Hipp campe
Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques
Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques
Quand j’étais candidat Moniteur club et que je réalisais, à Vodelée, mon exercice « organisation de sortie club », j’avais commencé en lançant « Bienvenue dans la plus belle carrière de Belgique !» Le MN qui supervisait avait bondit en argumentant que sa carrière était magnifique… (Je suis devenu moniteur, je ne devais pas avoir tout à fait tort…)
Tout naturellement, lorsque Laurence, notre rédactrice en chef, m’a confié les rennes de cet Hippocampe, j’ai repensé à mon ami Benjamin qui m’avait proposé un énorme article sur la Carrière de Vodelée. L’idée de ce numéro spécial thématique était née. La carrière de Vodelée est un haut lieu des activités de la Lifras. Dans les pages qui suivent, nous aurons l’occasion de découvrir comment la carrière a été trouvée, son historique, les aménagements récents, l’ouverture du site à nombre d’activités spéciales…
Ce numéro est l’occasion de saluer le dynamisme de l’équipe qui gère le centre de plongée et de les remercier pour leur esprit « pro-Lifras » et les nombreuses possibilités qu’ils offrent aux plongeurs de la Ligue !
L’Hippocampe en est à son 273e numéro.
Il était à une époque le relais des décisions prises, des modifications de règles de plongée. Cette « partie officielle » a disparu depuis longtemps. Le rythme de parution n’est plus compatible avec la nécessité de communiquer rapidement.
L’Hippocampe est aujourd’hui un relais des activités de la Ligue, parfois la publicité de celles-ci. Son coût augmente sans cesse, alors que la publicité se fait rare. D’une année à l’autre, certaines annonces ou articles se répètent, avec peu de changement. Des numéros sont pleins à craquer, pour d’autres, il faut courir après les articles…
La revue devra encore évoluer !
Faut-il user plus souvent des réseaux sociaux ? Nous avons le projet de mettre en place une newsletter (mensuelle et non trimestrielle) … Faut-il conserver la revue sous sa forme actuelle ? Ou évoluer vers une parution moins régulière, mais avec des numéros plus thématiques, comme celui-ci ?
Un sondage sera lancé prochainement pour prendre votre avis.
Je vous laisse avec la carrière de Vodelée…
Au fil des pages, il faudra bien admettre ce qui saute aux yeux : la Carrière de Vodelée est la plus belle !
(Et si certains veulent me prouver le contraire, je les invite à me contacter…
Nous pourrons mettre en place un autre numéro thématique avec leur carrière !)
Yvan Barthélemy
Merci à Benjamin Hulot pour le travail conséquent réalisé !
de couverture : © Ibra Rezigui Attention !
Revue officielle de la Lifras A.S.B.L.
Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération
Royale Belge de Recherches et d’Activités
Subaquatiques (membre fondateur de la CMAS)
Quatre parutions l’an : mars–juin–septembre–décembre
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Rédacteur en chef
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Rédac’ chef d’un été :
Yvan BARTHELEMY
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Régie publicitaire : Frédéric DE DEYN frederic.dedeyn@lifras.be
Correcteurs :
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Jean-Marc Zadworny
Infographie : Rose Kondrativ rose.kondrativ@gmail.com
Impression : AZ Print www.azprint.be
Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction.
L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos qui lui sont envoyés.
Vos articles, photos et publicités de dernière minute pour le prochain Hippocampe doivent parvenir au rédacteur en chef au plus tard le 15 octobre 2024
6 Vodelée, découverte de la carrière
8 Vodelée, son histoire
28 Calendrier des activités d’enseignement
30 Recyclage Moniteurs
32 Le club-house de Vodelée
35 Analyse des accidents survenus à Vodelée
38 Les travaux...
40 L’été : la saison où la plongée adaptée bat son plein
44 Safety Dive Day 2024
48 Stage Coppens 2024
52 Les Diving Days
54 Infos utiles
55 BD Plongeurs
Références historiques du dossier Vodelée d’après :
- L’homme est son terroir, le Marbre dans la région de Philippeville, rédigé en 1983 en collaboration avec l’Université Libre de Bruxelles par le centre d’histoire et de technologie rurales, vous pouvez le trouver à la bibliothèque d’Ixelles (691.2148(493) PHI)
- Archives récoltées par l’asbl Pierres et Marbres de Wallonie sur l’extraction et le travail de la pierre en Wallonie et à l’étranger : https://ediwall.wallonie.be/inventaire-des-archives-regionales-ndeg-06-archives-recoltees-par-lasbl-pierres-etmarbres-de-wallonie-sur-lextraction-et-le-travail-de-lapierre-en-wallonie-et-a-letranger-2023-numerique-110770
Comme vous le savez, la fédération belge de plongée a été constituée par une poignée d’aventuriers en 1957. Et c’est durant l’automne 1958 que fut découverte la carrière de Vodelée par l’un de ceux-ci : Gaby Wauters.
Nous avons remis la main sur un article écrit par René Crepin qui relate la première plongée dans la carrière. C’est un binôme composé d’un certain Xavier Xhignesse et de Fernand Meuret qui eurent cette chance. Bien d’autres plongées suivirent.
Cette première visite date de près d’un an déjà. C’était un dimanche ensoleillé de janvier. Dès neuf heures, une bonne et solide équipe s’était réunie, au bassin, lieu de ralliement traditionnel pour nos échappées du dimanche.
Affairement autour de la rampe de gonflage, quolibets joyeux, mots d’esprit… quelques fois excellents !
Chacun était à l’heure, sauf Micky et Gisèle, mais je ne sais si j’écris cela par souvenance…, ou par habitude… But : plongée sous la glace dans la carrière du grand Fond près de Philippeville. Et l’équipe joyeuse commença. Longue théorie de voiture sur les routes froides. De temps à autre, un court arrêt pour échange de passagers car il faut que l’entrain se renouvelle et demeure.
Bientôt Charleroi, puis après une route très pittoresque, Philippeville. Pas d’hésitation sur le chemin à suivre, la route nous était connue. Rangement des voitures, sortie du matériel.
Miracle ! La petite maison abandonnée près de la carrière avait entr’ou-
vert sa porte. Un déshabillage sous abri… Quel luxe ! Nous déchantâmes très vite, l’humidité froide de l’intérieur était pénible à coté des -8C ensoleillés de l‘extérieur.
Pas de problème : brindilles, déchets de bois et une magnifique flambée en pleine nature.
Coup d’œil sur le plan gelé, épaisseur de glace de 25cm, température de l’eau de 0,5C au-dessus de zéro. Ça va, nous ne serons pas surgelés. Avec une certaine nervosité - ce n’était que la deuxième fois que nous avions l’occasion de plonger dans de telles conditions - l ’équipement est particulièrement soigné.
A la hache, il est créé un trou d’homme pour le départ, environ 1m de diamètre, et un second trou (trou de sécurité) vers le centre de la carrière. Départ de la première équipe : Henriette, Gaby, Fernand et René. Il s’agit de revenir au trou de départ et pour se faire, la plongée se fait en cordée. Daniel assure la sécurité en veillant strictement à la traction régu-
lière de la corde sur laquelle des coups répétés doivent indiquer l’éventuel «coup dur». Sensation de plongée extraordinaire, le réfléchissement n’ayant pas le même effet que sur l’eau libre – la glace faisant office de verre dépoli – et nageant sur le dos, le ciel et les arbres bordant la carrière défilent en un aspect extraordinaire sous nos yeux émerveillés.
Pas de manifestation trop particulière du froid, brève plongée vraiment sensationnelle. Les 30 minutes sous la glace paraissent vraiment très courtes. Impatiente, la deuxième équipe disparait dans le trou d’homme, avant que la première n’ait pu donner ses impressions. A leur tour, William, Bob et Daniel dominaient l’eau glacées avec les mêmes mines réjouies. Troisième équipe : Micky et Jean. Equipe pratique, peut-être moins contemplative que les précédentes, mais songeant particulièrement à la subsistance de tous car, au retour, Micky ramenait, transpercée de son couteau, une magnifique carpe que
Jean avait découverte alors sans doute qu’elle faisait la sieste. Au milieu des hourras, cette pauvre bête fut savamment grillée su un treillis de cage à poule, maintenu tant bien que mal audessus des joyeuses flammes de notre feu. Quel repas de tonnerre ! Toutes les provisions rassemblées permirent un menu dont le moins que l’on puisse dire est qu’il était exceptionnel : du cacao, du camembert, du potage, du poulet & de la viande froid, des pistolets au jambon, du pain d’épice, du riz à la crème, du steak américain, sans oublier la fameuse carpe grillée et aromatisée aux herbes de l’endroit, le tout consommé en ordre bien indéfini permettant par opposition, de déguster chaque met non en son temps, mais à sa fantaisie. Le tout arrosé de beaujolais (fameux le beaujolais), de coca, de bière, de café, sans oublier le réchauffant, que dis-je, les réchauffants indispensables à toute « après-plongées ». Les mots manquent pour dépeindre cette atmosphère de joie sportive et quelque peu bohème. Un seul mot d’ordre : être joyeux !
