L’écho de l’étroit chemin Sept. 2013 - http://letroitchemin.wifeo.com
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La musique était vivante, j’étais vivante. Je m’animais, me déchiffonnais, me déployais, redécouvrais l’espace, le palpais, l’explorais… J’éclatais, jubilais, riais, résonnais !… Une nouvelle énergie m’habitait ; une rondeur que je ne soupçonnais pas, que je n’attendais plus. La musique dilatait les fibres de mon corps, vibrait dans mon ventre, mon centre, jusqu’au tréfonds de mes entrailles, torrent de feu et d’allégresse. Je l’ai dansée, la mâtine !… Premiers frimas – quand la musique s’éloigne l’entendra-t-on encore ?
Jo(sette) Pellet
Note : Claudio Monteverdi (1567-1643), « Il Ballo delle Ingrate ».
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