Catalogue Paris

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Paris Une exposition en ligne

An online exhibition Nous savons que vous ne pourrez peut-ĂȘtre pas nous rendre visite dans les semaines qui viennent donc nous vous proposons une « balade » virtuelle dans votre ville prĂ©fĂ©rĂ©e, qui a inspirĂ© les artistes de toutes Ă©poques. Sadly, we realize that you won’t be able to travel to Paris for some months, so we thought you might enjoy a virtual « tour » of your favourite city, which has inspired so many artists of all periods.


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RONALD HURWITZ (nĂ© en 1945) Vie au fĂ©minin, lundi 21 mars 1988 Tirage argentique Silver print 24 x 32 cm 9 œ x 12 œ in. Ronald Hurwitz, nĂ© Ă  Cleveland dans l’Ohio, a eu une Ă©minente carriĂšre de photographe et musicien. En 1981, il exposa ses premiĂšres photographies et gagna deux prix. Depuis il a exposĂ© Ă  Washington, New York, Toronto et Paris. Ses photographies se trouvent dans les collections de la bibliothĂšque nationale, bibliothĂšque historique de la Ville de Paris, la maison europĂ©enne de la photo et du musĂ©e Carnavalet. AprĂšs avoir jouĂ© dans l’orchestre philharmonique de Rotterdam, il fut premier altiste de l’orchestre symphonique d’Indianapolis puis membre de l’orchestre symphonique de Toronto pendant de 1975 Ă  2006. Paris reste son thĂšme de prĂ©dilection et il explore la ville depuis 1980. Ronald Hurwitz was born in Cleveland, Ohio. He has had a widely varied career in both photography and music. In 1981 his photographs were first shown in Toronto, awarded two prizes, and exhibited at the “DĂ©ja Vue” Gallery of Photographic Art. Since then, his work has been exhibited at galleries in Cleveland, Washington, New York, Toronto, and Paris. Mr. Hurwitz is the recipient of two Ontario Arts Council Grants, and his photographs of Paris are already in the following collections in France: the BibliothĂšque Nationale, the BibliothĂšque Historique de la Ville de Paris, la Maison EuropĂ©enne de la Photographie, and the MusĂ©e Carnavalet. As a violist, Ronald Hurwitz was a member of the Rotterdam Philharmonic Orchestra of The Netherlands, the Toronto Symphony Orchestra, and is the former Principal Violist of the Indianapolis Symphony. He has appeared as soloist and in chamber music concerts in Canada, the United States, and Europe.



2 FELIX BENOIST (1818-1896) Vue gĂ©nĂ©rale de Paris avec l’Ile de la CitĂ© Vers 1855 Mine graphite sur papier et rehauts de gouache Pencil heightened with gouache 25 x 35 cm 9 Ÿ x 13 Ÿ in. Felix Benoist, nĂ© Ă  Saumur, fut un peintre, dessinateur et lithographe topographe, auteur de nombreuses vues de villes, monuments et paysages. Il travailla pour le graveur et l'Ă©diteur installĂ© Ă  Nantes, Pierre Henri Charpentier, et surtout pour son fils, Henri-DĂ©sirĂ© Charpentier (1806-1883). Benoist a, participĂ© avec le dessinateur François Hippolyte Lalaisse Ă  la galerie Armoricaine (1844) et Ă  La Normandie illustrĂ©e (1852) ainsi qu’au remarquable recueil, Paris dans sa splendeur (1861-1863), contenant plus de 100 lithographies dont des vues aĂ©riennes, et quelques 38 bois gravĂ©s. Born in the Saumur, Felix Benoist was a topographic painter, lithographer and print-maker who specialized in panoramic views of cities. He worked for the publishers Charpentier in Nantes and then with François Hippolyte Lalaisse but is especially known for his remarkable portfolio « Paris dans sa splendeur » which contained over a hundred lithographs of arial views and 38 woodcuts.



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HENRI EVENEPOEL (1872-1899) L’Intrus Vers 1899 Eau-forte et aquatinte signĂ©e des initiales sur la plaque Etching and aquatint signed with the initials lower right on the plate 22 x 24 cm 8 Ÿ x 9 œ in. PROVENANCE:

André Candillier, Paris Collection particuliÚre, Paris

Henri Evenepoel, nĂ© de parents bruxellois., suivit les cours de dessin Ă  l'AcadĂ©mie de Saint-Josse-ten-Noode ainsi que les cours de l'atelier du peintre Ernest Blanc-Garin et du dĂ©corateur Adolphe Crespin Ă  l'AcadĂ©mie royale des beaux-arts de Bruxelles. En 1892, installĂ© Ă  Paris, il loge chez sa cousine, Louise De Mey, qui devint l'un de ses modĂšles prĂ©fĂ©rĂ©s. Il se forma Ă  l’atelier de Gustave Moreau Ă  l'École des beaux-arts de Paris. En 1899, il participa au Salon de La Libre EsthĂ©tique et fut invitĂ© par les organisateurs de la section belge de l'Exposition universelle de Paris. Il mourut prĂ©maturĂ©ment Ă  Paris, emportĂ© par la fiĂšvre typhoĂŻde. Evenepoel first studied art in Brussels at the AcadĂ©mie Royale des Beaux-Arts in 1889 and 1890, then at Ecole des Beaux-Arts in Paris from 1892.in Gustave Moreau’s studio where he met Henri Matisse, Georges Rouault, Albert Marquet, Edgar Maxence, Charles Milcendeau, and LĂ©on Printemps. He started exhibiting at the Salon in 1894, showed four portraits at the Salon du Champ de Mars in 1895 and had his first one-man show at the Brussels Cercle artistique in 1897.His Parisian scenes were influenced by Henri de Toulouse-Lautrec and Jean-Louis Forain. Evenepoel died prematurely of typhus in Paris.



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ROGER MARTIN (1906-1962) Les toits de Paris Vers 1947 Tirage argentique d’époque Vintage Silver print 22 x 29,5 cm 8 Ÿ x 11 œ in. Roger Martin Ă©tudia le design Ă  l'Ă©cole Boulle et collabora avec Printz et Leleu pour crĂ©er des meubles "art-dĂ©co". Il se lança dans la photographie dans les annĂ©es 1930 et se spĂ©cialisa dans la photographie de mode. Prisonnier de guerre et libĂ©rĂ© en 1944, il Ă©pousa en 1945 Claude Saint-Cyr, cĂ©lĂšbre modiste de l'Ă©poque. Cette photographie a Ă©tĂ© tirĂ©e par le photographe dans la fin des annĂ©es quarante et, autant que nous le sachions, est un tirage unique. Roger Martin studied furniture design at the Ecole Boulle and worked with Printz and Leleu creating « Art Deco » furniture. He took up photography in the thirties and specialized in fahion photography. He was a prisoner of war and after his release in 1944, he married the very fashionable Parisian milliner Claude Saint-Cyr in 1945. This image was printed by Roger Martin himself in the late forties and is, as far as we know, the only print of it in existence.



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AUGUSTE DURST (1842-1930) Courbevoie pendant les inondations de 1910 Huile sur toile signĂ©e en bas Ă  droite Oil on canvas signed lower right 54 x 81 cm 21 ÂŒ x 32 in. ÉlĂšve d'Ernest HĂ©bert et LĂ©on Bonnat, Durst fut Ă©galement un grand ami de Kupka et Vuillard. En 1870, il participa Ă  la Commune de Paris et dut s'enfuir Ă  Londres. A son retour en France, HĂ©bert le recommanda Ă  Bonnat avec lequel il fut trĂšs liĂ© aprĂšs leur sĂ©jour commun Ă  Rome Ă  la Villa MĂ©dicis. Il exposa aux divers Salons des Artistes Français de 1868 Ă  1900 et obtint les mĂ©dailles de Bronze en 1884, d'Argent en 1889 et de sociĂ©taire en 1900. Il partagea sa vie entre son hĂŽtel particulier Ă  Puteaux et sa maison Ă  St Vaast d’Équiqueville en Basse-Normandie. Auguste Durst was a pupil of Ernest HĂ©bert end LĂ©on Bonnat and a close friend of Kupka and Vuillard. He exhibited at the Paris Salon from 1868. The Great Flood of Paris in January 1910 was a catastrophe in which the river Seine, carrying winter rains from its tributaries, flooded the Paris conurbation. The Seine water level rose eight metres above the ordinary level Police, firefighters, and soldiers moved through waterlogged streets in boats to rescue stranded residents from second-story windows and to distribute aid. Refugees gathered in makeshift shelters in churches, schools, and government buildings. On 28 January, the water reached its maximum height at 8.62 metres (28.28 feet) above its normal level. In March, the Seine finally returned to proper levels and life resumed its normal path in Paris !



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PIERRE-GEORGES JEANNIOT (1848-1934) Projet d’illustration pour le Fronton basque, l’Echo de Paris du 27 juillet Vers 1904 Crayon noir, plume et encre de Chine et gouache blanche, signĂ© en bas Ă  gauche, inscriptions au crayon bleu en haut : « Note pour le clichage. Cette ligne doit ĂȘtre verticale dans le journal » et « le jardin du Fronton de Neui
 » - Pencil, pen and Indian ink and gouache signed and inscribed

41,1 x 27,7 cm

16 Œ x 10 Ÿ in.

NĂ© Ă  GenĂšve, Pierre Georges Jeanniot fut l’élĂšve de son pĂšre, Pierre-Alexandre Jeanniot (1826-1892) longtemps directeur de l'École des beaux-arts de Dijon. Puis il entama une carriĂšre militaire qu’il abandonna en 1881 pour la peinture. Il exposa au Salon Ă  partir de 1872. Il fut un collaborateur assidu des revues du moment « La Vie Moderne », «La Lutte moderne », « La Vie parisienne », « L'Assiette au beurre » et « Le Courrier français ». Il devint ensuite directeur artistique du « Journal amusant » et collabora Ă©galement au « Rire » et Ă  « L'Écho de Paris ». « Le Fronton basque de Neuilly » Ă©tait un rendez-vous mondain pour les parisiens quand, en 1898, Charles BĂ©guin fonda Ă  Neuilly-sur-Seine la SociĂ©tĂ© du Jeu de Pelote, et Ă©rigea le premier fronton pĂ©renne de la capitale au 26 rue Pauline BorghĂšse. Il ferma ses portes Ă  l’aube de la premiĂšre guerre mondiale. Pierre Auguste Jeanniot, born in Switzerland, studied with his father, also an artist, then was a professional soldier until 1881, when he became a full-time painter and illustrator. He worked for all the fashionable magazines and publications of the Belle Epoque. The « Fronton basque de Neuilly » was a fashionable Basque pelota club which was opened in 1898 by Charles BĂ©guin. The sporting activities were just an excuse for chic Parisian society to party. It closed in 1914.





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HENRY SOMM (1844-1907) Promenade au bois Vers 1890 Plume et encre et aquarelle, signé en bas à droite Pen and ink and watercolour signed lower right 20,5 x 30,5 cm 8 x 12 in. PROVENANCE :

Stoppenbach et Delestre, Londres Collection particuliĂšre, Amsterdam

AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© Ă  l'Ă©cole municipale de dessin de Rouen, il s'installa Ă  Paris dans les annĂ©es 1860. En 1879 et 1889, il participa aux expositions des Impressionnistes chez Durand-Ruel Ă  Paris. Il collabora avec la presse : Le Chat Noir, La Charge, La Cravache, La Chronique parisienne, High Life, Frou-Frou, Le Rire. François ClĂ©ment Sommier called Henry Somm was one of the best known caricaturists and graphic artists of the late 19 th century. He trained at the Ecole Municipale de Dessin in Rouen under Gustave Morin (1809-1886). Somm settled in Paris in the early 1860s. He made illustrations for Le Chat Noir, La Charge, La Cravache, La Chronique parisienne, High Life, Frou-Frou, and Le Rire. Somm took part in the Fourth Impressionist exhibition of 1879 alongside Bracquemond, Degas, Cassatt and Pissarro. The bois de Boulogne known just « the Bois » was the most fashionable place to take a stroll and especially
be seen !



