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– Dans une demi-heure au plus ils seront ici. – Oh ! oh ! les meilleurs chevaux arabes ne feraient pas une telle course. – C’est probable, mais ceux dont je vous parle et que vous allez voir la feront sans mouiller un poil de leur robe. – Ah ! dit le docteur, vous avez commandé vos coureurs. – Oui docteur ; vous les connaissez ? – Ce sont des coureurs admirables ; vous ne dites rien de trop, ils feront ce trajet comme en se jouant. – Trente-cinq lieues ? fit le général ébahi. – Facilement, je vous le répète, et ils peuvent soutenir cette allure pendant douze heures consécutives. – Pardieu ! je n’en aurai pas le démenti, s’écria le général en riant, la chose est trop extraordinaire pour que je laisse perdre cette occasion que peut-être je ne retrouverai jamais de monter de si merveilleux coureurs ; d’où viennent donc ces précieux coursiers ? – Ils sont originaires du Nantukett, un comté des États-Unis fort éloigné du pays où nous sommes, ces chevaux sont fort appréciés ; leur allure est très douce, ils marchent l’amble ; aussi les dames les montent de préférence. 265


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