MKsport #13

AGENDA DES SPORTS

INTERVIEW

PORTFOLIO

PORTRAIT

REPORTAGE I MAGAZINE OFFERT

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ÉDITO

#13 SPORTS D’HIVER OU SPORTS DIVERS ?

LA MONTAGNE A PLUS D’UN TOUR DANS SA HOTTE !

Par Carole Cailloux Ski de rando, balades en chiens de traineaux, skating, raquettes, VTT sur neige, parapente, bobsleigh, luge, cascade de glace, ski joering… les acteurs de la montagne ne manquent pas d’imagination, pour détrôner (le temps d’un instant !) le ski-roi. Au-delà des sorties que l’on pourra faire soi-même (raquettes, ski de fond ou ski de rando) de nombreuses activités seront proposées encadrées par des professionnels, alors pour une fois qu’il y a de la neige à Noël, ne vous privez pas d’un grand bol d’air ! Et n’oubliez pas que les hôtels restent ouverts, les restaurants proposeront de la vente à emporter et quelques fermes proposeront leurs délicieux produits des alpages. Des animations et des spectacles de plein air seront aussi organisés dans la plupart des domaines.

Nos chères stations ont relevé un défi de taille. Et leur pouvoir d’attraction n’a jamais été aussi fort ! Début janvier, nos remontées mécaniques feront leur retour pour notre plus grand bonheur ! Alors pour patienter en ce début d’hiver, profitez de tout ce que la montagne a à vous offrir.

Car c’est en participant au combat contre cette pandémie qu’on finira par en sortir une fois pour toutes.

Et pour les skieurs : il reviendra le temps des belles courbes !

CE QUE LES GENS PRÉFÈRENT DANS LE SKI C’EST L’ALTITUDE, L’AIR SAIN ET LA VITESSE, MOI C’EST QUAND J’ENLÈVE MES CHAUSSURES.

IL VAUT MIEUX ALLER SKIER ET PENSER À DIEU QU’ALLER À L’ÉGLISE ET PENSER AU SKI.

L’AMOUR C’EST COMME LE SKI, ÇA LAISSE DES TRACES.

TEAM Directrice de la publication : Carole Cailloux Directeur artistique : Victor Mouchot Directeur commercial : Nicolas Appertet Commerciale : Valérie Lantheaume, Journalistes : Baptiste Chassagne, Olivia Bergamaschi Illustrateurs: Joël Costes, Mathieu Forichon Graphiste : Véronique Porral

Couverture : Fabien Maierhofer Société éditrice : Moka & Cie Raison sociale : SARL, K : 11 765 € Siège social : 12bis Impasse de la Futaie, 74960 Cran Gevrier Contact : contact@moka-cie.com Tél : 09 54 60 71 40 Parution : 15 Décembre 2020

Auteur inconnu Imprimerie : Imprimerie Chirat 744 route de Ste Collombe 42540 Saint Just la Pendue Dépôt légal : ISSN 2648-0883 Web : mksport-mag.com

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Crédit photos : OT St Gervais, B. Molinier

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SOMMAIRE

SOMMAIRE HIVER 2020/2021

#13

REPORTAGE La plus longue course, devenir guide de haute montagne p.10 Les Nomades de la glisse, migrations hivernales des chercheurs d’or blanc p.74

AGENDA Sports de fond p.20 Sports de glisse p.70

INTERVIEW

PORTFOLIO

Fabien Maierhofer, la bambée d’épicure p.51

PORTRAIT

Arthur Longo, l’expression libre du snowboard p.60

CINÉMA

Salute, un hymne au ski freestyle par Henrik Harlaut p.86

DOSSIER

Xavier Jourson, l’homme de fer et d’ébène p.24 Arthur & Théo Richalet, les frères de glace p.136

Voyage en terrain connu, vous n’avez jamais été aussi près de partir si loin p.99

FOCUS

Startup Program, coup de main aux entrepreneurs de l’outdoor p.142

Toutouyoutube, le sport 2.0 enflamme la toile p.37 Pro VS Rookie, deux visions du Freeride World Tour p.42 Lama Project, laboratoire pour une montagne d’avenir p.84

ZOOM OSV PRODUIT

Dynastar, gamme M-Line, explorer les limites du freeride p.68 Wedze, la gamme de skis freeride qui bouscule tout ! p.92

MK COACH

Comment débuter ? l’escalade sur glace p.132

MK LIKE

Simond, savoir-faire montagnard made in chamonix p.18 Core Training Studio, vous prépare aux sports de glisse ! p.32 Forme d’Ô, entre effort et sensation au coeur des montagnes p.35 La Plagne, cet hiver, brisez la glace ! p.48 L’Échappée Rando, montée nocturne à Combloux ! p.83 Super Slalom, une édition à ne pas manquer ! p.95 CGH, alerte nouveauté à la Toussuire ! p.96

DIVERS

MK#Gram p.135 Abonnements p.145 Jeux concours p.146

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REPORTAGE

GUIDE DE HAUTE MONTAGNE

LA

PLUS LONGUE COURSE

DEVENIR GUIDE DE HAUTE-MONTAGNE. EN 7 ÉTAPES. À TRAVERS 3 HISTOIRES.

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GUIDE DE HAUTE MONTAGNE

REPORTAGE

Texte Baptiste Chassagne

© Mathis Dumas

La Compagnie des Guides de Chamonix, la plus emblématique et la plus prestigieuse de toutes, souffle cet hiver sa 200ème bougie. Une occasion en or blanc massif que ce double-siècle pour célébrer une profession à mi-chemin entre la passion et la vocation. En guise de cadeau d’anniversaire, nous nous sommes encordés avec 3 guides au profil singulier pour remonter le fil de leur plus longue course.

Cette course les ayant menés, le long d’une arête effilée, jusqu’à cette vallée du Mont-Blanc qui est devenue leur bureau. Une course inspirée du jeu des 7 familles.

Car cette famille, on l’intègre après une course en 7 étapes.

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REPORTAGE

GUIDE DE HAUTE MONTAGNE

Lise Billon 32 ANS – PROMOTION 2017

LA GRIMPEUSE HORS-PAIR

1ÈRE ÉTAPE PAPA ÉTAIT GUIDE. MAIS TRAVAILLAIT EN TANT QUE FONCTIONNAIRE. « Étant originaire de Romans-sur-Isère, dans la Drôme, l’enfant que j’étais rêvait de devenir photographe animalier, vétérinaire ou reporter sans frontières… Cependant, mon père était guide. Il a passé le diplôme sans jamais en faire son activité principale. Le week-end, il partait, en cascade de glace, en ski de randonnée, on grimpait en famille. Cela a beaucoup nourrit mon imaginaire montagne ! De mon côté, j’adorais l’ambiance de mon club d’escalade. L’escalade, ce n’était pas mon fort, j’avais trop peur, je préférais jouer au hand ball. Mais quand les « grands » du club ont commencé à se préparer pour le probatoire, c’est là que m’est venue l’envie de devenir guide. Ils étaient en permanence dehors.

J’admirais l’énergie qui se dégageait de leur groupe. Leur rêve est devenu le mien, même si le chemin me semblait parsemé d’obstacles… Le challenge était assez motivant à mes yeux pour tous les surmonter ! »

4ÈME ÉTAPE LA SÉLECTION EN ÉQUIPE NATIONALE D’ALPINISME. « Juste après mon entrée en STAPS à l’université de Grenoble, j’ai intégré les équipes nationales d’alpinisme. À l’époque, peu de filles se présentaient. Nous étions 10 candidates pour une seule place. J’ai eu la chance d’être sélectionnée. Cela m’a donné les clés d’une confiance et d’une indépendance que je n’avais pas totalement pour aller au-devant de plus grandes ambitions. J’ai alors été prise dans un cercle vertueux de rencontres et d’expéditions aux quatre coins du monde qui te font monter en compétences.

Petit à petit, j’ai pu compléter la fameuse liste de courses et arrivée pleinement préparée au probatoire. »

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5ÈME ÉTAPE UNE FRATRIE QUI RÉUSSIT LE PROBATOIRE ! C’EST PAS COMMUN… « Les résultats du probatoire sont affichés sur un tableau à l’ENSA. C’est très simple, sans fioriture, comme au baccalauréat. J’avais 25 ans et au-delà de la joie d’être reçue, je me souviens surtout du bonheur partagé avec mon frère.

On avait préparé et passé l’examen ensemble. Je stressais autant pour lui que pour moi. Ce sentiment d’accomplissement collectif… c’était beau ! Ce n’est pas tous les jours qu’une fratrie réussit le probatoire en même temps ! »

GUIDE DE HAUTE MONTAGNE

2ÈME ÉTAPE LES BASES DE MON AUTONOMIE EN MONTAGNE. « De 15 à 18 ans, bille en tête, j’ai exercé un forcing auprès de mes parents pour qu’ils m’inscrivent à des stages de grimpe ave la FFME. Je me suis aussi scolarisée à la section Sport Nature du lycée de Die. C’est durant cette période que j’ai appris à surmonter mes peurs et construit les bases de mon autonomie en montagne. »

REPORTAGE

3ÈME ÉTAPE LA FACE SUD DE LA MEIJE. « Ma première grande course, la Face Sud de la Meije, dans les Écrins, avec le Comité Régional de la FFME, fonctionna comme un déclic. Je suis un pur produit fédéral, j’ai gravi les échelons grâce aux nombreux stages de la « fédé ». Et celuici, particulièrement, me laisse un souvenir impérissable.

Car après avoir réussi cette course, ce qui était jusqu’alors inaccessible est devenu possible. J’avais l’impression de vivre par moi-même ce qui m’avait toujours fait rêver : les aventures, les expéditions, les explorations… »

7ÈME ÉTAPE 6ÈME ÉTAPE LA FACE NORD DES GRANDES JORASSES. « Le jour où j’ai franchi le pas entre les courses classiques que tu effectues en tant qu’aspirant et celles, plus engagées, possibles lorsque tu es diplômée, restera un souvenir gravé. Il relevait du challenge personnel que de savoir si j’étais capable d’emmener un client sur un tel itinéraire !

Sur cette cordée, j’étais accompagnée d’une autre guide, Marion Poitevin. Nous avions pour objectif la Face Nord des Grandes Jorasses par la célèbre voie Walter Bonatti. En 2 jours, avec bivouac, car la course à la journée nous semblait présomptueuse. Finalement, on est revenu le soir-même.

Avec la sensation assez gratifiante de savoir que j’étais capable de franchir ce pas. »

COACH. POUR REDONNER MA PIERRE À L’ÉDIFICE. « Encore une fois, je suis un pur produit fédéral. Par conséquent, rendre aujourd’hui la confiance qui m’a été accordée est un plaisir tout autant qu’un privilège. En étant coach de l’équipe nationale d’alpinisme féminine à laquelle j’ai jadis appartenu, c’est un peu comme si je rendais ma pierre à l’édifice. Elles sont 6, âgées de 26 à 29 ans, que je les forme sur des stages tout au long de l’année. C’est hyper agréable et gratifiant de les voir progresser. Je fais partie de la promotion 2017, assez médiatisée, car garnie de 6 filles devenant guides la même année. On a beaucoup parlé de la féminisation de la profession à ce moment-là, mais moi, je ne me suis jamais sentie investie d’une mission. Le fait d’être un bon guide n’a rien à voir avec le genre : tu as des guides mecs qui sont très sensibles, patients et empathiques ! Ces qualités ne sont pas le monopole des femmes guides ! »

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REPORTAGE

GUIDE DE HAUTE MONTAGNE

Vivian Bruchez 34 ANS – PROMOTION 2011

L’HÉRITIER

1ÈRE ÉTAPE LA GRAINE QUI DEVIENT PLANTE. « Je viens d’une famille purement montagnarde. J’ai grandi au pied du Mont-Blanc. J’ai baigné dans cet univers depuis tout petit. Mes parents étaient moniteurs de ski, mes grands-parents guides… Pourtant, je n’ai jamais ressenti de pression quant au fait de devoir reprendre cet héritage comme un flambeau. L’envie de devenir guide est apparue doucement, naturellement. Il n’y a pas eu de déclic, l’évidence s’est progressivement imposée à moi à partir de l’adolescence. Par contre, une fois que la graine avait germé, la conviction, comme une plante, n’a cessé de grandir en moi. À cet instant, j’ai dédié absolument 100% de mon temps à la réalisation de mon objectif ! »

4ÈME ÉTAPE AU PROBATOIRE. MONSTRE PRÊT ! « Je suis arrivé à l’examen du probatoire affûté et motivé comme jamais. Peut-être même un peu trop d’ailleurs (sourire) ! Quelques jours avant, pour achever ma préparation, j’ai réalisé un stage intensif où j’ai réellement tiré sur la machine et repoussé loin mes limites. J’avais tout donné, j’étais rincé. Si bien que je suis tombé malade la veille du probatoire. Sur la première épreuve, la cascade de glace, j’ai fini en fermant les yeux de douleur. J’avais mal géré mon pic de forme ! Finalement, et heureusement, j’ai repris des watts au fil des jours et retrouvé du plaisir. J’ai pu m’exprimer, je me sentais fort dans l’effort. Après les résultats, je me suis envoyé une bringue à la hauteur de l’investissement consenti ! »

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5ÈME ÉTAPE MON PREMIER ÉTÉ : 17 MONT-BLANC. « Mes débuts dans l’exercice du métier. Pour mon premier été d’aspirant, je suis monté 17 fois là-haut ! Je ne suis pas de ceux qui vont le critiquer puisqu’il serait soi-disant un classique devenu mainstream. Et je m’érige face aux préjugés assimilant sa clientèle à des conquérants qui ne souhaitent qu’une chose : cocher une case, épingler un sommet. C’est faux ! La majorité des passionnés que j’ai emmené à 4810 mètres était portée par une motivation beaucoup plus profonde. D’ailleurs, de cet été là m’est restée une clientèle très fidèle qui me sollicite encore aujourd’hui ! »

GUIDE DE HAUTE MONTAGNE

2ÈME ÉTAPE

3ÈME ÉTAPE

RATTRAPER MON RETARD EN ESCALADE.

LA SÉLECTION POUR LE GROUPE « EXCELLENCE » DU CAF. « À 18 ans, je me suis présenté, un peu les mains dans les poches, à la sélection de la FFCAM (Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne) pour le groupe « Excellence ». L’idée, c’était de passer un test, m’éprouver sur une épreuve d’entrainement dans un contexte très concurrentiel. Là, je me suis surpris moimême. Ma technique était peu académique, très perfectible car nouvelle, mais j’étais acharné. Je ne lâchais rien. Pas un centimètre. Ce jour-là, j’ai compris que j’avais les moyens de mes ambitions, le potentiel pour faire muer mes rêves en réalité ! »

© Mathis Dumas

« À 16 ans, je pratiquais le ski alpin à haut-niveau, du coup, je n’avais pas trop de doute quant à mes capacités de glisse. Par contre, lorsque j’ai lu la liste de courses qu’il nous fallait présenter au probatoire, j’ai pris conscience que j’allais devoir m’entraîner comme un malade pour rattraper mon retard en escalade. Je m’y suis mis nuits et jours. J’ai bouffé un nombre d’heures de grimpe incalculables sur la falaise du Renard, chez moi, à Vallorcine. »

REPORTAGE

7ÈME ÉTAPE 6ÈME ÉTAPE UNE FOIS LA TÊTE SORTIE DU GUIDON. « L’étape suivante se fait dans la foulée de la précédente.

Après avoir pris un peu de recul sur cet été intense, une fois la tête sortie du guidon, j’ai pris conscience de combien la dimension humaine est fondamentale dans le métier de guide. Toi, tu transmets à tes clients ta connaissance de la montagne, tu les sensibilises au danger, mais eux aussi t’apportent quelque chose. L’apprentissage est réciproque.

Je me suis nourri de leurs expériences, de leurs récits, me rendant compte qu’au-delà de ma passion, je ne savais absolument rien du monde… »

TRANSMETTRE. EVERY SINGLE DAY ! « Plus que l’obtention de mon diplôme de guide, la dernière étape qui jalonne mon parcours, c’est l’engagement que je mets au quotidien dans mon activité. Aujourd’hui, ce qui m’attire, c’est le ski de pente raide. Avec cette volonté d’assurer la filiation d’un héritage. Lorsque je m’élance dans une face mythique, que ce soit l’Aiguille Blanche de Peuterey ou le Nant-Blanc, j’ai les jambes qui frétillent en pensant aux héros qui m’ont précédé. Comme eux, j’ai envie de laisser une trace à travers les itinéraires que j’ouvre. Ce n’est pas de l’égo, mais une mission, celle de marquer l’Histoire, d’une ligne sur une pente vierge, pas d’une ligne dans un livre ! »

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REPORTAGE

GUIDE DE HAUTE MONTAGNE

Mathis Dumas 26 ANS – PROMOTION 2019

LE TALENT BRUT

1ÈRE ÉTAPE LA SÉLECTION POUR LE GROUPE « EXCELLENCE » DU CAF. « D’où je viens, en Ardèche, la notion de haute-montagne n’existe pas. Encore moins celle de guide. La découverte s’est faite petit à petit, alors que je m’engageais, adolescent, dans une démarche de haut-niveau en cascade de glace.

J’ai déménagé, seul, à l’âge de 15 ans, pour intégrer le lycée de Saint-Michel-de-Maurienne, dédié aux métiers de la montagne. J’ai alors fait la rencontre de trois guides Patrick Villeneuve, Frédéric Valet et David Marnezy - qui m’ont bouleversé par leurs récits. Toi, t’es assis là, sur une chaise, entre quatre murs, et eux t’expliquent qu’ils sont payés à crapahuter dehors toute l’année. Ça a fonctionné comme une révélation, ça m’a ouvert des perspectives. À l’école, j’avais toujours été assez mauvais élève et, là, enfin je me découvrais une voie épanouissante… »

4ÈME ÉTAPE LES DÔMES DE MIAGE. PLUS JAMAIS LE MÊME. « J’ai préparé ce probatoire avec un ami proche, Aurélien Vaissière. On partageait vraiment beaucoup de choses.

Se présenter en même temps au concours nous donnait de la force. Une semaine avant l’échéance, on décide de s’organiser une dernière grosse sortie en montagne avant de se reposer pour surcompenser en vue du Jour J. Le projet, c’est les Dômes de Miage, à ski, à la journée, en faisant la trace dans la neige fraîche. Un programme costaud. Malheureusement, une fois arrivé sur l’arête sommitale, Aurélien chute. Je le vois glisser, impuissant, en direction du vide, avant qu’il ne disparaisse. J’appelle alors le PGHM, complètement choqué, parce que mon ami vient de mourir devant moi… Finalement, grâce au sauvetage de l’hélicoptère, Aurélien s’en sort de façon miraculeuse. Au début, j’ai sous-estimé la charge émotionnelle que j’avais vécu. Mais deux mois après, je n’en dormais plus la nuit.

Je le revoyais glisser vers le vide, doucement, sans pouvoir s’arrêter. Ma première grande peur en montagne, celle qui a failli me faire tout plaquer, celle qui te fait prendre conscience combien le métier que tu as choisi est risqué ! »

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5ÈME ÉTAPE DÉLAISSER LA PERFORMANCE AU PROFIT DU MÉTIER. « Avec Aurélien, nos histoires sont enchevêtrées par le destin (sourire) ! Finalement, nous avons obtenu le probatoire à une année d’intervalle, le temps que lui se remette physiquement de sa chute. Et bizarrement, lorsque l’on fut sélectionné, nous avons chacun choisi une voie opposée, tout en restant très proche : lui, il continuait dans sa démarche de performance en alpinisme ; moi, marqué à jamais par l’accident, je préférais délaisser la performance pure au profit de la photographie et de la profession de guide en elle-même. De cet accident est née une réelle prise de conscience du danger mais surtout une manière d’appréhender la montagne. »

GUIDE DE HAUTE MONTAGNE

REPORTAGE

2ÈME ÉTAPE

3ÈME ÉTAPE

LE DÉBARQUEMENT À CHAMONIX.

LA FACE NORD DES GRANDES JORASSES. PAR LES 3 VOIES. « Lorsque tu commences à préparer ta liste de courses, au nombre de 43 exactement, c’est que - ça y est - tu t’inscris dans une véritable démarche qui va potentiellement changer ta vie : essayer de devenir guide ! Tu ne dois pas en manquer une seule puisqu’au probatoire, ils te challengent sur cette liste par un oral méticuleux afin de savoir si tu as effectivement réalisé toutes les courses. Celle qui m’a le plus marqué, c’est la Face Nord des Grandes Jorasses que j’ai grimpé par 3 voies réputées très difficiles. En réaliser une dans sa vie d’alpiniste, c’est déjà un aboutissement, alors en avoir coché 3 à seulement 20 ans, forcément, ça m’a donné de la confiance. Je me sentais prêt pour le probatoire ! »

© Mathis Dumas

« À 16 ans, dans le cadre de mon BEP spécialisé dans la maintenance des remontées mécaniques, je me suis démené pour trouver un stage à l’Aiguille du Midi. Une fois sur place, on s’est débrouillé pour trouver des « grands » d’accord avec le fait d’emmener avec eux en hautemontagne de petits jeunes. Je me rappelle, d’un souvenir d’une précision rare, notre première sortie dans la vallée avec les copains. Il s’agissait de la Goulotte Chéré au Triangle du Tacul. On avait dormi au refuge des Cosmiques.

S’en sont suivies deux années de kiff et de bambées. C’est à cet instant-là que l’on a commencé à « zyeuter » la liste de courses exigée pour le probatoire… »

7ÈME ÉTAPE 6ÈME ÉTAPE MON PREMIER MONT-BLANC. « Mon premier Mont-Blanc en tant qu’aspirant guide m’a mis une petite claque. Non pas par la difficulté mais par la puissance de la relation qui s’établit entre un guide et ses clients. Tu te rends compte de façon très concrète que ton rôle, ce n’est pas uniquement de déployer des compétences techniques pour amener ta cordée là où elle le souhaite, en toute sécurité. Non ! Il faut aimer rencontrer de nouvelles personnes et tisser un lien de confiance à chaque course.

Tu dois être excellent technicien mais aussi maître de pédagogie, d’empathie et de bienveillance. Le meilleur guide, ce n’est plus celui qui est capable de monter à 2000 m/h de vitesse verticale ou de grimper du 8B ! »

SUIS-JE PRÊT À ASSUMER UN STYLE DE VIE AUSSI PARTICULIER ? « La dernière étape est d’ordre mental. J’y ai été confrontée quelques mois après mes débuts dans ce métier.

C’est une étape sous forme de question. Un doute qui s’immisce insidieusement dans ta tête : suis-je prêt à assumer ce style de vie très particulier, à composer avec le risque, l’incertitude et les responsabilités chaque matin ? Suis-je prêt à renoncer à une vie « paisible » ? Car le quotidien du guide n’a rien de normal. Puis finalement, la réponse s’est imposée d’elle-même. Grâce notamment à ma compagne et un entourage très présent. Maintenant, je suis habité d’une volonté profonde : devenir un bon guide ! Et un bon guide pour moi, c’est un guide qui amène ses clients vers une expérience unique plutôt que vers la pure performance. »

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MKLIKE

SAVOIR FAIRE

SAVOIR-FAIRE MONTAGNARD MADE IN CHAMONIX

Texte Olivia Bergamaschi

Cela fait déjà plus de 150 ans que la marque Simond crée et commercialise du matériel de montagne à Chamonix.

Un savoir-faire légendaire gage de qualité et de maîtrise, basé au pied du Mont-Blanc et un esprit authentique, entrez dans l’histoire de la marque chamoniarde.

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SAVOIR FAIRE

Alpinisme, escalade, slack line, le champ des compétences de Simond est large mais aussi très spécifique et technique.

Il requiert une créativité, une modernité face à l’évolution de la pratique, mixées à une mémoire ancestrale, dont les racines et les connaissances façonnent encore chaque produit des gammes commercialisées. 2020 marque d’ailleurs un vrai tournant pour la marque qui est revenue à ses origines, sur les terres chamoniarde. Un déménagement qui donne l’opportunité au fabricant, de moderniser et d’automatiser son outil de production afin de garantir une fiabilisation encore plus accrue de la production, mais aussi la montée en compétence des opérateurs dans l’usine.

DES ENGAGEMENTS DURABLES Parce que la montagne est et restera le terrain de jeu privilégié de tous les alpinistes et passionnés de grimpe, quoi de plus normal que d’en prendre soin. Simond est une marque engagée pour la préservation des ressources et l’environnement et le montre par bien des manières. Par exemple, une volonté d’utiliser de plus en plus de matériaux recyclés (coton, polyester, etc.) dans les collections à venir. Puis au niveau du transport. Dans sa politique de responsabilisation, Simond a choisi de privilégier l’approvisionnement local des matières premières à une échelle européenne. Cela permet de réduire de façon significative les transports entre les fournisseurs et la production dans chaque région d’Europe. La marque a également supprimé le fret aérien des produits fabriqués lorsqu’ils proviennent de plus loin.

Un autre exemple de l’engagement de la société en faveur de l’écologie est la gestion de la seconde vie des produits, notamment au travers de la mise en place du recyclage des cordes pour les grimpeurs et salles d’escalade de Rhône Alpes. Simond propose de récupérer ces cordes usagées afin de les reconvertir en laisses pour chiens (15%) ou en pièces plastiques pour l’industrie ( 85%), astucieux! Pour participer, déposez votre code dans un des box de collecte mis à disposition au Mountain Store Decathlon de Passy ou devant l’Usine Simond aux Houches.

DES DÉBUTS DE L’ALPINISME À AUJOURD’HUI Le matériel Simond était déjà là aux prémices de l’alpinisme. mythiques expéditions, il a contribué au développement de la pratique et continue de le faire encore aujourd’hui dans la vallée de Chamonix. Cette dernière, lieu emblématique de l’esprit montagnard, où 100% des produits sont conçus et où les piolets, mousquetons et crampons sont fabriqués, dans l’usine aux Houches, certifiée ISO 9001. Une exigence qui permet de garder un oeil sur la création et la production par les collaborateurs Simond et ainsi, s’assurer d’une qualité toujours plus élevée, pour que chaque grimpeur se sente en sécurité avec les produits.

Une histoire riche donc, socle de la marque, qui est désormais tournée vers l’avenir avec une recherche et une innovation perpétuelles. C’est dans cette optique que Simond a souhaité réinvestir un tout nouveau lieu, dédié au partage et à la création, au pied même de la montagne qui l’a vu naître. Dans ces bureaux flambants neufs, designers et ingénieurs travaillent continuellement à développer de nouveaux produits pour faire évoluer l’alpinisme et l’escalade. Une ambition que l’intégration au réseau Décathlon en 2008 a permis et encouragé, notamment avec un élargissement de l’offre aux cordes, harnais, sacs à dos, vêtements et chaussures. Une gamme étendue et complète destinée à tous les amoureux de la montagne, quel que soit leur niveau.

EXPOSITION SIMOND HERITAGE Parce que l’histoire et la culture montagnarde sont au coeur même de la philosophie Simond, quoi de plus normal que d’imaginer un musée de 100 m2 retraçant les mémoires de l’alpinisme au travers d’objets, d’archives, de matériel qui ont fait la légende, qui ont façonné les souvenirs dans nos montagnes et dans les décors du monde entier. Ce musée sera bientôt ouvert au public, pour en savoir plus, suivez l’actualité de la marque sur ses réseaux.

SIMOND CHAMONIX Ouvert au public, du lundi au vendredi, de 14h à 17h (sous réserve de restrictions dues à la crise sanitaire)

www.simond.fr

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SPORTS DE FOND

AGENDA

En raison de la crise sanitaire, certains évènements prévus peuvent être annulés ou reportés.

L’ÉCHAPPÉE RANDO SKI DE RANDONNÉE DU MER. 23 DÉCEMBRE AU JEUDI 31 MARS COMBLOUX

Découvrez le ski de randonnée à Combloux. Novice ou adepte, l’Échappée Rando offre le cadre idéal pour pratiquer ce sport nature populaire en station.

Vivez un moment inoubliable et expérimentez vos premières sensations en ski de randonnée sur un itinéraire balisé en pente douce, puis redescendez en ski, de nuit, à la lueur de votre frontale.

Infos : combloux.com Prix : Inscription seule : 5€, Inscription + buffet : 15€, Pack de location : 25€.

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LES MILLET SKI TOURING

SKI DE RANDONNÉE DU SAMEDI 23 DÉCEMBRE AU MERCREDI 17 MARS COURCHEVEL Tous les mercredis, jusqu’à la finale déguisée le 17 mars, les meilleurs spécialistes de la discipline pourront venir se battre pour le record de la saison ou peaufiner leur entrainement. Quant à tous les amateurs de ski-alpinisme, ils auront 13 opportunités de skier dans un cadre exceptionnel, à la lueur de la frontale sur un parcours de Vertical Race où ont été organisés les Championnats de France et la Coupe du Monde.

Infos : courchevelsportsoutdoor.com Prix : NC

MARATHON INTERNATIONAL DE BESSANS

SKI DE FOND SAMEDI 09 JANVIER ET DIMANCHE 10 JANVIER BESSANS Né en janvier 1980, le Marathon international de Bessans est un événement permettant à chacun de relever un défi ajusté à ses envies (de 2 à 42km), en profitant d’un beau moment de ski nordique, sur des pistes parfaites et dans un décor magnifique. Il est un moment phare de la saison, tant au niveau national qu’international.

Infos : haute-maurienne-vanoise.com Prix : de 5 à 43 €

LE BÉLIER BLANC TRAIL SAMEDI 09 JANVIER LA CLUSAZ Le Trail du Bélier Blanc est un rendez-vous festif & convivial, qui se vêtit de sa plus belle cape blanche pour te faire vivre une aventure hors du commun !

Au Programme : • Le Trail Blanc | 14 km • Le Trail Blanc | 11 km • La Rando Raquettes | 6 km Une expérience unique qui décuplera vos sensations ! Venez partager un moment de sport et de convivialité dans le cadre magnifique du massif des Aravis !

