tribune L e j o u r n a l d u P L R va u d o i s
sommaire édito – Mibé – Ils ont dit 2 Message du président 3 Réflexion 8 Les députés en action – Agenda 9 Point fort – élections fédérales 11-12 Coup de griffe – Coup de gueule 13 Question de valeur – Dans le monde 14-15 Frivolités essentielles – On met le feu 16
JAB 1005 Lausanne Place de la Riponne 1 – 1005 Lausanne Annoncer les rectifications d’adresse
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défi écologique
malheureusement ce n’est pas du cinéma...
politique fédérale
Cet argent des travailleurs migrants, qui retourne à leurs familles...
La Suisse et sa défense : des adaptations indispensables Pages 4-5
dossier écologie au quotidien en suisse plus de
50 %
des déchets ménagers sont recyclés. Pages 6-7
jeunes libérauxradicaux vaud (jlrv)
5G : évitons l’obscurantisme technologique !
à l’heure du Festival de Cannes, tous les scénarios sont possibles. Des plus effrayants aux plus réalistes, en passant par ceux qui apportent joie et bien-être. Il en va de même avec l’écologie, mais ici chacun peut être acteur pour obtenir la Palme d’or. Celle du futur... Analyse et commentaire. Pages 6 et 7
Page 10 Administration : Tribune, place de la Riponne 1, 1005 Lausanne, T : 021 323 72 78, F : 021 320 60 86, E : tribune@plr-vd.ch éditeur : PLR.VD. Rédaction : Fabienne Guignard, rédactrice en chef, E : tribune@plr-vd.ch Publicité : Urbanic Régie publicitaire, T : 079 278 05 94, E : info@urbanic.ch c.c.p : 12-234282-6 / IBAN : CH93 0900 0000 1223 4282 6 Direction artistique: Fabienne Guignard et Catherine Berney Mazza Impression: PCL
édito
la cour des miracles ? par Fabienne Guignard, rédactrice en chef
Le sujet de l’environnement, du climat, de l’écologie urbaine sont aujourd’hui presque tendance. Les mentalités sont en train de changer et on le sait, le consommateur a le pouvoir quand il est correctement informé de faire bouger les lignes y compris dans ce qui jusqu’ici paraissait impossible, nos habitudes de consommation touchant au réchauffement climatique. Il faut des décisions politiques de grande envergure pour agir efficacement. Elles sont difficiles à prendre car lutter contre l’industrie alimentaire, les lobbies des voitures, parmi d’autres, promet de belles bagarres mais quand le citoyen moyen se dit qu’il peut à son échelle participer au changement, il le fait. Un tout récent rapport indique qu’en Suisse ces dix dernières années nous buvons moins de lait, mangeons moins de viande et beaucoup plus de fruits et légumes. De plus en plus de gens sont flexivores à savoir qu’ils ne sont ni végétariens, ni végétaliens mais qu’ils choisissent de diminuer leur apport en viande animale, pour des raisons diverses mais c’est une tendance. Les vélos ont à nouveau la cote, y compris en ville. Le tri des déchets commence à montrer ses effets. Les cornets plastiques des grandes surfaces rendus payants même à 5 centimes ont diminué de manière drastique. Plusieurs villes dans notre pays ont déclaré l’état d’urgence climatique. Des actions concrètes seront ainsi menées. L’écologie au quotidien est ainsi le thème du dossier de tribune. L’écologie dans sa forme la plus large est un sujet que nous avons souvent traité dans ce journal mais peu s’en souviennent. Et pourtant. Le gaspillage, la problématique de l’eau, l’urbanisme vert, l’écologie urbaine, le réchauffement climatique, l’alimentation ont été l’occasion de réflexion et de sensibilisation. Mais il faut aller plus loin. Est maintenant venu le temps de l’action. Pensons un peu plus « vert », au développement durable. L’avenir est vert et c’est une bonne nouvelle, avec un état d’esprit nouveau qui pourrait faire des miracles… Et pourquoi ne pas essayer ? 2 | tribune | No 5
ils ont dit
laurine jobin
marc-olivier buffat
fabienne guignard
«les flux de remittances sont aujourd’hui plus importants que les investissements directs étrangers et l’aide au développement officielle. »
« en politique comme en cyclisme, l’énergie et le mouvement permettent d’avancer ; l’immobilisme c’est la chute, il convient donc d’avancer ensemble. »
« l’homme s’adaptera d’autant plus facilement aux nouvelles exigences que l’écologie favorisera une économie verte. »
message du président
le plr en veut... par Marc-Olivier Buffat, président du PLR Vaud, député
Trois listes et 57 candidat(e)s sont désormais sur la ligne de départ pour les élections fédérales 2019 ; avec pour objectif commun et prioritaire : maintenir le siège gagné par Olivier Français au Conseil des états en 2015 et obtenir un sixième siège au Conseil national. Le lancement de la campagne s’est déjà concrétisé par quelques repas de soutien et manifestations de belle tenue et de bon augure pour les futures manifestations qui nous mèneront aux élections fédérales de cet automne.
« il faut oser affronter le papy-boom en proposant des réformes en profondeur et en valorisant le système des retraites. » Ainsi que l’a fort bien rappelé la présidente du PLR Suisse, Petra Gössi, lors du dernier Congrès de Flawil (SG), notre parti doit être le parti de l’optimisme, résolument tourné vers l’avenir, prêt à empoigner et à résoudre les problèmes actuels. Avec une politique ambitieuse, responsable et volontariste. Dans la notion de volonté, il y a également la notion de responsabilité et de liberté. En politique comme en cyclisme, l’énergie et le mouvement permettent d’avancer ; l’immobilisme c’est la chute ; il convient donc d’avancer ensemble. L’engagement politique des candidat(e)s PLR doit également être visible et aisément identifiable par le corps électoral. Nos candidat(e)s sont les ambassadeurs du PLR lors de cette campagne nationale. Notre pays figure sur le podium mondial de l’innovation, de la création de start-up, du nombre de dépôts de brevets et de la robotisation, ainsi que sur le podium des pays ayant le plus faible taux de chômage. Il convient donc de maintenir le cap malgré les turbulences climatiques et politiques actuelles. Le bon positionnement de la Suisse n’est cependant pas un acquis. Il faut donc maintenir et développer des relations économiques avec nos voisins, voire rechercher de nouveaux marchés (Amérique, Asie) comme ont déjà su
... le slogan du parti suisse pour les fédérales... le faire les fondateurs de la Suisse de 1848 et 1874. Il faut oser affronter le papy-boom en proposant des réformes en profondeur et en valorisant le système des retraites. Il en va de l’avenir des jeunes générations et de l’équilibre intergénérationnel. Dans le domaine de la santé et de la hausse des coûts, osons des propositions novatrices allant au-delà des vieilles recettes, l’encouragement des réseaux de soins, une réforme ciblée du système des franchises ou encore une mutualisation des réserves globales permettant d’éviter des soubresauts dans le montant des primes sont autant de solutions qui mériteraient d’être étudiées. Ceci dans le respect de notre idéal de responsabilité et de liberté. En faisant preuve de cohésion, d’enthousiasme, mais aussi de fermeté dans le cadre de cette campagne, et en affirmant haut et fort nos valeurs et nos convictions, nous créerons les conditions du succès. Bonne compagne à toutes et tous. Soyez fiers d’être PLR !
