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X De la rencontre que firent le général de Villiers et don José de leur ami Sans-Traces et ce qui s’en suivit pour Matatrès Le lendemain vers huit heures du matin, Sidi-Muley entra dans la chambre du général de Villiers. Le brave officier dormait à poings fermés. Le spahi le regarda pendant un instant avec intérêt. – C’est fâcheux de le réveiller ainsi, murmura-t-il en grommelant selon son habitude ; cependant il le faut, ajouta-t-il, si je le laissais dormir, il me ferait un chabanais à tout casser ; tiens, fit-il en riant, j’ai trouvé ; avec cela qu’il a le réveil caressant. Baste ! allons-y. Et le digne soldat saisit une carafe et la brisa sur le parquet avec un bruit de tonnerre. – Sacrebleu ! s’écria le général en se dressant subitement sur son lit. – Ne faites pas attention, mon général, c’est moi qui 216


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