsque je rencontrais quelqu’un pour la première fois, je pouvais me rappeler de tous les traits de son visage !

Par accident ! J’ai acheté un appartement il y a quelques années et j’avais aussi acheté les combles au cas où je pourrais me permettre un jour de les rénover. Quelques années plus tard, quand j’en ai eu les moyens, j’ai conçu et décoré moi-même ce duplex et lorsque les agents immobiliers l’ont vu, les prix ont flambé. C’est là que j’ai commencé à travailler pour les autres et chaque fois que je finissais un projet, on me recommandait à quelqu’un d’autre pour embellir leur maison ou leur appartement !

Qu’est-ce qui fait que vous vous êtes passionnée pour le design d’intérieur ? Plus jeune, j’étais fascinée par les shows sur la décoration à la télévision. Cela m’intriguait, j’aimais comprendre comment on agençait une maison, un appartement. J’ai toujours été très curieuse et je pense que c’est cet intérêt d’adolescente qui m’a

Et ce jusqu’à aujourd’hui… Oui ! Depuis 20 ans maintenant, nous fournissons à des clients privés ou à des entreprises des intérieurs de luxe sur-mesure et novateurs. Pour cela, nous rencontrons nos clients et nous interprétons leurs idées, leurs ambitions et leurs exigences avec passion et enthousiasme. Nous avons un éventail très large de clients : cela va de particuliers sans grande fortune à des gens très fortunés en passant aussi par des stars de la pop, du cinéma ou de prestigieuses enseignes… c’est donc très amusant de travailler avec tous ces clients très différents !

Celia, où vivez-vous ? Je travaille à Londres, dans le quartier de Mayfair, juste en face de l’hôtel Claridge’s. C’est un emplacement qui est évidemment très agréable, mais même

si j’ai une maison à Londres je vis principalement sur la côte sud de l’Angleterre, à Sandbanks. Ma maison est sur une plage et je surplombe le port…

Oui, l’hélicoptère est destiné à un client avec qui je travaille à La Barbade. Je construis pour lui 6 maisons, ses bureaux professionnels et il m’a aussi demandé de décorer son hélicoptère, mais comme c’était un modèle trop petit je lui ai demandé d’en acheter un plus grand afin que nous puissions vraiment faire quelque chose d’intéressant ! Nous en sommes au début du processus créatif…

Et comment s’y passent vos journées ? Je me lève à 5 heures du matin et, avant de commencer ma journée, je vais courir ! J’ai deux enfants et, bien qu’ils soient adolescents à présent, j’essaie d’emmener mon fils à l’école le plus souvent possible. Le reste de la journée, je vois des clients ou je vais sur mes chantiers… les pieds dans la boue, ce n’est pas toujours très glamour ! (Sourire)

Justement, comment travaillez-vous avec vos clients ? Je m’assieds avec eux, je les écoute et nous discutons de ce dont ils ont besoin, de leurs rêves, de leur vie et de leur travail. Ainsi, j’ai une idée claire de ce qu’ils veulent et de ce qu’ils sont ! Je propose ensuite des idées créatives et, une fois que nous sommes tous heureux du projet, nous passons au chantier, une belle façon de transformer leurs idées en réalité. Et pour leur plaire, j’achète et je sélectionne les meilleurs produits, les meilleurs objets qui correspondent à leur budget, mais en essayant toujours de dépasser leurs attentes !

Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans votre métier ? Quel que soit le projet, j’aime rendre les gens heureux avec mon travail. Je suis très attachée aux détails, j’aime donc que tout soit parfait ! Il est vraiment très gratifiant de constater que votre client est si heureux qu’il souhaite poursuivre l’aventure avec vous sur d’autres projets…

Où trouvez-vous l’inspiration ? Quel est votre projet le plus hors-norme ? Dans la nature ! Je regarde la façon dont la lumière tombe sur l’herbe ou sur un feuillage et je pense à une pièce de soie ou à un bel éclairage. Je regarde comment est formé un coquillage ou un escargot et je dessine un bel escalier courbe. La nature est tellement inspirante…

Sans aucun doute, l’aménagement d’un Airbus A340 pour un client du Moyen-Orient car c’était un véritable défi technique : il a fallu que je jongle avec des restrictions de poids, des problèmes de sécurité et surtout que je mette beaucoup d’or ! (Rire) A elle seule, la douche a couté plus de 1 million de dollars !

