Aude's City Magazine Luxembourg

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Service

Charmant

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Photography

Conceptual Architecture

Winning

Théâtre

Talentueux Bruno Baltzer, photographer

Thierry Pecoul, serveur

Gary (Topper) Haycock, architect

Thierry a fait de son métier un véritable art. Serveur au restaurant Come Prima, il charme les clients depuis quatre ans (cinq en tout pour Les Espaces Saveurs). Professionnel accompli, il est diplômé du Lycée Alain Fournier de Verdun, en France. « J’ai beaucoup appris chez Mosconi, pendant cinq ans, puis au Mirabelle, qui a sans doute le meilleur maître d’hôtel de Luxembourg », dit-il. Le secret de Thierry ? Son charme décontracté et son envie de satisfaire la clientèle, dans une profession qui n’est pas toujours facile. « J’aime les clients, dit-il. Je sais nouer le contact et faire un petit effort en anglais, en français et en allemand. Et j’apprécie les mets et les vins simples mais délicieux, tout comme j’aime les gens peu compliqués. » Si vous allez dîner au Come Prima et si vous êtes servi par Thierry, demandez-lui de vous lire la longue liste des spécialités en anglais, ce qu’il fera avec panache. « Je dis toujours : ‘Excusez mon accent’, mais je me lance, dit-il en riant. Tout le monde apprécie l’effort. » Thierry is a person who elevates his job to an art form. A waiter at Come Prima restaurant, he has been charming diners there for four years (five in total for Les Espaces Saveurs). He is a consummate professional who trained to be a waiter at Lycée Alain Fournier in Verdun, France. “I learned a lot working at Mosconi for five years and then at Mirabelle, where the maître d’hôtel is perhaps the very best in Luxembourg,” he says. What makes Thierry special? His relaxed charm as well as a desire to please in a job that is not always easy. “I like the clients,” he says. “I am good at making contact and making an effort in English, French and German. And I love simple but delicious food and wine, just like I prefer uncomplicated people.” If you dine at Come Prima and Thierry serves you, ask him to read the long list of specials in English, which he does with panache. “I always say – please excuse my accent – but I try,” he laughs. “Everyone loves the effort.”

Gary, a British architect with 20 years experience, recently won first prize in the competition to construct a new primary school for Luxembourg’s International School, due for completion April 2013. The design utilises a large ground floor volume floating on a lower ground floor plinth. Above these are a number of blocks, which will house the main classrooms and library, offset at different angles. “The intention is to create a perception of continual movement to the whole building.” Delighted with the win, Gary explains, “the submission was a team effort, so credit also goes to my co-workers at ARCO Architecture Company” where he has worked for seven years. “The new school is an important project and will be the first building that is visible as you approach Luxembourg City from the south-west.” So watch out as it rises before your eyes. L’architecte britannique, riche de 20 années d’expérience, a récemment remporté le concours visant à construire la nouvelle école primaire de l’International School of Luxembourg, livraison prévue en avril 2013. Le projet décline un vaste volume en rez-de-chaussée haut flottant sur un socle en rez-de-chaussée bas. Au-dessus s’élèvent les modules des salles de classe et de la bibliothèque, décalés d’un certain angle. « L’idée est de créer une perception de mouvement continuel. » Ravi d’avoir remporté le concours, Gary explique : « La soumission était un travail d’équipe, le mérite revient donc aussi à mes collègues de l’ARCO Architecture Company » au sein de laquelle il travaille depuis sept ans. « Cette nouvelle école est un projet important. Ce sera le premier édifice visible en arrivant à Luxembourg par le sud-ouest. » Ouvrez l’oeil !

