Watt's Up magazine 39 - automne 2025

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L'ÉLECTROTECHNIQUE C'EST MAGNIFIQUE

Yente suit son instinct et opte pour les techniques des arts de la scène

Les techniciens de scène de l’Institut

Ensor construisent les shows de demain

LE CHIFFRE

Le nombre de parcs de batteries en Belgique

Travailler en toute sécurité commence avec les bons outils 14

JOB DE RÊVE

Ward passe du chantier à l’ingénierie chez ATS Anvers

KICKSTART YOUR CAREER

Un job plein d’énergie : découvre les avantages du travail en électrotechnique

Deviens le courant qui fait bouger ton avenir

FUTURE PROOF

Le monde électrique de demain –maisons intelligentes, pompes à chaleur et IA

Nathan trouve sa voie dans l’électricité

Yente suit son instinct et trouve sa place dans les techniques des arts de la scène.

Travailler futé, c’est travailler en sécurité.

ANathan met sa tête et ses mains au service de l’électricité.

A Ward prend plaisir à construire et à imaginer des solutions.

SOUS LES PROJECTEURS : LE CHOIX DE YENTE POUR LES TECHNIQUES DES ARTS DE LA SCÈNE

« J’ai suivi mon instinct et j’ai choisi les techniques des arts de la scène »

YENTE (18 ANS) DE L’INSTITUT ENSOR À OSTENDE A CHOISI

L’OPTION TECHNIQUES DES ARTS DE LA SCÈNE. AUJOURD’HUI, ELLE REGARDE CE CHOIX AVEC FIERTÉ.

De la batterie à la console lumière

L’amour pour la scène a commencé très tôt. « Grâce à mon oncle, batteur dans un groupe gantois, j’ai découvert les coulisses dès l’âge de 8 ans. » À 15 ans, elle aidait pour la première fois avec le backline. « Ça m’a donné envie d’en faire plus », raconte-t-elle. Entre-temps, elle a découvert que sa vraie passion, c’est la lumière : le jeu créatif des lampes, des effets et des ambiances.

« ON N’APPREND PAS SEULEMENT LA THÉORIE, MAIS ON REÇOIT AUSSI DES VRAIES HISTOIRES DU TERRAIN. »

Nouvelle école, nouvelles chances

Passer à l’option techniques de scène n’était pas évident. Yente a dû aller dans une nouvelle école, sans visages connus. « C’était stressant. Mes parents doutaient aussi si ça allait bien se passer. Mais maintenant ils voient combien j’ai grandi, et ils sont fiers. » À Ostende, elle se sent totalement chez elle : la classe est soudée et les profs apportent leur expérience directe du secteur. Randall, un de ses profs, a fait les lumières pour un clip professionnel et a partagé cette expérience en classe. « Ça rend les cours beaucoup plus intéressants », dit Yente.

De la théorie à la pratique sur scène

Ce qui plaît le plus à Yente ? L’équilibre entre théorie et pratique. Dans la salle de théâtre de l’école, elle peut se tromper et apprendre tout de suite. Elle a déjà participé à des comédies musicales scolaires et à d’autres projets. En dehors de l’école, elle travaille comme étudiante-indépendante sur des festivals. « C’est comme ça qu’on apprend vraiment le métier. »

Pour rêver grand, il faut commencer petit

Aujourd’hui, elle se concentre sur des groupes et concerts locaux, mais le futur l’appelle. « J’espère devenir plus tard l’éclairagiste fixe d’un groupe. Peut-être que je pourrai un jour travailler sur de grands concerts ou même sur des clips, qui sait. » Son message aux hésitants : “VOLG J

« SUIS TON INSTINCT, N’AIE PAS PEUR ET CHOISIS CE QUI TE CORRESPOND. »

LES TECHNICIENS EN COULISSES

À L’INSTITUT ENSOR D’OSTENDE, LES ÉLÈVES CONSTRUISENT LES SHOWS DE DEMAIN. DE LA LUMIÈRE AU SON, DES CÂBLES AUX FESTIVALS : EN CINQUIÈME ET SIXIÈME ANNÉE TECHNIQUES DES ARTS DE LA SCÈNE, ILS APPRENNENT À COMBINER TECHNIQUE ET CRÉATIVITÉ. CES ÉLÈVES PARTAGENT LEURS EXPÉRIENCES ET LEURS RÊVES.

