Coordination: Pierre-Arnaud BARTHEL et Sylvy JAGLIN
Cet ouvrage prend acte du « réveil arabe », nourri de contestations envers une privatisation accrue de la ville excluant les plus pauvres, alors même que les quartiers populaires, issus de l’informalité, sont toujours très majoritaires. Inégalement intégrés à la ville, ces derniers sont bien souvent exposés à des vulnérabilités de natures différentes.
L’action conduite (ou l’inaction) jusqu’au réveil de 2011 a-t-elle constitué le talon d’Achille des régimes bousculés ? L’irruption des contestations dans les quartiers informels coïncide-t-elle avec 2011 ou est-elle plus ancienne ? Depuis deux ans, quels sont les changements majeurs observables dans la structuration de l’action urbaine et dans le quotidien des quartiers informels ? Peut-on identifier des signaux (même faibles) indiquant la réorientation de l’action urbaine ? Enfin, quels impacts les changements politiques ont-ils, ou auront-ils, sur les projets et programmes en cours