Kids Code Jeunesse (KCJ) Rapport Annuel 2016-2017

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Inspirer et donner confiance avec le

aux jeunes Canadiens CODE 2016-2017 RAPPORT ANNUEL

CODER, CRÉER, CÉLÉBRER

ChĂšre partisane, cher partisan de KCJ,

En 2013, Kids Code Jeunesse s'est donnĂ© une mission de cinq ans, celle de donner l’occasion Ă  tous les jeunes du Canada d’apprendre Ă  programmer Nous voulions nous assurer que chaque enfant pouvait obtenir les outils nĂ©cessaires pour communiquer, exprimer et inventer toutes les choses qui passent par son imagination! Notre but Ă©tait d’oïŹ€rir aux enfants le plus d’occasions possibles de bĂątir leur sociĂ©tĂ©. Pour y parvenir, nous savions qu’il fallait introduire la programmation dans les Ă©coles primaires et les communautĂ©s oĂč elles se trouvent partout au Canada

Nous souhaitions montrer aux jeunes ïŹlles que le code Ă©tait un moyen trĂšs puissant de s'exprimer, et aux garçons que les ïŹlles Ă©taient tout aussi capables de programmer. Nous souhaitions montrer et enseigner Ă  programmer, mais aussi apprendre Ă  aimer la programmation eux-mĂȘmes. Nous savions que nous ne pouvions pas faire cela tout seuls. C'est pourquoi nous avons portĂ© notre idĂ©e folle Ă  l'attention du gouvernement, de commanditaires privĂ©s, d’établissements scolaires et d’organismes sans but lucratif nationaux et internationaux aïŹn que notre rĂȘve que tous les enfants puissent apprendre Ă  programmer devienne rĂ©alitĂ©

Nous avons bien des choses Ă  cĂ©lĂ©brer en cette 5e annĂ©e d’existence!

Nous avons donné une formation pratique à plus de 2 500 enseignants

Nous avons enseigné des compétences numériques à plus.

Nous avons Ă©tabli des partenariats internationaux avec des organismes novateurs Ă  l’échelle mondiale comme la Fondation

Raspberry Pi et Code Club World

En tant que seul organisme national se consacrant exclusivement Ă  l’enseignement de la programmation auprĂšs des jeunes, nous avons Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s par le ministĂšre de l’Éducation de la Colombie-Britannique pour former des enseignants de partout dans la province en partenariat.

Des anciennes Ă©lĂšves de nos premiĂšres classes-pilotes en 2013 2013 reprĂ©sentent maintenant le Canada dans le cadre de compĂ©titions internationales de robotique (eh oui, ces Ă©lĂšves sont toutes des ïŹlles!)

En 2017, j’ai assistĂ© Ă  deux Ă©vĂ©nements importants. PremiĂšrement, j’ai assistĂ© Ă  la fĂȘte de Raspberry Pi Ă  Cambridge au Royaume-Uni.

LĂ -bas, j'ai travaillĂ© avec des chefs de ïŹle en Ă©ducation venus de plus de 12 pays pour discuter et apprendre Ă  propos de mĂ©thodes d’enseignement pour les jeunes utilisĂ©es dans nos pays respectifs. DeuxiĂšmement, j’ai assistĂ© Ă  la confĂ©rence internationale de Scratch, oĂč j’ai animĂ© trois ateliers avec la Dre Margarida Romero Ă  propos de l’apprentissage informatique, de l’évaluation, de la crĂ©ativitĂ© et du code, et de l’informatique physique pour des enseignants de plus de 20 pays diïŹ€Ă©rents. Un moment fort de cette confĂ©rence a Ă©tĂ© ma rencontre avec Mitch Resnick, le crĂ©ateur de Scratch.