Aidan (18) :

« DANS QUATRE ANS, JE VEUX

TRAVAILLER SUR UN FESTIVAL »

« En fait, je suis ici depuis seulement trois semaines, mais j’ai tout de suite su que c’était ma voie. Pendant la journée portes ouvertes, j’ai vu la salle de théâtre et je me suis dit : c’est ça ! Combiner musique et technique, c’est parfait pour moi, surtout que je joue moi-même de la guitare et de la batterie. Ma première expérience a été costaude : poser et démonter des câbles au festival Manifiesta. Dur, mais super formateur. Ce que j’apprécie aussi, c’est que nos profs sont toujours disponibles. Ils disent vraiment : pose toutes tes questions. Ça donne confiance. À l’avenir, je veux surtout bosser avec le son, mais plus j’apprends sur la lumière, mieux c’est. Dans quatre ans, j’aimerais être sur un festival. Que ce soit comme musicien ou comme technicien, peu importe. Je veux en faire partie. »

« J’ai commencé avec trois ans d’électrotechnique, mais quand on a eu aussi techniques de scène en troisième, j’ai tout de suite su : c’est ça que je veux faire. C’est la raison pour laquelle j’ai changé. Je suis maintenant en cinquième. Ce que j’aime, c’est qu’on apprend à la fois la lumière et le son et qu’on peut découvrir ce qui nous correspond le mieux. Pendant Manifiesta, j’ai d’abord aidé à installer les câbles, puis on nous a fait confiance et on a pu travailler de manière autonome. Ça m’a donné un vrai boost. Les profs nous poussent aussi vers l’avant. Ils partagent leurs expériences du secteur et nous guident vers les bons stages. Ça me motive encore plus. »

Yben (17) : « ICI, J’AI DÉCOUVERT CE QUI ME CORRESPOND VRAIMENT »

« La musique a toujours fait partie de ma vie. Dès petit, mon papa m’emmenait à des concerts et festivals, et cette vibe ne m’a jamais lâché. C’est pourquoi cette option a directement sonné juste pour moi. En cours, j’apprends surtout sur le son. L’année passée, j’ai produit moi-même un morceau de A à Z dans notre studio scolaire. Un projet dont je suis encore fier. Notre prof Dries m’a accompagné pour le son, mais j’ai aussi beaucoup cherché par moi-même. En dehors de l’école, j’acquière de l’expérience en travaillant comme bénévole au Cactusfestival à Bruges.

Là, je goûte à la réalité du secteur. Mon rêve ?

Devenir producteur et bosser full time dans la musique. »

Zico (18) :

« MA PASSION DE DJ M’A AMENÉ ICI »

Warre (17) :

« LA MUSIQUE ET LES FESTIVALS, C’EST MON MONDE »

« J’ai commencé comme DJ à 16 ans. Mon premier set, c’était directement devant 300 personnes, une expérience inoubliable ! Chez moi, j’ai mon propre matos, je mixe surtout de l’hard techno. Cette passion pour la musique et le son m’a amené finalement aux techniques de scène. Ce qui me plaît ici, c’est que je peux combiner mon expérience de DJ avec ce que j’apprends à l’école. Je fais maintenant aussi de la sonorisation pour des groupes, même celui de mon parrain. La lumière m’intéresse aussi, mais le son reste mon truc. Grâce aux profs comme Randall et Dries, je sens que j’apprends chaque jour, car ils combinent cours et vraie expérience de terrain. Mon rêve comme DJ est de jouer un jour sur un grand festival techno. Et comme technicien du son, je veux contribuer au montage et au son des festivals. Ça me motive à fond. »

LES ENSEIGNANTS NOUS AIDENT AUSSI À PROGRESSER.

ILS PARTAGENT LEUR EXPÉRIENCE DU SECTEUR ET NOUS ORIENTENT VERS LES STAGES QUI NOUS CONVIENNENT. CELA NOUS MOTIVE À TRAVAILLER ENCORE PLUS DUR.