Et sous le soleil hivernal, cette belle sortie de plongée se termina par des galopades effrénées dans les sentiers, les uns en maillot (les durs), les autres bien emmitouflés (les mous). Quatre heures déjà ! Rassemblement des voitures et tous, plongeurs et compagnons C.A.S. se mirent en route vers une carrière renseignée par Gaby : la carrière de Vodelée.
Après un peu moins de 15 km. D’une très jolie route d’une des plus belles campagnes qui soient, nous pénétrâmes dans la propriété des carrières de Merbes Sprimont.
Tout était silence. Les bouleaux poussant au gré de leur fantaisie, semblaient nous regarder avec étonnement. Des sauvages ?
Une jolie maisonnette, accroupie dans le froid, ressemblait à un matou ronronnant. C’est joli, n’est-ce pas ? Quel Calme ! Vois le beau coup d’œil d’ici ! Et d’ici donc !
Et puis, tout à coup, le plan d’eau nous est apparu. C’est du tonnerre ! C’est formidable ! Pourvu que l’eau soit claire ! Il semble que oui. Il faut y aller voir. Mais il faisait presque nuit et nous ne connaissions pas cette eau. Après quelques minutes de palabres, William décida ; « Moi j’y vais voir ! ».
Dans la nuit tombante, voir était beaucoup dire.
On y retrouve de gauche à droite Micky Goldstein, Bob Lombaert, Daniel Poutrain (Assis) Paul Bailly et William Xhignesse. (Source : Hippocampe hors série pour les 40 ans de la FEBRAS - décembre 1998)
Et Fernand compléta, sans hésiter : « Je t’accompagne »
Aussitôt dit, aussitôt fait, et nos amis furent équipés de pieds en cape.
Du bord, nous devions observer leurs torches dirigées vers l’eau.
Code : éteindre une fois = 5 mètres – deux fois = 10 mètres – trois fois = 15 mètres. Magnifique. De la surface, les signaux émis à 15 mètres étaient parfaitement visibles.
Nous avions trouvé « la » carrière de nos rêves. Autour du feu de bois allumé en hâte pour réchauffer nos deux téméraires, dans la nuit noire maintenant, les conversations reprirent bon train. Nos deux explorateurs confirmèrent la limpidité de l’eau. Aspect pour le moins curieux, alors que nous avions plongé, à 15 kilomètres de vodelée, sous 25 cm de glace, l’eau était ici exempte de tout glaçon.
Nous apprîmes quelques temps après qu’une source d’eau relativement tiède existait au fond de la carrière et que ce très modeste appoint de chaleur suffisait pour empêcher la formation de la glace.
Ce n’est que très tard, après épuisement du bois mort que, à regret, nous
reprîmes la route de Bruxelles, non sans nous être promis de revenir le dimanche suivant.
C’est ainsi que débutèrent nos plongées à Vodelée.
Grâce à l’obligeance et à la compréhension sportives des dirigeants des carrières de Merbes Sprimont, Vodelée devint très rapidement notre centre de plongées profondes.
Depuis lors, chaque dimanche, de très nombreux membres C.A.S. retrouvent là-bas et le plaisir de la vraie plongée et le bonheur de jouir de cette belle nature, et le plaisir de rire entre amis.
René Crepin
Nous avons peut-être tendance à l’oublier mais les carrières dans lesquelles nous nous entrainons furent jadis des lieux de travail dynamiques, aujourd’hui vestiges d’une ambition passée.
La Wallonie a une histoire d’amour avec son sol, terre de fer et de charbon, sillon minier couvert de puits et de hauts-fourneaux, berceau d’une incroyable révolution industrielle.
Cet essor n’a pas épargné la pierre, la chaux, le sable et, bien sûr, le marbre. Cette pierre noble, synonyme de splendeur, de dureté et de pureté, est issue de la très longue évolution de sédiments coralligènes, démarrée il y a plus de 345 millions d’année. L’extraction du marbre en Belgique est ancienne. Elle a commencé au XVIesiècle pour satisfaire les besoins des palais de la noblesse et des cathédrales du clergé. Mais elle n’a vraiment pris son essor en province de Namur qu’au XIXe siècle.
Je vous propose de lever le voile sur l’histoire oubliée de l’une des plus belles carrières de Belgique, la carrière d’extraction de marbre du Petit Mont, située à Vodelée. Cette carrière a été exploitée pendant plus d’un siècle. Elle est signalée en exploitation vers 184045, elle est décrite en 1880 et en activité jusqu’aux environs de 1945.
La société de Merbes-Sprimont qui en fut propriétaire était jadis la plus grande entreprise de marbre au monde, passant de 54 ouvriers en 1880 à plus de 150 dans les années trente. A cette époque, cinq carrières et un moulin à marbre étaient alors en exploitation à Vodelée.
L’EXTRACTION DU MARBRE.
La première phase, préalable à toute exploitation, est le sondage. En effet, nos gisements de marbre ne sont jamais identiques. Il importe donc de les sonder en prélevant dans le sous-sol des échantillons cylindriques appelés carottes.
Des carottages plus larges, appelés puits, sont ensuite creusés afin de permettre de dégager les blocs de marbre. Il existe de nombreuses traces de ces puits (appelés carottes par les plongeurs) dans la carrière de Vodelée. Les plus anciens étaient réalisés à la main! On peut encore y observer les traces des ouvriers: elles ont d’abord été réalisées à la broche (ou pointe) par les rocteurs, nom donné aux ouvriers qui détachaient les pierres brutes du front de taille et les extrayaient des carrières. Appuyé sur les genoux, l’ouvrier creusait un cercle autour de lui à l’aide d’un poinçon et d’une masse. Deux hommes travaillaient pendant 12 h à tour de rôle, de jour comme
de nuit, au rythme d’un mètre par semaine! Les puits atteignant 12 m de profondeur, les ouvriers s’y éclairaient au crasset, une lampe à pétrole. On peut imaginer la rudesse de la tâche. Les techniques évolueront vers l’emploi du marteau-perforateur pneumatique vers 1920. On peut clairement voir les différentes techniques sous l’eau. Les carottes plus récentes, celles entre le char et l’ascenseur, sont lisses. Elles ont été réalisées par des carotteuses mécaniques, des perforatrices. Munies de couronnes à dents, elles coupaient le marbre grâce à de la grenaille d’acier. Là où il fallait 3 mois pour réaliser une carotte à la main, les perforatrices réalisaient le travail en moins de 10 jours.
Le dégagement des blocs de marbre était réalisé en deux étapes : l’établissement de la «desserte», des tranchées creusées entre les carottes, autour du bloc, et la séparation du bloc à sa base. Des traces de ces deux opérations sont également toujours visibles sous l’eau. Les failles autour de la zone de nourrissage des esturgeons à 36 m sont les vestiges de dessertes anciennes. Pour séparer les blocs, les rocteurs enfonçaient des coins de fer serrés entre des lames d’acier elles-mêmes insérées dans des sillons creusés au préalable. On retrouve à 16 m, au pied du petit
voilier, l’une de ces lames d’acier. Elle est enfoncée dans le marbre et martelée sur son sommet.
Une autre invention notable marquera l’industrie marbrière et modifiera le travail des ouvriers : le procédé utilisant le fil hélicoïdal, soit un fil d’acier formé de 3 brins d’environ 2 mm de diamètre, câblé à très long pas et dont le mouvement est actionné par une poulie motrice. On peut retrouver des morceaux de ces fils un peu partout dans la carrière. Le fil était guidé par des molettes fixées sur un poteau avec genouillères. L’un de ces poteaux est posé sur l’une des plateformes à 20 m, en contrebas du char, on y voit très clairement les genouillères, les molettes ont disparu. Une autre de ces poulies est toujours fièrement dressée à quelques mètres de profondeur, près de la sortie. Elle abrite un homard aujourd’hui. La prochaine fois que vous y plongerez, imaginez ces fils hélicoïdaux, circulant dans la carrière, imbibés d’eau et de sable, tranchant pendant des heures les blocs de marbre.
Une fois extraits, les blocs de marbre étaient déposés sur les trucks, des chariots plats roulant sur des rails qui les menaient au chantier. Avant l’utilisation des grues, dont la structure métallique à 35 m de profondeur, au pied de la dalle, représente un vestige, les trucks étaient tractés par des machines à vapeur sur des plans inclinés. Le plan incliné de Vodelée est maintenant recouvert par les gros éboulis mais on peut imaginer son passage du fond de la carrière jusqu’aux constructions de l’actuel ferrailleur qui
abritaient la machine à vapeur, au-delà du parking actuel.
Une fois sur le chantier, qui était en partie situé en face de l’actuel club house, les blocs étaient équarris et transportés dans une scierie afin d’être débités en tranches avant d’être polis. Le village de Vodelée voyait alors passer ces tranches tirées par des locomobiles à vapeur! L’enclavement de la région et l’absence de voie de transport facile a représenté pendant toute la durée de cet essor industriel un frein majeur à son expansion.