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FRANCIS GARAT (1870-1915) L’Arc de Triomphe Vers 1895 Crayon et aquarelle, signĂ© en bas Ă  droite Pencil and watercolour, signed lower right 60 x 47,5 cm 23 œ x 18 Ÿ in. Francis Garat fut sociĂ©taire du Salon des Artistes Français de Paris, Ă  partir de 1898. Il rĂ©alisa de nombreuses vues de Paris. SituĂ© sur l’ancienne place de l’Étoile, du nom des douze avenues qui entourent le monument et forment une Ă©toile, aujourd’hui place Charles de Gaulle, l’Arc de Triomphe a Ă©tĂ© construit Ă  la demande de l’Empereur au lendemain de la bataille d’Austerlitz en1805. La premiĂšre pierre fut posĂ©e le 15 aoĂ»t 1806, et le monument achevĂ© 30 ans plus tard, en 1836. Avant l’agrandissement de Paris en 1860, le terrain sur lequel fut construit le monument Ă©tait Ă  la frontiĂšre de la ville, et offrait un accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  la rĂ©sidence de l’Empereur, l’ancien Palais des Tuileries, via les Champs-ÉlysĂ©es. En plus d’ĂȘtre un monument commĂ©moratif, l’Arc de Triomphe Ă©tait donc aussi une porte d’entrĂ©e spectaculaire dans la capitale Ă©levĂ©e pour accueillir NapolĂ©on et ses troupes au retour des batailles. Not much is known about Francis Garat except that he was a SociĂ©taire of the Salon des Artistes Français de Paris, from 1898. He specialized in views of Paris in watercolour and pen and ink. In the middle of what used to be called the Place de l’Etoile after the star formed by the twelve avenues that surround the monument but now known as the Place Charles de Gaulle in West Paris, the Arc de Triomphe was begun in 1806 after Napoleon’s victory at Austerlitz and took 30 years to complete. It served as a magnificent entrance into Paris and became a fashionable place to visit on the way to the Bois de Boulogne



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ROGER SCHALL (1904-1995) L’avenue des Champs ElysĂ©es Vers 1940 Tirage argentique d’époque Vintage silver print 21,5 x 20 cm 8 œ x 8 in. Le talent de Roger Schall s’est exprimĂ© dans diffĂ©rents domaines, la mode, le portrait, le nu, la nature morte et surtout le reportage. DĂšs 1918, c’est en travaillant avec son pĂšre photographe portraitiste, qu’il apprend son mĂ©tier. Dix ans plus tard, la « rĂ©volution » Leica et Rolleiflex lui permet de satisfaire sa passion de l’image prise sur le vif dans Paris et en province. DĂšs 1932, les premiĂšres parutions dans les revues « Paris Magazine » et « Art et MĂ©decine » sont remarquĂ©es par les grands patrons de presse de l’époque. Les commandes de reportages se succĂšdent et le studio de Montmartre crĂ©e en 1931 avec son frĂšre devient une vĂ©ritable agence photo qui diffuse des images dans les magazines du monde entier : Vu, Vogue, L’Illustration, Picture Post, Bystander, Life, Match etc 
150 couvertures et plus de 10 000 photos publiĂ©es. En 1939, la mobilisation gĂ©nĂ©rale met un terme Ă  l’activitĂ© de l’agence. De 1970 Ă  la fin de sa vie, Roger Schall se consacre Ă  la gestion de ses archives. Born in Nancy, Roger Schall (1904-1995) was taught by his father, a professional photographer in 1920. After serving in the Army as an artist, and a long trip to the Lebanon, he settled in Paris 1926, resumed work with his father, and in 1929, he was contributing to magazines. In 1931 Roger Schall opened a studio of his own on Montmartre. In 1934, he signed a contract with Vogue For the magazine Vu, Schall covered the Olympic Games in Berlin in 1936. From 1939, he worked for Life. During the war, Schall photographed occupied Paris, focusing on fashion and entertainment in the occupied city. Right after the Liberation Roger’s brother Raymond published Paris sous la botte des Nazis, illustrated by Schall and other Paris photographers. Schall retired in 1965.



10 EMILE SULPIS (1856–1942) Projet d’affiche pour le Théùtre de la Roulotte Vers 1900 Crayon, plume et encre noire Pencil, pen and ink 41 x 31 cm 16 x 12 ÂŒ in. Emile Sulpis, fils du graveur d'architecture Jean-Joseph Sulpis, fut Ă©lĂšve Ă  l'Ă©cole Estienne Ă  Paris, oĂč il enseignera plus tard la gravure. Il fut Ă©galement l'Ă©lĂšve de Cabanel et LouisPierre Henriquel-Dupont. Il exposa au salon des artistes français Ă  partir de 1880, obtint le prix de Rome en 1884 et le grand prix de l'exposition universelle en 1900. En 1911, il fut Ă©lu Ă  l'AcadĂ©mie des Beaux-Arts, en section gravure, fauteuil qu'il occupa jusqu'Ă  sa mort. Le 27 octobre 1896, Georges Charton et Emile Codey inaugurent, sur l'emplacement d'une ancienne hostellerie du nom de "Au Moulin de Paris" au 42, rue de Douai, le cabaret-théùtre "La Roulotte". En 1900, la roulotte s'installe sur les terrains de l'Exposition Universelle, rue de Paris, Cours-La-Reine, pour partir ensuite en Russie d'oĂč elle ne revint pas ! Vers 1905, une nouvelle salle de 205 places voit le jour rue de Douai, Ă  cette adresse, sous le nom de "Little-Palace", puis devient "l'Arlequin" vers 1918, c'est alors un des music-halls prĂ©curseurs dans la prĂ©sentation de nu. En 1920, totalement restaurĂ©e la salle est rebaptisĂ©e le "Théùtre du Moulin bleu", jusqu'en 1939 oĂč sous le nom de "Rideau de Montmartre" sont donnĂ©s des spectacles d'horreur. Vendu l'Ă©tĂ© 1941 l'ex-Moulin bleu, dĂ©saffectĂ©, devint un entrepĂŽt.



Emile Sulpis whose father was an engraver, studied engraving ar the Ecole Estienne where he later taught ; He also studied painting with Cabanel and Henriquel-Dupont and exhibited at the Salon from 1880. In 1896, Georges Charton and Emile Codeyopened a cabaret named « la Roulotte » in Montmartre. In 1900, la « roulotte » (a caravan or trailer). In 1900, the cabaret was moved to the Exposition Universelle site at Cours-La-Reine after which it travelled to Russia never to return !

Affiche pour La Roulotte rue de Douai


Théùtre de la Roulotte pendant l’exposition universelle de 1900 :


11 HENRY DE WAROQUIER (1881-1970) LĂ©da et le cygne 1937 Gouache, signĂ© et datĂ© en bas Ă  gauche Gouache signed and dated lower left 24 x 39,5 cm 9 œ x 15 œ in. En 1936, Waroquier entreprend une sĂ©rie d’Ɠuvres consacrĂ©es Ă  la mythologie grecque qu’il gravera par la suite. Ce sont les sĂ©ries LĂ©da, NiobĂ© et ƒdipe. En 1937, il dĂ©core le foyer du théùtre du Palais de Chaillot Ă  l’occasion de l’Exposition Internationale sur le thĂšme de la tragĂ©die antique. Ce dessin reproduit assez fidĂšlement une technique qu’il affectionnera pendant ces annĂ©es, une gravure sur gypse tirĂ© en blanc sur papier noir. Born in Paris in the Rue Laffitte near the famous art galleries of Durand-Ruel and Vollard, Waroquier seemed somehow destined to become an artist. From 1894, he trained at the Ecole des Arts DĂ©coratifs but, although he specialized in ornemental art for which he won top honours, he was more attracted by painting. He taught at the Ecole Estienne and exhibited at the Salon d’Automne, the Salon des IndĂ©pendants and the Salon des Tuileries. From 1930, he concentrated on drawing and engraving. In 1936, he began a series of works on mythological subjects (Leda, Oedipus etc...) and in 1937, he was commissioned to decorate the theatre of the Palais de Chaillot, on a similar theme, for the Exposition Internationale. He was particularly fond of prints in white on a black backround and this drawing reflects this taste.



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ROGER SCHALL (1904-1995) La Place de la Concorde Vers 1940 Tirage argentique d’époque Vintage silver print 21,5 x 20 cm 8 œ x 8 in. Voir biographie n°9 See biography n°9



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FELIX BENOIST (1818-1896) La Seine au niveau de la Tour de Nesle, et le palais du Louvre Vers 1855 Mine graphite sur papier Pencil on paper 25 x 35 cm 9 Ÿ x 13 Ÿ in Voir biographie n°2 Dans cette Ă©vocation « Ă  la Jacques Callot », Benoist recrĂ©e la tour de Nesle, aujourd'hui disparue, qui Ă©tait une des tours d'angle de coin de l'ancienne enceinte de Paris, dite enceinte de Philippe-Auguste, construite par Philippe II Auguste au dĂ©but du treiziĂšme siĂšcle. Elle Ă©tait situĂ©e Ă  l'emplacement actuel du pavillon ouest de la bibliothĂšque Mazarine et fut dĂ©molie en 1665. See biography n°2 In this drawing which evokes Jacques Callot’s version , Benoist represents the Tour de Nesle, originally known as the tour Hamelin, one of the four large watch towers on the old city wall of Paris,built at the beginning of the 13th century by Philip II of France, known as Philippe-Auguste, and demolished in 1665.The tower was situated on the left or South bank of the Seine facing the old castle of the Louvre on the opposite bank.



14 HENRI LUDOVIC MARIUS PINTA (1856-1944) MusĂ©e du Louvre, Pavillon Denon Vers 1900 Huile sur carton signĂ© et inscrit en bas Ă  gauche Ă  Monsieur Defrasse ?/H. Pinta Oil on millboard signed and inscribed, lower left, Ă  Monsieur Defrasse ?/H. Pinta 40,3 x 27 cm 15 7/8 x 10 5/8 in. Henri Pinta fut l'Ă©lĂšve d'Alexandre Cabanel et Jules Lefebvre Ă  l'École des beaux-arts de Paris. LaurĂ©at du prix de Rome de peinture en 1884, Pinta fut surtout connu pour ses compositions religieuses. En 1890, il devint membre de la SociĂ©tĂ© des Artistes Français et exposa rĂ©guliĂšrement au Salon. Il rĂ©alisa deux oeuvres remarquables « Naissance du Jour » et « SacrĂ©-CƓur », inspirĂ©es par la perte de deux fils dans la PremiĂšre Guerre mondiale. Henri Pinta conçut, avec le concours des ateliers Champigneulle, les vitraux de la basilique du SacrĂ©-CƓur de Marseille, construite dans les annĂ©es 1920-1930. Il futt Ă©galement l'auteur de cartons de mosaĂŻques pour plusieurs Ă©glises de Marseille, sa ville natale. After having studied under Alexandre Cabanel and Jules LefĂšvre, Pinta was awarded the Prix de Rome in painting in 1884 for his “Brutus swearing Allegiance to Rome upon the Death of Lucretia.”. He exhibited in Paris in 1885 an odd subject, Christ weeping on the Futility of his Sacrifice and continued exhibiting in Paris religious subjects throughout his long career. He painted a famous Portrait of Debussy who was also a resident at the Villa Medici from 1885 to 1888. From his later period, we may mention his Naissance du Jour of 1903 and a Sacred Heart, inspired by the loss of his two sons in World War I. Towards the end of his life, Pinta designed the mosaics for a decorative scheme in the Basilica of SacrĂ©Coeur, Montmartre, Paris, and for the cupola of the Basilica of SacrĂ© Coeur in Marseille, his birthplace.



