Louvr'Boîte 6, avril 2010

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EDLIEN(NE)S Bador viennent vous soutenir, vous réconcilier, vous encourager. La tâche est ardue : essayer d’intéresser les visiteurs à des bouts de tissus, des lettres manuscrites où on ne voit rien, des vieux portraits craquelés ou encore des sièges défoncés par les crinolines et le temps ! Soudain des sons raisonnent, des groupes de jazz jouent la musique des Simpson pendant près de 10 minutes, donnant au château endormi trop souvent, des allures irréelles, où les peintures Empire côtoient des sons de la bonne vieille Amérique ! Il est 23h30, l’heure du buffet pour récompenser tout le personnel débute. Vous êtes affamés et assoiffés, et vous vus ruez sur les petits fours. Avec un peu de crainte, vous dégustez les vérines et partez dans un concours qui vous rappelle les journées du Goût à l’école. Vous vous dites soudainement : « ils ont osé le mélange de la purée de betterave avec de la crème d’anchois, du parmesan et de la mousse bizarre ». Ce n’est pas grave vous avez faim, vous mangez. Viennent ensuite les gâteaux sucrés et vous ne pouvez résister. Après ce repas frugal, on vous remet votre diplôme de médiateur culturel au château de Compiègne. Vous êtes fier de vous-même et Laurence Tardy vous regarde avec

des yeux d’une grande admiration. Les petits de 3e année sont devenus grands. En cadeau, vous recevez un guide de Compiègne, que vous avez peut-être déjà reçu l’année dernière, mais qui fera un très bon Tea Table Book ou encore une bonne affaire chez Gibert. L’heure est aux séparations. Vous dites adieu à Compiègne, sous les bougies de la cour d’honneur, et c’est le cœur empreint de tristesse que vous regagnez les logements des étudiants de l’UTC qui vous accueillent. Personnellement, nous nous sommes retrouvés 4 étudiants de l’école ensemble à coucher dans une pièce, et je peux vous dire que cela resserre les liens. L’esprit colo de vacances prend le dessus. Il est 7h30, l’heure de se préparer en catastrophe pour prendre le premier train pour Paris. Vous prenez un dernier café dans le bar du coin et vous sautez dans le train, presque à la hâte. Vos amis de l’Ecole, Laurence Tardy et Isabelle Bador refont le monde et cette soirée magique dans un train bondé. C’est avec le cœur serré que vous quittez Compiègne, et retrouvez enfin votre doux Paris. L’aventure s’achève et je souhaite un courage non démérité aux prochains élèves qui prendront notre place aux nocturnes de Compiègne. Jean-Baptiste Corne

BONS PLANS

Cafés et restaus pour les beaux jours

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Encore une fois tous les aspects des bons plans sont présents et respectent les envies et les porte-monnaie de tout le monde. Ils vous sont offerts avec générosité, amour et tendresse. Mais ne croyez pas non plus que je vais vous livrer tous mes secrets ! J’ai un jardin secret que je garde jalousement et qui ne sera donné qu’aux vrais initiés. C’est donc ainsi que s’achève ma chronique des bons plans de cette année. Enjoy it ! Les palettes (rue Jacques Callot) et la boulangerie (rue Jacob), SaintSaint-Germain ou Mabillon Nous revoilà au cœur de Saint-Germain. Situé au milieu des galeries d’art contemporain et d’arts premiers de la rue Jacques Callot, ce petit café est réputé avant tout pour sa clientèle de jeunes bobo trentenaires parisiens à la recherche d’un coin calme loin des boulevards bruyants du quartier et du tapage outrancier du Café Flore. On se sent plus tranquille. C’est également le repère des jeunes artistes de l’Ecole des Beaux Arts à leurs heures perdues, carton à dessin à la main. Certes, on ne s’y rend pas pour le service des serveurs assez désagréables, qui rassemblent à eux seuls tous les clichés négatifs des Parisiens, mais, au moins, rien que pour cela, ce café en vaut le détour. Appréciez la terrasse qui, durant les beaux jours revenant, est des plus

agréables au cœur de Saint-Germain. Vous l’aurez compris, venez-y simplement pour le cadre et dégustez un café ou une pâtisserie que vous aurez achetée dans la boulangerie la plus chaleureuse de Paris que je connaisse, celle de Mme Maillard, située près du Ladurée rue Bonaparte. Bienvenue dans la boulangerie la plus provinciale de Paris. Tenue par un sosie de Meryl Streep (je vous l’assure c’est des plus troublants), cette boulangerie est un symbole pour les habitants du quartier et les étudiants de la fac de Médecine et de l’Ecole des Beaux-Arts. Décor de boiseries peintes en cérusé gris, lustre noir baroque au plafond, cancans des mamies du quartier, et étalage de pâtisseries délicieuses bon marché, voici ce qui fait le charme de cette boulangerie où vous serez accueillis un sourire jusqu’aux oreilles par les boulangères. Un conseil : dégustez leur pain de Noël au rhum et raisins à Noël !


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