« Affichons clairement nos valeurs et le bilan de nos propres actions, sans crainte ni audace. Personne ne devient fort en montrant comment l’autre est faible. » publicité
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politique fédérale
cet argent des travailleurs migrants qui retourne à leurs familles... par Laurine Jobin, secrétaire générale PLR Vaud
Le Département fédéral des affaires étrangères a lancé, début mai, une consultation publique sur la « coopération internationale 2021-2024 ». L’occasion d’aborder un outil encore peu discuté mais qui prend de l’ampleur dans l’aide au développement : les « remittances ».
« en 2019 ce sont plus de 550 milliards de dollars us qui ont été envoyés par des travailleurs migrants vers des pays en voie de développement. » La « remittance » est un terme anglais utilisé pour désigner une somme d’argent envoyée par un travailleur migrant vers son pays d’origine, destinée à sa famille ou à ses proches. Si les « remittances » n’ont jusqu’à aujourd’hui pas attiré beaucoup l’attention sur elles, ceci pourrait changer de par l’importance croissante qu’elles prennent dans les flux financiers internationaux, notamment vers les pays dits en voie de développement (appelés « LMICs », pour « low- and middleincome countries ». Un récent rapport de la Banque mondiale (BM) atteste ainsi qu’en 2019, ce sont plus de 550 milliards de dollars US qui ont été envoyés par des travailleurs migrants vers des pays en voie de développement. Soit un peu plus que le produit intérieur brut (PIB) de l’Autriche ou de la Suède. Un chiffre imposant qui fait dire à la BM que les flux de remittances sont aujourd’hui plus importants que les investissements directs étrangers et l’aide au développement officielle. Ce qui est marquant est la part des « remittances » dans le PIB de nombreux pays. Dans le top cinq des bénéficiaires, on trouve Tonga, où l’envoi d’argent par les expatriés représente 35 % du PIB, 33 % au Kyrgyzstan, 31 % au Tadjikistan, 30 % à Haïti et 28 % au Népal. 4 | tribune | No 5
Des transferts qui contribuent à l’aide au développement. Pour la Banque mondiale, les remittances constituent une mesure d’aide au développement à haut potentiel qu’il convient de favoriser et d’encourager. Elle a fixé des « objectifs de développement durable liés à la migration » : augmenter le volume des remitttances dans le PIB des LMICs ; réduire les frais de transfert d’argent (l’un des gros défis) ainsi que ceux liés au recrutement de travailleurs migrants. Des ambitions qui ont de quoi donner des sueurs froides à un certain parti politique suisse, qui voit dans la migration économique un fléau pour les autochtones. Sans minimiser les risques liés aux sous-enchères salariales (des risques, il y en a toujours, faut-il savoir les maitriser), la migration économique est sans conteste un outil de l’aide au
développement intelligent, solidaire et basé sur la responsabilité individuelle. En Suisse, ce sont 7 milliards de francs qui ont été envoyés par des travailleurs étrangers vers leur pays d’origine en 2017 (selon l’indicateur « Monet » de l’Office fédéral de la statistique). Soit le PIB de la Somalie.
« faciliter et rendre moins coûteux les transferts d’argent, voici des défis auxquels s’atteler. » Alors que les budgets alloués à l’aide au développement font parfois l’objet de vives critiques, ou de marchandage ( on pense ici au « milliard de cohésion » ),
et sont parfois sabrés, encourager des alternatives comme les remittances est un chemin intéressant à emprunter. Il nous conduirait à voir la migration économique sous son vrai visage, plutôt que celui du « fléau » que certains lui prêtent volontiers. Faciliter et rendre moins coûteux les transferts d’argent, voici des défis auxquels s’atteler. Le coût moyen pour l’envoi de 200 dollars US dans des LMICs est de 7 %. L’objectif de la BM est 3 %. La Suisse compte déjà des start-up qui planchent sur la question des frais de transfert financier à l’étranger. Elle aurait tout le potentiel (technologie, innovation) pour rendre ces derniers plus efficients et ainsi contribuer à l’essor d’un nouveau paradigme pour l’aide au développement : soutenir les uns à soutenir les leurs.
politique fédérale
la suisse et sa défense
des adaptations indispensables par Laurent Wehrli, conseiller national, candidat au Conseil national sur la liste PLR
Dans une partie du continent européen où, grâce notamment à l’Union européenne, la paix est une réalité depuis plus de 70 ans, le débat sur la nécessité d’une défense compétente et adaptée se résume trop souvent dans le sentiment que « nous n’en avons plus besoin ». Hélas, la réalité est autre et notre pays doit actualiser ses moyens au nom en particulier du respect de sa neutralité. La défense de la Suisse fait face à plusieurs défis. Des décisions ont été récemment prises quant à l’organisation de l’armée et de la formation en particulier des cadres, de ses structures, de sa capacité à mobiliser. C’est le projet DEVA qui est actuellement mis en œuvre. Les premiers échos sont positifs, même si, comme pour tout projet majeur, certains éléments sont encore perfectibles alors que d’autres devront faire l’objet de nouvelles propositions en regard de la réalité. Pensons ici en particulier à l’impérieuse nécessité de retrouver des modalités facilitant l’engagement des étudiants comme cadres de milice sans que cela ne perturbe trop le calendrier de leurs études. La situation actuelle ne profite en effet pas suffisamment à l’Armée. Parmi les très nombreux sujets actuels de la défense suisse et de ses évolutions – et sans aborder ici les risques liés au terrorisme ni les questions de la protection de la population –, voici un bref éclairage sur trois thèmes à gérer actuellement :
La troisième dimension L’un des défis majeurs de la défense suisse est l’actualisation des moyens à engager dans la troisième dimension. Rappelons ici que si la sécurité aérienne n’est pas acquise, alors
Il nous faut des nouveaux avions de chasse... l’engagement de moyens dans le terrain devient extrêmement délicat et risqué. Pour atteindre cet objectif essentiel, la Suisse doit renouveler sa flotte d’avions de combat et ses moyens DCA. Les matériels actuels sont en effet obsolètes, comme l’ont bien précisé les divers rapports produits à ce sujet, tout récemment encore celui de Claude Nicollier. Certaines déclarations d’élus politiques laissant entendre que les FA-18 pourraient sans problème durer plus longtemps sont mensongères ! Il conviendra de coordonner les nouveaux moyens proposés à l’achat, mais avant cela, la décision politique devra porter sur les moyens à consacrer à cette sécurisation indispensable. Vu le calendrier et l’état des matériels actuels, cette décision doit maintenant être rapidement présentée au Parlement et sans aucun doute ensuite à la population. La nouvelle cheffe du Département a pris le dossier en main et ce dossier devrait donc bientôt être présenté au Parlement.
Cyberguerre Il faut reconnaître que pendant plu-
sieurs années, la Suisse n’a pas pris la pleine conscience des risques encourus par la cyberguerre. Saluons donc les démarches initiées ces derniers temps, à l’exemple des premières mesures pour faire bénéficier l’armée suisse de spécialistes enrôlés comme miliciens et d’un premier cours mis sur pied en 2018. Tant mieux ! Mais ces premières mesures ne suffisent pas. Il faut les renforcer. à quand une vraie arme « Cyber » au sein de l’Armée suisse, sachant que la cyberguerre déploie ses effets même en temps de paix et sans forcément une déclaration de guerre en bonne et due forme ! Toutes les entreprises piratées le savent bien, même l’entreprise fédérale RUAG !