UN TRAVAIL MANUEL RUDE.
N’oublions pas les femmes et les hommes qui travaillaient sur ces chantiers d’exception. Si le travail présentait nettement moins de danger que celui des mines de charbon, il n’en était pas moins éprouvant. L’embauche se faisait à partir de 11 ans! Les femmes, elles, travaillaient dans les polissoirs. Pour tous, les journées étaient longues : 11 h en été, 9 h en hiver auxquelles s’ajoutaient les trajets réalisés à pied. On travaillait alors 6 jours par semaine, toute l’année. Dans les faits, l’extraction s’arrêtait avec le gel. Les ouvriers étaient alors au chômage (non payé), les forçant à trouver un autre emploi, bien souvent dans les fermes. Les ouvriers étaient responsables de leurs outils qu’ils devaient eux-mêmes fournir.
Malgré ces conditions difficiles, les carrières de marbre offraient du travail localement et évitaient aux habitants de la région de travailler dans les mines carolorégiennes qui se trouvaient à plusieurs
heures de là. Le travail était autant que possible solidaire et familial. On garde des traces du passage des hommes sur les murs de marbre immergés. À 22m de profondeur sur la paroi au-dessus du voilier, une date et des initiales, celles d’un rocteur de l’époque. Un coup d’arrêt sévère sera porté à cette industrie durant la Première Guerre mondiale. Les infrastructures sont détruites, les transports à l’arrêt, les carnets de commandes sont vides, les employés sont envoyés au front, la production s’arrête, les carrières sont laissées à l’abandon.
La paix revenue, l’activité redémarrera mais l’enclavement de la région et l’arrivée de nouveaux matériaux comme le béton et l’acier, termineront le déclin de l’utilisation de pierre de taille dans la construction. Les carrières cesseront lentement leurs activités avant de véritablement fermer au milieu du XXe siècle, sans happy end. Elles sont aujourd’hui nos terrains de jeu, mais n’oublions pas le travail de ces femmes et de ces hommes qui ont extrait la pierre pour parer le château de Versailles et nos cathédrales de miroirs de pierre.
Je remercie mon oncle pour m’avoir intéressé, sous l’eau, au travail des rocteurs. Les descriptions de l’extraction du marbre sont tirées d’un vieil ouvrage : l’homme et son terroir, le marbre dans la région de Philippeville, rédigé en 1983 en collaboration avec l’Université Libre de Bruxelles par le centre d’histoire et de technologie rurales, vous pouvez le trouver à la bibliothèque d’Ixelles (691.2148(493) PHI).
Une vue bien connue de notre carrière, on remarque à gauche une trace caractéristique dans le marbre qui permet de bien comparer les deux clichés. La structure métallique était l’ascenseur qui permettait d’extraire les blocs. Les
restes de l’ascenseur sont toujours visibles à 37m. La dalle immergée à 6m n’existe pas encore. On constate deux pitons de marbre qui entourent le plan incliné. Ces deux pitons seront sans doute parmi les derniers à être abattu
dans les années 60-70. Ils n’ont en fait jamais été extraits et forment maintenant les gros éboulis en dessous du ponton de mise à l’eau. On remarque en arrière-plan le club house et les bâtiments du ferrailleur.
Le poteau électrique est situé à quelques mètre de l’emplacement de la statue de Neptune.
Le plan incliné qui servait à l’extraction du marbre est maintenant comblé, l’infirmerie et les compresseurs sont installés dans sa lignée.
Sans doute une photo plus ancienne, on voit clairement le plan incliné, les rails de chemin de fer et les bâtiments de l’actuel ferrailleur.
Vous êtes situé à 37 m de profondeur, au niveau du silo horizontal, vous regardez vers les éboulis, le voilier est sur votre droite.
La structure dite de l’ascenseur, elle n’apparait pas sur les photos anciennes, elle a sans doute été installée par après.
Sur cette photo, le plongeur sort d’une carotte réalisée à l’aide d’une perforatrice.
Les parois sont alors lisses.
On reconnait sur ces photos le travail des rocteurs dans les puits. Ici le «double» puits près du petit voilier, à gauche le plus ancien, réalisé à la main avec des pointes, à droite un puits plus récent réalisé au marteau-perforateur pneumatique, on remarque les stries parallèles.
Le coin des 40 m. On remarque bien en arrière-plan le reste des carottes réalisées au marteau-perforateur pneumatique.
Le dispositif complet de découpe du marbre à l’aide de fil hélicoïdal. On retrouve des sillons coupés de cette manière dans les parois à 16 m de profondeur, au pied du petit voilier.
Un exemple de système de poulie. On retrouve ce type de dispositif sous l’eau en contrebas du char.
Le vestige d’une desserte à 37m de profondeur.
On remarque bien sur cette photo, deux puits, une desserte et des sillons réalisés à l’aide du fil hélicoïdal.
Au pied du petit voilier, sur 15m de profondeur, on remarque sous le plongeur, la lame d’acier enfoncée dans le marbre.
Ce que les plongeurs appellent des «clefs» en référence à une serrure de porte. En fait un puit et sa desserte à 33m de profondeur près de la zone de nourrissage des esturgeons. On remarque les sillons qui montrent le découpage des blocs de marbres, prêts à être désolidarisés de l’ensemble.
On remarque ici un puits sans doute réalisé avec une perforatrice, le cylindre de marbre a été extrait à l’aide de cette machine.
La carrière en 1927.
On retrouve, dans le cercle rouge, la marque caractéristique qui permet de situer parfaitement la photo.
La ligne bleue correspond au niveau de l’eau actuel. Dans le cercle jaune, l’encoche qui abrite aujourd’hui la statue du hibou.
En bas à droite, le plan incliné.
La carrière n’avait pas encore sa profondeur actuelle. Les structures métalliques que les plongeurs appellent l’ascenseur ne sont pas encore existantes.
L’une des deux roues immergées de Vodelée. Elles ont été jetées dans l’eau par de vilains garnements dont je tairai les noms. Celles-ci faisaient en fait partie de la grue située au-dessus de la zone des 40m. Une fois dans l’eau, l’une d’elle est restée à 40m, l’autre a été fixée par des plongeurs (dont je faisais partie) sur une paroi à 20 m de profondeur au-dessus du voilier. L’importance des témoignages quand on veut retracer la petite histoire.
Une vue d’un bloc en train d’être posé sur un truck. Aujourd’hui la paroi de droite a disparu, les vestiaires sont posés à sa place, la paroi de gauche a été abattue sur le plan incliné et constitue les éboulis visibles du ponton de mise à l’eau jusqu’au voilier à 30m.
Une pompe, qui servait sans doute à garder la carrière au sec.
Le chantier, avec une vue qui va vers la route. On reconnait le bâtiment du ferrailleur, aujourd’hui amputé des deux extensions perpendiculaires (dans les carrés rouges). En bleu, l’entrée de la salle des machines qui tractaient les blocs de marbre sur des rails depuis le fond de la carrière.
Le chantier en 1920. On reconnaitra le club house, la porte n’était pas située au même endroit qu’aujourd’hui. Elle était au centre du bâtiment. La porte a été transformée plus tard en fenêtre. La prochaine fois que vous serez sur la terrasse, regardez la fenêtre du milieu et levez les yeux : au-dessus se trouve une encoche abritant une sainte vierge. L’encoche est visible sur cette photo. La maison à droite a, elle, disparu.
Une photo des rocteurs de la carrière de Vodelée. On remarque bien la composante familiale de ces activités : en arrière-plan, un des ouvriers avec son jeune enfant dans les bras.
1904, D.G.
L’un des mystérieux rocteurs a laissé ses initiales qui sont maintenant à 20 m de profondeur.
Des travailleuses en train de polir le marbre (localisation inconnue).
Une locomobile à vapeur en face du village de Vodelée. Les blocs sont envoyés au polissage.
Le fil hélicoïdal que l’on retrouve un peu partout sous l’eau et autour de la carrière.
C’est de Vodelée que proviennent les marbres griotte (rouge-brun) et royal (rouge clair) des soubassements et pilastres des galeries Saint-Hubert à Bruxelles.
Le marbre rouge de la galerie des glaces au palais des rois de France à Versailles serait issu de nos carrières. Hautmont est la dernière carrière de marbre rouge belge à produire de «gros» blocs pour la construction, elle peut donc ainsi répondre à la demande des chantiers de restauration : des colonnes pour Versailles en 2008.
Nous remercions Manu Valains, Laurent Miroult et Ibra Rezigui pour leurs talents de photographes.