Infos : lebelier-laclusaz.fr Prix : NC

AGENDA

SPORTS DE FOND

TRAIL DE L’INUIT

TRAIL SAMEDI 16 JANVIER PRALOGNAN-LA-VANOISE Rendez-vous sur la place du village à la tombée de la nuit pour la course nocturne la plus attendue de l’hiver ! Un tracé 100% neige se déclinant sur 2 boucles grandioses « by night » (7.5km ou 15km). A la lumière des frontales, prairies et forêts blanches défilent sur les hauteurs du village. A l’arrivée : vin chaud, soupe savoyarde et remise des prix dans une ambiance conviviale chère à Pralo !

Infos : pralognan.com Prix : NC

NORDIC HAPPY HOUR

SKI DE FOND DU VENDREDI 08 JANVIER AU MARDI 09 FÉVRIER LES CONTAMINES MONTJOIE - LES MOISES (Habère Poche) - MEGEVE LE GRAND BORNAND - PRAZ DE LYS SOMMAND - LE SEMNOZ Dans une atmosphère chaleureuse, les Nordic Happy Hour invitent le public à la découverte du ski de fond et du biathlon de nuit à la frontale. C’est une belle expérience, sur une soirée, où les participants sont accueillis et encadrés par les professionnels des domaines nordiques de Haute-Savoie.

Les initiations sont sur inscriptions, ouverture des inscriptions 1 semaine à l’avance sur bit.ly/inscriptions-nhh.

Dates : • 08/01 aux Moises (Habère-Poche) • 22/01 au Semnoz • 26/01 au Grand-Bornand • 29/01 à Praz de Lys Sommand • 03/02 aux Contamines • 09/02 à Megève (dates susceptibles d’être modifiées en fonction des conditions sanitaires et restrictions gouvernementales) Infos : savoie-mont-blanc-nordic.com / nhh@haute-savoie-nordic.com Prix : Accès libre sur inscription

PIERRE BLANCHE

SKI DE RANDONNÉE JEUDI 14 JANVIER LES ARCS

Si le ski d’alpinisme vous fait vibrer et que vous souhaitez tenter l’expérience de nuit, Les Arcs Pierre Banche est LA course faite pour vous ! Au départ d’Arc 1600, c’est sur la piste dédiée au ski d’alpinisme que cadets, juniors, espoirs, seniors et vétérans, homme comme femme pourront s’adonner à cette pratique, chronométrée pour l’occasion.

Infos : lesarcs.com Prix : 5 €

TRAIL BLANC

TRAIL VENDREDI 22 JANVIER LA ROSIÈRE Venez vivre une expérience inoubliable au Trail Blanc de La Rosière ! Avec un départ au coucher du soleil vous pourrez profiter d’une ambiance magique. Allumer votre frontale et filer à toute vitesse sur les chemins enneigés du domaine.

Au programme : • 3 km / 150mD+ (chronométré) • 10 km / 500mD+ (chronométré) • un défi D+ sur le front de neige avec une bosse de 50m de D+ à faire le plus de fois possible pendant 1h : la montée à pied, la descente en luge pelle !

Infos : larosiere.net Prix : de 10 à 15 €

VERTICAL RACE

SKI DE RANDONNÉE JEUDI 21 JANVIER ET MERCREDI 31 MARS LE GRAND BORNAND Moment de détente sous les étoiles après le travail ou défi cardio avec les copains, l’ESF vous propose de venir vous tester sur la montée de la piste de l’Abondance (+ 500 m dénivelée). Qui viendra faire tomber les records ? Le record est détenu par Joris Perillat Pessey en 19 minutes et 6 secondes ! suivi de Gédéon Pochat et Benjamin Chamoux. La première fille est Célia Perrillat Pessey en 23 minutes 13 secondes.

Infos : legrandbornand.com Prix : 7 €

GLAGLA RACE

PADDLE DU VENDREDI 22 JANVIER AU DIMANCHE 24 JANVIER TALLOIRES Ramer en plein hiver, sous la neige, dans les Alpes avec une eau à 4°c… La GLAGLA Race est une course insolite qui a rassemblé près de 650 amateurs de stand up paddle de 25 pays différents en 2020. Relèverez-vous le défi ?

Infos : alpinelakestour.com Prix : gratuit pour les spectateurs

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SPORTS DE FOND

AGENDA

LA TRANSJU

LA DIAGONALE DU MONT JOLY

SKI DE FOND SAMEDI 13 FEVRIER ET DIMANCHE 14 FEVRIER LES ROUSSES

SKI DE RANDONNÉE VENDREDI 29 JANVIER SAINT-GERVAIS

Tout commence avec la mythique Transjurassienne créée en 1979, une course de ski de fond de 68 kilomètres entre Lamoura et Mouthe. Aujourd’hui, cette course est le plus grand évènement nordique français et la seule épreuve nationale membre de la Worldloppet cette compétition populaire comporte des courses de différentes distances 25km, 50km, 57km et 76km.

Infos : latransju.com Prix : de 24 à 135 €

Muni de vos skis de randonnée, vous effectuerez en nocturne une montée sèche au départ des Chattrix en direction de l’épaule du Mont Joly avec un point de vue magnifique de 360° sur la chaîne du Mont-Blanc, des Fiz et des Aravis. Un kilométre vertical de 4km et 1077m D+.

Infos : saintgervais.com Prix : de 20 à 25 €

RANDO CHALLENGE SKI DE RANDONNÉE DU SAMEDI 30 JANVIER AU SAMEDI 20 MARS LA PLAGNE Si le ski alpin est une discipline largement éprouvée à La Plagne, le ski de randonnée trouve également ses lettres de noblesse dans notre station savoyarde. Avec quatre rendez-vous cet hiver, La Plagne vous lance un défi : être le roi / la reine des peaux de phoque. Montées sèches, courses de ski d’alpinisme, formats mixtes, vous aurez 4 occasions de performer, ni plus, ni moins.

Au programme : • La Montée des Raveillus le 16/01• La Course des Dahus le 30/01 • Les Diables Bleus le 20/03 • Rando by Night date non communiquée.

Infos : la-plagne.com Prix : à partir de 15 €

CONTA MUSHER RACE

CHIENS DE TRAINEAUX SAMEDI 30 JANVIER ET DIMANCHE 31 JANVIER LES CONTAMINES MONTJOIE Rendez-vous au Domaine Nordique des Contamines pour suivre les épreuves de course de chiens de traîneaux, et pour le Trophée National Neige FSLC de canicross et ski-joering canin.

Plus de 100 attelages seront présents, pour près de 600 chiens.

Infos : lescontamines.com Prix : gratuit

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EDELWEISS MOUNTAIN SKI

SKI DE RANDONNÉE VENDREDI 12 FÉVRIER MEGÈVE C’est la nouveauté 2021 ! Sur une idée de Mathéo Jacquemoud, le Club des Sports de Megève lance l’Edelweiss Moutain Ski : • 1 Course • 2 Formules (chronométré ou non) • 3 Distances : 750 D+ (8km), 1650 D+ (18km) et 3150 D+ (38km) Débutants et experts se retrouveront sur la ligne de départ pour une aventure nocturne hors norme.

Infos : edelweiss-mountainski.com Prix : NC

WEEK-END SKI DE RANDONNÉE

SKI DE RANDONNÉE DU VENDREDI 19 FÉVRIER AU DIMANCHE 21 FÉVRIER SAINT-GERVAIS En partenariat avec ZAG skis et la compagnie des guides de SaintGervais, venez-vous initier au ski de randonnée en participant à des sorties encadrées par les guides au départ du Bettex.

Au programme : Test, initiation, conférence et atelier DVA. Infos : saintgervais.com Prix : gratuit

AGENDA

TRANSVANOISE

ALPINUM BIATHLON IMPULSE TOUR

SKI ALPINISME DIMANCHE 11 AVRIL PRALOGNAN LA VANOISE

BIATHLON SAMEDI 27 FÉVRIER LES CONTAMINES MONTJOIE La course de biathlon « comme à la télé » réservée aux amateurs avec tir à 50 m. 4 formats de course vous attendent : l’Open biathlon individuel, les relais mixtes par équipe de 3, la Mass Start Alpinum en nocturne.

Infos : lescontamines.com Prix : à partir de 50 €

SPORTS DE FOND

La Vanoise et ses glaciers accueillent cette course sur la plus grande calotte glaciaire d’Europe occidentale. Au départ de Pralognan et jusqu’aux glaciers de la Vanoise, la Transvanoise est la seule course autorisée en hiver dans le Parc national de la Vanoise, avec un passage encordé.

Course : • Transvanoise D+ 3820m 38km • Trophée des Dômes D+ 2390m 24km • TransVanoise Jeunes D+ 1400 18 km Infos : transvanoise.fr Prix : NC

PIERRA MENTA

SKI ALPINISME DU MERCREDI 10 MARS AU SAMEDI 13 MARS ARÊCHES-BEAUFORT La Pierra Menta est devenue au fil des 34 éditions, la compétition de skialpinisme de référence, un passage obligé pour l’élite de la discipline. Elle rassemble tous les ans plus de 200 cordées, pour une course particulièrement exigeante et exaltante de quatre étapes en quatre jours.

Compétition internationale de ski alpinisme par équipe de 2 coureurs.

10 000 m de dénivelé positif. Mythique course de ski alpinisme, elle défiera de nouveau, pour sa 35e édition, les plus grands coureurs du monde entier autour de 4 épreuves comportant 10 000 m de dénivelé positif répartis sur 15 sommets dans les sublimes décors du Beaufortain.

Infos : pierramenta.com Prix : gratuit pour les spectateurs

LA BELLE AVENTURE

SKI DE RANDONNÉE SAMEDI 06 MARS LES ARCS Une sortie en ski de randonnée en nocturne gratuite et ouverte à tous. Á la nuit tombée, éclairé par la lumière de votre lampe et par les étoiles, participez à cette belle aventure. Pas de chronomètre, l’objectif est simplement le plaisir de se retrouver pour partager un moment convivial en ski de randonnée. Envie de tester cette activité ? Des professionnels seront présents pour vous expliquer et vous aider dans toutes les subtilités.

Infos : lesarcs.com Prix : gratuit

TRAVERSÉE DE LA RAMAZ

SKI DE FOND DIMANCHE 14 MARS PRAZ DE LYS SOMMAND Grande course populaire de ski nordique, ouverte à tous, avec différents parcours de 30 km à 3.5 km ainsi qu’une épreuve « sport adapté ». Soupe «maison» cuite dans son chaudron géant et nombreuses animations dans une ambiance sportive et conviviale !

La Traversée de la Ramaz, née le 20 mars 1983, est une course qui relie le site du Praz de Lys et le site Sommand, en franchissant deux fois le Col de la Ramaz.

Infos : traverseedelaramaz.fr Prix : de 5 à 25 €

MARATHON DES GLIÈRES

SKI DE FOND DIMANCHE 21 MARS PLATEAU DES GLIÈRES Dans une ambiance sportive, festive et conviviale, cet édition du marathon nordique rassemblera près de 1200 coureurs venus de toute la France. Différents formats de courses et spectacle assuré !

Parcours : 42km, 30 km, 22km et 10 km Infos : marathondesglieres.com Prix : de 13 à 40 €

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INTERVIEW

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XAVIER JOURSON

XAVIER JOURSON

INTERVIEW

L’HOMME

DE FER ET D’ÉBENE LE NORSEMAN. POUR ÉCRIRE L’HISTOIRE. NOIR SUR BLANC. Texte Baptiste Chassagne

Du fer, il lui faudra la volonté. Un mental d’acier pour espérer boucler l’Ironman le plus dur du monde.

De l’ébène, il a la couleur. Mais aussi la noblesse.

Car c’est de ce bois à la fois robuste et délicat que Xavier Jourson est fait. L’ancien rugbyman professionnel, désormais trader à Montréal, s’est lancé un défi fou : être le premier triathlète Noir à finir le dantesque Norseman. Un projet pour écrire l’Histoire. Noir sur Blanc. Un projet qui s’appelle « La Transition ».

Car il s’agit de marquer un avant. Et un après.

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INTERVIEW

XAVIER JOURSON

PRIX NOBEL, EPIC 5 & FIBRES RAPIDES « La Transition » est née au printemps 2020, durant le confinement, une période durant laquelle de nombreuses personnes ont pris de bonnes résolutions.

Sauf que toi, tu es allé un peu plus loin, tu as transformé une simple résolution en projet de vie…

UN MARATHON, C’EST PRESQUE FACILE, BANAL… ET LÀ JE TOMBE SUR CETTE VIDÉO DU NORSEMAN !

C’est exactement ça. Tout a commencé lorsque ma compagne, docteur en chirurgie, est revenue d’une mission avec Denis Mukwege, le gynécologue congolais élu Prix Nobel de la Paix en 2018 pour sa lutte contre les violences faites aux femmes en Afrique… Ses récits ainsi que le contexte anxiogène lié au confinement m’ont fait sentir tout petit, presque inutile. Ça a fonctionné comme un électrochoc. J’ai éprouvé une sensation de vide. J’avais besoin de retrouver du sens en me challengeant, en me mettant en situation d’inconfort. Ayant pris beaucoup de poids les mois précédents, j’ai d’abord visé une reprise du sport puis un marathon. Mais un marathon, c’est presque facile, banal… même pour mon mètre 95 et mes 100 kilos.

Je voulais un truc plus dur, un projet vraiment plus fort, qui m’habite de doutes car sans aucune certitude de le réussir !

Et là, je tombe sur cette vidéo du Norseman…

Comment expliquer qu’une simple vidéo du Norseman change ainsi la trajectoire de ta vie ? Elle a agi comme une révélation ?

En fait, à ce moment-là, je termine tout juste un bouquin qui m’a fasciné. Il s’appelle L’ultra-marathon m’a sauvé, écrit par Rich Roll. C’est l’histoire de cet auteur, un avocat anciennement alcoolique, qui, à 40 ans, a un « moment de lucidité ». Il se lance dans une œuvre sportive titanesque et 6 mois plus tard, grâce à une force mentale incroyable, boucle l’Epic 5, un projet fou qui consiste à boucler 5 triathlons format Ironman, sur les 5 îles d’Hawaï, en moins d’une semaine. Son témoignage, les images de ces athlètes qui plongent dans les fjords norvégiens, le récit de ma femme… Tout ça me trotte dans la tête. J’y pense de plus en plus. Ça m’obsède. Puis, un jour, au réveil, je me lève comme frappé d’une évidence : je serai le premier coureur Noir à terminer le Norseman, le triathlon le plus dur du monde.

(Du tac au tac) Car ce qui m’attire, c’est le changement, le processus ! Plus que le sommet, c’est le chemin qui y mène qui m’intéresse réellement. L’évènement, en soi, c’est juste un prétexte. Ou du moins un objectif final qui me fixe un cap concret. Ce qui compte, c’est ce travail de l’ombre qui précèdera ce petit moment de lumière, le jour de la course. Ce matin-là, à l’heure de me jeter dans l’eau glacée, je serai déjà un homme différent. La transition sera achevée. (Un temps de réflexion) Ce titre évoque également la notion de transformation physique : faire de ce corps qui a toujours fonctionné sur des fibres rapides et des qualités d’explosivité durant ma carrière

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© Sebastian Furtado

Pourquoi avoir décidé de nommer ce projet « La Transition » ?

de rugbyman, une machine à endurer les efforts longs.

Enfin, lorsque j’ai appris que, dans le jargon du triathlon, le passage d’une discipline à l’autre s’appelait « transition », je me suis dit « Bingo ! Cherche pas plus loin Xavier, tu l’as le nom de ton projet ! »…

INTERVIEW

XAVIER JOURSON

LE NORSEMAN LE TRIATHLON DE L’EXTREME QUI « N’EST PAS FAIT POUR VOUS »

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VOLONTÉ Celle de Paal Hårek Stranheim, le fondateur de l’évènement, qui souhaitait proposer « un voyage à travers les plus beaux paysages de la Norvège, où l’expérience est plus importante que le temps final, en créant l’Ironman le plus difficile sur terre ». D’où son slogan, « Il n’est pas fait pour vous ! ».

2003 226 L’année de création de cette épreuve mythique qui se déroule chaque mois d’août dans le cadre majestueux des fjords norvégiens.

5200 M

2

M

La distance totale à parcourir, dont 3,8 en natation, 180 en vélo et 42 en courant.

Le dénivelé positif avalé sur l’ensemble du défi. Avec notamment l’ascension du redoutable Gaustatoppen, surnommé la « Montagne Zombie », pour atteindre cette ligne d’arrivée située en altitude (1883 m).

T-SHIRTS FINISHERS L’un noir. L’autre blanc. Le T-Shirt noir pour les 160 premiers guerriers arrivés au pied du Gaustatoppen, et qui auront le privilège d’achever l’épreuve. Le T-Shirt blanc pour les 90 autres, cruellement réorientés vers un parcours de repli au goût d’inachevé.

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DEGRÉS

JE ME LÈVE COMME FRAPPÉ D’UNE ÉVIDENCE : JE SERAI LE PREMIER COUREUR NOIR À TERMINER LE NORSEMAN

K

La température de l’eau dans laquelle plongent les 250 courageux, à 4h45 du matin, depuis cet embarcadère qui les mena au large.

© Charles Ouimet

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INTERVIEW

XAVIER JOURSON

© DR

© DR

POUR LE PEUPLE NOIR, L’EAU REPRÉSENTE UNE TERRE D’ENLÈVEMENT. C’EST UNE PHOBIE ANCRÉE DANS L’INCONSCIENT COLLECTIF.

CARDIO, BANQUE NATIONALE DU CANADA & CONTENTIEUX AQUATIQUE La Transition a-t-elle déjà débuté ? Peux-tu nous raconter les premiers chapitres de cette histoire que tu écris désormais ?

Clairement ! J’ai commencé dès la décision actée. Tout de suite, je me suis plongé avec énormément d’envie dans ce projet et j’ai pris les choses très au sérieux. Je me suis d’abord entouré de deux coach, Luc Morin et Pascal Harvey, qui sont de vraies pointures dans leur domaine. Ensuite, avec eux, j’ai établi une planification très rigoureuse, faite d’un enchaînement de cycles d’entrainements précis et spécifiques, pour arriver prêt le Jour J, en 2022. Cela passe par une routine ascète, avec des séances biquotidiennes.

Généralement, celle du matin est la plus dure physiquement, typée « cardio », quand celle de l’après-midi porte sur des aspects plus techniques, l’apprentissage des gestes, une belle foulée, un pédalage efficace, un coup de bras qui ne soit pas un coup d’épée dans l’eau… Enfin, je me renseigne un maximum, je lis énormément, notamment des biographies de sportifs célèbres, pour aller dénicher ces conseils avisés qui pourront me servir.

Ce projet est devenu ta raison de vivre. Mais te faitil vivre au quotidien ?

Non ! Contrairement à ma première carrière à haut-

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niveau dans le rugby, je ne suis pas professionnel. Je ne vis pas de mon sport. Néanmoins, je m’implique avec la même exigence. J’ai conservé mon emploi de trader à la Banque Nationale du Canada, mais celle-ci étant devenue partenaire du projet, mes patrons se montrent désormais très cléments et me libèrent du temps pour m’entrainer.

La Transition a-t-elle commencé à opérer ? Les premiers signes de transformation physique sontils déjà présents ?

Totalement ! Les 8 premiers mois d’entrainement ont pour objectif de « dégrossir la masse » en faisant du volume, en réalisant beaucoup de cardio à pied ou en vélo. Les efforts payent : j’ai déjà perdu 16 kilos. Je n’étais pas descendu sous la barre des 100 kilos depuis mes 14 ans ! Ça me coûte d’ailleurs assez cher car je dois refaire entièrement ma garde-robe…

Mais cette perte de poids enclenche un cercle vertueux hyper motivant. Mon idéal, le Jour J, c’est un 85 kilos bien tassé, avec un corps qui soit une machine. Musclée, endurante, élastique : prête au combat ! Avec en plus un mental à toute épreuve !

Comment s’est déroulée ta découverte du triathlon ?

Trouves-tu du plaisir dans cette nouvelle pratique ou la seule motivation réside dans le challenge de réussir ton projet ?

C’est une relation assez paradoxale, un peu « Je t’aime moi non plus ! » … Faut qu’on apprenne à se connaître le triathlon et moi, qu’on s’apprivoise ! (Sourire) Globalement, je prends énormément de plaisir à vélo, un sport qui m’a vraiment conquis. J’adore cette sensation de ne faire qu’un avec cette magnifique machine, l’impression harmonieuse qui te saisit lorsque tu es aérodynamique. La course à pied,

XAVIER JOURSON

INTERVIEW

© Charles Ouimet

© DR

cela se fait doucement mais surement. Je passe petit à petit des paliers. Par contre, j’ai toujours ce contentieux à régler avec l’eau… La natation va constituer le plus gros chantier de mon projet, c’est une certitude !

Pourquoi la natation représente-t-elle un tel obstacle ?

Je pense qu’il y a une explication culturelle à cela : si tu regardes les JO, il y a très peu de nageurs noirs ! C’était un vrai mystère pour moi, du coup je suis allé creuser la question auprès de sociologues. Ils m’ont donné deux éléments de réponse. Premièrement, c’est un problème d’infrastructures.

En Afrique, les routes goudronnées c’est déjà compliqué, donc t’imagines bien que les piscines d’eau potable c’est loin d’être une priorité. Deuxièmement, pour le peuple Noir, l’eau représente une terre d’enlèvement. C’est une phobie ancrée dans l’inconscient collectif car c’est par là qu’a débuté le commerce triangulaire et donc l’esclavage. Lors de ma carrière rugbystique, j’ai dû aller à la piscine pour effectuer ma rééducation. Vous n’imaginez pas la surprise que je pouvais lire dans le regard des gens en voyant un « grand Black » musclé qui débarque dans le bassin municipal.

LES EFFORTS PAYENT : JE N’ÉTAIS PAS DESCENDU SOUS LA BARRE DES 100 KILOS DEPUIS MES 14 ANS !

GAME CHANGER, OBAMA & BLACK T-SHIRT La Transition, ce n’est pas uniquement un défi sportif, ce n’est pas simplement un challenge personnel. On sent que tu souhaites délivrer un message fort à travers ce projet, comme si tu te sentais investi d’une mission…

Pour moi, terminer le Norseman, c’est bien plus qu’un rêve à réaliser, c’est une mission à accomplir… Je vais te raconter une anecdote. Pas plus tard qu’hier, je roulais avec un pote qui est mon sparring-partner cycliste. En rentrant, il me demande : « Pourquoi toutes les personnes noires que l’on croise t’encouragent alors que l’on est simplement à l’entrainement ? ».

Je lui réponds : « C’est simple, ils n’ont pas l’habitude de voir un Noir à vélo, mais ils supportent ceux qui se dressent contre les stéréotypes. Ils veulent leur champion ! » C’est pour ça qu’ils s’identifient autant à des athlètes comme Lebron James, Michael Jordan, Tiger Woods, ou Simone Biles… Tout comme eux, à mon échelle, je veux être un acteur de changement ! Ça veut dire quoi concrètement un acteur du changement à travers un tel projet ? Ça veut dire contribuer à ouvrir les mentalités, des portes et le champ des possibles… Mon objectif, c’est défricher le chemin et montrer qu’avec de la volonté, on peut le faire ! Selon moi, casser la barrière d’un sport aussi nonconventionnel qu’est le triathlon, c’est hyper symbolique !

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INTERVIEW

XAVIER JOURSON

Comme pourrait l’être un champion de ski alpin originaire du continent africain. Et là, je ne te parle pas d’une comédie inspirée d’une équipe de bobsleigh venue de Jamaïque…

Je vois ce projet comme un moyen d’enrayer ne seraitce qu’un petit peu ce racisme systémique généré par le fonctionnement de la société. Aujourd’hui, les parents issus de minorités visibles préfèrent mettre leurs enfants à un sport collectif car pour eux, inconsciemment, c’est synonyme d’une meilleure intégration… Moi, je veux casser cela, fédérer autour d’un message, prouver que si tu as un peu de talent et beaucoup d’envie, tu peux réussir. Et ce, malgré les barrières sociales, raciales ou économiques…

La puissance de ce message que tu souhaites délivrer est la raison qui te pousse à documenter ton aventure ?

Essentiellement oui. Pour que le message soit entendu, il faut lui donner une caisse de résonance ! C’est la raison pour laquelle je me suis entouré d’une équipe de production.

On souhaite faire un film sur l’ensemble de la préparation.

Le contexte lié au mouvement Black Lives Matter a joué en notre faveur puisque nous sommes aujourd’hui en discussion avec de gros « streamers » pour réaliser le ce film documentaire.

Ultime question, peux-tu nous expliquer le slogan qui résonne comme l’essence même de ton projet : « Vouloir VS Faire » ?

C’est un état d’esprit qui m’anime au quotidien. Un mantra.

Une philosophie de vie. Un jour, j’ai pris conscience que si je voulais vraiment quelque chose, il fallait que j’arrête de penser mais que j’agisse en conséquence. Après ma carrière dans le rugby, mon horizon professionnel sur Paris s’est bouché.

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Du coup, j’ai pris une décision radicale et l’ai assumée : j’ai débarqué à Montréal avec 2 valises de 23 kg et 5 000 dollars en poche. Cet axiome résonne comme l’apologie du courage.

Plutôt que de rêver, il s’agit de se donner les moyens. Se dire qu’à défaut de le vouloir, je vais le faire. Tous ceux qui ont un objectif suprême, même déluré, m’inspirent. Tu veux inventer une nouvelle économie, aller sur la lune ou devenir le nouveau Barack Obama ? C’est cool, fonce, je crois fort en toi ! Pour le Norseman, c’est pareil, je ne me fixe pas de limite ! Je ne veux pas seulement finir ! Être finisher ne m’intéresse pas. Je veux arriver là-bas et performer. Délivrer la came, correct ! Et repartir avec le fameux T-Shirt Noir. Parait que ça m’irait bien au teint ! (Sourire)

TU VEUX INVENTER UNE NOUVELLE ÉCONOMIE, ALLER SUR LA LUNE OU DEVENIR LE NOUVEAU BARACK OBAMA ?

C’EST COOL, FONCE, JE CROIS FORT EN TOI !

XAVIER JOURSON www.xavierjourson.com

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CORE TRAINING STUDIO Core Training Studio propose une préparation ciblée de votre corps pour les sports d’hiver ! Grâce à ces méthodes originales, vous allez améliorer considérablement votre mobilité, votre tonus musculaire, votre respiration, et votre équilibre. Car travailler le geste athlétique spécifique d’un sport comme le ski ou le snowboard freestyle est la clé pour reproduire sur la neige le mouvement en l’ayant intégré mécaniquement et mentalement en amont. Au studio, Lisa prendra soin de vous offrir son expertise de la préparation des disciplines de la glisse et vous aidera à donner le meilleur de vous-même : studio épuré et équipé de matériel de haute qualité, coach attentive, petits groupes et ambiance conviviale. Quant à la méthode, Lisa associe au renforcement musculaire spécifique la prise de conscience globale du corps grâce au Pilates et à la respiration (Breathwork). Pour la récupération musculaire et le challenge mental, vous serez mis à rude épreuve dans un bain d’eau glacée (0 dégré).

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CORE TRAINING STUDIO RÉCUPÉRATION EN EAU FROIDE L’immersion en eau froide fait partie de la panoplie de techniques de récupération pour les sportifs de haut niveau. L’exposition aux températures froides joue un rôle clé pour rétablir un équilibre physiologique. L’action du froid stimule système circulatoire, entraîne une oxygénation de nos organes et des muscles beaucoup plus rapides qu’avec une récupération classique (repos). Le système nerveux est stimulé, et ça pique ! Vous apprendrez à réagir au stress et à contrôler votre esprit. Lisa, formée pour vous accompagner, encadrera votre parcours, votre sécurité, et vous guidera pas à pas pour que vous arriviez seul, à maîtriser le froid.

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Niché dans les hauteurs du Chablais, au cœur du domaine skiable franco-suisse des Portes du Soleil, le centre aquatique Forme D’O est un lieu de détente et d’activités proposant une parenthèse aquatique enchantée, entre vallées et montagnes. Il témoigne de la symbiose parfaite entre l’eau et la majesté des sommets.

Le centre Forme d’O est équipé de 2 bassins couverts de 25 m, d’un bassin extérieur, d’un solarium, de hammams et saunas, d’une salle de sport. Il est aussi doté d’un spa avec 4 salles de massage pour un maximum de détente après le ski.

Concilier sport, détente et bien-être était un défi de taille !

C’est ce que le centre aquatique de Châtel s’est donné comme mission depuis son ouverture il y a 6 ans. L’hiver dernier, Forme d’Ô a même mis le paquet en entreprenant de nombreux travaux de rénovation. Retrouvez cet hiver un fabuleux sauna extérieur d’où vous observerez la neige tomber à travers une bulle vitrée. Roulez-vous dans la neige pour les plus courageux ! Sans compter que le sauna est un formidable antistress : avec la chaleur, votre corps libère des endorphines qui vous détendent au maximum !

Après cette expérience made in Finlande, allez-vous faire chouchouter à l’espace bien-être et découvrez, à côté de ses bassins, le Cocoon spa Jet, un appareil à la pointe de la technologie, qui permet de profiter d’un soin unique : une fois allongé, une vingtaine de jets d’eau vous massent pendant que des huiles essentielles embaument le caisson.

La séance s’accompagne d’une chromothérapie (diffusion de lumière apaisante) et de musicothérapie (musique dans la démarche de soin) pour accroître ce sentiment d’isolation loin de l’agitation du monde.

L’espace sport permet à chacun de s’épanouir au gré de ses besoins et un autre espace est réservé aux cours collectifs.