D’une part, sans le soutien de milliers de bĂ©nĂ©voles et d’entreprises visionnaires comme Vigilant Global et Ubisoft, qui sont avec nous depuis le dĂ©but, nous n’aurions pas pu rĂ©aliser nos projets. D’autre part, sans le soutien ïŹnancier d’entreprises comme Microsoft, SAP et Google et le soutien en matiĂšre de dĂ©veloppement de contenu ainsi que l'aide Ă  la croissance de notre organisme de l’ACEI et du CRSNG, nous n'aurions pas eu une portĂ©e aussi grande

En juin, en collaboration avec nos partenaires, les organismes sans but lucratif Actua et Ladies Learning Code, nous avons cĂ©lĂ©brĂ© le lancement de CanCode, un engagement de 50 millions de dollars du gouvernement fĂ©dĂ©ral contribuant Ă  notre mission, celle de s'assurer que les enfants du Canada acquiĂšrent les compĂ©tences nĂ©cessaires pour s’épanouir au 21e siĂšcle

En considĂ©rant les objectifs et les enjeux de l'avenir, nous avons toutes les raisons de croire que le Canada a le potentiel d’ĂȘtre un chef de ïŹle mondial en matiĂšre de dĂ©veloppement de notre ressource la plus prĂ©cieuse, nos enfants curieux, brillants et crĂ©atifs. Merci Ă  tous pour votre soutien. Il y a de belles choses qui nous attendent dans les annĂ©es Ă  venir!

Fondatrice et directrice

KATE ARTHUR

Coder, Créer, Apprendre

Des Ă©lĂšves de l’École primaire Paul-Jarry. Quand Christine Jost, directrice de l’École primaire Paul-Jarry Ă  Lachine, a entendu Kate Arthur parler Ă  la radio un beau matin, elle a eu ce qu'elle appelle une prise de conscience. Elle a pris conscience de la responsabilitĂ© de s'assurer que ses Ă©lĂšves maĂźtrisent l'informatique. C’est ainsi que Jost a dĂ©cidĂ© que « chaque enseignant de l’école planiïŹerait au moins deux projets intĂ©grant la programmation. Aujourd’hui, la programmation est partout. » Dans son Ă©cole primaire, 60 % des Ă©lĂšves vivent sous le seuil de pauvretĂ©. C’est pourquoi selon elle, « il est encore plus important de dĂ©velopper leurs compĂ©tences dans une sociĂ©tĂ© numĂ©rique. »

Notre instructrice principale Ă  l’échelle nationale, Yasmin Ahmad, a relevĂ© le dĂ©ïŹ de former des enseignants tout en les soutenant dans l’intĂ©gration en classe. Quand Ahmad est retournĂ©e Ă  l’école pour faire le suivi, elle s'est rendu compte que « les enseignants qui Ă©taient les plus rĂ©ticents Ă  l’idĂ©e d’apprendre la programmation Ă©taient ïŹnalement ceux qui trouvaient les maniĂšres les plus crĂ©atives et intĂ©ressantes d’intĂ©grer la programmation Ă  leur classe. » À prĂ©sent, « Apprendre Ă  coder. Coder pour apprendre. » est un slogan de l’école.

Les Ă©lĂšves de Paul-Jarry ïŹgurent parmi les 25 000 enfants de partout au Canada ayant eu l’occasion d’apprendre la programmation avec le soutien de nos instructeurs. GrĂące au ïŹnancement continu de nos commanditaires et du soutien des bĂ©nĂ©voles d'entreprises comme Vigilant Global, Microsoft, Google, SAP, Morgan Stanley et Ubisoft, Kids Code Jeunesse a su soutenir les premiers initiĂ©s et convaincre les sceptiques.

« Apprendre à coder. Coder pour apprendre. »

À l'automne 2017, Ahmad dirigera une Ă©quipe d’instructeurs qui animeront nos ateliers de programmation composĂ©s de huit cours dans plus de 120 Ă©coles de la Commission scolaire de MontrĂ©al (CSDM), la plus grande commission scolaire du QuĂ©bec. Ces ateliers sont conçus tant pour enseigner aux Ă©lĂšves et aux enseignants comment programmer que pour leur montrer comment la pensĂ©e informatique et la programmation enrichissent l'apprentissage dans toutes les matiĂšres.