15 ANTONIO DE LA GANDARA (1862-1917) Au Palais Royal Vers 1891 Pastel signĂ© en bas Ă  droite Pastel signed lower right 23 x 18 cm 9 x 7 in Bien qu’Antoine de la Gandara soit nĂ© Ă  Paris d’une mĂšre anglaise et d’un pĂšre espagnol, son Ɠuvre incarne l’élĂ©gance parisienne de la Belle Epoque. Il fut l’élĂšve de GĂ©rome et un ami proche de Helleu, Boldini et Jacques Emile Blanche. Gabriel Badea Paun, spĂ©cialiste de l’artiste, prĂ©cise qu’il existe une Ă©tude pour ce pastel au fusain sur papier marron, 12,5 x 11 cm, conservĂ© au Jane Voorhees Zimmerli Art Museum, Rutgers, The State University of New Jersey, aux Etats-Unis et une huile plus tardive Although Antoine de la Gandara was born in Paris of an English mother and a Spanish father, his work epitomizes the Parisian elegance of the Belle Epoque. He was a pupil of GĂ©rĂŽme and a close friend of Helleu, Boldini and Jacques Emile Blanche. Gabriel Padea Paun, the specialist on the artist, notes that there is a sketch for this pastel in chalk on brownish paper 12,5 x 11 cm, in the Jane Voorhees Zimmerli Art Museum, Rutgers, The State University of New Jersey, USA, as well as another later oil.



16 ANDRE CAZAUMAYOU dit CAZA (1911-2003) Mireille et ses amis Vers 1935-1936 Plume et encre de chine et aquarelle, signĂ© en bas Ă  droite « CAZA - Poste parisien - 1935-1936 » Pen and Indian ink and watercolour, signed lower right « CAZA - Poste parisien1935-1936 » 56 x 100 cm 22 x 39 ÂŒ in. D’origine juive polonaise, Mireille Hartuch (1906-1996) naĂźt dans une famille de musiciens. Compositrice et chanteuse, elle entame en 1928 une collaboration avec le librettiste Jean Nohain. Elle fait un long sĂ©jour aux Etats-Unis, se produit Ă  Broadway et Ă  Hollywood, et revient en 1932 en France oĂč elle introduit le « swing ». Commence une longue carriĂšre Ă©maillĂ©e de grands succĂšs comme « CouchĂ©s dans le foin avec le soleil pour tĂ©moin » ou « C’est un jardinier qui boĂźte et qui boit ». Maurice Chevalier, Jean Sablon interprĂštent ses chansons. En 1937, Mireille Ă©pouse le philosophe Emmanuel Berl (1892-1976). AprĂšs la guerre, encouragĂ©e par Sacha Guitry, elle crĂ©e son « Petit conservatoire de la chanson », qu’elle animera Ă  la radio, puis Ă  la tĂ©lĂ©vision, dans des Ă©missions trĂšs populaires. Parmi ses nombreux Ă©lĂšves, on comptera Françoise Hardy ou Alain Souchon. Grande figure de la chanson française. Les amis de Mireille de gauche Ă  droite : Harry Baur (1880-1943), BĂ©atrice Dussane (1888-1969), Antoine de Saint-ExupĂ©ry (1900-1944), Paul Poiret (1879-1944), Georges Lecomte (1867-1958), Professeur Charcot (1867-1936), Michel Detroyat (1905-1956), Tristan Bernard (1866-1947), Francis Poulenc (1899-1963), Marguerite Moreno (1871-1948), Serge Lifar (19051986), J.H. Rosny(1856-1940), Vincent Scotto (1874-1952), Jean Nohain (1900-1981), Claude Dauphin (1903-1978), AndrĂ© de FouquiĂšres (1874-1959), AndrĂ© Maurois (1885-1967), IrĂšne Nemirowsky (1903-1942), Adolphe Boschot (1871-1955), Georges de la FouchardiĂšre (1874-1946), Camille du Gast (1868-1942), Arthur Honegger (18921955), Marianne Oswald (1901-1985), Albert Willemetz (1887-1964), Paul Colin (18921985), Michel Simon (1895-1975), Jean Lenoir (1891-1976), et Gabriel Signoret (18781937).



De son nom complet, AndrĂ© Cazaumayou, qui signait CAZA, nĂ© Ă  Dax, fut un grand sportif français et compĂ©titeur en plongeon puis en ski alpin, catĂ©gorie vĂ©tĂ©ran, mais surtout journaliste-caricaturiste Ă  « l'Auto » puis « l'Équipe » entre autres journaux de l’époque. Mireille Hartuch, known just as Mireille, was born in Paris to Jewish immigrant parents. Early on, Mireille was taught to play the piano and encouraged to pursue a theatrical and musical career by her mother, herself the child of a musical family. At the age of six she appeared in her first film in a walk-on role, for which she traveled to Britain. As a teenager ; she worked in theater and began composing music influenced by the great dance halls of Paris. In 1928 she began a collaboration with lyricist Jean Nohain (1900–1981) that led to considerable success for many years. Fluent in English, she spent two years in the United States, first in New York City where she performed on Broadway, then in Hollywood, where she appeared in films. In 1931, she appeared with Douglas Fairbanks, Jr. and Buster Keaton. Meanwhile in France, contemporary stars Maurice Chevalier, Jean Sablon, and Charles Trenet ,who credited Mireille with introducing "swing" to France, charted hits with her compositions, launching her songwriting career. After the war ,which she spent in hiding with her husband the philosopher Emmanuel Berl (1892-1976) whom she has married in 1937, she befriended Jean Cocteau, Albert Camus, and AndrĂ© Malraux In the 1950s, her friend Sacha Guitry gave her the idea of opening the "Petit Conservatoire de la chanson" to use her talents to train young variety singers. The « « Petit Conservatoire » produced a Sunday radio program beginning in 1955, and a television program from 1960 to 1974, nurturing the voices of a number of young singers who went on to lead successful careers, such as Françoise Hardy, Alain Souchon, Alice Dona, HervĂ© Cristiani, Yves Duteil, Frida Boccara and Colette Magny. In her long and celebrated career, Mireille Hartuch composed more than six hundred songs. She continued performing well into her old age. She lived at 36 rue de Montpensier in the 1st arrondissement of Paris for forty years. AndrĂ© Cazaumayou, known as CAZA, was born in the Basque country and had an eminent career as a sportsman, as a professional diver and skier before becoming a journalist and caricaturist for fashionable magazines and newspapers of the time.


Mireille dans les années 30


17 MAISON BELLOIR & VAZELLE Projet de rideau d'avant-scÚne, probablement pour le théùtre de la Renaissance Vers 1870 Crayon, aquarelle et gouache Pencil, watercolour and gouache 41 x 50,5 cm 16 x 20 in. EXPOSITION :

2015, Paris, Jane Roberts Fine Arts, Belloir & Vazelle, Splendeurs impĂ©riales, fĂȘtes mondaines et pompes rĂ©publicaines, 14 octobre-14 novembre

La Maison Belloir et Vazelle fut une entreprise de tapisserie et décoration française, située à Paris. Créée en 1820 par Pierre Jean Marie Belloir ( 1783-1869) et active tout au long du XIXe siÚcle, elle produisit notamment des décors pour de grandes manifestations publiques. L'entreprise est reprise par ses fils Jules Pierre Belloir (1811 - 1873) et Julien Belloir (1820 - 4 décembre 1883), puis par Julien seul, qui s'associe vers 1875 avec Georges Vazelle ( 1819- 1892) En 1883, elle est reprise par le fils de Jules, Paul Léon Belloir (18571929), associé à Georges Vazelle jusqu'au décÚs de ce dernier en 1928. En 1872, sur les plans de l'architecte Charles de Lalande (1833-1887), un nouveau théùtre à l'italienne est construit au 20 Boulevard Saint Martin sur l'emplacement du restaurant Deffieux, incendié durant les combats de la Commune de Paris. L'inauguration a lieu le 8 mars 1873, sous la direction d'Hippolyte Hostein, avec La Femme de feu d'Adolphe Belot. In 1872, on plans by the architect Charles de Lalande (1833-1887), a brand new Italianstyle theatre was built on the site at 20 Boulevard Saint Martin, once occupied by the fashionable restaurant Deffieux which had been destroyed by fire during the Commune of Paris. It opened on March 8th 1873 with somewhat ironically, La Femme de feu by Adolphe Belot.



18 THEOPHILE ALEXANDRE STEINLEN (1859-1923) La loge 12 Ă  l’OpĂ©ra 1901 Plume et encre, aquarelle et gouache sur papier Pen and ink, watercolour and gouache 20,5 x 14,5 cm 8 x 5 Ÿ in. Ami de tous les artistes montmartrois et des impressionnistes, ThĂ©ophile Alexandre Steinlen fut probablement le plus cĂ©lĂšbre dessinateur de la Belle Epoque. Ses oeuvres les plus connuess furent publiĂ©es dans le magazine « Le Chat Noir ». AprĂšs avoir quittĂ© sa Suisse natale Ă  l’ñge de vingt ans pour Paris, il s’établit rapidement comme un illustrateur incontournable dans les plus importants journaux de l’époque tel que « Le Rire » et “l’Assiette au Beurre”ainsi que le journal socialiste “ le Chambard”. Probably the best known of the artists working in Montmartre, Steinlen left Switzerland where he was born to establish himself as an illustrator in Paris. His most famous works were published in the “Chat Noir” but he also worked for all the most fashionable publications of the day including “le Rire” and l’Assiette au Beurre”.



19 MAISON BELLOIR & VAZELLE Loges d’Avant-ScĂšne du Théùtre de la Renaissance Crayon, aquarelle et gouache, annotĂ© Théùtre de la Renaissance / Projet des loges d’avant-scĂšnes et des loges d’entre-colonnes et Ă©chelle 2% Pencil, watercolour and gouache, inscribed « Théùtre de la Renaissance / Projet des loges d’avant-scĂšnes et des loges d’entre-colonnes et Ă©chelle 2% » 39,6 x 41,9 cm 15 œ x 16 œ in. EXPOSITION :

Voir n°17 See n°17

2015, Paris, Jane Roberts Fine Arts, Belloir & Vazelle, Splendeurs impĂ©riales, fĂȘtes mondaines et pompes rĂ©publicaines, 14 octobre-14 novembre



20 JEAN BÉRAUD (1848-1935) Femme Ă  l’éventail - projet pour la couverture d’un conte d’Armand Silvestre : Les VeillĂ©es de Saint PantalĂ©on Plume et encre de Chine signĂ© en bas Ă  gauche et annotĂ© Pour le livre d’Armand Silvestre ; au verso, dessin au lavis reprĂ©sentant une femme en chapeau Ă  voilette Pen and Indian ink Chine signed lower left and inscribed Pour le livre d’Armand Silvestre ; on the reverse a study in pen and ink an wash of a woman 22 x 17 cm 8 Ÿ x 6 Ÿ in. Voir : Patrick Offenstadt, Jean BĂ©raud, Catalogue raisonnĂ©, Taschen/Wildenstein Institute, 1999, page 63 (pour une reproduction de la couverture du livre) Admirateur de Manet et de Degas, peintre Ă  succĂšs admirĂ© de Proust et de Huysmans, Jean BĂ©raud fut un tĂ©moin attentif de la vie parisienne de la Belle Epoque. PrĂ©cis sans ĂȘtre acadĂ©miques, ses tableaux dĂ©crivent les grands boulevards parisiens et leur animation, avec les calĂšches, les bicyclettes, les premiĂšres automobiles. Ils dĂ©peignent les lieux Ă  la mode de la capitale, le cafĂ© Tortoni, l’hippodrome d’Auteuil ou le théùtre du Vaudeville. Ils se consacrent aux femmes, Ă©lĂ©gantes Ă  l’OpĂ©ra ou grisettes de chez Paquin. Ce dessin original est un projet pour la couverture d’un conte Ă©crit par son ami Armand Silvestre (1837-1901) : La VeillĂ©e de Saint PantalĂ©on, Ă©ditĂ© en 1886. Auteur humoristique apprĂ©ciĂ© du public, Armand Silvestre avait, dans les annĂ©es 1880, publiĂ© une sĂ©rie d’histoires comiques chez Paul Ollendorff sous le titre : La Vie pour rire. Jean BĂ©raud avait Ă©galement illustrĂ© les autres titres de la collection : Commandant LaripĂšte, Les merveilleux rĂ©cits de l’amiral Lekelpudubec, Les Farces de mon ami Jacques, Les BĂȘtises de mon oncle, Galopin
 Jean BĂ©raud fit le portrait d’Armand Sylvestre, (n°365 du catalogue raisonnĂ©, MusĂ©e des Augustins Ă  Toulouse inv. RO 1044)


Recto


Admired by Proust, BĂ©raud was the quintessential Belle Epoque artist who painted all the fashionable Parisian venues be it the Opera, the milliners and couture houses like Paquin, the cafĂ© Tortoni or the horse-racing at Auteuil. This is the book cover for « La VeillĂ©e de Saint PantalĂ©on », published in 1886.by his friend the writer and humorist Armand Silvestre’(1837-1910) whose portrait BĂ©raud painted ((n°365 du catalogue raisonnĂ©, MusĂ©e des Augustins Ă  Toulouse inv. RO 1044).