Encadrés par un coach, plusieurs disciplines tels que le yoga, le Pilates ou le stretching vous sont proposées dans

un espace remis à neuf. De l’autre côté, retrouvez des tapis de course et des rameurs stylisés bois du plus bel effet pour vous accompagner durant vos efforts. Aussi, parmi les dernières innovations, le centre aquatique offre une visibilité complète via le système 3.0 Heitz. Grâce à cette application, visualisez vos abonnements et réservez vos cours en un clic !

Les activités de Forme D’O ont été stoppées net en novembre mais devrait redémarrer en janvier dans le respect des consignes sanitaires ! « Il y a quelque chose qu’il est très important de rappeler : l’eau du centre est désinfectée au Chlore et à l’Ozone ; aucun virus ne survit à ce traitement (y compris la Covid19) ! Les jauges sont limitées et tout a été mis en œuvre pour garantir une sécurité sanitaire maximale.

Il est plus « safe » de venir chez Forme d’O que d’aller faire ses courses au supermarché » affirme Frédéric Fesson, directeur du centre.

Vous l’aurez compris, Forme d’Ô se plie en quatre pour répondre à l’exigence de qualité et de sécurité pour tous ses clients. Entre bois, pierre et eau, cet hiver laissezvous envelopper par la tiédeur des bains et la beauté des montagnes. Vivez l’émotion intense d’un bain chaud sous les flocons et ressortez vivifiés et détendus !

FORME D’Ô chatel-formedo.com

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SPORT 2.0

FOCUS

TOUTOUYOUTUBE LE SPORT 2.0 ENFLAMME LA TOILE

Texte Olivia Bergamaschi

Confinement oblige, il a fallu trouver des alternatives aux séances de sport, aux cours collectifs et aux sessions vitaminées en extérieur auxquelles nous avions l’habitude de participer. Une adaptation rendue possible notamment grâce aux applications en ligne et autres chaînes dédiées, qui ont, sans doute, converti nombre d’entre nous au sport « on line ». Décryptage d’une tendance.

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FOCUS

SPORT 2.0

LE MOUVEMENT ON LINE Même si certains d’entre nous avaient déjà passé le cap du sport 2.0 par souci de temps, de liberté et de sens pratique, il est évident, à l’heure qu’il est, que la tendance est plus au « sport @ home » qu’au « sport outdoor »… Cependant, cette pratique est loin d’être seulement une obligation pour de nombreux sportifs mais, bel et bien, une alternative inévitable pour transpirer et faire travailler son cardio.

Gain de liberté, prix attractifs, bien-être psychologique, les raisons positives de s’entraîner en ligne demeurent considérables et sans équivoque.

La première de ces raisons est, sans aucun doute, la liberté d’action. Que l’on s’y mette à 7h, à midi, à 20h ou même à 2h du mat’, les horaires sont flexibles puisque les vidéos sont postées et disponibles sur le net. Du coup, flexibilité et adaptabilité pour ceux dont les horaires de travail ne permettent pas de se rendre à des cours en physique, ceux dont les obligations familiales monopolisent le temps, etc… la liste est longue. Le temps, ce facteur dont on semble tous manquer est ici quelque peu assoupli grâce à la disponibilité sans limites des coachs 2.0.

Par ailleurs, autre point non négligeable : les tarifs. C’est un fait, les cours de sport en ligne ont des prix attractifs, voire sont carrément gratuits sur les chaînes youtube.

Lorsqu’on n’a pas les moyens de s’offrir des cours en salle, l’alternative séduit. On parle d’un coût pour un engagement allant jusqu’à 10 fois moins cher qu’un abonnement en club, ce qui est conséquent quand les finances sont limitées. De plus, il n’y a pas forcément besoin d’un matériel spécifique à acheter puisqu’une chaise, des bouteilles d’eau, une serviette de plage peuvent naturellement remplacer des instruments coûteux nécessaires à la pratique.

Et, on en parle de ce à quoi on ressemble quand on fait du sport? Il n’y a bien que sur les réseaux sociaux que le glamour prime lorsqu’on est dans l’effort. Dans la réalité, ce n’est pas tout à fait la même chose, n’estce pas? Transpiration, grimaces, positions improbables, tenue parfois non adaptée… Bref, pas glamour. Devant notre écran au moins, on est libre d’être comme on est, sans jugement, libre de grogner, de râler, d’insulter le prof sans avoir l’air bizarre ou mentalement dérangé, de faire son sport avec un jogging troué et informe, le bonheur!

Outre le côté purement esthétique, la pratique du sport à la maison peut également aider celles et ceux complexés par un physique ne correspondant, malheureusement, pas aux critères de la société. Pour ces personnes, le regard des autres et leur jugement constituent un véritable frein à une inscription en club ou dans des cours collectifs. Suivre des séances en ligne peut ainsi permettre de retrouver une confiance en soi, de s’aimer avant de passer le cap de s’inscrire dans une salle de sport.

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SUIVRE DES SÉANCES EN LIGNE PEUT AINSI PERMETTRE DE RETROUVER UNE CONFIANCE EN SOI De même, les personnes atteintes de maladies ou en rémission, largement affaiblies par leur traitement, ou la maladie elle-même, trouvent également de nombreux bénéfices à pratiquer les sports en ligne. En effet, pour elles, suivre des séances en groupe peut vite devenir une épreuve et les épuiser. À domicile, pas de pression, on fait du sport à son rythme, aussi longtemps qu’on le peut. Un bon compromis lorsque le corps est diminué.

Avec l’évolution du sport 2.0, c’est aussi le développement des coachs 2.0 qui s’intensifie. Professionnels ou amateurs, structures ou indépendants, bons ou mauvais, ces instructeurs d’un nouveau genre fleurissent sur la toile, ne laissant aux pratiquants que l’embarras du choix.

SPORT 2.0

FOCUS

LE COACHING : CHACUN SON STYLE On ne compte plus les comptes Instagram ou Youtube dédiés à la remise en forme. Ces sportifs vantent les mérites de leur passion sous toutes ses formes et surtout, partagent leurs conseils et exercices sur les réseaux quotidiennement. En effet, il est permis à tout le monde aujourd’hui de dispenser des cours ou des séances de coaching en ligne, sans restrictions. À ce stade, il est difficile de s’y retrouver et surtout de faire confiance à certains qui s’improvisent « coachs » sans les formations adéquates. Il est distrayant de voir des influenceurs faire du sport mais lorsqu’il s’agit de notre propre forme physique, à qui faut-il se fier? On a listé quelques comptes intéressants et autres plateformes en ligne pour vous permettre de vous y retrouver.

YOUTUBE : YOGA & MÉDITATION Yoga with Adrienne

FITNESS & PILATES

Sandra Insoha

Lucile Woodward Blogilates Core training studio

Alo Moves

Popsugar Fitness

MUSCULATION

Nassim Sahili Mark Bell - super training gym Core training studio

LES PLATEFORMES EN LIGNE :

coachclub.com > Le + : La nutrition couplée au programme sportif. fizzup.com > Le + : des programme variés et ludiques comme le Kettle Bell Mania, la Guerre des kilos, etc. Et même des séances pour se faire les jambes avant les sessions Freeride cet hiver ! shapin.tv > Le + : Les conseils des coachs en vidéo et en individuel. eclub.decathlon.fr > Le + : Un large choix de cours. myqee.fr > Le + : L’option Qi Gong

IL EST DISTRAYANT DE VOIR DES INFLUENCEURS FAIRE DU SPORT MAIS LORSQU’IL S’AGIT DE NOTRE PROPRE FORME PHYSIQUE, À QUI FAUTIL SE FIER? 39

FOCUS

SPORT 2.0

PRATIQUÉ UN MINIMUM LA DISCIPLINE AVEC UN PROFESSEUR AVANT DE SE LANCER SEUL CHEZ SOI

ET ALORS, ÇA FONCTIONNE? C’est la question que l’on peut se poser avec le développement de cette pratique en ligne, et surtout la multiplication des coachs sur le net qui n’ont parfois, rien de professionnels. Outre ce fait indéniable, comment peut-on définir seul la séance adaptée à sa forme physique ou à son niveau? Lorsqu’on se fixe un objectif, quels cours choisir? à quelle fréquence? quelle limite ne dois-je pas dépasser avec mon corps? Autant de questions qui préoccupent les apprentis sportifs et les laissent parfois perplexes, face à leurs écrans. Dans ce cas, on conseille généralement d’avoir pratiqué un minimum la discipline avec un professeur avant de se lancer seul chez soi. Cela permettra déjà de connaître son niveau mais aussi les bons gestes et les bonnes positions à adopter. Vous pouvez aussi faire appel à un coach en ligne de manière individuelle, ceci afin de vous aider à corriger vos mouvements, mais aussi simplement de vous encourager et célébrer avec vous vos progrès. Quoiqu’il en soit, ce format à distance paraît toutefois restreint en ce qui concerne la correction des postures des élèves. Sans parler de la complexité liée à chaque personne. Morphologie, niveau, santé, objectifs, les conditions varient indéniablement d’un pratiquant à l’autre. Ceci est donc une limite majeure dans le sport en ligne. Sans parler du risque de blessure inhérent à toute pratique sportive. Un mouvement mal assuré, une posture non maîtrisée et c’est le claquage assuré! Voire pire, l’apparition de réels traumatismes.

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Pour éviter cela, il faut d’abord faire un bon « benchmark ».

Autrement dit, il faut faire une recherche sur Internet des sites ou coachs en ligne qui proposent le sport souhaité et regarder ce qu’ils proposent, les avis en ligne, la qualification des profs, etc. Ensuite, ce sera une question de feeling. En choisissant votre enseignant, cherchez les commentaires et appréciations de ses élèves. La tendance de leurs avis vous donnera déjà une piste sur sa pédagogie et la qualité ses enseignements. Si les explications du coach sont claires, c’est un bon indice de son professionnalisme et la garantie de ne pas se faire mal.

Nul doute que la période que nous vivons en ce moment incite beaucoup d’entre nous à choisir le sport en ligne. Ce dernier, alternative non négligeable pour garder la forme en ces temps de confinement, se développe et se démocratise. Si vous souhaitez vous y mettre, vous êtes maintenant parés et, durant la crise sanitaire, pensez aussi à consulter les professeurs locaux avec qui vous pratiquez habituellement, nombre d’entre eux proposent des cours en ligne aujourd’hui.

TOUTOUYOUTUBE Retrouvez l’ensemble des liens sur notre site, ainsi que nos vidéos en collaboration avec Core Training Studio.

www.mokaddict.com

E-SPORT

MKSTORY

© Matthieu Forichon

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FOCUS

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FREERIDE WORLD TOUR

FREERIDE WORLD TOUR

FOCUS

PRO ROOKIE VS

DEUX VISIONS DU FREERIDE WORLD TOUR Texte Olivia Bergamaschi

© Dom Daher

La plus grosse compétition de Freeride mondiale va de nouveau avoir lieu en 2021.

L’occasion pour nous d’interroger deux riders, deux visions différentes de cet événement unique, deux parcours distincts qui pourtant se retrouveront sur les mêmes descentes du FWT. Victor De le Rue, pro rider et Champion du Monde de Freeride et Hugo Serra, snowboardeur rookie qui concourra pour la première fois sur le tour nous livrent leur point de vue à l’aube de la reprise des compétitions.

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© DR / Hugo Serra

© Jeremy Bernard / FWT

FOCUS

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FREERIDE WORLD TOUR

FOCUS

© Jeremy Bernard

© Jeremy Bernard

FREERIDE WORLD TOUR

VICTOR DE LE RUE 31 ANS, SNOWBOARD - CHAMPION DU MONDE DE FREERIDE Qu’est ce que le Freeride représente pour toi ?

C’est avant tout être en montagne, aller chercher des coins qui nous plaisent pour s’exprimer, seul, tranquille, avec vue.

Puis, c’est trouver la ligne que l’on était venu chercher et s’y amuser.

Quels sont tes sentiments après avoir concouru tant de fois sur le FWT? Ça va être ma 3ème année sur le FWT donc forcément ça change ce que tu as en tête. Ma première fois sur la compétition, je n’y ai pas trop réfléchi, je voulais y aller et voir comment ça se passait sur place pour m’adapter. L’an dernier, j’avais déjà appris de ma première session mais j’ai quand même fait des erreurs. Je suis tombé 2 fois durant une compétition à Fieberbrunn (Autriche)… Cette année, j’essaie d’apprendre de ces erreurs et de progresser encore plus. Ce que j’aimerais montrer c’est le meilleur snowboard possible donc le but c’est d’être bien dans ma tête, bien dans mon corps.

En tant que Champion du monde, quelle est ta vision de la compétition ?

C’est un endroit où tous les riders peuvent s’exprimer.

Il y a une face et c’est à nous de déterminer comment l’aborder et surtout faire un run où on se fait plaisir. En fonction de notre expérience et de notre niveau, on va prendre des décisions et le but est d’arriver en bas, fier de ce qu’on a accompli.

Qu’attends-tu du FWT 2021 ?

Ce qui est intéressant, c’est le rythme avec 3 à 5 étapes en

PRO

1 mois donc ça va être assez condensé, ce que je trouve assez cool, ça nous permet une concentration maximale sur un mois complet. ça devait être assez festif, enfin avec le COVID, on va voir comment ça se passe (rires)… mais un mois intense en tout cas!

Comment te prépares-tu ?

Pour l’instant, je ne fais pas grand chose car je suis blessé à l’épaule. Ma nouvelle résolution c’est de faire un peu d’abdos, chose que je n’avais jamais fait de ma vie! (rires) Je fais aussi pas mal de randos en raquettes pour faire du dénivelé. Pas de snowboard pour l’instant car si je retombe sur mon épaule, ça pourrait être compliqué. Dès que j’irai mieux, je pense faire du park pour enchaîner les tricks et être bien à l’aise sur ma planche, pour ensuite passer en poudreuse.

Quel serait ton conseil pour les Rookies qui débutent sur le tour ?

Je conseillerais peut-être d’essayer de ne pas faire de lignes trop compliquées sur la compétition, mais choisir quelque chose de simple et d’évident pour qu’il puisse s’exprimer pleinement. Oublier le côté compétition et surtout s’amuser.

VICTOR DE LE RUE instagram.com/victordelerue

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FREERIDE WORLD TOUR

© Inigro Grasset

FOCUS

HUGO SERRA 28 ANS, SNOWBOARD - PREMIÈRE FOIS SUR LE FWT EN 2021 Que représente le « freeride » pour toi ?

Le Freeride pour moi, c’est la liberté de choisir ce que tu veux exprimer sur un snowboard ou sur des skis. C’est également une discipline dangereuse donc, plus on en sait sur la montagne et la neige, mieux c’est !

2020 sera ta première fois sur le FWT. Tes impressions, tes sentiments ?

Je suis extrêmement content de faire partie de cette aventure, c’est le rêve de ces quelques dernières années qui se concrétise. J’ai donné beaucoup d’énergie à concourir sur les compétitions du Freeride World Qualifier. Ça n’a pas toujours été facile. Le fait de m’être qualifié sur le FWT cette année est une consécration pour moi. Maintenant, je vais rider avec les meilleurs, ça fait peur mais j’en suis ravi !

Ce sera une expérience incroyable quoi qu’il se passe.

Quelle est ta vision de cette compétition ?

Cela va me permettre de pouvoir faire encore plus de snowboard pour mon propre plaisir, voyager et partager de bons moments avec des pointures du milieu. C’est peut être aussi le début de ma carrière de snowboarder pro ! (rires)

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ROOKIE

vais montrer le snowboard que j’aime faire, pour ne rien avoir à regretter. Je pense que c’est la meilleure recette pour atteindre mes objectifs.

Comment te prépares-tu aux événements à venir en 2021 ?

Ma préparation pour les évènements de 2021 est beaucoup plus chargée que d’habitude… Blague à part, je pense m’être bien préparé physiquement. Depuis la fin de l’hiver dernier, je fais du sport tous les jours (Surf, skate, vélo, escalade, tennis). Je ne suis pas fan des exercices en salle, mais je m’y suis mis. J’ai aussi partagé de bons moments avec ma famille et ma copine.

Qu’aimerais-tu apprendre des riders pros sur le tour ? Qu’aimerais-tu partager avec eux ?

J’ai hâte de rider avec eux. C’est génial de glisser avec des riders plus fort que soit, de voir les mouvements et les attitudes en vrai, ça aide vraiment à progresser. J’aimerais aussi leur demander des conseils, apprendre à les connaître et partager de bons moments avec eux.

En tant que rookie, qu’attends-tu de ta participation au tour ?

HUGO SERRA

Je ne souhaite qu’une seule chose, c’est me qualifier pour l’année suivante afin de ne plus être un rookie dans un futur proche! Je suis déjà heureux d’en être arrivé là. Je

instagram.com/serra_hugo

Photos : Gilles Lansard / Les Contamines Tourisme

MK LIKE

© JNJ Photo

DESTINATION

CET HIVER, BRISEZ LA GLACE !

UN DOMAINE COMPLÈTEMENT GIVRÉ

© Elina Sirparanta

La Plagne se niche au cœur des Alpes et d’une nature préservée.

Tour d’horizon de quelques activités à découvrir cette saison.

© Olivier Allamand

Texte Olivia Bergamaschi

Parmi les spécialités de La Plagne, il y a la glace. Pas celle qu’on déguste dans son cornet mais bien celle qui se forme dans nos paysages hivernaux ! Dans le vallon de Champagnyle-Haut se trouve une tour givrée de 22 m qui invite débutants (dès 10 ans) comme experts à venir s’y frotter.

© Pierre Augier

Sur l’unique piste olympique de bobsleigh en France, offrezvous un shoot d’adrénaline pure. Ouverte au public jusqu’à début avril, la descente se découvre en Bob Raft, Speed Luge ou Bob Racing, selon l’intensité des sensations souhaitées.

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La Plagne fait partie du domaine Paradiski®. Avec 70% des pistes au-dessus de 2000 m, l’enneigement est garanti toute la saison. L’appli Yuge vous accompagnera partout pour vous guider efficacement et enregistrer vos parcours.

Pour pimenter la journée de ski, pourquoi ne pas tester le slalom chronométré permanent ? Le 3 avril 2021 se tiendra d’ailleurs la 4ème édition du Super Slalom, ou comment se mesurer aux champions dans un esprit sportif et convivial. L’une des nouveautés de l’hiver est l’Escape game I-Quest… sur les pistes ! Dans la peau d’un troll ou d’un agent secret, la journée de ski prend une nouvelle dimension en réalité augmentée.

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LA PLAGNE Ouverture du 12 décembre au 30 avril www.la-plagne.com

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FABIEN MAIERHOFER

PORTFOLIO

LA BAMBEE D EPICURE DU PAIN SUR LES PLANCHES. OU SUR LES LATTES.

Texte Baptiste Chassagne Photo Fabien Maierhofer

C’est derrière les fourneaux que Fabien Maierhofer s’exprime le mieux. À cuisiner, pendant près de 10 ans, Bon Appétit, la web-série de ski devenue culte. À assaisonner nos hivers de ses projets photos ou vidéos. À épicer l’imaginaire des passionnés de montagne avec des images d’une simplicité percutante et d’une authenticité touchante.

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PORTFOLIO

A

FABIEN MAIERHOFER

À 36 ans, sa vie ressemble à une bambée hautperchée où il avance avec gourmandise, motivé par un féroce appétit de pentes vierges et un bon coup de fourchette en ce qui concerne les nouvelles aventures.

Rencontre avec celui qu’il vaut mieux avoir en photo qu’en pension. Et ça tombe bien car, cerise sur le gâteau, il nous régale ici de ses meilleurs clichés.

CANDIDE THOVEX REGGAE ET SPORT MARKETING Ton parcours de vie, c’est comme un plat généreux, riche de de saveurs surprenantes et différentes…

Peux-tu nous raconter les quelques étapes-clés qui le composent ?

Pour commencer, tu prends un petit gars des Ménuires, dans les 3 Vallées. Tu l’inscris d’abord en ski-études à Moutiers, jusqu’à ce qu’il se rende compte, à l’âge de 16 ans, lors d’une compétition organisée à Tignes, que ce qui le porte vraiment à ébullition, c’est le ski freeride. Tu l’envoies ensuite sur la tournée « Snow & DJ » de Salomon où il s’agit de réaliser des « démos » dans les plus grosses stations françaises, pendant toutes les vacances d’hiver, à une époque hyper enthousiasmante de transition qui signe la fin du règne d’Edgar Grospiron et le début de celui de Candide Thovex ! Enfin, une fois qu’il a un peu macéré dans le milieu et s’est imprégné de quelques codes, avec un premier contrat de pro-skier à la clé, tu lui fais rencontrer Julien Régnier, l’une des sommités du freeski, qui lui accorde sa confiance en le recommandant sur plusieurs projets, notamment aux États-Unis… Là, tu as déjà une super base d’ingrédients pour ta recette (sourire) !

En 2001, à l’âge de 17 ans, lorsque tu deviens pro-skier Salomon, quel est ton rôle auprès de la

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LE SPORT-MARKETING À L’ANCIENNE QUOI, AVANT L’ÈRE DES RÉSEAUX SOCIAUX…

marque, sachant que tu ne fais pas de compétition ?

Réaliser de belles images et donner, grâce à elles, de la visibilité à mes partenaires. Apparaître dans de gros films de freeski et faire des parutions dans des magazines de référence ! Le tout en essayant de « perfer » sur les compétitions de freestyle. Le sport-marketing à l’ancienne quoi, avant l’ère des réseaux sociaux…

Cela dure 10 ans, jusqu’en 2011, année de parution du premier épisode de Bon Appétit, une web-série qui va marquer toute une génération. Peux-tu nous raconter la genèse de ce projet ?

Mon hiver 2007 se révèle assez compliqué puisque je m’esquinte les cartilages de la cheville puis passe 2 mois aux États-Unis à mes frais en 2008, pour le tournage d’un film dans lequel je n’apparais finalement même pas, car mes sponsors n’alignent pas l’argent demandé par les réalisateurs. Bref, je me retrouve alors dans un mood pas incroyable… Jusqu’à ce que ce que le média Skipass nous propose un trip au Japon avec Victor Galuchot, mon acolyte de toujours, rencontré à la maternelle, devenu par la suite mon binôme sur Bon Appétit. On décide de documenter notre voyage à travers de petites vidéos brutes et immersives. Et là, on prend conscience que ce concept de film, qui consiste à raconter une histoire et pas uniquement à balancer de grosses images de ride sur une bande-son rap ou reggae, est assez rare et peut séduire… En 2011, on sort donc un premier épisode qui nous emmène du Liban jusqu’en Norvège en passant par la Corse… Et là, tout de suite, les retours sont ultra-positifs !

FABIEN MAIERHOFER

SCHEMA NARRATIF, SPONTANEITE ET CHANT DU CYGNE À nouveau on va parler cuisine ! Quels sont les ingrédients qui fondent selon toi la recette du succès pour Bon Appétit ?

D’abord, un positionnement accessible. On n’est pas dans la recherche de performance à tout prix. On skie des faces sur lesquelles notre public peut rider quelques jours après la parution de l’épisode ! Deuxièmement, on tâche d’être aussi créatif et inventif que possible, pour sortir de l’ordinaire. Ensuite, on essaye de raconter une histoire, avec un fil conducteur, un schéma narratif. Enfin, on donne rendez-vous à notre communauté en « ritualisant » la sortie de nos épisodes avec une certaine récurrence, toujours au même moment, pour générer de l’attente.

Comment vous est venu le nom de cette web-série ?

On cherchait un nom qui soit à la fois français, pour ne pas dire franchouillard, et compréhensible à l’étranger. Bon Appétit s’est alors imposé assez naturellement… Un titre qui sousentend un côté gourmand, qui présage d’un bon moment, tout en laissant une liberté d’interprétation à chacun !

Pourquoi y avoir mis fin ?

Ce serait prétentieux de nous comparer à ces grands champions qui ne souhaitent pas faire l’année de trop et

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préfèrent partir au sommet de leur gloire. Pourtant, à notre échelle, toutes proportions gardées, il y a un peu de cela…

Les 6 premières saisons, c’était vraiment top. Nous étions portés par un élan incroyable. Par la suite, nous nous sommes inscrits dans plus de réflexion, on avait plus tendance à écrire nos scénarios. On intellectualisait alors que notre ADN, c’était la spontanéité. Dès lors, nous avons préféré tourner la page pour que Bon Appétit demeure une belle réussite !

Ne ressent-on pas un vide lorsque l’on a structuré son quotidien autour d’un tel projet de vie pendant toutes ces années ?

Forcément un peu, mais c’est le propre des freeskieurs, ils ont cette capacité à assurer de belles réceptions et retomber sur leurs pattes. Aujourd’hui, même si je ne me sens pas encore esthète, et plus trop athlète, j’ai cette volonté de créer de l’image, de la belle image… Ceci à travers mon expérience mais aussi en croisant mes compétences en photo et en vidéo, car pour moi, la photo a énormément à apporter à la vidéo en termes de cadrage… Sinon, tout l’été, j’ai été très occupé par mon activité de moniteur de canyoning. Enfin, je suis devenu papa. Autant dire que les occasions de s’ennuyer sont très rares !

LA PHOTO A ÉNORMÉMENT À APPORTER À LA VIDÉO EN TERMES DE CADRAGE…

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Barrage de Tignes - Fabien en Parapente

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Couloire de la Saulire (par le toit) Courchevel 1850 (73) Rider Jeremy Prevost

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FABIEN MAIERHOFER

Jérémy Prevost - Mértibel (73)

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Saucisse Family - Sainte-Foy Tarentaise (73)

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FABIEN MAIERHOFER

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FABIEN MAIERHOFER

BON APP AU FAST FOOD DES QUESTIONS VITES REPONDUES !

souhaitais prendre la parole à travers une ligne éditoriale qui te soit propre, qui soit à la fois singulière et authentique !

La meilleure session de ta vie sur les skis ?

Ce qui te rassasie lorsque tu as un Bon Appétit ?

Mes premières lignes en Alaska. J’avais 24 ans. Je découvrais le mythe. Et la réalité fût à la hauteur de ce que j’avais imaginé. La qualité de la neige y est incroyable. La poudreuse tient si bien dans le raide que c’en est parfois troublant !

La raclette. Réponse classique. On est encore au mois de novembre, mais j’en ai déjà 3 ou 4 au compteur !

La plus grande peur de ta vie ?

Toujours en Alaska. Lorsque l’hélico nous a déposé sur une corniche qui s’est effondrée…

Le projet dont tu es le plus fier ?

Bon Appétit. Sans hésitation. Car nous avons réussi à amener un angle qui soit autre que celui de la performance pour raconter de belles histoires de ski…

L’épisode Bon App’ dont tu ne te lasses pas ?

Tous les épisodes où l’absence de neige nous a obligé à compenser le manque d’images de ski par de la créativité !

Un conseil pour la nouvelle génération de freeskieurs ?

Trouver une ligne directrice et s’y tenir. Comme une signature. Un peu comme si tu étais un média et que tu

Ton immuable compagnon de cordée ?

Victor Galuchot. Mon tandem de Bon Appétit. Mon pote depuis la maternelle. On fait moins de trucs ensemble désormais, mais ce que l’on a partagé nous a marqué au fer rouge.

AUJOURD’HUI, MÊME SI JE NE ME SENS PAS ENCORE ESTHÈTE, ET PLUS TROP ATHLÈTE, J’AI CETTE VOLONTÉ DE CRÉER DE L’IMAGE, DE LA BELLE IMAGE… FABIEN MAIERHOFER facebook.com/fabienmaierhofer

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PORTRAIT

ARTHUR LONGO

L’ EXPRESSION LIBRE DU SNOWBOARD STYLE ET CRÉATIVITÉ FAÇON ARTHUR LONGO

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ARTHUR LONGO

PORTRAIT

Texte Olivia Bergamaschi Photo Matt Georges

Un style fluide et une aisance déconcertante sur la planche, une décontraction et une simplicité naturelle « à la ville », le rider pro français Arthur Longo s’inscrit à part dans le milieu du snowboard. Influencé dès le début par la contre-culture de la planche à neige, le rider a toujours su cultiver sa propre ligne de conduite et une signature unique dans sa façon de glisser. Portrait.

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ARTHUR LONGO

A 32 ans, Arthur se considère déjà comme un vieux snowboardeur. Bien entendu, vieux, Arthur ne l’est pas, cette idée vient plus d’un constat sur le monde du snowboard, et le monde en général, qui ont considérablement changé depuis ses débuts sur sa planche. C’est au cours des années 90 et au début des années 2000, période faste et surtout prolifique du snowboard, que le jeune Arthur découvre la discipline. Un talent qui aurait pu ne pas voir le jour si ses parents en avaient décidé autrement… car c’est grâce à eux que le rider a grandi à la montagne. En quittant leur région parisienne natale et en s’installant à Montde-Lans, ils ont finalement permis à la vocation de leur fils de suivre le chemin qu’on lui connait aujourd’hui. En tant que jeune montagnard, Arthur a naturellement pratiqué toutes sortes de sports et d’activités des sommets, mais l’insouciance et la nouveauté du snowboard ont eu raison du reste. Pourtant, à l’époque, il n’envisage absolument pas d’y faire sa carrière : « Autant que je me souvienne, ça n’a pas vraiment été un rêve de gosse d’être pro. Ça s’est fait progressivement : apprentissage, compétitions, sponsors, métier. Je n’ai pas fait d’énormes sacrifices, il n’y a pas vraiment eu de choix à faire, tout s’est enchaîné naturellement sans que je me pose trop de questions. » De la désinvolture ? Non. Une façon d’être et de prendre la vie comme elle vient, propre à un snowboardeur qui, durant sa carrière, a maintes fois prouvé que cette reconnaissance et cette place étaient méritées. Des titres comme une 1ère place à la coupe du monde de halfpipe, au championnat de France dans la même catégorie, une médaille aux X Games, autant que sa présence aux Jeux Olympiques sont là pour le rappeler. Mais Arthur ne s’étend pas vraiment sur cela, il préfère nous parler de son amour pour la glisse et pour son sport qui, aujourd’hui encore, le font vibrer, peut-être même encore plus qu’avant : « Je crois que ça me plaît encore plus maintenant qu’étant plus jeune, notamment parce que je mesure la chance que j’ai de vivre de cette passion. En résidant actuellement dans une grande ville, Berlin, je suis quelque part plus à l’écoute du monde qui m’entoure, plus connecté et touché par celui-ci et je prends la mesure de la difficulté de certaines existences… Mais aussi et surtout je prends conscience de ce contact privilégié que j’ai eu avec la nature toutes ces années. » Maintenant, Arthur ne fait plus de compétitions, mais se consacre à l’image et à la vidéo, en collaboration avec ses sponsors. Il prouve chaque saison qu’il n’en a pas encore fini et cultive une philosophie personnelle où il laisse libre cours à son style et sa créativité, influençant encore le snowboard français et international.