C’est ainsi que le nombre de parcs de batteries en Belgique va grandir dans les prochaines années !

152 MÉGAWATTS → 1.500 MÉGAWATTS

Aujourd’hui, Elia, le gestionnaire du réseau haute tension, compte déjà quelques grands parcs de batteries actifs qui

POURQUOI EST-CE IMPORTANT ?

Les parcs de batteries permettent de stocker l’énergie produite. Surtout les pics d’électricité venant du soleil et du vent. Il y a des projets pour ajouter plus de 3.900 mégawatts de batteries. C’est l’équivalent de la puissance des cinq réacteurs nucléaires encore en service dans notre pays. Chargées à bloc, ces batteries peuvent fournir environ trois heures d’électricité avant de devoir être rechargées. De quoi garder la lumière allumée, même quand les centrales nucléaires ferment.

ET QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE POUR TOI ?

Plus de parcs de batteries = plus de jobs pour les techniciens.

Installer, raccorder, entretenir : il faudra bientôt beaucoup plus de mains.

Pour les jeunes installateurs, c’est l’opportunité d’acquérir de l’expérience avec la technologie du futur.

Ta prochaine étape

Tu veux savoir quels métiers vont cartonner demain ? Va sur wattsup.be/fr/lesmetiers-davenir et découvre comment faire briller ton talent.

TOOL-TIME

TRAVAILLER EN SÉCURITÉ COMMENCE AVEC LES BONS

OUTILS. AVOUONS-LE, QUI AIMERAIT SE PRENDRE UNE DÉCHARGE DÈS SON PREMIER JOUR DE BOULOT ?

AVEC CES TIPS, TU SAIS EXACTEMENT DE QUOI TU AS BESOIN POUR BOSSER SAFE COMME UN VRAI PRO.

GEAR CHECK : LES INDISPENSABLES

Isolé is the way to go

Les outils isolés sont spécialement testés pour travailler en sécurité sur des installations jusqu’à 1.000 volts. Comment les reconnaître :

a Il y a marqué isolé ou le label d’isolation sur le manche.

a Les poignées sont souvent rouges et jaunes avec une couche d’isolation extra épaisse.

Exemples :

Indispensables :

a Pinces isolées pour couper, plier et tenir les fils.

a Tournevis isolés manches isolés pour éviter les chocs.

Teste avant de bosser

Avant de toucher quoi que ce soit : vérifie qu’il n’y a vraiment plus de tension sur l’installation.

a Un testeur de tension montre si un circuit est hors tension.

a Un multimètre mesure tension, courant et résistance et aide à repérer les pannes.

Les outils seuls ne suffisent pas : tu dois aussi te protéger avec des (équipements de protection individuelle) comme des gants

Garde tes tools en top shape

a Vérifie régulièrement s’il n’y a pas de fissures ou d’isolation abîmée.

a Garde tout propre et sec les risques.

a Fais-les tester si tu doutes de leur sécurité.

LE JOB DE RÊVE DE WARD

« Voir que ce que tu as raccordé fonctionne vraiment, c’est le meilleur feeling ! »

INFOS RAPIDES

SUR WARD

a ÂGE : 26 ans

a FONCTION : d’électricien de chantier à la construction de tableaux/engineering chez ATS

a FORMATION : secondairediplôme et bachelier en électromécanique

« QUAND J’AI TERMINÉ MES ÉTUDES EN ÉLECTROMÉCANIQUE, JE NE SAVAIS PAS EXACTEMENT CE QUE JE VOULAIS FAIRE. J’AI JUSTE COMMENCÉ EN ME

DISANT : ON VERRA BIEN OÙ ÇA ME MÈNE », RACONTE

WARD. CE CHOIX L’A D’ABORD AMENÉ SUR DES CHANTIERS

INDUSTRIELS ET ENSUITE VERS LA CONSTRUCTION DE TABLEAUX ET L’INGÉNIERIE. UN PARCOURS PLEIN DE VARIÉTÉ, DE DÉFIS ET D’OPPORTUNITÉS POUR GRANDIR.