Verso


21 ALEXIS MERODACK-JEANEAU (1873-1919) Papier Ă  en-tĂȘte de Tendances Nouvelles 1907 Plume et encre, monogramme Ă  gauche Pen and ink, signed with initials lower left 28 x 22,5 cm 11 x 9 in. Voir catalogue « Alexis MĂ©rodack-Jeaneau (1873-1919) dans les collections du musĂ©e d’Angers », 1997, p.11 NĂ© Alexis Michel-Louis Jeaneau Ă  Angers, Merodack-Jeaneau commença ses Ă©tudes artistiques Ă  l’Ecole des Beaux-Art d’Angers. En 1896, il participa au salon des IndĂ©pendants Ă  Paris. C’est Ă  partir de lĂ  qu’il adopte le pseudonyme de MĂ©rodack, empruntĂ© Ă  un hĂ©ros de Joachim PĂ©ladan, Ă©crivain qu’il rencontra chez la veuve du sculpteur Carpeaux. Il frĂ©quenta l’atelier de Gustave Moreau oĂč il cĂŽtoya Boutet de Monvel, Jacques Brissaud et Charles Milcendeau. En 1904, associĂ© Ă  Charles-FĂ©lix Le Gendre, il ouvrit une galerie au 20 rue Le Peletier et l’inaugura par une exposition du « Groupe d’Art des Tendances nouvelles » rĂ©unissant des peintres symbolistes, des fauves et des expressionnistes allemands comme Kandinsky, Jawlensky, Delaunay, Duchamp-Villon etc 
 La mĂȘme annĂ©e, il crĂ©a la revue « Tendances Nouvelles » qui contribua Ă  la diffusion de l’art contemporain au niveau national et international. En 1919, son Ă©pouse Ă©voque la fin de sa courte carriĂšre « Ă©puisĂ© par son effort, devenu gravement malade, MĂ©rodack lutta jusqu’à la fin, travaillant encore pour lui seul ». Born in Angers, Merodack-Jeaneau was a curious and marginal figure who trained as a painter in Gustave Moreau’s studio and exhibited at the Salon des IndĂ©pendants from 1896. He opened a gallery in 1904 whose inaugural show was called « Groupe d’Art des Tendances Nouvelles » and included for the first time in Paris, Avant-Garde artist such as Kandinsky, Jawlensky, Delaunay and Duchamp-Villon. He also started the magazine « tendances Nouvelles which concentrated on contemporary art. He died prematurely at the age of 46.



22 GEORGES LEROUX (1877-1957) Les Grands Boulevards, le carrefour Richelieu-Drouot, la nuit Vers 1925 Mine de plomb, crayon bleu, plume et encre de Chine, aquarelle et gouache sur papier brun, signĂ© en bas Ă  gauche Pencil, pen and Indian ink, watercolour and gouache on brown paper, signed lower left 48 x 31 cm 18 Ÿ x 12 ÂŒ in. Georges Paul Leroux, frĂšre du peintre Auguste Leroux, est nĂ© Ă  Paris oĂč son pĂšre, Gustave Ferdinand Leroux, normand de souche, Ă©diteur d’estampes, s’était Ă©tabli Ă  Paris, au 43 rue Saint-AndrĂ©-des-Arts. De retour Ă  Paris aprĂšs son service militaire oĂč il se lia avec Paul Jouve, il s'inscrit Ă  l’École nationale supĂ©rieure des arts dĂ©coratifs, puis admis Ă  l’École des beaux-arts de Paris, il entre dans l'atelier de LĂ©on Bonnat (1833-1922) et Ă©tudie la peinture et le dessin. Ses Ɠuvres de jeunesse Ă©voquent la vie parisienne. MobilisĂ© dĂšs 1914, et malgrĂ© les combats, il poursuit pendant toute la guerre son travail d’artiste et ses dessins, gouaches et aquarelles publiĂ©es en 1915 dans l'Illustration rĂ©vĂšlent un tout autre aspect tragique et douloureux de son Ɠuvre. Il reprend sa carriĂšre d’artiste aprĂšs la guerre et finit, couvert d’honneurs, PrĂ©sident de l’Institut Ce grand dessin Ă©tait sans doute destinĂ©, comme bien d’autres planches de Leroux, Ă  ĂȘtre reproduit dans la revue illustrĂ©e L'Illustration. Ici, l’artiste Ă©voque, de mĂ©moire, le carrefour des rues de Richelieu et Drouot avec les « grands boulevards ». Au 2 de la rue Drouot, se situaient les bureaux du « Gaulois », journal quotidien littĂ©raire et politique français fondĂ© en 1868 par Henry de PĂšne et Edmond TarbĂ© des Sablons. Devenu la propriĂ©tĂ© du patron de presse Arthur Meyer, il est publiĂ© jusqu’en 1929 avant d’ĂȘtre fusionnĂ© avec le Figaro. See biography n°34 This large drawing was probably commissioned by the magazine l’Illustration for which he worked constantly as an illustrator.



23 ANDRÉ GAMET (1919-2017) Le centre Georges-Pompidou, Paris, 1979 Tirage argentique signĂ© en bas Ă  droite Silver print signed lower right 40 x 30,5 cm 15 Ÿ x 12 in. LITTERATURE : Douces Frances, reproduit p. 378 AndrĂ© Gamet a eu une carriĂšre de photographe de plus de 80 ans. En 1941, Ă  ses dĂ©buts dans la photographie, il obtient le premier prix du « concours national du jeune photographe ». Puis il est choisi comme l’un des cinq meilleurs photographes du monde (The World’s Greatest Photographers New York 1953). Il est le seul photographe professionnel Ă  avoir photographiĂ© le maquis du Vercors, et un des rares Ă  avoir photographiĂ© la ville de Lyon occupĂ©e par les allemands et sa libĂ©ration. C’est en 1946 que Raymond Grosset lui demande de rejoindre sa trĂšs cĂ©lĂšbre Ă©quipe de photographes de l’agence Rapho oĂč travaillent dĂ©jĂ  BrassaĂŻ et Doisneau. Il se met Ă  voyager dans le monde entier, mais c’est Ă  Lyon qu’il prĂ©fĂšre vivre, plutĂŽt que de s’installer Ă  Paris. En 1994, deux de ses photographies sont choisies par la ville de Paris pour illustrer sa campagne d’affichage pour la CommĂ©moration du 50Ăšme anniversaire de la LibĂ©ration. En 2000, Actes-Sud publie un corpus de 44 de ses photos, Douces Frances 1935-2000. Mort en 2017, Le Monde lui accorde une page dans son numĂ©ro du 15 avril. See biography n°44 Opened January 31st 1977, the revloutionary building of the centre Pompidou, designed by Richard Rogers and Renzo Piano, remains controversial to this day !



24 JOSEPH KEIFFER (nĂ© en 1952) Parisiens au cafĂ© dans le Marais 2019 Huile sur toile signĂ©e en bas Ă  droite Oil on canvas signed lower right 30,5 x 25,5 cm 12 x 10 in. Joseph Keiffer est nĂ© en 1952 Ă  New York oĂč il vit toujours aujourd’hui. Son pĂšre Ă©tait peintre et sa mĂšre Ă©crivain, mĂ©tiers qui permirent Ă  la famille de beaucoup vivre Ă  l’étranger pendant son enfance : Ă  Rome, Ă  Paris mais aussi au Mexique. Il commença Ă  peindre Ă  17 ans, quand il vivait encore Ă  Paris. Ensuite, il entreprit des Ă©tudes supĂ©rieures d’histoire de l’art et de philosophie Ă  l’universitĂ© de Brandeis Ă  Boston, tout en s’accordant de nombreuses coupures afin d’étudier la peinture au New York Studio School. AprĂšs avoir suivi le « Works of Art course » de Sotheby’s, il fut embauchĂ© par eux et y travailla pendant six ans comme expert en tableaux. Il passa ensuite trois ans Ă  Doyle Galleries Ă  la tĂȘte du dĂ©partement peinture, avant de quitter le marchĂ© de l’art dĂ©finitivement pour diriger une Fondation d’Art Ă  but non lucratif. La trentaine venue, il se dĂ©cida Ă  devenir peintre Ă  plein temps. DĂ©sormais. Il aime Ă  dire qu’il a appris bien plus d’histoire de l’art en travaillant dans le marchĂ© de l’art qu’à l’universitĂ© et qu’il a appris plus sur la peinture en regardant le monde autour de lui que dans une Ă©cole d’art. Joseph Keiffer was born in 1952 in New York City, where he still lives and works. His father was a painter and his mother was a writer, which enabled the family to spend many years abroad, in Rome, Paris and New York. He began painting at 17, while in Paris. The following year he enrolled at Brandeis, and after several leaves of absence to attend the New York Studio School, he graduated from college, having majored in philosophy and art history. Following a year at Sotheby’s “Works of Art” course, he was employed by Sotheby's as a cataloguer and appraiser of paintings, and after six years there and three years at Doyle Galleries, he became president of a non-profit art foundation. But in his thirties, he started painting full time, and for a living. In retrospect, he says that he learned more about the history of art from his years in the art trade than he did in college, and that he learned more about painting by looking at reality than from anything taught in art school.



25 HENRI DOMINIQUE ROSZEZEWSKI (vers 1850-1912) Peintres et un chiffonnier devant le chevet de Saint Gervais-Saint Protais, vu de la rue des barres Vers 1880 Huile sur toile signĂ©e en bas Ă  droite Oil on canvas signed lower right 38 x 54,5 cm 15 x 21 œ in. On sait peu de choses concernant ce peintre, d’origine polonaise, qui est nĂ© au ChezalBenoit dans les Cher et a Ă©tĂ© Ă©lĂšve de DiogĂšne Maillart (1840-1926), Ă  part son adresse parisienne du 28 avenue du Bel-Air, dans le 12Ăšme arrondissement, qu’il donnait au Salon, auquel il exposait rĂ©guliĂšrement Ă  partir de 1868. La CinĂ©mathĂšque de Paris conserve dans le Fonds MĂ©liĂšs, un portrait du peintre, datĂ© de 1887, du cinĂ©matographe Georges MĂ©liĂšs (1861-1938). Little is known about the artist who was born in France of Polish descent and who studied painting with DiogĂšne Maillart (1840-1926) before exhibiting at the Salon from 1868. Saint-Gervais-Saint Protais is a large Gothic church in the Marais district of Paris.



26 RONALD HURWITZ (nĂ© en 1945) Ecole maternelle, 45-47 rue Montmartre, Paris, 1990 Tirage argentique Silver print 32 x 24 cm 12 œ x 9 œ in. Voir biographie n°1 See biography n°1



27 JULIAN BARROW (1939-2013) Herboristerie de la place Clichy 2010 Huile sur toile signĂ©e et datĂ©e en bas Ă  droite Oil on canvas signed and dated lower right 20,2 x 25,5 cm 8 x 10 in. Julian Barrow, artiste britannique, est nĂ© Ă  Kirklinton dans le comtĂ© de Cumberland. Initialement restaurateur de tableaux anciens Ă  la National Gallery, il fut membre de la Chelsea Art Society qu'il prĂ©sida pendant vingt-trois ans et qui, en hommage, dĂ©cerne annuellement un Prix Julian-Barrow. Grand voyageur, il a peint dans de nombreux pays du monde mais affectionnait particuliĂšrement Paris. SituĂ©e au 87 rue d’Amsterdam, avec son enseigne aux lettres d’or sur marbre noir, l’herboristerie de la Place de Clichy est l’une des plus vieilles d’Europe. Ouverte en 1880, la boutique semble suspendue dans le temps. Julian Barrow was born in Cumberland but lived for most of his life in London. He studied in Florence with Pietro Annigoni (famous for his early portrait of Queen Elizabeth II) and was an inveterate traveler, painting views throughout the world, including in London, New York, the Middle East, India, and the Far East. For decades he lived, with his wife Serena, in a magnificent studio on Tite Street in Chelsea in the building formerly occupied at various times by Sargent, Whistler, Glyn Philpot and Augustus John. Barrow was a frequent exhibitor at the Royal Academy and was a longtime President of the Chelsea Art Society. Opened in 1880, this Herboristerie is one of the oldest herbalists in Europe.



