Le Verdict | numéro spécial de la rentrée 2020

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SEPTEMBRE — OCTOBRE 2020 JOURNAL DES ÉTUDIANTS EN DROIT UNIVERSITÉ LAVAL

DES NOUVELLES DE LA FACULTÉ, DE L’ASSOCIATION ÉTUDIANTE ET DES COMITÉS


SOMMAIRE

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La force de l’équipe [commandité] Dominique Gobeil

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Démystifier le CA de l’AED

Les échos de la rédaction Le rendez-vous de la rentrée

Frédéric Côté

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Des vice-présidents dans le feu de l’action Paul-David Chouinard

Dominique Gobeil La Faculté d’hier à aujourd’hui

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La première élection de l’année

Le journalisme étudiant Paul-David Chouinard

Paul-David Chouinard

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58

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23 Comités engagés

24

Événements incontournables

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Marchés à découvrir

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Au-delà du droit

41

Organismes reconnus

45

Une session synonyme d’innovation Dominique Gobeil

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Bâtir un monde plus vert, un geste à fois Lisa Say

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L’attrait de l’étranger Jérôme Masson Un saut dans le vide Mini-Maître

Le bac en vrac 20

La pause qui devint commencement Gabriel Boivin

55

Le Verdict

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Pour fêter sainement 22

Paul-David Chouinard

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Dominique Gobeil Rédactrice en chef

Justice civile et post- modernité Shawn Foster

61

Paul-David Chouinard Directeur des finances

51

Patrick Baghdisar Directeur marketing

Des groupes à intégrer Le Verdict

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Réviseurs linguistiques

Graphiste Gabrielle Gobeil

Francesca Lefebvre Shawn Foster Paul-David Chouinard

Photo à la une Dominique Gobeil

Chef de pupitre Dominique Gobeil La production, l’impression et la distribution de ce numéro sont rendues possible grâce au soutien de :

Nous joindre : leverdict.redaction @gmail.com


ÉCHOS

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par Dominique Gobeil Rédactrice en en chef

Pour vous, le travail commence à partir de lundi, en assistant aux premiers cours présentiels, synchrones ou asynchrones de l’automne. Pour nous, artisans du Verdict, le travail a commencé au début du mois de juillet, alors qu’une trentaine de collaborateurs bénévoles étaient recrutés pour cette colossale édition de la rentrée 2020. Livrée en une centaine d’exemplaires papier et sur vos écrans, elle se veut un rendez-vous privilégié avec vous, chers lecteurs, pour remplacer le bouche-à-oreille normalement immanquable entre les murs du De Koninck, au retour des classes. Soixante-huit pages et une cinquantaine de textes plus tard, Le Verdict ne voudrait pas pêcher par excès de vanité en prétendant qu’il s’agit d’une première pour le journal des étudiants en droit de l’Université Laval, mais un coup d’œil dans nos archives semble nous donner raison. D’ailleurs, notre directeur des finances Paul-David Chouinard lance une chronique sur la Faculté de droit d’hier à aujourd’hui, avec sa plume aiguisée aux accents mémétiques, en prenant le journalisme étudiant comme premier thème. À déguster vers la fin de ce numéro. On comprend bien alors l’évolution vers un format magazine de votre journal étudiant, une approche bien différente des revues juridiques.

Plus qu’une tribune Mais ce n’est pas un condensé de chroniques ou de textes d’opinion rédigés par vos pairs que vous retrouverez au cœur de cette édition,

même s’ils font la renommée du Verdict et de ses prédécesseurs en tant que tribune pour la communauté juridique étudiante depuis des décennies. C’est une autre partie de notre mission qui est mise en valeur. Votre média collectif endosse ici à fond son rôle de plateforme informative et de fenêtre de visibilité pour la vie facultaire par de nombreuses entrevues; que ce soit avec la doyenne en pages 6 et 7, les élus de l’association étudiante dans les pages suivantes ou les représentants des comités et des autres organismes animant l’année scolaire, dans notre dossier central. Le comité du Verdict n’aura jamais assez d’occasions pour remercier les journalistes bénévoles qui ont embarqué dans ce projet à pieds joints, même si la démarche journalistique leur semblait intimidante. Ils sont à mon avis l’exemple parfait de la passion qui caractérise les étudiants en droit de l’Université

Laval : ce n’est pas une pandémie ou une canicule qui va les empêcher de mener à terme leurs initiatives et de faire rayonner la Faculté! Ils sont mis à l’honneur à la fin du dossier. Parlant d’initiatives, vous serez sûrement impressionnés par les révélations des dirigeants des comités et des organismes reconnus, concernant leurs plans pour la prochaine année. Ce numéro spécial de la rentrée représente pour eux une opportunité parfaite afin d’interpeller tous ceux à la recherche d’un défi, ne serait-ce que pour se changer les idées du confinement, en leur proposant de s’impliquer plus (ou parfois moins) officiellement. De l’événementiel à la promotion de l’accès à la justice en passant par les arts de la scène, la découverte d’un domaine de droit ou la défense d’une cause sociale, il y en a pour tous les goûts, pour ne nommer que ceux-là. Laissez-vous tenter!


Crédit photo : Canva

Pour les plumes timides ou affirmées Je serais une bien mauvaise rédactrice en chef si je ne vous parlais pas du témoignage signé Mini-Maître, en pages 20 et 21. Qui se cache derrière cet avatar? À vous de spéculer, mais sachez qu’il est toujours possible de s’exprimer anonymement dans Le Verdict, peu importe la raison, et tant que vous respectez les limites intrinsèques de la liberté d’expression. Je me permets en passant un mot supplémentaire inspiré des Chartes : Le Verdict compte bien être un ardent défenseur de la liberté de la presse et du droit du public à l’information dans les prochains mois, le public ici étant les étudiants en droit. En cette saison où la distance nous oblige à être constamment connectés, mais où les liens sociaux semblent parfois des plus fragiles, il est de notre devoir de constituer une plateforme la plus inclusive et objective possible,

où peuvent se rencontrer les idées et les messages de tous, de la direction aux étudiants et de l’exécutif aux électeurs. En recevant une subvention éventuelle de plus de 1000 $ de la part de l’Association des étudiants et étudiantes en droit, Le Verdict se voit chargé d’une responsabilité très sérieuse envers ses lecteurs pour livrer la marchandise, car ils deviennent ainsi des contribuables de par leurs cotisations étudiantes. C’est aussi pour cela que notre contenu est offert gratuitement, peu importe le format sur lequel vous le lisez. Même si la production d’une information de qualité est de plus en plus ardue avec la migration des revenus publicitaires vers des géants du Web qui payent plutôt leurs impôts chez nos voisins du Sud (quand ils en paient… mais c’est une autre histoire, pardonnezmoi ce commentaire éditorial). Question d’alimenter vos réflexions en tout genre, la rubrique du même nom signée Shawn Foster devrait jus-

tement allumer l’intellectuel en vous en pages 63 à 65. Juste avant, des articles variés (et un meme!) achèveront de conquérir votre cœur, nous l’espérons, même si vos yeux devront se pencher sur des lectures légales, jurisprudentielles et doctrinales probablement dans les prochaines heures. C’est pourquoi nous vous conseillons de lire votre exemplaire à petites doses, pour vous divertir de temps à autre, et de le conserver près de votre coin lecture tout l’automne, car il se veut une référence pour avoir un aperçu des projets en cours. J’abuse déjà des lignes qui me sont offertes; je conclurai donc en vous transmettant mes salutations les plus sincères, chères consœurs et chers confrères, en attendant de pouvoir vous croiser sur le campus. Au nom de toute l’équipe du Verdict, je vous souhaite d’agréables moments accompagnés de nos mots rédigés avec soin et détermination. Audi alteram partem!


ACTUALITÉS

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par Dominique Gobeil Rédactrice en chef

Entrevue avec la doyenne de la Faculté de droit

«L’université, c’est le lieu de la créativité et de l’innovation. S’il y a bien un endroit où nous pouvons relever le défi causé par la pandémie de la COVID-19, c’est ici. Il faut être imaginatif!» En vidéoconférence avec Le Verdict au début du mois d’août, la doyenne de la Faculté de droit de l’Université Laval Anne-Marie Laflamme affichait un bel optimisme vis-à-vis la rentrée 2020. Même si «beaucoup d’incertitudes» persistent en l’attente de nouvelles mesures ministérielles et que l’offre des cours se retrouve majoritairement à distance, pour une première fois officiellement. (La version en ligne de ce texte sera d’ailleurs mise à jour si des détails supplémentaires sont connus, après la date limite pour l’impression de ce numéro, au journalleverdict.com.) D’entrée de jeu, la doyenne souligne l’importance de multiplier les occasions de s’adresser aux étudiants en droit, alors que l’accès restreint au campus limite les échanges spontanés. Au moment de l’entrevue, qu’elle a promptement acceptée, les professeurs avaient accès à leur bureau. Ils pouvaient rencontrer des étudiants sur place, lorsque la distanciation physique était possible. Il n’était pas encore confirmé si des réunions pour des travaux d’équipe, par exemple, allaient pouvoir se dérouler

au pavillon Charles-De Koninck, ni dans quelles circonstances. «Nous sommes devant une situation inédite, mais il faut composer avec ça. L’ensemble du personnel a travaillé très fort cet été. Au printemps, nous avions été pris de court, mais nous avons cette fois l’avantage du temps. Les bouchées doubles ont été mises afin que l’interaction entre les enseignants et les étudiants soit favorisée le plus possible», indique Mme Laflamme, qui mentionne «l’étroite collaboration avec l’association étudiante» à ce sujet.

Un baccalauréat conçu en présentiel Une chose est claire pour la doyenne : il n’est pas question d’offrir une formation de juriste totalement en ligne lorsque les risques sanitaires seront écartés. «Le programme du baccalauréat en droit a été conçu pour être enseigné en présence, avec une importante place consacrée aux échanges entre les étudiants. Ce n’est pas notre intention à court ou moyen terme de migrer vers un enseignement complètement à distance», assure la doyenne. Aucun risque, donc, que le baccalauréat présentement en ligne ressemble subitement au certificat en droit à distance, de seulement 30 crédits, dont l’objectif n’est pas de former de futurs juristes, ajoute-t-elle. Enseignant elle-même en droit du travail, Mme Laflamme voit un avantage en cette période de crise : «revoir ce qui est vraiment important dans les

cours». Plusieurs enseignants font l’exercice de se consacrer à l’essentiel en adaptant leur contenu totalement en ligne, afin que l’information transmise aux étudiants sur l’état du droit soit la plus claire possible. Les lectures peuvent être plus ciblées et la matière, davantage schématisée, entre autres. «Nous avons conservé un horaire de cours fixe, car il est bénéfique de garder une routine, explique la doyenne. Ça ne veut pas dire que les étudiants devront être connectés trois heures en ligne pour écouter leur professeur parler de la matière.» Cette dernière formule est «loin d’être une panacée», de l’avis de Mme Laflamme, qui refuse «de se laisser abattre». Les conséquences de la crise sanitaire représentent pour elle «un défi supplémentaire à relever et une corde de plus à l’arc des étudiants». «Il ne faut pas se décourager, c’est temporaire.»

Les novices priorisés sur le campus Même si les premiers cours en droit ne sont pas considérés comme des cours pratiques au sens entendu par le gouvernement provincial, la Faculté de droit a décidé de favoriser la présence des étudiants de première année sur le campus pour certains cours souvent jugés plus ardus, comme Obligations I ou Droit administratif I. Cela devrait permettre une meilleure adaptation.


«Si jamais les restrictions sanitaires diminuent en cours de route, nous ajouterons des options en présentiel le plus possible», soutient Mme Laflamme. Malgré tout, la présence physique aux cours demeurera toujours facultative pour l’automne.

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La Faculté doit aussi composer avec les directives de l’Université Laval, «une grosse machine» dont les marges de manoeuvre sont inversement proportionnelles à la complexité de l’organisation. Le mot-clé pour le retour dans les murs lavallois? «Graduel»...

