Osez l’art contemporain à Saint Jean d’Aulps … Introduction Favoriser la rencontre entre la personne et l’art de son temps, développer l’échange entre les individus partageant ponctuellement ou de façon permanente le même territoire, aider à l’inscription de la culture comme vecteur de développement rural, questionner les lieux et les mémoires, appréhender notre époque à travers l’acte artistique, accompagner l’épanouissement personnel grâce à une pratique culturelle créative, participer au décloisonnement des espaces et des êtres, aiguiser la curiosité, créer des interrogations, tels sont les objectifs qui soutiennent ce projet. Ce projet «Osez l’art contemporain» se développe depuis 2009 au sein d’un territoire rural, la Vallée d’Aulps, en situant son centre de gravité à partir d’un site hospitalier : le Centre de suite et de réadaptation Alexis Léaud à Saint Jean d’Aulps. Résolument ouvert à tous les publics, (patients ou habitants), il a pour ambition de placer l’art contemporain comme vecteur de plaisir, de développement personnel et de nourriture intime et poétique de l'individu, mais aussi comme vecteur de lien social, de liberté, de tolérance et de démocratie. 1 .
Edition 2011 Le projet 2011 poursuit et approfondit le chemin engagé en 2009 et 2010 par le Centre Médical avec l’ODAC, dans le cadre du dispositif Culture et l’Hôpital : Stéphane Vigny fut en 2009 le premier artiste à intervenir au sein du Centre médical. En 2010, accueillis en résidence d’artistes, ce furent Emilie Renault et Ghislain Botto qui développèrent un projet de création participatif, intitulé «Compléments d’objet ».
En 2011, une nouvelle résidence d’artiste (de Sigrid Coggins) est mise en œuvre au sein du Centre médical. Durant plus de trois mois, l’artiste a développé deux projets de création participative :
Résidence d’artiste
Sigrid Coggins
L’artiste interviendra également à l’automne 2011 au Collège de Saint Jean d’Aulps, dans le cadre du dispositif d’éducation artistique de l’ODAC les Chemins de la culture, en prolongement de sa résidence. Le projet de résidence est complété par la proposition de quatre conférences d’initiation à l’art contemporain à St Jean d’Aulps: les «Cafés art contemporain». Conférencière : Véronique Lagrange. Une démarche volontariste de sensibilisation à l’art contemporain et de médiation traverse l’ensemble de ces propositions. Commissaire et coordinateur de la résidence Alain Livache, Chargé de mission, conseiller pour les arts plastiques à l’ODAC / Conseil général de la Haute-Savoie.
ICI ELA
Sérials portraits Serials portrait
Un projet porté par le Centre SSR MGEN Alexis Léaud et l’ODAC (Office Départemental d’Action Culturelle) / Conseil général de la Haute-Savoie. En partenariat avec la Ville de Saint Jean d’Aulps et la Communauté de Commune de la Vallée d’Aulps. Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication – Drac Rhône-Alpes, de l’Agence régionale de l’hospitalisation Rhône-Alpes et de la Région Rhône-Alpes, dans le cadre du programme régional «Culture et Hôpital».
Plus de 110 personnes se sont impliqués dans cette aventure singulière. 2
Premier processus
ICI ELA Indice Chromatique Individuel d’État Local d’Âme
Sigrid Coggins, en résidence d’artiste à Saint Jean d’Aulps, initie un nouveau projet de création proposant à chacun d’exprimer quotidiennement ses états d’âmes à partir d’un geste de couleur restant non traduisible pour autrui et se situant en alternative aux indices collectifs d’évaluation économique ou sociaux que notre société génère. Non sans un certain humour, par la création d’un nouvel indice (l’Indice Chromatique Individuel d’État Local d’Âme), accompagné de son objet porteur (le porte-température d’hôpital), l’artiste entend, avec la participation de tous, créer des compositions picturales abstraites composées de milliers de carrés de couleur , associant individu et collectif.
