20160908_ca_montreal

Page 11

11

Trump promet d’ajouter du muscle à l’armée Philadelphie. Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, a dévoilé, hier, un plan prévoyant l’injection de dizaines de milliards de dollars supplémentaires dans le budget militaire des États-Unis. L’annonce de ce plan survient alors que l’homme d’affaires new-yorkais tente de convaincre les sceptiques des deux partis qu’il est prêt à diriger l’armée la plus puissante au monde. M. Trump, qui a parfois eu de la difficulté à prouver qu’il maîtrisait les enjeux de la politique étrangère, a aussi semblé reconnaître qu’il ne disposait pas pour le moment d’un plan précis concernant

Investissements actuels

773 G$

MONDE

Les États-Unis consacrent actuellement plus de 773 G$ par année à leur budget militaire, soit plus que les sept autres pays qui dépensent le plus dans ce domaine mis ensemble.

le groupe État islamique et la cybersécurité. Advenant sa victoire à l’élection de novembre, le milliardaire a déclaré qu’il donnerait 30 jours aux dirigeants militaires pour lui présenter un plan permettant de vaincre le groupe terroriste. Dans une vidéo de 23 secondes publiée sur le site web de sa campagne juste avant son allocution devant l’Union League de Philadelphie, hier, le candidat républicain promet que, sous sa gouverne, l’armée américaine sera si grande, si puissante et si forte que personne, absolument personne, n’osera défier les États-Unis. associated press

Forum sur le sécurité nationale

La guerre en Irak en débat Les deux candidats à l’élection présidentielle américaine ont partagé la même scène hier soir, lors d’une rencontre séparée portant sur la sécurité nationale. M. Trump a soutenu qu’il avait été «totalement contre»

l’intervention des États-Unis. Pourtant, en 2002, l’animateur de radio Howard Stern lui avait demandé s’il était pour la guerre et il avait répondu : «Oui, j’imagine». Sa rivale, Hillary Clinton, a quant à elle dû justifier son appui à la guerre entamée en 2003 sous de faux prétextes. Elle a admis que ce soutien avait été «une erreur». ap

Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, lors d’une rencontre tenue à New York, hier. / getty États-Unis

Le Zumwalt entre en service

Grogne de la rue contre Maduro Des Vénézuéliens ont marché dans les rues de plusieurs villes du pays, hier, pour réclamer l’organisation d’un référendum révocatoire afin de déloger le président Nicolás Maduro du pouvoir. Aucune manifestation importante n’était prévue dans la capitale, Caracas. On a plutôt demandé aux adversaires du président de s’immobiliser à midi et de manifester bruyamment dans la rue, dans leur milieu de travail et chez eux pendant 10 minutes. / ap

Le plus imposant et plus dispendieux destroyer jamais construit pour la marine américaine est entré en service, hier. Le Zumwalt a quitté Bath Iron Works – où il a été assemblé, dans l’État du Maine – à destination de Baltimore, d’où il prendra la route de son port d’attache, à San Diego. Le destroyer, qui mesure 185 m, dispose également d’une propulsion électrique et de canons sophistiqués pouvant propulser des obus à une distance de 120 km. ap

France

Véhicule suspect découvert près de Notre-Dame Une enquête criminelle liée au terrorisme a été ouverte à Paris, hier, à la suite de la découverte de sept bonbonnes de gaz et d’écrits en langue arabe à l’intérieur d’une voiture abandonnée près de la cathédrale Notre-Dame. Le bureau du procureur de Paris a précisé qu’un couple décrit comme «radicalisé» – un homme et une femme de 34 ans et 29 ans – avait été arrêté relativement à cette affaire. ap

Gabon

La pression monte sur le régime Le gouvernement gabonais fait face à des pressions croissantes réclamant une transparence absolue concernant le scrutin qui a reporté de justesse le président sortant au pouvoir. La mission d’observation de l’Union européenne a ainsi dénoncé ne pas avoir eu accès à tous les districts au sein de la province du Haut-Ogooué, un bastion du président Ali Bongo, où le taux de participation a frôlé 100 % – et où 95 % des électeurs ont voté pour Bongo. ap

Mexique

Démission du ministre des Finances Un des plus proches conseillers et confidents du président mexicain, Enrique Peña Nieto, a démissionné, hier – et cette défection inattendue ne serait pas sans lien avec la visite de Donald Trump effectuée la semaine dernière. Le ministre mexicain des Finances, Luis Videgaray, aurait en effet fait des pieds et des mains pour que le candidat républicain à la Maison-Blanche vienne à Mexico, une visite qui s’est révélée catastrophique en ce qui a trait à la cote d’amour du président Peña Nieto. métro


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.