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À LA UNE

Nouvelle Vague - mai 2014

En 2005 Noel Gallagher dira «Je ne déteste pas Robbie Williams, je hais sa putain de musique !» tandis que Robbie lui répondra en 2011 «Les Rolling Stones ont fait deux soirs au stade de Wembley. Oasis en a fait trois. Nous, les Take That, on est ici pour huit soirs. Noel Gallagher peut bien me lécher le cul !». (Il s’agit de la gigantesque tournée de promotion de «Progress»: le dernier album de Take That, paru 20 ans après leur début. A l’occasion Robbie fait un glorieux come back dans le groupe et délaisse ses projets solo pendant un an). «Je fais de la merde mais je sais que je suis le meilleur pour faire ça» Une fois que Robbie Williams gagne son indépendance auprès de sa maison de disques, il démarre sa carrière solo avec une reprise, «Freedom» de George Michael qui confirme sa liberté. Par la suite Robbie fera souvent appel à des reprises afin de garder la lumière des projecteurs sur soi : «Millennium» reprend le sample de «You Only Live Twice», «Losers» est une chanson du groupe The Belle Brigade, tandis que son tube «Rock DJ» reprend le sample de «It’s Ecstasy When You Lay Down Next To Me» de Barry White. Robbie va même enregistrer un album de reprises de standards jazz, parmi lesquelles on découvre «La Mer» de Charles Trenet. Cependant, le premier album de Robbie, «Life Thru A Lens», n’est pas terrible. En revanche, il comprend la jolie ballade «Angels» grâce à laquelle il gagne un Brit Award du «meilleur single des 25 dernières années» et voit son disque au top des classements. La formule «album de merde propulsé au top des classements grâce à 2-3 tubes» restera valable pour la plupart de ces disques.


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