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Euroleague basketball

PORTRAIT • maxibasketnews 09

Nouveau pays, nouvelle culture, nouveau style de jeu, Gidza est paumé. Peu utilisé par l’entraîneur Wes Unseld, il cède parfois à l’abattement et a envie de tout plaquer. « Dix fois au moins, en rentrant à la maison, j’ai dit à ma femme que c’était fini, qu’on rentrait en Europe. » Mais il s’accroche. Et la direction de la franchise croit en lui, comme le prouve la prolongation de quatre ans qu’elle lui offre durant l’été, pour un montant de 5,6 millions de dollars. Lors de sa deuxième saison, le nouveau coach Jim Lynam décide donc de le lancer dans le grand bain. Titularisé, « Big George », tel qu’on le surnomme désormais, ne laisse pas passer l’opportunité. Nouveau chouchou du public de Washington, il conclut l’exercice à 10,0 points (56,0%), 6,7 rebonds et 1,7 contre. Une grande partie des doutes sont balayés. « Au moment de la draft, je faisais partie des sceptiques », avoue son entraîneur. « Je pensais qu’il avait trop de problèmes pour réussir, la langue, la condition physique, la vitesse de pieds… Mais ce que je ne savais pas, c’est qu’il travaillait aussi dur. Il bosse plus dur que quiconque. » Considéré comme un gadget à son arrivée, le géant commence à acquérir le respect du milieu, y compris des plus grands. « Il a vraiment progressé », commente Karl Malone. « Il a prouvé qu’il pouvait scorer sur tout le monde. Beaucoup de gens ne le prennent pas au sérieux, mais c’est déjà un sacré joueur. »

Most Improved Player en 1996 Confronté au lock-out qui paralyse la ligue durant l’intersaison 1995, Muresan décide de revenir à Pau pour y effectuer une courte pige au début de l’automne. Quatre matches d’Euroleague lors desquels il fait admirer les immenses progrès réalisés outre-Atlantique. Moqué par les supporteurs de Ljubljana, il s’offre un « coast-to-coast » de légende, conclu par un dunk fracassant, avant de sortir sous l’ovation du public. Il est au sommet de son art. En pleine possession de ses moyens, il attaque le championnat NBA comme un affamé. En l’absence de Chris Webber, blessé, ses prérogatives sont élargies, et il en fait bon usage. Le 8 novembre, face aux Hornets, il livre le meilleur

Dix fois au moins, en rentrant à la maison, j’ai dit à ma femme que c’était fini, qu’on rentrait en Europe. »

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