AU QUOTIDIEN
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mercredi 14 novembre 2012 www.metrofrance.com
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Café Les capsules Nespresso sont désormais livrées dans les points Relais Colis. Les commandes passées sur le site de la filiale de Nestlé peuvent être retirées dans l’un des 1 300 points du réseau. Relais Colis permet également le recyclage des capsules en installant des bornes pour la collecte.
aP/sIPa
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Les Français ont jusqu’à demain, jeudi 15 novembre, pour régler la taxe d’habitation et leur contribution à l’audiovisuel public. Et jusqu’au 20 novembre en cas de paiement en ligne.
Microsoft Steve Sinofsky, le responsable de Windows, quitte Microsoft. Les délais de développement trop lents de Windows 8 pourraient expliquer ce départ. à decouvrir sur metrofrance.com/sinofsky
santé
Espoir contre le cancer du sein
sandy legros
d
elphine a 39 ans. Comme 53 000 femmes en France, elle a développé un cancer du sein. Le plus agressif et mortel : le HER 2 positif, qui représente environ 15 % des cancers du sein. C’était il y a dix ans. A l’époque, elle a dû abandonner son activité professionnelle. Mais depuis deux ans, le cancer de Delphine est soigné avec une molécule révolutionnaire, le trastuzumab, commercialisé par le laboratoire Roche sous le nom d’Herceptin. Une molécule qui, en combinaison avec la chimiothérapie, lui a permis de reprendre une
activité : « Il y a beaucoup moins d’effets secondaires, je ne perds pas mes cheveux, je suis moins malade », explique-t-elle. Seule astreinte, Delphine doit se rendre pour la perfusion du traitement toutes les trois semaines à l’Institut Curie à Paris, où elle participe, comme une centaine d’autres femmes, à l’essai Marianne. Des premiers résultats présentés en juin ont montré qu’au bout de deux ans, on compte 20 % de femmes de plus en vie. « Avec Herceptin, c’est une révolution, on a inversé le facteur de mauvais pronostic pour cette forme de cancer du sein », explique son médecin, le Dr Véronique Dieras.
Un traitement onéreux
Un succès qui se paie au prix fort : le coût annuel du traitement se situe entre 30 000 et 50 000 euros par patient. Un prix qui fait débat dans certains pays. Au RoyaumeUni, les pouvoirs publics ont décidé que l’accès à ces molécules se ferait sur sélection : les patientes en phase métastatique n’ont plus le
delphine, à droite, a pu reprendre une activité tout en suivant un traitement avec une molécule révolutionnaire qui réduit les effets secondaires. Etat DE santé/lcP
droit au traitement. Une rationalisation qui, en France, choque Gilles Bouvenot, membre du collège de la Haute Autorité de santé. Selon lui, pas question de limiter le traitement : « La vie d’une patiente n’a pas de prix. »§
nIcOlas rIchOffEr/mEtrO
constat. Une femme sur huit en moyenne a ou aura un cancer du sein. On observe cependant plus de 70 % de guérison. progrès. De nouvelles molécules permettent de mieux traiter certains types de cancers particulièrement agressifs.
alICIa keys
Prochaines diffusions de l’émission sur le cancer du sein dans « Etat de santé » sur la chaîne parlementaire : samedi 17 novembre à 1 h 00 ; vendredi 23 novembre à 17 h 35 et mardi 27 novembre à 9 h 30.
réd’CHeF InVITée
« Récemment, j’ai réalisé un court métrage avec Jennifer Aniston et Demi Moore pour montrer comment la maladie touche à la fois les femmes et leur famille. La clé, c’est la recherche. »
Les antibiotiques, c’est encore trop automatique Médicaments
sur la mauvaise pente . Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), si la consommation d’antibiotiques a reculé de 14,6 % en dix ans, leur emploi est à nouveau en légère hausse ces dernières années. Les chiffres montrent l’évolution de la consommation d’antibiotiques en France entre 2000 et
2011. Il en ressort que, si, les cinq premières années, la baisse a été régulière, il en va tout autrement depuis 2005.
Des disparités géographiques
De 2005 à 2011, la consommation évolue en dents de scie, avec une pente légèrement ascendante. Les chiffres de 2011 confirment cette tendance, avec une hausse
de 2,3 % par rapport à 2010. L’ANSM souligne aussi l’existence de grandes disparités d’une région à l’autre. Si les Pays de la Loire ou Rhône-Alpes font figure de bons élèves, le Nord-Pas-de-Calais, et d’une manière générale les régions du nord de la France, consomment plus d’antibiotiques que la moyenne nationale. Autre disparité notable : les
femmes ont plus souvent recours à ce type de médicaments que les hommes. L’ANSM souligne que « le niveau de consommation de la population féminine jeune (entre 15 et 34 ans) est très supérieur à la moyenne nationale », puis se stabilise l’âge aidant. Un nouveau slogan serait peut-être le bienvenu. §FlorenCe sanTroT