Quels matériaux préférez-vous ? Et vous y avez tellement pris goût que vous décorez à présent un hélicoptère ?

J’aime la pierre naturelle, la soie, le velours, la pyrite, la nacre, mais il y en a tellement ! J’aime aussi beaucoup les textures mélangées :

CELIA SAWYER

Rooms et je discute constamment avec les sociétés de production et les chaînes de télévision pour de nouvelles émissions… j’espère que nous trouverons très vite un excellent concept !

un magnifique coussin en soie posé sur un canapé en velours, c’est magnifique !

Quels sont vos projets en cours ? Celia, vous soutenez également plusieurs actions caritatives ?

Je travaille actuellement sur un très grand gymnase avec spa et sauna et un salon de beauté doté d’un bureau en onyx éclairé de l’intérieur. Je vais aussi faire le design d’un marché alimentaire tendance. J’ai aussi 4 grandes maisons très haut de gamme à concevoir dans le centre de Londres !

Oui, je suis ambassadrice de plusieurs œuvres de bienfaisance telles que The Prince’s Trust, The British Heart Foundation, Football for Peace et je suis aussi la marraine de Children’s Liver Disease Foundation, The Women’s Refuge et The Chain of Hope. Toutes ces œuvres sont fantastiques et j’aime l’idée de redonner ce que la vie m’a donné !

Quel est le designer que vous admirez le plus ? David Collins était probablement mon designer préféré. Son style inspiré par l’Art Déco était absolument fantastique et très glamour. Je ne l’ai pas rencontré, mais j’admirais son travail !

Quelle est la pièce de votre maison que vous préférez ?

Vous êtes aussi très connue grâce à la télévision et en particulier à l’émission Four Rooms ?

Mon salon est très relaxant et je l’ai conçu de telle sorte qu’il soit aussi très chaleureux. Il a certes une magnifique vue sur le port à travers de grandes baies vitrées, mais il y a aussi quelque chose d’intéressant à regarder quel que soit le siège sur lequel on est assis, que ce soit un tableau d’un artiste que j’aime bien ou une œuvre d’art achetée à l’émission Four Rooms. C’est un salon très hétéroclite : j’ai des refroidisseurs à vin en argent de Christian Dior, des affiches des Jeux olympiques de Paris en 1924, des cornes d’Aurochs… c’est un vrai mini-musée !

Oui, mais j’avais très peur de faire de la télévision car je déteste parler en public ! Pourtant je me suis proposée pour devenir l’un des revendeurs de l’émission car je me suis dit que ce serait un bon moyen d’acheter des pièces uniques pour mes clients. (Rire) J’ai fait des essais, je n’étais pas très bonne au début, mais je suis devenue plus confiante avec le temps. Maintenant, je suis tellement habituée à la caméra que je n’ai plus peur. Nous tournons bientôt une nouvelle saison de 6 épisodes. Je suis également très contente que Netflix USA ait acheté Four

Quels sont vos couturiers préférés ?

chaussures… j’en ai plusieurs paires très intéressantes !

Comme pour la décoration, j’aime mélanger les styles et les créateurs, mais j’ai quand même quelques favoris comme Tom Ford pour les vestes et les jupes et Saint Laurent pour les

Celia, quel est votre bijou le plus personnel ? J’ai une très belle bague en diamant, mais je dois dire que c’est le collier de perles que ma fille Lili m’a fabriqué il y a 5 ans… c’est un bijou très cher à mon cœur !

CELIA SAWYER, VOUS ÊTES PLUTÔT : Londres ou La Barbade ? Londres. Pour le shopping ! La Barbade. Pour le soleil et la bonne chère ! Paris ou New York City ? Paris. J’aime l’accent français ! Classique ou contemporain ? Les deux. Selon mon humeur… Glamour ou sexy ? Les deux... bien sûr ! (Rire) Jet set ou jet lag ? Jet set. C’est voyager avec style ! Champagne ou whisky ? Champagne. Parce que c’est une question idiote ! (Rire) Palaces ou Palaces Magazine ? 95

OP IMMOBILIER Parlez-nous de vous ? compte en reprenant la société OP Immobilier. Nous proposons également à nos clients la gestion locative. Il est important d’avoir un interlocuteur sur place pour régler les différents soucis que l’on peut rencontrer avec les locataires.