JE PRENDS CONSCIENCE DE CE CONTACT PRIVILÉGIÉ QUE J’AI EU AVEC LA NATURE TOUTES CES ANNÉES.

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ARTHUR LONGO

PORTRAIT

L’ESPRIT DU SNOWBOARD POUR MOI, C’EST AVANT TOUT DE S’EXPRIMER COMME ON L’ENTEND

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PORTRAIT

ARTHUR LONGO

UN ESPRIT LIBRE En ayant évolué en même temps que la culture du snowboard, Arthur en a forcément gardé des influences. Les racines et l’esprit de cette contre-culture, comme il la décrit « d’expression libre » ont inspiré sa carrière, sa pratique, sa philosophie de vie.

Parce que la planche à neige, à la base, n’a pas de règles, pas de conventions, on ride avant tout parce que c’est fun, parce que cela procure une sensation de liberté et on s’identifie à un mouvement qui ne rentre, au final, dans aucun moule. « L’esprit du snowboard pour moi, c’est avant tout de s’exprimer comme on l’entend, d’être soi-même. Il n’y a pas une seule façon d’être un snowboardeur...»

C’est en ce sens qu’Arthur a géré sa carrière, en restant en phase avec ses principes et surtout, avec lui-même, sans se plier à une quelconque ligne de conduite dictée par un marché, une société, ou des sponsors, qui peuvent vite exercer une pression sur les athlètes. Non, lui préfère rester fidèle à ce qu’il est et ce qu’il aime : « J’ai toujours été honnête, en restant moi-même. Je n’ai jamais voulu être le sportif parfait, à trop vouloir être dans le commercial ou le marketing, quelqu’un qui ne ferait que les choses pour les sponsors. J’ai toujours fait comme je l’entendais, à l’instinct. C’est plus qu’un sport pour nous (les snowboardeurs pros), c’est toute notre vie. Il est donc primordial d’être le plus en accord possible avec qui on est. » C’est dit, Arthur ne s’inscrit pas dans la norme, il est un peu à part. Et quand on lui demande sa vision du snowboard d’aujourd’hui, il nous répond qu’il n’est pas vraiment en mesure de répondre tant il est impliqué dans ce milieu et que sa vision en est forcément biaisée. Toutefois, il avoue malgré tout que, selon lui, la pratique lui apparaît différente en fonction des pays.

Le snowboard en France ne serait pas le même qu’en Europe ou même qu’aux États-Unis. D’après le rider, c’est difficile de faire une généralisation mais aux USA, le sport serait encore inspirant, laissant la place à de nouvelles tendances, de nouvelles idées et à une évolution constante, par rapport au reste du monde, plus conservateur. Puis, il finit par nous confier : « De manière générale, tout a changé, le monde a changé. Nous ne sommes plus dans l’insouciance des années 90 où l’on faisait du snowboard de manière plus libre, voire même inconsciente...

Ni dans le snow, ni dans aucun autre domaine d’ailleurs. Malgré tout, je pense que les notions de liberté et de nature sont encore intimement liées à la pratique et c’est une bonne chose. »

J’AI TOUJOURS FAIT COMME JE L’ENTENDAIS, À L’INSTINCT

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ARTHUR LONGO

PORTRAIT

LA CRÉATIVITÉ COMME LEITMOTIV Coté projets, Arthur n’en manque pas, notamment en ce qui concerne les vidéos qu’il continue de produire avec ces sponsors, toujours un plaisir pour les yeux. Parmi ces projets, il y a aussi celui imaginé avec son pote, Olivier Gittler, Side Hits Euphoria (SHE). Lancées en 2018, ces mini-réalisations, filmées caméra au poing par Olivier, montrent Arthur en pleine action sur des bords de pistes, légèrement revisités par le style tout en aisance du rider.

Loin des grosses productions, ces vidéos étaient avant tout, pour les deux snowboardeurs, un moyen d’exprimer leur créativité, sans pour autant enchaîner les grosses performances. Il s’agissait ici d’abord de se faire plaisir, d’enchainer des figures simples mais avec beaucoup de style comme Arthur sait le faire, tout en produisant des images à la fois visuelles et uniques. Et ça fonctionne! A ce jour, il existe 3 chapitres de SIDE HITS EUPHORIA et d’autres vont suivre tant l’engouement est présent. Une reconnaissance que le snowboardeur apprécie : « Ce qu’on aime avec SHE, c’est que l’on revient à un snowboard un peu plus élémentaire, démocratisé, populaire, que l’on peut pratiquer à côté de chez soi, dans des conditions d’enneigement même moyennes. On n’est plus dans le snowboard inaccessible, à l’autre bout du monde, dans des conditions de rêve... On revient à l’essentiel, à un plaisir simple, accessible à n’importe quel snowboardeur.»

Un concept qui colle à la philosophie du rider aujourd’hui, une volonté de sortir des prouesses et des records et de donner un sens à une période de sa vie où la performance n’est plus la priorité : « J’en suis à un stade de ma carrière où, désormais, c’est moi qui regarde les plus jeunes faire des figures de fou ! J’aime ça, mais moi j’ai besoin aujourd’hui de créer et d’aller chercher autre chose que la performance pure. Ce n’est plus vraiment ce qui me donne envie d’y aller moi-même. Les retours qu’on a eu sur SHE allaient justement dans ce sens. En voyant ces vidéos, les gens ont ressenti cette émotion simple de vouloir y aller à leur tour, semblable à ce que nous ressentons en le faisant. C’est cool de pouvoir déclencher ça dans une communauté de snowboardeurs .»

J’AI BESOIN AUJOURD’HUI DE CRÉER ET D’ALLER CHERCHER AUTRE CHOSE QUE LA PERFORMANCE PURE

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PORTRAIT

ARTHUR LONGO

ET LA SUITE? Arthur n’avait pas vraiment projeté d’être snowboardeur pro, et encore moins de l’être encore aujourd’hui, à 32 ans. Il s’est simplement laissé porter par la vie, par les événements, par sa passion pour sa planche. Un rythme effréné qui l’a souvent fait s’interroger sur sa « reconversion » : « C’est une question que je me pose depuis très longtemps et qui reste encore sans réponse. Il y a une chose vers laquelle je m’oriente un peu c’est le dessin, le design... J’ai fait une école en design.

J’aime l’art de l’illustration. Peut-être que ça fera partie de ma reconversion. » Une voie éventuelle toute autre pour l’athlète, encore incertain quant à l’orientation qu’il prendra pour son avenir.

Une réflexion qui l’amène également à s’interroger sur le

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marché du snowboard, sur son industrie et son impact sur l’environnement. Autant de sujets qui l’amènent à envisager sa pratique autrement.

Alors, pour l’avenir, on souhaite à Arthur de continuer à créer et à se faire plaisir sur sa planche, qu’il puisse cultiver cet esprit libre qui le définit et nous, d’en faire autant : « Il y a toujours quelque chose à prendre chez quelqu’un, dans une situation, de s’en inspirer...

On peut vraiment être influencé, tout le temps, au quotidien. Il faut rester ouvert. » ARTHUR LONGO www.instagram.com/arthur_longo

PRODUIT

M-LINE

EXPLORER LES LIMITES DU FREERIDE Texte Olivia Bergamaschi

L’envie d’explorer les contrées au delà des pistes balisées, à la recherche de poudreuse fraîche et surtout de liberté, n’a jamais été aussi forte. Dynastar réinvente le Freeride et laisse la possibilité à chacun de créer sa propre ligne avec la gamme M-Line, et découvrir de nouvelles possibilités de rêver la montagne.

Libre. Libre de choisir son spot, sa ligne, son rythme et tout simplement son envie. Entrez dans le monde sans limites de l’esprit M-Line ! Quatre gammes de skis, M-FREE, M-PRO, M-TOUR et M-VERTICAL, pour couvrir l’ensemble des pratiques avec le meilleur de l’expérience et du savoir-faire de la marque française.

M-FREE, À VOUS LES CHAMPS DE POUDREUSE !

C’est en collaboration avec le skieur pro Richard Permin que cette gamme a vu le jour. Un ski à la fois joueur, puissant et agile. Un ski qui vous permettra d’exprimer votre créativité à l’image du M-FREE 108.

Aucune face vierge, aucun hors pistes enneigé, aucun itinéraire en dehors des sentiers battus ne pourra lui résister. Le jouet freeride par excellence pour progresser et glisser vers de belles aventures.

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M-TOUR 99

En s’inspirant du MYTHIC, devenu une référence dans le milieu de la rando, les skis de la gamme M-TOUR sont conçus pour vous emmener loin et même au-delà ! Légereté et accroche définissent ces skis, comme le M-TOUR 99, l’indispensable compagnon de vos prochaines sorties au grand air. Un incontournable ami au potentiel infini, capable de rendre accessible mêmes les terrains les plus reculés et vous faire pleinement apprécier cette descente tant méritée.

M-FREE 108

M-TOUR, LE MEILLEUR DE LA FREERANDO

PRODUIT

M-LINE

DOUBLE SPATULE & ROCKERS PROGRESSIFS POUR UN FREERIDE JOUEUR ET AÉRIEN

SHAPE & ROCKERS DIRECTIONNELS POUR UN FREERIDE OU FREERANDO PERFORMANT

PEUPLIER + PU HYBRID CORE

PAULOWNIA+ PU HYBRID CORE + BASALT

M-FREE Taille(cm) : 172 / 182 / 192 Spatule (mm) : 138 / 138 / 138 Patin(mm) : 108 / 108 / 108 Talon(mm) : 128 / 128 / 128 Rayon(m) : 16 / 18 / 20 Poids(kg/paire) : 4,4 pour un 182

OÙ LES TROUVER Retrouvez la gamme M-Line dans vos magasins habituels et sur le site web de Dynastar storefinder.dynastar.com/fr

M-TOUR Taille(cm) : 162/170/178/186 Spatule (mm) : 125/126/127/127 Patin(mm) : 97/98/99/99 Talon(mm) : 115/116/117/117 Rayon(m) : 15/18/20/22 Poids(kg/paire) : 2,6 pour un 178

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SPORTS DE GLISSE

AGENDA

En raison de la crise sanitaire, certains évènements prévus peuvent être annulés ou reportés.

LES ARCS LAUNCHPAD

FIRST TRACK

SKI DU DIM. 20 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 18 AVRIL RÉGION DENTS DU MIDI Un concept testé et approuvé sur Morgins depuis plusieurs années, étendu toute la saison sur 3 stations ! A Champéry, Les Crosets et Morgins bien sûr, les chanceux munis de leur inscription et d’un abonnement en cours de validité pourront profiter chaque dimanche de la saison des pistes fraîchement damées 1 heure avant l’ouverture au public. Les premières traces réalisées, il sera temps de savourer un petit déjeuner valaisan dans les alpages, avec les Dents du Midi en toile de fond… Inscriptions au plus tard la veille avant 17h00 Infos : regiondentsdumidi.ch Prix : 15 CHF

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SKI NOCTURNE

FREESTYLE DU SAMEDI 02 JANVIER AU MARDI 05 JANVIER LES ARCS

FREERIDE WEEK

Le plaisir de la glisse sous les étoiles après la tombée de la nuit. Le domaine de Champéry - Les Crosets - Champoussin - Morgins, vous propose de prolonger vos journées de ski jusqu’à la tombée de la nuit !

Vous pourrez ainsi ponctuer votre session par un agréable repas au milieu des pistes.

Le ski nocturne est inclus dans votre forfait (journalier, saison ou pass Superpark).

Infos : regiondentsdumidi.ch Prix : à partir de 15 CHF

Rendez-vous pour le Championnat de France de ski freestyle (compétition FIS), organisé par Les Arcs Freeski Academy, qui réunira les meilleurs riders français de la discipline sur le Big Air du snowpark des Arcs. Le Big Air en ski est une discipline dans laquelle les riders enchainent les figures freestyle grâce à un tremplin permettant de faire des sauts de 20 m de longueur et jusqu’à 7m de hauteur ! Il sera une discipline olympique en 2022 à Beijing.

Une belle occasion de découvrir aux Arcs les athlètes français qui tenteront de se distinguer aux prochains Jeux Olympiques.

Infos : lesarcs.com Prix : gratuit

3 compétitions de freeride dont la prestigieuse Freeride World Qualifier****, et de nombreuses animations et initiations offertes.

Les meilleurs riders mondiaux s’élanceront de la Face Nord du Mont Valaisan. L’accent est mis sur la sensibilisation à la sécurité en hors-piste.

Au programme : • 9 janvier : La Freeride World Qualifier**** • 6 janvier : Freeride World Qualifier** • 3 janvier : Freeride Junior Tour** Infos : larosiere.net Prix : gratuit

SKI DU SAMEDI 26 DECEMBRE AU DIMANCHE 14 MARS RÉGION DENTS DU MIDI

FREERIDE DU DIMANCHE 03 JANVIER AU SAMEDI 09 JANVIER LA ROSIÈRE

AGENDA

SPORTS DE GLISSE LADIES NIGHT TOUR SKI ALPIN MARDI 16 FÉVRIER MORZINE

Morzine a rendez-vous avec le très haut niveau du ski féminin pour le Ladies Night Tour. Le Ladies Night Tour est un circuit international de Ski Alpin féminin comptant 5 épreuves dans 5 stations. Épreuve d’exhibition en slalom parallèle nocturne ludique avec la participation des meilleures skieuses tricolores.

L’événement permet aux spectateurs de rencontrer les athlètes et espoirs du ski français, de profiter de séances de dédicaces et d’un show sur neige garanti. Le Ladies Night Tour à Morzine est aussi un moment festif !

Infos :.morzine-avoriaz.com Prix : gratuit

FULL MOON MTB WINTER CUP

VTT DIMAMCHE 10 JANVIER, DIMANCHE 17 JANVIER ET DIMANCHE 31 JANVIER LES ARCS - LA PLAGNE PRALOGNAN LA VANOISE Une descente en VTT 100% adrénaline à plus de 100 km/h sur neige. Vous appréciez le mountain bike en version été, mais avez-vous déjà testé la même pratique sur piste de ski enneigée ?! La course se déroule en 2 manches. Un run le matin, un run en fin de journée.

Infos : 4timingevent.com Prix : de 45 à 55 €

SKI SAMEDI 30 JANVIER ET SAMEDI 27 FÉVRIER LA CLUSAZ Ce week-end les skieurs ont rendez-vous avec la lune ! Depuis 15 ans les étoiles scintillent au son des Djs et groupes de musique qui se produisent dans les bars et restaurants d’altitude de La Clusaz (Crêt du Merle et Beauregard). De 20h à minuit, la station va réveiller toute la vallée avec un savant mélange de ski, de musique et de feu d’artifice !

Infos : laclusaz.com Prix : à partir de 13 €

RED SKI SHOW FREERIDE WEEK

FREERIDE DU SAMEDI 16 JANVIER AU DIMANCHE 31 JANVIER LES ARCS A l’occasion de la compétition French Freeride World Qualifier organisée par Evolution 2, Arc 1950 Le Village accueillera des freeriders du monde entier qui viendront se mesurer sur les meilleurs spots du domaine.

Au programme : • 16 et 17 janvier : Freeride Junior Tour 3* • 24 et 26 janvier : Freeride World Qualifier 2* • 29 janvier au 2 fevrier : Freeride World Qualifier 4* Infos : lesarcs.com Prix : gratuit

SKI DU LUNDI 08 FÉVRIER AU LUNDI 01 MARS LES GETS Découvrez un spectacle surprenant dédié à la glisse sous toutes ses formes. Un soir par semaine durant les vacances scolaires de février, émerveillez-vous devant ce show 100% glisse : présentation des différentes techniques de glisse dans un jeu de sons et lumières, démonstration de damage et de secours pour découvrir le travail méconnu du service des pistes.

Et pour couronner le tout, une descente aux flambeaux et un grand feu d’artifice pour clôturer la représentation.

Infos : lesgets.com Prix : gratuit

GLISSE EN COEUR

SKI - CONCERTS DU VENDREDI 19 MARS AU DIMANCHE 21 MARS LE GRAND BORNAND Tous ensemble pour 2021 ! 24h de ski en relais et de concerts, un marathon des neiges pour réunir un maximum de dons pour des associations caritatives . En 13 ans, Glisse en Cœur s’est imposé comme l’événement caritatif n°1 de la montagne française. En 2019 fut un incroyable nouveau record de dons pour la 12e édition, avec 608 116 € récoltés pour l’association Etoiles des Neiges et l’Association Grégory Lemarchal au terme des 24h !

Infos : glisseencoeur.com Prix : à partir de 55 €, gratuit pour les spectateurs.

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SPORTS DE GLISSE

COUPE D’EUROPE

SKICROSS DU LUNDI 15 MARS AU VENDREDI 19 MARS LES CONTAMINES MONTJOIE Rendez-vous sur le stade François Bonlieu, au cœur du domaine skiable des Contamines, pour la Coupe d’Europe de skicross ! Au programme : 4 jours de compétitions avec pour point d’orgue, la finale du circuit Coupe d’Europe ! Avec un parcours spécialement dédié pour l’événement, les skieurs et skieuses pourront s’affronter sur 800 mètres de virages relevés, de whoops et de sauts à couper le souffle.

Infos : lescontamines.com Prix : gratuit

AGENDA

BACK TO BACK FREESKI INVITATIONAL

FREESTYLE - FREERIDE DIMANCHE 28 MARS ET LUNDI 29 MARS MEGÈVE Le cirque de la Cote 2 000 verra défiler skieurs et snowboardeurs européens, mondialement reconnus, pour des sessions de tricks solo ou en enchaînement. Un spot idéal pour sa qualité de neige et son terrain vallonné qui permet de créer à l’infini. Cette année le speedriding et la wingsuit font leur apparition avec les meilleurs de la discipline.

Infos : megeve.com Prix : Accès libre. Payant pour banked slalom et closing.

SUPER SLALOM SKI ALPIN - SLALOM DIMANCHE 03 AVRIL LA PLAGNE

Super Slalom est Le Slalom le plus long du monde. Les skieurs amateurs et confirmés se mesurent aux pointures de la scène ski internationale, dans un esprit sportif et convivial. Le point de départ : une idée folle entre copains. Ça arrive souvent, mais cette fois-ci, elle fait boule de neige. En effet, pour arriver à un slalom de 4 km pour 320 piquets (habituellement un slalom tourne autour de 70 piquets), c’est une affaire de ‘jusqu’au-boutistes’.

Scénarisation du parcours avec des passages clefs, Zone « Atelier » au départ, Zone « Pit-stop » à mi-parcours, Package welcome pour tous les coureurs, Un dossard « collector » offert à tous les coureurs.

Infos : www.superslalom.ski Prix : 85 €

LCZ FEST

FREESTYLE - FREERIDE DU VENDREDI 19 MARS AU DIMANCHE 21 MARS LA CLUSAZ La Clusaz est un des berceaux en France du ski Freestyle et du ski Freeride. Ses champions, d’Edgar Grospiron à Candide Thovex en passant par Loïc Collomb-Patton, n’ont cessé de faire évoluer leurs disciplines et le monde du ski plus généralement.

Après le succès des deux premières éditions, Le « LCZ Freestyle Show » revient en 2020 avec un nouveau nom et format XXL. Il devient le « LCZ Fest », 3 jours dédiés au freeski à La Clusaz.

Infos : laclusaz.com Prix : gratuit

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LA SCARA

SKI ALPIN DU MARDI 30 MARS AU VENDREDI 30 AVRIL VAL D’ISÈRE Un parfum de coupe du monde.

La Scara, souvent comparée à une Coupe du monde jeunes, première grande compétition internationale pour les U14 et U16, regroupe chaque fin de saison 1 500 skieurs avec les champions de demain.

Depuis sa création en 1981, la Scara a rassemblé ceux qui ont fait le ski mondial les années suivantes. Des Français et des étrangers.

Infos : valdisere.com Prix : gratuit pour les spectateurs

LEO’S INVITATIONAL

SPEED RIDING - PARAPENTE LUNDI 12 AVRIL VAL D’ISÈRE Les meilleurs riders mondiaux vont vous offrir un show unique !

Levez les yeux et admirez du parapente acrobatique, du speed riding, du ski et du snowboard.

Pour les plus aguerris, Leo vous propose un Banked Slalom ultra ludique ou de vous envoler pour un baptême en parapente au cœur de l’événement.

Infos : valdisere.com Prix : gratuit

CHAMONIX

104 RUE PACCARD OUVERT 7J/7

+33 (0)4 50 53 02 17

SKI

WWW.SNELLSPORTS.COM

FREERIDE

RANDONNÉE ALPINISME CASCADE

RAQUETTE

ESCALADE LIFESTYLE

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À PARTIR DE 53 € /JOUR / PERSONNE www.courchevel.com

©David André

© Samuel McMahon

REPORTAGE

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FREERIDE

REPORTAGE

LES

NOMADES DE LA GLISSE MIGRATIONS HIVERNALES DES CHERCHEURS D’OR BLANC Texte Olivia Bergamaschi

Se laisser porter par les éléments, s’ouvrir à la diversité des décors, sortir de sa zone de confort...

Une inspiration portée par de nombreux inconditionnels de l’or blanc sous sa forme la plus pure et la plus vierge chaque année. A la recherche de la pow pow tant rêvée, certains freerideurs n’hésitent pas à parcourir les kilomètres dans l’espoir d’effleurer le Saint-Graal, des spots où la liberté de créer sa ligne côtoie l’indépendance et le bonheur à l’état pur.

Voyage au cœur d’un monde de nomades sans limites.

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C

FREERIDE

Cette année 2020 n’aura pas été sans conséquence sur notre rapport à la notion de liberté. Une notion qui prend, sans nul doute, plus de sens lorsqu’on en est privé. Une notion qui, aujourd’hui, ne veut plus forcément dire « libre de partir loin » mais simplement « libre de s’évader » même à quelques kilomètres de chez soi.

© Samuel McMahon

Qu’ils soient adeptes de la glisse nomade dans sa version la plus « roots », nouveaux convertis à l’exode hivernale le temps d’une courte escapade ou riders engagés soucieux de leur impact carbone, la quête d’un spot de freeride idéal est à tous leur point commun.

LES PURISTES Ce sont les « Roots ». Ceux qui vivent, respirent, transpirent la glisse. Ceux qui n’hésitent pas à vivre isolés en montagne, au plus près de leur terrain de jeu favori. Ceux qui ont un van aménagé, leur meilleur pote, véritable temple dédié à leur vie de nomade et au voyage, qui les emmène au cœur de l’action, vers les sommets enneigés. Mike Basich est l’un d’eux. Cet ancien snowboardeur professionnel a troqué un jour sa vie d’opulence pour une vie plus simple et authentique. Hybride entre un van, un camping-car et un véhicule utilitaire non identifié, la maison roulante de Basich est un véritable cocon de confort tant elle est équipée.

Personnalisé à l’extrême, ce camping-car n’a rien d’ordinaire.

Des panneaux solaires fixés sur le toit, un Tommy Gate placé à l’arrière pour soulever une moto neige et la rentrer à l’intérieur, une terrasse et un auvent pour profiter du grand air, une trappe secrète sur le sol avec une baignoire pour

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LA QUÊTE D’UN SPOT DE FREERIDE IDÉAL EST À TOUS LEUR POINT COMMUN

© Offline / Social Media Photos

REPORTAGE

profiter de la vue… Son «œuvre» lui a demandé 4 semaines de travail, à raison de 16 h chaque jour. Un travail intensif pour un résultat digne d’un nomade de la glisse, un vrai!

Dans le même genre, il y a Austin Smith. Et là, attention les yeux avec le plus stylé des camions aménagés! Austin est un snowboardeur pro comme Basich, la planche à neige est donc également l’élément central de sa vie. Pas étonnant, en ce sens, de mettre toute son âme et toute sa passion dans la restauration d’un véhicule censé l’amener où la poudreuse l’appelle. Pour Smith, c’est un camion de pompier GMC datant de 1953 qui a servi de base à la fabrication de sa tiny house. En remplaçant le moteur à l’arrière, il a ainsi pu créer un véritable camp de base pour se poser et récupérer entre deux sessions freeride. Un travail exceptionnel et une volonté à toute épreuve pour un résultat en accord avec les principes du rider.

REPORTAGE

FREERIDE

LES OPPORTUNISTES Qu’ils soient riders pros ou simples passionnés de montagne, ils traquent l’opportunité de fouler les sommets avec les meilleurs conditions possibles. Ces « opportunistes » ne partent néanmoins pas sur un coup de tête, ils préparent leur voyage, regarde la météo, décrypte les conditions d’enneigement, s’assurent d’avoir bien tout le matériel nécessaire à leur virée, bref ils prévoient leur escapade pour être sûrs de rentabiliser ce temps si précieux qu’ils ont réussi à dégager dans leur quotidien.

D’abord pour la joie du freeride et de la poudreuse, ensuite pour pouvoir revenir la tête pleine de souvenirs impérissables et de clichés à faire pâlir leur entourage ou leurs fans pour les pros. Ces derniers s’embarquent, bien entendu, dans cette aventure par passion mais aussi dans l’espoir de ramener les images capables de faire rêver leur public. Parmi eux, Ahmet Dadali nous fait voyager dans des spots européens, à bord de son van, à la rencontre de locaux qui présentent leur terrain de jeux, toujours à la recherche de sensations fortes et surtout de glisse extrême. La websérie The Euro Van Venture retrace ainsi ces expéditions au coeur de la glisse hivernale. On se souvient également d’Aline Bock et Anne-Flore Marxer, parties sillonner les routes et les pentes d’Islande à la recherche de neige fraîche mais aussi, de témoignages sur la place des femmes dans ce pays. Une escapade unique retranscrite dans le film A Land Shaped by Women.

Mais ceci n’est pas l’apanage des riders pros puisque la tendance se démocratise et touche aujourd’hui quiconque rêve de poudreuse et de liberté. D’ailleurs, on parle dernièrement largement de micro-aventures, où chacun peut écrire sa propre histoire non loin de chez lui. Florian Keller et Sophie Mayoraz sont partis l’hiver dernier en van dans les Aravis pour vivre ce genre d’expérience en collab avec MK sport. Avec leur véhicule Blacksheep, ils ont passé un week-end, entre ski de rando et splitboard. 19 km parcourus, 2100 m de dénivelé, une fondue et un ciel étoilé plus tard, ils n’avaient qu’une envie : repartir pour une nouvelle aventure !

Pour eux, une bonne session freeride, ce n’est pas seulement leurs skis dans la pow pow, c’est aussi et surtout un engagement envers une pratique responsable dont l’impact sera le plus léger possible sur la nature qu’ils aiment tant. Jéremy Jones est un des convertis de la première heure. En fondant l’association POW - Protect Our Winters, il a souhaité alerter le monde sur les répercussions catastrophiques de l’activité humaine sur l’évolution des conditions en montagne. Le rider milite au quotidien pour une prise de conscience tant au niveau des pouvoirs publics qu’au niveau de chaque pratiquant. Mat Schaer poursuit également cette ligne de conduite. Le snowboardeur pro suisse qui autrefois voyageait à travers le monde pour tracer sa ligne, se déplace maintenant quasiment essentiellement dans les Alpes à pieds, en train ou en vélo. Un investissement de chaque instant pour une philosophie personnelle mise en lumière notamment dans son film Shelter paru en 2019. ( Voir l’interview de Mat Schaer à la suite ).

Des prises de conscience sont palpables dans toute la communauté des passionnés de glisse. L’urgence climatique et la crise sanitaire que nous vivons actuellement ont précipité des actions globales mais aussi individuelles, transformant la pratique de certains, notamment au niveau du transport vers les sommets enneigés. Une évolution qui devrait encore s’accélérer dans les prochains hivers, poussant chacun à envisager différemment le freeride et à reprendre possession d’un terrain de jeu de proximité. En effet, nul besoin de s’exiler aux USA, au Canada ou au Japon pour trouver un spot idéal.

L’Europe regorge de lieux où les sessions freeride valent le détour. Difficile de tous les citer, parce que même la plus petite montagne possède son secret spot, pour peu que la neige soit au rendez-vous, mais on en a listé quelques uns des plus reconnus. Visite guidée en page 80.

© Shelter / Jerome Tanon

© Eleonora Raggi

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LES ENGAGES LES

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FREERIDE

© Shelter /Vernon Deck

© DR

REPORTAGE

MAT SCHAER SNOWBOARDEUR PROFESSIONNEL SUISSE, 30 ANS Parti d’un constat personnel sur l’impact néfaste qu’il pouvait avoir en vivant de sa passion, Mat a changé de vision il y a quelques années et agit depuis pour réduire autant qu’il le peut ses émissions de CO2. Il espère ainsi contribuer à la préservation de son terrain de jeu qu’il aime tant. Des études en science de l’environnement lui ont permis de parfaire ses connaissances et comprendre un peu plus ce pour quoi il avait envie de se battre. Aujourd’hui ambassadeur pour Protect Our Winters ( POW) et fervent activiste, Mat milite pour une pratique plus consciente et moins polluante au travers de divers projets. Il a notamment sorti un film, SHELTER, l’année dernière dont l’objectif était de parcourir quelques sommets alpins avec le moins d’émissions de CO2 possible. Rencontre.

