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CETTE SEMAINE 10 |

| No 6, 4 FÉVRIER 2013 |

MIGROS MAGAZINE |

SUR LE VIF

DANS L’OBJECTIF Un homme déguisé en «Momotxorro», personnage orné d’une corne et revêtu de peaux de brebis, est en route pour le carnaval du village basque de Zubieta.

L’épidémie de grippe fait son nid dans notre pays. Quelle est la situation aujourd’hui?

Nous nous trouvons dans la quatrième semaine au-dessus du seuil épidémiologique et nous sommes toujours dans une phase d’augmentation des cas. Mais c’est une évolution tout à fait normale. Selon nos derniers chiffres, il y a trentetrois cas sur mille consultations, alors qu’on en recensait vingt-trois sur mille la semaine dernière. Cette vague va-t-elle continuer d’enfler dans les semaines à venir?

Oui. Il faut encore compter deux à trois semaines avant que l’épidémie ne commence à diminuer.

Photo: Keystone /Daniel Ochoa De Olza

De ce côté-ci de la Sarine, il y a aussi beaucoup de cas de grippe intestinale. Est-ce qu’il y a un lien entre ces deux maladies?

Non! Nous savons qu’il y a des norovirus qui circulent dans toute la Suisse, comme c’est souvent le cas en hiver, mais ces derniers n’ont rien à voir avec le virus de la grippe. Vaut-il encore la peine de se faire vacciner?

Il est un peu tard de le faire maintenant parce que l’organisme a besoin de deux semaines pour fabriquer des anticorps agissant efficacement contre les virus grippaux. Est-ce que le vaccin de cette année est efficace, davantage que celui de l’an passé qui n’avait pas donné entière satisfaction?

C’est vrai que vers la fin de l’hiver dernier, nous avions eu des virus qui n’étaient pas couverts par le vaccin. Phénomène que nous n’avons pas connu cette année. Nous espérons donc qu’il n’y aura pas de mauvaises surprises d’ici à la fin de cette saison de la grippe. Certaines personnes vaccinées semblent pourtant souffrir d’une version plus modérée de la grippe...

Le vaccin n’est pas d’une efficacité totale et il n’a probablement pas protégé ces personnes à 100%. Entretien: Alain Portner

SAVIEZ-VOUS QUE…?

Le doux chant du do-ré-mi-fa-s

A

vec des « si » et des « la », on fait de la musique? Mais pas depuis toujours et pas partout. Déjà parce que le do-ré-mi-fa-sol-la-si-do n’existe que depuis le XIe siècle. C’est un moine bénédictin italien, Guido d’Arezzo, qui l’a inventé. Il a utilisé un hymne de saint Jean-Baptiste dont chaque vers commence sur un ton plus élevé que le précédent. Et à chaque ton, il a donné la première syllabe de chaque vers. Ça donnait ceci: «UT queant laxis, REsonare fibris, MIra gestorum, FAmuli Tuorum, SOLve polluti, LAbii reatum, Sancte Iohannes.» Bien que vous ayez sans doute tous compris de quoi il

Toute une gamme d’explications sur l’origine de nos notes.

s’agit, voici, pour la forme, la traduction: « Pour que puissent résonner sur les cordes détendues de nos lèvres les merveilles de tes actions, enlève le péché de ton impur serviteur, ô Saint Jean.» Le si n’existait pas; allez savoir comment ils s’en sortaient. Il n’a été rajouté qu’au

Illustration: Konrad Beck

Daniel Koch, chef de la division maladies transmissibles à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)

«C’est un peu tard pour se faire vacciner»


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