Je suis née et j’ai grandi à la Réunion où j’ai fait la plus grande partie de mes études en Gestion. Je suis, par la suite, partie au Québec pour terminer mon cursus universitaire. Après un retour à la Réunion où j’ai commencé à travailler dans le secteur bancaire, je suis repartie m’installer au Canada où j’ai continuer mon expérience bancaire. En 2007, je suis venue m’installer à l’Ile Maurice pour m’installer avec mon conjoint. J’ai poursuivi une carrière en banque et j’ai terminé ma carrière en tant que directrice d’agence d’une succursale à Grand Baie.

Pourquoi investir à Maurice ? Il y a plusieurs raisons d’investir à Maurice, soit pour changer de vie, soit pour diversifier son patrimoine et avoir d’autres revenus, soit pour avoir une résidence secondaire et profiter quelques mois dans l’année. Une situation politique stable, un système politique démocratique et un climat social paisible en font une des meilleures destinations fiscales au monde. L’ile Maurice est également une destination attrayante en terme de fiscalité, impôts sur les revenus et sur les sociétés de 15%, pas d’impôts sur la fortune, pas de plus-values sur le capital et sur l’immobilier. Néanmoins, il est important de bien préparer son expatriation car

Depuis quand existe OP IMMOBILIER ? Mon mari a créé la société en 2013 pour se lancer à son compte après avoir travaillé 10 ans dans le domaine. Il a par la suite ouvert une société spécialisée dans le syndic de copropriété. Après avoir quitté la banque, j’ai décidé de travailler à mon

Les agences immobilières sont là pour conseiller et accompagner leurs clients dans l’acquisition de leurs villas

de nombreuses questions peuvent subsister et il est nécessaire d’être bien conseillé aussi bien ici que dans son pays d’origine. Nous avons également un système d’éducation bilingue et pluri culturel

Pour vous quel est le comble du luxe ?

La gamme de produits ?

Passer du temps de qualité avec sa famille et les gens qu’on aime et de profiter de tous les petits instants de bonheur avec eux.

Le nombre de programmes et de revente de villas est important il est donc primordial de se renseigner et de faire le tour des régions afin de déterminer l’endroit où l’on souhaite s’installer et quels sont nos centres d’intérêt.

Hélène Prod’hon Tél. : 59 81 52 50 Site internet : www.opimmobilier.com

Les programmes neufs ?

OP Immobilier Ltd BRN : C13114368 VAT : 27190709

Les programmes neuf sont nombreux et il est important de discuter avec un interlocuteur qui connaît l’île et qui saura vous conseiller par rapport à ce que vous recherchez comme investissement.

Blue Water Fishing

Demathieu Jean-Pierre, né le 7/9/1964, belge de la région liégeoise. Entrepreneur de toiture pendant 35 ans et suite à des problèmes de santé dans l obligation d arrêter la profession. Ayant voyagé beaucoup et toujours pour pratiquer la pêche, je suis tombé sous le charme de Rodrigues, j y ai rencontré ma femme , nous avons eu 1 fils et nous y sommes installés depuis 4 ans. J ai fait construire le bateau Noah chez Resiglass à île Maurice et puis j ai eu l opportunité de reprendre la compagnie Blue water fishing Rodrigues et son bateau le Why Not. Notre flotte se compose à ce jour de 3 bateaux, 2 pour la pêche aux gros et une pirogue pour le lagon.