Ton engagement est-il aujourd’hui inscrit dans ton mode de vie ?

Comment est née ta volonté de changer ta pratique ?

Quelle est la dimension la plus impactante des sports outdoor sur l’environnement ?

C’est un questionnement qui est venu naturellement. En tant que rider pro, j’ai fait le bilan de mon impact en termes d’émissions de CO2 et j’ai voulu changer cela pour être en accord avec mes valeurs et surtout ne plus de me baser sur une pratique où tout ce qui compte c’est la performance.

J’ai commencé des études en science de l’environnement, justement parce que toutes ces questions m’intéressaient et j’avais envie de faire plus. C’est à l’époque que j’ai commencé à travailler avec des sponsors qui partageaient cette philosophie. Ça fait maintenant 3 ans que je suis cette évolution, en montrant qu’on peut aussi faire de belles images tout en sensibilisant un public de pratiquants et en faisant passer un message.

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J’ai vraiment envie de pratiquer le «snowboard du futur» comme je l’appelle. Plus le temps passe et plus nous allons avoir des exigences climatiques qui vont se faire sentir. Plutôt que de voir ça de façon négative, j’ai plutôt envie de voir ça positivement, en continuant de profiter de ma passion tout en ayant conscience du contexte et en faisant le maximum à mon niveau. J’ai envie de porter cet exemple au travers de ce que j’aime le plus au monde, à quelques pas de chez moi. Je ne sens pas le besoin d’aller à l’autre bout du monde alors que ma liste de couloirs et de sommets dans les Alpes est infinie! C’est finalement ici que j’ai fait mes plus belles descentes.

Les sports que nous pratiquons sont des sports où beaucoup d’émissions sont associées, à cause notamment du transport qui représente environ 60% de cet impact. Ça fait partie intégrante de ces activités, trouver les terrains où les conditions sont idéales et des nouvelles zones pour faire des images, pour nous les pros. En Suisse, nous avons la chance d’avoir un très bon réseau de trains pour nous déplacer dans le pays, même pour aller en station. C’est donc une habitude que j’ai prise depuis longtemps, autant par sens pratique que par conviction. Il suffit souvent d’aller à quelques kilomètres de chez soi pour découvrir des coins incroyables, notamment dans les Alpes.

REPORTAGE

FREERIDE

© Shelter / Jerome Tanon

JE NE SENS PAS LE BESOIN D’ALLER À L’AUTRE BOUT DU MONDE ALORS QUE MA LISTE DE COULOIRS ET DE SOMMETS DANS LES ALPES EST INFINIE !

© Shelter / Jerome Tanon

UNE PRISE DE CONSCIENCE ET UNE ENVIE QUI VONT DANS LA BONNE DIRECTION

Peux-tu nous parler du projet SHELTER ?

En étant déjà engagé avec POW, j’ai essayé d’associer ma passion pour le snowboard avec un côté activisme environnemental et climatique. En ce sens, j’avais envie de développer l’idée de réduire les émissions sans réduire les activités sportives, de changer le paradigme actuel, et faire les choses différemment. L’ un des objectifs premiers était de faire un film avec des émissions de CO2 les plus faibles, sans parler de performance. On voulait raconter une jolie histoire tout en faisant passer un message utile. Dans la pratique, on a donc tout fait soit en transport public, soit à pied et en splitboard ! Dormir dans des refuges nous a aussi permis d’avoir accès à un terrain encore plus vaste à portée de split.

Est-ce que tu sens une motivation de la communauté de pratiquants à ce sujet ?

Oui. Il y a 10 ans, un film comme SHELTER serait passé inaperçu. Il est sorti l’année dernière et a été très bien accueilli. Cette année, il y a une explosion de projets de films de ski ou de snowboard freeride à visée environnementale.

C’est une tendance que l’on voit aussi chez les athlètes. Il y a donc clairement une prise de conscience et une envie qui vont dans la bonne direction.

Et dans les faits, ça donne quoi ?

Il reste toujours des barrières dans la réalité mais elles sont en train d’être franchies. D’abord, les marques sont de plus en plus concentrées sur des messages environnementaux dans leur communication, ce qui aide les riders à partager également

ces valeurs au travers de projets. Plus facilement qu’avant en tout cas. Bien sûr, il y a toujours les compétiteurs qui eux n’ont pas le choix de se déplacer pour participer aux événements et championnats. Mais là aussi, des choses peuvent être enclenchées pour limiter leurs émissions. Le but n’est pas d’être parfait mais de progresser. Pendant des années, j’ai beaucoup voyagé et loin, c’était comme ça que l’on vivait en tant que pros.

A faire rêver les gens avec des paysages lointains comme dans la poudreuse japonaise. Quand j’étais plus jeune, j’ai aussi voulu aller à Whistler, au Canada, parce que c’est ce que je voyais dans les films. Je pense que l’imaginaire change, naturellement et de manière collective.

Quelles sont les limites à cette évolution ?

Je reviens sur le transport parce que pour moi c’est là que les choses doivent absolument évoluer. Le train peut être envisagé comme une bonne alternative, mais à ce jour, il n’y a pas assez d’infrastructures en montagne pour que ce soit facile d’accès. Certaines stations sont bien équipées, mais cela reste une minorité. Il faudrait des investissements de la part des instances politiques et régionales pour développer et favoriser ces modes de transport écologiques. Les limites viendront peutêtre aussi des conditions d’enneigement qui ne vont pas aller en s’améliorant, poussant les passionnés à chercher ailleurs de meilleures conditions. Mais si je suis persuadé qu’aujourd’hui, on peut être amené à rêver différemment en ridant près de chez soi. C’est ce que j’essaye de faire, rendre un peu plus attractive cette proximité, notamment au travers des films.

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REPORTAGE

FREERIDE

LES

SPOTS FREERIDE ‘

A TESTER EN EUROPE

FRANCE CHAMONIX-MONT-BLANC HAUTE-SAVOIE, ALPES DU NORD

Incontournable dans une vie de freerideur, le hors pistes de Chamonix s’étend à l’infini. De la mythique Aiguille du midi et sa Vallée Blanche aux Grands Montets en passant par le Couloir du Brevent pour les plus aguerris, le domaine ne manque pas de spots pour se faire plaisir.

LA GRAVE HAUTE-ALPES, MASSIF DES ECRINS

Bienvenue dans la mecque du Freeride! Aux portes du massif des Ecrins dans les Hautes-Alpes, La Grave ne possède qu’un seul itinéraire balisé pour laisser le reste du domaine en ouverture totale au hors pistes et donc aux fervents adeptes de pow pow fraîche. Pour les riders confirmés, la fameuse descente des Vallons de la Meije est un «must».

LE PIC DU MIDI DE BIGORRE HAUTES-PYRÉNÉES, PYRÉNÉES

Côté Ouest français, c’est sur le Pic du Midi que les freerideurs se retrouvent. D’une altitude de 2877 m, ce sommet connait régulièrement des conditions d’enneigement parfaites. Le Couloir des Poubelles y est un incontournable. Nord-Est, long de 8 km et presque 1700m de dénivelé, ce couloir reste engagé à 40 voire 45°, pour les riders avertis donc.

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REPORTAGE

FREERIDE

SLOVAQUIE

ITALIE

JASNÁ BASSES-TATRAS, RÉGION DE ŽILINA

ALAGNA VALSESIA MONTEROSA SKI, VALLÉE D’AOSTE

AUTRICHE

SUISSE

GLACIER DE STUBAI TYROL, STUBAITAL

VERBIER VAL DE BAGNES, CANTON DU VALAIS

On n’y pense pas forcément mais la Slovaquie est un territoire de montagnes incroyable où la neige tombe en abondance, si si! Le domaine de Jasnà n’est pas immense, mais il est plein de bonnes surprises telles que des combes immaculées tout autour du Mont Chopok à 2024 m.

Accessibles depuis la crête, ce sont 12 zones de freeride qui sont identifiées sur le plan de la station, rien que ça !

Versant nord, 3 cirques complètent le massif, avec des « runs » de 1000 mètres de dénivelé.

Sur ce massif autrichien, reconnu comme le plus grand domaine skiable sur glacier du pays, il existe en tout 13 itinéraires hors pistes tracés à l’écart des pistes, aux noms évocateurs comme « Hidden Valley » ou « Hard Rock », tout un programme! Ces tracés figurent sur une carte spéciale freeride et sont pourvus de données GPS à télécharger.

Pas étonnant que les riders viennent de toute l’Europe pour avoir la chance de s’adonner à leur passion ici même.

‘

NORVEGE LES ÎLES LOFOTEN ÎLES PRINCIPALES : AUSTVÅG, VESTVÅG, MOSKENES, FLAKSTAD, GIMS

C’est probablement le rêve de tout amateur de glisse libre, les Îles Lofoten regroupent assez de mystères, de neige et de reliefs à perte de vue dont les pieds disparaissent dans la mer, pour provoquer une irrepressible envie d’en fouler le territoire. Aurores boréales et villages de pêcheurs complètent le tableau de cette destination pas comme les autres. Il parait aussi qu’avec une bonne combinaison, il est possible de surfer les vagues réputées des Lofoten !

Surnommé le paradis du Freeride, Alagna Gressoney est sans doute la destination privilégiée pour s’évader à quelques pas du territoire français. Au Pays du Mont-Rose et ses glaciers, il est toutefois nécessaire de posséder un bon niveau technique, car les pentes sont très abruptes.

La Balma, grand classique, 2000 mètres de descente, La Salza, 1700 mètres sauront contenter même les plus grands appétits des affamés de poudreuse.

La relation de la station de Verbier avec le freeride ne date pas d’hier. En effet, le domaine a vu naître le Freeride World Tour. LA plus grosse compétition de la discipline, qui parcourt aujourd’hui le monde, a débuté ici, sur les pentes suisses de Verbier. Un terrain de jeu idéal et surtout, testé et approuvé par les plus gros freerideurs de la planète !

ANDERMATT VALLÉE D’URSEREN, CANTON D’URI

Situé au carrefour de plusieurs vallées, un enneigement abondant, quelques pistes, mais surtout des montagnes vierges à 360° et des longs vallons paisibles, Andermatt gagne à être connue en termes de hors pistes. Un petit paradis où l’on croise peu de monde et c’est tant mieux !

MAT SCHAER instagram.com/matschaer

LES NOMADES DE LA GLISSE Retrouvez plus de contenu sur www.mokaddict.com

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EVENEMENT

L’ÉCHAPPÉE L’ECHAPPÉE RANDO

© Dunand Basile

MONTÉE NOCTURNE À COMBLOUX !

Texte Carole Cailloux

Cet hiver, la station de Combloux ouvre ses portes aux amateurs de peau de phoque tous les mercredis soirs, lors d’une montée nocturne encadrée par des professionnels de la montagne.

Vous êtes-vous déjà demandé ce que devenaient les pistes de ski une fois la nuit tombée ? Et bien depuis 2 ans, le ski de rando nocturne à Combloux séduit de plus en plus d’adeptes pour son contexte magique et les impressions nouvelles qu’il procure. En couple, en famille ou entre amis, peu importe !

Vous allez vivre une expérience originale et totalement unique.

L’ECHAPPÉE RANDO, C’EST TOUS LES MERCREDIS À 17H !

Vous n’avez encore jamais mis de peaux de phoque sous vos spatules ? L’Échappée Rando est la sortie idéale pour découvrir la pratique : Une montée de nuit dans une ambiance conviviale, encadrée par des pros de la montagne, que demander de plus ? Un itinéraire balisé, du bas des pistes jusqu’à 1 700 mètres d’altitude.

Découvrez le ski de rando en nocturne. Novice ou expert, Combloux offre le cadre idéal pour pratiquer ce sport nature ! Au cours de cette soirée, vivez un moment inoubliable et expérimentez vos premières sensations en ski de randonnée sur un itinéraire balisé en pente douce, puis redescendez en ski, de nuit, à la lueur de votre frontale !

Le concept est simple, chaque mercredi soir, avec une formule à 5 euros (encadrement à la montée), 15 euros pour la montée et le buffet à l’arrivée. Et si vous n’êtes pas équipé, 25 euros pour la location du matériel dans l’un des magasins partenaire. L’élément essentiel de la réussite de cet évènement est la volonté collective », explique Christophe Lavaut, directeur de l’Office du Tourisme de Combloux.

Quatre magasins partenaires vous proposent un pack de location tout compris au tarif imbattable de 25€ (skis, peaux, bâtons, chaussures, lampe frontale). Sur place, les équipes de Décathlon-Wedze vous proposeront assistance et conseils, ainsi que des tests de ski de randonnée (impératif d’avoir des chaussures de ski adaptées à la randonnée et bâtons).

Une fois redescendus, la soirée se termine bien au chaud autour d’un buffet au restaurant Chez Albert, pour ceux qui le souhaitent, l’occasion de partager un bon moment entre débutants et pratiquants. (dans le respect des gestes barrières naturellement !)

L’Echappée Rando vous propose de découvrir le ski de rando d’une façon accessible, conviviale et sans chronomètre. Nouveauté cet hiver : en téléchargeant l’application Combloux, enregistrez votre trace et gagnez de nombreux cadeaux offerts par Wedze & MKSport !

En offrant un cadre sécurisant et convivial, l’Échappée Rando a su faire tomber les barrières qui font du ski de randonnée un sport élitiste dans l’inconscient collectif.

Ce rendez-vous hebdomadaire a remporté le prix du jury des Mountain Events Awards en 2019, récompense qui positionne définitivement Combloux comme station de choix pour la pratique du ski de rando.

L’ECHAPPÉE RANDO Inscription et règlement sur : combloux.cc/inscription-ski-rando

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FOCUS

LABO

À QUOI VA RESSEMBLER LA STATION DE SKI DE DEMAIN, EN 2050 ?

Texte Clothilde Drouet

Le Lama est un sacré animal, montagnard et imprévisible.

Le totem idéal pour ce laboratoire d’idées qui veut écrire d’autres histoires du futur des stations de ski ! Le LaMA Project vient enrichir cette dynamique collective du monde montagnard pour se réinventer. Et il y a urgence ?

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FOCUS

LABO

L

Le modèle économique des stations de ski françaises, inventé dans les années 60 est en bout de piste. Les stations de ski sont des infrastructures rentabilisées sur une période de plus en plus courte. Arrivera un jour où la durée de la saison d’hiver ne suffira plus. Qu’est-ce qu’on fera ensuite ? On laissera s’installer des friches touristiques comme il y a des friches industrielles ? En tant qu’amoureux de la montagne, le LaMA Project est une façon d’agir en « contribuant à la transition vers de nouveaux modèles économiques des stations de ski ». Pour cela, il faut imaginer d’autres avenirs

possibles et travailler avec des experts pour faire naître de nouvelles idées réalistes… et pourquoi pas iconoclastes ! La solution sera collective et le LaMA Project travaille avec un large panel d’acteurs, autant économiques qu’institutionnels pour construire des modes d’emploi d’idées réalistes et applicables. L’avenir se construit par nos choix d’aujourd’hui, et nous devons imaginer une montagne résiliente face aux crises environnementale et économiques où il fait bon vivre, bon travailler, bon étudier… et, logiquement, où il fera bon venir en vacances. « Les stations de ski sont les rouages indispensables de l’économie des territoires montagnards. Réfléchir à l’avenir des stations de montagne c’est avant tout s’intéresser à la vie dans les territoires de montagne. Nous voulons tous continuer à vivre, à travailler et à nous épanouir là-haut », explique Benjamin Blanc, co-créateur du projet et directeur du service des pistes de la vallée des Belleville (Les Menuires et Val Thorens). Une dynamique s’est mise en place depuis le lancement du Lama Project en septembre 2020, ils sont nombreux à ressentir le besoin d’imaginer les stations de ski (ou de montagne ?) de demain. Restaurateurs, directeurs de remontées mécaniques, universitaires, entrepreneurs, journalistes, skieurs professionnels, élus municipaux, équipementiers du sport… ils sont tous représentés dans le LaMA Project et contribuent à la dynamique collective.

LE PLUS DIFFICILE NE SERA PAS DE CONSTRUIRE UNE STATION DE SKI MAIS D’EN ARRÊTER LA CONSTRUCTION Joseph Fontanet - 1970 Maire de St-Martin-de-Belleville

« L’importance donnée à l’intelligence collective est essentielle », explique Guillaume Desmurs, co-créateur du LaMA Project, “chaque année, nous abordons un nouveau thème correspondant à l’un des grands enjeux de demain pour lequel un groupe d’experts est réuni. Les idées et leur mode d’emploi d’application sont en open-source, c’est-àdire diffusés le plus largement possible aux décideurs économiques, hommes politiques, mais aussi habitants des vallées de montagne et vacanciers. « Les conditions chaotiques de l’hiver dernier (météo, fréquentation, virus) qui ont suivi des vacances de Noël record et ce nouvel hiver qui s’annonce incertain met en lumière les faiblesses structurelles du modèle économique des stations de ski : problématiques énergétiques (transport, entretien domaine skiable), problématiques sociales (vie locale, usages nouveaux, tendances sociétales et modes de vie) et problématiques environnementales (migration climatique, pollution, diminution de l’enneigement) », poursuit-il… ce qui souligne encore plus l’urgence de la situation.

LAMA PROJECT Suivez le LaMA Project sur leurs réseaux. www.lamaproject.org

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CINÉMA

HENRIK HARLAUT

SALUTE

UN HYMNE AU SKI FREESTYLE PAR HENRIK HARLAUT Texte Olivia Bergamaschi

Le 20 octobre dernier, le freeskieur Henrik Harlaut présentait à Annecy, en avantpremière, son tout nouveau film SALUTE. Au delà des images époustouflantes, cette production est un hommage aux freeskieurs de la génération précédente, qui ont fait évoluer la discipline et ont transmis aux suivants un sens esthétique et pur du ski freestyle.

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CINÉMA

© Josh Bishop

HENRIK HARLAUT

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CINÉMA

HENRIK HARLAUT

Une ode a la devotion Élu Film de l’Année à l’ IF3 2020 (Festival International du Film de Freeski), SALUTE a convaincu le milieu du ski. Pas étonnant lorsqu’on sait que l’initiateur du projet n’est autre que le charismatique Henrik Harlaut. A 29 ans, le freeskieur signe ici un petit bijou visuel qui, au delà des belles images, raconte aussi une histoire. L’objectif d’Harlaut était de montrer l’envers du décor de la compétition et comment transposer sa créativité et celle des autres riders dans un backcountry à Chamonix ou sur des rails au Minnesota.

Il y a donc du ski, du gros ski en poudreuse, du gros ski en compétition, du ski freestyle comme on l’aime, qui tourne, qui grince sur du métal et parfois qui tombe… Tout est réuni pour un film à l’esthétisme singulier. Trente deux minutes de vidéo où les séquences se succèdent sans relâche, entre moments de vie et sessions de ride. Un long format qui plait au rider, en comparaison à la tendance des réseaux sociaux, où les choses ne durent pas. Un petit plaisir pour les yeux et aussi, pour rêver un peu.

Co-produit par la société annécienne BUG Visionaries, réalisé et filmé par les américains STEPT Studio, SALUTE regroupe plusieurs des meilleurs freeskieurs mondiaux actuels comme Oystein Braaten, Karl Fosvedt, Jacob Wester, Chris Logan, Sammy Carlson, Clayton Vila…

Un gang de skieurs aussi doués les uns que les autres dans une épopée glisse sur les meilleurs spots de la planète, ça fait rêver non ?

© Sofia Sjoeberg

Un tournage perturbe Il aura fallu 2 ans pour filmer et réaliser le film. Un long projet qui voit aujourd’hui le jour. Cependant en raison de l’épidémie qui s’est abattue sur le monde en 2020, l’équipe du film a dû faire face à quelques déconvenues qui ont changé ses plans de départ. Henrik et ses potes étaient au Canada au mois de Mars et plutôt que de rester sur place où ils avaient prévu de filmer, notamment du gros Backcountry en poudreuse et des sessions en Heliski, pour finir par atterrir en Andorre et fêter la fin du tournage, ils ont préféré revenir en Suède pour camper et skier aux alentours, dans le nord du pays. « Le bon côté des choses, c’est que cela nous a offert la possibilité de vivre autre chose.» a-t-il déclaré dans une interview. Un changement de plans qui n’a rien enlevé au plaisir qu’ils ont pris à créer ces images.

© Daniel Ronnback

L’OBJECTIF D’HARLAUT ÉTAIT DE MONTRER L’ENVERS DU DÉCOR DE LA COMPÉTITION © Josh Bishop

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CINÉMA

© Daniel Ronnback

HENRIK HARLAUT

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HENRIK HARLAUT

© Sofia Sjoeberg

© Sofia Sjoeberg

© Sofia Sjoeberg

CINÉMA

L’aura Henrik Harlaut On peut parler d’aura en ce qui concerne le freeskieur suédois. Car Henrik Harlaut ne fait pas partie de ceux qui se fondent dans la masse, bien au contraire. Son style, son attitude, son ski, tout chez lui fait de ce freeskieur un athlète à part, capable de performer en compétition et tout déchirer dans une vidéo. Une carrière qui s’est imposée, lui qui s’orientait vers une carrière de hockey-sur-glace et qui avait aussi rêvé secrètement de devenir le nouveau Zidane... Une aura que le rider cultive aussi de par son style vestimentaire Triple XL, largement influencé par sa passion pour le hip-hop des 90’ et le Wu-Tang Clan. Un style unique qui se ressent aussi dans sa façon d’enchaîner les tricks et jouer avec ses spatules. Décontracté, aérien, inventif, il a influencé le ski freestyle et participé à son évolution.

Côté palmarès, le rider a prouvé de nombreuses fois qu’il n’avait pas volé le titre de « légende du freeski », notamment en devenant l’athlète le plus médaillé de l’histoire des XGames avec 12 médailles à son actif, dont 7 en or ! Harlaut a également fait le buzz en ajoutant à ce palmarès, la place d’athlète le plus titré de l’histoire sur une discipline en 2020 avec 6 médailles d’or remportées en Big Air.

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DÉCONTRACTÉ, AÉRIEN, INVENTIF, IL A SU INFLUENCÉ LE SKI FREESTYLE ET PARTICIPER À SON ÉVOLUTION.

SALUTE 32 mn, réalisation : Stept Studio / production : Bug Visionnaries Disponible en VOD

HENRIK HARLAUT instagram.com/hharlaut

PRODUIT

WEDZE FREESKI

LA GAMME DE SKIS FREERIDE QUI BOUSCULE TOUT !

Texte Olivia Bergamaschi

« Des skis créés par des passionnés pour des passionnés », le message est simple pour Wedze qui arrive cet hiver avec une gamme de spatules dédiées au Freeski dans toute sa largeur et sa variété. Focus sur ces nouveautés.

Le terme de Freeski pourrait paraître un peu nébuleux aux non-initiés. La notion se situerait en fait au carrefour de 3 pratiques différentes mais qui auraient désormais tendance à s’hybrider et à s’influencer les unes les autres. On parle ici du Freeride, du Freestyle et du Ski de randonnée. Ce sont ces dernières qui ont constitué le socle de base à la conception de la toute nouvelle gamme de skis Wedze, toutes synonymes de liberté et d’infinies possibilités pour les passionnés.

LA CO-CONCEPTION MADE IN WEDZE Résultat du travail d’une équipe composée de collaborateurs Wedze, de passionnés-historiens du freeride et de toute une communauté de freerideurs, les skis Wedze s’inscrivent dans une co-conception inédite où l’expérience des uns s’est mêlée aux connaissances des autres. Une synergie initiée dès le départ afin de construire une gamme à la fois accessible et technique, capable de s’adapter à tous les terrains mais aussi et surtout, à tous les skieurs, quel que soit leur profil. La création de la gamme s’est appuyée sur des workshops auxquels ont participé l’équipe Wedze mais aussi Adrien et Simon, deux

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passionnés de Freeride, rencontrés par l’intermédiaire du média skipass.com. L’envie était d’impliquer des influences extérieures pour aller au plus proche des besoins des freerideurs car là est la clé d’un ski réussi, s’intéresser au profil du skieur et pas seulement au terrain de pratique. C’est d’ailleurs une équipe spécifique, dédiée aux pratiques alternatives, qui a été réquisitionnée pour travailler sur ce projet. Différençiant ainsi le Freeski du reste de la gamme de ski alpin déjà existante chez Wedze. Telle est la co-conception façon Wedze! Une philosophie portée par le groupe Décathlon, créateur de la marque, depuis bien longtemps et qui transpire aujourd’hui dans les valeurs de cette nouvelle gamme de skis Freeride.

En amont de la commercialisation, l’équipe Wedze a également organisé ce qu’elle appelle des « Private High Tests » dans la station de Val Thorens. Ceux-ci ont eu la vocation de confronter les produits en prototypes à des skieurs issus d’un public amateur. Un choix audacieux qui montre l’engagement de Wedze en faveur d’une pratique Freeride au sens large, accessible au plus grand nombre, pour être capable de s’évader sans être un professionnel de la montagne, tout en restant en sécurité. Sans bien sûr exclure les plus expert-es.

PETIT LEXIQUE DU FREESKI

PRODUIT

WEDZE FREESKI

MIXTE, FREERIDE / ALL MOUNTAIN

MODÈLES HOMME ET FEMME, FREERIDE / ALL MOUNTAIN

Destiné au freerideur débutant à la recherche d’un ski confortable sur la piste et facile en hors piste.

Sécurisant, maniable et tolérant, il vous accompagnera dans la découverte du hors piste d’abord en bords de pistes avec les jalons à vue, puis petit à petit un peu plus loin. Le ski idéal pour les premières sorties en poudreuse dans 15 à 20 centimètres de neige fraîche !

Destiné à des skieurs qui ont un certain bagage technique et physique, le Patrol est à l’image des pisteurs dont il porte le nom.

Accrocheur, Stable et sécurisant sur la neige dure, il garde une bonne portance lorsque que la neige ramollie, que ce soit en poudreuse ou en neige de printemps. C’est LA paire unique pour un freerideur confirmé.

OÙ LES TROUVER Retrouvez la gamme WEDZE Freeride dans vos magasins Décathlon et sur www.decathlon.fr

MODÈLES HOMME ET FEMME, FREERIDE / FREESTYLE BACK COUNTRY

MIXTE, FREERIDE / FREESTYLE BACK COUNTRY

Destiné à des freerideurs confirmés, pas nécessairement doté d’un énorme bagage technique et à la recherche d’un ski pour flotter, drifter, sauter, bref se régaler dans la neige molle!

Pour les freerideurs confirmés qui cherchent un ski facile et joueur pour prendre du plaisir sur les journées de poudreuse.

Destiné au chasseur de poudre toujours en quête du spot qui a pris la dernière pétée de neige !

Ce ski a été conçu pour les experts du freeride dotés d’un minimum de condition physique.

Avec sa largeur généreuse (115mm) et ses longs rockers, il est presque insubmersible et ultra joueur.

Toute une histoire du Freeride qui débute chez Wedze, laissant présager d’un premier hiver sur les chapeaux de roue et d’une suite à succès pour la gamme… D’ailleurs, l’équipe Wedze surmotivée est déjà en train de travailler sur de nouvelles conceptions. Le développement de 4 nouveaux skis toujours en collaboration avec des passionnés : un ski Big Mountain, un ski freestyle pour le park, un ski de freerando et un ski de rando type « fitness »… Une affaire à suivre !

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FREE JUMP ING IS NOT A CRIME

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EVENEMENT

© Louis Garnier / Elina Sirparanta

UNE 4ÈME ÉDITION À NE PAS MANQUER !

Attention les yeux, toute l’équipe du Super Slalom travaille d’arrachepied pour offrir une nouvelle édition à couper le souffle le 3 avril 2021 à La Plagne. En route pour le plus long slalom au monde !

Plus qu’une course, plus qu’une compétition, le Super Slalom c’est avant tout un moment de partage et de festivités autour du ski alpin. Un événement populaire imaginé par deux figures incontournables du ski, Julien Regnier et Julien Lizeroux, pour réunir la grande famille de la glisse au cœur des Alpes. Lors de cette compétition, pas de clivages, les skieurs amateurs côtoient les experts et les pros sur la même course. Un moyen créatif de mêler tous les amoureux du ski sans distinction dans une manifestation un peu décalée, accessible et surtout ultra conviviale !

Sur la mythique piste Emile Allais, les skieurs s’élanceront à toute allure le 3 avril. Ils partiront des sommets, à 2340 mètres d’altitude pour finir à 1500 mètres, soit 850 mètres de dénivelé et surtout 3,5 km de slalom pour une course semée d’embûches et de surprises afin de pimenter le parcours ! Un slalom surprenant autant pour les coureurs que pour les spectateurs qui vont en prendre plein les yeux. Au final, une rencontre unique et inédite, un mélange de générations, une épreuve pour réunir et pour fédérer toutes et tous autour d’une passion commune : le ski !

C’est naturellement à La Plagne, station bien connue des coureurs de slalom, que s’est implanté cet événement pas comme les autres. Le départ du Super Slalom se situe à 2340 m, au sommet du Bécoin, d’où l’on peut accéder depuis Plagne Centre. Lors de leur descente, les coureurs croisent le Pit Stop, zone intermédiaire du parcours à Plagne Aime 2000, face au Mont-Blanc !

Enfin, l’arrivée de la course à La Roche, village historique de La Plagne, assure aux compétiteurs, tout comme au public, un magnifique décor pour célébrer la finale et féliciter les champions !

Réservez votre séjour sur laplagneresort.com pour profitez pleinement du week-end de Pâques et de l’événement Super Slalom !

Evénement à haute teneur festive : animations, concert, et bien plus encore !

SUPER SLALOM Samedi 3 avril à La Plagne www.superslalom.ski

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ALERTE NOUVEAUTÉ À LA TOUSSUIRE !