DÉBUT SUR LE CHANTIER

Chez ATS, Ward a commencé comme électricien de chantier. « Au début, je recevais de petites tâches, pour apprendre tranquillement. Ensuite, j’ai pu participer à de plus grands projets. Tu découvres plein de secteurs différents : l’industrie alimentaire, le métal, le port, … Ça rend le travail passionnant. Tu vois partout d’autres entreprises et d’autres technologies. »

Sur chantier, il a vite compris que la pratique est bien différente de la théorie. « Tout était nouveau. Au début, il faut vraiment chercher comment ça se passe. Tu es encadré, mais tu dois aussi trouver toi-même des solutions. Ça rend le boulot stimulant. »

« Un grand projet de 6 mois m’a marqué à jamais. Nous étions douze personnes sur place avec plusieurs sous-traitants en même temps. Pour moi, c’était super chaotique au début. Heureusement, j’avais un collègue qui m’a guidé. Après une demi année, nous avons terminé le projet ensemble avec succès. Ça m’a donné beaucoup de confiance. »

AUTOMATISATION ET RÉSULTATS CONCRETS

Mais ce que Ward aime vraiment, ce sont les projets d’automatisation. « C’est plus complexe que de raccorder de simples alimentations. Tu dois faire des tests, comme des tests I/O et vérifier les PLC. Parfois, il y a un bug et tu dois chercher la solution avec les softwares engineers. Quand ça marche enfin, c’est une vraie satisfaction. »

« Mon exemple préféré ? Chez un producteur de gaufres, nous avons remplacé l’armoire de commande d’un grand mixeur industriel. Après le raccordement et les tests, il tournait de nouveau comme neuf. C’est ça, les moments où tu vois que ce que tu as branché fonctionne vraiment. »

LE PAS VERS LA CONSTRUCTION DE TABLEAUX

Après quelques années sur le chantier, Ward avait envie de prendre une autre direction. « J’ai demandé à évoluer vers la construction de tableaux et l’ingénierie. Chez ATS, ils t’écoutent vraiment, et maintenant je participe à la préparation et à la construction des tableaux. Je réfléchis à quels tableaux doivent être fabriqués et quels composants y placer. C’est cool de pouvoir dire ce que tu veux faire et d’avoir la chance d’essayer. »

Ainsi, il a fait le pas d’un travail surtout physique sur le chantier vers un rôle avec plus de préparation et de réflexion. « Cette combinaison entre pratique et théorie me plaît beaucoup. C’est l’étape suivante de mon parcours. »

« TU ES BIEN ENCADRÉ, MAIS TU DOIS AUSSI APPRENDRE À TROUVER DES SOLUTIONS PAR TOI-MÊME.

C’EST ÇA QUI REND LES CHOSES STIMULANTES. »

LES SKILLS INDISPENSABLES EN AUTOMATISATION INDUSTRIELLE

D’après Ward, voici les compétences qu’il faut pour travailler en automatisation industrielle :

a La sécurité avant tout : « Utilise ton bon sens. Tu ne peux pas commencer quelque chose sans savoir comment ça marche. »

a Motivation et curiosité : « Tu dois avoir envie de chercher et de découvrir. »

a Autonomie : « Parfois, tu dois réfléchir seul à une solution et la tester. »

a Communication : « Travailler en équipe et t’accorder avec les clients, ça en fait aussi partie. »

« C’EST CHOUETTE DE POUVOIR DIRE CE QUE TU VEUX, ET D’AVOIR LA CHANCE DE LE RÉALISER. »

MESSAGE AUX JEUNES

Ward regarde son parcours avec satisfaction. « Au début, tout est nouveau, mais tu grandis dedans. Tu n’as pas besoin de savoir directement ce que tu veux faire. En chemin, tu découvres ce qui te plaît le plus. Pour moi, c’était l’automatisation, et maintenant aussi l’ingénierie. »

Envie d’un job où tu peux évoluer ?

L’électrotechnique t’offre plein d’opportunités : du chantier à la construction de tableaux. Trouve le job qui te correspond via wattsup.be/fr/ les-metiers-davenir.