Encore élève au Lycée de Garçons de Limpertsberg, Thierry est un jeune acteur à suivre : à 18 ans, il vient de terminer sa première expérience professionnelle dans Bash, de Neil LaBute. « C’était passionnant, dit-il. Mais en sortant de scène, j’avais mes devoirs à faire, ce qui m’a permis de garder les pieds sur terre. » En 2009, il remporte le concours Scènes à Deux avec ses collègues comédiens. La finale, au Théâtre National de Bruxelles, était « terrible ! ». Comment voit-il l’avenir ? Il répond qu’il est ouvert à toute proposition et cherche simplement à « jouer un maximum de rôles ». Il travaille indifféremment en français et en allemand et si l’occasion se présentait, jouerait également en langue luxembourgeoise. Du 21 au 24 avril, vous pourrez applaudir Thierry au Théâtre National, dans Der Wald, une production de la classe d’art dramatique germanophone du Conservatoire de Luxembourg. « Il n’y a que de jeunes acteurs. Ce sera donc très vivant et preuve que le Conservatoire a d’excellents professeurs et des classes talentueuses. » An 18 year old student at Lycée de Garçons in Limpertsberg, Thierry is a young thespian to watch having just completed his first professional run in the play Bash, by Neil LaBute. “It was fun,” he says. “But as soon as I got off stage I had to do my homework, which helped me stay grounded.” In 2009 he won the Scènes à Deux competition with his fellow actors. The final, at the Theâtre National de Bruxelles, was “awesome!” When asked about the future he says he is open to all proposals and is just trying to “get a lot of roles under my belt.” He acts in both French and German and would act in Luxembourgish if an opportunity came his way. Catch Thierry in the play Der Wald at the Théâtre National April 21-24 with the German language dramatic arts class of the Conservatoire de Luxembourg. “Only young actors are playing in it, so it should be fun as well as prove that the Conservatoire has very talented teachers and classes.”

J www.arco.lu

J www.bruno-baltzer.net

Texts: Mary Carey. Photos: Julien Becker.

J http://www.espaces-saveurs.lu

Thierry Mousset, jeune comédien

Bruno, a well known smiling face about town, has the sensibility of a true artist. A talented photographer, he currently has pieces on display in two of Luxembourg’s museums – the Mudam in their new exhibition Brave New World and the Casino - Forum d’art contemporain. The piece which appears in the Everyday(s) exhibition at the Casino is entitled La gloire de mon père, a nod to the famous literary work of Marcel Pagnol whose father, like Bruno’s, was a school teacher. Over a series of 16 analogue images, Bruno captures his father at 9.30 every morning in the corner of the family swimming pool in Provence. “It is reminiscent of a teacher sending a pupil into the corner as a punishment. Thus, there is an everyday connection to the memory. In the series, slightly, slightly, the décor changes and the water fills up so that in the four last pictures my father, as with age, is slowly disappearing.” Personal, intimate, rich with meaning, Bruno sees the family story as important as the routine of life reveals itself, even at the end. Such photography takes a lot of preparation. “I am always working,” Bruno says. “But then, from time to time, my work is shown in the best venues.” Bruno, dont le sourire est bien connu en ville, est un véritable artiste d’une grande sensibilité. Photographe de talent, il est actuellement présent dans deux musées de Luxembourg : au Mudam, dans la nouvelle exposition Brave New World, et au Casino - Forum d’art contemporain, dans l’exposition Everyday(s). La série de 16 images analogues exposées au Casino s’intitule La gloire de mon père – clin d’œil à Marcel Pagnol dont le père, comme le sien, était instituteur. Bruno a photographié son père tous les matins à 9 h 30, dans un coin de sa piscine, en Provence. « C’est un rappel de l’instituteur envoyant un élève au coin, en punition. Un lien quotidien se tisse ainsi avec la mémoire. Au fil de la série, tout doucement, le décor change et l’eau monte, de sorte que dans les quatre derniers clichés, mon père disparaît lentement, comme s’il s’effaçait avec l’âge. » Pour Bruno, l’histoire familiale, expérience personnelle intime, riche de sens, gagne en importance au fil du quotidien, jusqu’au bout. Ce travail photographique demande beaucoup de préparation. « Je travaille tout le temps, dit Bruno. Et de temps en temps, mon travail est exposé dans les meilleurs endroits. »

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www.citymag.lu


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