Le Suricate Magazine - Dix-huitième numéro

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Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Justice Que dire de Justice ? Tels qu’on pouvait les imaginer, les chouchous de la maison de disc Ed banger label ont été efficaces et ont fait chauffer le dancefloor du chapiteau, plein à craquer pour l’occasion (le concert était soldout quelques jours après l’annonce de leur venue, et la mise en vente des tickets). Leur show a été en effet très apprécié par le public de clubbers de la capitale, et par les moins initiés aussi. Leur set s’est joué sur des lights relativement sobres (dans les tons bleutés, histoire de filer un coup de rock à l’ambiance). Pendant une heure, ils ont mixés quelque uns de leur tube (D.A.N.C.E., You are my friend, Canon etc.) et surtout, une panoplie d’autres grands artistes tels que Marvin Gaye (Ain’t no moutain high enough), John Dahlback (take this thing back), Nicky Romero (Generation 303), Wildchild (Regegade master ’98), Boney M. (Rasputin), M-Box (POW), Zomby Nation (Sweepy), Tj Kong & Nuno Dos Santos (Circus Bells), Junior Senior (Move your feet), and so one ! Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, Justice a une fois de plus réussi son paris: faire danser la fosse jusqu’aux petites heures (ils ont, parait-il, fêter ça au fuse). On a pas fini d’entendre parler d’eux.

Samedi 11 mai Sexy Sushis On terminera les nuits sur une véritable bombe, l’apothéose, le feu d’artifices : Sexy Sushi. A côté du spectacle que le groupe d’électro-punk français a offert, les autres prestations ont semblé bien fades. Le groupe s’est déchainé ce samedi 12 sous le chapiteau. La sécurité avait été renforcée devant la scène, de peur que quelques ingérables déchainés se lancent à la rencontre de la chanteuse Rebeka Warrior. Le show a commencé par une entrée mystique. Grimés, masqués et emmaillotés de parure, les trois artistes ont commencé par une célébration aux

allures démoniaques. Pendant quelques (trop longues ?) minutes, le groupe a introduit son show par une chorégraphie rituelle lente, avant de démarrer, sans transition, basses à fond. Ni une, ni deux. La croix de la justice est lancée dans la fosse, et déchirée. Il n’y a pas de justice. Quelques minutes à peine après sa montée sur scène, Rebekka Warrior se jette dans le public. Avant de continuer sa prestation et la présentation de son nouvel album Vous n’allez pas repartir les mains vides.La chanson J’aime enflamme le public venu nombreux pour acclamer le groupe.

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Rebekka, en hôtesse convenable, partage le pain et le vin avec son public : des morceaux de pains baguettes françaises sont jetés dans la fosse, qui déchiquette littéralement cette nourriture, à l’image de chiens sauvages affamés. Ce n’est pas tout, elle redescend, et bientôt suivie par deux groupies, elle enlève son t-shirt, laissant apparaitre son corps athlétique et sa petite poitrine, couverte de morceaux de collant. Le show n’en est qu’au commencement…


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