UN JOB PLEIN DE POWER : DÉCOUVRE

TOUS LES

AVANTAGES DU SECTEUR ÉLECTROTECHNIQUER

Tu penses qu’un premier job, c’est juste une fiche de paie ? Think again! Travailler dans le secteur de l’électricité, c’est bien plus que ça.

EN PLUS DE LA SÉCURITÉ DE L’EMPLOI, TU PROFITES DE NOMBREUX AVANTAGES ET D’OPPORTUNITÉS POUR CONTINUER À ÉVOLUER.

ICI, TU NE COMMENCES PAS AVEC UN SIMPLE JOB, MAIS AVEC UN FUTUR QUI GRANDIT AVEC TOI.

Dès ton premier jour de travail, tu bénéficies d’avantages qui boostent ton avenir :

Prime de fin d’année

dès le premier jour

Si tu travailles au moins un jour dans le secteur, tu reçois déjà une prime de fin d’année. C’est un salaire supplémentaire en décembre, en plus de ton salaire habituel.

Pension complémentaire gratuite

Pendant que tu travailles, ton employeur épargne pour une pension complémentaire. Ça ne te coûte rien, mais ça te donnera plus tard un beau bonus en plus de ta pension légale.

Sécurité pour ta famille

S’il devait t’arriver quelque chose, tes proches reçoivent une prime de décès supplémentaire de 1.500 €. Il y a donc un accompagnement, même dans les moments difficiles.

Soutien pour la garde d’enfants

Envie de fonder une famille plus tard ? Le secteur rembourse jusqu’à 400 € par an et par enfant pour la garde d’enfants.

Aide pour ta carrière

Tu veux évoluer ou tu hésites sur ton parcours ?

Tu reçois un accompagnement et une indemnisation pour le coaching de carrière.

Soutien dans les périodes difficiles

En cas de maladie ou de chômage temporaire, il y a une aide financière supplémentaire, et ta pension continue à s’accumuler.

Un travail durable sur le long terme

Plus tard dans ta carrière, tu peux choisir de travailler un peu moins (par exemple à 4/5e), avec une indemnité qui compense en partie ta perte de salaire.

Apprendre toute la vie

Le secteur mise beaucoup sur la formation continue. Tu peux suivre des cours, mais aussi des e-learnings sur la technique, la sécurité et l’innovation. De cette façon, tu restes toujours à jour et tu continues à évoluer.

Prêt à décrocher ton premier job en électrotechnique ?

Découvre comment via www.wattsup.be/fr/ comment-trouver-un-jobavec-ton-diplomedelectricien

GO-ELECTRO : TU L’AS VU ?

D’AVRIL À SEPTEMBRE 2025, IMPOSSIBLE DE PASSER À CÔTÉ DE GO-ELECTRO !

PEUT-ÊTRE QUE TOI AUSSI TU Y AS PARTICIPÉ OU PARTAGÉ UNE VIDÉO

AVEC TES POTES…

L’ÉLECTROTECHNIQUE ?

Pas seulement pour les likes, mais aussi pour ton avenir. L’électrotechnique, c’est l’énergie, les maisons intelligentes, les voitures électriques, les données et l’automatisation. Ce sont des secteurs en pleine croissance, qui bougent sans cesse, et où toi aussi tu peux avoir un vrai impact

THIS OR THAT?!

Le cœur de Go-Electro : un challenge sur les réseaux sociaux. Grâce à un filtre, tu répondais à des questions simples en bougeant la tête à gauche ou à droite puis tu découvrais quel job de rêve en électrotechnique est fait pour toi. Trois questions, huit métiers possibles… et voilà : tu trouves un futur qui te correspond peut-être mieux que tu ne le pensais !

BEAUCOUP À GAGNER

Pour rendre ça encore plus fun, David Rodriguez a soutenu la campagne. Ses vidéos ont rendu l’électrotechnique encore un peu plus cool. Et pour pimenter le tout : il y avait un prix à gagner.

CHECK IT OUT

Tu as peut-être déjà vu la campagne, ou peut-être pas. Mais une chose est sûre : l’électrotechnique, ce n’est vraiment pas boring.

