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INFOS PRATIQUES Facs : Des repas offerts aux étudiants
pendant les examens. Du 9 au 18 mai, la ville de Marseille offrira gratuitement les repas du soir aux étudiants dans les restaurants universitaires Galinat et Luminy.
Santé : Une conférence sur les maladies rares se tient aujourd’hui dans l’amphithéâtre Maurice-Toga de la faculté de la Timone. Présentée par le professeur Nicolas Levy, chef du département de génétique médicale, elle a pour but de mieux comprendre la genèse et la lutte contre ces maladies. Une collecte de fonds sera également réalisée. A 19 h 30, 27, boulevard Jean-Moulin. VOS Rédaction : Eric Miguet CONTACTS eric.miguet@publications-metro.fr Publicité : Edouard Huillet
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mercredi 9 mai 2012 www.metrofrance.com
Le combat des Legré-Mante à l’écran Cinéma
Disparaissez les ouvriers, c’est le titre du documentaire diffusé à partir d’aujourd’hui dans sept salles de cinéma de l’Hexagone. L’histoire du combat
mené par les salariés de LegréMante pour maintenir l’activité de leur entreprise de produits chimiques située dans le quartier de la Madrague-Montredon, à Marseille. « Je passais tous les jours devant l’usine couverte de slogans et, un jour, je me suis arrêtée », se souvient Christine Thépénier, coréalisatrice du film. Cette ancienne costumière de théâtre décide alors de raconter l’histoire de ces ouvriers en lutte, tout en essayant de comprendre leurs conditions de travail. « Ça n’a pas été simple, il a fallu gagner leur confiance. Mais je voulais les suivre jusqu’au bout. » Pendant les 162 jours d’occupation, la réalisatrice vient régulièrement voir les ouvriers pour des
L’usine de la madrague sera bientôt démolie. © E. M.
entretiens de plusieurs minutes, montrant leurs interrogations sur la fermeture programmée du site. « J’ai vite compris qu’il s’agissait d’une opération immobilière », dénonce Christine Thépénier, même si elle se défend d’avoir voulu réaliser un film militant. « Il raconte simplement les étapes avant l’arrivée des CRS. » Car, le 14 décembre 2009, alors que la liquidation judiciaire est
confirmée, les forces de l’ordre délogent les salariés. Un souvenir douloureux, explique l’un d’eux, Michel Rey-Robert. « C’est ce qui a été le plus dur. Mais je suis fier du combat qu’on a mené. On aura lutté jusqu’au bout. » Un clap de fin sur cette usine dont les bulldozers raseront bientôt les murs pour laisser place à un vaste complexe immobilier face à la mer. §éRiC miguet