Pour nous contacter E mail : bluewater@intnet.mu Jeanpierredemathieuu@gmail.com

Facebook : Blue Water Big fishing Rodrigues Tél. : 59828482 58763030 59829718

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LA CORNUE â&#x20AC;&#x201C; Interview

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la haute-couture du piano de cuisson Parlez-nous de la Cornue ? La Cornue représente la haute-couture du piano de cuisson depuis 1908. Emblématique de notre histoire, la production de la ligne Château est réalisée en France, à Saint Ouen l’Aumône, à la commande et de façon artisanale par nos compagnons. Membre de l’Excellence française, La Cornue réalise des pianos avec les meilleurs matériaux et avec un savoir-faire unique permettant d’offrir esthétique et performance culinaire à tous nos clients. Chaque piano est un chef d’œuvre. Tous nos produits sont uniques car ils sont personnalisables à souhait en fonction des habitudes culinaires de chacun. Le sur-mesure fait partie de nos exigences de fabrication : choix de couleurs, de finitions, de table de cuisson. Nous mettons tout en œuvre pour satisfaire nos clients du monde entier et leur offrir un piano aussi unique qu’eux.

Que représente pour vous l’excellence et l’art de vivre à la française ? Chez La Cornue, l’excellence et l’art de vivre à la française se retrouvent tout au long de la vie du produit : dans la convivialité, le partage, l’élégance et le raffinement. L’attention au moindre détail, l’exigence de qualité et la recherche permanente de l’excellence tout au long de la fabrication sont indispensables afin de faire de chacun de nos pianos un objet unique à la hauteur des attentes de nos clients. Nos produits magnifient les cuisines et contribuent au fil des années au plaisir de cuisiner et de recevoir. Ils sont le vecteur d’un moment privilégié et partagé avec ses proches. Nous sommes heureux de contribuer à la création de moments uniques et de souvenirs impérissables pour les gourmets français, américains ou asiatiques, hier, aujourd’hui et demain.

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LA CORNUE – Interview

La Cornue en 3 mots ? Luxe Français Durable

La Cornue a collaboré avec le célèbre designer Américain Matthew Quinn ? L’esthétique et le design font partie de l’ADN de marque. Historiquement La Cornue a donc réalisé quelques collaborations fortes avec Matthew Quinn, Lex Pott, Jean-Michel Wilmotte, Suzanne Kasler ou dernièrement Cyril Kongo. Une nouvelle collaboration exceptionnelle sera dévoilée en 2020 à l’occasion du salon Eurocucina à Milan.

Parlez-nous de la gamme Château ? La gamme Château est le fleuron de la maison La Cornue. C’est la haute couture du piano de cuisson : tout est fait à la main en France par nos compagnons, sur mesure et à la commande (il n’y a pas de stock). Cette gamme est le produit iconique de La Cornue, le design a à peine changé depuis sa création en 1964. La ligne Château est ultra personnalisable, le client a la possibilité de choisir son modèle (de 75cm à 180cm), sa couleur, ses finitions massives (inox, cuivre, laiton) ainsi que sa table de cuisson. Chaque client peut ainsi créer un piano aussi unique que lui.

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LA CORNUE – Interview

Quelles sont les attentes de vos clients ? Nos clients n’achètent pas uniquement un piano de cuisson. Ils recherchent avant tout un univers et une qualité exceptionnelle qu’ils pourront transmettre plus tard et c’est là le point le plus important. Le piano La Cornue fera partie de leur famille et leur permettra de cuisiner de façon exceptionnelle en partageant des moments privilégiés en famille ou avec des amis. Bien évidemment en venant chez La Cornue, nos clients recherchent l’excellence du produit et le sur-mesure que nous sommes capables de fournir sur l’ensemble de nos lignes : Cornufé, Château et la Flamberge.

les pianos de la ligne Château sont réalisés à la commande et de façon artisanale. Il est important de souligner que le montage d’un piano prend environ 25h et que plusieurs contrôles sont réalisés à différentes étapes de production et de montage. L’emballage est aussi une étape particulièrement importante et spécifique chez nous car le piano partira potentiellement à l’autre bout du monde retrouver son heureux propriétaire.

Quelle est votre actualité ? Une commande nécessite combien de temps d’attente en général ? En règle générale une commande nécessite 3 mois d’attente car

En 2020 nous aurons le lancement d’une nouvelle collaboration exclusive ainsi que de nombreux évènements notamment à la Galerie La Cornue au 54 rue de Bourgogne dans le 7ème arrondissement de Paris.