« Les enseignants ont besoin d’une Ă©quipe de soutien formĂ©e de spĂ©cialistes dans la communautĂ© immĂ©diate », a aïŹƒrmĂ© Jost. Bien que son Ă©cole et les autres Ă©coles fassent beaucoup de progrĂšs, « l’importance d’apprendre la programmation comme outil pour dĂ©velopper la littĂ©ratie numĂ©rique est toujours mal comprise Ă  l’échelle du QuĂ©bec. » AïŹn de changer les choses, « nous considĂ©rons que Kids Code Jeunesse est un partenaire important ».

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Erika Kehler, instructrice de KCJ, faisant un cĂąlin Ă  un groupe de Maple Ridge, en C.-B. Ă  la ïŹn d’un atelier de huit semaines. Yasmin Ahmad, instructrice de KCJ, en classe Ă  l’École primaire Paul-Jarry.

Coder, Créer, Fabriquer

– L’honorable Kirsty Duncan, ministre fĂ©dĂ©rale des Sciences, Ă  propos du lancement de l’OdyssĂ©e des sciences.

Dans le cadre de sa mission, aïŹn de crĂ©er une culture numĂ©rique tant Ă  l’intĂ©rieur qu’à l'extĂ©rieur de la classe, Kids Code Jeunesse travaille en collaboration avec beaucoup de bibliothĂšques et d'autres groupes communautaires. Ces Ă©tablissements sont maintenant Ă  l'avant-garde en oïŹ€rant aux enfants un lieu d’apprentissage et d'exercice des compĂ©tences essentielles au 21e siĂšcle.

En mai, grĂące Ă  une subvention du CRSNG pour son programme l’OdyssĂ©e des sciences, nous avons pu enseigner la programmation dans des bibliothĂšques de la Ville de QuĂ©bec jusqu’à Coquitlam en C.-B. De plus, grĂące Ă  un autre engagement du CRSNG, celui de ïŹnancer trois ans de coordination et de sensibilisation Ă  l’échelle nationale, Kids Code Jeunesse pourra continuer Ă  maintenir et Ă  dĂ©velopper ses relations avec les bibliothĂšques et d’autres lieux d’apprentissage partout au Canada.

« Ce qui est bien Ă  propos des bibliothĂšques, c'est que souvent, nous n'avons pas besoin de chercher pour obtenir un ratio de 50-50 de ïŹlles et de garçons », a dĂ©clarĂ© Juliet Waters, codirectrice de KCJ

« Nous devons crĂ©er une culture de la curiositĂ© et l’encourager aïŹn que la population soit inspirĂ©e Ă  poser des questions audacieuses et Ă  apprendre de nouvelles choses. »
Erika Kehler, instructrice de KCJ, dans la BibliothĂšque publique de Coquitlam en C.-B.

Avec les bonnes ressources et les bons enseignants, la littĂ©ratie numĂ©rique se dĂ©veloppe aux cĂŽtĂ©s de l’apprentissage de la lecture. Les bibliothĂšques deviennent donc, par dĂ©faut, de nouveaux centres de rencontre pour les bĂątisseurs. D’ailleurs, c'est le cas de la BibliothĂšque Benny Ă  MontrĂ©al, qui donne des cours d’impression 3D.

À l'automne 2017, KCJ lancera l’initiative Code Club Canada dans le cadre de son partenariat international avec la Fondation Raspberry Pi au Royaume-Uni. Code Club oïŹ€re une banque de projets traduits en plus de 20 langues et faciles Ă  mettre en Ɠuvre par les bĂ©nĂ©voles qui pourraient apprendre la programmation aux cĂŽtĂ©s des enfants.

Des membres de Code Clubs de Hamilton en Ontario jusqu’à Pangnirtung au Nunavut ont dĂ©jĂ  utilisĂ© nos projets par Ă©tape pour enseigner et dĂ©velopper des compĂ©tences en programmation. Nous souhaitons lancer ce programme dans d'autres villes et municipalitĂ©s de partout au pays. Ainsi, les enfants canadiens et leur curiositĂ© seront Ă  l'avant-garde de la crĂ©ativitĂ© et de l’innovation Ă  l’échelle mondiale.

