MSF - Rapport d'activité 2012

Page 23

Ce patient a été retrouvé inconscient dans la brousse, à l’extérieur du camp. Il reçoit des soins à l’hôpital de terrain de MSF dans le camp de Yida, au Soudan du Sud.

© Camille Lepage

Sans eau, assainissement, abris ni nourriture en suffisance, les cas de diarrhée, d’infections respiratoires, de dermatoses et de malnutrition se multiplient et le risque d’épidémies augmente. Les gens en bonne santé deviennent beaucoup plus vulnérables aux maladies, tandis que les jeunes, les plus âgés et les blessés ont besoin d’une aide spécifique. Les services médicaux dans les camps de réfugiés mettent l’accent sur les urgences immédiates de ce type. Or, d’autres affections, notamment celles qui requièrent des soins secondaires ou tertiaires, ou des maladies chroniques telles que diabète ou hypertension, peuvent aussi être mortelles.

© Robin Hammond

Des réfugiés somaliens vivent dans les camps autour de Dadaab depuis 1991. Or, la fourniture d’une assistance adéquate se heurte toujours à des difficultés majeures. Aménagés à l’origine pour abriter 90 000 personnes, les camps de Dadaab et des environs accueillent aujourd’hui près d’un demi-million de réfugiés.

Une approche rapide et globale est vitale si l’on veut offrir aux déplacés l’aide dont ils ont besoin. Eau, assainissement, abris, nourriture et services médicaux doivent non seulement être disponibles mais de qualité. Comme l’a déclaré Chiara Burzio, une infirmière MSF qui travaillait cette année dans le camp de Jamam, au Soudan du Sud, « Il y a des solutions pour tous ces problèmes. Il suffit juste de faire plus… et vite. »

Quel refuge ? 21


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.