Une majorité de Français ne veut plus voir DSK en politique‎

Souhait de victoire en 2012 Les déficits de la France DSK et son actualité

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publié dans les 60 titres de la Presse régionale et départementale et diffusé sur RTL et sur le portail Orange le 26 août 2011 LEVEE D’EMBARGO LE 26 AOÛT - 04H30 Contact BVA : Gaël Sliman - Directeur Général Adjoint de BVA  01.71.16.88.34

Méthodologie

Recueil

Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par internet les 23 et 24 août 2011

Echantillon de 1 026 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

Echantillon

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La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Synthèse de Gaël Sliman (1/5)

Le soir même où les charges pesant sur Dominique Strauss-Kahn étaient abandonnées, et à quelques jours de l’ouverture de l’université d’été du PS à la Rochelle, nous avons souhaité consacrer notre observatoire de la présidentielle BVA-Orange-Presse Régionale-RTL à l’interrogation des Français sur la situation politique et les conditions potentielles d’un retour de DSK en politique. Si des sondages ont été effectués, y compris récemment (CSABFM), sur DSK, ce sondage est le premier à avoir été réalisé après l’abandon des charges pesant sur l’ex DG du FMI.

Deux informations principales se dégagent : - Aujourd’hui les Français comme les sympathisants de gauche balaient tout retour de DSK dans la vie politique, que ce soit en tant que candidat, ou même pour jouer un rôle politique dans la campagne aux côtés du candidat.

- Le rapport gauche-droite reste extrêmement favorable à la gauche, que ce soit sur le souhait de victoire à la présidentielle ou sur la capacité à gérer la question de la dette.

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Synthèse de Gaël Sliman (2/5) 1) Affaire DSK le jugement de l’opinion est sans appel : aujourd’hui l’idée d’un come-back de l’ancien champion des sondages est rejetée par une large majorité de Français D’une part, il y a aujourd’hui un quasi-consensus de l’opinion pour que DSK ne revienne pas dans la course à la primaire socialiste pour l’élection présidentielle de 2012 : 80% des Français et 77% des sympathisants de gauche ne le souhaitent pas.

Par ailleurs, le temps ne joue pas en sa faveur à ce sujet car malgré l’abandon cette fois avéré des charges, ce refus de le voir candidater s’est même encore accentué en un mois et demi : le 1er juillet après la libération sur parole de DSK, les Français étaient déjà majoritaires (54%) à ne pas souhaiter un tel retour si les charges contre lui étaient abandonnées, mais ils étaient à l’époque nettement plus nombreux qu’aujourd’hui (41% contre 19% aujourd’hui) à envisager ce retour. A l’époque, les sympathisants de gauche étaient même très partagés sur cette question (50% y étaient favorables contre 48% opposés) alors qu’ils ont aujourd’hui totalement fermé la porte (77% y seraient opposés).

D’autre part, et c’est plus fâcheux pour lui encore, à ce refus très net de le voir endosser les habits de candidat s’ajoutent un refus pour le moment presque aussi sévères sur le fait qu’il puisse jouer un quelconque rôle politique à l’avenir.

Ainsi, les Français ne veulent pas non plus, pour le moment, qu’il « joue un rôle politique important pendant la campagne présidentielle » pour soutenir le candidat socialiste (58%) ni « qu’il fasse partie d’un éventuel nouveau gouvernement » (56%) si la gauche gagnait l’élection présidentielle.

Sévère désaveu pour celui qui était encore en mai dernier le chouchou des Français et que l’on doit désormais considérer comme innocent (les charges ayant été abandonnées).

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Synthèse de Gaël Sliman (3/5)

Pourtant, ces derniers résultats ne signifient pas que DSK n’ait plus d’avenir politique : Tout d’abord, les sympathisants de gauche (44%) et plus encore ceux du PS (54%) sont, eux, nettement plus nombreux à souhaiter qu’il soutienne le candidat socialiste et surtout à envisager favorablement (respectivement 52% et 57%) son entrée dans un éventuel futur gouvernement en cas de victoire de la gauche.

C’est donc vraisemblablement par souci de tactique et de timing davantage que par morale que les Français et surtout les sympathisants de gauche veulent le voir prendre de la distance : Son retour peut être envisagé à condition qu’il ne soit pas un handicap pour le candidat de gauche lors de la présidentielle.