© Studio Bergoend

HEBERGEMENT

© Fou d’Images

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© Philippe Gal

© Fou d’Images

Au cœur du domaine skiable des Sybelles en Savoie, c’est à la Toussuire que CGH Résidences & Spa inaugure un nouvel établissement 4 étoiles au charme alliant tradition montagnarde et chic moderne.

Bienvenue à l’Alpaga.

© Fou d’Images

Texte Olivia Bergamaschi

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© Fou d’Images

© Studio Bergoend

© Studio Bergoend

HEBERGEMENT

UNE DESTINATION IDÉALE Partez à la conquête des pistes, plongez dans l’ambiance chaleureuse d’une station savoyarde, flânez dans les rues du village de la Toussuire, déconnectez le temps d’un séjour à la Résidence CGH l’Alpaga. Au coeur de la Maurienne, sur le 4ème plus grand domaine de France, laissez-vous enchanter par la nature foisonnante du Parc National de la Vanoise, entouré par les cols mythiques de cette destination des Alpes. Vous n’oublierez certainement pas cet interlude hors du temps, bien installé dans votre appartement tout équipé, vous n’aurez plus qu’une seule chose à penser : profiter !

Situé sur les hauteurs de la station, face au sublime panorama des Aiguilles d’Arves, l’établissement offre des appartements haut de gamme, du 2 pièces pour 4 personnes au 6 pièces pour 12 personnes. De quoi moduler votre séjour en compagnie de vos proches, pour profiter des meilleurs des moments l’esprit libre et repartir la tête pleine de souvenirs mémorables.

UNE DESTINATION BIEN-ÊTRE Prolongez le bien-être de l’expérience au-delà du ski et savourez un moment au Spa Ô des Cimes de la résidence.

Cet espace dédié aux soins du corps, mais aussi de l’esprit, propose de multiples installations, dont 4 cabines de soin, pour vous ressourcer après une journée de glisse ou tout simplement vivre le moment présent, avec vue sur les sommets avoisinants. Et pour une détente optimale, laissezvous guider par les mains expertes des spa praticiennes : gommages, enveloppements, massages relaxants ou toniques ( pour adultes et enfants ). Un pur moment de délice à découvrir seul mais aussi en duo!

Les + de la résidence • Salon de réception avec cheminée et espace enfants • Conciergerie et conseils de séjour • Club enfants • Piscine intérieure chauffée avec bassin enfants • Bains bouillonnants

• Sauna, hammams, cardio-training • Halothérapie (grotte à sel) • Spa d’altitude Ô des Cimes • Accès wifi gratuit dans les appartements et à la réception • Casier à skis privatifs avec sèche-chaussures • Une place de garage gratuite.

CGH RÉSIDENCE & SPAS C’est avec plus de 16 ans d’expérience que cet hôtelier de renom imagine des séjours de rêve pour les familles, des vacances entre amis ou une escapade en duo. Rendez-vous dans une des 24 destinations proposées par CGH Résidences & Spas, parmi tout un panel d’adresses toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Plus qu’un hébergement, chaque établissement propose de nombreux services, pensés de manière à faciliter les démarches des clients. Pour un séjour tout confort, clé en main.

CGH S’ENGAGE Remboursement intégral en cas d’annulation directement liée à la pandémie, et annulation gratuite jusqu’à 15 jours avant le départ.

CGH RÉSIDENCES & SPAS Informations & réservations 04 50 33 10 96 www.cgh-residences.com

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L’Isère, votre spectacle permanent

Belvédère des Ecrins Les 2 Alpes

PHOTO ©AL E XAND R E G E L IN

En quête de grands espaces, de partage et de nouvelles expériences... accordez-vous une parenthèse unique sans aller au bout du monde.

L’Isère, rien de plus naturel.

A L PE S - I S E R E . C O M #alpesishere

DESTINATION

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VOYAGE EN TERRAIN CONNU

VOUS N’AVEZ JAMAIS ÉTÉ AUSSI PRÈS DE PARTIR SI LOIN !

Texte Carole Cailloux

Voyagez sans partir loin ! Partir à l’aventure près de chez vous vivre quelque chose de fort et pourquoi pas d’inoubliable, concilier envie d’évasion et considérations environnementales, voilà ce que vous propose notre « Voyage en terrain connu ». Ici, on ne recherche pas l’exploit ou la performance mais l’expérience et l’émotion.

En cette période particulière, offrez-vous une expérience dépaysante et sportive à 2 pas de chez vous. Lancez-vous dans une échappée sportive – voir extrême – sans partir à l’autre bout de la planète. Partez à la (re)découverte de votre région ! Ici, on vous invite à ralentir, faire du sport autrement, opposant la qualité à la quantité, le mieux au plus, la profondeur à la superficialité.

Redonnez du sens à vos voyages !

Devenez des aventuriers en faisant des montagnes environnantes votre terrain de jeu et d’exploration.

Retrouvez le goût de la simplicité. Prenez votre temps, écoutez le silence, imprégnez-vous des lieux… Découvrez les sports de montagne comme le Ski de randonnée, le Ski Nordique, les Raquettes, le Vélo sur neige, le Ski Joëring, le Powsurf ou le Chien de traineau, avec toujours cette idée de retrouver les valeurs fondamentales de la montagne.

MKSport sélectionne pour vous des endroits et les activités à découvrir absolument, des incontournables, qui vous prouveront que l’aventure près chez vous est possible.

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AVORIAZ © LesDroners

LA MONTAGNE 100% NATURE ADOPTEZ LE « GREEN SPIRIT »!

Avoriaz est une de ces stations précurseurs en matière de développement durable. Si l’esprit vert vous anime, c’est ici que vos aspirations seront comblées.

Architecture, activités et domaine, cap sur une station engagée par nature !

LA GLISSE AU NATUREL À Avoriaz de nombreux concepts pour pratiquer la glisse au plus proche de la nature et avec le moins d’impacts possibles sur son fragile équilibre ont été pensés. Normal quand déjà, dans le centre de la station, tout se fait skis aux pieds !

La tendance de l’hiver est au ski de randonnée. Pourquoi ne pas se lancer sur la toute nouvelle piste du Vanné, dédiée à l’initiation ? 300 m D+ et 45 mn d’efforts vous emmèneront le long d’un tracé damé et balisé pour une immersion totale au coeur de la nature. Cet itinéraire convient aussi aux splitboards.

Connaissez-vous les snowcross ? Ces tracés, balisés et sécurisés, mais non damés, proposent aux amoureux de liberté une alternative plus sûre que le Hors-piste sauvage et leur offre une expérience freeride, entre poudreuse et indépendance !

Le Stash et le Lil’Stash sont deux zones emblématiques du ski et du snowboard écolos. Les modules, disséminés dans la forêt, sont fabriqués en bois. On y retrouve également une zone de reforestation et des messages de sensibilisation à la nature, faisant de ces lieux des terrains de jeu uniques et respectueux de leur environnement.

© Samuel McMahon

Sport nature et écologique par excellence, le ski de fond a le vent en poupe, à Avoriaz, c’est gratuitement que vous

© Fredrik Lagermalm

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© Sebastian Marko

AVORIAZ

pourrez le pratiquer sur le domaine. Ce sont 39 km de pistes qui vous attendent, de quoi faire chauffer les cuissots et améliorer votre cardio !

BIODIVERSITÉ © Oreli B. / Avoriaz

Un Observatoire environnemental unique en France a été créé à Avoriaz. Il recense de manière exhaustive la biodiversité et réalise des études d’impact sur l’environnement, ceci afin de protéger les espèces y vivant. Une application, LocaFaune, a d’ailleurs été pensée pour partager les observations de la faune avec cet observatoire. Une manière unique pour chacun de contribuer à la préservation de la nature.

CET HIVER, TESTEZ LA MICRO-AVENTURE !

© Sam Mac Hanon

Imaginez, un coucher de soleil, des champs de poudreuse, les sommets enneigés au loin et vous, faisant votre trace au milieu de cette nature sauvage, après avoir engagé vos efforts dans la montée, chaussé de votre splitboard… Le rêve non? Cet hiver, la marque Burton propose de louer votre splitboard et partir pour une rando accessible en mode « sunset ». Une opportunité unique de découvrir la pratique et tomber amoureux de cette glisse passionnée, ne nécessitant ni remontées mécaniques, ni plan des pistes, le bonheur à l’état brut…

AVORIAZ Accès en voiture depuis : • Annecy > Avoriaz : 1h45 • Chambéry > Avoriaz : 2h10 • Genève > Avoriaz : 1h30 www.avoriaz.com © Avoriaz

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AVORIAZ

© Oreli B / Paysage à couper le souffle à Avoriaz 1800

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LES ARCS © MerciCréative

LA NATURE EN ACCÈS DIRECT

VIVRE UN HIVER DIFFÉRENT AUX ARCS Sur ce domaine, il existe mille façons de fouler la neige. En tant que destination responsable, la station des Arcs innove sans cesse et propose encore cette saison des alternatives nature pour vivre la montagne autrement.

© Raj Bundhoo

Cet hiver, c’est plus que jamais l’occasion de prendre une grande bouffée d’air pur en randonnant au coeur de paysages immaculés. Les Arcs regorgent de possibilités d’arpenter la montagne en raquettes et de vivre des expériences insolites, autant d’opportunités de vous aérer en solo, en duo ou avec votre tribu.

TRACES SECRÈTES EN TARENTAISE

LES ARCS, DESTINATION RESPONSABLE L’environnement a toujours fait partie de l’ADN. Ici, son respect est une affaire prioritaire, ce que plusieurs projets confirment : Accessibilité : La gare de Bourg-Saint-Maurice accueille les vacanciers venant des quatre coins de la France. Elle donne un accès direct à la station via le funiculaire. Ce dernier, en marche depuis 1989, transporte le public en 7 mn seulement au coeur de la station. Une fois arrivés, profitez de la magie des lieux à pieds, tous les sites des Arcs sont piétons et sans voiture !

Respect des ressources : Une démarche zéro plastique a été amorcée aux Arcs avec l’Eau des Arcs qui ruisselle directement de la montagne au robinet. Sa redistribution au public se fait grâce à des fontaines à eau installées sur le domaine skiable et dans les commerces partenaires de l’opération.

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Une paire de raquettes et de bâtons et un petit sac vous suffisent pour cette journée hors des sentiers battus, à fouler les champs de neige, traverser des forêts de mélèzes, observer les traces d’animaux, et enfin découvrir un chalet d’alpage enseveli. Vous apprendrez à progresser, vous orienter dans la neige, reconnaitre sa qualité et approcher les animaux qui passent l’hiver dans le blanc en compagnie de Marie-Paule. www.marie-paule-en-montagne.com

MARCHE, SILVOTHÉRAPIE ET YOGA La marche comme vecteur de bien-être et de bonne santé, telle est la conception de Marie-Odile qui emmène curieux et amoureux de nature à la découverte de la marche qui soigne.

Les sorties en raquette sont couplées à des exercices de Do In, QiGong, Yoga ou de méditation. Sont également à découvrir la marche afghane, la marche consciente, la marche portante pour réajuster postures, proprioception et alignements. La sylvothérapie est ici intégrée aux raquettes, pour une approche sensorielle en lien avec les énergies vibratoires des arbres et arbustes qui ont un pouvoir de guérison sur le corps. www.lesarcs.com/raquettes/dion-marie-odile

ESCAPADE DE 2 JOURS EN REFUGE C’est une expérience de déconnexion à part entière que propose le Bureau des Guides des Arcs cet hiver. Un moment hors du temps, déconnecté du quotidien et des réseaux. Après une montée en raquettes, vous vous retrouverez perchés

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© Tristan Shu

© A. Deze

LES ARCS

au coeur de la montagne hivernale à profiter de l’ambiance feutrée du refuge et savourer une fondue préparée sur place. Une soirée magique faite de moments simples sans superflus. Il n’y a plus à hésiter, offrez-vous l’exception. www.guidesdesarcs.com

DESTINATION LE CHALET D’ALPAGE © Tristan Shu

Antoine vous emmène à la découverte d’un authentique chalet d’alpage où l’on ne peut accéder qu’en raquettes, niché au coeur des sommets savoyards. Une parenthèse enchantée à vivre aux Arcs! Sur un des plus beaux versants sud du massif du Beaufortain, engagez une ascension pour vous éloigner des activités humaines le temps d’une journée. Là-haut, l’apéritif puis le repas savoyard créeront des souvenirs inoubliables pour vous et vos proches. www.baladesducolporteur.com

PASSEZ EN MODE VIP AVEC LA FIRST TRACKS!

L’EXCLUSIVITÉ À SENSATIONS : À LA DÉCOUVERTE DE L’AIGUILLE ROUGE Optez pour une randonné à pieds, avec ou sans guide, pour découvrir le point culminant des Arcs, le glacier de l’Aiguille Rouge, niché à 3226m. Ici, un panorama incomparable à 360° s’offre à vous sur la chaine du Mont Blanc. Puis, osez vous aventurer sur la passerelle pour plonger dans le vide surplombant la réserve naturelle des Hauts de Villaroger, sensations garanties!

© Kab Kareem

Le rendez-vous est fixé à 7h45, à l’heure où la nature se réveille tranquillement. Avant même l’ouverture du domaine, les pisteurs vous accompagnent pour une expérience inédite : faire la toute première trace sur les pistes fraîchement damées… Seuls au monde, découvrez le domaine autrement et un petit-déjeuner en merveilleuse compagnie. www.lesarcs-peiseyvallandry.ski/fr/first-tracks

LES ARCS Accès en voiture depuis : • Annecy > Les Arcs : 2h00 • Chambéry > Les Arcs : 1h45 • Genève > Les Arcs : 2h30 www.lesarcs.com

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LES BRASSES © OT Les Brasses

TRAVAILLEZ VOTRE CARDIO ET VOTRE CULTURE! UNE DESTINATION DE MONTAGNE ET DE TRADITIONS La moyenne montagne peut être une source de richesses insoupçonnées.

Pour preuve, sur le territoire des Brasses où les traditions d’antan côtoient des activités nature pour toute la famille, dans un décor sauvage exceptionnel.

Aux Brasses, ce sont les Alpages qui dominent le panorama.

Ces sites naturels, façonnés et entretenus par l’homme, sont aussi les témoins d’un environnement préservé, où la vie fourmille et où les multiples lieux de rencontre favorisent le partage grâce à de multiples activités destinées à tous les pratiquants. Ici, accédez à la simplicité d’une station familiale et à la multiplicité de moments de bonheur partagés.

UN TERRITOIRE NATURE Pour une journée, un week-end, des vacances, la station des Brasses se révèle être la destination idéale pour respirer et se déconnecter. Ici, posez vos valises et découvrez des activités accessibles à tous pour une évasion en pleine nature : • La soirée en Igloo - Après une balade en raquettes sous un ciel étoilé, partagez une fondue dans un igloo. Ambiance trappeurs et conviviale garantie! www.rando-igloo.fr • La « chasse au dahu » et fondue sauvage / Les stages de survie en Montagne. Patrick Amat - baladenature@yahoo.fr

© OT Les Brasses

• Le baptême en chiens de traîneau - une découverte des fabuleux paysages enneigés de Plaine-Joux avec un musher qui partagera avec vous sa passion pour ses chiens et son métier. www.icedream.fr

© OT Les Brasses

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© OT Les Brasses

LES BRASSES

• L’échappée à la Pointe de Miribel ou au Môle - En raquettes ou en ski de rando, gravissez les sommets pour observer la nature sous un autre angle et prendre un bon bol d’air pur.

• La gastronomie - De nombreux restaurateurs sont disséminés sur le domaine et offrent une cuisine traditionnelle. Autant de moments à table à partager pour s’immerger un peu plus dans la culture locale !

• Le ski de fond - Chaussez vos skis et empruntez le domaine nordique sauvage des Brasses, loin des remontées mécaniques. Avec des pistes allant de l’initiation à la noire, immergez-vous dans un paysage calme et silencieux. Et si votre chien se sent de faire la balade avec vous, n’hésitez pas à l’emmener pour du ski joering canin! www.lesbrasses.com

• Le Tom’Ly, plat « made in » Viuz-en-Sallaz - Issue du confinement, cette recette imaginée par le restaurant La Table d’Emilie est à base de reblochon en croûte. Le plat est vendu à emporter au restaurant et sur le marché du village, miam !

CULTURE ET TRADITIONS Aux Brasses, l’attachement aux valeurs et traditions d’antan est très fort. Il se retranscrit par un partage avec les habitants locaux et une philosophie territoriale prédominante, illustrés par des concepts et des propositions culturelles immersives. © OT Les Brasses

• PAYSALP / Musée paysan - Les lieux de mémoire des traditions alpestres se livrent ici pour le plus grand bonheur des curieux de notre histoire montagnarde. www.paysalp.fr • Les villages - Un hymne aux valeurs et traditions du terroir avec la visite de chèvreries et fermes où la fabrication y est artisanale.

LES BRASSES TOURISME Accès en voiture depuis : • Genève > Viuz-en-Sallaz : 30 min • Annecy > Viuz-en-Sallaz : 40min • Chambéry > Viuz-en-Sallaz : 1h15 www.lesbrasses.com © OT Les Brasses

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LES CONTAMINES © Gilles Lansard

SURFEZ SUR LA VAGUE NORDIQUE! DOMAINE MULTI-ACTIVITÉS EN PLEINE NATURE Au pied de la plus haute réserve naturelle de France, se niche un domaine nordique où les pratiques du ski de fond et du skating sont de mise, mais pas que. Un lieu zen et préservé où souffle un doux air de liberté sur les montagnes enneigées.

Bien que faisant partie du large domaine évasion MontBlanc avec ses 445 km de pistes, la station des Contamines est avant tout à taille humaine. Elle séduit les familles et les amateurs d’authenticité montagnarde qui se retrouvent au Domaine Nordique pour vivre des expériences sportives en pleine nature.

EN AVANT LES FONDEURS! Le goût de la liberté est palpable lorsque l’on se lance sur les pistes aménagées du domaine. Ce sont 25 km qui accueillent passionnés experts ou débutants au milieu d’un écrin magnifique entre fôrets de sapins et sommets majestueux.

C’est ici dans un cadre exceptionnel que vous évoluerez, au pied du Mont Blanc en découvrant à ski l’église baroque de Notre-Dame de la Gorge. Quel que soit votre niveau et votre pratique de ski de fond, les pistes s’adaptent à vous avec :

© Gilles Lansard

• 1 stade de biathlon homologué : Accessible à tous pour des initiations encadrées par l’ESF ou Alpinum Events.

• 2 pistes familiales et débutants : piste verte «les lacs» de 3.3 km et piste verte «la Gorge » de 1.9 km.

• 3 pistes classiques et skating : piste bleue «les chapelles» de 4.6 km, piste rouge «le Belvédère » de 8,2 km, piste noire des Dômes de 8,3 km.

© Gilles Lansard

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© Gilles Lansard

LES CONTAMINES

• 1 piste en nocturne : chaque mercredi de 19h à 21h, venez pratiquer le ski de fond de nuit sur une piste de 2 km, éclairée! www.lescontamines-nordique.fr

TESTEZ LA GRIMPE GLACÉE Sur le site protégé de Notre-Dame de la Gorge, les jours de grand froid, on chausse les crampons, on prend les piolets et on se lance dans l’escalade de formations glaciaires dans un spot unique et magique : une cascade de glace semi-artificielle. Une activité originale et inédite qu’il serait dommage de ne pas tester cet hiver! Le Bureau des Guides organise des sessions d’initiations en journée et en nocturne. www.guides-mont-blanc.com

EN ROUTE AVEC LES CHIENS DE TRAÎNEAU Si l’expérience de la glisse façon « Grand Nord » vous attire, n’hésitez pas à vous embarquer pour une aventure avec les chiens de traîneau. De nombreuses formules s’offrent à vous pour côtoyer le monde polaire, à la journée en traîneaux traditionnels, ou avec un raid sur plusieurs jours !

Une virée originale qui saura ravir petits et grands.

UNE BOUFFÉE D’OXYGÈNE Respirez, contemplez et marchez ! Les raquettes à neige sont un excellent moyen de découvrir la montagne et de prendre le temps de s’émerveiller sur la beauté du site !

En autonomie ou accompagnés par des guides, fouler la neige dans une réserve naturelle préservée ne peut que vous inviter à la déconnexion la plus totale. Une activité accessible pour toute la famille!

LA RÉSERVE NATURELLE Véritable écrin et berceau de nature, elle occupe les 2/3 du territoire. C’est le seul espace protégé du massif du Mont-Blanc. S’étendant sur 5 500 hectares du village à l’Aiguille Nord de Tré La Tête (3892m), ce joyau de la station réserve de nombreuses surprises aux visiteurs curieux venus explorer les diverses espèces de la faune et de la flore.

www.lescontamines.net/musher

LES CONTAMINES Accès en voiture depuis : • Annecy > Les Contamines : 1h15 • Chambéry > Les Contamines : 1h40 • Genève > Les Contamines : 1h05 www.lescontamines.com © Gilles Lansard

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LES CONTAMINES

© Gilles Lansard / Ski de fond aux Contamines

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Département de la Haute-Savoie. Photo ©LR Photographie.

Cet hiver, faites du sport à ciel ouvert !

Glissez vers les 24 domaines nordiques sur hautesavoiexperience.fr/nordic

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MONTS JURA © N. Gascard

DE LA CATHELINE AU CRÊT DE LA NEIGE RANDONNEZ AU SOMMET DU JURA Au coeur de la Réserve Naturelle Nationale de la Haute Chaîne du Jura, embarquez pour une ascension les raquettes aux pieds, entre merveilles de la nature et panoramas d’exception. Un itinéraire accessible à tous, suivez le guide !

Territoire aux influences diverses et à la géographie particulière, le pays de Gex ne cesse de nous surprendre.

Saviez-vous que c’est là, à quelques kilomètres de l’Ain et la Haute-Savoie, que prospère une station familiale et pourtant très dynamique, les Monts Jura ?

Un terrain de jeux idéal pour ceux qui souhaitent s’éloigner de la foule des grandes stations, goûter au grand air et à une nature abondante et préservée.

Pour cela, une randonnée en raquettes jusqu’au Crêt de la Neige offre une occasion inattendue d’explorer les environs et de profiter d’un environnement calme et serein, propice à la déconnexion.

ITINÉRAIRE

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© N. Gascard

© N. Gascard

En sortant de la gare de la Catheline, un plan du parcours se situe en face de vous. Traverser la plateforme en longeant par la gauche la terrasse du bar, puis le chalet de l’Ecole de Ski Français. Ne pas chercher à monter par les pistes mais traverser la piste de ski des Œillets en obliquant légèrement à droite. Emprunter un étroit passage au plat, un premier poteau vous indiquant les directions du

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MONTS JURA © N. Gascard

© Hytte Thomas

© N. Gascard

Crêt de la Neige et de Lélex.

Arrivé à une patte d’oie, suivre la direction du Crêt de la Neige ; passer sous le télésiège des Loges puis suivre les jalons au milieu des épicéas dispersés. Traverser la piste de ski des Asters et pénétrer dans la combe des Voyettes.

Remonter cette combe en suivant les jalons. Au fond, une courte montée raide permet de rejoindre un petit plateau.

La montée continue, plus douce, jusqu’à la ligne de crêtes.

Après un passage dans un canyon, le parcours sillonne entre des pins à crochets. Le Crêt de la Neige est atteint, symbolisé par un poteau.

Au loin, on aperçoit la croix du Reculet, second plus haut sommet du massif Jurassien. L’itinéraire est jalonné jusqu’au carrefour « Sur les Brulats » • Il est possible de partir en raquettes depuis le village de Lélex par un itinéraire balisé : +1h30 à l’aller.

• Depuis l’arrivée de la télécabine du Fierney, un parcours jalonné relie la Catheline : +1h.

• Tarifs : Pour la télécabine, Pass piéton à payer aux caisses des remontées mécaniques.

MAIS ENCORE… SKI NORDIQUE : Centre nordique par excellence de renommée internationale, le site de la Vattay est aujourd’hui l’un des plus importants de France avec 150 km de pistes. Ici, vous pourrez y pratiquer à loisir le skating ou l’alternatif.

SKI ALPIN : Les Monts Jura c’est aussi 3 domaines pour dévaler les pistes à votre guise et surtout le sourire aux lèvres: Mijoux-La Faucille, Lélex-Crozet et Menthières.

CHIEN DE TRAINEAUX : C’est sans doute l’activité dont vous ne pourrez pas vous passer cette hiver! Dépaysement et émerveillement garantis, dans un décor digne du Grand Nord.

TYROLIENNE : Cet hiver, testez la version «sapins enneigés » de cette tyrolienne géante, la plus pentue de France. Ouverture pendant les vacances scolaires de 10h à 16h30. Descente solo 34€.

© Hytte Thomas

MONTS JURA Accès en voiture depuis : • Annecy > Pays de Gex : 1h00 • Chambéry > Pays de Gex : 1h45 • Genève > Col de la Faucille : 30min www.paysdegex-montsjura.com

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PASSY PLAINE-JOUX © Goedfroy de Maupeou

RESSOURCEZ VOUS EN PLEINE NATURE !

SORTEZ DES SENTIERS BATTUS À PASSY PLAINE-JOUX

Ici, vous êtes au coeur du Pays du Mont-Blanc, protégée par la magnifique chaîne des Fiz et sa réserve naturelle, la station familiale de Passy Plaine-Joux bénéficie d’un panorama exceptionnel avec un ensoleillement unique grâce à son exposition plein Sud. Sa situation permet de découvrir de multiples activités et profiter d’une liberté infinie !

NOUVEAUTÉS CET HIVER 2 ITINÉRAIRES DE SKI DE RANDONNÉE Pour cette saison, la station a mis en place 2 nouveaux itinéraires pour pratiquer, le ski de rando, en accès libre au départ de la station (1 350 m) - balisés et sécurisés pour permettre à tous de goûter à la liberté sans prendre de risques. Les itinéraires vous offriront des points de vue sublimes à la clé ! Pratiquants assidus ou débutants, sportifs ou contemplatifs, ces parcours sont faits pour vous !

Attention : itinéraires accessibles uniquement pendant les horaires d’ouverture de la station de Plaine-Joux.

ITINÉRAIRE 1 : LA GRIMPÉE DU CHAMOIS BLANC RESERVE AUX INITIES

Au départ du front de neige (1 350m) • Distance : 5.5 km • Dénivelé : 460m • Difficulté : Accessible aux débutants • Niveaux : Bleu • Durée : 2h30 à 3h00, selon niveau.

Randonnée en pleine nature, vous serez au cœur de grand espace et aurez l’impression d’être seul au monde ! À mi-parcours, admirez le Lac Vert et reprenez des forces au restaurant Le Chatelet. Descente par les pistes de ski.

ITINÉRAIRE 2 : LA GRIMPÉE DES LAPINS ©OT Passy

ACCESSIBLE AUX DEBUTANTS

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Au départ du front de neige (1 350m) • Distance : 2.3km • Dénivelé : 360m • Difficulté : Reservé aux initiés • Niveaux : Rouge • Durée : 1h30 à 2h, selon niveau. Bel itinéraire en forêt. Pas mal de conversions. Descente par les pistes de ski.

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PASSY PLAINE-JOUX © Aerofiz

pente et la vitesse des tapis pour s’adapter à tous niveaux !

Skier tout le temps, par tous les temps et au pied du MontBlanc : c’est possible !

Parapente : Admirez la chaîne du Mont-Blanc vue du ciel !

Partez en tandem avec un moniteur, découvrez le vol libre et goûtez aux plaisirs de la randonnée aérienne, avec ou sans skis ! Les écoles de parapente proposent plusieurs formules du biplace découverte au vol montagne. Envolez-vous !

Passerelle Himalayenne : Prenez de la hauteur pour une petite rando à pied ou à vélo ! Implantée sur l’ancienne route menant du Plateau d’Assy au Lac Vert, ce pont suspendu et souple permet de franchir le Nant Bordon à 20 m au-dessus du cours d’eau !

Le Lac Vert : Dans un écrin forestier, ce lac magique à la transparence extraordinaire permet d’observer dans ses eaux une accumulation d’arbres et de végétaux. Ces éléments, combinés à la présence d’algues bleues, donne au lac sa remarquable couleur vert émeraude. (Altitude : 1266m. Vue magnifique sur le Mont-Blanc)

© Sallanches Tourisme

© Eric Courcier

N’oubliez pas le ski alpin ! : Des forfaits à la carte, des pistes pour tous les niveaux avec un ensoleillement et un panorama exceptionnel face à la chaîne du Mont-Blanc avec une altitude de 1358 à 1740 mètres !

ET AUSSI …

Boucle de ski nordique : Découvrez le ski nordique (ski de fond/ skating) grâce à un petit domaine facile en accès libre. Skiez face au Mont-Blanc dans un espace préservé et calme. 2 km de pistes : la boucle bleue du Lac Gris vous emmène en forêt tout près de la station.

Raquettes à neige : Partez en raquettes à la découverte de paysages à couper le souffle, 2 itinéraires permettent aux débutants d’évoluer en toute sécurité dans un environnement préservé dans un cadre féerique : La boucle de Barmus (initiés - 8km - 3h) La boucle du Lac Vert (débutants - 4km - 1h30).

Chiens de traineaux avec les Granges de Heidi : Adelaïde, Andy et leurs chiens husky proposent des balades en traîneau pour découvrir Plaine-Joux autrement.

Luge et Snowtubing : À côté des pistes de luge, une piste a été spécialement aménagée pour le snowtubing : une nouvelle forme de glisse sur de grosses bouées gonflables qui virevoltent dans tous les sens ! Sensations fortes garanties !