L’enjeu de la santé mentale Ayant rédigé sa thèse de doctorat sur la santé mentale en milieu de travail, la doyenne Anne-Marie Laflamme est bien consciente de cet enjeu, qui se transpose presque pareillement en contexte étudiant, et qui peut être encore plus problématique en temps de confinement (ou de déconfinement supervisé). «Je suis très sensible au bienêtre de nos étudiants. Nous avons un nouveau comité sur la santé mentale et le bien-être des personnes étudiantes de la Faculté de droit. Il sera très actif dès le début de la session», affirme Mme Laflamme. Notons qu’une dizaine de comités existent au sein de la Faculté, selon son règlement sur les structures internes. Des étudiants y siègent aussi pour donner leur avis. La doyenne souligne de plus le travail des mentors du Centre de soutien des étudiants en droit, dont l’équipe passe de six à onze étudiants mentors, motivés à conseiller leurs pairs sur les cours présentiels, comodaux, synchrones ou asynchrones (un article complet sur le Centre est publié plus loin dans ce numéro).

Des modes d’évaluation à déterminer Traditionnellement, les évaluations en droit se résument à un examen de relais et un examen final, valant chacun entre 35 % et 65 % des points de la session, concentrées dans environ deux semaines. De quoi mettre beaucoup de pression sur les épaules des étudiants. Parfois, un travail d’équipe remplace un examen ou s’ajoute à la liste de tâches. «Nous laissons beaucoup de latitude aux enseignants. Les méthodes d’évaluation sont un sujet au coeur de la révision du programme qui est en cours, confirme Mme Anne-Marie Laflamme. Le comité est à pied

La doyenne Anne-Marie Laflamme est spécialisée en droit du travail.

d’oeuvre pour que la révision soit en place à l’automne 2021. Des évaluations en continu, la formation par l’expérience, la mesure des compétences écrites et orales… ce sont toutes des avenues explorées. Les cours à distance nous obligent aussi à adopter des formules d’évaluation plus variées. La session d’automne 2020 peut être une belle occasion de les tester!» Des formations sur les méthodes pédagogiques en ligne sont offertes en continu au personnel enseignant sur une base volontaire. L’Université Laval a également acheté des licences avantageuses pour des plateformes comme Zoom ou Teams. La COVID-19 apporte aussi son lot de pressions financières, alors que le financement public supplémentaire se fait attendre. Notamment, le matériel technique acheté par les professeurs, pour enregistrer des capsules par exemple, doit être remboursé par l’employeur, comme le prévoit une lettre d’entente avec le syndicat signée le 1er mai 2020.

Une source de fierté Que ce soit concernant les professeurs chercheurs, les chargés d’enseignement, les chargés de cours (qui pratiquent souvent encore le droit en parallèle), le personnel administratif travaillant généralement depuis leur résidence ou les «dynamiques» étudiants, la doyenne se montre généreuse en bons mots pour la communauté facultaire. «On peut tirer une grande fierté de l’expérience du printemps, même si tout n’était pas parfait, conclut la doyenne Anne-Marie Laflamme. Tout le monde a été capable de s’adapter à très court terme, tout le monde y a mis du sien. L’université, c’est une expérience beaucoup plus importante que les notes obtenues à la fin du parcours. Les étudiants peuvent être fiers de ce qu’ils ont réalisé à l’hiver.» Et sans doute, de ce qu’ils réaliseront dans les prochaines semaines.


ENTREVUE COMMANDITÉE

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Conseil exécutif de l’AED

par Dominique Gobeil Rédactrice en chef

Les contraintes imposées par la Santé publique depuis mars ont chamboulé les plans de l’Association des étudiantes et étudiants en droit (AED), mais une nouvelle équipe gonflée à bloc aux rênes du conseil exécutif, menée par le président Philippe Vachon, a bien l’intention d’animer la vie facultaire, que ce soit sur le campus ou à distance. «Je crois que ce qui nous représente en tant que nouvel exécutif, c’est notre force en tant qu’équipe. Tous les exécutants ont travaillé fort pour se rendre là, ils ont vraiment leur place dans l’AED», affirme en entrevue téléphonique le président. (Les huit vice-présidences sont présentées aux pages 12 à 17 de ce numéro.) L’avenir de l’association «est entre de bonnes mains», ajoute Philippe Vachon. Sans aucun doute à son avis, le plus grand défi de l’automne sera d’entraîner une participation enthousiaste aux activités de l’AED, normalement très nombreuses grâce au dynamisme de la trentaine d’organismes officiels ou reconnus par l’association. Les solutions offertes par la technologie ne transposent pas aussi efficacement l’ambiance familière d’un traditionnel cocktail, par exemple, lorsque la tenue en présentiel est impossible.

tendre en raison des aléas entraînés par la COVID-19. Résultat : plusieurs comités doivent préparer un «budget fantôme» et doivent patienter avant d’organiser plus concrètement leurs projets, ou bien être plus créatifs pour trouver des sources de revenus. «C’est du jamais-vu, de devoir faire face à un défi d’une telle ampleur», commente Philippe Vachon.

Le défi du financement

Mais les étudiants en droit de l’Université Laval ne sont pas seuls dans cette galère : de Sherbrooke à Ottawa en passant par Montréal, les représentants des associations vivent les mêmes problématiques, mentionne le président. À Québec, l’exécutif oeuvre sans relâche pour trouver un nouveau commanditaire afin d’offrir un exemplaire gratuit du Code civil aux nouveaux venus, comme ont pu en profiter les étudiants de deuxième et troisième année actuels.

Les commandites récurrentes de plusieurs cabinets se font aussi at-

D’ailleurs, les intégrations telles qu’on les connaît ne pourront pas

se dérouler avant l’hiver, mais des points peuvent être accumulés à distance par les colorées équipes. Pour Philippe Vachon, il est important que les activités de l’AED, des réunions routinières du conseil exécutif aux événements annuels à grand déploiement, se fassent dans «les règles de l’art». À cet égard, il souligne le travail du conseil d’administration en vue d’une réforme des règlements généraux et les «excellents réflexes» du président du CA Gabriel Boivin pour maintenir transparence et intégrité au sein de l’association. Notamment, les procès-verbaux des réunions publiques devraient être rapidement accessibles pour les étudiants membres intéressés.

L’accueil des étudiants Plus que tout, créer et entretenir un sentiment d’appartenance envers la Faculté de droit, même si la majorité des cours seront suivis à distance, reste un élément «essentiel» du mandat que se


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Le président de l’exécutif Philippe Vachon, à l’avant à droite, est accompagné par Ariane Finn et Philippe Lavoie-Paradis. À l’arrière: EugenieLaurence Fafard Drareni, Daniel Barabas, Laurence Landry etJeremy Michel Roy. Absents sur la photo: Marc-Antoine Bolduc et Shannon Soulé. Crédit photos : Dominique Gobeil

Philippe Vachon, président Ayant le champ libre lors de la campagne électorale du printemps, Philippe Vachon a pu se familiariser rapidement au poste de président du conseil exécutif de l’AED, épaulé par le président sortant Maxime Bédard durant la transition. Un rôle exigeant, comme le laisse entendre les Règlements généraux : le président représente officiellement les étudiants en droit de premier cycle devant toute instance, il gère les finances de l’association avec le vice-président attitré et s’assure du bon déroulement des activités de l’AED. Aussi, il est d’office membre du conseil d’administration de l’AED, du Conseil de la Faculté et d’autres comités universitaires officiels, pour ne nommer que ces tâches. «Notre équipe parle régulièrement avec le directeur de programme, M. Daniel Gardner, et la doyenne, Mme Anne-Marie Laflamme», précise Philippe Vachon.

Un comité qui mériterait d’être davantage connu par les étudiants? «Ce n’est pas un comité en tant que tel, mais je dirais les Enjeux du droit. Je suis très excité par cette compétition académique. Pour la première édition l’hiver dernier, ce fut deux jours très intenses. Les cabinets étaient bien fiers des performances des étudiants. Je serai encore une fois coordonnateur d’une équipe cette année [l’an dernier, la délégation Affectio Societatis a remporté le grand trophée] et j’ai bien hâte.»

Une découverte coup de cœur à Québec? «Le Grand Marché de Québec. On peut s’y procurer de beaux produits locaux.»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? «Je suis attiré par ce qui touche à la politique, mais je me laisse toutes les portes ouvertes concernant un éventuel domaine de droit sur le marché du travail.» donne Philippe Vachon.

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté?

«Les étudiants en droit peuvent se sentir chez eux, c’est notre devoir qu’ils se sentent les bienvenus», conclut le président.

«Impliquez-vous et participez, c’est une excellente façon de développer une sentiment d’appartenance à votre programme d’étude et de rendre votre parcours universitaire plus plaisant.»


ENTREVUE

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par Frédéric Côté Ancien VP aux communications du CE de l’AED

«C’est quoi ça, le CA?» C’est en fait la première question que je me suis posé quand j’ai entendu qu’il existait un conseil d’administration (CA) dans notre association étudiante. Je connaissais pourtant le conseil exécutif (CE). Alors qu’est-ce que donc ce mystérieux CA et à quoi sert-il? C’est donc la première question que j’ai posée à son président, Gabriel Boivin, qui m’a indiqué que le CA se trouve «entre l’instance suprême [l’Assemblée générale] et le Conseil exécutif». «Le CA a un rôle de surveillance sur le CE, par exemple, les dépenses de plus de 500 $ du CE doivent être approuvées par le CA.»

L’Association des étudiantes et étudiants en droit de l’Université Laval (AED) est donc composée de deux organismes, le CE, «qui s’occupe plus des décisions day to day» et le CA qui a plutôt un rôle effacé, mais aussi important, c’est-à-dire vérifier que le CE fasse bien son travail. Notons que l’Assemblée générale représente l’ensemble des membres, c’est-à-dire les quelque 1200 étudiants en droit de premier cycle, qui peuvent s’exprimer et voter lors des assemblées ayant généralement lieu une ou deux fois par session, avec un quorum de seulement quelques dizaines de membres. Pourquoi alors le conseil exécutif est-il plus connu? Probablement parce que seul un membre du CA, son président, est élu par l’Assemblée générale, alors que tous les membres du CE sont élus. Monsieur le Président

Boivin m’indique que c’est l’une des choses qu’il tentera de changer cette année, soit de rendre plus accessible, mais aussi de faire connaître davantage l’instance qu’est le CA. Il souhaite premièrement faire comprendre aux membres du CE à quoi sert le CA et, deuxièmement, clarifier et structurer la paperasse, c’est-à-dire mettre en place des procédures et des directives pour le futur.

Des règlements à moderniser «Le CA a également le rôle de modifier et tenir à jour les règlements de la Corporation [c’est-à-dire le titre de l’association en tant que personne morale selon sa loi constitutive].» C’est ce qui fut le premier gros «move» du CA cette année, d’ailleurs. Pendant l’été, le conseil d’administration tout neuf, composé de sept personnes au total, s’est rencontré et a tenu des réunions en ligne pour la modification des règlements généraux. «On passe du Code civil du BasCanada au Code civil du Québec», compare le président Boivin, au sujet de la réforme des règlements. «On tient à avoir des règlements généraux dignes d’une Faculté de droit.»

Le président du conseil d’administration Gabriel Boivin a déjà occupé deux autres fois le rôle de président au sein de comités étudiants. Crédit photo : Dominique Gobeil


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À l’avant à gauche, le président du CA Gabriel Boivin est accompagné du membre Alexis Prigent (au centre) et du vérificateur général Derek Laroche (à droite). À l’arrière, on retrouve le secrétaire et gardien de la Charte Guillaume Roux-Spitz, ainsi que le membre Félix Lachance. Absentes sur la photo : les membres Catherine Duquette et Valérie Rivest. Crédit photo : Dominique Gobeil

Donc, tels des enquêteurs, les membres du CA ont scruté à la loupe chaque article des règlements généraux, de façon à trouver ambiguïté ou incongruité dans les phrases écrites pour certaines il y a déjà de nombreuses années. La nouvelle réforme devrait être proposée lors de l’Assemblée générale d’automne.

Un président expérimenté La suite de mes questions était dirigée vers le président, Gabriel Boivin lui-même. Qu’est-ce que ça prend pour être un bon président du CA? Qui est l’homme derrière la belle barbe? M. Boivin a alors étalé son impressionnant CV devant moi. Je retiendrai qu’il s’agit de sa troisième présidence, après celle de son secondaire et celle de son Cégep. Il «sai[t] alors

comment représenter les étudiants et comment améliorer la condition étudiante». M. Boivin prêche ensuite pour sa paroisse quand je lui demande quel domaine de droit l’intéresse le plus en indiquant (évidemment) le droit public, et en m’expliquant pourquoi les articles de la bonne foi et de l’administration sont ses préférés dans le Code civil du Québec. «Le CA est un peu le penchant du droit public de l’AED et de la Faculté.» En conclusion, le président Boivin souhaite que pour l’année scolaire 2020-2021, le CA soit plus près que jamais des étudiants de la Faculté : «on veut que le CA soit une ressource pour les étudiants, que le CA soit là pour écouter les étudiants et on vise la promotion du CA pour que tous puissent enfin connaître cet organe de l’AED méconnu».