énergies On parle peu des énergies quand on parle de défense d’un pays. Pourtant, leur sauvegarde et leur disponibilité sont toujours plus fondamentales, vu les technologies utilisées à tous les niveaux des services de secours et de défense. L’exercice du Réseau national de sécurité (RNS) 2014 avait bien
démontré la dépendance à l’électricité et le besoin de pouvoir disposer de suffisamment d’énergies et de rapidement réparer les coupures d’acheminement. à l’ère où par quelques clics, vous pouvez bloquer toutes les pompes à essence d’un pays, il faut absolument que notre dépendance aux énergies ne deviennent pas une impossibilité de se défendre ni une dépendance accrue aux risques terroristes. publicité
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dossier écologie au quotidien
ces actions au quotidien qui peuvent tout changer... par Fabienne Guignard, rédactrice en chef
Cela fait des décennies que l’on parle de la protection de l’environnement : disparition des forêts amazoniennes, trous dans la couche d’ozone, pluies acides, déchets nucléaires que personne ne veut près de chez lui, les déchets en général qu’on envoie à l’étranger question de rester plus propre chez soi. Ce sont bien sûr les pays en développement qui ramassent nos poubelles comme la Chine qui vient de dire « maintenant ça suffit ! ». Et d’autres pays à qui on ne demandait pas franchement leur avis, c’était surtout en Afrique. Ensuite vint, gros souci, la crise pétrolière, alors on s’est mis à l’extraction du gaz de schiste. Et là, branlebas de combat… Mais qu’a-t-on fait depuis ce temps ?
« une poule qui ne pond plus ne sert donc à rien. » La mondialisation est passée par là. On consomme tout et n’importe quoi, donc on produit tout et n’importe quoi pour répondre à la demande. Ou l’inverse. Les entreprises se sont mises à délocaliser pour produire moins cher. Tout le monde y gagne. Les T-shirts à 10 francs, les baskets à 12, c’est parfait. Tout le monde est content. Puis d’un coup, certains lanceurs d’alerte, ces horribles « écolos gauchistes » se sont mis à critiquer notre façon de vivre. Ils ont même osé parler de décroissance. Alors là c’en est trop. On ne va pas sacrifier notre petit bien-être…
« tout ce qui est bon marché est souvent douteux. » Les ménages moins argentés veulent une voiture, manger de la viande tous les jours, prendre l’avion. Pourquoi ne le pourraient-ils pas d’ailleurs ? Mais impossible de produire autant sans quelques aménagements avec la qualité. Les poules heureuses, en liberté, donnent des œufs qui coûtent plus
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Qui aime nager dans les poubelles ? cher. Alors il y a les pontes au sol qui fournissent davantage à moindre coût mais les poules ne sont pas heureuses du tout. On gaze toutes celles qui ne pondent plus un œuf par jour. Durée de vie un an. Une poule qui ne pond pas ne sert donc à rien. Pareil pour les poulets à manger, ce ne sont pas les mêmes… Mais dans le fond, qui s’occupe de la vie des poulets, des porcs de leur vivant ? Franchement pas grand monde. Et il y a les « ersatz » de viande. Tout ce qui est très bon marché est souvent douteux. Mais bon, pourquoi y regarder de trop près, finalement c’est assez bon avec tous les additifs pour tromper le goût.
Et puis la protection des eaux et de la faune marine est devenue un sujet de préoccupation. Merci Leonardo DiCaprio… Les coraux meurent un peu partout. Les poissons disparaissent aussi par une pêche intensive. Des continents de déchets plastiques se baladent sur les océans mais c’est un peu loin. Et qui va nager dans ces eaux-là ?
« on se met à parler d’économie circulaire. » Ensuite, c’est la disparition de la faune et espèces terrestres qui va susciter l’émoi avec un nouveau terme, la
biodiversité. Quand il s’agit des tigres, grands singes et autres éléphants, le concept est plus simple à comprendre mais quand il s’agit de de la disparition par milliers de bactéries et autres plantes, insectes ou oiseaux, personne n’y prête vraiment attention. Sauf toujours nos fameux « écolos, bobos, gauchistes »… On a rajouté « bobos » vous avez remarqué… Ont-ils toujours tort ? Bien sûr que non. Ils exagèrent. Ils sont là pour ça. La disparition des abeilles se met à inquiéter et pas seulement les fous de jardinage qui savent que sans elles, pas de fruits, pas de légumes. Et là on se dit qu’il faut vraiment faire quelque chose.
dossier écologie au quotidien
Qu’il ne suffit pas d’aller au supermarché pour acheter son miel. Le miel vient bien de quelque part. Une bonne alimentation devient dans le même temps un enjeu de santé publique car la population a la fâcheuse tendance à prendre du poids et ça coûte très cher à la communauté.
« l’écologie devient petit à petit un mode de vie quotidien. » Vint ensuite la pollution de l’air dans les villes, celle des eaux. Trop de bruit, trop de lumière la nuit. Trop de voitures, surtout diesel qui n’ont plus la cote, trop de C02 et depuis quelques années le sujet chaud du réchauffement climatique. Et cela, c’est concret. Chacun le ressent, le voit : inondations, tempêtes, dérèglements de toutes sortes, hausse des températures, allergies. Manifestement, même s’il y a encore trop de sceptiques, il se passe quelque chose de grave. L’ONU s’engage pour la cause : diminuer le C02 produit par l’activité humaine pour diminuer le réchauffement. Presque tous les pays signent l’accord de Paris pour le climat mais ce n’est pas si simple. On se met à parler d’économie circulaire, c’est-à-dire produire et consommer local, manger moins de viande car sa production intensive est une des première sources de l’augmentation du niveau de carbone sur terre. Alors apparaissent les végans qui vont parfois jusqu’à des actions violentes pour faire valoir leur argument de ne plus exploiter l’animal. Plus récemment, les enfants, les ados et pré-ados manifestent un peu partout, motivés par quelques leaders de leur génération, disant que l’avenir leur appartient et que les adultes devraient se dépêcher de s’en préoccuper. Les grèves pour le climat apparaissent sous les quolibets de certains. Mais on le sait, quand la jeunesse se met en marche, il faut compter avec elle. Elle peut faire tomber des gouvernements. Pour le moment, elle n’a pas réellement passé à l’action mais ces jeunes vont
Partir ou mourir... ? grandir et prendre des décisions qui auront des répercussions. Ils vont aller voter. Et là, tout peut changer. L’écologie, qui n’était jusqu’ici qu’une idéologie, devient petit à petit un mode de vie quotidien. Make Our Planet Great Again ne devrait pas être qu’un slogan… Les états n’ayant pas encore suffisamment fait le pas dans ce domaine car confrontés à des intérêts contradictoires. Aujourd’hui les individus prennent de plus en plus le relais. On n’en est encore qu’aux balbutiements bien sûr. Mais les petits gestes du quotidien, ajoutés les uns aux autres, favorisent le changement des mentalités.