Mois
Date limite d’inscription
Août 2024 21-août DATE LIMITE Inscription pour les répétitions piscine MC 21 août
Dimanche 1-sept
Cours obligatoires pour les candidats AM et MC + Cours de méthodologie pour les candidats AM 1 août 2-sept
Date limite inscription MC péda
Mercredi 4-sept Soirée préparation examen à la pratique piscine 1 21 août
Samedi 7-sept COLLEGE INTERMEDIAIRE + JOURNEE PRESTAGE
Septembre 2024
Mercredi 11-sept Soirée préparation examen à la pratique piscine 2 21 août
Samedi 14-sept COLLEGE DES CHEFS D’ECOLE
Mercredi 18-sept Soirée préparation examen à la pratique piscine 3 21 août
22/09-28/09
Mercredi 9-oct
Octobre 2024
Dimanche
Novembre 2024
Stage de mer MF et MN 2024 sur invitation
pratique piscine MC
Collège des Moniteurs Nationaux
Décembre 2024
Janvier 2025
Février 2025
Dimanche 8-déc Assemblée générale de la Commission de l’Enseignement
Dimanche 15-déc Examen théorique AM-MC (PM) 11 novembre
Jeudi 9-janv Séance d’information candidats MF.
janvier mardi 14-janv Séance d’information candidats MF.
Jeudi 6-févr + Cours candidats MF + Remise du cahier pédagogique
Mercredi 19-févr
Samedi 15-mars
Mars 2025
Seconde session examen pratique piscine MC. sur invitation
Seconde session examen théorique AM-MC + Formation Parrain MF sur invitation
Dimanche 23-mars Cours obligatoires pour les candidats AM et MC 1 mars
Avril 2025
Dimanche 13-avr
Mai 2025 Samedi 17-mai
Dimanche 15-juin
Juin 2025
COLLEGE DES CHEFS D’ECOLE
Examen théorique MF + Épreuve de palmage des candidats MF& MN 2025 9 février
Collège des Moniteurs Nationaux
Vendredi, samedi dimanche 20-21-22 juin WE résidentiel à la Platte Taille candidats MF et MN sur invitation
Jeudi 26-juin Repêchage palmage MF/MN et Théorie MF
Août 2025 22-août DATE LIMITE Inscription pour les répétitions piscine MC 17 août
Dimanche 31-août Cours obligatoires pour les candidats AM et MC + Cours de méthodologie pour les candidats AM 1 août
Mercredi 3-sept Soirée préparation examen à la pratique piscine 1 22 août
Dimanche 7-sept COLLEGE INTERMEDIAIRE + JOURNEE PRESTAGE
Septembre 2025
Octobre 2025
Novembre 2025
Mercredi 10-sept Soirée préparation examen à la pratique piscine 2 22 août
Dimanche 14-sept COLLEGE DES CHEFS D’ECOLE
Mercredi 17-sept Soirée préparation examen à la pratique piscine 3 22 août 21/09-27/09 Stage de mer MF et MN sur invitation
Mercredi 9-oct Répétition pratique piscine MC 19 septembre
Dimanche 12-oct Recyclage 12 septembre
Dimanche 16-nov Collège des Moniteurs Nationaux
Mercredi 26-nov
Examen pratique piscine MC 17 novembre
Décembre 2025 7-déc Assemblée générale de la Commission de l’Enseignement
Dimanche 13-déc
Examen théorique AM-MC (PM) 13 novembre
Comme chaque année, nous nous engageons à fixer les dates longtemps à l’avance, afin de permettre à tout le monde de se préparer au mieux pour les brevets et examens à venir. Nous attirons votre attention sur les dates-limite des inscriptions.
Les lecteurs attentifs verront que les dates du parcours CMN ne s’y trouvent pas. En effet ; le parcours de ce brevet est en cours d’être revu et sera présenté au collège du mois de septembre 2024.
Ensuite, une mise à jour du calendrier sera publiée.
Pour le Pôle FEE
Johan Schoups
Recyclage – Pourquoi ?
z L’amélioration de la qualité de notre Enseignement
Pour qui ?
z Le recyclage concerne tous les Moniteurs
z La mise en conformité (recyclage tous les 2 ans) avec les attentes de l’Adeps sur les formations de cadres.
Recyclage prévu en janvier 2025
Recyclage a démarré en juin 2024
Par qui ?
z La Gestion et le suivi est assuré par la Commission de l’Enseignement. Les thèmes sont validés par le Bureau de l’Enseignement avant le lancement.
z Les MF Formateurs en Recyclage sont qualifiés par les 3 Associations Régionales (AMB, AML, CFIP) ou par les Moniteurs Nationaux superviseurs. Les superviseurs et Formateurs en recyclage sont repris dans la liste des Moniteurs sur l’extranet Lifras.
z Le Recyclage est assuré par des MN et des MF formés spécifiquement sur un thème annuel.
Comment ?
z Sur Base volontaire
z C’est une Formation continuée, ce n’est pas un examen (pas d’échec)
z Le recyclage se réalise en tête à tête (coaching personnel)
Comment se fait pratiquement l’inscription à un recyclage ?
Consulter la liste des Formateurs en Recyclage sur l’extranet de la Lifras et prendre contact avec le formateur souhaité pour s’accorder sur une date et un rendez-vous.
Est-ce une démarche individuelle de chaque moniteur ou , par exemple, une demande qui devrait ou pourrait émaner du Chef d’école ?
C’est sur base volontaire mais le rôle du Chef d’école est d’inciter ses encadrants à se recycler car il est le garant de la qualité de l’enseignement dispensé aux plongeurs. Attention, en aucun cas le Chef d’école ne peut imposer le recyclage.
Un planning sera t’il établit afin d’intégrer cette formation à nos calendriers personnels et professionnels ?
Non, c’est selon tes disponibilités et en accord avec le formateur en recyclage repris dans la liste des moniteurs disponibles sur l’extranet.
Est-ce qu’un moniteur n’ayant pas suivi un recyclage, peut-il être considéré comme inapte à contrôler un exercice?
Absolument pas, il s’agit ici d’un acte volontaire mais qui ne remet pas en cause les compétences du moniteur.
Y a-t-il des frais liés au recyclage ?
Nous sommes dans le bénévolat, le recyclage est gratuit et dans l’esprit de la CAME
Peut-on rater son recyclage ?
Non, le recyclage n’est pas un examen il n’y a pas d’échec. Il s’agit d’une formation continue sous la forme d’un échange en tête à tête avec un formateur qui a pour mission de s’assurer que le thème abordé est bien exécuté.
z C’est gratuit et dans l’esprit de la CAME
z La durée de validité du thème est de 3 ans
z Le thème change tous les ans (priorité aux nouveautés)
z Il est recommandé de se recycler tous les ans.
Est-il prévu de revoir tous les types d’exercices sur ce modèle ?
Tous les exercices, non pas forcément mais oui pour le modèle, il est prévu un thème par année. Des thèmes importants vont arriver telles que la gestion d’une direction palanquée ou encore la décompression à l’ordinateur. Autant de sujets, intéressants ou qui évoluent, sur lesquels nous devons informer nos moniteurs pour qu’ils transmettent les bonnes informations aux plongeurs.
Peut-on considérer qu’un moniteur n’ayant suivi aucun recyclage deviendra à terme inapte à l’enseignement ?
Non ce n’est pas le but recherché, le recyclage est une opportunité offerte aux moniteurs de s’assurer qu’ils ont la bonne interprétation des texte et des techniques.
Une participation à un Diving Days Lifras peut-elle servir de recyclage ?
Pour l’instant non, cette activité n’est pas reprise dans la liste des valorisations des acquis. Mais nous allons réfléchir pour voir comment valoriser cette activité qui permet à nos moniteurs d’éviter de s’isoler dans leur club. Le but est de créer une dynamique, d’aider tous les moniteurs à se sentir épanouis dans leurs fonctions, de sortir de leurs habitudes et de connaître d’autres environnements et camarades de plongée.
Comment faire pour devenir Formateurs en Recyclage ?
Il faut être Moniteur Fédéral et contacter soit une Association Régionale ou un MN superviseur pour suivre la formation.
Patric Finet DTF
Rares sont ceux qui, de passage à la carrière, ne font pas un petit détour, voire quelques allersretours, au club-house, pour y rencontrer le maître des lieux : Bruno !
L’infatigable Bruno, toujours à la recherche de nouveautés, nous offre chaque week-end, avec son équipe et avec le sourire, de quoi réhydrater nos gorges assoiffées et rassasier nos estomacs affamés !
Petit échange avec notre incontournable ami :
C : Hello Bruno ! Dis-nous un peu : qui es-tu, d’où viens-tu ?
B : Alors, j’ai 51 ans, je viens de Charleroi. J’ai fait toute ma carrière dans l’Horeca pour la terminer, enfin j’espère, à Vodelée.
C : Ah oui, la terminer ? Tu t’y sens comme un poisson dans l’eau alors ?
B : Oui ! Plutôt grande carpe (1m92) que petit poisson, mais oui je m’y sens bien. Cela fera 10 ans l’année prochaine que je suis arrivé un peu par hasard à la carrière, dans le milieu de la plongée que je ne connaissais pas du tout, et à la reprise de
la gestion du club-house. Je ne viens pas travailler, je viens faire plaisir aux gens et me faire plaisir. C’est un peu comme un loisir, qui me fait gagner ma vie.