28 MAISON BELLOIR & VAZELLE Projet de deux fenĂȘtres ou loges pour le cirque Fernando Crayon et aquarelle sur papier, annotĂ© « Cirque Fernando » en bas Ă  gauche Pencil and watercolour, inscribed “Cirque Fernando” lower left 29 x 44,2 cm 11 œ x 17 ÂŒ in. EXPOSITION :

2015, Paris, Jane Roberts Fine Arts, Belloir & Vazelle, Splendeurs impĂ©riales, fĂȘtes mondaines et pompes rĂ©publicaines, 14 octobre-14 novembre

Voir n°17 Fernando Beert, Ă©cuyer belge, crĂ©e son cirque Ă  Vierzon en 1872 et voyage avec son chapiteau dans toute la France Il finit par se fixer Ă  Paris 63 boulevard Rochechouart, au coin de la rue des Martyrs dans le 18Ăšme arrondissement. Il y engage un certain clown nommĂ©e Boum-Boum, GĂ©rĂŽme Medrano, qui y fait sensation et qui reprendra le cirque quand Fernando se retire. La proximitĂ© de Montmartre, et des cabarets, fait du cirque Fernando un lieu frĂ©quentĂ© par de nombreux peintres de la fin du 19Ăšme, qui sont inspirĂ©s par l’atmosphĂšre colorĂ©e du cirque et des Ɠuvres, de Lautrec, Seurat, Degas, ou Renoir, Ă©voquent cet endroit mythique. D’abord un grand chapiteau est bĂąti en toile comme un cirque forain aux numĂ©ros 70 et 72 de la rue des Martyrs, puis il construit en « dur », construction imposante en pierre avec 2200 places.



Fernando Beert, a Belgian circus rider, founded his circus in 1872 in Vierzon and set up his big top all over France. He ended by creating a permanent circus at 63 boulevard Rochechouart, on the corner of the rue des Martyrs near Montmartre. There, he employed a Spanish clown nicknamed Boum Boum whose real name was GérÎme or Geronimo Medrano and was to become his most popular act. Medrano bought Fernando out in 1897. The proximity of Montmartre with its cabarets and nightlife made the Fernando circus into a very fashionable venue for artists of the end of the 19th century who loved its atmosphere and excentricity. Works by Lautrec, Seurat, Degas and Renoir were all inspired by this mythical place. The first big top was constructed in canvas and the entrance was at 70 and 72 rue des Martyrs then an elaborate round stone hall was built on the boulevard with over 2000 seats.

Edgar Degas (1834-1917) Miss Lala au Cirque Fernando en 1879, National Gallery, Londres See n°17


Le cirque Fernando, devenu le cirque Medrano en 1897, au 63 boulevard de Rochechouart


29 FRANCIS GARAT (1870-1915) La Butte Montmartre en 1914 Fusain et aquarelle, signĂ©, datĂ© et localisĂ© en bas Ă  gauche “Un coin de la Butte 11 Avril 1914” Charcoal and watercolour, signed, dated and located lower left “Un coin de la Butte 11 Avril 1914” 29 x 47 cm 11 œ x 18 œ in. Francis Garat fut sociĂ©taire du Salon des Artistes Français de Paris, Ă  partir de 1898. Il rĂ©alisa de nombreuses vues de Paris. Not much is known about Francis Garat except that he was a sociĂ©taire of the Salon des Artistes Français de Paris, from 1898. He specialized in views of Paris in watercolour and pen and ink.

La Butte Montmartre vers 1910 au moment de la disparition du maquis



30 GEORGES GUSTAVE LEON DUPUIS DIT GEO DUPUIS (1874-1932) La PitiĂ© (le Malade) Vers 1904 Fusain, encre de Chine, aquarelle et gouache, monogramme en bas Ă  droite 29 x 40 cm 11 œ x 15 Ÿ in. Dessin prĂ©paratoire Ă  une planche du numĂ©ro 153 de L’Assiette au beurre, en date du 5 mars 1904 : La Hurle. NĂ© au Havre, GĂ©o Dupuis exerce d’abord divers mĂ©tiers manuels, tout en se formant Ă  la peinture. A l’ñge de dix-sept ans, il intĂšgre l’Ecole des arts dĂ©coratifs de Paris. Timide et solitaire, il peint en secret et se fait illustrateur pour gagner sa vie. DĂšs 1901, Alfred Humblot, directeur des Ă©ditions Ollendorff, lui confie l’illustration d’ouvrages Ă  raison de deux ou trois par an. GĂ©o Dupuis livre des dessins pour des romans de Balzac, Maupassant, Zola, BarrĂšs, Camille Lemonnier. En 1904, il rĂ©alise un numĂ©ro entier de L’Assiette au beurre sur le thĂšme des foules. En 1907, GĂ©o Dupuis quitte Paris et revient vivre au Havre pour s’adonner essentiellement Ă  la peinture. AprĂšs la Grande Guerre, il se fait antiquaire et professeur de dessin. Born in le Havre, GĂ©o Dupuis was self-taught as an artist until he came up to Paris to attend the Ecole des Arts DĂ©coratifs ; A shy and solitary artist, he made a living illustrating books and magazines. In 1904, he a series of drawings for « l’Assiette au Beurre » on the theme of crowds of which this is one. In 1904, he returned to Le Havre, where he became an antique dealer while teaching art.



31 Anonyme, XXĂšme siĂšcle Le Caveau du Chat noir Vers 1907 Plume et encre de Chine signĂ© en bas Ă  droite Pen and Indian ink signed lower right 39 x 29 cm 15 œ x 11 œ in. « Le Chat noir » fut le plus cĂ©lĂšbre cabaret de Montmartre, fondĂ© en novembre 1881 par Rodolphe Salis, qui fut aussi Ă  l'origine de la revue hebdomadaire du mĂȘme nom. Deux ans aprĂšs sa mort survenue en 1897, le cabaret fut rachetĂ© par le chansonnier montmartrois Henri Dreyfus dit Fursy et rebaptisĂ© « La BoĂźte Ă  Fursy ». Il se situa d’abord au 84 rue de Rochechouart puis au 12 rue de Laval. Dix ans plus tard, en 1907, Jehan Chargot entreprit de ressusciter le cabaret du Chat Noir et de continuer, en la modernisant, l'oeuvre de son illustre prĂ©dĂ©cesseur, cette fois-ci au 68 boulevard de Clichy. Le caveau du Chat Noir fermera dĂ©finitivement ses portes en 1929. The Chat Noir was a famous cabaret founded in 1881 by Rodolphe Salis who, to promote his business also published the celebrated weekly magazine, also called « le Chat noir ». When he died in 1897, the nightclub was purchased by the « chansonnier » Henri Dreyfus, known as Fursy, who renamed it « la BoĂźte Ă  Fursy ». In 1907 Jehan Chargot reopened another venue, this time called « le Caveau du Chat Noir »at 68 Boulevard de Clichy which closed in 1929.



32 LOUIS CHALON (1866-1940) Naissance de Lulu : projet d’illustrations pour Lulu, roman clownesque de FĂ©licien Champsaur 1901 Huile sur panneau, monogramme en bas Ă  droite : LC Oil on panel,signed with the initials lower right 39,5 x 25 cm 15 œ x 9 Ÿ in. AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© la peinture auprĂšs de Jules Lefebvre (1834-1912) et Gustave Boulanger (1824-1888) Ă  l’Ecole des beaux-arts, Louis Chalon dĂ©bute sa carriĂšre en tant qu’illustrateur et dĂšs la fin du siĂšcle, il devient vite connu pour ses dessins dans les journaux comme Le Figaro illustrĂ©, L’Illustration ou La Vie Parisienne. ParallĂšlement, il poursuit son activitĂ© dans le « design » en crĂ©ant de nombreux objets d’intĂ©rieur oĂč il exalte le thĂšme populaire du moment de la « femme-fleur » et en 1898, il crĂ©e mĂȘme une sĂ©rie de dĂ©corations en trompe-l’Ɠil pour de la porcelaine. Louis Chalon expose rĂ©guliĂšrement au Salon et participe Ă  l’Exposition universelle de Paris de 1900, exposant en tant que peintre, illustrateur de livres et aussi sculpteur. Au Nouveau Cirque de la Belle Epoque, les « clownesses » sont de jeunes danseuses habillĂ©es en clowns au fĂ©minin qui assurent des intermĂšdes entre les exercices Ă©questres ou acrobatiques, accompagnĂ©es souvent de petits animaux dressĂ©s La figure de Lulu, premiĂšre clownesse, hante l’imaginaire de l’écrivain FĂ©licien Champsaur Ă  partir de 1888, l’amenant Ă  Ă©crire deux pantomimes et divers textes en prose, dont un roman illustrĂ© intitulĂ© Lulu, roman clownesque (Paris, Charpentier et Fasquelle 1901). Cette peinture combine les motifs des deux premiĂšres pages illustrĂ©es du premier chapitre. « Oui, Lulu avait une ambition depuis qu’elle Ă©tait allĂ©e au Grand Cirque AmĂ©ricain : ĂȘtre costumĂ©e pour jouer Ă  elle seule une parade extravagante, comme les clowns qu’elle avait vus, lançant des lazzi, culbutant de hauts tabourets, crevant des cerceaux. C’est une fĂȘte qu’elle souhaitait ardemment. » FĂ©licien Champsaur, Naissance de Lulu



Louis Chalon studied painting in the studios of Jules Lefebvre and Gustave Boulanger at the Ecole des Beaux-Arts but started off his career as an illustrator in the Figaro IllustrĂ©, l’Illustration and La Vie Parisienne. He was also a designer of furniture, porcelain and sculpture in which he extolled the fashionable Art Nouveau image of the « femme-fleur ». Louis Chalon exhibited at the Salon and at the 1900 Exposition Universelle as a painter, sculptor and illustrator of books. As the first female clown, the figure of Lulu had haunted the writer FĂ©licien Champsaur’s imagination since 1888, inspiring him to write two pantomimes and several prose texts, among which the illustrated novel Lulu, roman clownesque (1901), As a child, Lulu would secretly spend time looking at illustrated books and dressing up in her mother’s fashionable clothes in order to personify an attractive young woman. Several details in this little painting were used to illustrate the first chapter of FĂ©licien Champsaur’s Lulu, roman clownesque illustrĂ©, Paris, Charpentier et Fasquelle, 1901. Painter, sculptor and illustrator of the Art Nouveau movement, Louis Chalon won prizes for painting at both Expositions Universelles in 1889 and 1900. However, he made a living supplying drawings and caricatures to magazines such as La Vie Parisienne, L’Illustration, Le Figaro illustrĂ© etc
 He collaborated with the writer FĂ©licien Champsaur (1858 - 1934), who was an active member of the circle of the cabaret of the Chat Noir and the Hydropathes in Montmartre.