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Balade BELFORT Parlez-nous de l’Habitation Belfort ? L’Habitation Belfort est une exploitation agricole nichée dans la campagne du Lamentin en Martinique. C’est une bananeraie située au cœur d’une verdure à perte de vue de plus de 65 hectares. L’habitation Belfort possède un savoir-faire développé depuis 30 ans, autour de la banane et propose des visites au rythme du petit train. C’est en 1996, qu’un père transmet la passion de l’agriculture à ses deux filles qui décideront de l’ouvrir au public en 2010 afin de partager leur passion pour la culture du fruit emblématique de la Martinique : la banane.

clients. Nous prenons soin de nos visiteurs des le premier contact. Notre équipe est formée à recevoir de la clientèle haut de gamme en séjour touristique ou en provenance des bateaux de croisière.

Quelle est votre actualité ? Nous fêtons nos 10 ans cette année. 10 ans de transmission et de partage avec des visiteurs internationaux et locaux. Depuis Décembre 2019, nous sommes aussi labellisés Agriculture biologique, ce qui nous permettra de distribuer des bananes « bio » dans quelques mois.

La visite en petit train ? Afin de pérenniser l’activité agricole existante, l’équipe de l’Habitation Belfort a été labellisée AGRICULTURE BIOLOGIQUE depuis décembre 2019. Nous proposons donc un fruit sain et une démarche qui respecte cette magnifique nature qui nous entoure. De plus, nous avons obtenu le label QUALITE TOURISME qui démontre notre attention particulière à la satisfaction de nos

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L’Habitation Belfort propose une visite de la bananeraie en petit train qui permet de couvrir l’intégralité de l’exploitation et les visites sont possibles même par temps de pluie !!! Pratique, ludique et original, le petit train offre en outre, des garanties de sécurité optimales pour ce type de visite. Un guide

bilingue (français/anglais) assure les explications, les démonstrations et les commentaires nécessaires à la compréhension du processus de production de la banane.

Quelle sont les attentes de vos clients ?

Parlez-nous de la boutique ?

Nos clients souhaitent avant tout un accueil irréprochable qui commence dès la réservation jusqu’à ce qu’il quitte notre parking. Chaque moment est important pour eux, ils veulent se sentir les bienvenus, et partager notre passion du métier. Si nos clients repartent en disant « je mangerai la banane différemment », nous avons réussi notre journée. La satisfaction client est notre priorité, nous faisons tout ce qui est possible afin que nos clients repartent heureux.

Sur le site, nous avons une boutique qui est le lieu d’accueil des visiteurs mais aussi le lieu des dégustations après la visite en petit train. Nous proposons des produits tels que des pétales de bananes (réalisées sur site), du vin artisanal de banane et autres fruits, des plats pour bébés à la banane, des savons, de la confiture, des livres, etc.… tout un monde autour de la banane. Durant l’attente de nos clients, nous assurons un service de boissons froides ou chaudes.

Pour terminer Madame Bergoz, le comble du luxe pour vous ? Le comble du luxe pour moi est de pouvoir transformer une activité aux premiers abords « non glamour » en une expérience raffinée. La culture de la banane n’est pas forcément des plus « sexy » comparée à la production et dégustation du vin par exemple, mais notre mode de transport et la beauté de notre site en fait un moment inoubliable. Nous l’appelons « The Banana Experience ».

La visite dure 45 minutes durant lesquelles vous pourrez échanger avec les ouvriers, prendre des photos et s’achève par la dégustation de produits issus du terroir au niveau de notre petite boutique.

Notre site internet : www.visitebelfort.com Tél : +596 696 252589 Mail : resa@visitebelfort.com