« On veut que le CA soit une ressource pour les étudiants, que le CA soit là pour écouter les étudiants et on vise la promotion du CA pour que tous puissent enfin connaître cet organe de l’AED méconnu » — Gabriel Boivin


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par Paul-David Chouinard Directeur des finances

Si le président est en général la tête d’affiche du conseil exécutif de l’Association des étudiantes et étudiants en droit (AED), les vice-présidents jouent aussi un rôle déterminant dans leur champ d’activités respectif. Plein feux sur ces jeunes femmes et hommes qui dédient beaucoup de leur temps au bon déroulement de la vie étudiante au sein de notre Faculté. Dès son élection au sein de l’exécutif de l’AED, Shannon Soulé se présentait ouvertement comme la «maman des comités». Ce choix est tout sauf anodin, quand l’on sait qu’une grande partie de son rôle en tant que vice-présidente aux affaires internes est de s’occuper de la gestion des comités. Avec plus de 30 comités membres

Vice-présidente de l’AED ou reconnus par elle, il s’agit d’un travail de tous les instants. Un traaux affaires internes vail d’adaptation aussi, puisque, comme le souligne Shannon Soulé, «il est im-

Vice-président aux finances

En tant que vice-président aux finances, Philippe Lavoie Paradis agit comme trésorier de la Corporation. «C’est très clérical, très cartésien, mais c’est un beau rôle» souligne-t-il. Lorsqu’il commence à décrire ses fonctions, on se rend tout de suite compte des importantes responsabilités qu’il porte sur ses épaules. Il s’occupe entre autres de la revue du budget des comités, de la gestion des

possible de réserver de salles à l’avance pour l’instant» pour leurs activités. Elle tient également à rappeler qu’elle agit comme secrétaire de l’AED, une partie plus méconnue de son poste, mais non moins importante au bon fonctionnement de l’Association. À ce titre, elle est responsable du calendrier des activités, mais aussi de la distribution de l’agenda en début de session. La rédaction des procès-verbaux des diverses réunions de l’AED se retrouve également parmi les tâches traditionnelles de son rôle.

comptes de l’AED et de la collecte des cotisations. «Tout ce qui est en rapport avec le cash, c’est PLP» résumet-il de manière humoristique. Pour cette année, Philippe Lavoie Paradis envisage de créer une nouvelle bourse au sein de l’AED «pour un étudiant impliqué dans sa communauté ou qui a surmonté une plus grande difficulté».


Un comité qui mériterait d’être davantage connu par les étudiants? «Le Bureau d’information juridique (BIJ). Beaucoup d’étudiants y participent à chaque année. C’est une expérience très formatrice qui permet de s’initier à la pratique du droit.»

Une découverte coup de cœur à Québec? «Le pavillon Charles-De Koninck, un bel endroit pour se rencontrer entre amis et étudier.»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? Crédit photo: Shannon Soulé

«J’ai particulièrement aimé les cours de droit pénal et de droit des assurances, mais je reste ouverte à tous les domaines de droit.»

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté? «Je vous encourage à participer le plus possible aux activités d’intégrations, peu importe de quelle manière elles se dérouleront. Cela permet de créer des liens qui dureront jusqu’à la fin du baccalauréat.»

Un comité qui mériterait d’être davantage connu par les étudiants? «Le journal Le Verdict. C’était un comité qui, à mon entrée au baccalauréat, était plutôt méconnu. Depuis l’an passé, le journal s’est grandement renouvellé et je remarque qu’il y a un plus grand engouement pour ses publications», fait part celui qui était d’ailleurs vice-président aux finances du comité l’an dernier.

Une découverte coup de cœur à Québec? «Je me sens choyé d’habiter à Québec, puisqu’il y a une belle présentation et sélection de musique classique. J’apprécie également les activités culturelles en général.»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? «J’ai bien aimé le cours de droit des biens. Je dis cela sous toute réserve parce qu’il existe une panoplie d’autres domaines que je n’ai pas encore explorés. Je me vois bien travailler dans un domaine en émergence ou qui n’existe pas encore.»

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté? «Je vous dirais de ne pas tout pas lire si vous n’en êtes pas capables. L’important est de se concentrer sur les éléments essentiels et de bien assimiler l’information. Cela a constitué la pierre angulaire de ma réussite scolaire.»

Crédit photo: Dominique Gobeil


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Vice-présidente aux affaires externes «Le rôle de la vice-présidence aux affaires externes demeure relativement obscur pour la plupart des étudiants en droit» admet bien humblement Laurence Landry. Il n’en est pas moins un rouage essentiel au bon fonctionnement de l’AED. «Mes tâches principales consistent à représenter les intérêts des étudiants auprès de la FEDQ (la Fédération des étudiants en droit du Québec) et de la CADEUL (la Confédération des Associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval)» explique-t-elle. Elle décrit d’ailleurs son rôle comme ayant une vocation plus politique. Cela ne l’empêche pas d’être présente pour accompagner les étudiants en droit dans leurs premiers pas à l’université. Elle prévoit notamment tenir une visioconférence en début d’année scolaire pour familiariser les étudiants nouvellement admis à la Faculté sur les ressources qui leur sont offertes.

Un comité qui mériterait d’être davantage connu par les étudiants? «Le nouveau comité Droit et Enjeux des minorités visibles. Il faut que les étudiants sachent qu’il existe le plus rapidement possible, puisqu’il touche à des sujets importants et d’actualité.»

Une découverte coup de cœur à Québec? «Le Pub Saint-Sacrement pour étudier et se réunir entre amis.»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? «Le droit de l’immigration.»

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté? «N’ayez pas peur de vous impliquer et restez toujours informés de ce qui se passe à la Faculté. C’est de cette façon que vous vivrez la meilleure expérience au baccalauréat!»

Vice-président aux affaires académiques «La vice-présidence aux affaires académiques constitue le pont entre la direction de la Faculté, la gestion des études et les étudiants membres de l’AED» affirme d’emblée Marc-Antoine Bolduc.

Crédit photos : Dominique Gobeil

«J’aime bien donner l’image du téléphone rouge pour décrire mon rôle, puisque je représente un contact direct pour les étudiants» renchérit-il.

Sa mission consiste à se porter à la défense des étudiants, autant pour la gestion des cas ponctuels, que pour l’élaboration des grandes orientations. Il leur offre en outre un accompagnement constant en les informant sur les décisions prises par la direction de la Faculté. À cet égard, il a pris l’initiative d’instaurer des sondages en ligne «pour prendre le pouls des étudiants» afin de bien les représenter.


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Vice-présidente aux communications À titre de vice-présidente aux communications, Eugenie-Laurence s’assure de partager toutes nouvelles d’intérêt pour les étudiants, tant sur le plan académique et professionnel qu’à l’égard des activités sociales et culturelles. Du site web à la page Instagram en passant par les différents groupes facebook, elle peut s’appuyer sur une panoplie de plateformes médiatiques pour mener à bien son rôle. «Nous avons même créé un compte Tiktok!» souligne-t-elle spontanément. Cette présence soutenue sur les réseaux sociaux répond à un souci d’accessibilité et de transparence. D’ailleurs, Eugenie-Laurence souhaite ardemment collaborer avec ses collègues de l’AED et les membres des différents comités, afin de favoriser une communication fluide et d’offrir une information de qualité aux étudiants.

Un comité qui mériterait d’être davantage connu par les étudiants? «Le comité Justice et enjeux autochtones. Je crois qu’un véritable changement de paradigme s’impose à ce sujet. Les communautés autochtones font partie intégrante de la société canadienne. Il est important que leur culture rayonne au-delà du simple droit autochtone.»

Un comité qui mériterait d’être davantage connu par les étudiants?

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté?

«J’ai un coup de coeur pour les concours oratoires et le Comité des débats face-à-face. J’ai beaucoup aimé participer aux débats l’an passé.»

«Il ne faut pas hésiter à s’impliquer et à sortir de sa zone de confort. Ça peut paraître gros d’aller, par exemple, dans les cocktails professionnels, mais chacun à sa touche à ajouter. C’est en s’impliquant dès le début qu’on s’épanouit le plus. Impliquez-vous!»

Une découverte coup de cœur à Québec? «La rue Saint-Joseph. C’est un rue belle et animée. On y trouve des cafés et restaurants qui encouragent les produits locaux, ce qui est très important pour moi.»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? «Le droit de l’immigration.»

Une découverte coup de cœur à Québec? «La Maison de la littérature et le Parc du Bois de Coulonge.»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? «Difficile à dire car je m’intéresse à plusieurs domaines du droit! S’il faut en choisir un seul, je dirais le droit du travail.»

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté? «J’aimerais aider les étudiants à faire face au doute qu’ils entretiennent en prévision de la session d’automne. Je leur conseillerais de mettre les choses en perspective et de se faire confiance. Il faut voir les circonstances particulières entourant la pandémie comme un opportunité de développer de nouvelles aptitudes et de démontrer notre polyvalence.»


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Vice-président aux affaires professionnelles La vice-présidence aux affaires professionnelles est en relation avec les différents milieux professionnels, corporatifs et gouvernementaux. «Mon but est de faire connaître aux étudiants les différentes opportunités de carrière», souligne Jeremy Michel Roy. D’ailleurs, il n’entend pas se limiter aux seules professions d’avocats et de notaires : «je tiens aussi à faire découvrir toutes autres professions en lien avec le droit». Jeremy Michel Roy met l’accent sur l’importance de faire preuve de créativité pour la prochaine année scolaire. Il souhaite ainsi travailler en étroite collaboration avec les cabinets d’avocats et les autres organismes pour offrir des solutions originales aux étudiants. Dans la mesure du possible, il aimerait tenir des événements en présentiel ou «avoir une plateforme plus invitante que par Zoom».

Un comité qui mériterait d’être davantage connu par les étudiants? «Chaque comité a ses propres forces et je vais travailler avec chacun d’entre eux pour les aider dans leurs projets.»

Une découverte coup de cœur à Québec? «Le traversier entre les villes de Québec et de Lévis. La traverse est incluse dans le laissez-passer universitaire [le fameux LPU]. C’est l’un des meilleurs endroits pour voir la beauté de la ville.»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? «La gestion de crise.»

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté? «En rentrant à l’Université, les gens ont souvent peur de poser des questions ou de se tromper. Il ne faut pas se gêner pour participer aux activités et pour demander conseil aux membres de l’AED. On est vraiment présents pour répondre à vos questions.»

Vice-présidente aux affaires socioculturelles et environnementales

Crédit photos : Dominique Gobeil

Préparez-vous à voir Ariane Finn un peu partout cette année! En effet, la Vice-présidente aux affaires socioculturelles et environnementales s’active sur plusieurs plans pour que les étudiants bénéficient d’une offre variée d’activités. Partys, soirées festives et événements culturels seront à l’honneur. D’ailleurs, elle souhaite miser sur le volet culturel, un aspect de son poste qui a peu été mis de l’avant dans les années passées.

Ariane Finn sera également en charge des affaires environnementales, une nouveauté cette année. Et autant dire qu’elle accorde beaucoup d’importance à cet aspect de son poste. Elle compte ainsi travailler en étroite collaboration avec le Comité de droit et développement durable afin que les événements organisés par les comités soient certifiés vert.


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Vice-président aux affaires sportives et aux saines habitudes de vie Daniel Barabas joue un rôle actif au sein de l’AED, c’est le moins qu’on puisse dire! Sa mission est double, soit de s’occuper des différentes activités sportives organisées à la Faculté et de promouvoir les saines habitudes de vie. Le volet sportif l’amène à coordonner les équipes de la Faculté au sein des différentes ligues sportives de l’Université. Le volet des saines habitudes de vie est un aspect de son travail qui lui tient particulièrement à coeur : «je souhaite m’assurer du bien-être des étudiants, tant sur le plan physique que psychologique». L’année dernière, Daniel Barabas a créé avec deux autres étudiants un Club de course à pied. Cette initiative a connu un grand succès et il compte poursuivre sur cette belle lancée cette année.