Lulu, roman clownesque illustré, p. 23


Lulu, roman clownesque illustré


33 FRANK MYERS BOGGS (1855-1926) La place du Tertre, Montmartre 1910 Crayon signĂ© en bas Ă  gauche, titrĂ© et datĂ© en bas Ă  droite « Montmartre 1910 » Pencil signed lower left, titled and dated lower right « Montmartre 1910 » 24 x 32 cm 9 œ x 12 œ in. NĂ© Ă  Springfield dans l’Ohio, Frank Myers Boggs fut l'Ă©lĂšve de Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme Ă  l'École des beaux-arts de Paris. Il exposa rĂ©guliĂšrement jusqu'Ă  la fin de sa vie au Salon des artistes français. Amoureux de Paris, de ses quais et de ses monuments, il en rĂ©alisa de nombreuses vues. NaturalisĂ© français le 14 novembre 1923, Frank Boggs fut enterrĂ© au cimetiĂšre du PĂšreLachaise, au cĂŽtĂ© de son fils, le peintre Frank-Will. Frank Myers Boggs, born in Springfield, Ohio, moved as a young boy to New York, where his father was a newspaper executive. The artist began his career at the age of seventeen as an engrave on woodr for Harper’s. On his arrival in Paris in 1876, he entered the École des Beaux-Arts. His teacher Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme (1824–1904) advised him to concentrate on landscapes. In 1878 or 1879, Boggs returned to New York. He did much of his painting on Shelter Island and exhibited at the National Academy of Design. His progressive French style, however, was not well received and he soon returned to Paris. In 1880, he began to exhibit at the Paris Salon, and by the late 1880s, Boggs was well acquainted with the French Impressionists but his affinity for marine subjects better reflect his admiration for the Dutch marine painter Johan Barthold Jongkind (1819–1891), whom he met in Paris at this time. In 1888, on the death of his parents, he returned to New York but throughout the next decade, Boggs traveled extensively in Europe and by 1903, he settled permanently in Paris moving into an elegant house on the rue de Biraque.



34 GEORGES LEROUX (1877-1957) Le Moulin de la Galette - Janvier 1905 Crayon, gouache et pastel, signĂ© en bas Ă  droite, datĂ© et titrĂ© en bas Ă  gauche Pencil, gouache and pastel, signed lower right, dated and titled lower left 31 x 48 cm 12 ÂŒ x 18 Ÿ in. Voir biographie n°22 Le Moulin de la Galette est le seul moulin Ă  vent en Ă©tat de marche de la butte Montmartre dans le 18e arrondissement de Paris. A l'angle de la rue Lepic et de la rue Girardon, il fut jadis une cĂ©lĂšbre guinguette « le Bal Debray », crĂ©e en 1834, qui ne devint le « moulin de la Galette » qu’en 1895. Au cours des annĂ©es, le bal se transforme. De bal en plein air, il devient une grande salle fermĂ©e que l’on voit ici. DĂšs le dĂ©but du XIXe siĂšcle, nombre de peintres s’intĂ©ressent aux paysages de la butte. Aussi bien Georges Michel et ThĂ©odore Rousseau, qui peignent les deux moulins depuis la Plaine Saint-Denis, que Renoir, Picasso, Van Dongen, Utrillo etc
sans oublier Toulouse-Lautrec, le plus connu des Montmartrois. Georges Paul Leroux, born in Paris and brother of the artist Auguste Leroux lived at 43 rue Saint-AndrĂ©-des-Arts where his father published and sold prints.he studied at the Ecoles des Arts dĂ©coratifs, then at the Ecoles nationale SupĂ©rieure des beaux-Arts in the studio of LĂ©on Bonnat (1833-1922). All his early work concentrates on Parisian life. The Moulin de la Galette is the only working windmill on Montmartre.It started off in 1834 as an open-air « guinguette » or tavern with music and dancing and was renamed the Moulin de la Galette in 1895. From a purely outdoor venue, it was moved to a large room which we can see in this work. From the early 19th century, painters were fascinated by the site : Georges Michel, ThĂ©odore Rousseau, Renoir, Picasso, Van Dongen, Utrillo among many others
not forgetting, of course Toulouse-Lautrec, possibly the most famous inhabitant of Montmartre.



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THOMAS IVERNEL (nĂ© en 1970) Le Nazir 2019 Huile sur toile ; signĂ©e au dos Oil on canvas ; signed on reverse 81 x 100 cm 32 x 39 œ in. Thomas Ivernel, nĂ© Ă  Paris en 1970, fils du comĂ©dien Daniel Ivernel (1918-1999), vit et travaille Ă  Montmartre. DiplĂŽmĂ© de l’École Nationale SupĂ©rieure des Beaux-Arts de Paris en 1994, il y a fait ses classes dans l’atelier de Jean-Michel Alberola, aprĂšs avoir passĂ© quelques annĂ©es Ă  l’École Nationale SupĂ©rieure des Arts AppliquĂ©s DuperrĂ©. La brasserie le Nazir se trouve au 56 rue des Abbesses dans le 18 Ăšme arrondissement de Paris. SituĂ© entre la rue TholozĂ© et la rue Lepic, le Nazir s’appelait autrefois le restaurant des Abbesses. Thomas Ivernel, born in Paris in 1970, the son of the actor Daniel Ivernel (1918-1999) lives and works in Montmartre. He studied at the Ecole Nationale SupĂ©rieure des Beaux-Arts where he obtained his diploma in 1994. The Brasserie Nazir is at 56 rue des Abbesses in Montmartre. It used to be called the « restaurant des Abbesses »



36 PHILIPPE GRUNCHEC (né en 1953) Les toits vus de la mairie du XÚme arrondissement 2010 Tirage argentique signé et daté en bas à droite Silver print signed and dated lower right 40,5 x 30,5 cm 16 x 12 in. EXPOSITION :

2010, Paris, BibliothĂšque ChĂąteau d’Eau, Il ne m’est Paris que de toits, Photographies de Philippe Grunchec, 10 dĂ©cembre 2010-29 janvier 2011

NĂ© Ă  Chartres en 1953, Philippe Grunchec poursuit tout d’abord des Ă©tudes Ă  la Sorbonne d’histoire de l’art. AprĂšs une thĂšse de doctorat en 1978 consacrĂ©e Ă  l’Ɠuvre du peintre ThĂ©odore GĂ©ricault, Philippe Grunchec devient conservateur de musĂ©e Ă  l’Ecole Nationale SupĂ©rieure des Beaux-Arts et ensuite Ă  BlĂ©rancourt. Pratiquant la photographie depuis son adolescence, il s’y consacre totalement depuis 1997. PassionnĂ© par les techniques traditionnelles de laboratoire, il effectue lui-mĂȘme tous ses tirages. Certaines de ses images appartiennent Ă  des collections importantes publiques et privĂ©es. Pendant un an, Philippe Grunchec a plantĂ© sa chambre grand format devant les fenĂȘtres de la bibliothĂšque ChĂąteau d’Eau, situĂ©e au 4Ăšme Ă©tage de la mairie du XĂšme arrondissement, pour rĂ©aliser une sĂ©rie de 60 photos des toits de Paris. See biography n°38



37 CHARLES MAURIN (1856-1914) Pot de gĂ©raniums sur la fenĂȘtre de l’atelier de l’artiste 1903 Huile sur carton signĂ© et datĂ© en bas Ă  gauche Oil on board signed and dated lower left 21 x 30 cm 8 ÂŒ x 11 Ÿ in. Charles Maurin vivait au 1, rue Durantin Ă  Montmartre mais les toits en tuiles n’étant pas frĂ©quents Ă  Paris, il s’agirait plutĂŽt de son atelier Ă  Puy-en-Velay sa ville natale. Charles Maurin reçoit le prix Crozatier en 1875, lui permettant de venir Ă©tudier en 1877 Ă  l'Ecole des beaux-arts de Paris puis Ă  l'AcadĂ©mie Julian, oĂč il a enseignĂ© par la suite Anarchiste, il collabore au journal Les Temps nouveaux de Jean Grave, ainsi qu'Ă  La Revue Blanche. A close acquaintance of Degas and Toulouse-Lautrec, Charles Maurin was a strange character and a painter whose production, often of an experimental nature, attracted in its time a lot of interest from artists and critics. He was one of the most inventive engravers of his time, and an essential protagonist in the renewal of engraving on wood at the turn of the 1890’s. Maurin was born in Le Puy-en-Velay in central France. He was awarded the Prix Crozatier in 1875, and used the funds to go to Paris to study at the Ecole des beaux-arts under Jules Lefebvre from 1876 to 1879.He also studied at the AcadĂ©mie Julian, where he eventually taught. He was a teacher and friend of the painter FĂ©lix Vallotton.



38 PHILIPPE GRUNCHEC (né en 1953) Les toits vus de la mairie du XÚme arrondissement 2010 Tirage argentique signé et daté en bas à droite Silver print signed and dated lower right 40,5 x 30,5 cm 16 x 12 in. EXPOSITION :

2010, Paris, BibliothĂšque ChĂąteau d’Eau, Il ne m’est Paris que de toits, Photographies de Philippe Grunchec, 10 dĂ©cembre 2010-29 janvier 2011

Voir biographie n°36 Born in 1953 in Chartres, Philippe Grunchec studied French Literature and History of Art at the Sorbonne. After his doctoral thesis in 1978 on the paintings of Theodore GĂ©ricault, he became curator at the Ecole Nationale des Beaux-Arts where he published his groundbreaking study on “Les Concours des Prix de Rome “and organized exhibitions on the subject in the States and in Japan. A keen amateur photographer from early adolescence, he became a professional in 1997. Passionate about the technical aspects of photography, he prints all his photographs himself in very small editions His photographs are in French public collections as well as private collections in London, Paris, Munich and New York. For a year in 2010, Philippe Grunchec took over sixty photographs of the roofs of Paris taken from the windows of the public library on the 4th floor of the Town Hall of the 10th arrondissement



39 GEORGES LOUIS EMILE CAPON (1890-1980) Le marchĂ© aux puces, Saint-Ouen Vers 1949 Fusain et gouache, signĂ© et titrĂ© en bas Ă  gauche « le marchĂ© aux puces » Charcoal and gouache, signed and titled lower left « le marchĂ© aux puces » 41,5 x 54,5 cm 16 ÂŒ x 21 œ in. EXPOSITION : Paris, Salon d’automne, 1949, n°246 Georges Capon est un artiste peintre, graveur, lithographe et affichiste français nĂ© Ă  Paris. Il fut Ă©lĂšve de l’école Germain Pilon. Il fut artiste permanent de la Galerie Berthe Weill et ami de Raoul Dufy, Marcel Gromaire, Maurice Savin, Francis Smith et AndrĂ© Dunoyer de Segonzac. Il revendique ses racines normandes en fondant en 1925, avec ses amis peintres Pierre HodĂ© et Jacques Wolf, le Groupe des peintres normands. Il vĂ©cut au n°4, rue Camille-Tahan dans le 18e arrondissement de Paris. Le marchĂ© aux puces de Saint-Ouen naĂźt officiellement en 1885 bien qu'il fĂ»t dĂ©jĂ  un marchĂ© occupĂ© par les chiffonniers de Paris car l'activitĂ© des biffins, « la biffe », bruyante, incommodait les Parisiens et l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral relatif Ă  l'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres d'EugĂšne Poubelle en 1884, les privait de leur matiĂšre premiĂšre, qui s'entassait jusqu'alors dans les rues. Il est devenu la plus importante concentration d'antiquaires et de brocanteurs du monde, recevant prĂšs de cinq millions de visiteurs par an. George Capon, born in Paris, trained at the Ecole germain Pilon. He was under contract to Berthe Weill and a friend of Dufy, Gromaire and many of the Ecole de Paris artists. He lived at n.4, rue Camille-Tahan in Montmartre. The Flea-market at the Porte de Clignancourt, in the district of Saint-Ouen began in 1885 although there had been a thriving rag-and-bone market there long before. In 1884, refuse collection started in Paris depriving these rag-pickers from making a living. The Paris flea_market has become, over the years, the largest in the world with hundreds of antique dealers spread over a large are which gets several million international visitors a year.