Découvre les possibilités toi-même sur go-electro.be et trouve la voie qui te correspond.

L’ÉLECTROTECHNIQUE EN MODE FAST-FORWARD

VOICI À QUOI L’ÉLECTRICITÉRESSEMBLERA DE DEMAIN !

L’ÉLECTRICITÉ EST PARTOUT : DANS TA MAISON, DANS LA RUE, DANS LES USINES ET MÊME DANS TA POCHE. DANS LES PROCHAINES ANNÉES, TOUT

DEVIENDRA ENCORE PLUS SMART ET ENCORE PLUS DÉPENDANT DE L’ÉLECTRICITÉ. BONNE NOUVELLE POUR TOI QUI KIFFES L’ÉLECTROTECHNIQUE : IL Y A ENCORE ÉNORMÉMENT À DÉCOUVRIR !

ÉNERGIE 2.0 : PRÊTE POUR LE

De plus en plus de choses fonctionnent à l’électricité. À la maison, tu produis toi-même ton énergie avec des panneaux solaires. Un hub énergétique , où tout se connecte, gère ça pour toi. Le compteur digital et un système de gestion de l’énergie (EMS) regardent quand l’électricité est bon marché ou en surplus et activent automatiquement ta pompe à chaleur ou ta borne de recharge. Tu économises de l’argent et tu aides à garder le réseau électrique en équilibre.

Et qui règle tout ça ? Toi, le futur électrotechnicien !

DES TECHNIQUES SMART POUR

UN FUTUR DURABLE

Les pompes à chaleur sont en plein essor. Dans beaucoup de nouveaux quartiers, il n’y a plus de raccordement au gaz. Résultat : la pompe à chaleur devient de plus en plus la norme. Elle utilise la chaleur de l’environnement et consomme moins qu’une chaudière classique.

La recharge intelligente des voitures électriques va devenir le standard. Une borne choisit automatiquement le meilleur moment pour recharger ta voiture, par exemple quand il y a beaucoup de soleil ou quand l’électricité est bon marché.

La domotique intelligente chauffage, panneaux solaires, batteries et bornes de recharge. Un seul système smart réfléchit et règle tout au bon moment.

Ça, c’est du travail futureproof !

POURQUOI ESTCE UNE CHANCE

(POUR TOI) ?

Job garanti

Le passage à plus d’électricité fait exploser le nombre d’installations électriques. Les nouveaux talents comme toi sont indispensables !

Évolution assurée

Tu peux commencer large et te spécialiser plus tard dans des métiers qui ne s’arrêtent jamais. Par exemple dans les énergies renouvelables, le chaud-froid des pompes à chaleur, l’installation électrique pour les EMS, la domotique ou les data/ICT.

Impact réel

Tu aides les familles et les entreprises à payer moins cher et à consommer une énergie plus verte.

LES OUTILS DE DEMAIN : IA ET VR

L’IA (intelligence artificielle) peut aider à comparer, planifier et faire des devis. Pas de stress : l’IA ne prend pas ton job, mais t’aide à décider plus vite et plus smart.

Les lunettes VR (réalité virtuelle) sont déjà utilisées dans certaines formations en électrotechnique. Tu

POWER AU MULTITECH !

L’installateur électrotechnique évolue vers multitech : installer des bornes de recharge, connecter des batteries, gérer des réseaux et des datas, analyser des pannes. Même dehors, l’électrotechnique joue un rôle clé : infrastructures, process industriels, réseaux de données, sécurité, … C’est partout, et tu peux te spécialiser là-dedans !

le job qui te correspond via

PAR OÙ COMMENCER ?

Commence par une formation en électrotechnique. Gagne de l’expérience via des stages, l’apprentissage en entreprise ou l’alternance. Choisis une direction qui te motive vraiment, comme les pompes à chaleur, les bornes de recharge ou la domotique. Avec les bonnes connaissances et la bonne énergie, tu construis pas à pas une carrière futureproof !