A cet égard, il est intéressant de noter qu’il n’existe aucune différence homme – femme sur les questions concernant DSK. Ensuite, l’opinion publique dans son ensemble peut, et va sans doute évoluer à son sujet à mesure que les affaires seront moins présentes (l’issue de l’affaire Banon sera à ce titre importante), et que la campagne politique battra son plein. Il est difficile de se projeter aujourd’hui en voyant en habits de ministre ou de « spin doctor » du candidat socialiste celui qui était encore en début de semaine accusé d’une tentative de viol. En revanche, après 4 ou 5 mois de silence un DSK qui interviendrait avant le premier tour pour apporter sa caution économique au projet du PS (notamment sur la dette) pourrait sans doute être très utile au candidat socialiste. Dans cette hypothèse, il ne serait pas impossible que les positions actuelles des Français évoluent largement à son sujet.

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Synthèse de Gaël Sliman (4/5)

2) Le rapport gauche-droite demeure extraordinairement favorable à la gauche, que ce soit sur la présidentielle ou même sur la capacité à réduire la dette et les déficits En parfaite corrélation avec ce faible appétit des Français quant à un retour de DSK sur le devant de la scène politique, leur souhait de victoire à la présidentielle reste extraordinairement favorable à la gauche : les Français sont aujourd’hui 64% à souhaiter la victoire de la gauche contre seulement 36% celle de la droite.

Ce rapport, déjà très favorable avant les vacances (60% contre 40%) s’est donc encore accentué (4 points) en cette rentrée, malgré une actualité qui pouvait sembler plus favorable à Nicolas Sarkozy : Lybie, rencontre avec Merkel et polémique sur la règle d’or, retour sur le devant de la scène de l’affaire DSK, remontée de la popularité du Président dans les sondages d’opinion depuis 3 mois...

Ce souhait d’une alternance en 2012 est majoritaire dans toutes les principales catégories de population : que l’on soit urbain (66%) ou rural (61%), que l’on soit financièrement aisé (57%) ou parmi les Français les plus pauvres (60%), quel que soit la catégorie socioprofessionnelle ou l’âge, une majorité souhaite la victoire de la gauche en 2012.

Ainsi, même les seniors qui avaient massivement voté pour Nicolas Sarkozy en 2007 sont une majorité (53%) à souhaiter aujourd’hui sa défaite.

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Synthèse de Gaël Sliman (5/5)

Plus troublant et fâcheux encore pour le Président, même sur le thème de la réduction de la dette et des déficits de la France, le rapport de confiance est nettement plus favorable au candidat socialiste qu’à Nicolas Sarkozy : 57% des Français pensent que le candidat du PS (encore inconnu) sera meilleur que Nicolas Sarkozy contre 37% qui pensent à l’inverse que Nicolas Sarkozy sera meilleur que le candidat du PS (6% ne se prononcent pas).

Attention tout de même pour le PS : le piège tendu par Nicolas Sarkozy sur la question de la règle d’or peut encore produire des effets dans l’opinion au cours des mois à venir, le rapport de force que nous enregistrons à ce sujet soulignant davantage la défiance actuelle à l’égard du chef de l’Etat (tous domaines confondus) qu’une réelle confiance dans les principaux candidats socialistes. L’avantage observé pour la gauche à ce sujet est donc extrêmement fragile.

Si le débat sur le vote de la règle d’or (que les Français comme les sympathisants de gauche soutiennent) devait s’intensifier à la rentrée dans un contexte angoissant sur un risque de dégradation de la note de la France, la position du refus prise par le PS pourrait le mettre en porte-à-faux.

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Souhait de candidature de DSK à la primaire socialiste Le tribunal de Manhattan a annoncé qu’aucune charge ne serait retenue contre Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire de tentative de viol dont il était accusé.

Compte tenu de cette information, souhaitez-vous que Dominique Strauss-Kahn soit candidat à la primaire socialiste pour l’élection présidentielle de 2012 ?