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SHIGERU ASANO (nĂ© en 1951) La Tour eiffel, 2007 Tirage argentique postĂ©rieur Later silver print 50 x 40 cm 19 Ÿ x 15 Ÿ in. NĂ© Ă  Osaka en 1951, Shigeru Asano fut un enfant solitaire, orphelin Ă  quatorze ans. En 1971, il part Ă  Tokyo pour faire une Ă©cole de stylisme. En 1976, il vient Ă  Paris pour la premiĂšre fois et s’y Ă©tablira dĂ©finitivement en 1979, travaillant dans des domaines aussi divers que la peinture en bĂątiment et la mĂ©canique avant de dĂ©couvrir la photographie. Il travaille alors pendant dix ans exclusivement pour la mode puis trouve sa voie photographique trĂšs personnelle. Depuis, Asano sillonne sa ville d’adoption mais aussi Londres et New York Ă  la recherche de visions Ă©phĂ©mĂšres aperçues dans des flaques d’eau ou par des lucarnes mouillĂ©es. « Pour moi ces photos sont comme un miroir » avoue leur auteur. « Je voulais reprĂ©senter ce qu’on voit quand on pleure. Le reflet est aussi trĂšs important dans ma culture, je pense par exemple Ă  Kawabata et Ă  son rĂ©cit La lune dans l’eau ». Il y a cependant peu de hasard dans sa dĂ©marche et il peut passer des annĂ©es pour capter une seule image. En 2017, Shigeru est retournĂ© au Japon pour la premiĂšre fois depuis 1976 pour une exposition de ses Ɠuvres au Paramita museum et y a pris des photos. Certains de ses tirages argentiques rĂ©alisĂ©s avec un Pentax 6x7 chargĂ© en 100 ISO sur papier Ilford barytĂ©, sont conservĂ©s dans les collections de la BNF et du musĂ©e Carnavalet. See biography n°48



41 HENRI ALEXANDRE COLLINET (1860-1906) Le Chevet de Notre-Dame de Paris 1897 Huile sur toile signĂ©e en bas Ă  droite Oil on canvas signed lower right 116 x 80 cm 45 Ÿ x 31 œ in. EXPOSITION :

1897, Paris, Salon des Artistes Français, n°409

Le peintre fut l’élĂšve de Pierre-Ernest Ballue (1855-1928), qui avait Ă©tudiĂ© la peinture avec Corot. Il exposa au Salon des artistes français de 1882 Ă  1901. Il se spĂ©cialisa dans l’évocation de l’eau. Jusqu’à trĂšs rĂ©cemment, cette vue n’avait pas changĂ© depuis plusieurs siĂšcles : malheureusement le 15 avril 2019, un incendie a dĂ©moli la fleche et le toit de Notre-Dame. The artist studied in the studios of Pierre-Ernest Ballue (1855-1928), a pupil of Corot, and Emile Dameron (1848-1908), then exhibited at the Salon des artistes Français from 1882 to 1901. He was specialized in the depiction of water and winter light. Until very recently, the view from this point was still identical to this painting, until the spire of the cathedral collapsed on April 15th 2019 in the gigantic fire that demolished the roof and a lot of the interior of Notre Dame.



42 FELIX BENOIST (1818-1896) La Conciergerie (Palais de Justice) et Le Pont-Neuf au second plan Vers 1855 Mine graphite sur papier Pencil on paper 25 x 35 cm 9 Ÿ x 13 Ÿ in Voir biographie n°2 See biography n°2 The Conciergerie, formerly a prison but presently housing the law courts,was part of the former Royal palace, the Palais de la CitĂ©, which consisted of the Conciergerie, Palais de Justice and the Sainte-Chapelle. Hundreds of prisoners during the French Revolution were taken from the Conciergerie to be executed by guillotine at a number of locations around Paris. The Pont Neuf is in fact the oldest standing bridge across the river Seine composed of two separate spans, one of five arches joining the left bank to the Île de la CitĂ©, the island in the middle of the river that was, between 250 and 225 BC, the birthplace of Paris,, and during the medieval period, the heart of the city and another of seven joining the island to the right bank.



43 GASTON RIGAUD (1874-1939) Le Pont Neuf, soir 1909 Fusain et gouache, signé et daté en bas à gauche Gouache and charcoal, signed and dated lower left 50,8 x 38 cm 20 x 15 in. EXPOSITION :

1911, Bordeaux, Salon des amis des arts de Bordeaux

Bordelais d’origine, Rigaud fut l’élĂšve de Maignan et de Bonnat. Il exposa dans de nombreux salons comme le Salon des Artistes Français dont il devint sociĂ©taire en 1906, mais aussi aux Salons des IndĂ©pendants, des Beaux-Arts, d’Automne et des Tuileries. Il obtint la mĂ©daille au Salon des Artistes Français en 1923. Born in Bordeaux, Rigaud studied with the History painter Albert Maignan (1845-1908) and then the portrait painter LĂ©on Bonnat (1834-1923) at the Ecole des Beaux-Arts in Paris. He exhibited at all the major salons including the Salon des IndĂ©pendants, the Salon d’Automne et received the gold medal et the salon des Artistes Français in 1923. He specialised in landscape painting and in particular, stained-glass windows for which he became known as “l’homme des cathĂ©drales”. His gallery, Georges Petit, gave him several one-man shows. The Pont-Neuf (or new bridge) is, in fact, the oldest bridge in Paris and its first version was started in 1578.



44 ANDRÉ GAMET (1919-2017) Bain de soleil au Pont-Neuf 1998 Tirage argentique Silver print 40 x 30,5 cm 15 Ÿ x 12 in. LITTERATURE : Douces Frances, reproduit p. 393 Voir biographie n°23 AndrĂ© Gamet (1919-2017), was a photographer for over 80 years. In 1941, he won the first prize for photography in a National Competition and in 1953, was chosen as one of the five best photographers in “the World’s Greatest photographers” competition in New York. He was the only professional photographer to have covered the occupation by the Nazis of Lyon, as well as the Resistance in the Vercors. In 1946, he joined the celebrated photo-agency Rapho where his colleagues Ronis, BrassaĂŻ and Doisneau already worked. Although he travelled a great deal in his life, he always chose to live in Lyon. In 1994, two of his images were chosen by the city of Paris to be used as posters commemorating the fiftieth anniversary of the Liberation. In 200, Actes-Sud published 400 of his photographs in a book titled “Douces Frances 1935-2000” In 2004, a large print of one of his photos (“Bal populaire”, 1944) was exhibited on the railings of the Jardin du Luxembourg. When he died in 2017, the newspaper Le Monde gave him a page-long obituary.



45 ALEXANDRE THOMAS FRANCIA (1815-1884) Le Palais du Louvre et le Pont des Arts, vus du dessous d’une arche du Pont-Neuf vers 1835 Aquarelle cachet de la collection Armand-Albert Rateau (L. 4273) au dos Watercolour ; Armand-Albert Rateau collection stamp (L.4273) on reverse 23 x 15 cm 9 x 6 in. PROVENANCE :

Collection Armand Albert Rateau (1882-1938), décorateur et achitecte Galerie P. Cailleux Collection privée

EXPOSITION :

1934, Paris, Galerie P. Cailleux, dessin donné à Bonington

NĂ© Ă  Londres en 1815, Alexandre Thomas Francia, fils du peintre paysagiste et aquarelliste François Louis Thomas Francia (1772-1839) qui initia Richard Parkes Bonington Ă  l’aquarelle. Comme son pĂšre qui partagea sa vie entre Londres et Paris, il mĂšne une carriĂšre internationale, exposant au Salon dĂšs 1835 Ă  Paris, puis Ă  Londres, Vienne (oĂč il est mĂ©daillĂ© Ă  l'exposition de 1873), Anvers et Bruxelles oĂč il s’établit et est fait chevalier de l'Ordre de LĂ©opold. The son and pupil of the emigrĂ© French watercolourist François Louis Francia, who worked for some twenty-five years in England, Alexandre Francia was raised in his father’s native city of Calais. But unlike his father, Alexandre travelled extensively throughout Europe, particularly in Scotland and the Low Countries, and eventually settled in Brussels. He specialized in marine subjects, notably views of ports, fi shing scenes and storms. He made his Salon debut in Paris in 1835, and exhibited in Paris, London, Antwerp and Brussels throughout his career, receiving numerous honours and prizes.



46 HENRI-FRANCOIS JOSEPH HARPIGNIES (1819-1916) Soleil couchant sur le Pont des Arts Vers 1890 Aquarelle, signĂ© des initiales en bas Ă  gauche Watercolour signed with initials lower left 10,7 x 17,5 cm 4 ÂŒ x 7 in. Harpignies fut d’abord voyageur de commerce et se consacra Ă  la peinture Ă  partir de 1846. Il devint l’élĂšve d’Achard avec qui il fit le tour de France tout en exĂ©cutant peintures et aquarelles sur nature. Puis en 1852 il voyagea seul en Allemagne et en Italie. A son retour en France, Harpignies fit la connaissance de Corot et exposa pour la premiĂšre fois au Salon. Il participa Ă©galement au Salon des RefusĂ©s en 1863. Harpignies fut reconnu pour ses nombreux paysages de la campagne romaine, de la vallĂ©e de la NiĂšvre, de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne ou de la Bourgogne. Born into a bourgeois family of Belgian origins, Henri Joseph Harpignies became seriously interested in painting during an extended trip through France in 1838 but didn’t becaome a full-time artist until ten years later when he entered the studio of landscape painter JeanAlexis Achard (1807-1884). He first exhibited at the Salon of 1853 and exhibited there regularly until 1912. Harpignies was influenced by Corot and the other Barbizon painters and worked in their manner. During the Franco-Prussian War (1870-71), he fought with the National Guard at HĂ©risson, where he would return each summer throughout the 1870s. Harpignies took on his own private pupils, whom he taught his watercolor technique.



47 PAUL PUJOL (1848-1902) L’Institut 1892 Huile sur toile signĂ©e et datĂ©e en bas Ă  droite Oil on canvas signed and dated lower right 73 x 92 cm 28 Ÿ x 36 ÂŒ in EXPOSITION :

1892, Paris, Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, n°821

NĂ© Ă  Toulouse, Paul Pujol, Ă©tudia la peinture chez Jules AndrĂ© (1807-1869) et Pierre Auguste Cot (1837-1883) et obtint une mĂ©daille de 2e classe au Salon de 1881. Architecte diplĂŽmĂ©, il participa Ă  la construction de nombreux monuments institutionnels en l'honneur de personnages cĂ©lĂšbres en France, mais aussi aux ÉtatsUnis et en Argentine. Il fut dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur en 1899 et en 1887, il rĂ©sidait au 4 rue de Seine Ă  Paris L'Institut de France créée en 1795 rassemble les Ă©lites scientifiques, littĂ©raires et artistiques de la nation afin qu'elles travaillent ensemble Ă  perfectionner les sciences et les arts, Ă  dĂ©velopper une rĂ©flexion indĂ©pendante et Ă  conseiller les pouvoirs publics. Born in Toulouse, Pierre Pujol studied paintig with Jules AndrĂ© (1807-1869) and Pierre Auguste Cot (1837-1883) then exhibited at the Salon where he won a medal in 1881. He was also an architect and was specialized in designing public monuments. He lived a few yards away from the subject of this painting at 4 rue de Seine. The Institut de France is a French learned society, grouping five « AcadĂ©mies », including the AcadĂ©mie française. The building was originally constructed as the « CollĂšge des QuatreNations » by Cardinal Mazarin, as a school for students from new provinces attached to France under Louis XIV.The Institut de France was established on 25 October 1795.



48 SHIGERU ASANO (nĂ© en 1951) Le MusĂ©e Delacroix, 2002 Tirage argentique postĂ©rieur Later silver print 40 x 30 cm x 15 Ÿ x 11 Ÿ in. Voir biographie n°40 Born in Osaka in 1951, Shigeru Asano was an orphan at a very early age and spent a solitary childhood. In 1971, he set out for Tokyo to do a design course. In 1976, he made a first trip to Paris where he settled permanently in 1979, working in such varied fields as house painting and mechanics before discovering photography. For ten years, he concentrated on fashion photography before finding his way as an art photographer. Ever since, Asano has criss-crossed his adopted city, as well as London and New York searching for ephemeral visions glimpsed in puddles or through rain-soaked skylights. “For me, my photo acts like a mirror, he admits, I wanted to represent what one sees when one is crying. A reflection in water is also an important symbol in my culture, in Kawabata’s “moon on the water” for instance”. However, nothing is left to chance in his photography and he can sometimes take years to capture a single image. In 2017, when Shigeru returned to Japan for the first time since 1976 for an exhibition of his photographs at Paramita museum, he took a number of new photographs. Le musĂ©e Delacroix se situe au premier Ă©tage du 6 rue de FĂŒrstenberg, dans l’appartement occupĂ© par le peintre EugĂšne Delacroix de 1857 Ă  1863. The Delacroix Museum is on the first floor of 6 rue FĂŒrstenberg in the flat occupied by the painter EugĂšene Delacroix (1798-1863) from 1857 to his death.