Une ressource qui mériterait d’être davantage connue par les étudiants? «Les témoins actifs lors des party. Il y a énormément d’activités organisées en droit et c’est d’autant plus important d’avoir des personnes-ressources en cas de problèmes. Il faut aussi transmettre l’information aux étudiants pour permettre de former de nouveaux témoins actifs et pour que les gens soient au courant de leur existence.»

Une découverte coup de cœur à Québec? «Le restaurant Pizza 900, sur la rue Maguire. J’aime vraiment l’ambiance!»

Une ressource qui mériterait d’être davantage connue par les étudiants? «Les Lucioles. C’est un projet commencé l’an passé dans lequel certains étudiants sont formés pour devenir des personnes ressources pour les autres étudiants. On sait que le baccalauréat en droit est demandant psychologiquement. C’est important que les étudiants soient outillés en ce sens pendant leur parcours.»

Une découverte coup de cœur à Québec? «La Pyramide à Ste-Foy! On y trouve de tout et pour tous les goûts!»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? «Le droit pénal.»

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté? «Nous vous gênez pas de participer aux évènements et n’hésitez pas à vous rencontrer pour apprendre à vous connaître, dans le respect des règles de la Santé publique, évidemment. C’est un défi de plus en raison de la session en ligne, mais c’est tellement plus facile de trouver la motivation en s’entraidant!»

Un domaine de droit qui t’intéresse particulièrement? «Le droit public et le droit constitutionnel.»

Un conseil pour les étudiants nouvellement admis à la Faculté? «Le plus gros conseil que je pourrais vous donner c’est de vous impliquer dans votre vie étudiante. C’est important pour développer un sentiment d’attachement et d’appartenance. Il faut continuer à participer malgré la session en ligne et ne pas prendre cette situation pour acquis.»


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Il n’y a pas que le vice-président aux affaires académiques et la vice-présidente aux affaires internes qui sont absents sur cette photo du (un peu dissipé) conseil exécutif : il manque aussi le prochain représentant de première année. La personne, qui doit avoir commencé le baccalauréat en droit à l’hiver dernier ou à la rentrée automnale, sera élue dans les premières semaines de la session. Le ou la titulaire du poste, selon les règlements généraux de l’AED, «représente les intérêts des étudiants de première année au sein du conseil exécutif». Membre à part entière de cette dernière entité, cette personne assiste la présidence et les vice-présidences dans leurs fonctions. C’est la voix officielle des étudiants de première année au sein de cette instance décisionnelle : le fameux «rep the first» doit représenter les opinions de ses jeunes collègues en faisant preuve d’une écoute active. C’est aussi son rôle d’informer les étudiants de première année sur les activités du conseil exécutif. Pour obtenir des informations sur cette implication, la représentante sortante Alexandra Vigneau devrait pouvoir répondre à vos questions par message privé avec tout l’enthousiasme qui l’a caractérisée durant son dernier mandat. Crédit texte et photos : Dominique Gobeil

par Paul-David Chouinard Directeur des finances

Qui dit rentrée, dit aussi représentant de première année! En effet, tel que prévu dans les règlements généraux de la corporation, un poste est réservé aux nouveaux étudiants à la Faculté au sein de chaque comité. Il s’agit d’une occasion unique de s’impliquer dès le début de son parcours universitaire. Les étudiants éligibles sont ceux admis à l’hiver ou à

l’automne 2020. Comme le rappelle Shannon Soulé, vice-présidente aux affaires internes de l’AED, certains autres postes, habituellement réservés aux étudiants de deuxième et troisième année, n’ont pas été comblés aux dernières assemblées générales. Les étudiants de première année pourront donc présenter leur candidature pour ces postes en début d’année. Les informations sur les modalités d’élection seront diffusées sur les réseaux sociaux, explique Shannon Soulé. «Habituellement, les étudiants soumettent leur candidature en écrivant leur nom sur une feuille disponible au

local de l’AED, dit-elle. Les élections se déroulent durant l’assemblée générale, qui s’étend sur une semaine. Un horaire est prévu pour chaque jour d’élection. Les candidats doivent faire une courte présentation de 30 secondes durant l’assemblée générale qui se tient dans une salle de classe. Les autres étudiants présents votent à main levée.» Pandémie oblige, les modalités d’élection seront quelque peu différentes cette année : «Les candidats soumettront une vidéo de présentation par courriel qui sera diffusée sur le groupe Droit ULaval. Les étudiants pourront voter via un formulaire disponible sur le groupe.»



TÉMOIGNAGE

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par Mini-Maître

— «T’as été acceptée en quoi à l’uni? Wow! Tu dois être contente!» — «Droit, c’est tout un programme! Bravo!» — «C’est donc ben nice! T’as dû travailler fort pour pouvoir te rendre là!» — «Tu vas voir, l’uni, c’est tellement trippant parce que tu étudies dans ce que tu aimes!» Ce que vous venez de lire est un petit résumé des félicitations que j’ai reçues par mes amis et ma famille quand j’ai su que j’avais été acceptée à la Faculté. Le problème, c’est que je ne savais pas comment répondre et comment je me sentais dans tout ça. En réalité, j’en étais à la moitié de ma dernière session en Sciences de la nature au cégep. Vous comprendrez qu’une autre question qu’on me posait souvent était : «Mais pourquoi avoir fait sciences nat., si tu savais que tu irais en droit?»

La réponse à toutes ces questions était bien simple : je n’avais aucunement l’intention d’aller en droit. Comme tout (e) bon (ne) cégépien (ne) qui entre dans le programme de Sciences de la nature, je voulais aller en médecine, mais j’ai su dès la première session que ce serait impossible. Par la suite, j’ai passé deux ans à me torturer l’esprit à me trouver un programme universitaire qui me plairait, sans parler du fait que ça me stressait et m’angoissait comme jamais dans ma vie. Moi qui avais toujours cru savoir ce que j’allais faire

plus tard, moi qui avais toujours eu un plan, je me retrouvais soudainement devant le plus gros inconnu auquel j’aie jamais fait face…

Des portes ouvertes Puis sont arrivées les portes ouvertes de l’université à l’automne. J’ai fait le tour des programmes et je n’avais toujours aucune idée de ce qui me tentait. J’étais rendue à un point tel où, dès que quelqu’un mentionnait le mot «université», les larmes me montaient aux yeux malgré moi, parce que je me sentais tellement impuissante face à cette situation et à ce vide. Aux portes ouvertes de l’hiver, c’était mieux : j’avais profité des vacances de Noël pour méditer un peu sur un futur choix de carrière qui pourrait m’intéresser. Je m’étais principalement arrêtée sur le programme de baccalauréat intégré en

Crédit photo : Pexels, Gratisography

Si vous avez toujours su que vous vouliez aller en droit à l’université, ce texte ne s’adresse pas à vous et peut-être ne comprenezvous pas son intérêt.


affaires publiques et relations internationales (BIAPRI). Ce programme offre aussi plusieurs cours de droit au tout début de son cheminement et la dame qui donnait les informations avait mentionné que certains étudiants aimaient tellement les cours de droit qu’ils décidaient de changer de programme! J’en ai donc profité pour aller faire un tour au kiosque de droit et aller à la petite réunion d’information. Je n’étais pas totalement à l’aise, mais le programme avait suscité mon intérêt d’une façon qu’aucun autre n’avait réussi à le faire jusqu’à présent. Résultat : quelques jours plus tard, je faisais ma demande universitaire en droit. Sur le coup, ça semblait être une bonne idée et le meilleur choix que je pouvais faire à ce moment-là… Mais les questions troublantes sont revenues : et si je n’aimais pas ça finalement? Tout mon entourage trouvait que j’avais de la chance d’avoir été acceptée, et après tout, ce programme a une certaine renommée. Est-ce que je serais prête, après un bout, voire un an, à changer de programme, au risque de décevoir des gens? Estce que je serais en mesure de tenir au moins une session dans un programme qui ne me tentait peut-être pas vraiment au en fin de compte? Parce qu’après deux ans dans un programme que j’ai détesté, il était hors de question que je refasse la même erreur, surtout pas pour un BAC cette fois! Et qu’est-ce que j’y connaissais en droit de toute façon? Les séries policières ou du genre de Suits, ça ne m’avait jamais intéressée… En plus, tout ce qui se trouvait à l’extérieur du cercle scientifique — le seul que j’avais connu ces deux dernières années — était un mystère et une source de stress pour moi; je n’étais même pas certaine d’être en mesure de prendre de bonnes notes de cours! Et qu’en était-il des gens? Des étudiants qui se prennent pour d’autres (en «complet-cravate» en permanence sûrement), pas du tout mon genre de personnes! Mais la pire des questions restait certainement : de toute façon, je changerais pour quoi?

Un été à toute vitesse L’été est passé (bien trop vite à mon goût) et les cours ont commencé. Au début, je ne savais pas si j’aimais ou pas le programme : je n’avais pas de difficulté, mais j’étais tout de même loin d’être passionnée! Après quelques semaines, j’ai choisi de m’impliquer un peu dans la vie facultaire en assistant à di-

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Crédit photo : Pexels, Quang Nguyen Vinh

verses conférences et j’ai commencé à rencontrer des gens. Quelle ne fut pas ma surprise en me rendant compte que ces personnes me ressemblaient beaucoup plus que je ne l’avais cru au départ! Ensuite, j’ai voulu participer à certains projets, je suis allée dans les partys organisés par l’association étudiante, et lentement (mais sûrement!), j’ai fini par me rendre compte que je me sentais beaucoup plus à ma place dans ce programme que jamais auparavant dans tout mon cursus scolaire. Si vous avez toujours su que vous vouliez aller en droit à l’université, ce texte ne s’adresse pas à vous et peut-être ne comprenez-vous pas son intérêt. Je l’ai plutôt écrit pour les gens qui, comme moi au tout début, ne savent pas trop dans quelle aventure ils se sont embarqués, s’ils ont fait le bon choix, etc. Lorsque j’étais à votre place, j’aurais aimé savoir que je n’étais pas seule et que des gens comprenaient le stress que je vivais.

Ce que je retiens de tout ça, c’est qu’on ne sait pas quand on commence que l’université, c’est un monde à part : des gens de tous les âges, tous les milieux, au même endroit. Il ne faut pas hésiter à aller vers les autres puisqu’on peut être vraiment surpris des belles rencontres qui nous attendent; ça veut dire de s’impliquer ou du moins, participer aux activités et soirées organisées par tous les comités et l’association étudiante en droit (sur lesquels vous en connaissez plus grâce à ce numéro spécial!). L’université n’est pas juste la dernière étape avant la vie d’adulte, mais vraiment une expérience à côté de laquelle on ne doit pas passer. Il se peut qu’au final, le droit ne soit pas le programme qui vous convienne, mais justement, il ne faut pas hésiter à changer pour arriver à trouver notre place. Il faut essayer des choses et se donner une chance d’aimer ça! Sur ce, bienvenue à la Faculté, bonne rentrée et au plaisir de faire votre connaissance!