C : Connaissais-tu la carrière avant d’y travailler ?
B : Je ne connaissais ni la carrière, ni le fait qu’il y avait autant de sites de plongée. Je ne connaissais d’ailleurs aucun plongeur, je ne savais pas qu’il y en avait autant, et qu’ils étaient si bons vivants ! C’est ce qui m’a fait faire évoluer le bar. Les plongeurs sont amateurs de bières spéciales, de bières qui ont du goût. A mon arrivée, le bar avait 15/20 bières « anciennes », j’ai donc voulu actualiser un peu l’offre, d’abord avec des bières bouteilles, ensuite avec l’ajout de 5 puis 7 pompes, toujours dans l’idée de satisfaire au maximum les demandes des plongeurs. Les plongeurs font un sport à risques surtout après la plongée, quand ils arrivent au bar !
C : Et toi alors la plongée ?
B : J’ai fait un baptême en piscine il y a quelques années, mais ça ne me branche pas plus que ça… En plus, en pleine saison, je suis à Vodelée du mardi au
dimanche pour y gérer le club-house, ce serait difficile à organiser. Tous les weekends on me propose de faire un baptême en carrière, mais si j’accepte une fois je suis parti pour en faire tous les weekends, et avec le boulot ce n’est pas possible ! Travailler ici depuis 10 ans ça crée des liens !
C : Victime de ton succès !
B : Oui je pense qu’il y a plus de personnes qui m’apprécient que de gens qui ne m’aiment pas. Et le succès de la Fête de la plongée, qui a quand même fait 255 couverts, me fait le ressentir.
C : D’ailleurs oui parlons de la Fête de la plongée, qui s’est tenue le 15 juin et qui, c’est vrai, a été un succès !
B : Je n’en ai eu que des retours positifs ! Beaucoup m’ont demandé quand on remettait cela, soit parce qu’ils étaient contents, pour ceux qui y étaient, soit parce qu’ils aimeraient y participer, pour ceux qui n’y étaient pas ! La seule chose qui a foiré, c’était le temps, mais ça, on n’en est pas responsable…
C : Et alors ? Une seconde édition est dans les planifications ? Ou as-tu d’autres projets de ce type ?
B : Cela représente des semaines voire des mois de préparations mais cela me fait plaisir ! Les gens se sont montrés très réceptifs et aussi demandeurs d’autres événements. Pouvoir mélanger tous les clubs était plutôt inédit et cela a plu. Alors oui j’ai plein d’idées, comme notamment pouvoir fêter en grandes pompes mes 10 ans de Vodelée, l’année prochaine… Ca se fête quand même !
C : Concernant le club-house, pensestu que tu seras nostalgique de sa forme d’origine ou es-tu carrément enthousiaste pour les travaux ?
B : Je suis super content ! Déjà de la nouvelle cuisine, qui permet un meilleur service, plus de propositions… Les travaux permettront un meilleur accueil des gens. En plus d’un super barman et d’une super équipe, ils auront un super établissement ! Ce sera un plus de pouvoir accueillir les plongeurs dans un endroit plus sympathique. Il m’est arrivé de travailler dans des conditions un peu rock’n’roll (panne de chauffage, d’eau…), là ce sera bien, tout évolue ! L’équipe aussi a évolué avec Sylvain, Florence, Anaïs et toutes les personnes qui nous aident occasionnellement.
On a été attentif à penser le bar de manière à optimiser l’espace et améliorer le service, à limiter les files et l’attente, à pouvoir sortir plus vite les boissons et les repas, pour les plongeurs qui n’ont parfois pas beaucoup de temps entre deux plongées par exemple.
Je suis très content de l’évolution du club-house et des infrastructures de manière générale. Je pense que les gens se sentent de mieux en mieux sur le site.
C : Dans le cadre de ton travail, tu as aussi le rôle de déclencheur d’appel aux secours quand un incident/accident survient sur le site, comment vistu cette responsabilité ?
B : C’est toujours un moment stressant. Après 10 ans, j’ai créé des liens et quand quelqu’un a un accident, c’est un choc. Il est rare que ce soit quelqu’un que je ne connaisse pas à l’infirmerie…
Mais je prends cette responsabilité à cœur car je sais que la vie de quelqu’un est en jeu, et que dès que la sonnerie retentit, la moindre seconde est importante, il faut agir vite, être vigilent.
Ce n’est jamais facile d’entendre la sonnerie mais j’ai appris à être réactif par rapport à cela.
Je suis arrivé dans un milieu que je ne connaissais pas, sans savoir comment
gérer un plan d’urgence, mais avec les années, j’ai appris à être efficace. C’est un travail qui se gère toute la journée, je regarde régulièrement où se garent les voitures, m’assure que l’accès est libre pour l’ambulance… Il faut anticiper, voir comment les choses vont se passer.
Quand l’alarme sonne, j’appelle immédiatement les secours en courant vers la carrière, je transmets les paramètres qu’on me donne etc. Dès que la personne est prise en charge à l’infirmerie, je dispatche les gens que je trouve vers les endroits stratégiques (à l’entrée du parking pour s’assurer que l’ambulance prenne la bonne entrée notamment), il faut aussi vérifier le parking pour l’accès de l’ambulance, ou l’atterrissage de l’hélico si nécessaire…
C’est un gros coup de pression c’est sûr, surtout quand ce sont de gros accidents, ça exige du sang-froid et les bons réflexes. Du fait que je suis là toutes les semaines, je pense que j’ai acquis ces réflexes et qu’il serait contreproductif que donner ce rôle quelqu’un d’autre, par exemple aux personnes de la sécurité ou de l’accueil, qui ont parfois moins l’habitude. L’appel et l’accès des secours est une priorité absolue sur le reste, la priorité est de prendre soin de la personne.
C’est du stress, mais au même titre que le reste de mon travail, je le fais toujours avec la même envie. Je suis aussi fier de moi quand je reçois des messages de remerciements, voire des petits cadeaux, de ceux qui ont appris que j’étais intervenu lors de leur accident…
C : Allez, soyons plus légers. Quelle boisson recommandes-tu généralement aux plongeurs pour une décompression optimale ?
B : Je conseille du local. Si la personne ne sait pas ce qu’elle veut, je la questionne sur ses goûts pour mieux l’orienter, avec une préférence pour les bières saisonnières et locales.
C : Quels trésors as-tu en stock à proposer ?
B : Une bière phare en exclusivité : la Chimay bleue à la pompe.
C : Et les softs là-dedans ??
B : Oui les gens en demandent, parfois, surtout entre les plongées, mais pour cela je n’ai pas de recommandations particulières !
C : Et toi, quel est ton mode de décompression ?
B : Le lundi, mon seul jour de congé, j’aime me poser avec des amis, parfois plongeurs, parler du week-end, de ce qui a été, pas été, le plus souvent autour d’une bonne table !
Merci beaucoup Bruno ! Si tu le veux bien, finissons ce très agréable entretien par un Tac-O-Tac ! Alors, tu es plutôt….
• 20.000 lieues sous les mers ou le tour du monde en 80 jours ? : « Tour du monde en 80 jours »
• Sports nautiques ou sport en chambre ? : (rires) « sport en chambre ! »
• Dans ta bulle ou dans la foule ? : « dans la foule »
• Le vendredi soir, filet de bar ou pilier de bar ? : « pilier de bar »
• Le lundi matin, frais comme un gardon ou un peu vaseux ? : « vaseux ! »
• Vacances en bord de mer ou à la montagne ? : « en bord de mer »
• Petite pression ou verre de Bru ? : (hésite…) « petite pression »
• Mémoire de poisson rouge ou mémoire d’éléphant ? : « mémoire d’éléphant »
• Muet comme une carpe ou moulin à paroles ? : « Alors là, ça dépend, les deux ! Je suis la Suisse, je reste neutre et je ne répète jamais ce que les gens me disent, ce que je sais, je ne cafte pas. Mais j’aime être bavard ! »
• Surf sur la vague ou tête dans les nuages ? : « ah… mmh.. tête dans les nuages »
• Dans la barque ou à la Brouette (ndlr : de Romedenne bien sûr) ? : « hahaha, à la Brouette !! »
Merci encore Bruno ! J’en profite aussi pour te remercier au nom de la famille des plongeurs pour ta disponibilité et ta bonne humeur, ne change pas ! Pour conclure, ajoutons que, si l’on sait que certains plongeurs, alors qu’ils sont plus susceptibles d’ivresse des profondeurs, aiment parfois aussi une petite ivresse en surface, on ne répètera jamais assez qu’une consommation d’alcool doit rester modérée, et qu’une hydratation optimale (à l’eau !) avant et après la plongée doit être assurée !
Bonnes bulles à tous! Catherine Patris
POURQUOI EST-IL SI DUR DE PARLER DE NOS ERREURS ?