« en suisse il a été vendu plus de vélos électriques cette année que de simples vélos. » Les modes de consommation se modifient. L’industrie s’adapte. Le consommateur peut donner le LA. Des cornets plastiques payants remplacés par le cabas grande taille. On veut manger frais, on réapprend à cuisiner, on jette moins. On marche. On essaie de moins gaspiller notamment les aliments, l’eau. Pour la première fois, en Suisse, il a été
vendu plus de vélos électriques cette année que de simples vélos. Cela fait donc beaucoup de cyclistes et moins d’automobilistes sur les routes… Des anciens métiers, ringardisés par les trente glorieuses, réapparaissent comme la livraison par vélo justement. Mais attention, pas n’importe quel vélo, des vélos gros format pour contenir plein de paquets ou « trimballer » des enfants en bas âge... Il faudra donc élargir les pistes cyclables, prévoir des parkings… Des tas de petits métiers de service à la personne (barbier, chef à domicile, coach dans tous les domaines, livreur, réparateur divers, etc.), réapparaissent sous des appellations nouvelles : ils sont des auto-entrepreneurs ou des petites sociétés digitalisées, à la Uber. Maintenant ces jobs sont branchés mais souvent encore trop précaires. On revient à des moyens plus simples. Mais sous une forme actualisée à notre temps. Peut-être est-il temps d’habituer nos enfants à aller à l’école, à pied, en vélo ou en trottinette. Peut-être est-il temps qu’ils mangent à nouveau des tartines faites maison pour leur dix-heures et leurs quatre heures. Pourquoi changer nos appareils électroniques dès que la nouvelle version est sortie ? Pourquoi
ne pas réparer ce qui est abîmé ? Pourquoi tous posséder une voiture alors qu’on peut la louer selon nos besoins ?
« peut-être est-il temps d’habituer nos enfants à aller à l’école à pied ou à vélo. » Beaucoup de jeunes aujourd’hui n’ont pas leur permis. Est-on ringard à ne pas conduire ? Est-on ringard à acheter un produit de deuxième main ? L’écologie au quotidien doit entrer dans les mœurs de chacun tant que le monde politique n’aura pas trouvé le courage de prendre les décisions qui s’imposent en n’opposant pas économie et écologie. L’homme s’adaptera d’autant plus facilement aux nouvelles exigences que l’écologie favorisera une économie verte. Pourquoi la prospérité ne passerait-elle pas aussi par un meilleur respect de notre environnement ? Créons ensemble un monde nouveau, raison pour laquelle un parti comme le nôtre doit être un fer de lance en matière d’écologie, lui qui connaît mieux que quiconque le monde de l’économie. Il saura être efficace. Mieux, il doit l’être. No 5 | tribune | 7
réflexion
pour une innovation et une technologie
au service de l’humain et de la transition écologique par Marc Ehrlich, conseiller communal, candidat au Conseil national sur la liste PLR Innovation
et par Sébastien Kulling, candidat au Conseil national sur la liste PLR Innovation
« Ici comme dans la technique, c’est toujours la formule la plus neuve qui l’emporte. Quand on est sans cesse en train de faire front, il faut sans cesse aussi imaginer de nouveaux moyens d’action. » C’est ainsi que s’exprimait déjà Thucydide dans la guerre du Péloponèse – écrit au Ve siècle avant J.-C. Si l’impératif de l’innovation n’a en fait rien de nouveau, la vitesse des changements et leurs implications dans nos vies privées et nos carrières professionnelles semblent sans précédent depuis l’avènement de la quatrième révolution industrielle. C’est dans ce contexte que nous confrontons les points de vue croisés de deux personnes particulièrement exposées à cette thématique et par ailleurs tous deux candidats sur la liste Innovation aux élections fédérales : Sébastien Kulling est directeur romand de digitalswitzerland une association à but non lucratif : nous regroupons toutes les forces vives du pays, que ce soit les organisations académiques (EPF, Universités et HES), publiques (cantons et villes), privées (grands groupes et PMEs) et à but non-lucratifs (CICR, WEF...). digitalswitzerland est une plateforme collaborative, un catalyseur 8 | tribune | No 5
L’information est maintenant accessible par tous... qui agit autour de six piliers : la politique, l’éducation, l’innovation, la création d’alliances improbables entre nos membres et la promotion de la Suisse « Deep Tech Swiss Made ». La révolution numérique favorise et accélère l’approche « horizontale » de l’accès à l’information. Traditionnellement et historiquement transmise du haut vers le bas, l’information est maintenant accessible par tous. Ceci implique un profond changement dans la manière dont nous collaborons les uns avec les autres. Les organisations doivent ainsi permettre l’échange transversal et décloisonné de l’information en interne comme à l’externe. Cette approche collaborative, inclusive, basée sur la confiance, favorisant la
co-création et l’intelligence collective est la meilleure réponse à donner afin de rester agile dans un monde qui bouge très vite. Il n’y aura pas révolution numérique sans une approche profondément humaine qui l’accompagne. Et la Suisse est bien placée pour être au cœur de l’innovation technologique tout en plaçant l’humain au centre. Paradoxalement, la quatrième révolution industrielle est profondément humaine. C’est pour cela que nous sommes tous concernés ! Marc Ehrlich, directeur d’une PME romande active dans l’environnement : innover pour faire face à la concurrence est une question de survie. Or, innover implique d’accepter de faire
des erreurs. Thomas Edison disait à cet effet : « Je n’ai pas échoué, j’ai inventé 1000 façons de ne pas réussir ! ». L’approche de Sébastien Kulling me semble particulièrement appropriée pour arriver rapidement à des résultats concrets. C’est en mettant en commun les expériences et les compétences de personnes très différentes que l’on obtient des résultats hors du commun. Dans mon entreprise, la mise en place intégrée grâce à cette démarche transversale de la pesée à bord des camions et la géolocalisation ont permis des économies importantes en termes de coûts et d’émissions de CO2. L’innovation au service de l’humain et de la transition écologique !
les députés en action
votre agenda politique
des grandes idées à l’application concrète
assemblées générales
par Olivier Bloch, secrétaire général adjoint PLR Vaud
La cybersécurité appliquée au quotidien, la politique de santé cantonale : deux sujets d’actualité pour lesquels les députés PLR se sont engagés au Grand Conseil.
cyber police, quels avantages pour les citoyens ? La lutte contre la cybercriminalité devient une priorité. Escroquerie, utilisation frauduleuse de matériel, appropriation illicite, introduction non autorisée dans des systèmes de données, extorsion et chantage : les dommages sont concrets et l’augmentation des délits dans le monde virtuel est bien réelle. Les citoyens sont particulièrement vulnérables tant il est compliqué de se prémunir face à la diversité des attaques possibles. La conférence latine des chefs de département de justice et police a récemment annoncé la création d’un centre de compétence cyber (CCC) Romand. Ce centre sera confié aux spécialistes de la brigade de criminalité informatique de la police judiciaire genevoise. Dans une interpellation, Florence Bettschart Narbel demande au Conseil d’État quels moyens financiers et humains seront mis à disposition du CCC par le canton de Vaud, si les Vaudoises et Vaudois pourront s’adresser directement au centre de compétence pour déposer plainte ou poser des questions et si le CCC prévoit d’organiser des campagnes de prévention.