49 HENRI-ACHILLE ZO (1873-1933) Au restaurant Vers 1910 Huile sur toile signĂ©e en bas Ă  droite Oil on canvas signed lower right 46 x 61 cm 18 x 24 in. Henri-Achille Zo, nĂ© Ă  Bayonne, fut d'abord l'Ă©lĂšve de son pĂšre Achille Zo (1826-1901) qui dirigeait l'Ă©cole des beaux-arts de Bordeaux. Il fut admis en 1894 dans les ateliers des peintres LĂ©on Bonnat et Albert Maignan Ă  l'École des beaux-arts de Paris. Il partagea avec son pĂšre, initiateur de l’école de Bayonne, une thĂ©matique commune : des scĂšnes d'Espagne et de tauromachies.Il exposa au Salon des artistes français Ă  partir de 1897 et Ă  la SociĂ©tĂ© des amis des arts de Bordeaux de 1896 Ă  1934. Il travailla Ă  Paris aux peintures du théùtre national de l'OpĂ©ra-Comique, Ă  celles de la chapelle Notre-Dame-de-Consolation construite en hommage aux victimes de l'incendie du Bazar de la CharitĂ©, et devint professeur Ă  l'AcadĂ©mie Julian Ă  Paris. L’artiste mourut dans un accident de la route prĂšs d'Onesse-Laharie. Henri Achille Zo, born in the Basque country started paintig with his father Achille Zo who was the director of the Ecole des Beaux-Arts in Bordeaux then studied at the Ecole Nationale SupĂ©rieure des Beaux-Arts in Paris under LĂ©on Bonnat and Albert Maignan. He worked on many public commissions in Paris and also taught at the AcadĂ©mie Julian. He died in a road accident in South-West France.



50 EUGENE ATGET (1857-1927) Abisde de l’église Saint-Sulpice, rue GaranciĂšre Vers 1898 Tirage albuminĂ© contrecollĂ© sur carton Albumen print laid down on card 21 x 17 cm 8 ÂŒ x 6 Ÿ in. NĂ© Ă  Libourne en 1857, EugĂšne Atget est d’abord mousse pour la marine marchande, avant de tenter une carriĂšre artistique Ă  Paris. Il s’essaye au théùtre, puis Ă  la peinture et Ă  la photographie vers 1888. Ses travaux photographiques sont avant tout des « documents pour artistes », modĂšles de natures mortes, paysages ou scĂšnes vendues auprĂšs des peintres pour aider Ă  leurs compositions picturales. En 1898, dans la lignĂ©e de la Commission du Vieux Paris, qui tente de garder des traces de vieux bĂątiments amenĂ©s Ă  disparaitre du fait des nouveaux plans urbains, Atget produira des milliers de photographies, tĂ©moignant de bĂątiments et quartiers, mais aussi de petits mĂ©tiers traditionnels. Il classe ses productions en sĂ©ries et albums parfaitement organisĂ©s, destinĂ©s Ă  ĂȘtre reliĂ©s et vendus. Il continuera ce travail systĂ©matique jusqu’à sa disparition en 1927. Son Ɠuvre est conservĂ©e dans les collections du MusĂ©e Carnavalet (Paris), George Eastman House (Rochester), FundaciĂłn Mapfre (Madrid), Museum of Modern art (New York), BibliothĂšque des Arts DĂ©coratifs (Paris), National Gallery of Art (Washington D.C.) et la BibliothĂšque Nationale de France (Paris). EugĂšne Atget was a photographer best known for his photographs of the architecture and streets of Paris. When Atget was five his father died and his mother soon afterwards and he was brought upby his grandparents in Bordeaux. In his youth, Atget apparently spent some years at sea, but by the time he was 21 he was living in Paris and trying unsuccessfully to be an actor and even a painter. In 1879, He took up photography in the and supplied studies for painters, architects, and stage designers. Atget began shooting Paris in 1898 using a large format view camera to capture the city in great detail.



51 JOSEPH KEIFFER (nĂ© en 1952) A la Grande ChaumiĂšre 2019 Huile sur toile signĂ©e en bas Ă  droite Oil on canvas signed lower right 25,5 x 30,5 cm 10 x 12 in. Voir biographie n°24 See biography n°24 FondĂ© en 1904 par la peintre suisse Martha Stettler (1870-1945), repris en 1957 par la famille Charpentier, cet « atelier libre de peinture et de dessin d’aprĂšs modĂšle vivant », accueille encore aujourd’hui des centaines de jeunes artistes du monde entier. SituĂ©e dans la rue dont elle tient son nom Ă  Montparnasse, l’AcadĂ©mie de la Grande ChaumiĂšre eut pour professeurs, entre autres, Bourdelle, Zadkine, Despiau, MĂ©nard, Lucien Simon, Maurice Denis, Jacques-Émile Blanche, AndrĂ© Dauchez, Walter Sickert, Fernand LĂ©ger et AndrĂ© Lhote, et que parmi ceux des artistes qui y Ă©tudiĂšrent figurent Giacometti, Calder, Louise Bourgeois, Germaine Richier, Tamara de Lempicka, Balthus, Modigliani, Poliakoff, Riopelle, Rebeyrolle et Zao Wou-Ki. The school founded in 1904 by the Swiss artist Martha Stettler (1870-1945), in rue de la Grande ChaumiĂšre in Montparnasse was dedicated to both painting and sculpture. It did not teach the strict academic rules of painting of the École des Beaux-Arts, An attraction was the low level of fees, even lower than those of the AcadĂ©mie Julian, which had to be paid in advance. It was said that all that was provided was a model and warmth in the winter ! Many eminent artists taught at the AcadĂ©mie including Bourdelle, Lucien Simon, Zadkine, MĂ©nard, Maurice Denis, Jacque-Emile Blanche,Fernand LĂ©ger, Walter Sickert, Giacometti and AndrĂ© Lhote. In 1957, the AcadĂ©mie de la Grande ChaumiĂšre was acquired by the Charpentier family, founders of the Charpentier Academy. It still operates under its original name, and provides two free workshops, one for painting and drawing, the other for sketches, as well as evening classes.



52 GEORGES LEROUX (1877-1957) A la GaitĂ©-Montparnasse - Octobre 1903 Crayon, gouache et pastel, signĂ© en bas Ă  droite, datĂ© et titrĂ© en bas Ă  gauche Pencil, gouache and pastel, signed lower right, dated and titled lower left 28 x 42 cm 11 x 16 œ in. Voir biographie n°22 See biography n°34 Le limonadier François Jamin rĂ©cupĂšre les matĂ©riaux empruntĂ©s Ă  la dĂ©molition du Théùtre de l’Exposition de 1867 pour construire un CafĂ©-Concert qu’il installe dans la trĂšs populaire rue de la GaĂźtĂ© et ouvre Le Concert de la GaĂźtĂ©-Montparnasse en septembre 1868. Son entrĂ©e se situe au 67 chaussĂ©e du Maine. Il y accueillait nombre de divettes et danseurs et on retrouve mĂȘme sur un programme de 1879, Caudieux, le « bambocheur » qui inspira Toulouse-Lautrec pour son affiche en 1893. Le 25 dĂ©cembre 1875, Jamin prĂ©sente sa premiĂšre revue : « Vive la GaĂźtĂ© ». Devant le triomphe, la tradition de la revue continuera jusqu’en 1899. La plupart des revues sont signĂ©es par Georges Corrard dit Dorfeuil qui prĂ©sente le Concert Parisien oĂč se produisent Yvette Guilbert, Fragson, Dorville, et Mayol qui y chante l’inoubliable « Viens Poupoule ». En 1896, l’électricitĂ© remplace l’éclairage au gaz et on ouvre une porte sur la rue de la GaitĂ©. MalgrĂ© des hauts et des bas, le théùtre est toujours aussi couru aujourd’hui. Bien qu’Yvette Guilbert ait quittĂ© la scĂšne en 1900, il semblerait que Leroux l’ait Ă©voquĂ©e dans cette Ɠuvre datĂ©e 1903, tant sa silhouette est reconnaissable. Founded in 1868 by François Jamin, the GaĂźtĂ© Montparanasse, called after the name of the street on which it is situated, was a very famous CafĂ©-Concert that produced many famous revues and encouraged many new talents such as Yvette Guilbert, Fragson, Corrard, Dorville and a little later Maurice Chevalier. Electricity replaced the gaslamps in 1896. Although Yvette Guilbert from the stage in 1900, Leroux may have drawn her from memory as her silhouette seems unmistakable



53 RONALD HURWITZ (nĂ© en 1945) Nu assis devant la fenĂȘtre, Paris, 1994 Tirage argentique Silver print 32 x 24 cm 12 œ x 9 œ in. Voir biographie n°1 Cette photographie a Ă©tĂ© prise au 20 rue des Carmes dans le 5 Ăšme arrondissement de Paris. See biography n°1 This photograph was taken in a flat at 20 rue des Carmes in the latin Quarter.



54 CHARLES DUBOIS (nĂ© Ă  Paris, actif vers 1890) Ouvriers se reposant sur l’enceinte de Thiers entre Malakoff et Vanves Huile sur toile signĂ©e en bas Ă  gauche Oil on canvas signed lower left 81,5 x 116 cm 32 x 45 Ÿ in. Charles Dubois qui Ă©tudia la peinture de paysage avec EugĂšne Lavieille (1820-1889) and EugĂšne Berthelon (1829-1916), prĂ©senta un Panorama de la terrasse de Saint-Germain (n°888) au salon de 1889. L'enceinte de Thiers, appelĂ©e les « fortifications », fut créée entre 1841 et 1844 autour de Paris, soit sur prĂšs de 80 km, et se situe alors entre les actuels boulevards des MarĂ©chaux, appelĂ©s Ă  l'origine « rue Militaire » et le futur emplacement du boulevard pĂ©riphĂ©rique. Elle fut dĂ©truite entre 1919 et 1929.À l'extĂ©rieur du mur d'enceinte, de son fossĂ© et de sa contrescarpe se trouvait une bande de terre de 250 m de large : le « glacis ». DĂ©signĂ©e comme zone non constructible, elle fut occupĂ©e par des bidonvilles dĂšs la fin du XIXĂšme siĂšcle, avec l'abandon de sa fonction militaire. Cette bande Ă©tait dĂ©signĂ©e comme « la Zone », les misĂ©reux habitant lĂ  Ă©tant appelĂ©s les « zoniers », et pĂ©jorativement les « zonards », terme qui a subsistĂ© et qui s'est gĂ©nĂ©ralisĂ©. Ici, on voit au loin le Mont ValĂ©rien et les cheminĂ©es des fabriques et usines de Vanves et Malakoff Charles Dubois studied with landscape artists EugĂšne Lavieille (1820-1889) and EugĂšne Berthelon (1829-1916). He exhibited Panorama de la terrasse de Saint-Germain (n°888). at the Paris Salon of 1889 The fortifications of Paris or Thiers wall were built between 1841 and 1844. 80 kilometers of walls circled the city but were demilished between 1919 and 1929 to make way for the Boulevard des MarĂ©chaux.The space between the wall, which was known as « la Zone » was inhabited by an impoverished population that lived in miserable shanty towns. The South West areas of Malakoff and Vanves were industrial and the workmen working in the factories and workshops used the fortifications to rest between shifts. To the right of the composition, the cemetery of the Mont ValĂ©rien isvisible through the factory smoke.




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