TÉMOIGNAGE

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par Gabriel Boivin

Lecture musicale. Si vous le désirez, je vous invite, au moment d’amorcer la lecture de l’article, à démarrer la chanson de Fred Pellerin, Au commencement du monde. Ce sera sans doute en raison de la magie de Saint-Élie-de-Caxton, mais la voix du conteur devrait résonner tout juste le temps de votre lecture. Le 20 mars dernier devait se tenir un débat oratoire dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie. Les participants devaient s’exprimer sur le thème «Mon Québec de rêve…». Vous pouvez imaginer que notre ami Covid a quelque peu changé le programme. Fort d’un cinq mois supplémentaires de réflexions, permettez-moi de vous livrer aujourd’hui mon Québec de rêve, version «revue et corrigée». Mon Québec de rêve est celui de femmes et d’hommes qui l’ont bâti. Qu’elles et qu’ils soient Premières nations, immigrants de France, de Grande-Bretagne, d’Amérique du Sud, d’Afrique ou d’ailleurs. Qu’elles et qu’ils soient journalier, infirmière, politicienne, politicien, médecin, … nos ancêtres qui ont foulé le sol québécois ont à leur manière contribué à façonner la société dans laquelle nous évoluons. Appartenir à cette collectivité devrait être synonyme de fierté. Mon Québec de rêve est celui qui se réveille lucidement d’une pandémie qui

ne peut laisser personne indifférent. Le 13 mars 2020 restera ancré dans la mémoire collective. Une guillotine historique. Un arrêt forcé pour le monde entier. S’enclenchera un mode de vie particulier. Alors que les fidèles se rassemblaient à 13h pour la nouvelle messe quotidienne, d’autres découvriront la course à pied et d’autres resteront simplement bored in a house. Tout cela pendant que nos «Anges gardiens» s’affaireront, à bout de bras et de corps, à soutenir la société. Alors qu’il est encore difficile d’imaginer un retour à la «normale», force est de constater que cette normalité sera transformée par le passage de Covid, un peu comme la communauté du Chenal du Moine le fut par Survenant. La terre entière connaît un long printemps. L’éveil de toute une société qui réalise sa fragile place dans un ordre naturel beaucoup plus grand. Une grande famille qui réalise qu’elle devra changer ses habitudes si elle veut assurer sa pérennité. À mon sens, le début de ce nouveau monde doit être synonyme de plusieurs choses : — Synonyme d’une plus grande solidarité. En avril dernier, l’évêque auxiliaire du diocèse de Québec Marc Pelchat mentionnait sa crainte «que la prise de conscience sociale engendrée par la pandémie ne soit pas permanente» (1). Même si cette solidarité ne sera peut-être pas aussi généralisée qu’elle le fut durant les mois de gloire de notre ami Covid, j’ai bon espoir que ce souci d’autrui survivra à la pandémie et deviendra une manière naturelle d’agir. — Synonyme d’une nouvelle manière de considérer la famille. Accorder un plus grand respect, une plus grande

considération à «nos Anciens» pour citer Grand Corps Malade, afin de leur offrir un âge d’or respectueux de la vie qu’ils ont menée. — Synonyme d’une consommation plus responsable et surtout moindre. Alors que le «jour du dépassement» était depuis 2010 entre le 7 août et le 29 juillet, il est cette année estimé au 22 août. Encourageant, en effet, mais comme le rapporte le président de Global Footprint Network, l’organisme qui calcule annuellement le jour du dépassement : «Cela montre que des changements importants et rapides sont possibles. Mais cette réduction de notre empreinte écologique est imposée et non voulue, et comme elle ne s’accompagne pas d’un changement systémique dans nos modes de production et de consommation, elle ne va pas durer.» (2) Ainsi, pour que ce changement systémique survienne et que les dirigeants publics adoptent politiques et législations en ce sens, il est de notre devoir de citoyen de transformer nos habitudes de consommation. Cela passe par une multitude de gestes quotidiens; de nos choix alimentaires aux choix touristiques, en passant par nos choix de transport et d’habitation. Somme toute je souhaite que ce (re) commencement nous inspire une nouvelle mentalité, emplie des valeurs d’équité, de respect de l’environnement et de l’Autre. Si Mère-Nature a fait table rase pour nous, prenons au moins le soin de bien la regarnir. Ainsi, mon Québec de rêve est celui de femmes et d’hommes qui le bâtiront.


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DOSSIER IMPLICATION ÉTUDIANTE Notes (1) GLOUTNAY, François. « Les prises de conscience sociales devront survivre à la COVID-19, disent les évêques », Présence, information religieuse, 20 avril 2020. En ligne : http:// presence-info.ca/article/ les-prises-de-consciencesociales-devront-survivrea-la-covid-19-disent-leseveques?fbclid=IwAR2TM NKIYsWZXA6UEul6CJ3f10gvm82PyMUyowHHVIaUp39tWlgfqtJ3C8. (2) GARRIC, Audrey. « Le « jour du dépassement de la Terre » recule de trois semaines sous l’effet du coronavirus », Le Monde, 5 juin 2020. En ligne : https://www. lemonde.fr/planete/ article/2020/06/05/lejour-du-depassement-dela-terre-recule-de-troissemaines-sous-l-effet-ducovid-19_6041815_3244.

L’ASSOCIATION DES ÉTUDIANTES ET ÉTUDIANTS EN DROIT CHAPEAUTE PRÈS DE 25 COMITÉS OFFICIELS, OÙ LES MEMBRES PEUVENT S’IMPLIQUER DANS DES POSTES D’EXÉCUTANTS ET PARTICIPER AUX ACTIVITÉS PROPOSÉES PAR CES MICRO-ENTITÉS. S’AJOUTENT DES ORGANISMES RECONNUS PAR L’AED ET QUI PROFITENT AUSSI D’UN CERTAIN FINANCEMENT COLLECTIF. LES DÉTAILS D’ICI À LA PAGE 50.


24 Ils sont dédiés à une cause, ils vibrent au rythme de l’actualité, ils ont à coeur des enjeux de société. Le Verdict vous présente ces comités de l’AED constitués sous le signe de l’engagement.

«On veut permettre aux étudiants en droit de faire des activités en dehors de leurs études, qui les font sentir bien et qui créent du bien autour d’eux», énonce Marilie au téléphone.

Par le passé, le comité a notamment collaboré avec l’organisme Lauberiviere. Crédit photo : tirée de la page Facebook du comité

Action sociale

par Kassandra Rousseau Journaliste bénévole

Permettre aux étudiants en droit de s’impliquer bénévolement dans leur communauté tout en restant informés sur les enjeux de la société, telle est la mission que tente de perpétuer Marilie Dubé, présidente du comité d’Action sociale de l’Université Laval.

Ayant vécu un coup dur cet hiver avec l’annulation du spectacle de Dead Obies le jour même de l’événement, le comité tente de se redresser tranquillement par l’organisation de plus petits événements qui permettraient aux étudiants de s’impliquer de manière plus significative. La présidente insiste pour que l’énergie de son comité soit notamment concentrée à la distribution de vivres aux personnes dans le besoin dans la ville de Québec. Aussi, de nombreuses collaborations avec d’autres comités sont en vue pour différents cocktails et colloques, si les restrictions sanitaires le permettent. D’ailleurs, si vous êtes intéressés à vous impliquer directement dans le comité, les postes de vice-président aux finances et de représentant des premières années sont disponibles pour des personnes déterminées et créatives. Il faut admettre que les étudiants en droit sont souvent dépassés par le poids de leurs études et de leurs implications, les poussant parfois à s’isoler. Faire du bénévolat est un excellent moyen de se libérer la tête des études, tout en posant des gestes concrets pour aider sa communauté. «Faire du bien autour de soi, c’est gratifiant», conclut Marilie Dubé.


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Crédit photo : Anna Shvets

Droit et enjeux des minorités visibles

par Kevin Garneau Journaliste bénévole

«L’important est de souligner que c’est un comité rassembleur», signale Badr Fadhil, cofondateur du comité Droit et enjeux des minorités visibles. Tout nouveau au sein de la Faculté, l’aspirant comité Droit et enjeux des minorités visibles (CDEMV) se positionne comme un comité inclusif, rassembleur et qui travaille à ce que tout le monde, sans exception, s’y sente le bienvenu. Ce dernier promeut la diversité dans toute sa richesse. Lors d’un entretien inspirant, Sarah Stumpf et Badr Fadhil, cofondateurs du comité, m’ont partagé leur vision de ce qui sera une plateforme pour sensibiliser, conscientiser et permettre à tous de mieux comprendre les enjeux spécifiques des minorités

visibles. Et cela, dans le but d’engendrer des prises de conscience.

face et le comité de Droit criminel et pénal.

Les cofondateurs souhaitent que ce comité permette aux étudiants de développer un fort sentiment d’appartenance au sein de la Faculté en misant sur ce qui rassemble. L’objectif est de venir à bout des stéréotypes, des préjugés ainsi que de s’attaquer aux enjeux comme, par exemple, le racisme systémique et le racisme sexuel. Également, le comité a une mission d’intégration et le désir d’offrir un espace insécable (safe space).

Pour les intéressés, un poste de représentant (e) des premières années sera libre lors des prochaines élections. Si vous vous sentez interpellés, que vous désirez aider les autres et briser les préjugés, vous êtes invités à soumettre votre candidature.

Inspirés, les membres du CDEMV en sont à l’élaboration d’activités telles que des causeries, des cocktails, des conférences éducatives et une dégustation de mets de différentes régions du monde. De plus, ce comité rassembleur se distingue par sa volonté de collaborer avec les autres comités : plusieurs projets en chantier sont réalisés en partenariat, notamment, avec le comité Action sociale, le comité des Débats Face-à-

Par ailleurs, le CDEMV aura également besoin de l’appui des étudiants pour partager l’information sur les activités qui se dérouleront cette année et pour faire du bénévolat. Le vote des étudiants sera aussi nécessaire lors de l’Assemblée générale, afin de confirmer l’avènement du comité. Chaque occasion de s’impliquer étant une possibilité de faire de la Faculté un endroit plus ouvert et rassembleur, votre contribution peut faire une différence. Pour des renseignements, vous pouvez entrer en contact avec Badr Fadhil ou Sarah Stumpf, les deux coprésidents du comité.


Justice et enjeux autochtones

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Par Jessica Shone Journaliste bénévole Crédit photo: Archives Le Verdict

Depuis sa constitution à l’automne 2019, le comité Justice et enjeux autochtones (CJEA) est une source de progrès au sein de la Faculté de droit de l’Université Laval.

de l’état de la crise sanitaire. Alexane Picard explique que le comité prévoit tenir des vidéoconférences ou des Facebook live. Elle mentionne que cette année, le comité souhaite aussi mettre l’accent sur les différentes cultures autochtones par le biais de partage de ressources Internet et par la création d’un balado.

Comme le mentionne Alexane Picard, responsable des communications pour le comité, presque la totalité des facultés de droit canadiennes comprennent un comité d’enjeux autochtones. Le système judiciaire a un rôle important à jouer dans le processus de réconciliation, il est donc primordial que les futurs(es) juristes soient informés(es) sur la réalité autochtone.

Une autre nouveauté cette année au sein du CJEA est la création d’un conseil consultatif pour le comité. Alexane Picard invite d’ailleurs les étudiants(es) en droit qui s’identifient comme étant autochtones à lui écrire ou écrire à la page Facebook du comité afin de faire partie de cette initiative.

Le CJEA a comme mission de sensibiliser les étudiants(es) en droit aux questions autochtones, mais aussi de les initier aux différentes cultures autochtones. Le comité milite aussi pour que le cours de droit autochtone devienne un cours obligatoire dans le cursus du baccalauréat. Pandémie oblige, la plupart des activités prévues pour l’automne 2020 se tiendront à distance, à moins qu’un changement ne survienne au niveau

Pour les autres étudiants(es) qui souhaiteraient s’impliquer dans le CJEA, il reste le poste de représentant de première année à combler. De plus, des bénévoles seront sollicités(es) tout au long de l’année afin d’assister le comité dans ses projets. L’exécutif recherche des étudiants(es) autochtones et allochtones innovateurs(trices) qui ont un intérêt pour la défense des droits autochtones. Pour plus d’information sur les opportunités d’implication, il est possible d’écrire à Alexane Picard ou à la page Facebook du comité.

Droit et développement durable

par Jordan Mayer Journaliste bénévole

Connaissez-vous le concept de développement durable? Concept qui pourrait paraître simple de prime abord, ses ramifications sont nombreuses et s’informer sur le sujet est une tâche parfois complexe. Le Comité de Droit et de Développement durable de l’AED s’est donné, depuis 2017, comme mission d’informer, de partager et de mettre en œuvre des projets et activités portant sur le concept multidimensionnel du développement durable.


Droit et féminisme Sarah-Élizabeth Morin, nouvelle présidente du comité, affirme que le comité souhaite «faire la promotion de comportements écoresponsables et sensibiliser les étudiants de la Faculté aux différents enjeux environnementaux». La présidente est accompagnée de Jean-Simon Coulombe, viceprésident aux finances, Émilie Bissonnette, vice-présidente aux communications et Lisa Say, membre du comité. La friperie, activité chère au cœur du comité, sera probablement présente de nouveau cette année. La précédente édition avait été tenue l’an dernier en collaboration avec le comité du défilé de mode. « Le comité [souhaite réaliser] des activités axées sur le développement durable, mais [aussi] d’autres activités qui sont reliées à la nature », ajoute la nouvelle présidente. C’est dans cette optique qu’une marche pour ramasser des déchets, des randonnées pédestres ou encore des projections de documentaires sur des sujets liés à l’environnement pourraient voir le jour au courant de l’année. Autant d’activités qui se font majoritairement à l’extérieur, ce qui permettrait de respecter les mesures sanitaires. Fait intéressant: Sarah-Élizabeth Morin fait part d’un « projet mystère », réalisé potentiellement en collaboration avec plusieurs autres comités de l’AED, qui pourrait être mis sur pied prochainement. C’est un dossier à suivre… Pour plus de détails, vous pouvez suivre les médias sociaux du comité pour en apprendre davantage sur sa mission et ses projets pour l’année à venir.

