.......................... Au lieu de ces moments d’ivresse, De ces heures de joie et de félicité Que nous avions rêvés dans nos jours de jeunesse, J’avais devant mes yeux l’aspect de la détresse L’image de la pauvreté... Que de jours j’ai passés sans dire une parole, Le front appuyé sur ma main ! Sans avoir de personne un seul mot qui console, Et refoulant toujours ma douleur dans mon sein... Combien de fois errant, rêveur et solitaire, N’ai-je pas envié le sort du travailleur Qui pauvre, harassé, tout baigné de sueur, À la fin d’un long jour de travail, de misère, Retourne à son humble chaumière !...
223