Il est difficile de parler de nos erreurs car cela nécessite de nous exposer et cela nous rend vulnérable. Ce qui est d’autant plus fort culturellement au sein de nos sociétés francophones où la notion d’erreur (connotation : échec) est très négative et peu acceptée comme une opportunité.
Personne ne veut paraître :
• Ignorant, et donc nous ne poserons pas de question ;
• Incompétent, et donc nous n’admettrons pas nos erreurs ;
• Stupides, et donc nous garderons nos idées pour nous-mêmes ;
• Négatif, et donc nous ne challengerons pas le statu quo.
Tous ces éléments constituent un terreau fertile contre la remise en cause et des formes variées de déni.
Mais pourquoi est-il si important qu’il soit possible de pouvoir parler de nos erreurs ?
• Pour en tirer des leçons : une mauvaise expérience ne devient positive que lorsqu’on apprend et que l’on met en place les ajustements nécessaires.
• Pour les enseigner aux autres plongeurs : lorsqu’on en parle, on se rend compte que d’autres ont peut-être rencontré le même problème. En parler réduit la probabilité que d’autres ne se mettent dans la même situation.
• Pour se connecter à ses élèves. Un moniteur se trompe comme n’importe quel plongeur. L’admettre montre qu’un moniteur est humain et accessible et facilitera la prise de parole des élèves. Le moniteur acceptera également plus facilement les erreurs des autres et sera moins à même de commettre l’erreur de les juger.
Avons-nous en place un bon système d’enseignement des accidents ? Réalisons-nous systématiquement une analyse des causes racines d’un accident et d’un incident ? Intégrons-nous la compréhension des facteurs humains entourant les circonstances de l’accident ?
Il nous a donc paru important de communiquer plus ouvertement sur les incidents rencontrés dans nos plans d’eau. Sommes-nous plus à risque que les autres environnements de plongée ? quels sont les plongées à risque ? Que disent les chiffres ?
Depuis quelques années les gestionnaires de la carrière de Vodelée capturent des données sur les incidents survenus sur place. Ces statistiques sont très précises, les données récoltées sont très complètes vu qu’elles ne dépendent pas de déclaration spontanée des accidentés. On connait également exactement le nombre de plongées réalisées par
an sur le site ce qui permet de les mettre en perspective par rapport à la fréquentation du site. Nos statistiques sont établies sur les années 2021, 2022, 2023.
La collecte d’informations s’est faite sur base de toutes les interventions sur site ayant nécessité l’utilisation de l’infirmerie, et ce pour toutes les fédérations confondues. Les statistiques ne reprennent pas les accidents survenus en dehors du site ou déclarés en dehors du site. Cela étant dit, il est fort peu probable que des accidents graves échappent à la collecte de données. Mais cela explique sans doute l’absence de barotraumatisme dans les statistiques, ceux-ci ne nécessitent pas l’intervention d’un secouriste sur place.
QU’AVONS-NOUS APPRIS ?
• La qualité de la prise en charge à Vodelée est reconnue par les services de secours et les accidentés.
• Il n’y a pas de tendance claire sur les 3 précédentes années mais une attention doit cependant être portée dans les années à venir sur les accidents de décompression.
• Nous ne faisons pas d’analyse sur le profil des plongeurs afin de
respecter le RGPD (règlement général de protection des données) et le Secret Médical. Cependant, nous constatons que de nombreux accidentés n’avaient pas la condition physique (Entrainement, Age, IMC (indice de masse corporel), hydratation, traitements médicamenteux) pour la plongée réalisée (plongée profonde à l’air à décompression obligatoire). Ce n’est certainement pas à nous de juger de l’aptitude des plongeurs, mais s’il nous est permis de plonger, il nous est aussi permis d’adapter notre/ la plongée en fonction de sa condition de santé et de ses antécédents. Plonger moins profond (<30m), moins longtemps (sans palier obligatoire), au Nitrox et lorsque l’eau est chaude, diminue fortement le risque de faire un accident.
• Les accidents sont plus importants aux reprises d’activités (particulièrement en mai) et en fin d’année.
• Aucun accident n’a eu lieu lors d’un exercice Lifras.
• L’année 2021 est atypique avec 5 remontées trop rapides ayant nécessités une évacuation sur
l’année, l’explication peut être due à la reprise des activités post Covid.
• Les clubs visiteurs ont adoptés la nouvelle sécurité sur le plan d’eau mais ne choisissent pas systématiquement des plongeurs ayant les meilleures qualifications. Il a été observé des plongeurs 1 étoile mis dans le rôle du secouriste.
• L’arrêt des mises à l’eau (décalage dans le temps) est utile afin de limiter le risque de voir survenir un accident alors que l’infirmerie est occupée. (Le cas de deux accidents successifs est arrivé deux fois.)
• La procédure de sortie de l’eau avec l’utilisation de la barque motorisée est peu utilisée, les accidents surviennent souvent hors de l’eau (ADD), proche du ponton ou avec des victimes sachant se déplacer.
• On constate des plongeurs assurant la sécurité sans être prêt à intervenir (combinaison étanche ouverte, absence de palme ou de masque) le rôle de coordinateur de sécurité est donc toujours nécessaire.
• Lors de la mise en route de l’assistance via la barque à moteur, il a été observé des plongeurs ne sachant pas manier le moteur ou se mettant à l’eau sans les palmes, sans jamais toutefois retarder gravement la sortie de l’eau de la victime. La taille du plan d’eau permet le remorquage à la palme assez efficace et rapide via un membre de la palanquée.
ALORS QUE VA-T-ON FAIRE DANS LES ANNÉES À VENIR ?
• Nous allons modifier le ponton de sortie de l’eau afin d’étendre le ponton immergé pour faciliter la sortie de l’eau des victimes
• Nous allons conscientiser d’avantages les clubs visiteurs sur le choix des plongeurs de la palanquée de sécurité et nous allons améliorer la formation des responsable sécurité du RCAS.
• Nous allons réfléchir avec la ligue pour proposer une formation au maniement de la sécurité sur site.
• Nous allons communiquer plus largement sur ces analyses (c’est ce que l’on fait ici) afin que tous les plongeurs puissent améliorer sa prise de conscience un plongeur averti en vaut deux.
• Nous allons communiquer d’avantage sur des témoignages d’accidentés.
(cfr QR code ci-dessous)
QUE PEUX-TU FAIRE EN TANT QUE
PLONGEUR ?
• Prendre le temps au débriefing de s’assoir avec sa palanquée et de partager ses perceptions, ses analyses, d’expliquer ses décisions et d’apprendre de sa plongée.
• Troquer le blâme pour la curiosité. Si vous pensez savoir ce que l’autre pense alors vous n’allez pas avoir une vraie conversation ! Être curieux, accepter que vous n’ayez pas connaissance de tous les faits. Ne pas émettre de jugement, à propos d’une situation, montrer ses propres vulnérabilités, écouter, être humain.
• Si lors d’un accident vous arrivez à la conclusion que c’est une erreur humaine sans plus d’explication, alors c’est que vous n’avez pas poussé l’analyse assez loin, posezvous la question du contexte.
• N’oubliez pas que nous n’avons qu’une seule santé. La plongée reste un loisir, rien ne nous empêche de plonger moins profond, moins longtemps et de quand même en profiter.
• Prenez vos rôles de sécurité au sérieux, ces rôles sont primordiaux pour les plongeurs en difficulté, ils font parfois la différence entre la vie et la mort.
Nous remercions tous les plongeurs qui de près ou de loin ont dû un jour aider pour ces accidents. A chaque fois que nous rentrons en contact avec des accidentés ils sont très reconnaissants du secours qu’il leur a été porté. Soyer prudent et faite de belles bulles.
La procédure de sécurité de Vodelée :
Le retour d’expérience de deux accidentés de Vodelée :
Benjamin Hulot
L’entretien d’un ancien site industriel, comme une carrière de marbre n’est pas une mince affaire.
Depuis le début de la reconversion du site en centre de plongée, la carrière aura nécessité beaucoup d’efforts et d’investissements.
Au fil des années, les bénévoles qui se sont succédés n’ont eu de cesse d’améliorer le site pour le rendre plus sûr et plus convivial.
Les plus anciens d’entre nous se souviendront, qu’a l’origine, il n’y avait ni vestiaire, ni compresseur, ni ponton ! Pire, il n’y avait pas de bar !
Ces inconforts ont bien vite été améliorés pour laisser place aux installations existantes.
Le site a continué d’évoluer avec la construction d’une nouvelle route d’accès, de nouveaux parkings et la mise en place de compresseurs modernes.
Cette année, c’est le club house qui fait l’objet de toute les attentions. Même si les plus nostalgiques et les plus attachés à la rusticité du lieu auraient secrètement aimer le garder en l’état, il était temps de le dépoussiérer et surtout de le mettre aux normes.
La bâtisse de près de deux siècles avait un toit en piteux état, des châssis percés, et prenait l’eau de partout. Nous voulions, au plus vite, fournir aux plongeurs des conditions sanitaires dignes du XXe siècle.