uniformisation des salaires dans le secteur vaudois de la santé :
quelles conséquences financières ? Lors de sa séance du 1er mai 2019, le Conseil d’État annonçait vouloir aligner les salaires des hôpitaux parapublics du canton sur ceux prévus dans la CCT en vigueur pour l’hôpital RivieraChablais. Dans une interpellation, Gérard Mojon s’interroge sur la méthode de financement de cette mesure. En effet, depuis plusieurs années le Conseil d’État incite les hôpitaux à revoir leurs tarifs à la baisse. Or, une hausse des charges salariales aura des conséquences directes sur la hausse des coûts de la santé dans le canton. S’il est un principe acquis que les salaires du personnel hospitalier doivent être adaptés à la responsabilité et à la pénibilité des tâches qu’ils fournissent, les modalités du financement de l’augmentation prévue doivent être éclaircies. Les salaires font partie des charges d’exploitation et doivent être financés par les tarifs facturés. Un financement par les prestations d’intérêt général (PIG) semble exclu. Les explications de la nouvelle cheffe du service du Département de la santé et de l’action sociale ne manqueront pas d’éclairer ces points. Sur le même sujet citons aussi une interpellation de Florence Gross et une question d’Alexandre Berthoud.
comment fonctionne donc la psychiatrie vaudoise ? Le domaine de la psychiatrie est en évolution dans le canton. Le nombre de psychiatres a fortement augmenté pour faire face à la hausse des demandes de consultations. L’arrivée sur la place de nombreux psychologues-psychothérapeutes travaillant sous la supervision d’un psychiatre est aussi un facteur de changement. Face aux intérêts réciproques des uns et des autres, il est nécessaire de faire un bilan. Philippe Vuillemin s’interroge : « Comment les contrôles sont-ils effectués ? Existe-t-il un nombre limité de délégations par cabinet ? Le système doit-il évoluer et vers quelle direction ? La prise en charge par les assurances maladie doit-elle être redéfinie ? » Les réponses à ces questions seront très utiles pour réactualiser les contours de la politique de soins psychiatriques dans le canton.
n PLR Chavornay Ma 11 juin 19 h 30, Bar à café Le Duo n PLR Villeneuve Ma 11 juin 18 h 30, Rennaz Caserne du SDIS du Haut-Lac n PLR Yvonand-Menthue Je 27 juin 20 h, Molondin, Grande salle (Casino)
cdl
n Soirée-débat Démocratie directe : quelles limites pour la majorité ? Je 6 juin, 19 h, Lausanne Inscription : https://www.libinst.ch/?i=
soiree-debat-democratie-directe--fr
n Conférence par éric Rochat
sur la Fondation Toms Pauli Me 26 juin, 18 h, Lausanne Restaurant Le Vaudois (sous-sol) Inscription obligatoire jusqu’au 20.06.19 :
inscription@cercle-democratique.org
femmes plr.vaud
n Vendredi 14 juin Présence dans les gares principales du canton. Joignez-vous à elles ! Contact : cdumoulin@bluewin.ch
les mousquetaires et leurs amis n 205e déjeuner-débat
Je 13 juin, 12 h, Lausanne Restaurant Le Vaudois Invitée : Catherine Labouchère,
députée et présidente de la commission Santé-social du PLR Vaud.
Thème : « Coûts de la santé dans le canton de Vaud et héritage du Conseil d’État ». Participation sans inscription.
plr dézaley
n Stamm Dernier mercredi de chaque mois, dès 18 h Puidoux, Auberge Communale
plr lausannois
n Stamm Je 6 juin, 9 h à 13 h
Lausanne, Restaurant du Théâtre Invité : Sébastien Kulling, directeur romand de digitalswitzerland, candidat au Conseil national.
Thème : « Pourquoi la quatrième révolu tion industrielle est-elle profondément humaine ? ». Inscription d’ici au 04.06.19 : francoise.longchamp@bluewin.ch
plr vaud
n Congrès Me 19 juin, 19 h 30, Bussigny
tribune
n Prochaine parution 19.06.2019 n Délai rédactionnel 10.06.2019 No 5 | tribune | 9
jeunes libéraux-radicaux vaud (jlrv)
5g : évitons l’obscurantisme technologique ! par Denise Gemesio, présidente JLRV, candidate au Conseil national sur la liste Jeune PLR
La seule matière première de la Suisse est la matière grise. Pour l’exploiter, nous devons rester ouverts au changement. La Suisse et le canton de Vaud sont des pôles d’excellence en matière d’innovation et de recherche. Ces excellents résultats nous permettent de nous démarquer et attirent dans nos EPF les meilleurs chercheurs. Nous devons voir la numérisation comme une opportunité et non comme une menace. La 5G est un standard de télécommunication qui offre trois principaux avantages : le débit, la latence et le nombre de connexions simultanées à une antenne. Par rapport à la 4G, ces trois éléments seront tous améliorés d’un facteur 10. Cela permettra, entre autres, de répondre aux besoins du monde de l’informatique. Outre la capacité de télécharger des films en quelques instants, cette évolution impactera de manière positive notre quotidien dans plusieurs domaines. En voici certains :
émissions de CO2. Le domaine des transports sera grandement amélioré grâce au développement des voitures et transports publics autonomes qui seront capables de communiquer entre eux.
TRANSPORTs
MÉDECINE
Fluidification et adaptation du trafic, diminution des accidents et des
Les progrès réalisés ces dernières années dans la téléchirurgie et la
La 5G n’a pas que des défauts... Loin s’en faut...
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télémédecine permettront bientôt aux médecins d’opérer un patient se trouvant dans des zones reculées où la fibre optique n’existe pas. Le patient pourra donc profiter de l’expertise de spécialistes mondialement reconnus peu importe où il se trouve. De plus, les malades chroniques pourront directement transmettre leur état de santé à leur médecin. Ce dernier pourra adapter en temps réel leur traitement.
éNERGIE Les « smart grids » permettront grâce à une communication plus efficace de calculer plus rapidement un partage d’énergie avantageux dans notre réseau. Des économies d’énergie importantes sont à la clé et permettront de rendre plus viables les énergies renouvelables comme le photovoltaïque.
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RESSOURCES Sous l’angle des ressources rares utilisées dans les objets de notre quotidien (smartphone, ordinateurs, objets
connectés, etc.), la 5G amènera également des améliorations. Au vu de la vitesse de transport des données, il ne sera plus nécessaire de disposer d’autant d’espace de stockage. Nos objets connectés seront donc plus économes en matériaux. Plus facilement réparables et recyclables, nos smartphones et ordinateurs ne seront plus systématiquement jetés une fois leur durée de vie atteinte. Bien entendu, il ne s’agit que d’exemples de ce qu’amènera l’avènement de l’internet des objets. En acceptant cette technologie, nous permettons à la Suisse de rester à la pointe de l’innovation. Aujourd’hui, nous devons réaffirmer nos positions. Nous devons défendre notre cheval de bataille qu’est l’innovation. Ne soyons pas victimes des peurs lancées par certains : la 5G n’a pas été prouvée comme nocive. Déployons les antennes nécessaires, surveillons-les et réagissons si besoin est. évitons l’obscurantisme technologique, faisons confiance au Progrès et à la Science !
point fort
fin de règne de pierre-yves maillard
héritage ou testament ? par Carole Dubois, députée, présidente du groupe PLR au Grand Conseil, candidate au Conseil national sur la liste PLR
Sans dénier le fait que Pierre-Yves Maillard a été un véritable homme d’état et qu’il mérite notre respect pour les nombreuses années consacrées au service de notre canton, force est de constater que ses derniers mois à la tête du DSAS ont été péremptoires et sans concession, à la manière subtile d’un bulldozer… ou d’un chef de grand syndicat. Les députés PLR ont réagi à ce passage en force en déposant des interventions parlementaires, provoquant parfois, même souvent, l’agacement du ministre.
