Raconte-moi le futur à la Villeneuve

Raconte-moi le futur à la Villeneuve…

Ce texte a été écrit collectivement et lu en vidéo par trois participants en fin d’atelier. ***

Dans 1000 ans tout le monde aura un jet privé et une Lamborghini volante qui ira à 3000 km/h, mais tout le monde aura un casque protecteur.

L’essence n’existera plus, le pétrole sera démodé, l’électricité aura remplacé toutes les énergies, la pollution aura disparu car nous aurons des aspirateurs à pollution.

Nous aurons des bracelets à hologramme nommés Slappy pour jouer à Fortnite en réalité virtuelle, nos bracelets seront connectés à des imprimantes 4D qui permettront de créer de la nourriture.

Nous aurons un prof en hologramme qui nous donnera des cours personnalisés mais nous ne serons pas obligés de l’allumer, sinon on nous scannera des informations directement dans le cerveau.

Les immeubles voleront et on ira faire ses courses en parachute. Pour rentrer chez nous, nous utiliserons des ascenseurs téléporteurs.

Les euros n’existeront plus, nous payerons par télépathie, il n’y aura plus de riches et de pauvres, ni de président. Toute la population décidera ensemble et communiquera, s’il y a un désaccord on organise un vote via notre bracelet Slappy.

Si dans le futur on a tout ce qu’on veut, on risque de s’ennuyer.

Il faut toujours créer de nouvelles activités.

Nous vivrons dans un monde meilleur.

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Jeux d’écriture et de rimes préparatoires, écrits durant les ateliers

Timal c’est la base Il fait du sale à chaque freestyle Je sais qu’on a fait du mal et du sale Le bien va compter les billets Je les ai bien comptés je rends pas la monnaie

Je m’appelle Ilyès je suis l’animateur Ils vont passer un sale quart-d’heure Woualah je roule pas en tracteur Et en plus je vais arriver à l’heure

Eh parano j’rêve de millions par années J’ai pas vu naître le succès apparaît J’ai veski les condés, eh mercée J’écris mais j’suis pas inspiré

Suffit d’un geste pour détruire D’une ambition pour pâtir D’une image sur un visage pour le salir Crois pas en trop de monde même ton allié peut te mentir

J’suis dans paranoïa J’navigue sur Bora Bora Toi t’es là tu me parles de Panama Oulala

Je m’appelle Djibril et j’aime la Play Je suis riche et j’aime l’oseille Je viens du quartier et je te crève l’œil Moi c’est Djibril j’écris sur une feuille

Wesh j’suis Kazal et j’aime le quartier Je bois du thé, chez moi j’ai mangé J’suis Kazal faut pas m’énerver Ou j’te donne une raclée pas besoin de me cacher

Je n’ai pas pris le temps d’apprécier tes bonnes actions Du sourire aux larmes je suis monté en pression J’ai pensé qu’à moi, égo de première classe Je brisais la glace

Et parano j’rêve de millions par années Pour toi j’me jette à l’eau On vit dans un monde parallèle Départ à l’aube l’impression d’être condamné

Je n’ai rien à dire J’arrive pas à m’ouvrir Sinon je vais tout détruire Ramenez moi des œufs j’vais les cuire

Wesh je m’appelle Mohamed Tellement j’ai du flow je te dead J’aime le film Ted Pour te tuer j’ai pas besoin d’aide

Wesh je m’appelle Safouane et j’aime le foot Et en 2006 je suis né en août J’ai rien qui me passe par la tête Quand j’regarde les autres ça s’la pète La tour Eiffel sur le survêt Viens dans ma tess qu’on t’casse une tête Le sang sur le sol qui forme ta silhouette Je me souviens du jour où ma mère Etait fière quand j’la voyais le sourire aux lèvres Maintenant je m’endors la tête pleine de rêves A cause de la purge j’ai fini devant la juge Des hommes comme moi y en a plus Frère ils jactent mais ils n’ont même pas de vécu Dans la rue tu m’as reconnu quand le succès est venu T’es parvenu à me jalouser