SANTÉ • HEALTH
Le véritable Wonder Bra A Real Wonder Bra Par | By Sabrina Jonas
PHOTO: ASBED PALAKIAN
LE RAD.ONC.BRA : BIEN PLUS QU’UN SUPPORT POUR LES PATIENTES ATTEINTES DU CANCER DU SEIN
P
THE RAD.ONC.BRA: MORE THAN JUST SUPPORT FOR BREAST CANCER PATIENTS
plus de 25 000 femmes canadiennes qui reçoivent un diagnostic de cancer du sein
F
lorsqu’il est question de radiation.
to the effects of radiation.
our la plupart des femmes, les « problèmes de seins volumineux » se mani-
festent par les décolletés, les jumping jacks et les robes dos nu. Mais pour
chaque année, les seins volumineux peuvent être une caractéristique débilitante
Nancie Raffis et Suzanne Rossel, deux technologues d’expérience en radio-
or most women, “big-boob problems” manifest themselves in button-down shirts, jumping jacks and backless dresses. But
for over 25,000 women in Canada diagnosed with breast cancer every year, large breasts can be a debilitating trait when it comes Nancie Raffis and Suzanne Rossel, two experienced radio-onc-
oncologie au Centre du cancer des Cèdres du CUSM, ont pu constater ces effets.
ology technologists at the Cedars Cancer Centre of the MUHC, wit-
souffrent davantage d’effets secondaires à la peau, en raison de la façon dont
pendulous breasts have more side effects to the skin because of the
« Nous avons remarqué que les femmes aux seins plus volumineux et pendants
leurs seins reposent sur leur poitrine durant la radiation », explique M Rossel. me
« On s’est dit “il faut essayer de faire quelque chose; il n’existe rien sur le marché pour ce problème.” »
Grâce à leur détermination, il existe maintenant une solution. Le Rad.Onc.Bra.,
nessed these effects first-hand. “We’ve seen that women with larger, way the breasts sit on the chest during radiation,” says Rossel. “We thought, ‘we have to try and do something; there’s nothing on the market for this problem.’”
Thanks to their determination, now there is. The Rad.Onc.Bra, de-
créé au CUSM, est un accessoire qui immobilise les seins et les repositionne plus
veloped at the MUHC, is a breast immobilization garment that re-
des brûlures, de l’inflammation et de la dermatite chez les femmes aux seins
in the skin that would otherwise cause burning, inflammation and
haut sur la paroi thoracique, éliminant ainsi tous les plis dans la peau qui causent
volumineux. Il propose également une meilleure distribution de la dose, puisque le sein demeure dans la même position durant tous les traitements. « Vous ne
pouvez pas utiliser qu’un soutien-gorge. Vous avez besoin de quelque chose qui
éloigne le sein qui n’a pas besoin de traitement, c’est le plus important », affirme
Mme Raffis. Utilisé par 80 patientes jusqu’à présent, le soutien-gorge diminue
considérablement les brûlures, les rougeurs et l’irradiation aux organes en santé comme les poumons et les tissus cardiaques.
Ce ne sont pas que les patientes qui peuvent recueillir les fruits de cette innova-
positions the breast higher on the chest wall, eliminating any folds dermatitis in large-breasted women. It also provides better dose distribution by holding the breast in the same position for all treat-
ments. “You can’t just use a bra. You need something that pushes the breast we don’t need to treat out of the way, which is the biggest
part,” says Raffis. Used by 80 patients thus far, the bra is proven to significantly decrease burns, redness, and irradiation to healthy organs like lungs and heart tissues.
It’s not only the patients who reap the benefits. “We are called into
tion. « Nous visitons la chambre des patientes qui viennent pour leur suivi quelques
the rooms of patients who come in for follow-ups a few years after
ment — il était rouge, plus ferme et cicatrisé, mais maintenant, c’est impossible de
had had the treatment—it would be red, harder, scarred, we can’t
années après la radiation. Avant, nous pouvions savoir quel sein avait reçu le traite-
faire la différence. Les patientes ne savent même pas à quel point ça aurait pu être horrible, mais nous le savons », explique Mme Rossel avec un fier sourire. g 60
MONTRÉAL enSANTÉ AUTOMNE 2019
radiation. Where normally we would be able to know which breast
even tell anymore. The patients don’t necessarily know how bad it could have been, but we do” says Rossel with a proud smile. gg