Ski Indoor 4810 : Skiez toute l’année ! Le concept est le même qu’un tapis de course à pied, mais adapté à la pratique du ski. Les tapis sont équipés d’un sol synthétique qui permet aux skis de glisser. Il est possible de régler la

© Wedze

Espace Lutins : Accompagnez vos enfants dans un endroit rien que pour eux : la Maison des Lutins, un tapis de neige, une piste pour enfants avec modules, une piste de luge et un espace de jeux sur neige. L’espace Lutins est ouvert aux enfants accompagnés d’un parent sous l’oeil d’une animatrice, aux horaires d’ouverture de la station.

PASSY PLAINE-JOUX Accès en voiture depuis : • Annecy > Passy Plaine-Joux : 1h20 • Genève > Passy Plaine-Joux : 1h10 • Chambéry > Passy Plaine-Joux : 1h40 www.passy-mont-blanc.com

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PRAZ DE LYS-SOMMAND

À LA CONQUÊTE DES GRANDS ESPACES Ici, vous êtes sur l’un des meilleurs sites de ski nordique de Haute Savoie.

Labellisé Haute-Savoie Nordic, ce domaine, sublime, emmènera quiconque le foulera aux limites d’un univers sans limites où la liberté est synonyme d’infinies possibilités.

© Gilles Piel

ÉLOIGNEZ-VOUS DE LA FOULE À PRAZ DE LYS-SOMMAND PARADIS DU SKI NORDIQUE Comptez sur les 50 km de pistes de ski de fond pour vous faire voyager le temps d’une sortie au grand air. D’alpages en forêts, immergez-vous skis aux pieds au cœur d’une nature sauvage, dont les contours ont été habilement aménagés pour vous offrir des itinéraires tous niveaux, accessibles, variés et sportifs pour les plus aguerris. En somme, de quoi s’éclater cet hiver, loin des pistes bondées !

PISTE FITNESS & BIEN-ÊTRE, UNE EXCLUSIVITÉ MADE IN PRAZ DE LYS !

Le concept est totalement inédit et innovant : un parcours fitness skis aux pieds ! Le principe est simple : tester et améliorer sa forme et sa condition physique grâce à des conseils de gestion de l’effort et des rythmes cardiaques au cours d’une sortie sportive sur neige. Plutôt sympa non ?

Plusieurs zones sont définies et différenciées par leur profil : plat, montée, descente et plat descendant. Ensuite, des panneaux placés à l’entrée de chaque zone distillent des indications techniques destinées à vous aider dans votre effort. Trois catégories d’utilisateurs ont été définies selon un niveau de forme physique. Libre à chacun de choisir la catégorie qui lui correspond et d’évoluer selon sa rapidité de progression sans notion de classement ni de compétition !

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© Gilles Piel

Vous n’êtes pas sportif : optez pour « Mise en forme ». Vous êtes actif : Préférez « Entretenez votre forme ». Vous êtes sportif et entraîné : Engagez vous dans « Progressez ».

Que ce soit en skating ou en pas alternatif, arpentez ces itinéraires à votre rythme, amusez-vous en variant les alternatives, tout est permis.

PRAZ DE LYS-SOMMAND

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NOUVELLE APPLI GRANDEUR NATURE

© Praz de Lys-Sommand Tourisme

L’application « Grandeur Nature Praz de Lys Sommand » disponible sur Apple Store et Androïd, référence des sites et itinéraires pour découvrir et parcourir le territoire selon vos activités de pleine nature préférées. Retrouvez tous les sports et activités de pleine nature à portée de main dans votre téléphone. Ses fonctionnalités : géolocalisation en direct sur le tracé du parcours, plusieurs fonds de cartes au choix dont IGN en connexion, téléchargement des données et des fonds de carte pour une utilisation hors ligne et le téléchargement des GPX, filtrer les parcours par distance, dénivelé, secteur géographique, l’outil « se rendre au départ », la possibilité d’envoyer sa position par SMS, etc.

DES NOUVEAUX ITINÉRAIRES DE SKI DE RANDONNÉE La station a mis en place deux nouveaux itinéraires pour s’adonner, en accès libre, à la pratique du ski de rando, au départ des plateaux de Praz de Lys et de Sommand. Non damés, ils sont néanmoins balisés et sécurisés par le service des pistes de la station pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de goûter à la liberté sans prendre de risques.

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Les itinéraires de 2.5 km pour 200 à 300m de dénivelé seront adaptés à l’initiation au ski de randonnée, points de vue sublimes à la clé ! Les randonneurs descendront par les pistes du domaine skiable.

ITINÉRAIRE 1 : LAC DE ROY Au départ de Praz de Lys / Les Molliettes Distance : 2.5km Dénivelé : 220m Difficulté : accessible aux débutants Durée : 30min à 1h30, selon niveau

ITINÉRAIRE 2 : PERTUISET Au départ des résidences de Sommand Distance : 2.5 km Dénivelé : 250m Difficulté : accessible aux débutants Durée : 30min à 1h30, selon niveau Les magasins Sport 2000 et Go sport Montagne au Praz de Lys, Locaski à Sommand et Mieuski à Mieussy proposent la location de matériel (à partir de 25 € / journée).

LES VOIES BLANCHES À vous la liberté et les grands espaces avec des voies adaptées, damées et balisées. Promeneurs ou sportifs, tous trouveront leur bonheur grâce à 30 km de voies blanches situées sur le domaine. Neuf pistes au total pour des activités hivernales comme les raquettes, le trail sur neige ou le VTT sur neige.

Des occasions uniques de prendre l’air, à moindre coût, le tout sécurisé et avec une vue exceptionnelle sur le Mont-Blanc.

SANS OUBLIER LE SKI ALPIN !

55 km de pistes pour en voir de toutes les couleurs. 2 secteurs débutants, pour vous donner de l’élan. 120 enneigeurs pour garantir un enneigement abondant.

1 snowpark et 3 boarder cross, pour enchaîner les figures et les sauts. Le tout parfaitement exposé, avec vue sur les massifs environnants…

Station «bon plan», ici la glisse c’est dans la poche ! 24 € - 30 € / jour ou 123 € - 153 € / 6 jours (tarifs enf. / ad.)

PRAZ DE LYS-SOMMAND Accès en voiture depuis : • Evian / Thonon-les-Bains : 1h • Genève : 1h • Annecy : 1h10 • Chambéry : 1h30 prazdelys-sommand.com I 04 50 34 25 05

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© Lionel Richard

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HAUTE-SAVOIE NORDIC

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HAUTE-SAVOIE NORDIC

LA

HAUTE-SAVOIE, TERRE DE SKI DE FOND DANS LA TRACE DE HAUTE-SAVOIE NORDIC Texte Baptiste Chassagne

Le ski de fond a le vent en poupe. Exalté par ces champions de biathlon qui égayent nos week-ends d’hiver. Enhardi par l’avènement d’un mode de vie plus durable et responsable dont l’un des piliers est la reconnexion à la nature. Le ski de fond avance vent dans le dos. La HauteSavoie est l’un des berceaux de cette pratique traditionnelle qui connait aujourd’hui une seconde jeunesse. Le département l’a compris et, à travers le travail de la structure Haute-Savoie Nordic, assume et valorise cet héritage.

Rencontre avec Guillaume Maurel, le Directeur de Haute-Savoie Nordic, cette association qui coordonne, développe et promeut les 24 domaines nordiques du département depuis 1985.

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HAUTE-SAVOIE NORDIC

PISCINE MUNICIPALE, ANTONIN GUIGONNAT & « SLOW TOURISM » Pouvez-vous nous décrire la mission de l’association Haute-Savoie Nordic dont vous êtes Directeur ?

© Lionel Richard

De façon très synthétique, il s’agit de coordonner et développer les 24 domaines nordiques et 29 foyers de ski de fond implantés sur notre territoire. Depuis 1974 et la création des Moises, le premier foyer de ski de fond ayant vu le jour en Haute-Savoie, au-dessus de Thonon, nous sommes le bras armé du Conseil Départemental en ce qui concerne le ski de fond. C’est à dire la structure chargée de promouvoir et organiser la pratique. Car il faut savoir que, contrairement aux remontées mécaniques en ski alpin, les domaines nordiques constituent, à l’image d’une piscine municipale, un service public.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les domaines nordiques ne se limitent pas uniquement à des kilomètres de pistes entretenues où il est possible de pratiquer le ski de fond…

Oui ! Tous les indicateurs confirment cette impression un peu globale diffusée par la défense d’un mode de vie plus responsable et tourné vers la nature. Nous avons cumulé 390 000 « journées-skieurs » la saison dernière, ce qui représente une hausse de près de 14% par rapport à la moyenne des 5 années précédentes ! Et pour la première fois, le chiffre d’affaires de notre réseau associatif a dépassé la barre symbolique des 2 millions d’euros. Donc clairement, il y a un réel engouement, et il se matérialise dans les chiffres…

Comment expliquez-vous ce succès du ski de fond ?

Depuis 5 ans, on constate effectivement un essor assez incroyable. Une des principales explications, ce sont les résultats de nos champions de biathlon, de Martin Fourcade à Antonin Guigonnat, l’enfant du pays. Ensuite, l’accessibilité liée à la proximité des lieux de pratique et au coût abordable d’un Nordic Pass, la possibilité d’avoir « sa dose » en moins de 2h et cette reconnexion à une nature préservée sont autant d’arguments qui expliquent notre dynamique actuelle. Nous n’avons pas attendu que le « slow tourism » soit conceptualisé pour en défendre les principes. Tous ces éléments rajeunissent l’image du ski de fond. D’une discipline contemplative plébiscitée par un public assez âgé, il s’est mué en sport tendance voire branché ! C’est surprenant de voir combien notre image et donc notre clientèle se rajeunissent !

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DANS LES DOMAINES NORDIQUES, ON NE PRATIQUE PAS UNIQUEMENT LE SKI DE FOND, MAIS AUSSI TOUTES LES ACTIVITÉS NON-MOTORISÉES LIÉES À LA NEIGE QUI NE SONT PAS DU SKI ALPIN.

© DR

On a l’impression que le ski de fond a le vent en poupe ces dernières années. Avez-vous des statistiques ou des indicateurs objectifs qui le prouvent ?

© LR Photographie

Effectivement, c’est bien plus que cela ! Ce sont des lieux de vie, de rencontres et d’aventures. Déjà, par définition, le ski de fond renvoie à toutes les activités non-motorisées liées à la neige, et qui ne sont pas du ski alpin. La pratique de la raquette par exemple relève de notre fait. Mais elle est gratuite, contrairement au ski de fond, si important pour nous, car c’est le sport avec un accès payant, celui sur lequel nous reposons pour viser un modèle économique à l’équilibre.

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© Lionel Richard

HAUTE-SAVOIE NORDIC

DIVERSIFICATION, PETITE DEMI-HEURE & MANQUE DE NEIGE Quels sont les combats que vous menez actuellement ? Quelles sont vos perspectives pour les années à venir ?

L’objectif est triple. Tout d’abord, nous allons tâcher d’entretenir cette dynamique par notre travail de promotion et de communication. Ensuite, notre rôle va se révéler crucial auprès des domaines installés plus bas en altitude, dont la pratique du ski de fond devient de moins en moins aisée, faute de neige. Nous voulons les accompagner dans leur processus de diversification vers un site d’activités de reconnexion à la nature multi-saison. Enfin, nous défendrons avec toujours autant d’ardeur le projet « savoir skier » qui assure l’accès au ski scolaire. Car tout jeune haut-savoyard de 5ème, peu importe son niveau social, doit avoir eu l’opportunité de découvrir le ski, car ceux-ci constituent l’ADN de notre territoire.

Quelles actions mettez-vous en place pour pallier au manque de neige, une problématique qui semble de plus en plus prégnante ?

La diversification nous paraît être la clé. D’abord, une diversification des activités proposées sur les domaines nordiques, pendant toute l’année, avec notamment du Trail, de la randonnée, une offre gastronomique… Puis, une diversification des publics ciblés : aujourd’hui, chaque hautsavoyard a un site de pratique accessible à moins de 30 minutes de chez lui ! Tout le monde peut venir et y trouver son intérêt, la respiration de sérénité recherchée. Nous devons continuer à proposer une offre hivernale la plus

AUJOURD’HUI, CHAQUE HAUT-SAVOYARD A UN DOMAINE NORDIQUE À MOINS DE 30 MINUTES DE CHEZ LUI ! large possible, car la neige reste notre cœur de métier, sans oublier de déployer notre attractivité via d’autres activités.

Pensez-vous que votre activité et l’essor du ski de fond vont subir de plein fouet la crise sanitaire actuelle ?

Je ne pense pas ! Et nous allons tout mettre en œuvre pour que ce soit le contraire… C’est difficile de se prononcer dans un tel contexte d’incertitude. Là où je suis sûr néanmoins, c’est que le ski de fond coche toutes les cases anti-Covid. On le pratique à proximité de chez soi, en plein air, avec très peu d’interfaces entre le moment où l’on sort de la voiture et celui où l’on débute sa session, dans un sens de circulation unique qui limite les croisements, avec un très faible risque d’accident et un Nordic Pass rechargé en ligne sur internet sans passage en caisse ! Bref, laisseznous ouvrir et laissez les haut-savoyards skier !

HAUTE-SAVOIE NORDIC nordicpass74.com

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RÉGION DENTS DU MIDI © Litescape Média

ENCLENCHEZ LE MODE « RANDO »!

A L’ASSAUT DU DÉNIVELÉ À MORGINS

Sur un territoire propice à l’aventure et à l’émerveillement, enclenchez le mode ski de randonnée et goûtez au plaisir des grands espaces à Morgins, l’une des 6 stations de la Région Dents du Midi.

Situé sur le versant suisse des Portes du Soleil, la Région Dents du Midi cultive depuis déjà 4 ans l’esprit « rando » dans la station de Morgins. Cette dernière a été la première dans le pays à créer un Rando-Parc dédié, vous l’aurez compris, à l’ascension sportive des pentes enneigées ! Développé en collaboration avec la marque de skis Movement et le champion de ski alpinisme local Yannick Ecoeur, cet espace entièrement balisé emmène les randonneurs à l’assaut des montagnes en toute sécurité, sur des sentiers spécialement dédiés et à l’écart des pistes de ski.

CHACUN SA PISTE Adapté à tous, le Rando-Parc s’adresse aussi bien aux débutants qu’aux plus expérimentés.

© Ruedi Fluck

3 pistes bleues, 3 rouges et 1 noire composent l’espace avec des itinéraires allant de 35 minutes à 2h30 et un dénivelé moyen de 600 m. Entre respect de l’environnement, de la montagne, et de ceux qui la pratiquent, ce véritable terrain d’entrainement à ciel ouvert vous conduira à l’aventure, entre sapins, vue imprenable et paysages à couper le souffle.

En plus des itinéraires classiques, une piste initiatique a été

• Prix : Adulte / Enfant > Gratuit • Durée : de 35min à 2h30 selon le parcours • Denivelé positif : de 529 à 766 m • Pistes : 3 bleues 3 rouges 1 noire • Contact : +41 (0)24 477 23 61

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© Niels Ebel

LA RANDO À MORGINS

RÉGION DENTS DU MIDI

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RÉGION DENTS DU MIDI

© Julie Rebaudo

Au coeur de la Vallée d’Illiez et du vaste domaine des Portes du Soleil, ce ne sont pas moins de 6 villages-stations qui composent la région : Champéry, Champoussin, Les Crosets, Morgins, Troistorrents et enfin Val-d’Illiez. Certains connus, d’autres moins, ils participent tous au charme et au dynamisme de cette vallée suisse décidément pas comme les autres. À ski, ce sont quelques 600 km de pistes qui vous sont offerts, entre vallons immaculés et forêts de sapins. Un terrain de jeu unique et surtout incomparable entre Suisse et France, avec en toile de fond les Dents du Midi, les Dents Blanches, le Mont Blanc ou le Lac Léman.

créée pour permettre aux débutants d’avoir es bons gestes à la montée comme à la descente. Mise en place des peaux, conversion, recherche DVA ou encore entretien du matériel, tous les meilleurs conseils sont prodigués à l’aide de panneaux didactiques, où illustrations et points clés seront abordés. Et si cela ne vous suffit pas, flashez le QR code et regardez le tutoriel en vidéo réalisé rien que pour vous. À Morgins, le ski de rando c’est facile!

RANDO-PARC CHALLENGE Depuis l’hiver dernier, place à la compétition !

Chronométrez votre parcours avec l’application gratuite Rando-Parc Challenge, disponible sur Android et iOS, et mesurez-vous à vos amis et autres participants.

Vous pourrez même défier la performance du champion Yannick Ecoeur! Cette compétition en ligne sera active toute la saison, donc si la forme n’est pas au rendezvous dès les premières sessions, un petit entrainement régulier au Rando-Parc devrait vite vous permettre de battre des records! Ce concept unique fonctionne simplement via l’application, et de plus, est totalement gratuit. Une occasion unique de suivre ses améliorations tout au long de l’hiver.

Pour démarrer l’aventure, rien de plus simple : 1. Téléchargez l’application (lien disponible sur le site www.regiondentsdumidi.ch) 2. Enregistrez vos informations dans l’onglet « Participant » de l’app 3. Validez votre inscription via l’email de confirmation 4. Démarrez le chronomètre en « badgeant » le parcours souhaité devant le panneau « Départ » situé au pont Place du 06 août (Parking à côté de l’Office du Tourisme de Morgins) (nécessite l’utilisation d’un smartphone équipé du système NFC) 5. Suivez votre classement général instantanément après avoir « badgé » la balise de fin du parcours au panneau FINISH.

LE RANDO-PARC Accessible tout l’hiver, les descentes sur les pistes sont fermées en dehors des heures d’exploitation des remontées mécaniques (avant 08h30, après 16h30) à l’exception de la piste de la Foilleuse (jusqu’à 21h30).

© Niels Ebel

RÉGION DENTS DU MIDI Accès en voiture depuis : • Annecy > Région Dents du Midi : 2h00 • Chambéry > Région Dents du Midi : 2h25 • Genève > Région Dents du Midi : 1h40 www.regiondentsdumidi.ch

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ST GERVAIS MONT-BLANC © Boris Molinier

LA RANDO EN HAUTE-ALTITUDE OSEZ L’ÉVASION AU PAYS DU MONT-BLANC !

Territoire sauvage, propice à l’évasion, Saint-Gervais-Mont-Blanc cultive la passion du dénivelé. En ski de randonnée, à pieds ou en raquettes, le domaine accueille les amoureux des sommets sur des itinéraires balisés et sécurisés.

© Boris Molinier

FONDUS DE RANDO A Saint-Gervais Mont-Blanc, il existe 4 itinéraires balisés de ski de randonnée, dont 1 en nocturne, situés à proximité immédiate du domaine skiable. Ils sont libres d’accès (vérifiez les horaires d’ouverture avant de partir) au départ du Bettex et des Communailles. Ces parcours, soigneusement mis à disposition par la station et le domaine skiable offrent une variété non négligeable de possibilités de mettre les peaux de phoque et travailler ses foulées au grand air.

Bien entendu, randonner c’est aussi connaître la montagne et appliquer les règles de sécurité. Si vous débutez, n’hésitez pas à faire appel à la Compagnie des guides de SaintGervais ou aux ESF de Saint-Gervais et de Saint-Nicolas de Véroce qui proposent des sorties encadrées par des professionnels.

© Boris Molinier

4 options : • Du Bettex jusqu’au sommet des Monts Rosset – 365 m D+ • Du Bettex jusqu’à l’alpage de Sous les Freddys – 384 m D+ • Des Communailles jusqu’au sommet du Télésiège de la Croix – 462m D+ • En Nocturne : La piste des Orgères entre le Mont Joux et les Communailles est ouverte de 17h à 21h. L’occasion de pratiquer la discipline en soirée et à la frontale! Chaque mardi et vendredi de la saison d’hiver. © Boris Molinier

L’alternative à tester

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A la découverte des domaine skiable Les Houches/SaintGervais, un itinéraire a été imaginé pour les amateurs de ski de rando mais aussi de ski alpinisme. Depuis Saint-Gervais, il suffit d’emprunter le Tramway du Mont-Blanc, descendre dans la vallée et remonter à la force des mollets.

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© Boris Molinier

© Boris Molinier

ST GERVAIS MONT-BLANC

LES RAQUETTES, STARS DE L’HIVER Si vous aimez plutôt le doux bruit de la neige qui craquèle sous vos pieds, empruntez l’un des 7 itinéraires en raquettes du domaine et faites-vous plaisir : • Chemin de Bionassay Bellevue - 2h45 AR / 361 m D+ / 9,2 km AR : Par une montée régulière, on atteint le col de Voza où le paysage s’ouvre en une large vue panoramique avec le massif du Mont- Blanc au premier plan.

• Boucle de Bionassay - 1h / 120 m D - / 2,7 km : Un parcours sans difficulté, ouvert à tous, avec des passages en forêt sur fond de décor somptueux.

• Petite Boucle de Saint-Nicolas - 1h / 115 m D - / 2,3 km et Boucle du Plateau de la Croix - 2h / 408 D + / 4,5 km : une fois parcourue la petite boucle de Saint-Nicolas, les amateurs ne pourront qu’apprécier la grande boucle du Plateau de la Croix. Ce dernier offre une vue panoramique au Plateau de la Croix puis se promène près d’anciennes fermes.

• Chemin de Mt d’Arbois - Bettex - 2h15 / 443 m D - / 4,6 km • Boucle du Bettex : 1. Depuis le Bettex - 1h50 / 201 m D + / 4,9 km - 2. Depuis les Communailles - 1h50 / 176 D + / 4,9 km : La boucle démarre très progressivement sur un large sentier plat avant la montée pour Entre-Deux-Nants. Beaux panoramas sur le Mont-Joly et la chaîne du Mont-Blanc.

• Boucle de Porcherry - 2h30 / 242 m D + / 2,8 km : Au carrefour des pistes de Saint-Gervais, du Mont Joly et de Saint Nicolas de Véroce, l’alpage du Porcherey dispose d’un panorama magnifique.

L’OPTION RANDONNÉE PÉDESTRE Pour ceux qui souhaiteraient juste flâner sur la neige, SaintGervais Mont-Blanc a aussi prévu 2 pistes aménagées et

damées. Deux sentiers à emprunter sans matériel et en toute simplicité, à condition d’être bien chaussé pour la neige : • Côté Mont d’Arbois : circuit en aller-retour du Bettex au plateau de la Croix à Saint-Nicolas de Véroce.

• Côté Prarion : accès par le Tramway du Mont-Blanc et parcours entre les arrêts de Bellevue et du Col de Voza.

ET L’ALPIN DANS TOUT ÇA? Saint-Gervais Mont-Blanc c’est aussi, bien sûr, le ski alpin avec 2 domaines remarquables : • Domaine Evasion Mont-Blanc : 400 kilomètres de pistes et 107 remontées mécaniques composent cette terre promise, rien que ça! Pour un ski face au sommet mythique des Alpes, le Mont-Blanc et l’assurance d’excellentes conditions d’enneigement.

• Domaine Les Houches/Saint-Gervais : Grâce à votre forfait, empruntez le Tramway du Mont-Blanc et skiez sur ce domaine confidentiel, où les pistes serpentent en forêt. Un excellent moyen de vous évader!

SAINT GERVAIS MONT-BLANC Accès en voiture depuis : • Annecy > Saint Gervais : 1h00 • Lyon > Saint Gervais : 2h00 • Genève > Saint Gervais : 1h00 www.saintgervais.com

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SERRE CHEVALIER VALLÉE BRIANÇON © Luka Leroy

SPORT ET PATRIMOINE AU SOMMET

LES HAUTES-ALPES SOUS UN AUTRE ANGLE

© Igloo Food

On nous l’annonce, cet hiver sera différent ou ne sera pas! Sortez de votre zone de confort et allez explorer d’autres terrains et d’autres aventures.

Dans la vallée de Serre Chevalier, dans les Hautes-Alpes, le ski se fait face aux fortifications de Briançon et la saison enneigée se vit entre culture, gastronomie et nature.

GASTRONOMIE EN ALTITUDE Pourquoi ne pas allier gourmandise et sport le temps d’une expérience en altitude? De nombreuses activités peuvent se vivre sur le domaine de Serre Chevalier. Parmi elles, l’escapade Igloo Food, une balade en raquettes à la nuit tombée, suivie d’un apéro autour du feu en mode « Davy Crocket » et d’une fondue 100% Hautes-Alpes dans un igloo. De quoi redescendre des étoiles pleins les yeux! Autre alternative, l’Igloo Foot cette fois, qui se décline en journée complète avec rando en raquettes, goûter et session luge pour le fun. Ou bien sur la demi-journée avec construction d’igloo, recherche DVA, sécurité et progression en montagne et sortie trappeur (pierre à feu, traces et indices de vie). En bref, de quoi éveiller vos sens et vous prendre pour de vrais aventuriers ! serre-chevalier.com/fr/activites/randonneesraquettes/igloo-food Et si vous tentiez plutôt l’Apéro en Yourte? Depuis le front de neige de Chantemerle, partez en virée raquettes dès 17h pour vous rendre dans une Yourte et y déguster de bons produits locaux, au chaud et en toute convivialité. Ce sera aussi l’occasion de vous y rendre en snowshoes, la raquette du 21ème siècle !

© Thibaut Blais

serre-chevalier.com/fr/activites/activites-enfants/ ecole-europeenne-aventure

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ENTRE NATURE ET BIEN-ÊTRE Serre Chevalier, c’est aussi un site unique où la nature foisonnante et les sommets invitent au lâcher-prise et à la détente, sans oublier de contenter les plus sportifs !

SERRE CHEVALIER VALLÉE BRIANÇON

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© Zoom

© Service du Patrimoine

FOCUS SUR UN PATRIMOINE UNIQUE Le domaine de Serre Chevalier surplombe la vallée de Briançon et avec elle, la Cité Vauban dont les fortifications sont inscrites au Patrimoine Mondial de l’Unesco, regroupe de nombreux forts et une cité historique, témoins d’un riche patrimoine. En hiver, avec les premiers flocons, ces fortifications se visitent en raquettes, une manière ludique et sportive de se cultiver!

© Xtreme Shooting

Si l’Histoire vous attire, joignez-vous également aux visites gratuites des hameaux de la vallée, organisées par l’Office de Tourisme chaque jour pendant la saison. Vous pourrez y découvrir la richesse de nos traditions dans un cadre complètement renversant.

Justement, pour ces derniers, avides d’exception, le bureau des guides de la station propose une sortie sur un splendide dôme glaciaire dans le massif des Ecrins. Au programme, une progression simple, encordés et crampons aux pieds, parmi les crevasses et séracs du glacier de la Girose. Une expérience inédite à vivre sur le rythme de la balade.

LE DOMAINE EN BREF 59 remontées mécaniques 80% des pistes situées à plus de 2000m d’altitude pour un enneigement optimal 81 pistes (13 noires, 29 rouges, 26 bleues, 13 vertes) 300 jours de soleil par an 410 hectares de pistes balisées et entretenues 1 300 à 2 800 m d’altitude 4 zones ludiques (snowpark, boardercross, funnycross, melezone)

guides-serrechevalier.com Entre zen attitude et déconnexion, optez pour la sortie raquettes et yoga! Rachel, accompagnatrice en montagne et professeure de Hatha Yoga vous emmène à la rencontre de la nature et de vous-même dans une exploration unique des environs. Une expédition en pleine conscience idéale pour profiter d’un environnement sauvage unique. Et si certains curieux souhaitent tenter la Sylvothérapie, sachez que c’est également possible en compagnie de Rachel ! serre-chevalier.com/fr/activites/bien-remiseforme/rando-zen-serre-chevalier-rachel-bourg Ces sources d’eau chaude naturelles aux nombreux bienfaits datent de l’époque romaine. C’est aujourd’hui un centre thermo ludique de 4500 m2, associant les bienfaits de l’eau chaude naturelle à un centre Spa. L’eau des Grands Bains est dite « de surface », c’est à dire provenant de la pluie et de la neige qui s’infiltrent dans le sol et se réchauffent au contact d’une structure magmatique souterraine pour sortir à 44°C. En remontant par infiltrations, elles se chargent en minéraux. Pour un moment relaxant après une journée à crapahuter dans la nature ou à skier ! lesgrandsbainsdumonetier.fr/grandsbains/#historique

ENERGIES RENOUVELABLES Serre Chevalier Vallée est la première station de ski à produire sa propre électricité et elle a pour ambition de produire à terme entre 30 et 50% de la consommation électrique du domaine d’ici 2030. 3 technologies de production sont utilisées : hydroélectricité, photovoltaïque et petit éolien pour ce programme. Et l’engagement du domaine skiable est de poursuivre la réduction de son empreinte dans tous les domaines : carbone, paysages, biodiversité, ressource en eau, recyclagereconditionnement-valorisation.

SERRE CHEVALIER Accès en voiture depuis : • Annecy > Serre Chevalier : 3h00 • Grenoble > Serre Chevalier : 2h00 • Chambéry > Serre Chevalier : 2h20 www.serre-chevalier.com

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VAL D’ISÈRE © Richard Bord

ESCAPADE NATURE & DÉCONNEXION GARANTIE SI ON S’OFFRAIT UNE RANDO CE WEEK-END À VAL D’ISÈRE? Prendre le large, déconnecter, s’évader… On en rêve tous. Alors quand il est possible d’allier sport, contemplation et immersion en pleine nature, pourquoi s’en priver ?

Découvrez le Parc National de la Vanoise autrement avec un week-end original en ski de rando!

Bien sûr, Val d’Isère, c’est une station de renom avec un domaine skiable des plus grands et agréables de toutes les Alpes, mais pas que. Depuis ses débuts, les skieurs viennent y pratiquer la randonnée quels que soient leur niveau et leurs envies. Partez à la conquête des dénivelés le temps d’un week-end hivernal et immergez-vous dans la splendeur d’un territoire nature époustouflant.

PRÊTS POUR CE WEEKEND ?

LAISSEZ-VOUS GUIDER. VENDREDI

Arrivée à Val d’Isère : se garer au Parking du Manchet.