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Coder, Créer, Jouer

Au printemps 2017, tous les samedis matin, Charlotte Van Voorhas, 13 ans, et son frĂšre Ben ont fait le trajet d’une heure de Rigaud au QuĂ©bec pour assister au Bootcamp Scratch de KCJ, un cours de crĂ©ation de jeux vidĂ©o d’une durĂ©e de huit semaines

Charlotte, qui aime les arts, a Ă©tĂ© surprise de constater que le graphisme Ă©tait une partie importante du programme. De son cĂŽtĂ©, avant de participer, Ben ressentait de la frustration en faisant de la robotique. « Maintenant que je sais programmer, c'est beaucoup plus facile et amusant. » Il imite la rĂ©action de son enseignante, qui Ă©tait bouche bĂ©e quand il lui a montrĂ© le jeu qu’il a créé pour amĂ©liorer son vocabulaire en français. « Elle a continuĂ© d’y jouer tout l'aprĂšs-midi! » Leur mĂšre Donna McDougall est Ă©bahie de voir l’étendue de leurs apprentissages et l’importance de la programmation pour eux.

Issu d’une collaboration entre le

MIT et l'entreprise de Montréal Playful

Invention, l’outil Scratch a Ă©tĂ© lancĂ© il y a

10 ans. Peu de gens auraient pu prĂ©dire qu’il deviendrait une plate-forme oĂč des

enfants, des enseignants et des parents auraient partagĂ© plus de 22 millions de projets en prĂšs de 30 langues diïŹ€Ă©rentes.

KCJ partage la mĂȘme philosophie Ă©ducative que Scratch, celle que les enfants apprennent le mieux en jouant LancĂ©s Ă  l'automne 2016, les ateliers Coder, crĂ©er, jouer explorent la programmation dans une variĂ©tĂ© de contextes, y compris les jeux, les arts, la musique et les histoires. Bien que nombre d’entre eux aient lieu dans des bibliothĂšques et des centres communautaires partout au pays, ils sont souvent organisĂ©s pour la premiĂšre fois Ă  la Maison Notman, notre quartier gĂ©nĂ©ral.

GrĂące aux gĂ©nĂ©reuses subventions de Google Community cette annĂ©e, nous avons pu ajouter du matĂ©riel informatique Ă  notre oïŹ€re. Nous avons créé de nouveaux ateliers explorant l’utilisation du nano-ordinateur Raspberry Pi, au format aussi petit qu’une carte de crĂ©dit, et de Makey Makey, un dispositif qui transforme presque tout, y compris la nourriture, en appareil fonctionnant avec du code. La subvention de Google Rise nous permettra d'amĂ©liorer notre matĂ©riel et d'avoir des ressources pour de nouveaux ateliers Coder, crĂ©er, jouer Ă  l’échelle du Canada.

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Coder, Créer, Croßtre

Nombre d’enfants dans les Code Clubs (trois mois) : Nombre d’enfants ayant fait huit semaines d’ateliers en classe avec des enseignants :

Nombre d’enfants dans les ateliers Coder, crĂ©er, jouer de deux heures (dans les bibliothĂšques, centres communautaires, Boys and Girls Club) :

Nombre d’enfants ayant participĂ© aux Ă©vĂ©nements de sensibilisation :

L’initiative Code Club fait partie du rĂ©seau mondial CoderDojo et Raspberry Pi, qui regroupe plus de 35 000 enfants dans 69 pays.

Nombre de Code Clubs au Canada :

6 394 7 715 2 000 Nombre total enfants : 26 109 10 200
d’enfants
5
dans nos ateliers et Code Clubs 130 Code Clubs au Canada Ontario QuĂ©bec Colombie-Britannique Alberta Terre-Neuve et Labrador Saskatchewan Nouvelle-Écosse Manitoba Nouveau-Brunswick Nunavut 52 19 18 15 7 6 4 3 1 1
Nombre
(de
Ă  12 ans)

Nos enseignants Ă  l’échelle du Canada

Des maĂźtres-enseignants sont lĂ  pour aider les enseignants dans leurs districts.