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Par Florence Verreault Journaliste bénévole

À l’ère de l’intersectionnalité et de la lutte contre les héritages encore bien marqués du patriarcat, le comité Droit et féminisme se donne comme mission de définir le féminisme et de l’explorer sous un angle moderne. Cette année, le comité est composé de Fanny Beauchesne, Khuong-An La, Katharina Rechenauer et Juliette Diguer, qui se définissent comme « quatre co-présidentes déterminées, ambitieuses et prêtes à offrir à la communauté des étudiant.e.s en droit un environnement inclusif et égalitaire ». Au moyen notamment de leur présence sur les réseaux sociaux, les quatre co-présidentes se pencheront sur la diversité et l’inclusivité des différentes identités de genre. Leur approche, fondée sur l’éducation et la sensibilisation, vise à

mettre en lumière les enjeux sociaux touchant toutes les personnes qui vivent des oppressions en lien avec leur genre. Pour l’année à venir, plusieurs projets sont envisagés par le comité. Les co-présidentes aimeraient notamment tenir une vente de t-shirts en plus de divers événements, comme un concours oratoire, des conférences avec des femmes engagées et inspirantes ainsi qu’une collaboration surprise avec le comité de Droit et développement durable. Le comité prévoit également organiser des activités durant le mois de mars, plus particulièrement durant la semaine du 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. L’idéal pour le comité serait évidemment de pouvoir tenir ces divers événements en présentiel, mais les co-présidentes sont convaincues qu’ils pourront être adaptés afin d’avoir lieu en ligne. La vocation du comité Droit et féminisme s’adresse réellement à l’ensemble des étudiant.e.s en droit qui veulent contribuer à faire de notre communauté un milieu inclusif, diversifié et uni, où la discrimination et les préjugés n’ont pas leur place.

Crédit illustration: Canva


Comité sociopolitique

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par Jordan Mayer Ancien membre du comité sociopolitique

« Le droit est bâti […] en raison de la politique », commence d’emblée Clara LecompteBenoît, en vidéoconférence, nouvellement élue comme vice-présidente aux finances du Comité sociopolitique de l’AED. Il faut dire que la politique joue certainement un rôle dans l’élaboration du droit, car le législateur n’est jamais très loin de l’une et l’autre de ces disciplines. C’est avec cette vision que le nouveau comité, composé également de Marianne Fillion et Alexandra Laperle, respectivement secrétairecoordonnatrice et membre, entame son mandat. Le comité souhaite d’abord garder les activités proposées par le passé et y ajouter une touche de nouveauté, soit le tournoi de Génies en herbe et les tables rondes avec d’anciens juges de la Cour suprême du Canada. Tout dépendant des différentes restrictions sanitaires, ces événements pourraient être adaptés aux circonstances ou se tenir à distance. Les médias sociaux seront également de la partie comme plateformes d’information et d’échanges, dans le but de susciter l’intérêt des étudiants de la Faculté pour des sujets et enjeux politiques. Clara Lecompte-Benoît pense notamment au projet de loi 61, qui touche à plusieurs autres facettes de notre société que simplement le droit. « Ce sont […] des morceaux de casse-tête que l’on

L’honoroble juge LeBel apparaît en haut avec les membres sortants du comité socoiopolitique, en décembre 2019, ainsi qu’à droite dans une autre table ronde en 2017. Crédit photos : fournies par le comité

assemble [et qui forment un tout] », renchérit-elle. Malgré la situation actuelle, le comité pense d’autant plus pouvoir intéresser les étudiants à la sphère politique. La nouvelle élue pense qu’avec l’élection présidentielle américaine qui sera à l’avant-scène cet automne, ce sera une belle occasion de favoriser les discussions, que ce soit sous la forme d’une soirée en présence ou à distance. « Le comité est en fin de compte un forum de discussion: [il a pour mission] de parler de politique, [mais également] de notre ouverture sur le monde, au-delà de la politique québécoise et canadienne », termine-t-elle.

À noter que le comité accepte de la part des étudiants de nouvelles idées d’activités pour l’année à venir! Deux postes sont également toujours vacants. Restez informés par le biais de leur page Facebook et de leur compte Instagram.


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Des balbutiements du baccalauréat jusqu’à son apogée, du début à la fin de l’année scolaire, les événements sont nombreux au sein de la communauté juridique étudiante. Le Verdict est allé à la rencontre virtuelle des organisateurs qui travaillent d’arrache-pied au sein d’un comité pour concrétiser ces expériences marquantes. GRAAL

Par Jérôme Masson Ancien intégrateur des Jaunes

C’est officiel! Pour ce qui semble vraisemblablement être la première fois, les étudiants de première année arrivant tant à l’automne qu’à l’hiver pourront profiter d’une édition hivernale du GRAAL. En effet, sans grande surprise, Frédéric Côté, président du comité responsable des intégrations, annonçait au Verdict que les initiations et la compétition du GRAAL se tiendrait à l’hiver plutôt qu’à l’automne. Rassurez-vous, le comité GRAAL a pensé à tout. Que ce soit un nouveau thème, de nouvelles équipes, de nouveaux costumes, de nouveaux postes au sein du comité, tout y est. Et que dire de l’éventail de nouvelles activités et de nouveaux évènements qui s’étalent devant nous. Fini le recyclage d’idées et bonjour l’innovation. Cette année, les initiations seront fraîches!

L’équipe des Jaunes, ici immortalisée par la caméra lors des activités d’intégration de la rentrée 2019, a été couronnée gagnante du GRAAL l’an dernier. Crédit photo : fournie par le comité

Toutefois, le fond reste le même. Comme le souligne son président : «le principal objectif du comité GRAAL, c’est toujours de rendre l’expérience du baccalauréat en droit exceptionnelle. C’est de faciliter les rencontres et fortifier les amitiés». Et ce sera d’ailleurs leur principal défi, vu les circonstances exceptionnelles dans lesquelles les premières années évolueront cette année. Néanmoins, le comité a également prévu le coup : «quelques semaines avant la rentrée, des groupes Facebook seront créés pour chacune des équipes de manière à stimuler l’esprit

d’équipe le plus tôt possible», affirme le président Côté en juillet. Le Verdict peut confirmer que l’idée a été mise en place et que des intégrés accomplissaient à distance des défis dès la mi-août. L’organisation ne sera évidemment pas une mince tâche, puisque cette année, le comité GRAAL attend quelque 260 étudiants de première année, tous plus assoiffés les uns que les autres. Les membres du comité GRAAL auront d’ailleurs besoin de bénévoles pour les épauler dans l’organisation et le bon déroulement de ses évènements.


Simulation des Nations Unies

Par Kevin Garneau Journaliste bénévole

Vous êtes à la recherche d’une expérience enrichissante qui vous permettra de vous familiariser davantage avec le droit international, de pratiquer vos capacités de recherche juridique et de débat Vous pouvez participer, en devenant l’un des 24 étudiants qui fera partie de la délégation, à la Simulation des Nations Unies, la Mcgill Model United Nation conference (McMUN), à Montréal, à l’hiver. La McMUN est, dans son domaine, l’un des événements les plus prestigieux en Amé-

rique du Nord. L’événement, qui se déroule, normalement, sur une fin de semaine, inclut conférences, avec des invités de renommée internationale, cocktails et fêtes afin de rencontrer des gens inspirants de partout dans le monde et d’en apprendre davantage sur les enjeux internationaux. «Ce qui est incroyable avec le droit international, c’est qu’il englobe tous les différents types de droit. Ainsi, tout le monde y trouve son compte et l’ensemble des étudiants peuvent discuter de sujets qui les passionnent tout en représentant les intérêts d’un acteur international en particulier», indique Naomy Dussault, présidente du comité Simulation des Nations Unies. Les participants à la Simulation des Nations Unies bénéficieront, grâce

au travail du comité, de formations sur les procédures, les débats, la recherche et les discours afin de s’assurer que tous soient prêts à relever les défis qui se présenteront devant eux lors de la simulation. Il est à noter que les formations seront bilingues et offertes en présentiel et en ligne, afin d’accommoder les étudiants dans les circonstances. Le profil recherché pour participer à cette simulation est celui d’un(e) étudiant(e) motivé(e), dynamique et sociable qui possède un intérêt pour les relations internationales. La simulation se déroulant entièrement en anglais et le travail relié à l’activité étant dans la langue de Shakespeare, de bonnes bases en anglais sont nécessaires. Cependant, vous pouvez participer sans nécessairement devoir vous exprimer en public. Restez à l’affût, la sélection des 24 étudiants se fera en début de session et la période de soumission des candidatures sera, notamment, annoncée sur la page Facebook Simulation des Nations Unies de la Faculté de Droit de l’Université Laval.

Tournoi des Maîtres

Par Doriane Bolduc Journaliste bénévole

Cette année, l’équipe formant le comité du Tournoi des Maîtres, présidée par Ariane Leduc, est composée de cinq membres. Tous armés d’esprit d’équipe, de persévérance et d’une attitude positive, atouts nécessaires au sein du comité, ils ont pour ultime objectif d’organiser cet automne un grand tournoi de golf, qui aura lieu au Club de Golf de Stoneham, comme le choix de l’année précédente. Les joueurs débutants comme expérimentés y sont conviés afin de pratiquer un sport qui est sans aucun doute un excellent moyen de rester actif tout en favorisant les interactions sociales. Afin d’apporter un vent

de fraîcheur au tournoi, le comité va tenter d’innover avec de nouvelles thématiques et différents concours afin que chaque participant puisse trouver cet évènement agréable et mémorable, et ce, peu importe leur niveau. Lors des échanges avec Le Verdict à la fin juillet, la présidente fait comprendre que les esprits des membres sont animés par le désir de donner la chance aux élèves de la Faculté de créer des liens dans le milieu juridique ainsi que de pouvoir passer du bon temps avec nos confrères et consœurs, desquels nous étions isolés en raison de la présente pandémie. Sachant que les défis se succèderont les uns après les autres, cela n’empêche pas le comité du Tournoi des Maîtres de garder une attitude optimiste et persévérante vis-à-vis de la concrétisation du tournoi. Le comité est bien au fait qu’avant de crier victoire, les défis et embûches seront très nombreux. L’esprit d’équipe, l’écoute, la persévérance et la conser-

vation d’une attitude positive sont vitaux pour surpasser ces obstacles. Vu la date précoce du tournoi, le plus grand défi du comité est de trouver rapidement des commandites. Or, malgré leur implication moyenne de quatre heures par semaine, qui va augmenter graduellement avec le jour J qui arrive à grands pas, aller chercher du financement auprès des différents cabinets n’est plus une option en raison du décalage de la course aux stages. Devant cette impasse, ils ont pour idée de faire appel à des commanditaires en dehors du milieu juridique tel que Métro, IGA, Décathlon, etc. Bien qu’il n’y ait pas poste vacant au sein du comité cette année, leur travail sera assurément une source d’inspiration pour les futurs membres. Au plaisir de vous recroiser sur le vert.