En peaux de phoque ou en raquettes, comptez environ 2h30 pour accéder au Refuge du Fond des Fours et y passer la nuit.

Pratique : Le parking est gratuit pour ceux qui dorment au refuge. N’hésitez pas à les contacter pour plus d’infos.

SAMEDI © Yann Allègre

Les plus sportifs d’entre vous pourront entamer une randonnée vers la Pointe de la Méan Martin, culminant à 3 330 m d’altitude. Un effort de 3h30 depuis le refuge qui vous assurera des virages de neige fraîche et immaculée à la redescente !

• Se renseigner sur la météo, le BRA, Meteo-France, sur les conditions locales…

• S’assurer d’avoir le niveau et les compétences nécessaires, sinon se faire encadrer par un professionnel (guide de haute montagne ou accompagnateur pour la raquette).

• Ne pas partir seul et prévenir de ses intentions.

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© Thibault Micoewska

LES RÈGLES CLEFS DU SKI DE RANDONNÉE :

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VAL D’ISÈRE

© Yann Allègre

© Yann Allègre

DIMANCHE

Autres options moins engagées : • Les pointes des Lorès Nord (2 903 m d’altitude) et Lorès Sud (2 955 m d’altitude). Pour ensuite basculer sur les pentes des Lorès avant de redescendre au Manchet.

• Le Col des Fours (2 976 m d’altitude) qui proposera une belle descente en repassant devant le refuge jusqu’à la vallée du Manchet.

Direction la voiture pour changer de décor et basculer vers le Prariond. Comme c’est pile l’heure du déjeuner, faîtes une petite pause gustative au village ou au Fornet.

Le Bistrot Gourmand de l’Atelier d’Edmond, 2* au Guide Michelin, y propose un menu entrée/plat/dessert à 33€ (places de parking gratuites pendant 48 heures). Une fois repus mais prêts à conquérir de nouveaux sommets, il n’y a plus qu’à traverser la route pour accéder au Téléphérique du Fornet.

Ici, vous avez 2 options : • Accéder au Vallonet via le télésiège du Signal • Accéder au Col Pers via le télécabine du Grand Vallon puis le télésiège de Cascade.

Puis, laissez-vous délicieusement porter par la descente jusqu’au Refuge du Prariond où vous pourrez passer la nuit.

Les plus aguerris peuvent partir directement pour la Grande Aiguille Rousse culminant à 3 482 m avec 3h30 de montée depuis le refuge.

Pour ceux qui souhaiteraient se la jouer plus cool, il y a des options différentes aux dénivelés plus doux : • Le Col de la Galise (3 034 m d’altitude), 2h de montée.

• La Cime de la Vache (3 127 m d’altitude), 2h30 de montée.

Avant de redescendre sur Val d’Isère par les gorges de Malpasset. Si vous souhaitez prolonger le week-end, accordezvous une dernière montée en fin de journée par la piste officielle de Val d’Isère qui traverse la forêt du Rogoney sur 400 m de D+ pour 1H de montée. Cet itinéraire débouche sur le Refuge de Solaise, le plus haut hôtel de France à 2 550 m d’altitude !

L’établissement au charme indéniable propose, en plus de ses chambres et appartements, un dortoir cosy de 14 couchages.

Ce dernier « break » saura conclure 2 jours de la plus belle des manières : une pause détente au spa de l’hôtel avec sa piscine de 25 m de long, ses jacuzzis, hammam et sauna extérieur, un instant gourmand lors d’un diner réconfortant avec vue sur la station… mais aussi et surtout, un petit déjeuner de champion la tête dans les nuages avant de profiter des premières traces sur le Plan de Solaise, le rêve ! * Ces suggestions de randonnées sont proposées par le Bureau des Guides de Val d’Isère. ** Les 2 refuges cités sont ouverts tout l’hiver hors gardiennage et gardés dès début Mars.

PARTICIPEZ AUX AVALINE TRACKS !

Pour compétiteurs de haut niveau ou simplement amateurs en quête d’un après-ski différent, à votre niveau, concourrez sur l’une des dates de cette course de ski alpinisme en nocturne. Depuis la Daille, les skieurs s’attaqueront à une montée de 480 m D+ en solo ou en duo, puis, trinqueront avec les autres participants avec un apéritif à l’emblématique Folie Douce, pour ensuite redescendre sur les pistes et sous les étoiles. Sport et convivialité au programme !

Dates 2021 : Mardi 12 et jeudi 28 janvier 2021, mardi 2, mercredi 10, mercredi 17 et mercredi 24 février 2021, mardi 2, mardi 9 et jeudi 25 mars 2021 pour la dernière.

Inscriptions en ligne sur le site du Club des Sports ou sur place avant la course : 8€.

© Andy Parrant

VAL D’ISÈRE Accès en voiture depuis : • Annecy > Val d’Isère : 2h15 • Chambéry > Val d’Isère : 2h00 • Genève > Val d’Isère : 2h55 www.valdisere.com I 04 79 06 06 60

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VAL D’ISÈRE

© Andy Parrant / Randonnée à Val d’Isère

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L'ACCENT SUISSE DES PORTES DU SOLEIL

RDDM.CH

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MK COACH Texte Carole Cailloux Illustration Joël Costes La cascade de Glace est souvent perçue comme une activité très physique, en un mot inaccessible… Tentez l’expérience, encadré par un guide, et vous verrez que c’est loin d’être le cas !

Notre région dispose de sites parfaitement adaptés à la découverte de cette pratique en toute sécurité. Cet hiver, goûtez au plaisir de la glace !

Rémi Riquet, guide de Haute Montagne (du Bureau des guides d’Annecy) vous invite à vous initier à grimper d’impressionnantes formations de glace, chemin de givre et d’eau, et vous donne quelques conseils pour vous initier. Enfilez vos crampons !

N°01 Il s’agit de grimper à l’aide de crampons et piolets toute structure glacée. On pense bien sûr aux cascades, mais parfois ce ne sont que de petites résurgences ou écoulements du sol qui petit à petit, sous l’effet du froid, forment de véritables cascades de glace. Parfois ce sont aussi des torrents entiers qui gèlent et dont on remonte les ressauts successifs. Enfin, on grimpe aussi des structures artificielles de glace.

N°02 Pas besoin d’être un pro de l’escalade pour tenter la cascade de glace. Jusqu’à un certain niveau, la cascade demande bien moins de technique que l’escalade sur rocher. Bien sûr, il faut être un minimum sportif mais on peut pratiquer sur des cascades peu raides. À mesure qu’on progresse en difficulté, le coté physique prend une part de plus en plus importante.

N°03 Le cœur de l’hiver est la meilleure période, en janvier-février.

Les hivers étant de moins en moins froid, il y a des années où le créneau est court et d’autres où il est possible de pratiquer de décembre à mars mais cela implique de se déplacer. Il faut être réactif, car il est impossible de prévoir de gravir une cascade de glace 1 mois en avance.

N°04 Cela dépend du froid. Des hivers très froids décuplent les possibilités, lorsque toutes les cascades gèlent, même celles à basse altitude. On a alors un vaste choix entre Bauges, Aravis et même quelques cascades avec vue sur le lac d’Annecy. En général, certains lieux de proximité tiennent leurs promesses, comme le reposoir dans les Aravis ou la crèmerie à Chamonix, et parfois il faut voyager un peu plus jusqu’à Cogne en Italie, la mecque de la cascade de glace.

N°05 Le matériel technique se compose de crampons spéciaux, dont les pointes avant (bi pointes ou mono pointe pour les cascades les plus techniques) pénètrent bien mieux la glace dure que des crampons d’alpinisme classiques, et de piolets-traction. Les piolets d’alpinisme ou de ski ne conviennent pas. Le matériel a fait de gros progrès et rend accessible cette discipline autrefois élitiste. Les piolets n’ont plus de dragonnes, les broches à glace pour l’assurage ont des manivelles permettant de les visser rapidement dans la glace, les cordes sont fines et hydrofuges, cela aide. Côté vestimentaire, il est important de ne pas souffrir du froid pour passer une journée désagréable : pantalons et veste type gore-tex, imperméable, grosse doudoune, chaussures cramponnables avec débord arrière et avant pour recevoir les crampons automatiques, et surtout plusieurs paires de gants !

N°06 Lorsqu’on commence, il faut apprendre à frapper la glace avec ses piolets. C’est un petit fouetté du poignet qui fait la différence. Pas si simple au départ. On essaye de garder les bras le plus souvent tendus, comme en escalade, au risque de perdre toutes ses forces en quelques mètres. Pour les pieds, il ne faut pas hésiter à bien frapper la glace et à descendre ses talons vers le bas. Enfin, il faut apprendre les séquences de base de montée des mains puis des pieds tout en gardant l’équilibre. À ce jeu les habitués d’escalade ne s’en sortent pas toujours mieux, habitués aux petits pas et à la finesse du caillou ! En cascade de glace c’est plus basique, plus « bourrin » diront certains, mais c’est un style plus épuré et percutant !

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INTERVIEW

ARTHUR & THÉO RICHALET

VANILLEFRAISE LES FRÈRES DE GLACE Texte Baptiste Chassagne

© Andreas Langreiter

Dans un monde où l’on aime s’envoyer des pistaches, où l’on apprécie se mettre des caramels et où l’on goûte très peu à la médaille en chocolat, il existe deux frères. Deux frères de glace qui s’accordent comme vanille et fraise. Arthur et Théo Richalet, 18 et 20 ans, sont deux boules de muscle qui se rêvent un avenir de taille magnum en ice-cross. Un sport spectaculaire et populaire venu des pays froids. Rencontre avec cette fratrie qui déploie trop de talent et de rigueur pour se voir privée de dessert. Et de victoires.

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ARTHUR & THÉO RICHALET

INTERVIEW

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INTERVIEW

ARTHUR & THÉO RICHALET

VIEUX-PORT, SKI-CROSS & APERO QUI DERAPE Racontez-nous vos premiers coups de patins.

Comment avez-vous découvert cette discipline ? Et comment êtes-vous devenus deux des plus solides espoirs mondiaux de ce sport ?

T. : On a entendu parler du ice-cross pour la toute première fois en 2012, au Québec, lors du Pee Wee, un tournoi international de hockey sur glace dédié aux jeunes. Puis, plus rien jusqu’en 2017, année où le circuit mondial fait pour la première fois escale en France, à Marseille, sur le Vieux-Port.

Les organisateurs recherchaient de jeunes français pour participer à l’épreuve Juniors. Les dirigeants de mon club de hockey ont soumis ma candidature et quelques semaines plus tard, je me suis retrouvé dans les starting-blocks, à concourir pour un sport que je n’avais jamais pratiqué !

A. : Moi, ce sont ju stement ces images qui remontent spontanément : le souvenir de mon frère qui s’élance, sur le Vieux-Port. J’avais fait le déplacement pour l’encourager.

J’étais trop jeune pour participer, pourtant, simplement en le regardant, j’ai pris le virus ! Je n’avais qu’une hâte : fêter mes 16 ans pour pouvoir le rejoindre sur le circuit.

T. : Finalement, je finis 12ème de cette compétition mais j’en ressors avec une certitude : j’ai pris un plaisir monstrueux, je veux revivre ces sensations et par conséquent continuer à pratiquer ce sport. Je progresse, fais ma place sur le tour et suis rejoint par Arthur deux ans plus tard, en décembre 2018, sur la manche de Tokyo. Il finit 12ème et moi 2ème. Un moment incroyable !

ON RÊVE DE SE RETROUVER DEVANT, TOUS LES DEUX. puiserait ses origines dans une soirée entre potes créatifs venus d’un pays froid. Ceux-ci n’auraient eu d’autre idée que de balancer de l’eau sur la terrasse pour que celle-ci givre et qu’ils puissent s’y affronter en patins, sur une course à obstacles…

Qu’est-ce qui vous a instantanément séduit dans le ice-cross ?

T. : Nous sommes nés à Megève, au pied des montagnes, face au Mont-Blanc. Le sport et la glisse font partie de notre vie depuis toujours ! À 3 ans, nous étions sur les skis, et à 5, sur les patins. Jusqu’à l’adolescence, nous avons d’ailleurs pratiqué de front le hockey sur glace et le ski alpin à hautniveau. Donc forcément, lorsque l’on nous a proposé de nous essayer à une discipline qui alliait nos deux passions, ça ne pouvait que « matcher » !

A. : C’est exactement ça ! Découvrir le ice-cross c’était un peu comme combiner nos deux sports favoris en un seul, sans que l’on ait l’obligation de choisir entre l’un ou l’autre. Du hockey, on retrouve la notion d’équilibre et la confrontation physique directe avec des adversaires. Du ski, on s’inspire de la lecture du terrain, du choix des trajectoires et de la capacité à changer d’appuis de façon très explosive.

De l’extérieur, on a l’impression d’une discipline certes spectaculaire mais dont les règles sont très triviales. En gros, le premier en bas, peu importe les moyens utilisés, a gagné…

A. : C’est légèrement plus subtil que cela ! On apparente beaucoup le ice-cross au ski-cross et ainsi, via cette comparaison, les gens visualisent assez bien de quoi il s’agit. On part à 4, tout en haut d’une piste agrémentée de modules, et le premier à franchir la ligne d’arrivée remporte la victoire. Les contacts volontaires sont interdits et passibles de disqualification. La seule différence avec le ski-cross, c’est que nous n’avons pas des skis mais des patins aux pieds.

T. : Par essence, c’est un sport hyper ludique. Ce côté très fun, presque festif, tu le ressens entre les adversaires : l’ambiance est très bon enfant ! Le ice-cross demeure avant tout un jeu. Un peu à l’image de son mythe fondateur selon lequel la discipline

LE ICE-CROSS, C’EST LA COMBINAISON DE NOS DEUX SPORTS FAVORIS : LE HOCKEY ET LE SKI ! © Joerg Mitter

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ARTHUR & THÉO RICHALET

INTERVIEW

FORMULE 1, EXPLOSIVITE & TOBOGGAN

pour performer en ice-cross !

Si vous deviez dresser le portrait-robot d’un champion de ice-cross, quelles seraient ses qualités ?

T. : Pour moi, l’engagement, c’est la capacité à prendre un risque, à l’assumer, sans se mettre en danger soi-même ou ses adversaires. C’est se servir de son stress comme d’une pression positive pour rester alerte, vigilant et lucide. Atteindre la vitesse de 50 km/h sur des lames de 20 cm de longueur, ce n’est pas commun. Or l’engagement, c’est accepter cette part de risque, c’est vouloir gagner au risque de perdre, au risque de se blesser !

A. : Comme évoqué juste avant, il devra tout d’abord avoir d’immenses dispositions en termes d’équilibre, une proprioception irréprochable. Ensuite, il serait extrêmement explosif. Tonique et puissant sur ses appuis, avec une belle réactivité, ce qui indispensable pour prendre un bon départ, surtout lorsque l’on connait l’importance de ce dernier.

T. : Après, même si l’explosivité est primordiale, il faut aussi qu’il ait une certaine endurance pour maintenir un haut niveau d’intensité pendant toute la durée d’un run, d’une minute pour les plus courts à deux minutes pour les plus longs. Car en bas, tu finis complètement lactique ! Enfin, il y a un fort aspect tactique. Il s’agit d’être fin stratège pour jouer avec les trajectoires et l’aspiration des concurrents. Un peu comme en Formule 1 : anticiper un virage pour « faire l’intérieur », rester à l’abri dans une longue ligne droite…

A. : Le parallèle avec les sports automobiles est intéressant et d’autant plus pertinent que, nous aussi, nos épreuves s’étalent sur plusieurs journées : les essais sur la piste le mercredi, les qualifications le jeudi et enfin la compétition le vendredi soir…

T. : On a aussi oublié de mentionner l’engagement !

La capacité de l’athlète à s’engager, mentalement et physiquement, ce n’est pas important, c’est fondamental

Justement, on entend de plus en plus souvent parler de cette capacité « d’engagement » dans les sports extrêmes. Comment vous définiriez cette aptitude ?

A. : Je suis d’accord avec cette définition ! L’engagement, c’est comme le courage. Il ne s’agit pas de ne pas avoir peur, mais de faire malgré la peur… C’est s’élancer dans ce toboggan de glace malgré l’énorme boule que tu as dans le ventre.

Le ice-cross est un sport « jeune ». Malgré ce manque de maturité de la discipline qui va forcément de pair avec des moyens limités, vous vous inscrivez pleinement dans une démarche de haut-niveau…

A. : Oui, clairement, le ice-cross prend de plus en plus de place dans nos vies. Avant, on participait juste pour le fun, pour s’amuser et prendre un max de plaisir. Mais l’appétit venant en mangeant, on s’est pris au jeu. Quand tu goûtes à de beaux résultats, tu t’investis plus pour que cela se reproduise.

T. : Après on est des compétiteurs dans l’âme. On fait du sport de haut-niveau depuis tout petit. Depuis que l’on est enfant, on est animé par la victoire. On rêve d’être les meilleurs et de se retrouver devant, tous les deux.

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ARTHUR & THÉO RICHALET

© Mihai Stetcu

INTERVIEW

© Pavel Sukhorukov

L’ENGAGEMENT, C’EST VOULOIR GAGNER AU RISQUE DE PERDRE, AU RISQUE DE SE BLESSER !

PUMPTRACK, JEUX OLYMPIQUES & TOUR DU MONDE Ça ressemble à quoi les journées d’un jeune icecrosseur qui rêve de dominer un jour son sport ?

T. : Déjà, ça ressemble étrangement à la vie d’un étudiant presque normal ! (sourire) Pour ma part, je suis actuellement en 2ème année d’école d’ingénieur, à l’INSA de Strasbourg.

Je bénéficie d’horaires aménagés pour m’entrainer mais les journées demeurent bien denses. Par contre, avec Arthur, nous n’avons pas de coach. On a pris la décision de s’entrainer seuls et pour le moment ça nous réussit. Nos plans ne sont pas vraiment structurés. On reste beaucoup à l’écoute de nos sensations et de nos envies. On essaye néanmoins de se tenir à un schéma hebdomadaire assez récurrent : deux ou trois séances de musculation, une ou deux sorties de foncier à pied ou en vélo et une session de roller au pumptrack !

A. : En fait, on place le plaisir au centre de notre pratique et de notre démarche de performance. On entend beaucoup les athlètes dire qu’ils sont « là pour se faire plaisir ». Nous, ce n’est pas galvaudé, on est vraiment là pour kiffer ! C’est

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d’ailleurs la raison pour laquelle on touche à tout dans notre entrainement quotidien. Pour travailler l’ensemble du corps sans jamais se lasser. Cette approche très pluridisciplinaire nous permet de nous sentir bien physiquement, mais aussi mentalement. On n’aime pas du tout s’abrutir à la salle ! De mon côté, je suis moniteur ESF et m’entraine déjà 4 fois par semaine avec mon équipe de hockey. Ça m’offre de base une belle dose de sport hebdomadaire ! À respectivement 18 et 20 ans, vous vous sentez armés pour atteindre le plus haut-niveau sans coach et sans encadrement ?

T. : Aujourd’hui, on s’épanouit dans notre pratique. On s’amuse et on continue à progresser. Néanmoins, dans 2 ans, je passe chez les « grands », dans la catégorie Seniors, et j’ai conscience que mon mode de fonctionnement actuel pourrait me permettre d’atteindre le top 20 mais pas le titre.

Pour cela, je devrai mettre d’autres choses en place. Mais j’ai encore le temps, donc j’en profite !

A. : Cette autonomie, elle n’opère pas seulement sur l’aspect sportif. C’est le projet global que l’on mène ainsi, de façon indépendante. Nos parents nous ont toujours soutenu, ils adhèrent à 100%, mais ils nous ont prévenu dès le début que l’on devrait se débrouiller seuls. Une saison coûte à peu près 10 000 euros, du coup on s’est remonté les manches

ARTHUR & THÉO RICHALET

INTERVIEW

© Mihai Stetcu

© Joerg Mitter

C’EST GÉNIAL DE FAIRE LE TOUR DU MONDE AVEC SON FRÈRE À L’ÂGE DE 18 ANS !

et on a monté un dossier de sponsoring. On est allé chercher nous-mêmes ces entreprises partenaires qui nous font confiance et nous permettent désormais de vivre notre rêve. Ça fait quoi de vivre cette aventure avec son frère ?

T. : C’est juste incroyable… C’est génial de faire le tour du monde avec son frère à l’âge de 16 et 18 ans, à la poursuite d’un rêve et animés par une passion commune. À chaque fois, on part uniquement tous les deux, sans nos parents. On se retrouve dans des villes comme Tokyo ou Boston, à l’autre bout du planisphère, livrés à nous-mêmes. Ça créé des liens hyper forts entre nous.

A. : Cette fraternité, c’est aussi une immense force en compétition… L’année dernière, Théo n’a pu me suivre sur toutes les épreuves à cause des cours. J’ai senti qu’il me manquait quelque chose. On ne pouvait pas échanger sur le parcours, s’entraider, se donner des conseils techniques.

Je me suis rendu compte combien sa présence était réconfortante et motivante.

Si vous deviez puiser une qualité chez l’autre, ce serait laquelle ?

A. : Sans hésiter, sa résistance à la pression. Il a cette capacité impressionnante à garder la tête froide peu importe l’enjeu et les conditions ! Son expérience serait également un atout non-négligeable.

T. : Pour ma part, ce serait plutôt un aspect physique. Son explosivité, sa musculature. Naturellement, Arthur est plus trapu et donc par conséquent plus solide au contact et plus tonique au départ.

Vous avez déjà accumulé beaucoup d’expérience sur le circuit, mais vous avez encore l’âge qui permet de rêver. Quels sont ces rêves ?

T. : Mon rêve, il est tout simple : continuer à faire le tour du monde avec mon frère pendant 10 ans grâce cette discipline que l’on adore !

A. : Ce serait cool, oui (sourire) ! Après, s’il s’agit d’être ambitieux, je pense que l’on rêve tous les deux du plus haut niveau mondial et pourquoi pas des Jeux Olympiques.

C’est un sport jeune certes, mais populaire. À Saint-Paul, au Canada, l’évènement rassemble près de 120 000 spectateurs… Le circuit se structure, petit à petit. Au fond de nous, on a envie de croire que le ice-cross va donc devenir olympique.

ARTHUR & THÉO RICHALET instagram.com/les_freres_richalet

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ZOOM OSV

START UP

COUP DE MAIN AUX ENTREPRENEURS DE L’OUTDOOR

Texte Olivia Bergamaschi

En tant que premier dispositif d’accompagnement dédié à la filière sport et outdoor, OSV StartUp Program offre aux entrepreneur(ses)s l’aide nécessaire pour donner vie à leur idée et se lancer dans leur projet. Focus sur un programme pas comme les autres.

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Monter son entreprise n’a rien de facile lorsqu’on rêve de concrétiser un projet. À qui s’adresser? Comment débuter?

Quelles aides puis-je demander? Autant de questions que les jeunes entrepreneurs se posent. Outdoor Sports Valley forme aujourd’hui un cluster soutenu par les entreprises du secteur ainsi que les institutions d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Il joue un rôle prépondérant dans la dynamique des acteurs de l’industrie des sports outdoor, notamment au travers du développement économique, de l’emploi, de la formation, de la promotion de la pratique sportive et du territoire, du développement durable et de l’innovation.

TÉMOIGNAGE : FRÉDÉRIC DUCRUET, ANCIEN DIRECTEUR MILLET MOUNTAIN GROUP ET ADMINISTRATEUR ENTREPRENARIAT OSV

Le Startup Program a vu le jour, avec la volonté d’encourager le renouveau de la filière en stimulant la création d’entreprises et en mettant l’intégralité de son réseau au service des startups.

Pour accueillir, accompagner et animer ces jeunes entreprises sport et outdoor, c’est tout le réseau Outdoor Sports Valley qui se mobilise : chefs d’entreprises, cadres, entrepreneur(se)s et institutions mettent à disposition leurs expertises, savoir-faire et connaissances du marché pour apporter une solution clé en main aux porteur(ses)s de projets.

Le mentorat, pierre angulaire d’OSV Startup Program et véritable accompagnement personnalisé, permet un partage d’expériences et de compétences unique. C’est un réel atout pour la réussite, c’est certain.

« Au sein de notre communauté, force essentielle du processus entrepreneurial OSV, on trouve de la bienveillance, de l’empathie, des conseils et un cadre : tout ce qu’il faut à un jeune entrepreneur pour réussir. Notre réseau permet à l’entrepreneur de se nourrir des échanges de la communauté, de faire évoluer ses points de vue, et d’intégrer d’autres paramètres dans sa réflexion.

Je suis aujourd’hui fier de voir que nous avons atteint, voire dépassé, nos objectifs fixés dès la création d’OSV et que nous pouvons pérenniser nos missions du Pôle entrepreneuriat afin de créer des emplois et de contribuer au renouvellement de la filière. »

ZOOM OSV

START UP INCUBATEUR BY OSV Au sein de la pépinière Annecy Base Camp du Grand Annecy, les « incubés » bénéficient d’un accompagnement de 2 ans, encadré par un réseau d’experts adhérents OSV. Pour intégrer cet incubateur, les candidats doivent répondre à l’appel à projets lancé chaque année. Un jury constitué de bénévoles du réseau et de chefs d’entreprises étudie chaque candidature et sélectionne 12 projets pour être accompagnés. Ensuite, le programme se fait en 3 étapes :

PHASE 1 - IDÉATION / 2 MOIS Test du concept : Team building, validation du business model, workshops thématiques et formation, exploration du marché.

PHASE 2 - EXPLORATION ET STRUCTURATION / 6 MOIS Preuve du concept : Validation de l’offre et du business plan, définition de la stratégie go to market, recherche de financements, consolidation de l’équipe.

PHASE 3 - LANCEMENT / 1 AN Accès au marché : Plan d’accès au marché, plan de financement, ancrage économique et stratégie de développement, déploiement opérationnel.

TÉMOIGNAGE D’UN INCUBÉ - CHRISTOPHE CORDONNIER, FONDATEUR ET CEO LAGOPED « Lagoped n’aurait pas vu le jour en si peu de temps sans l’Incubateur by OSV. C’est un formidable accélérateur, par le réseau de compétences multiples mis en œuvre au service d’un projet. Avoir accès aux meilleurs spécialistes du secteur de l’outdoor a permis d’avancer rapidement sur des problématiques où j’aurais pu perdre beaucoup de temps. »

PARRAINAGE BY OSV C’est un coaching personnalisé d’un an mené par deux experts, dirigeants et cadres de l’industrie sport et oudoor. L’écoute, le dialogue et l’orientation sont les valeurs centrales de ce parrainage. En plus d’un coaching sur-mesure, les parrainés peuvent aussi profiter d’opportunités stratégiques et financières : demi-journée d’audit, prêt d’honneur, avantages sur les salons outdoor, aide financière et une année d’adhésion offert à OSV.

TÉMOIGNAGE D’UN PARRAINÉ : STANISLAS GRUAU, CEO EXPLORA PROJECT « Notre parrainage OSV a été efficace. Nous avons sollicité nos parrains à de très nombreuses reprises autour de problématiques de marketing opérationnel (quels outils déployer en priorité et pour quel budget) et de démarche responsable. Ce dernier point est au coeur de notre ADN et nos parrains nous ont aidé à construire une charte forte, réaliste, engagée et dont nous sommes fiers ! »

des thématiques variées et autour d’enjeux communs : Retour d’expériences et savoir-faire d’experts, tarifs préférentiels pour exposer sur des salons professionnels, participation à des concours pour rendre visible son innovation auprès de détaillants, médias, investisseurs, fédérations sportives, institutions et grand public, dispositifs d’accompagnement existant sur le territoire (innovations, crise du Covid…).

STARTUP BASE CAMP Le Startup Base Camp est un réseau d’hébergement et de services dédié à la réussite des startups du sport et de l’outdoor souhaitant se développer sur le territoire Auvergne-Rhône-Alpes. Il existe 5 pépinières d’entreprises labellisées Startup Base Camp situées au cœur de l’écosystème outdoor français :

HAUTE SAVOIE Annecy Base Camp - Annecy-le-Vieux, Parc des Glaisins.

Mont-Blanc Base Camp - Les Houches, près de Chamonix.

SAVOIE ISÈRE Chambéry Grand Lac Base Camp - Bourget-du-Lac, Parc d’activités de Savoie Technolac.

Grenoble-Alpes Base Camp - Meylan, au sein du Tarmac sur Inovallée.

Voiron Chartreuse Base Camp - Campus de la Brunerie.

Ces structures accompagnent les jeunes entreprises en leur offrant des outils et des solutions clés en main pour développer leurs compétences ainsi que leurs activités (loyer abordable, espaces modulables, atelier test et de prototypages, studio photo, animations…). Le tout au sein de lieux d’excellence et d’innovations où l’activité est porteuse et favorable à l’entrepreneuriat.

TÉMOIGNAGES DES START-UPS : GUILLAUME LINOSSIER, FONDATEUR SAOLA « Rejoindre l’Incubateur by OSV m’a permis d’accélérer dans la mise en place de mon projet, de me donner un rythme et de respecter des échéances.

Point très important, l’incubateur permet de ne plus être seul. Nous pouvons échanger, challenger et se faire challenger. L’ensemble du réseau OSV permet d’avancer sans perdre de temps. Cette incubation a été un bol d’air pour SAOLA, première société sortie de l’incubateur de l’OSV. »

JULIEN DURANT, CO-FONDATEUR PICTURE ORGANIC CLOTHING « Notre parrain nous a aidé à mettre en place une véritable stratégie commerciale et à optimiser notre rentabilité, ce qui a permis à Picture Organic Clothing de gagner 2 voire 3 ans d’activité ! » OUTDOOR SPORTS VALLEY

CLUB DES STARTUPERS Ce réseau actif de jeunes entrepreneur(se)s opère tel un facilitateur de business au travers de réflexions collectives sur

www.outdoorsportsvalley.org

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