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Le processus de création Sigrid coggins propose aux patients de l’hôpital, à ses personnels et aux habitants de Saint Jean d’Aulps, de consacrer, quatre fois par jour, un instant pour identifier leurs états d’âme. Pour ce faire, elle confie pour une vingtaine de jours un objet : l’ICI ELA, un « porte-température » spécial sur lequel chacun est invité à apposer son « humeur/couleur » du moment.
Au bout de 20 jours, le récepteur d’un ICI ELA le remet à l’artiste. Celle-ci en archive la composition.
© S. Coggins
La personne dispose, dans sa chambre d’hôpital, à son bureau ou à son domicile de sept séries de carrés magnétiques de couleurs différentes. Cette opportunité d’introspection ne demande pas à la personne de justifier ou expliquer la raison du choix de telle ou telle couleur. Chacun développe son propre code, secret.
© S. Coggins
© S. Coggins © S. Coggins
© S. Coggins 4
Le processus de création (suite)
La partie collective et « picturale » du projet peut alors ensuite se développer à l’occasion de l’exposition : l’artiste compile sur un tableau l’ensemble des ICI ELA. Leur juxtaposition crée ainsi une mosaïque abstraite, mais dont on sait qu’elle est composée de près de 6400 états d’âme de couleur. La part collective et esthétique du projet s’expose alors. Les «humeurs» récoltées sont mises en relation…
La composition de l’exposition Cinq éléments composent la restitution du processus: Le grand tableau abstrait : 6400 états d’âme (ci-contre) Plusieurs originaux de l’objet dont chaque personne était dépositaire. Des photographies situant l’ICI ELA dans l’environnement quotidien des personnes. Une création graphique présentant quelques unes des réflexions recueillies par l’artiste auprès des personnes qui ont ressenti et vécu cette expérience. L’invitation aux visiteurs de l’exposition à poursuivre la démarche en empruntant à leur tour des ICI ELA…
ICI ELA / 6400 états d’âme
Détails pages suivantes
Saint Jean d’Aulps. 2011 Carrés magnétiques sur métal. 300 cm x 170 cm
Indice Chromatique Individuel d’État Local d’Âme
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Mais les individus ne sont-ils pas les mieux placés pour juger de leur propre bien-être ? C’est là la part aléatoire, poétique et passionnante de notre condition humaine… Produit intérieur brut ou bonheur intérieur brut ? Notre société est friande d’indices d’évaluation dits « objectifs » de nos conditions économiques et sociales. PIB (produit intérieur Brut), Indicateurs et tableaux de bords de conjoncture, données économiques et financières, … ponctuent ce qui apparait être parfois comme le seul indice possible ou même souhaitable d’évaluation de nos vies. Mais au-delà de nos cadres d’évaluation économiques et marchands, la notion de « bien être » est une notion que chacun de nous éprouve et partage. Comment donc évaluer, aussi (et peut être surtout), un état de bien être individuel ? Comment nos états d’âme peuvent-ils en devenir des indicateurs pertinents ? En terme économiques, des alternatives sont proposées et plus que jamais débattues. Elles tentent d’intégrer des facteurs non marchands et moins objectifs dans l’évaluation des degrés de bien être : le bonheur national brut (BNB), le Produit Intérieur Doux (PID), L'indice de développement humain (IDH)…
ICI ELA… Une nouvelle alternative ? Dans ce projet de résidence, Sigrid Coggins engage une exploration de ces "états d'âme " en inventant un nouvel outil d'évaluation : : l’ICI ELA (Indice Chromatique Individuel d’État Local d’Âme) Cette résidence d’artiste est principalement ancrée au sein d’un hôpital (le centre SSR MGEN de Saint Jean d’Aulps). Cette situation confronte l’artiste de manière très sensible à la notion de bien être. Et lorsque nous devenons patients à l’Hôpital, de nombreux (et bien sûr indispensables) indices d’évaluation de notre état physiologique sont développés : feuilles de températures, courbes de tension, … Des indices nécessaires et objectifs venus de l’extérieur. Mais chaque patient éprouve aussi d’autres fluctuations intérieures, intimes et non réductibles à un indice extérieur. Cet état de patient met probablement en exergue de manière aigue cet aspect, mais où que nous soyons, à chaque instant, nous pouvons nous interroger sur notre état de bien être.