Mais rien n’est simple quand le sol est en marbre. Il a fallu sortir l’artillerie lourde pour d’abord creuser le sol
Laurent Tambeur est l’ouvrier qui met en œuvre les travaux.
afin de pouvoir installer une station d’épuration. Les blocs de marbres extraits en témoignent, cela n’aura pas été simple de les excaver.
L’ensemble de l’égouttage a également dû être refait, ces deux conditions étaient incontournables pour l’installation d’un nouvel ensemble sanitaire.
La cuisine avait déjà été refaite pendant la fermeture d’été de l’année passée, maintenant c’est le cœur du logis qui est en train d’être rénové. Nous garderons le maximum de l’existant, d’abord pour garder l’âme des lieux mais également pour ménager les dépenses.
Car nous le savons, d’autres suivront, mais chaque chose en son temps.
Le CA du RCAS tient à remercier l’ensemble des bénévoles qui ont prêté main forte, mais aussi tous les visiteurs, qui par leurs entrées permettent d’entretenir le site et d’en améliorer les infrastructures.
Le CA du RCAS
La Plongée Adaptée, c’est la plongée rendue accessible à ceux qui n’ont pas les capacités mentales, physiques ou sensorielles pour suivre le cursus traditionnel de la Commission de l’Enseignement Lifras. Les encadrants et moniteurs formés spécifiquement adaptent donc les apprentissages, le matériel, les conditions de plongées afin que l’activité soit rendue possible, en toute sécurité bien évidemment !
Il existe quelques clubs Lifras qui accueillent des personnes en situation de handicap mental (trisomie, retard mental…), physique (para ou tétraplégie, malformation, amputation…) ou sensoriel (cécité complète ou partielle).
La saison Plongée Adaptée débute quand le soleil commence à réchauffer nos eaux.
La première rencontre PA en extérieur s’est déroulée au lac d’Ekeren, avec des eaux peu profondes (3-6m), bien
exposées et donc plus vite réchauffées (20°C !) par rapport aux autres points d’eau habituels. Avec une météo favorable, les conditions étaient parfaites pour que la Commission PA puisse accueillir ses plongeurs le samedi 29 juin. Une vingtaine de plongeurs nous ont rejoints. Plusieurs d’entre eux ne connaissait pas du tout ce lac près d’Anvers.
Et tant mieux ! C’est l’un des objectifs de ces sorties : emmener nos plongeurs porteurs de handicap à des endroits parfois peu fréquentés par leur club.
Mais ces plongées ont aussi pour but de :
• Rassembler les plongeurs PA, leurs moniteurs et encadrants pour un moment d’échanges et de partage. C’est toujours un plaisir de revoir les têtes que nous côtoyons moins souvent et surtout enrichissant de plonger avec d’autres buddys.
• Multiplier les possibilités de sorties pour nos plongeurs PA.
• Permettre à des candidats encadrants ou moniteurs de multiplier les opportunités de se former et d’engranger de l’expérience dans l’accompagnement de plongeurs présentants divers types de handicap.
• Accueillir dans nos palanquées des plongeurs qui ne sont pas (encore ?) formés à l’accompagnement des plongeurs PA.
En effet, si l‘accompagnement de plongeurs porteurs de handicap vous étonne, vous « titille », peut-être même vous effraye un peu… Rien de tel que ces rencontres pour vous immerger en douceur dans cet univers, sans vous engager à quoi que ce soit. Vous serez certainement agréablement surpris ! Et pourquoi ne pas donner un nouvel élan à votre activité de plongeur ?
La plongée PA, c’est génial, mais elle ne peut se développer que grâce à ses encadrants.
Si l’aventure vous tente le premier niveau d’encadrant PA est accessible dès le brevet 2* (et une cinquantaine de plongée). Si vous vous posez des questions, si vous avez juste envie de nous rencontrer en piscine en dehors des rencontres PA officielles, la Commission PA peut venir dans VOTRE piscine avec nos plongeurs prêts à vous épater…
Ce sera toujours un plaisir de répondre à votre appel !
Jennyfer Verhoeven
Depuis 2023, nous essayons d’organiser une rencontre mensuelle de juin à septembre… et c’est à Vodelée que la seconde a eu lieu, le dimanche 28 juillet.
Cette fois-ci ce ne sont pas moins de 37 plongeurs qui ont répondus à l’invitation ! Un record pour nos interclubs !
10 plongeurs PA, 10 encadrants et 10 moniteurs formés, et enfin 7 nouvelles têtes qui ne demandaient qu’à nous accompagner ! Et heureux de l’avoir fait à l’issue de la journée et des deux plongées proposées.
C’était l’occasion de profiter non seulement d’un accès privilégié à la carrière mais aussi des nouvelles installations adaptées tout juste mises en place : toilettes PMR, ponton agrandi...
En scannant ce QR code, découvre le témoignage de Luc Denis, administrateur du RCAS qui nous présente les aménagements réalisés pour les plongeurs PA et affirme la volonté des gestionnaires de faire tout leur possible pour faciliter l’accès de la carrière aux moins valides.
Consultez régulièrement la page Facebook et la chaîne YouTube de la Lifras pour y découvrir les autres capsules vidéo.
La plongée adaptée ? C’est quoi ?
La Plongée adaptée est à découvrir de toute urgence pour élargir votre horizon sous-marin. Ne soyez plus surpris de voir une personne porteuse d’un handicap se lancer dans votre activité favorite.
Scannez ce QR code pour découvrir les témoignages des encadrants.
Le mercredi 5 juin 2024, les 10 ans du ‘Safety Dive Day’ étaient célébrés dans la carrière de Vodelée. C’est devenu un élément annuel du calendrier, qui n’a sauté qu’une année pendant la période corona.
Le « Safety Dive Day » (SDD) est une journée de plongée organisée pour tous ceux qui travaillent dans un service de sécurité et plongent professionnellement ou pour leurs loisirs. Cela concerne notamment les pompiers, la police et la défense.
L’objectif du Safety Dive Day est de renforcer les liens entre les différents services. Entre les plongées, certaines méthodes sont discutées et des éléments sont adoptés les uns des autres. Cela conduit à des procédures améliorées et, finalement, à un travail plus efficace.
La CMAS Belgique étant l’un des sponsors, des délégations NELOS, Lifras et Duiken.Vlaanderen ont été autorisées à participer. Parce que le monde de la plongée est petit et que de nombreux participants sont membres d’une de ces fédérations de plongée, il n’est pas surprenant que vous rencontriez des connaissances lors du Safety Dive Day.
Le Safety Dive Day a été créé par trois membres fondateurs (Bart Morent, Alain Blommé et Thierry Snauwaert). 10 ans plus tard, le SDD est devenu un véritable événement très connu des soldats plongeurs, des pompiers et
des policiers, attirant des participants de tous les coins du pays.
La journée a commencé à 7 heures du matin. Tout était préparé pour bien recevoir les participants qui étaient aidés à trouver une place de parking adaptée, car le parking de Vodelée est trop petit pour un événement d’une telle envergure.
A partir de 9 heures, les 265 participants se sont présentés aux secrétaires Thierry et Alain où ils ont reçu leurs tickets repas et un cadeau. Pour l’édition anniversaire, une serviette a été distribuée, portant le logo SDD et les logos des sponsors.
Le SDD a débuté par un discours de bienvenue à 9h45. Ensuite, Gaétan Boutry a sonné au clairon «The Last Post» dans la carrière, suivi d’une minute de silence. Un moment en mémoire de tous les premiers intervenants qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.
Ce moment intense est suivi d’un briefing général donné en français et en néerlandais.
La sécurité est assurée pour tous les participants qui peuvent se mettre à l’eau à partir de 10h30. Vers midi, les premiers participants se retrouvent pour un grand barbecue, suivi d’une courte sieste.
La deuxième plongée de la journée a lieu à partir de 14 heures. Comme chaque année, nombreux sont les participants qui sautent la deuxième
plongée pour s’installer sur la terrasse et fraterniser en buvant une pinte fraîche.
Entre-temps, les participants ont pu visiter les stands de certains des sponsors présents, comme Amilco, Duikpunt et Dräger, pour obtenir des informations sur les équipements de plongée exposés. Les organisateurs du Safety Dive Day sont très contents du parrainage, car sans lui il serait impossible d’organiser le Safety Dive Day dans la formule actuelle, à des prix démocratiques.
Depuis 2021, le nombre maximum de 250 plongeurs est atteint à chaque édition SDD. La carrière de Vodelée est littéralement pleine à craquer lors du SDD. Malgré les demandes visant à en faire un événement sur deux jours ou à inviter des unités étrangères, les organisateurs tentent de le maintenir à « petite échelle ». Accueillir davantage de participants n’est pas possible. Malgré un temps pluvieux, et un beau soleil en fin de journée, cette édition s’est avéré être festive ludique et ludique, avec une organisation sans faille.
Vous souhaitez plus d’informations ou vous avez des questions ? Il suffit alors d’envoyer un e-mail à safetydiveday@hotmail.com
un
La Safety Dive Day aura également lieu en 2025. Vous travaillez pour les pompiers, la défense ou la police et vous plongez ?