« VOIR QU’ON A AVANCÉ EN FIN DE JOURNÉE, C’EST VRAIMENT

SATISFAISANT »

IL Y A QUELQUES ANNÉES, SI ON AVAIT DEMANDÉ À NATHAN (21 ANS) CE QU’IL VOULAIT FAIRE PLUS TARD, IL AURAIT DIT CHIMISTE… C’EST POURTANT UN JEUNE HOMME MOTIVÉ, PASSIONNÉ ET QUI COMPTE BIEN FAIRE DE L’ÉLECTRICITÉ SON MÉTIER, QUE NOUS AVONS RENCONTRÉ.

« Je voulais exercer un métier manuel, mais aussi utiliser ma tête. »

Après des humanités générales en sciences-sciences économiques, une septième en sciences-math, Nathan commence un bachelier en chimie. Mais il déchante vite : ça ne lui plaît pas du tout. Il s’engage alors dans l’armée, où il finit sa formation et devient militaire. Mais une blessure met fin à cette carrière naissante. C’est là que Nathan repense à ses cours de sciences en secondaire, et plus particulièrement à ceux de physique, et décide d’entamer une formation en électricité.

UTILISER LA TÊTE ET LES MAINS

« Je voulais exercer un métier manuel, mais aussi utiliser ma tête. C’est pour ça que l’électricité m’a attiré. J’entame ma deuxième année et j’adore toujours ce que je fais », affirme-t-il. « C’est un métier très varié. On peut faire de l’électricité pure, de la détection incendie, du contrôle d’accès, … Impossible de s’en lasser ! »

TOUCHE-À-TOUT

En formation à l’efp à Bruxelles, Nathan effectue son stage chez Entreprises Wissem d’Électricité et a l’occasion de toucher à tous les métiers de cette société spécialisée dans l’électricité industrielle et la sécurité. Aujourd’hui, il travaille dans un grand parking en sous-sol avec deux collègues. Ils installent tout le système de détection incendie : tubage, chemins de câbles, détecteurs de fumée, centrale, alarme incendie, ... Dans l’équipe, l’entente est excellente. « Mon patron et mes collègues sont vraiment sympas. Même si je suis stagiaire, ils me font confiance et me traitent d’égal à égal », souligne Nathan.

NE PAS VOIR LES JOURNÉES

PASSER

« Je fais une chose un jour et une autre le lendemain. Je ne m’ennuie jamais, je ne vois pas le temps passer. Lors des dépannages, il m’arrive même d’être à deux ou trois endroits différents sur la même journée. » Ce qui lui apporte le plus de satisfaction dans son travail ?

Voir ce qu’il a fait à la fin de la journée : « Voir qu’on a avancé, c’est vraiment satisfaisant. » Les inconvénients du métier selon lui ? « Se lever tôt et rentrer plus tard chez soi quand le chantier est éloigné. Et être parfois rempli de poussière. Rien de bien grave, ça fait partie du job », dit-il en riant.

« On peut faire de l’électricité pure, de la détection incendie, du contrôle d’accès… Impossible de s’en lasser ! »
« Même si je suis stagiaire, ils me font confiance et me traitent d’égal à égal. »

À LA TÊTE DE SA PROPRE ENTREPRISE

Cette année, en plus de ses cours du soir en électricité, Nathan suivra ses cours de gestion. « Une fois que j’aurai terminé ma formation, j’espère pouvoir travailler encore quelques années chez Entreprises Wissem d’Électricité afin d’ajouter des cordes à mon arc. J’aimerais aussi faire de l’électricité résidentielle, car c’est souvent par là que l’on commence quand on se lance. Par la suite, je compte essayer d’ouvrir ma propre entreprise. Je ne veux avoir aucun regret et au moins essayer. »

Volta vzw

Marlylaan 15/8 Avenue du Marly

Brussel 1120 Bruxelles

T 02 476 16 76 www.volta-org.be • info@volta-org.be

RPR Brussel • BTW BE0457.209.993

Watt’s Up est une campagne menée par Volta à l’initiative des partenaires sociaux. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

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COLOPHON

EDITEUR RESPONSABLE : Laeticia Cooremans

CONCEPT ET RÉALISATION : Link Inc

RÉDACTION : Link Inc

LAY-OUT : Zeppo

PHOTOS : Barbara Vanhulle

Dylan Van der Jeught - Fotto

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