S/T NON 80% Rappel juillet 2011* 54%

(NSP) 1%

S/T OUI 19%

Oui, tout à fait 8% Oui, plutôt 11%

Rappel juillet 2011* 41%

Non, pas du tout 54% Non, plutôt pas 26%

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* : Si aucune charge n’était retenue contre lui par la justice américaine, souhaitez-vous qu’il soit candidat à la primaire socialiste pour l’élection présidentielle de 2012 ?

Souhait de candidature de DSK à la primaire socialiste selon la proximité partisane Le tribunal de Manhattan a annoncé qu’aucune charge ne serait retenue contre Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire de tentative de viol dont il était accusé.

Compte tenu de cette information, souhaitez-vous que Dominique Strauss-Kahn soit candidat à la primaire socialiste pour l’élection présidentielle de 2012 ?

Sympathisants de gauche

11%

Sympathisants de 5% 6% droite

12%

14%

Oui, tout à fait

9

33%

44%

75%

Oui, plutôt

Non, plutôt pas

Non, pas du tout

S/T OUI

S/T NON

23%

77%

11%

89%

Souhait de voir DSK jouer un rôle pendant la campagne présidentielle S’il décidait ne pas se présenter lui-même, pensez-vous que ce serait plutôt une bonne chose ou plutôt une mauvaise chose pour le Parti Socialiste que Dominique Strauss-Kahn joue un rôle politique important pendant la campagne présidentielle ?

(NSP) 1%

Ce serait plutôt une mauvaise chose 58%

10

Ce serait plutôt une bonne chose 41%

Souhait de voir DSK jouer un rôle pendant la campagne présidentielle selon la proximité partisane S’il décidait ne pas se présenter lui-même, pensez-vous que ce serait plutôt une bonne chose ou plutôt une mauvaise chose pour le Parti Socialiste que Dominique Strauss-Kahn joue un rôle politique important pendant la campagne présidentielle ?

Sympathisants de gauche

Sympathisants de droite

44%

32%

Ce serait plutôt une bonne chose

11

55%

1%

68%

Ce serait plutôt une mauvaise chose

(NSP)

Souhait de voir DSK participer à un gouvernement si le Parti Socialiste remporte l’élection présidentielle Si un candidat du Parti Socialiste - autre que Dominique Strauss-Kahn - remportait l’élection présidentielle l’année prochaine, souhaiteriez-vous que Dominique Strauss-Kahn fasse partie du gouvernement ?

(NSP) 2%

Oui 42%

Non 56%

12

Souhait de voir DSK participer à un gouvernement si le Parti Socialiste remporte l’élection présidentielle selon la proximité partisane Si un candidat du Parti Socialiste - autre que Dominique Strauss-Kahn - remportait l’élection présidentielle l’année prochaine, souhaiteriez-vous que Dominique Strauss-Kahn fasse partie du gouvernement ?

Sympathisants de gauche

Sympathisants de droite

52%

28%

Oui

13

46%

72%

Non

(NSP)

2%

Souhait de victoire en 2012 Lors de l’élection présidentielle de 2012, préférez-vous la victoire de la gauche ou de la droite ?

Base : % des exprimés

De la gauche 64% Rappel juin 2011 60%

Rappel juin 2011 40%

5% des Français interrogés n’ont pas exprimé de souhait à cette question

14

De la droite 36%

Souhait de victoire en 2012 selon la proximité partisane Lors de l’élection présidentielle de 2012, préférez-vous la victoire de la gauche ou de la droite ?

Base : % des exprimés

Sympathisants de gauche

Sympathisants de droite

Aucune proximité partisane

94%

12%

88%

61%

la victoire de la gauche

15

6%

39%

La victoire de la droite

Le meilleur candidat pour réduire la dette Pour réduire la dette et les déficits de la France, qui selon-vous serait le meilleur entre Nicolas Sarkozy et le candidat du Parti Socialiste ?

(NSP) 6%

Le candidat du PS 57%

16

Nicolas Sarkozy 37%

Le meilleur candidat pour réduire la dette selon la proximité partisane Pour réduire la dette et les déficits de la France, qui selon-vous serait le meilleur entre Nicolas Sarkozy et le candidat du Parti Socialiste ?

Sympathisants de gauche

Sympathisants de droite

Aucune proximité partisane

88%

13%

48%

4%

3%

84%

Le candidat du Parti Socialiste

17

8%

37%

Nicolas Sarkozy

15%

(NSP)