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LUNETTES | Daniel Bernard

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PALACES 5 ÉTOILES

CÉDRIC

LINCOLN LA COLLECTION CYPRAEA

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Cédric LINCOLN

CYPRAEA Votre parcours ? Je suis né à l’Ile Maurice puis j’ai vécu quelques années en Afrique du Sud pour revenir au pays ou j’ai suivi mes études primaires et secondaires. Mon père avait alors une petite entreprise de fabrication de meubles, j’ai donc baigné dans ce milieu depuis mon très jeune âge. J’avais une passion pour les oiseaux et à 15 ans, j’ai commencé à fabriquer des cages et des nids en bois dans le garage pour les vendre aux animaleries. Un petit hobby lucratif qui me permettait d’avoir de l’argent de poche ; mes parents n’avaient pas beaucoup de moyens financiers. A l’âge de 17 ans je dessine et fabrique mon premier meuble en rotin et bois de palissandre qui est d’ailleurs toujours à la maison. Suite à l’obtention de mon baccalauréat en 1998, je quitte le pays pour suivre mes études tertiaires en France et obtenir un BTS et mon diplôme d’ingénieur de l’Ecole Supérieure du Bois à Nantes. Apres avoir passé de courtes périodes en Angleterre, en Roumanie et au Canada, je reviens au pays en 2004 pour travailler au sein d’une entreprise de menuiserie bois de 180 employés. J’ai pu gravir les échelons et finalement en devenir le Directeur Général en 2009. En 2014, je reçois un appel du directeur d’une petite entreprise familiale qui me propose de reprendre sa société. Apres beaucoup d’hésitation - ce n’est jamais facile de quitter une situation connue et stable après autant d’années - j’accepte ce gros challenge. Cette société crée en 1974 au nom de « Quality Furniture » était en fait la plus vieille entreprise de fabrication de meuble sur l’Ile. Je change le nom de cette entreprise en 2016 pour « Mavenci » car je voulais mettre en avant notre expertise de 45 ans et apporter un équilibre chez nos clients à travers l’utilisation de matériaux naturels. « Maven » voulant dire Expert en Anglais et « ci ou chi » pour Energie Vitale dans les pays asiatiques.

J’ai toujours rêvé de pouvoir porter une marque à l’international. Début 2017, je soumets un rapport d’investissement à la banque, rapport dans lequel j’explique ma stratégie de développement et mon envie de débuter une ligne export. Je voulais faire découvrir au monde notre âme mauricienne, notre sourire et la beauté naturelle de notre pays.

Il y avait tout de même une difficulté majeure : le marché de l’ameublement est saturé avec de nombreuses marques, qui pour la grande majorité, viennent de l’hémisphère Nord. Ce défi semblait difficile à relever pour moi venant de si loin et surtout depuis une ile. Pour moi, le seul moyen était de trouver un designer étranger. J’avais besoin de quelqu’un avec un regard neuf sur notre ile, quelqu’un qui verrait ce que nous les Mauriciens avons tous les jours autour de nous et que nous ne sommes pas

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capables de saisir. Finalement par habitude, l’humain a toujours tendance à oublier la subtilité des beautés qui l’entourent. A travers une de mes connaissances aux Etats Unis qui vient passer quelques jours à Maurice, je contacte alors Francesco Maria Messina, architecte Italien mais de formation Française à Paris avant et ensuite à Lyon à l’école d’Architecture « Confluence Institute for Innovation and Creative Strategies in architecture », sous la direction de la star architecte Odile Decq. Francesco travaillait alors au Cameroun comme membre la Mission de contrôle responsable de la construction du nouveau stade de Douala devant accueillir la finale de la CAN 2019. Apres une première rencontre à Maurice, Francesco accepte de relever le défi et rejoins notre équipe en 2018. Après quelques mois vécus à Maurice et une fois découvert l’Ile et ses incroyables trésors naturels, Francesco a dessiné la première collection CYPRAEA 2019 avec un design très avant-gardiste et élégant à la fois. Grace à l’inspiration trouvée dans la nature luxuriante des lieux les plus emblématiques de Maurice, les meubles de la collection CYPRAEA sont uniques et originaux, complètement intemporels et ne suivent aucune tendance ni schéma dictée par la mode internationale. Francesco a su retransmettre par son design, l’esprit et la beauté, ainsi que la fragilité de la nature de Maurice, tout en transmettant également un message écologique très fort qui appelle à la préservation et à la tutelle du patrimoine naturel de l’Ile. Nous avons dû beaucoup innover en termes de fabrication, merci à nos 45 ans d’expertise et également à notre équipe sans laquelle nous n’aurions jamais pu produire autant de modèles différents pour la première année. Nous utilisons d’ailleurs des technologies venant de plusieurs parties du monde tel que les Etats Unis, la Suisse, l’Italie, L’Allemagne, le Danemark et évidemment Maurice. Cette très bonne alchimie entre nos deux corps de métiers, ingénierie et architecture, est ce qui a permis aujourd’hui de faire naitre et poser les fondations de notre petit coquillage en or. Nous sommes vraiment fiers tous les deux d’avoir pu arriver à emmener Cypraea hors des sentiers battus en si peu de temps.