200 maĂźtresenseignants en C.-B.!

3 063 598 en Colombie-Britannique 50 au Nouveau-Brunswick 2 215 au Québec 200 en Ontario Total: 604 250 $ 120 000 $ en commandites 111 000 $ en subventions 173 250 $ en services 200 000 $ en dons de matériel en nature
La rĂ©partition de notre ïŹnancement Nombre total d'enseignants

Coder, Créer, Enseigner

En septembre 2016, Kids Code Jeunesse a eu le privilĂšge d’animer le premier atelier pour les maĂźtres-enseignants partout en Colombie-Britannique en partenariat d’enseignement avec Lighthouse Labs. Le contrat d’organisation d’ateliers de formation d’une durĂ©e de deux ans a Ă©tĂ© octroyĂ© par le ministĂšre de l’Éducation de la Colombie-Britannique pour soutenir les enseignants qui donneront des cours de programmation en 2018.

« La longue expĂ©rience de Kids Code Jeunesse en matiĂšre de crĂ©ation de ressources pour l'enseignement de la pensĂ©e informatique et de la programmation pour les Ă©lĂšves et les enseignants a Ă©tĂ© une considĂ©ration majeure dans l’attribution du contrat pour cette tĂąche », a dĂ©clarĂ© Tim Winkelman, directeur des programmes personnalisĂ©s pour le ministĂšre.

Soixante districts scolaires ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  envoyer deux enseignants Ă  l’une des six sĂ©ances de formation rĂ©gionales qui ont eu lieu pendant quatre mois Ă  Victoria, Ă  Vancouver, Ă  Chilliwack, Ă  Kelowna, Ă  Travail et Ă  Prince George. Les enseignants ont reçu des modules d’apprentissage conçus pour enseigner la pensĂ©e informatique par le biais d'activitĂ©s « hors ligne », sans ordinateur, et d’exercices pratiques de programmation idĂ©aux Ă  utiliser tant dans les classes des districts urbains riches en ressources que dans celles des districts ruraux oĂč une connexion Internet n'est pas toujours disponible.

– Enseignante de 8e annĂ©e, Code Class 2016-
« Si je leur donne du courage et de la conïŹance, alors j'ai fait mon travail. »
Kate Arthur, fondatrice, jouant le rĂŽle de mentore pendant le premier atelier Ă  Chilliwack.

« J’ai trouvĂ© que le module d’apprentissage Ă©tait une ressource trĂšs prĂ©cieuse », a Ă©crit l’un des participants Ă  l’atelier de deux jours Ă  Vancouver qui a eu lieu au Centre d'excellence Microsoft.

« Les projets Ă©taient trĂšs bien ïŹcelĂ©s et stimulants. » Ann Pimentel, enseignante Ă  l’École primaire James Kennedy Ă  Langley, en C.-B., a Ă©crit ceci quelques semaines plus tard sur son blogue : « Nous avons organisĂ© une journĂ©e INSPIRE avec des Ă©lĂšves des programmes d'enseignement autochtone et de douance. L'activitĂ© Ă©tait tirĂ©e du programme Enseigner Ă  des enseignants que Lighthouse Labs et Kids Code Jeunesse ont organisĂ© Ă  Chilliwack... Une vraie partie de plaisir! »

En septembre 2017, l’équipe formĂ©e par Lighthouse et KCJ animera une deuxiĂšme ronde d'ateliers en C.-B.

Les participants rejoindront les 3 000

enseignants dĂ©jĂ  formĂ©s par Kids Code Jeunesse partout au pays grĂące au soutien d’agences comme l’AutoritĂ© canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI), qui, en 2016, a ïŹnancĂ© la crĂ©ation de nos ressources de formation pour les enseignants, ainsi que Google MontrĂ©al, qui, en 2017, nous a prĂȘtĂ© ses bureaux et organisĂ© un souper pour les enseignants de MontrĂ©al souhaitant apprendre Ă  programmer dans le cadre de leur propre initiative. De plus, en 2017, grĂące Ă  nos partenaires Lighthouse Lab et Right to Play, nous avons pu donner notre atelier Ă  des enseignants de Toronto. Les enseignants du Canada nous prouvent qu'en recevant un soutien adĂ©quat, ils sont conïŹants et enthousiastes Ă  l’idĂ©e de bien prĂ©parer leurs Ă©lĂšves en leur enseignant des compĂ©tences du 21e siĂšcle.