Inscrite dans la dynamique de sa présence régulière à l’Hôpital, la résidence de Sigrid Coggins est également ouverte sur l’ensemble des habitants de la Vallée d’Aulps. Aussi élargit-t-elle l’expérimentation de son ICI ELA à l’ensemble de cette communauté de vie. La couleur comme indice. Pour favoriser cet indice d’état d’âme intime et fluctuant, il fallait à l’artiste un indicateur pertinent. Celui qu’elle choisit en l’occurrence est la couleur. Elle nous convie à identifier, plusieurs fois par jour, notre état intérieur par le choix, ici et maintenant (ICI ET Là … ICI ELA !) d’une couleur correspondante. Sigrid Coggins indique : « Mon projet propose des "indices d'états d’âme" au travers d'un outil de mesure-couleurs, se concrétisant sous la forme d'un objet installé parallèlement aux tableaux de "températures" disposés au pied des lits des patients ; ces tableaux seront remplis quotidiennement par les patients euxmêmes, à l'aide d'une "gommette" magnétique de couleur qu'il choisit selon son ressenti, à quatre moments clés de sa journée ». Je propose également la même démarche aux personnels du Centre médical et aux habitants des alentours ».
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Un objet porteur de sens Sigrid Coggins entend inscrire cet outil d’évaluation parmi ceux qui existent déjà à l’Hôpital : les porte feuilles de température accrochées au bas du lit et dont la lecture régulière par le médecin fait partie de notre imaginaire de la condition de malade. Par l’utilisation de cet objet à d’autres fins qu’une évaluation extérieure, l’artiste inscrit la présence de ce nouvel indice comme nécessaire et complémentaire. L’objet, utilisé à cette fin là (intime) devient une affirmation de l’altérité de la personne, de son mystère et de son autonomie. La couleur comme un indice non formaté Pour Sigrid Coggins, il n’est pas question de donner un code couleur à chaque état d’âme possible : en effet, chacun de nous entretient une relation très personnelle aux couleurs. Pour untel, le noir sera synonyme de tristesse, pour tel autre il sera synonyme de repos. Le bleu peut ainsi autant exprimer l’inquiétude que la sérénité, le rouge la colère ou bien la joie… C’est là l’un des enjeux du projet : ne pas renseigner autrui sur son état d’âme mais
l’exprimer par soi-même et pour soimême, avec son propre code, secret. Chacun est invité à se doter d’un indice non « exploitable » par les autres. Dans un univers quelquefois déresponsabilisant, il y a là une invitation à une certaine réappropriation de soi. Faire aussi de la peinture Sigrid Coggins est plasticienne, elle entretient donc une relation privilégiée à l’image. Ainsi, petit à petit, chaque « utilisateur volontaire » de l’ICI ELA construit un tableau abstrait formé de couleurs provenant des évolutions quotidiennes de ses états d’âme. Chaque tableau devient ainsi unique. Il propose une image globale d’un être, auto générée sur une durée d’une vingtaine de jours. Et nous sommes bien là en présence d’un langage pictural. Mais ici il ne s’agit pas d’une composition dont le but est esthétique (quand bien même le résultat peut l’être), mais dont la structure correspond à un processus relationnel. Rien n’est produit par hasard, mais cependant la juxtaposition des carrés de couleurs développe, de fait, un rythme et une dynamique qui ne peut être, en amont, prévisible… De l’indice individuel à l’indice collectif Le projet de Sigrid Coggins consiste donc à proposer ce processus à l’individu, avant tout.