Gouvernance du CHUV En fustigeant l’initiative PLR, déposée par Florence Bettschart-Narbel, Pierre-Yves Maillard n’a pas voulu tenir compte des exigences en matière de transparence et bonne gouvernance. Cette transparence réclamée à hauts cris par le PS dans à peu près tous les autres dossiers. Mais au contraire, il a joué sur la peur de la privatisation d’un établissement qui serait à la botte d’actionnaires capitalistes. Refuser d’envisager les avantages d’un établissement autonome, géré par des compétences pointues, dans un but de qualité de soins et de recherche pour les patients, c’est vraiment le comble de l’absurde. Gageons que si cette excellente initiative était venue de la gauche elle aurait obtenu nombre de suffrages. La réponse commune aux postulats de Christelle Luisier-Brodard et Gérard Mojon sur l’attribution des Prestations d’intérêt général (PIG) et le déficit du CHUV est un modèle du genre. En résumé : circulez, il n’y a rien à dire ! Sauf que le CHUV est largement
Pas toujours des bonnes nouvelles... dépendant de subventions : les fameuses PIG. Prenons les 156.8 millions de couverture de déficit en 2017, qui lui ont permis de justifier la baisse du point tarifaire. Ce même tarif a été imposé aux autres établissements qui, eux, ne bénéficient pas de ces PIG. Sachant que, d’autre part, le tarif de base des prestations du CHUV est supérieur aux autres, on est en droit de se demander où est la sacro-sainte égalité de traitement.
Ultime tour de passe-passe Le 1er mai 2019, le Conseil d’état annonce qu’il a pris la décision que les salaires dans le secteur parapublic seront alignés sur ceux prévus dans la CCT en vigueur pour l’hôpital Riviera-Chablais dès le 1er septembre 2019 pour les EMS et dès le 1er janvier 2020 pour les hôpitaux FHV et les soins à domicile. Les députés Gérard Mojon, Florence Gross et Alexandre Berthoud deman-
« pym a joué sur la peur de la privatisation d’un établissement qui serait à la botte d’actionnaires capitalistes. » dent dans des interpellations et question quel sera le financement des hausses salariales induites par cette décision ? Cette question est posée non pas pour une question de principe, car cette revalorisation salariale est
légitime, mais parce que nous sommes en droit de nous demander comment ces établissements vont appliquer d’une part une baisse des tarifs et d’autre part une hausse des salaires. Ce serait très étonnant, voire illégal, qu’ils puissent faire appel aux PIG : par une opération du « saint contribuable » vaudois, sans doute… Décision hâtive donc, prise par un gouvernement à majorité de gauche, sans aucune négociation, sans transparence (on y revient !), sans pesée d’intérêts, comme un dernier hommage à son grand homme.
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No 5 | tribune | 11
spéciale élections fédérales
repas de soutien
soutenez nos candidats en participant aux repas de soutien n Ve 28 juin, dès 11 h 30 Eurotel de Montreux Lunch de soutien de Laurent Wehrli et Jacqueline de Quattro
n Di 8 septembre, 10 h à 15 h Brunch de soutien de Boris Cuanoud, Nicolas Suter et Maxime Girod
n Me 3 juillet, 17 h Frience (Gryon) Soirée de lancement de la campagne de Jacqueline de Quattro
n Je 12 septembre, Yens Repas de soutien d’Isabelle Moret
n Je 4 juillet Repas de soutien des candidats du PLR lausannois n Ve 30 août, Forum de Savigny Repas de soutien des candidats du PLR Lavaux-Oron n Di 1er septembre, 11 h à 15 h Brunch de soutien Alexandra Antonazzo et Antoine Müller
n Ve 6 septembre Repas de soutien des candidats du PLR Gros-de-Vaud n Sa 7 septembre, 10 h à 16 h Marché paysan Bühlmann, Blonay Brunch de soutien de Laurent Wehrli
te ! Save the da
n Me 18 septembre, Montricher Repas de soutien de John Desmeules n Je 19 septembre Repas de soutien d’Olivier Feller et Christine Girod Baumgartner n Ve 20 septembre, 12 h, Crissier Repas de soutien de Stéphane Rezso
continuez de nous suivre
n Me 25 septembre, 18 h 30 Granges-Marnand Repas de soutien d’Olivier Français n Ve 27 septembre, 18 h à 21 h Soirée de soutien des candidats du PLR Jura-Nord vaudois
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vu dans le parti
carole dubois
nouvelle présidente du groupe plr au grand conseil Bienvenue et plein succès !
... et merci
Grégory Devaud en piste pour de nouveaux défis... 12 | tribune | No 5
coup de griffe
des tomates qui vous feront rougir par Henri Klunge, conseiller communal, Lausanne
Seule la muraille de Chine est visible depuis l’espace, et pourtant si vous recherchez Almería, en Espagne, sur un service de cartographie en ligne offrant une vue satellitaire, vous serez surpris. Vous verrez beaucoup de rectangles blancs les uns à côté des autres formant une grande tache blanche, encore visible après avoir « dézoomé ». Ces rectangles blancs sont les serres qui nous permettent d’avoir des tomates tout au long de l’année. Lorsque nous achetons des tomates d’Espagne, d’aucuns se disent que ce n’est pas si loin et que sous serre, ce n’est pas si mauvais. à petite échelle, ce raisonnement est totalement défendable, mais malheureusement, avec la taille d’Almería, le problème est tout autre. Un si grand nombre de serres change l’albédo de la région. L’albédo est la capacité d’une surface à réfléchir la lumière qui lui arrive, donc à emmagasiner l’énergie qu’elle reçoit. Sur des images satellites de la même région de l’Almería, (en 1974 et en 2000), on constate, en plus de la prolifération des serres, que la zone, qui n’était déjà pas réputée pour être verdoyante, est devenue désertique. C’est une conséquence directe du changement d’albédo. Malheureusement, l’impact environnemental n’est pas le seul. Plusieurs
Des serres blanches sur des dizaines de kilomètres carrés... rapports dénoncent des conditions de travail ne respectant que peu des règles naturelles de nos jours (journée de travail à rallonge, salaire bas, chaleurs extrêmes…). On sait que l’un des meilleurs moyens pour tout un chacun d’avoir un impact
positif sur notre monde passe par ses habitudes d’achat. Si une consommation raisonnée de tomates élevées sous serres est parfaitement compréhensible, l’individu doit être responsable et effectuer ses achats en toute connaissance de cause.