Parlez-nous de Cypraea ? Cypraea provient du nom latin de la coquille de cauris, longtemps utilisée comme monnaie d’échange en Afrique et en Asie, elle est synonyme de richesse, de santé et représente encore aujourd’hui dans certains pays la protection de Dieu. A Maurice, nous retrouvons ce petit coquillage sur les nombreuses plages de l’ile et nous l’appelons habituellement « coquille bonheur » car elle porte le symbole de la chance. Je définirai Cypraea en trois mots ; Naturel, Unique et Rare Nous voulons tisser le lien entre l’extérieur et l’intérieur des

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habitations, aider l’homme à communiquer à nouveau avec la nature. Nos meubles respirent et procurent des bienfaits grâce aux matériaux naturels que nous utilisons tels le sable, la roche, le bois, le cuir, le bronze etc. En sus de notre design inspiré de la Nature, c’est aussi une des raisons pour lesquelles nos clients ressentent une émotion en découvrant nos meubles. Notre message environnemental est fort : Nous vivons sur une ile et si l’homme ne contribue pas en urgence à réduire les effets du réchauffement climatique, nous serons les premiers touchés par la montée des eaux et par des cyclones de plus en plus puissants. L’exemple du cyclone Irma à Saint Barthelemy en 2017, le cyclone Idai au Mozambique en 2019 ou encore les feux de forêt au Brésil en 2019 montre bien les limites de l’homme face au réchauffement climatique. Nous voulons être un message d’espérance pour toutes les Iles du monde ainsi que les pays en voie de développement qui ne sont que très rarement représentés à l’étranger. Nous sommes entourés de nature, nous vivons de produits que cette nature veut bien nous offrir et malheureusement nous devons subir une situation qui n’est pas la nôtre. Au lieu de continuer à subir, nous préférons agir. Notre Exclusivité, une marque qui allie un design 100% inspiré de la Nature à des matériaux respectueux de l’environnement. Nous utilisons des matériaux naturels, originaux et rares, un grand mélange de variété très difficile à trouver au sein d’une même entreprise. De surcroit, nous fournissons uniquement des séries limitées à 9 exemplaires, le tout, produit au milieu de l’océan dans le 26eme plus petit pays au monde. Cherchez notre ile sur la planète et vous trouverez seulement un petit point ! Par moments je suis obligé d’en rire… c’est tellement improbable comme situation…

Ou peut-on trouver les produits ? Toute la collection CYPRAEA 2019 est actuellement en exposition permanente dans les galléries de ROSSANA ORLANDI, à Milan (Via Matteo Bandello 14-16) et à Porto Cervo, (Promenade du Port) Sardaigne. Certaines pièces sont également en exposition à Londres, chez MINT Gallery, (10 North Terrace Alexander Square, London SW3). Nous sommes en train d’évaluer l’option de participer, aux PAD et NOMAD Circle qui vont se tenir à Paris, Monaco et Sankt Moritz. Exposer dans ces prestigieux évènements du monde du design serait pour nous l’occasion pour présenter certaines nouvelles pièces de la collection CYPRAEA 2020. En plus des galeries on peut facilement trouver nos meubles en vente en ligne sur ARCHIPRODUCTS ainsi que sur 1STDIBS, deux importants portails de vente d’objet d’art et de design en ligne.

Qui sont vos clients ? Tout client qui sera touché par notre histoire et qui aura un coup de cœur en découvrant nos meubles. Nous visons une clientèle qui souhaite se démarquer du « Mr Tout le Monde » et qui voudrait pouvoir transmettre un héritage à leurs enfants, comme le faisaient nos ancêtres. Nous ne suivons aucune tendance, nous avons simplement le désir de construire un monde meilleur à travers des pièces authentiques, intemporelles et rares.

