Atelier «Barcelone et le changement climatique»
Alexis Faucheux, Carlotte Beau Yon de Jonage
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Le changement climatique provoque des épisodes de pluie torrentielle et de sécheresse intense ainsi que des tempêtes de sable sur la ville industrielle de Sant Andria à côté de Barcelone en Espagne. La faune et la flore des rives du Besos sont profondément bouleversés. Comment vivre dans un tel environnement? Quels moyens sont mis en oeuvre pour faire de la ville de Sant Adria une ville exemplaire en matière de respect de l’environnement et de l’écologie? Telles sont les questions auxquelles les élèves de l’ENSP ont dû répondre.
Ville fertile, récupération des eaux pluviales, agro-foresterie, jardins familiaux et jardins nourriciers dans la ville.
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Agro-foresterie et les rives du Besos
UN PAYSAGE EN RÉSILIENCE POUR UNE EFFERVESCENCE À L’OMBRE
Nous sommes en 2050 après Jesus Christ. Tout le bassin méditerranéen est soumis à de longues sécheresses ponctuées de violentes tempêtes, ou des pluies diluviennes s’abattent sur la terre et font gonfler les fleuves.
Tout ?
Non Une petite enclave au nom de Sant Adria résiste encore et toujours au sévices climatiques. Et la vie est belle lorsque les savants paysages humains servent à la domestication des précieuses ressources.
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Besos zones innondables Bâtiments Industriels
Agriculture
Conservation toiture pour ombre et récupération pluie
Las Tres Cheminas Montée de la mer +1,50 mètre
Synthèse des enjeux
Nous sommes en 2050.
La population mondiale approche les 10 milliards. Soit 5 fois plus qu’il y cent ans.
La sécheresse du bassin méditerranéen considérablement augmentée et des pluies violentes s’abattent par courts épisodes sur le territoire. L’agriculture, première victime de la sécheresse et du phénomène de descente énergétique doit se réinventer, s’établissant à proximité directe de la ressource en eau, au bord des fleuves, en lisière des villes. Jusqu’au coeur des villes, la moindre parcelle libre est cultivée, les parcs sont agricoles, intensément jardinés. La ville s’organise comme un immense réservoir d’eau ou l’on stocke, infiltre, utilise et redistribue cette ressource devenue précieuse.
Les eaux de la mer sont montées de 1m50.
L’étalement urbain a phagocyté les zone industrielles délaissées, créant des enclaves abandonnées dont le tissus jusqu’a l’indentité même est à redéfinir.
Le projet accepte l’opposition entre climat et occupation humaine en adoptant une stratégie de résilience. Faire un pas en arrière, cesser de vouloir se protéger de la nature, laisser les bouleversements climatiques s’enclencher pour rebondir et les transformer en source de projet, en énérgie pour le futur. L’harmonie du paysage passera par un “saut en arrière”, resilio, verbe latin, d’où “rebondir, résister” au choc, à la déformation.
La résilience est ici entendue comme une réponse spatiale à l’imminence d’un changement climatique et social d’ampleur affectant tout ou partie de nos territoires, chacun devant faire face sur différents fronts, impactés la mesure de leur condition territoriale actuelle et des tendances climatiques déjà l’oeuvre.
La catalogne, l’Espagne et plus largement une grande partie du bassin méditerranéen se voit confronté à un devoir d’adaptation ou du moins d’anticipation des crises climatiques à venir. Soumis aux sécheresses, ponctuées de violentes tempêtes, soumis la montée du niveau de la mer, à la raréfaction des espèces dont nous savons toute l’importance dans la régulation de nos écosystèmes.
Les territoires doivent se prémunir physiquement et la société doit s’éduquer, anticiper par la connaissance, lucidité du tout à chacun. Nos sociétés doivent s’organiser, plus que d’une mise en défend s’est d’une intelligence « du faire avec », de la composition qu’il doit s’agir.
Résilience
Sant Andria fait partie de ces villes littéralement en marge, (d’une ville plus grande qu’elles dont elle dépendent), successivement, territoire nourricier puis bastion industriel d’une période révolue.
La strategie adoptée est tripartite, elle se compose et s’organise en un cycle fermé, vertueux car les solutions sont interdépendantes et chacune répond à plusieurs objectifs.
En prévision d’une sensible augmentation des phénomènes de pluies intenses, corollaire de longues périodes de sécheresses, le défit annoncé est celui d’une valorisation de cette ressource devenue rare.
Il s’agit de rendre le bassin versant du Besos d’avantage poreux, de percer la ville pour infiltrer les eaux, alimenter les nappes, stocker et redistribuer.
Des bassins sont creusés pour stocker les eaux de ruissellement, certains sont des grands parcs inondables, viabilisés pour la culture, ou canaux et bassins irriguent des ilots cultivés à l’image des hortillonnages ou des techniques agricoles incas. La surverse des bassins est redistribuée pour irriguer les parcelles agricoles en surplomb du Besos en période sèche en ce lieu d’entremondes, interstice spatial et temporel, espace socle pour un avenir surplombé par les ruines du passé.
Les structures commerciales aux façades opaques sont désossées jusqu’a leur structure pour devenir le support d’espaces aux qualités différentes, réunis sous une enveloppe commune.
Cette ‘peau’ est pensée comme une large ombrière, mettant l’espace public à l’abri de la chaleur.
En sous face peuvent s’installer des ‘boites à commerce/ usines’, les bassins d’infiltration et des jardins, pensés comme un grand système de régulation thermique.
L’ensemble propose un dialogue entre trois paysages nouveaux. Un paysage agricole le long du besos, un paysage de parc riche en biodiversité qui met en scène les trois cheminées et enfin un paysage urbain unique qui joue des qualités de l’existant. Ensemble, ces paysages témoignent d’une grande résilience.