www.iberianature.com/material/ photos/almeria_greenhouses.jpg
coup de gueule
des pyromanes qui jouent avec des allumettes par Olivier Bloch, secrétaire général adjoint PLR Vaud
À une semaine du scrutin, l’extrême gauche vaudoise, plus précisément le Parti ouvrier populaire (POP) annonce un recours en cas d’acceptation par le peuple du projet de réforme fiscale et du financement de l’AVS (RFFA). On voit bien à quel point le POP vaudois est soucieux de la volonté populaire et du respect de la démocratie. Qu’il le dise tout de go : le POP Vaud s’oppose donc aux 2 milliards supplémentaires au profit des bénéficiaires de l’AVS. Le POP Vaud s’oppose donc aussi au milliard
supplémentaire qui devrait revenir en grande partie aux communes afin d’atténuer les premiers effets de la RIE III. Le POP Vaud, représenté par un avocat veveysan, ancien conseiller d’État (Pierre Chiffelle pour ne pas le citer, au bénéfice d’une rente rappelons-le), parle de « prise d’otage », dénonçant
une violation de l’unité de la matière. En mars 2016, plus de 87 % (!) des vaudois ont accepté un paquet similaire. À cette occasion, les votants ont choisi d’établir un taux unique d’imposition pour toutes les entreprises du canton ainsi que des contreparties sociales et pas des moindres, des subsides aux
primes maladie lorsqu’elles dépassent le 10 % du salaire. Unité de la matière, disent-ils ? Comptent-ils par cohérence de réflexion demander aux électeurs de renoncer de facto au volet social de la RIE III vaudoise ? Un petit parti vaudois (composé seulement de 258 membres selon leur site internet) menace de contester le choix populaire devant la justice mettant ainsi en danger la démocratie, la prospérité de la Suisse et la pérennité de l’assurance vieillesse. Une posture électoraliste digne d’un parti populiste. POP pour Parti Ouvertement Populiste ? No 5 | tribune | 13
question de valeur
des vessies pour des lanternes par Jean-François Ramelet, pasteur, responsable de « l’esprit sainf, une oasis dans la ville » à Lausanne
Dans le bref communiqué de presse que le PLR a fait paraître au moment de la publication des résultats du sondage effectué auprès de sa base en matière de politique climatique et environnementale, je relève que la Conférence des présidents de partis (CCP) va orienter sa politique en fonction de ses valeurs, telles que « la responsabilité individuelle, l’innovation et l’introduction de la transparence des coûts ».
« c’est bien plus l’économie mondialisée qui influence nos comportements que le contraire. » Sans surprise, la « responsabilité individuelle » arrive en tête de cette brève énumération ; une valeur scandée régulièrement par le PLR et ses élus tel un mantra, une formule magique. S’il s’agit par là de dire que chaque individu a un rôle à jouer pour diminuer son empreinte carbone, osons le dire, le PLR n’a pas inventé la poudre. Je crois toutefois que le PLR exprime par là bien plus qu’un lieu commun, mais une conviction quant à la relation entre l’économie et l’homme. Si le PLR insiste tellement sur la responsabilité individuelle, c’est qu’il croit (un peu) que l’individu par ses choix rationnels peut influencer l’économie, notamment
Changer nos modes de consommation. pour l’orienter vers plus de vertu. Si ce modèle se vérifie encore à l’échelle locale ; il est révolu et périmé à l’échelle mondiale, là où il faudrait agir pour assainir l’économie de sa toxicité. Osons le dire sans détour, aujourd’hui, c’est bien plus l’économie mondialisée qui influence nos comportements que le contraire. Depuis des décennies, l’économie a investi des sommes considérables pour développer des moyens, des technologies, non pas d’abord pour
produire mieux, mais pour conditionner nos comportements. La toute puissance de l’économie se repère notamment en cela qu’elle a réussi le tour de force de faire passer à nos yeux des besoins que nous considérions jusqu’alors comme accessoires et secondaires pour indispensables sous peine de rater sa vie (grosso modo l’effet Rolex cher à Jacques Séguéla). Mettant à profit les avancées de la psychologie et des neurosciences, couplées à l’informatique
et aux algorithmes, l’économie a accès désormais à notre cerveau, le plus souvent à notre insu pour nous conditionner et nous empapaouter. Ce pouvoir tient de la pierre philosophale. Tout devient besoin, générant une production croissante de biens, une consommation effrénée avec les impacts négatifs que l’on connaît sur le climat, les êtres vivants et leurs écosystèmes. Les techniques de marketing intrusives inhibent notre raison et nous aveuglent pour que nous n’ayons pas conscience que nos comportements sont irrationnels, irresponsables et parfois immoraux. Certes, il faut continuer à appeler les individus à prendre la part qui leur revient pour sauvegarder notre biosphère ; mais il est urgent de mettre l’économie et les entreprises multinationales devant leurs responsabilités, car leur impact sur l’environnement est sans commune mesure avec les comportements individuels. J’ai conscience que le PLR ne peut pas changer les règles du jeu économique mondial. Mais au niveau de notre pays, ne devrait-il pas s’engager à donner aux consommateurs-citoyens les moyens de renforcer leur esprit critique et d’exercer leur discernement, notamment en faisant en sorte que les biens de consommation affichent clairement leurs véritables coûts environnementaux et sociaux. Sans cela nous continuerons à consommer aveuglément et à acheter les vessies que l’on nous vend pour des lanternes.