Débats Face-à-face

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Par Laury Geoffroy Ancienne présidente du comité

Comment organiser des activités oratoires en contexte de pandémie? Si la situation exceptionnelle que nous vivons engendre son lot de défis, c’est avec beaucoup de flexibilité et de créativité que le comité des Débats Face-à-face entamera une nouvelle année. Une chose est certaine, les activités préférées des étudiants continueront d’avoir lieu : la soirée d’éloquence, les débats hebdomadaires et sa finale ainsi que les débats absurdes. Toujours dans un esprit de continuité avec le travail accompli par le comité l’année dernière, quelques modifications sont néanmoins à prévoir afin de mieux s’adapter à la nouvelle réalité. Si le comité espère pouvoir offrir des activités sur le campus, celui-ci souhaite surtout demeurer accessible et flexible pour les étudiants. C’est du moins ce que désirent Félix Lachance et Lisa Say, président et vice-présidente aux communications du comité des Débats Face-à-face.

pecter, le comité sera prêt à lancer ses activités à l’automne. Une nouveauté à travers ces défis? Ambitieux, le comité lance également les «allocutions instantanées», une nouvelle activité inspirée de la Ligue de Débats Universitaire et Collégiale (LDUC) dont Lisa Say a également fait partie par le passé. Des discours improvisés, sans préparation, sur différents sujets qui permettront aux étudiants de développer leur talent oratoire, mais aussi leur spontanéité. «Cette nouvelle activité permettra de rejoindre des étudiants qui souhaitent participer à l’une de nos activités oratoires, sans avoir à investir beaucoup de temps de préparation», mentionne Lisa. Le Comité recherche toujours des membres afin de combler les postes dans leur conseil exécutif. À l’heure actuelle, les postes de vice-présidence aux finances, de membre et de représentant de première année

« La participation des étudiants est au cœur de nos priorités et nous serons à l’écoute de ceux-ci » — Lisa Say sont vacants. «Habituellement, le poste de membre n’a pas de rôle défini, mais dans le contexte de la pandémie, nous croyons qu’il est important que la personne qui occupe cette fonction cette année soit spécialement en charge de l’organisation et de la logistique de nos activités», précise Félix Lachance. Les élections des postes vacants des comités se déroulent lors des assemblées générales à l’automne.

«La participation des étudiants est au cœur de nos priorités et nous serons à l’écoute de ceux-ci pour rendre nos activités accessibles pour tous», explique Lisa. Ainsi, une présence sur le campus, combinée à une expérience à distance et numérique, sont envisagées. «Nous n’avons pas encore les réponses à ces questions, mais nous nous préparons à toutes les éventualités», ajoute cette dernière. Donc, peu importe l’évolution du contexte de la pandémie de COVID-19 et les consignes qui seront émises à res-

À la soirée d’éloquence organisée par le comité en 2019, on retrouve de gauche à droite:. maître Jean-Sébastien Cloutier (NRF), Kasandra-Rose Villeneuve (NRF), Anissa Berger (deuxième position), Marc-Antoine Bolduc (première position), maître Raphaëlle Mignault (NRF) et Laury Geoffroy (présidente sortante du comité). Crédit photo : fournie par le comité


Défilé de mode

Crédit photo: Voltaic

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Par Alexane Picard Bénévole pour le comité l’an dernier

La beauté des comités extra juridiques au sein de la Faculté, c’est qu’ils nous permettent pour un instant de nous évader de la liste interminable d’arrêts à lire chaque session. C’est ainsi que, chaque année, le comité du défilé de mode met sur pied un défilé dont les profits sont redistribués à un organisme ou à une fondation de son choix. Cette année, les fonds amassés seront remis à la fondation Luc Maurice, dont la mission est de veiller au bien-être et au moral des personnes âgées. Face à la crise sans précédent qui secoue notre société, l’exécutif a jugé que redonner aux personnes les plus touchées par les évènements était approprié. Comme le thème du défilé qui devrait être présenté en mars est « Briller en couleur », l’équipe en fait sa mission de l’intégrer dans tous ses évènements de financement, mais aussi dans sa manière de sélectionner ses mannequins. Khuong-An La, la présidente, affirme que son équipe et elle tenteront d’inclure autant de diversité sexuelle, eth-

nique et physique que possible dans leur projet pour en faire un milieu d’inclusion. Les deux postes vacants sont celui de membre et de représentant de première année. Leur rôle consiste à supporter les membres de l’exécutif dans leurs fonctions. Les candidats doivent être créatifs, ambitieux, travaillants et à l’aise de faire la promotion des divers événements prévus auprès des étudiants de la Faculté. Ne sachant pas encore si le défilé pourra avoir lieu en personne, l’option de faire de l’événement virtuellement est envisageable puisque ce média a déjà été exploité par plusieurs grandes marques.

Les mannequins défilent ici lors de l’événement en 2019. Crédit photo: Voltaic

Grand Maillet

Par Alexane Picard Journaliste bénévole

Le célèbre Grand Maillet est le tout dernier événement de l’année scolaire, mais il est aussi considéré comme la soirée à ne pas manquer. Mais qu’est-ce que cette soirée tant convoitée par les troisièmes années et encore méconnue des dernières cohortes? Le Grand Maillet est une soirée, durant la première semaine d’avril, qui rassemble étudiants, professeurs et professionnels. Cet évènement vise à récompenser les étudiants pour leurs efforts scolaires et leur implication dans les différents comités étudiants ainsi qu’à faire un clin


Festival de droit

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Par Victoria Henry Journaliste bénévole

Le Festival de droit est un petit comité avec une immense philosophie. Il serait facile de croire qu’il s’agit d’un comité de party, cependant, il est loin d’en être autant. La mission du comité est en fait d’aider les étudiants à maintenir une santé mentale saine durant l’année scolaire.

d’œil au cadre professoral pour leur travail durant l’année. Il s’agit aussi d’une soirée où les avocats et notaires des divers bureaux sont invités à participer aux festivités de clôture de l’année scolaire. Puisque l’événement n’a pas pu avoir lieu lors de la fin de la dernière année scolaire, à la grande déception de tous, l’exécutif de l’année dernière s’est représenté aux postes qu’ils occupaient et veulent pouvoir offrir un évènement à la hauteur de celui qui aurait dû avoir lieu. Il reste donc uniquement le poste de représentant de première année à combler dans l’équipe. Ce dernier doit être prêt à travailler fort sur la préparation d’une unique soirée qu’il n’a pas encore eu la chance de vivre et supporter l’exécutif déjà en place dans ses tâches. Arnaud Gagnon, le président, dit avoir espoir qu’il sera possible d’organiser le Grand Maillet cette année, avec ou sans les restrictions liées aux règles de la Santé publique. Son équipe et lui travaillent fort pour que tous gardent leur enthousiasme envers l’événement, quoi qu’il arrive.

La présidente Florence Provencher mentionne d’ailleurs que «la santé mentale sera très importante cette année en temps de pandémie». Généralement, le festival se déroule pendant deux semaines à la suite de la «relâche» en octobre. Il permet donc à tous de reprendre des forces à la suite des examens. La COVID-19 amène son lot de bouleversements, et ce, encore plus pour le Festival de droit qui se voit restreint dans les possibilités d’activités. Cependant, la présidente trime dur pour que les deux classiques, soit le cocktail Bière et saucisses et le party Diast, soient au rendez-vous cette année. Sur un total de six postes à combler, deux sont vacants. Le comité est à la recherche de la perle rare en première année, qui saura faire face à de nombreux défis afin d’inciter les

Crédit photo: tirée de la page Facebook du comité

étudiants à participer, ainsi que d’un membre, qui aura certaines tâches également. Le temps à investir dans le comité par semaine est relativement bas. Seulement quelques réunions s’échelonnent dans l’année. Attention, il faudra, par compte, être présent lors de certaines activités pendant le festival! «C’est important de ne pas s’isoler en tant que comité», mentionne la présidente. En effet, les partenariats sont fréquents et même suggérés. Que ce soit un pré-drink au café étudiant La Dissidence avant le karaoké ou simplement une activité avec une autre faculté, tout est possible. Le Festival de droit promet de nombreuses surprises et a très hâte de faire la connaissance des nouveaux venus à la Faculté.


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L’équipe de rédaction fait un clin d’oeil aux bachelières en droit Sarah Burke et Jessica Lalancette, qui ont occupé respectivement les postes de rédactrice en chef et de vice-présidente au marketing, lors de leur bal de finissants en 2019. Crédit photo : Voltaic

Comité des finissants

Par Lisa Say Journaliste bénévole

«Il va y avoir un bal. Même s’il y aura des restrictions sanitaires, on est prêts à relever le défi.» Optimiste et confiant, tel est le message que veulent transmettre Aldéric Leahy et Arianne Poirier, les deux membres du comité des finissants. Malgré les incertitudes entourant la COVID-19, ils travaillent fort afin d’organiser des événements, dont le très attendu bal, afin que ceux et celles qui finissent leur parcours académique puissent conserver des souvenirs mémorables de leur passage au baccalauréat et renforcer leur sentiment d’appartenance à la Faculté de droit.

Pour Arianne, qui en est à sa première implication au baccalauréat, son expérience à ce jour au sein du comité est positive. Quant à Aldéric, il s’exclame en riant qu’organiser un bal ressemble presque à organiser un mariage, car il faut choisir les dates, les lieux et contacter tous ceux et celles concernés. Même si l’amalgame entre le bal et le comité des finissants est inévitable, celui-ci ne se limite pas exclusivement à cela. En effet, tout au long de l’année, le comité est aussi responsable d’organiser la prise des photos et de la conception de l’album des finissants. La COVID-19 a certes apporté son lot de bouleversements, mais bien que le travail derrière l’organisation d’un événement d’une aussi grande envergure tel que le bal soit colossal, pour Arianne et Aldéric, plutôt que de voir le verre à moitié vide, la

pandémie est pour eux l’occasion de faire preuve de créativité, de s’organiser différemment et de rester ouverts face à l’inconnu pour que l’année soit mémorable. Un partenariat devrait notamment être conclu avec le comité du Tournoi des maîtres. Tous les scénarios sont envisagés pour respecter les directives de la Santé publique, allant de fractionner les finissants en sous-groupes afin de leur permettre de se réunir, jusqu’à organiser certaines activités sur une plateforme de visioconférence. Une certitude néanmoins : le comité sera prêt à relever tous les défis. À ce jour, le comité des finissants compte deux membres motivés. Il est possible pour toute personne désireuse de s’impliquer de se joindre au comité lors des élections qui se tiendront à l’automne 2020.


Les membres de la délégation des Law Games apparaissent ici avec toute leur énergie à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Montréal 2020. Crédit photo : Voltaic

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Law Games/«Jeux’ridiques»

Par Karine Leclerc Journaliste bénévole

Comité des premières années

«FUN, CRINQUÉ et RASSEMBLEUR», c’est ce que le président du comité des Law Games, Olivier Bergeron, a retenu de son expérience hors du commun des Jeux’ridiques.

POUR UNE «FRAÎCHE» ANNÉE RÉUSSIE

Les Law Games, c’est une trentaine de délégués qui participent à une compétition : il s’agit d’un affrontement sportif et de plaidoirie contre toutes les facultés de droit au Canada. Lors de l’entrevue, le rassemblement était prévu du 1er au 5 janvier 2021. C’est une opportunité pour toi de défendre les couleurs ULAVAL, surtout si tu es déjà un bon sportif et que tu aimes les partys. C’est une occasion d’échanger avec les autres passionnés de droit du pays. Pas encore convaincu?

À l’Université Laval, les «fresh men and women» en droit sont loin d’être laissés sans ressource. Une fois que la personne représentante des premières années est élue au conseil exécutif de l’AED, un comité sera formé de cinq de ses pairs pour l’assister. Ces derniers doivent avoir commencé le baccalauréat à l’hiver ou l’automne 2020. Si le traditionnel voyage à Ottawa pour visiter le Parlement et la Cour suprême du Canada demeure incertain, d’autres activités pourront être organisées.

Les Law Games, c’est L’ÉVÉNEMENT DE L’ANNÉE. Quatre jours à faire la fête comme des fous en plein cœur de Québec! Quatre jours avec de nouveaux amis, des gens qui aiment célébrer comme toi et des délégués ainsi que les membres du comité avec qui tu auras la chance de développer un esprit d’équipe mémorable.

Le comité des Law Games s’adressera aux braves et désignera ses délégués à la suite de l’accomplissement d’une liste de défis. Sois attentif à la fin septembre pour connaître les challenges que tu devras relever pour être choisi. Quelques trucs pour être le candidat parfait : démarque-toi en étant original, fais rire le comité de sélection et montre à quel point tu as envie de participer au plus gros party de l’année!

Chaque délégué débourse un certain montant pour sa participation (environ 450 $). Cela inclut l’hébergement, les repas du matin et du midi, les vêtements de la délégation et les partys, comprenant deux bars ouverts. Plusieurs activités de financement seront organisées afin de t’aider à payer ton billet, dont le

Tu as le goût d’être un team captain aux Jeux’ridiques? Le comité des Law Games est à la recherche d’un représentant de première année. Tu crois être le parfait concurrent? Tu es libre du 1er au 5 janvier 2021? Soumets ta candidature lors des élections de comité et rejoins cette ambiance festive! GO LAVAL GO!