Ce qu’il éprouvera pendant le processus quotidien est l’un des enjeux et intérêt du projet. Mais au bout du compte, à travers l’exposition produite à l’issue de sa résidence, elle réunit en une seule image l’ensemble des ICI ELA produits. Chaque personne verra alors son propre indice juxtaposé à ceux des autres. L’ensemble formant un tableau collectif. L’artiste explore ainsi deux pistes : -D’une part, elle met en relation ces images individuelles entre elles. Car l’être humain est indissociablement un être individuel et un être social… Et il ne s’agit pas d’y analyser un « état d’âme collectif », car rappelons-le, aucun code sentiment/couleur n’est préalablement défini. - D’autre part, l’artiste crée une œuvre globale dont le résultat plastique est généré par une règle du jeu, relationnelle et au bout du compte, picturale. Alain Livache. Commissaire de la résidence. ICI ELA / 6400 états d’âme Indice Chromatique Individuel d’État Local d’Âme
Saint Jean d’Aulps. 2011 Carrés magnétiques sur métal. 300 cm x 170 cm
ICI ELA / Originaux de l’objet dont chaque personne était dépositaire. (Sélection 1) Saint Jean d’Aulps. 2011 Porte-température, plaques magnétiques, carrés magnétiques. Chaque élément: 30 x 22 cm 9
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ICI ELA / Originaux de l’objet dont chaque personne était dépositaire. (Sélection 1) Saint Jean d’Aulps. 2011 Porte-température, plaques magnétiques, carrés magnétiques. Chaque élément: 30 x 22 cm
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(Détails) Ci-dessus et ci-dessous: ICI ELA / in situ. Photographies situant l’ICI ELA dans l’environnement quotidien des personnes Saint Jean d’Aulps. 2011 Photographies sur bâche. . © S. Coggins
ICI ELA / in situ. Photographies de S. Coggins situant l’ICI ELA dans l’environnement quotidien des personnes . Saint Jean d’Aulps. 2011 Impression sur bâche 90 x230 cm © S. Coggins
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ICI ELA / Commentaires Création graphique présentant quelques unes des réflexions recueillies par l’artiste auprès des personnes qui ont ressenti et vécu cette expérience. Saint Jean d’Aulps. 2011 Impression sur bâche
Détails ICI ELA / Commentaires
90 x 230 cm
Saint Jean d’Aulps. 2011 Impression sur bâche 13
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Second processus
SERIALS PORTRAITS Portrait du visiteur en créateur
Sigrid Coggins utilise plusieurs moyens d’expression qui constituent ensuite une installation : processus participatif, vidéo, dessin et photographie. Pour Saint Jean d’Aulps, de manière complémentaire au projet ICI ELA, l’artiste ajoute une nouvelle étape à son projet intitulé «Serial portraits », projet qu’elle développe dans chaque site et pays où elle intervient.
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Panneau de droite: Sérials portrait Portrait du visiteur en créateur Saint Jean d’Aulps. 2011 Panneau de dessins et photographies sur papier 100 x 230 cm
Sérials portrait / relevés de tête Saint Jean d’Aulps. 2011 Vidéo. ( En NB au centre en ht) 16
Le processus de création
Dans ce processus, l’artiste fait appel à ceux et celles qu’elle rencontre pour devenir co-créateurs. Le visiteur (en l’occurrence les patients et les personnels du Centre médical) devient… créateur. Ce visiteur est invité à réaliser le portrait dessiné de l’artiste d’une façon inhabituelle : sans jamais regarder la feuille de papier. Il s’agit de regarder exclusivement l’artiste dans les yeux.
© S. Coggins
Le portrait réalisé témoigne tout autant de la rencontre avec l’artiste que de la représentation graphique qui en résulte. Car la réussite du portrait n’est pas l’enjeu. Le portrait devient prétexte à une rencontre singulière. Nous avons en effet rarement l’occasion de nous regarder dans les yeux aussi intensément… Pour le portraitiste (et pour l’artiste aussi) l’expérience est souvent troublante et émouvante.
Sérial portrait
Le dessin réalisé renseigne souvent plus de la personne qui l’a tracé que de l’artiste portraituré. Cet autoportrait délégué décale les enjeux classiques du portrait, sujet récurent de l’Histoire de l’art.