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dans le monde
europe sans retour par Pierre Schaeffer
C’est une Europe en état de lévitation qui attend le 31 octobre, échéance du report accordé par les XXVII au Royaume-Uni pour approuver le traité de sortie négocié par Theresa May ou quitter l’Union européenne (UE), c’està-dire sur une rupture brutale dite de « no deal ». C’est peut-être du côté travailliste que viendra la solution si un accord entre Jeremy Corbyn et Theresa May s’impose avec l’adoption d’un projet de loi sur l’accord de Brexit début juin. à ce jour, rien n’est acquis, sauf un sentiment en forme de crainte qui envahit la classe politique britannique en cas de Brexit sans accord. Chez les XXVII de l’UE, même si l’observation relève du non-dit, il apparaît tout aussi inconcevable que le Royaume-Uni quitte l’UE et que cette dernière puisse survivre sans le Royaume-Uni. Du côté britannique, ce sont les réalités économiques qui s’imposent, dont on mesure qu’elles peuvent balayer la décision souveraine du peuple britannique, il y a trois ans. La vérité économique, au-delà des emportements lyriques est celle d’une Europe du Grand Marché dont il apparaît de plus en plus difficile de se retirer, sauf à choisir le saut dans l’inconnu ou plutôt dans le moindre développement. Ce sont les quatre libertés du Grand Marché qui constituent les piliers d’un temple, d’abord sans précédent dans l’histoire contemporaine de l’Europe, avec sa totale liberté de circulation dans un espace de 500 millions de consommateurs, ensuite irréversible en termes de promotion du développement. L’Europe du Grand Marché est la première puissance commerciale mondiale, foyer de production dû à des entreprises qui bénéficient de la libre localisation de leurs investissements en fonction des conditions-cadres variables d’un état à l’autre. Si l’industrie automobile a choisi d’investir au Royaume-Uni, après l’avoir déserté, c’est au nom des lois Thatcher et de l’élimination du syndicalisme de lutte des classes. C’est la libre circulation des marchandises qui permet à cette industrie d’importer 60 % des composants et de réexporter vers le continent 80 % de sa production. C’est la même liberté de circulation qui a
Je t’aime moi non plus. permis l’expatriation vers l’UE d’un million de Britanniques alors que trois millions de continentaux s’installaient outre-Manche. Cette répartition primaire des forces économiques au sein de l’UE constitue l’atout et la faiblesse de ce Grand Marché. C’est sa force en termes de développement, sa faiblesse en termes de répartition géographique. Le prix à payer est le Brexit et la montée des nationalismes en Europe périphérique qui permet d’occulter aux yeux des Britanniques le prix à payer de leur retrait de l’UE en termes de chute de croissance, de déficit commercial aggravé, de baisse de la livre et surtout de repli des investissements par des entreprises sans visibilité. Car 25 ans de Grand Marché dessinent une carte des régions bénéficiaires en termes de gain annuel. C’est le réduit alpin constitué de la Suisse, du Liechtenstein, de la Bavière et de l’Autriche, c’est encore les états du littoral de la mer du Nord,
mais c’est l’Europe du Sud qui ne bénéficie d’aucune retombée réservée aux grandes métropoles, Londres, Zurich et Bruxelles. Le seul moyen d’échapper à cet effet de fracture au sein de l’Europe du Grand Marché aurait été de réaliser une véritable zone monétaire, dotée sans doute d’une monnaie unique, ce qui est acquis, mais surtout d’un budget fédéral chargé de la péréquation de richesses au sein de la zone euro. Or deux états se sont toujours opposés à cette construction fédérale de l’Europe, la France et le Royaume-Uni
qui a décidé de s’en retirer alors que la France voit monter une opposition extrême, nationaliste et anti-européenne. à moins de 200 jours de l’échéance du report accordé au Royaume-Uni, c’est un double échec qui menace cette vieille nation, la plus européenne par sa civilisation : la régression en termes de développement et la fermeture de toute voie assurant une redistribution des richesses au sein du Grand Marché, rongé par le procès des disparités de développement.
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No 5 | tribune | 15
frivolités essentielles
on met le feu par Jerry Khan & associés
une signature qui dit tout...
à glou glou La très mal née prison de Léchaires, l’établissement de détention pour les mineurs installé à Palézieux, continue à avoir des problèmes. Outre une fréquentation en baisse des délinquants et l’explosion des coûts par détenus, l’établissement a plusieurs graves défauts de construction. Maintenant la prison (neuve) prend l’eau. Une prison, c’est fait pour la détention pas la natation...
à glou glou II
Sa qualité première, sa modestie... par Fabienne Guignard
Il est incroyable notre Donald, l’Américain s’entend, pas le Polonais… à 73 ans, quel dynamisme ! Sûr qu’il va un peu dans tous les sens, menaçant tout le monde, affamant les peuples, en Iran, au Vénézuela. Bon d’accord on n’aime pas tellement les Mollahs ni les gauchistes bolivariens mais là, il fait du mal à des pauvres gens avec ses embargos. Une de ses fixettes les embargos… Mais ça le rend important. Il existe. Il peut ainsi continuer de faire le malin et flatter l’ego de ses électeurs, ceux de l’Amérique profonde qui n’ont pas tous inventé la poudre et qui applaudissent leur chef adoré qui s’en va envoyer ses navires de guerre, tout beaux, tout pimpants, pour contrer une imaginaire attaque des Iraniens au Moyen-Orient.
« quelques petits milliards de dette en plus, cela ne va pas l’empêcher de dormir notre donald ! » Même Jong-Un passe au second plan, c’est tout dire. Il peut continuer ses lancements de missiles à courte portée sans que le grand chef blanc ne dise quoi que ce soit. Faut dire que personne ne sait ce qu’ils se sont vraiment dit 16 | tribune | No 5
avant leur séparation abrupte de leur deuxième rencontre. Jong-Un sait des choses, c’est sûr et l’ami Donald va jouer ailleurs. Il a l’embarras du choix. Un petit malin ce Jong-Un…
« pour lui, ce qui compte c’est sa signature. elle restera dans l’histoire. » Le problème avec les grands mégalos incultes, c’est qu’ils sont sans limites et que les gens intelligents raisonnables ne savent pas comment réagir… Voilà le problème. Ne vient-il pas de promettre 15 milliards de dollars à ses paysans électeurs pour compenser les dernières sanctions chinoises. Deux fois le prix de son mur. Mais s’il n’avait pas commencé à menacer les Chinois, il n’aurait pas besoin de dépenser tous ces sous. Mais aux USA, quand on manque d’argent, pourquoi s’inquiéter, on en crée. Vive la planche à billets… Les sous vont pleuvoir… Et puis aux States, les déficits publics, tout le monde s’en fiche. C’est pas comme chez nous. Alors quelques petits milliards de dette en plus, cela ne va pas l’empêcher de dormir notre Donald. Il est, reconnaissons-le, un senior très productif. Il fait un grand coup, par
tweet c’est moins fatiguant, puis il se repose un moment et reprend sa tournée de meetings électoraux question de dormir tous le soirs dans une de ses propriétés de golf. Il adore ça, être entouré de gens qui l’adulent. Il peut dire sous les applaudissements les plus grandes énormités. Le voilà ragaillardi… Il n’est pas souvent à la MaisonBlanche, qu’il déteste, sauf pour signer des décrets et rencontrer Ueli... Quelle signature ! Elle se voit de loin et c’est le but. Gros feutre, écrit en super gros.
« il est, reconnaissons-le, un senior très productif. » Car il ne lit rien, aucune note, aucun rapport. C’est un auditif Donald. Il faut lui parler mais pas trop longtemps car il est vite distrait. Pour lui, ce qui compte c’est sa signature. Que tout le monde la voie… Elle restera dans l’Histoire. Une grosse tache noire bien modeste. Bien lui quoi… Les Mont-Blanc, il n’aime pas. Trop élégant, trop chic. Elles ne tachent jamais les Mont-Blanc. C’est justement pour cela qu’il n’en veut pas. C’est comme pour le vin, un gros rouge qui tache, pour lui c’est mieux qu’un grand cru… Sacré Donald…
Le département de Béatrice Mettraux a eu la brillante idée d’acheter un bateau de police en Italie, qui n’a jamais fonctionné et qui prend l’eau. évidemment il ne respecte pas les normes suisses, ni le cahier des charges, mais il embarque quand même plus de 80 litres d’eau par après-midi de navigation. C’est normal, la police c’est fait pour embarquer… Mais avec tous ces problèmes nautiques, on va finir par croire que c’est un département qui prend l’eau…
mâles alpha ou pas Il ne reste plus que deux mâles (alpha) au Conseil d’état. Les cinq conseillères d’état vont instiller une nouvelle dynamique, en espérant que cela ne tourne pas au combat de reines à la valaisanne ou à la corrida espagnole. Olé ! Du coup certains mâles (PLR) commencent à être favorables au quota et regardent d’un œil attendri la défense pour les minorités. publicité
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