Cypraea soutient des associations locales ? Cypraea est une jeune entité malgré les 45 ans d’histoire de l’entreprise qui la porte. Nous voulons que cette marque puisse perdurer dans le temps et devienne un messager d’espoir contre le réchauffement climatique. Pour se faire, nous considérons qu’aider les associations qui suivent la même vision que la nôtre permettra de créer un meilleur avenir. Nous sommes ainsi partenaires de deux associations locales « Mauritian Wildlife Foundation » et « Reef Conservation » avec qui nous souhaitons monter des projets annexes à travers un pourcentage de nos ventes. Toujours du côté écologique, nous essayons également d’utiliser un maximum de produits provenant de forets gérées durablement, de colles et de vernis sans solvants, de matériaux recyclés ou nouveaux dans ce secteur. Ce n’est pas un choix facile car nous sommes très loin des terres et cela demande beaucoup de volonté surtout lorsque le poids économique des matériaux écologiques se fait sentir. Cela demande une formation et une conscience générale de nos équipes qui sont pour beaucoup des pères et des mères de famille. Nous le faisons pour les générations futures. C’est un choix.

La gamme de produit ? En 2019 nous avons proposé 5 collections : Aqua, Rochester, Odyssey, Naturae et Rising Ocean. Toutes inspirées de la nature luxuriante de l’ile, de ses couleurs, ses matériaux et ses lieux magiques. Le film Cypraea et les photos qui ont servi à réaliser notre livre ont été tirées en pleine nature sans trucage. C’était l’un des plus grands défis : photographier les meubles dans un contexte naturel, dans des endroits très difficiles à atteindre.

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- Nous avons par exemple placé les meuble de la collection « AQUA, c’est-à-dire le « AQUA CUBE Minibar » et le « AQUA SHELF » dans l’eau turquoise de nos lagons, en laissant les poissons nager autour, car l’inspiration de ces meubles provenait des géométries produites par la réfraction du soleil dans la mer. Les meubles « Bark » (réalisés en bois massif et écorce naturelle d’arbre) ont été placés dans la foret et en pleine nature, en laissant les cerfs les entourer librement. Le coffee table « Ile Maurice » de la collection « RISING OCEAN » a également été photographié dans l’eau près des roches volcaniques qui ont inspiré leurs design. Le meuble « Pieter Both » a été accroché en suspension juste au-dessus de la fameuse cascade de Chamarel, un vrai lieu incontournable de l’Ile Maurice. Un travail de titan dans le seul but de faire dialoguer nos meubles avec la nature en les plaçant dans leur « environnement naturel ». C’est ce qui fait Cypraea, du vrai, du beau et des émotions. Pour la nouvelle collection 2020, le réchauffement climatique étant un problème globale, il est prévu que nous ayons certaines pièces inspires a ce thème dans le but de sensibiliser le public sur la crise climatique globale. Il est également prévu que nous ayons des meubles inspirés de l’histoire de notre pays afin d’aider à la conservation du patrimoine Mauricien. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons décidé de produire uniquement des

séries limitées à 9 exemplaires. Cela nous portera à proposer de nouveaux designs tous les ans. Dans la nature, rien ne se ressemble et tout devient rare. De la même manière, pour Cypraea, les différentes collections, sont toutes en séries limitées et les pièces ne sont jamais identiques même au sein d’une même série.

Le comble du luxe pour vous ? Etre assis pieds nus sur la plage à contempler la mer sans avoir à me soucier du monde dans lequel devront vivre mes enfants. Pour moi le comble du luxe serait d’être libre et sans responsabilités.

Un objet que vous ne pouvez-vous passez ? Ma montre. Je suis toujours à courir contre le temps en espérant d’ici quelques années pouvoir faire une pause. Depuis mon retour d’Europe il y’a 15 ans, je n’ai malheureusement jamais pu profiter du temps présent. Jamais de congés, j’ai dormi plusieurs soirs au bureau, tout jeune entrepreneur se reconnaitra dans mes paroles. J’espère seulement avoir l’occasion de me rattraper un jour et pouvoir porter cet objet uniquement lors de grandes occasions. Lorsque notre coquillage Cypraea habitera tous les pays du monde par exemple… En attendant, je la placerai bien au chaud dans notre Odyssey Vertical…

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