Vous pourrez alors vous inscrire auprès de l’organisation pour participer à la 10e édition du Safety Dive Day le mercredi 4 juin 2025 à la carrière de Vodelée.
Depuis plus de 30 ans, le stage Coppens donne des opportunités de formation aux plongeurs 3*PPA, aux candidats moniteurs mais aussi aux nouveaux moniteurs. Acquérir un brevet est une chose, acquérir l’expérience nécessaire pour devenir un bon formateur en est une autre.
Cette organisation offre aux candidats Moniteurs Fédéraux et Moniteurs Nationaux des conditions quasi identiques à celles de l’examen. Quatre bateaux étaient à notre disposition pour emmener les 76 plongeurs sur les sites emblématiques de la région : la Gabinière, la pointe du vaisseau, le Grec, le Donator, le Togo et le Mler.
2 participants ont dû être évacués durant le stage. L’efficacité de la prise en charge de ces accidents a heureusement permis à ces personnes de se rétablir sans séquelles. Il est évident que tout doit être fait pour réduire le risque d’accident durant ce stage ; il y aura donc quelques changements pour la trente quatrième édition du stage Coppens :
D’abord concernant le voyage en car : Historiquement, ce trajet de nuit évite de prendre un jour de congé supplémentaire. Pour permettre à tous les participants de commencer le stage après une bonne nuit de repos, le car partira le vendredi matin pour arriver au Lavandou en soirée.
La vocation du stage Coppens est d’abord de faire de la formation. Le nombre de places disponibles est limité et je suis obligé de travailler avec des listes d’attente. Par ailleurs, participer à ce stage implique d’être en bonne condition physique ; ce sont des plongées sportives, pas des promenades. Dorénavant pour les stagiaires, la priorité sera accordée à ceux qui préparent un brevet de moniteur.
La liste des personnes qui ont permis de faire de ce stage un succès est longue, je tiens à remercier tout particulièrement :
• Christian Coppens, Alain Neroni et Bernard Willame pour leur participation active comme superviseur,
• Gaetane Maturin, Thierry Wauters et Pierre Burton pour leur implication dans la sécurité et la prise en charge des incidents.
• Didier Arts & Eric Dassonville pour la gestion des trajets en car.
• Les partenaires locaux : les équipes du centre Bormes plongée, de la Grande Bastide et de la Brasserie du Port de Bormes-les-Mimosas.
• Les nombreux MN & MF ‘’habitués’’ qui assurent le coaching des nouveaux arrivants dès la première plongée.
est prévu du 24 au 27 mai. Si l’aventure vous tente, n’hésitez pas à me contacter : stagecoppens@gmail.com Manu Backx
LE Coppens…. Cette aventure «mystérieuse» dont tout le monde parle comme d’un exercice psychologique et physique pour les candidats MF, considéré par certains comme plus difficile que le stage final de septembre... Presque effrayante quand on entend certains, exceptionnelle quand on entend d’autres
Pour ma part, ce stage Coppens a été une formidable aventure, l’occasion de me tester à table, en profondeur, avec des exercices pas si loufoques que ça, ou encore dans de vraies interventions malheureusement, le tout dans un climat formatif et positif pour ne pas dire bienveillant.
Toujours est-il que toutes ces choses nous apportent de l’expérience, des connaissances et surtout, une meilleure compréhension de ce qu’on attend d’un moniteur fédéral.
Il y a certes des remises en question, mais elles sont normales, nous ne sommes même pas à mi-chemin de notre formation.
J’ai pris ce stage comme ce qu’il est, une formation et non pas une évaluation, un endroit où on peut prendre des «risques» à table, ou on va pouvoir définir notre propre curseur de «oui/ non», apprendre à travailler la gestion des incidents, non pas en les considérants comme prévisibles, erreur que l’on a tendance à commettre, mais à l’inverse, en considérant chaque plongée comme une plongée avec des inconnus provenant de tous bords, même si étonnamment, les «élèves» du Coppens (MF et MN) semblaient avoir des capacités dans l’eau inversement proportionnelles à leur niveau de connaissance théorique à table.
J’ai eu l’occasion de participer au stage PPA du CFIP le mois précédent, et nous avions eu l’opportunité de plonger avec les vrais candidats PPA présents, il ne fallait pas aborder la plongée autrement au Coppens, que lorsque nous étions avec ces vrais candidats quelques semaines plus tôt.
Finalement, je reviens avec un goût de trop peu, ce sentiment de «vacances» qui finissent trop tôt. Certes ce ne sont pas des vacances, que l’on soit formateurs ou formés c’est du temps, de l’argent et des jours de congés investis pour notre formation et qu’on ne passe pas en famille. Mais ce sont aussi des rencontres, des coups de cœurs, des leçons de vie de plongée, et pour moi ça aura été la meilleure démonstration de pourquoi je me suis lancé dans l’aventure MF.
Pim, ULiege Sport, CMF2024
Au-delà de plonger sur les plus beaux sites profonds de la région et prendre une bonne dose de CAME entre amis et formateurs, le Coppens 2024 a représenté un jalon important sur la route de notre préparation pour le stage national. La présence de nombreux moniteurs nationaux nous a permis de travailler à chaque plongée comme des « formateurs de formateurs » (tant du côté des thèmes que dans l’animation des plongées), de muscler nos réflexes sur des remontées en tous genres et de découvrir, en mode «chef bateau», le Nautica II qui sera le bateau du stage national. Pendant ces 4 jours, plusieurs moniteurs qui pensent se lancer prochainement dans le parcours vers le monitorat national ont également pu se joindre à nos palanquées pour se faire une idée de l’exercice. Leur feedback, avec l’œil extérieur de l’observateur, était également très enrichissant. Enfin, last but not least, cela a été pour nous 4 la première occasion de travailler tous ensemble dans le cadre d’un stage et de nous découvrir, dans nos forces, nos faiblesses, nos différences… mais surtout dans notre ambition commune ! Une expérience qui soude des liens et nous prépare pour septembre ! Le slogan était donc tout trouvé : un pour tous, tous pour un !
Les 4 mousquetaires
Cédrick, Fred, Jean-Pierre et Thomas
La CAME, c’est 4 ingrédients : Connaissance, Amitié, Modestie, Enthousiasme
En 2023, Patrice, notre responsable de la Commission Enseignement, a lancé l’idée d’organiser de grands interclubs où les moniteurs disponibles pourraient venir aider les candidats qui peinent à trouver un moniteur pour la réalisation de leurs exercices.
Une première salve de Diving Days a été organisée. Le succès rencontré a prouvé que ces organisations répondaient à un réel besoin de nos écoles.
Cette année, 15 plongées ont été organisées !
Pour certains candidats, ces organisations sont la réponse à un manque d’encadrement local (parfois ponctuel) ; pour d’autres, c’est la possibilité de rencontrer des MF et des MN dont leur école ne dispose pas et de progresser ainsi vers les brevets de spécialisation ou de monitorat.
Pour certains plongeurs, c’est tout simplement l’occasion de prendre de l’expérience en plongeant avec des « étrangers », en se confrontant à d’autres briefings, d’autres habitudes.
Parfois, un moniteur et un candidat s’inscrivent ensemble, tentés par une expérience échangiste : si le club ne dispose que d’un ou deux moniteurs, c’est l’occasion pour le candidat de varier sa formation en recevant les
conseils d’autres personnes ; tandis que le moniteur a l’occasion de plonger avec d’autres élèves, parfois dans un autre environnement, et de confronter sa manière de procéder à celle de ses collègues.
Des plongeurs reviennent, après avoir terminé leur parcours vers le 3*, ils veulent rendre ce qu’ils ont reçu et se proposent comme victime.
Des candidats MC accompagnent des moniteurs en titre et sont ainsi préparés à leur futur job. Des candidats MN se lancent dans l’organisation (ou dans une partie de celle-ci) afin de se préparer à leurs futures épreuves.
Pour les 5 plongées réalisées à Vodelée, la carrière a été privatisée.
Je vous disais dans l’édito que l’équipe gestionnaire de la carrière était « pro-Lifras »
Les photos reprises ici ne concernent que Vodelée (numéro thématique oblige). Mais ces organisations ont été réalisées dans toute la Wallonie : 5 plongées à Vodelée, 4 à La Gombe, 2 à Barges, 2 à La Croisette, 1 à la Plate-Taille et 1 à Rochefontaine)
2025 sera l’occasion d’inscrire ces organisations dans la durée ! Elles démontrent encore une fois l’esprit de partage des membres de notre Ligue.
Yvan Barthélemy
Rue Marie-Christine, 114 à 1020 Bruxelles 02/ 426 77 71
Sous l’eau, la vue c’est la vie
Masque de plongée avec votre correction
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Président : Henry DE BROUX
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COMMISSION NAGE AVEC PALME
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COMMISSION SCIENTIFIQUE
Présidente : Valérie MAJERUS
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