Végétations dunes Parcs urbains Lagunes Espaces plantés 1/20000
Agricultures / Ripisylve, prairie
Eau au niveau bas (été)
Eau au niveau haut (hiver)
Eau 1/20000
1 2 4 Mares saumâtres, lagunes Dune face terre Dune face mer Palmiers, places publiques Alignement Pins boulevard Hortillonages Prairies, Ripisylve Besos Agriculture Tissus urbain modifié Centralités, parcs d’infiltration Tissus urbain existant
Programme 1/20000
Nouveaux logements Terrains de sport Centre culturel, résidences artistes, musée
Nouveaux equipements
12110 logements créés soit environ 30 000 habitants / km2 Barcelone 16000 hbts km2)
v eau de pluie 1/20000
Toitures nouveaux bâtiments
Toitures tissu existants (ombrière)
550 000 m2 de toiture soit environ 500 000 m3 d’eau récupérée par an avec la pluviométrie actuelle Environ 200 piscines olympiques avec 963mm de précipation par an)
22 Plan 1/5000 Evolution des collages AT6 Barcelona 2050 / Vincent Prévost Léo-paul Cosson Cécile Luciani Baptiste Wullschleger
BARCELONE 2050
De l’eau en réseau
Réservoirs eau de pluie Flux rapides dessertes Micro-usines, industries Commerces RDC et cheminements 1/20000
N Cécile Luciani DEP2 B
Conservation et mise en scène identité du lieu Parc Nouveau front de mer
Atelier «Le Potager du Roi et la Biennale, B.A.P. Versailles»
Michel Audouy, Romain Bocquet
Requalifier et valoriser
À l’occasion de la Biennale d’Architecture et de Paysage d’Île de France, l’atelier «Le Potager du Roi et la Biennale» permettait aux étudiants d’imaginer la conception d’un jardin dans l’axe événementiel du Potager du Roi qui est aujourd’hui en cours de requalification.
Cet atelier a donné lieu à une exposition dans le cadre de «l’école ouverte» de la Biennale d’Architecture et de Paysage d’Île de France afin de montrer le savoir-faire des élèves de l’ENSP en matière de conception.
Ici l’axe événementiel est traité dans le respect de son histoire, celle de La Quintinie et de son jardin biais qui à l’époque de Louis XIV était une révolution et une véritable innovation dans l’arboriculture fruitière.
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Atelier «Berges de Seine», Florence Peucat et Bertrand Vignal
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Espace public
L’atelier 4 consistait en une proposition de projet de parc urbain sur les berges de la Seine. Il s’agissait de repenser le Jardin Tino Rossi, musée à ciel ouvert, et réfléchir à son rapport à la Seine et aux grands axes alentours. Plus largement, il s’agissait de repenser la Seine dans Paris, réfléchir à la place accordée au fleuve et travailler les berges.
Ici, le propos a été de reconnecter le site avec la Seine et ainsi qu’avec la faculté de Jussieu et le Jardin des Plantes. La topopographie a été repensée tout comme les usages du site qui sont ici dédiés à la détente et au jeu.
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Les schémas et idées principes
TECHNIQUE ET DETAILS
Coupe A-A´1:50
Les amphis differentes
1:100
Coupe B-B´1:100
Amphi en pelouse
Coupe 1:50
Les nouveaux promenades et cheminements permettent bouger facilement
Coupe B-B´1:50
Les amphis et escaliers créent une connexion plus proche de l’eau
Coupe A-A´1:50
Plan 1:100
31 Atelier 4 Ecole nationale supèrieure de Paysage, Versailles Printemps 2017 / Jardin Sculpté Gwendoline Dos Santos, Elina Renkonen, Cecile Luciani
Pente 10,9 % + 28,2 + 28,2 + 27,2 + 29,60 + 28,55 + 28,90 + 29, 25 + 27,7 A A’ B B’ Coupe A-A’ 1:50 Coupe B-B’ 1:50 Plan 1:100 400 cm 100 cm h=35 cm 100 cm 990 cm h=140 cm 1400 cm 2400 cm 140 cm 400 cm 100 cm 825 cm +30 m +30 m +26,6 m +26 m +29 m Coupe A-A’ 1:50 Coupe B-B’ 1:100 A A’ B’ Plan 1:100 Coupe perpendicular, principale 1:50 PELOUSE RAMPE 883cm 883cm 883cm 300cm 300cm 350cm 115cm 400cm 13 % 1 % 118cm 13 % % 233cm 235cm 350cm 13 % 2400 cm 140 cm 400 cm 100 cm 825 cm +30 m +30 m +26,6 m +26 m +29 m Coupe A-A’ 1:50 Coupe B-B’ 1:100 A A’ B B’ Plan 1:100 +30 m +30 m +26,6 m +26 m +29 m Coupe B-B’ 1:100 A A’ B B’ Plan 1:100 Pente 10,9 % + 28,2 + 28,2 + 27,2 + 29,60 + 28,55 + 28,90 + 29, 25 + 27,7 A A’ B B’ Coupe A-A’ 1:50 Coupe B-B’ 1:50 Plan 1:100 400 cm 100 cm h=35 cm 100 cm 990 cm h=140 cm 1400 cm Pente 10,9 % + 28,2 + 28,2 + 27,2 + 29,60 + 28,55 + 28,90 + 29, 25 + 27,7 A A’ B B’ Coupe A-A’ 1:50 Coupe B-B’ 1:50 Plan 1:100 400 cm 100 cm h=35 cm 100 cm 990 cm h=140 cm 1400 cm Vue sur la Seine Vue axonometrique
Plan