Portrait du visiteur en créateur Saint Jean d’Aulps. 2011 N° 15 / 110 N° 56 / 110 21 x 30 cm © S. Coggins
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© S. Coggins
© S. Coggins
© S. Coggins © S. Coggins
© S. Coggins 18
Le processus de création Ce qui résulte du processus de « Serial portrait « se compose de deux éléments complémentaires : - La vidéo, projetée sur le mur au ralenti, montre le moment précis où le dessinateur découvre le portrait qu’il vient de réaliser. De manière récurrente, se dévoilent alors de « vrais » sourires et des expressions heureuses et étonnées. - Sur les murs, sont associées les photos des dessinateurs en train de réaliser le portrait de Sigrid Coggins et les dessins qu’ils ont produits. L’arrêt sur image que l’artiste effectue capte le moment de concentration dans lequel se trouve le dessinateur en action. L’intensité du moment se lit alors sur les visages. Le mur d’image et la vidéo se complètent progressivement au fur et à mesure des présences de l’artiste à la MGEN. ils constituent une galerie de « Serials portraits » où tous les protagonistes du lieu sont rassemblés et mélangés (patients, personnels, visiteurs,…). © S. Coggins
Le portrait réalisé témoigne tout autant de la rencontre avec l’artiste que de la représentation graphique qui en résulte. Car la réussite du portrait n’est pas l’enjeu. Le portrait devient prétexte à une rencontre singulière. Nous avons en effet rarement l’occasion de nous regarder dans les yeux aussi intensément… Pour le portraitiste (et pour l’artiste aussi) l’expérience est souvent troublante et émouvante. © S. Coggins
© S. Coggins © S. Coggins
© S. Coggins 19
Le processus de création
Ce qui résulte du processus de « Serial portrait « se compose de deux éléments complémentaires : - La vidéo, projetée sur le mur au ralenti, montre le moment précis où le dessinateur découvre le portrait qu’il vient de réaliser. De manière récurrente, se dévoilent alors de « vrais » sourires et des expressions heureuses et étonnées.
Cliquez ici pour accéder à la vidéo
- Sur les murs, sont associées les photos des dessinateurs en train de réaliser le portrait de Sigrid Coggins et les dessins qu’ils ont produits. L’arrêt sur image que l’artiste effectue capte le moment de concentration dans lequel se trouve le dessinateur en action. L’intensité du moment se lit alors sur les visages. Le mur d’image et la vidéo se complètent progressivement au fur et à mesure des présences de l’artiste à la MGEN. ils constituent une galerie de « Serials portraits » où tous les protagonistes du lieu sont rassemblés et mélangés (patients, personnels, visiteurs,…). Prés de 110 personnes se sont engagées dans ce processus. Beaucoup d’entre elles ont ensuite participé au projet ICI ELA.
Sérials portrait Portrait du visiteur en créateur Saint Jean d’Aulps. 2011 Panneau de dessins et photographies sur papier 29 éléments. 100 x 230 cm
Sérials portrait / relevés de tête Saint Jean d’Aulps. 2011 Vidéo. ( En NB au centre en ht) © S. Coggins
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Sérials portrait Portrait du visiteur en créateur Saint Jean d’Aulps. 2011 Panneau de dessins et photographies sur papier 81 sérials portraits - 160 x 360 cm
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Auto Sérials portrait de l’artiste Saint Jean d’Aulps. 2011 Dessins et photographies sur papier 30 x 21 cm 23
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Organisateurs Le Centre SSR MGEN Alexis Léaud 74430 Saint Jean d’Aulps 04 50 74 54 00 Directeur: Bruno Delattre et l’ODAC Office départemental d’Action Culturelle / Conseil général de la Haute-Savoie. 18 Avenue du Trésum 74000 Annecy 04 50 45 63 77
Commissaire et coordinateur de la résidence Alain Livache alain.livacher@cg74.fr
Partenaires La Ville de Saint Jean d’Aulps et La Communauté de Commune de la Vallée d’Aulps
Avec le soutien : du ministère de la Culture et de la Communication – Drac Rhône-Alpes, de l’Agence régionale de l’hospitalisation Rhône-Alpes et de la Région Rhône-Alpes, dans le cadre du programme régional
«Culture et Hôpital».
Site internet de Sigrid Coggins: www.sigridcoggins.com
Conception du catalogue: Alain Livache © ODAC et MGEN - ST J. d’Aulps Crédits photos: A. L. et S. Coggins 25