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Mike Bernier, ministre de l’Éducation de la C.-B., lançant l’atelier de Vancouver au Centre d'excellence Microsoft.

Innover Créer, Coder,

« Notre gouvernement investit dans un programme qui enseignera aux jeunes Canadiens les compĂ©tences requises dans une sociĂ©tĂ© d’avenir oĂč tous les emplois exigeront un certain niveau d’aptitudes numĂ©riques. La programmation enseigne aux jeunes comment travailler en Ă©quipe pour rĂ©soudre des problĂšmes diïŹƒciles de maniĂšre crĂ©ative. GrĂące Ă  elle, ils deviendront les prochains grands inventeurs et entrepreneurs dont le Canada a besoin pour assurer son succĂšs. »

– L’honorable Navdeep Bains, ministre de l'Innovation, des Sciences et du DĂ©veloppement Ă©conomique.

L’évĂ©nement Code On the Hill (Code sur la colline), qui en est Ă  sa deuxiĂšme Ă©dition, invite les Ă©lĂšves d’Ottawa Ă  apprendre Ă  programmer sur la Colline du Parlement. Le 14 juin, Kids Code Jeunesse organisait dans la cour du sĂ©nat un projet de Code Club aux cĂŽtĂ©s de ses partenaires Ă©ducatifs sans but lucratif Canada en programmation et Actua. C’était l’occasion parfaite pour l’honorable Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du DĂ©veloppement Ă©conomique, de lancer oïŹƒciellement le programme CanCode. Ce programme s'engage Ă  investir 50 millions de dollars dans les deux prochaines annĂ©es aïŹn que 500 000 enfants puissent apprendre Ă  programmer. Les organismes sans but lucratif du Canada ayant au moins trois annĂ©es d’expĂ©rience en enseignement de la programmation sont invitĂ©s Ă  participer Ă  l’initiative aïŹn d’obtenir jusqu’à 5 millions de dollars par an pour ïŹnancer ses dĂ©penses d’exploitation et ses projets pilotes.

« La plupart des emplois d’avenir auront un lien avec la programmation », a dĂ©clarĂ© Bains Ă  la foule d'enfants prenant une pause de la crĂ©ation de boucles en animation, de la manipulation de robots et de la conception d'algorithmes « hors ligne ». « Certains d’entre vous dĂ©velopperez peut-ĂȘtre des applications incroyables. Il est possible que la majoritĂ© n’ait mĂȘme pas de permis de conduire parce que vous aurez programmĂ© le code nĂ©cessaire pour faire fonctionner des voitures sans conducteur. »

Les mĂ©dias Ă©taient sur place pour l’évĂ©nement, y compris le journal The Globe & Mail, qui a publiĂ© ceci le lendemain Ă  propos de CanCode : « Si l’on essaie de relancer l’économie, une mise Ă  jour Ă  grande Ă©chelle de la formation et des compĂ©tences [de la population] pour rĂ©pondre aux besoins de croissance est un moyen eïŹƒcace et Ă©prouvĂ© d'y parvenir. En favorisant une nouvelle gĂ©nĂ©ration maĂźtrisant bien les compĂ©tences numĂ©riques requises pour dĂ©velopper de nouvelles technologies, il y a de fortes chances que notre Ă©conomie soit plus innovante. »

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Des jeunes ïŹlles apprenant Ă  utiliser Scratch dans le cadre d’un projet de Code Club Canada.
Inspirer et donner confiance aux jeunes Canadiens CODE Maison Notman 201-51 Sherbrooke O. Montréal, QC H2X 1X2 www.kidscodejeunesse.org https://twitter.com/kidscoding www.facebook.com/kidscodejeunesse avec le
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