(Par Dominique Gobeil)

fameux Party fluo : cet événement est une des soirées les plus convoitées par les étudiants de la Faculté de droit et tu pourrais contribuer à sa concrétisation. D’autres activités de financement sont aussi élaborées par les membres des Law Games, par exemple, la vente des tuques de la Faculté.


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Crédit photo : Anna Shvets

Les étudiants en droit ont normalement droit à leur propre journée sur le thème de la carrière, où les employeurs se rassemblent à l’atrium pour rencontrer de potentiels candidats, comme ici en 2018. Ce sera sûrement différent cette année en raison de la COVID-19. Crédit photo : tirée de la page Facebook du comité

Pour certains domaines de droit, le marché du travail possède des caractéristiques qui lui sont propres. Certains comités ont vu le jour expressément pour initier les étudiants en droit à ces réalités particulières, ou pour servir de passerelle avec les employeurs en général. Coup d’oeil sur leurs aspirations pour la prochaine année.


Comité aux affaires professionnelles

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Par Shawn Foster Journaliste bénévole

L’équipe L’équipe du comité aux affaires professionnelles (ci-après «C.A.P.») pour l’année académique 2020-2021 est composée de nul autre que Jeremy Michel Roy à titre de président du comité, de par son rôle de vice-président aux affaires professionnelles au sein du conseil exécutif de l’AED. Il est joint par Mégan Bonneau en tant que représentante aux événements, Alexandra Vigneau en tant que représentante aux communications et Émile Ste-Marie en tant que représentant à la fonction publique. Il s’agit là d’une équipe tissée, confie le vice-président, les membres entretenant déjà une relation amicale entre eux. L’équipe composée de personnalités hétéroclites s’affirme prête à surmonter les défis posés par la pandémie actuelle,

de sorte à rendre l’année académique tout aussi enrichissante et stimulante, sur le plan des affaires professionnelles, que par le passé. Pour réussir cela, la complicité et l’inclusion des membres seront de mise, souligne Jeremy. En effet, ce dernier se dit grandement appuyé par l’équipe qui l’entoure.

Un comité novateur Il s’agit bien de la première fois où le C.A.P. devra planifier des événements professionnels dans le contexte d’une pandémie mondiale. À cet effet, l’équipe ne s’affaisse pas devant le défi, plus déterminée que jamais à se montrer novatrice. Heureusement que celui à la tête du comité bénéficie de son parcours en organisation d’événements et en relations publiques pour trouver des pistes de solutions, ces dernières visant à donner un semblant de normalité à la situation et à favoriser la participation, avoue-t-il. Le chef d’équipe y voit par ailleurs l’opportunité de faire un virage numérique en exploitant l’usage de technologies, utilisant celles-ci comme support pour les événements.

Le centre d’attention Pour cette année académique, le C.A.P. vise à faire découvrir les nombreux employeurs différents dans le domaine du droit, au-delà des cabinets. Ainsi, bien qu’en tant que vice-président aux affaires professionnelles, Jeremy doit donner beaucoup de son attention à la Course aux stages, il entend faire une place importante à divers autres employeurs, notamment de la fonction publique, de l’éducation et des domaines méconnus du droit en lien avec le secteur privé, ceux-ci étant, selon lui, souvent laissés de côté. D’ailleurs, en ce qui concerne la fameuse Course aux stages, le leader du comité nous révèle que la plateforme mise en place en août 2020 pour permettre son déroulement à

distance existera toujours. Les coureurs devraient donc être en mesure de savoir à quoi s’attendre plus que la cohorte précédente. Selon ses informations, les cabinets auront soupesé, d’ici là, les avantages et les désavantages de ladite plateforme et l’adapteront, le cas échéant. Sans donner de réponse définitive, Jeremy spécule toutefois, de façon optimiste, que la Course aux stages reprendra son cours normal dès l’hiver prochain. Sachant qu’il s’agit du moment tant attendu de certains, le vice-président promet de mettre au courant les étudiants concernés dès qu’il aura davantage de renseignements à ce sujet.

Le plus grand défi Évidemment, en portant une attention particulière aux divers décrets gouvernementaux et au fur et à mesure que l’information évolue, le C.A.P. devra ajuster son tir. D’abord, cela implique la capacité de transmettre l’information aux étudiants en lien avec l’évolution de la situation, raison pour laquelle l’équipe se concentrera sur les technologies numériques pour communiquer l’information en temps opportun. Subsidiairement, cela implique, entre autres, de trouver de nouveaux moyens pour permettre aux étudiants «de découvrir les différents métiers, d’apprendre des astuces, de demander des conseils à des avocats et de se préparer pour la Course aux stages». L’objectif consiste à élargir les horizons de carrière auprès des étudiants, bien que cela doive se réaliser à distance. Cependant, les étudiants peuvent s’assurer que Jeremy ne les laissera pas dans l’ombre; en effet, il exprime vouloir se montrer transparent et proactif en ces temps inusités, de sorte à ne laisser personne dans le doute. L’information qu’il entend communiquer sera claire, complète, rapide et ne laissera personne de côté, y compris les étudiants de première année, pour lesquels il éprouve une certaine sympathie en raison de leur entrée inhabituelle à l’université.


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Crédit photo : Le Verdict

Droit notarial

Par Alexane Picard Journaliste bénévole

Le notariat est un domaine du droit trop souvent méconnu des étudiants de la Faculté, mais pourtant, il offre une multitude de possibilités d’emploi toutes aussi intéressantes les unes que les autres. La mission du Comité de droit notarial vise justement à conscientiser les étudiants aux avantages de cette branche de profession et de les informer des différents parcours académiques et professionnels qui leur sont offerts. Le seul poste vacant au sein du Comité de droit notarial est celui du représentant de première année. Son rôle consiste à faire connaître le comité, sa mission et ses activités aux autres étudiants de sa cohorte. Quiconque désire postuler doit avoir envie de s’impliquer activement au sein du comité et d’en apprendre da-

vantage sur le domaine du notariat et son programme de maîtrise, obligatoire pour accéder à la Chambre des notaires. La présidente Chloé-Maude Ross et son équipe ont de grands projets en tête malgré les difficultés que représente la situation de crise actuelle. Ils souhaitent intégrer une question de cas pratique liée au domaine du notariat à la compétition académique Enjeux du droit et pensent mettre sur pied une série de podcasts ayant comme invités des praticiens du milieu. «La vraie difficulté va être de convaincre les gens de se connecter dans leur salon à Zoom au lieu de vivre l’expérience en vrai», renchérit la présidente. C’est pourquoi son équipe et elle travaillent activement à trouver des alternatives aux activités cultes du comité, comme la semaine de droit notarial et le déjeuner causerie.

Crédit photos : tirées de la page Facebook du comité


Droit criminel et pénal

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Par Sara-Maude St-Gelais Journaliste bénévole

Comme l’évoque Alexandra Lemelin, présidente du comité de Droit criminel et pénal, la mission de l’organisme est bien simple : promouvoir la pratique de ce type de droit et offrir une vision plus réaliste des acteurs qui y sont impliqués. En effet, comme le seul cours obligatoire du baccalauréat qui touche à ce sujet est celui de droit pénal général, il peut être, au sens de la présidente, difficile de se faire une idée juste de l’étendue de ce domaine. C’est à travers divers événements, comme des conférences midis et le procès simulé, que les membres du comité tentent de mettre le droit criminel et pénal à l’avant-plan. Ce dernier sait se démarquer en faisant participer environ une centaine d’étudiants, de juges et d’avocats, en plus de toucher à des sujets d’actualité! Les étudiants participant comme avocats ou procureurs doivent avoir réussi le cours de droit pénal général, mais aucun préalable n’est requis pour les autres. Il est en outre possible pour les étudiants qui n’y participent pas d’y assister! Vous désirez faire partie de cette belle aventure? C’est votre chance! Le comité vise à avoir six membres au sein de son exécutif et est à la recherche d’un vice-président aux finances et d’un représentant de première année. Le vice-président aux finances doit, bien sûr, être capable

de gérer un budget et de s’occuper du financement, alors que le représentant de première année doit offrir un soutien aux autres membres du comité. Les personnes curieuses, «ouvertes d’esprit» et prêtes à consacrer en moyenne une heure par semaine à une bonne cause sont les bienvenues au sein de ce comité! D’ailleurs, le processus d’élection se veut simple et semblable à ceux de plusieurs autres comités au sein de la Faculté; un vote à main levée lors de l’Assemblée générale! La pandémie actuelle a apporté son lot d’obstacles, mais le comité de Droit criminel et pénal n’abandonne pas. En effet, ayant déjà un budget limité en raison des nombreux comités déjà présents à la Faculté, l’annulation de certains événements a entraîné quelques difficultés pour le financement. Par contre, l’annulation de ces événements a également permis au comité de conserver une partie du budget de l’an dernier, ce qui n’est pas à négliger! De ce fait, des événements très intéressants sont tout de même prévus pour l’an prochain sous une formule revisitée. Il ne reste donc plus qu’à avoir un taux de participation intéressant, un beau défi pour l’année à venir! Les photographies accompagnant cet article ont été prises lors du Procès simulé commandité par le cabinet Roy & Charbonneau Avocats. Au centre, on voit notamment maître Maxime Roy, associé directeur (à droite sur la photo), en train de donner conseil à un étudiant jouant le rôle d’un avocat.


Club Droit et Affaires UL

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par Patrick Baghdisar Directeur marketing du Verdict

Le Club Droit et Affaires UL (également connu sous le nom de CDAUL) veut introduire les étudiants au milieu des affaires en suscitant leur curiosité intellectuelle et en développant leur fibre entrepreneuriale. Par ailleurs, les étudiants ont la chance, par les divers événements, de faire du « networking » avec des professionnels reconnus, dans le but de favoriser la création d’une plateforme de réseautage de grand qualité. C’est le comité à surveiller si vous souhaitez

Crédit photo: BongkarnThanyakij

établir des contacts et rencontrer des individus chevronnés du monde des affaires. Cette année, le Club adoptera une approche différente pour atteindre ses objectifs. Il s’est donné comme mission de mettre en place des alternatives aux activités traditionnelles afin de permettre aux étudiants d’avoir accès à une plateforme de réseautage à la hauteur de leurs attentes. Différentes façons d’utiliser les médias sociaux seront exploitées afin de stimuler l’engouement des futurs juristes pour le monde des affaires. À titre d’exemple, des témoignages portant sur la course aux stages ont récemment été diffusées sous forme

de capsules vidéo sur la page Facebook du comité. Des étudiant(e)s y offrent des conseils pour bien se préparer aux entrevues. En raison de la pandémie, le Club demeure incertain quant au déroulement des évènements qui seront organisées aux cours des mois à venir. Toutefois, l’aide de bénévoles est toujours la bienvenue. Philippe Carignan agira à titre de président du Club cette année. Il sera accompagné d’une équipe motivée composée de la vice-présidente aux affaires externes Audrey Fiset-Cholette, du vice-président aux finances Xavier Roy, du vice-président aux évènements Jessy Thériault et de la vice-présidente aux communications Virginie Trudelle.

Droit fiscal

par Patrick Baghdisar Directeur marketing du Verdict

Pour beaucoup de juristes, le droit fiscal demeure un grand mystère. S’agit-il d’une branche de droit qui demande des mathématiques? Faut-il être titulaire d’une maîtrise pour se considérer comme fiscaliste ? Le comité de droit fiscal se donne justement comme mission d’introduire les étudiants au monde de la fiscalité. Même si plusieurs cours de droit fiscal sont offerts à la Faculté, aucun ne fait partie du cursus obligatoire. Le comité revêt donc une importance cruciale pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à ce domaine.

Crédit photo: Canva

Le comité a décidé de réaliser des capsules vidéo tout au long de l’année pour couvrir différentes questions et

sujets qui aideront à mieux comprendre le droit fiscal. Par cette transition vers les médias sociaux, le comité souhaite toucher un public plus large en publiant plus de capsules que précédemment. Cette année encore, le comité aimerait s’associer au comité de droit notarial ainsi qu’à la Clinique de l’impôt, à condition que cette dernière continue ses activités. Il souhaite également créer des partenariats avec la Fondation canadienne de la fiscalité et les autres universités offrant un programme en fiscalité, le but étant d’offrir le plus d’informations possible aux étudiants de la Faculté. Le comité est présidé cette année par Antony Kerr-Aspirot. Celui-ci peut compter sur le support d’une équipe enthousiaste composée de la viceprésidente aux finances Gabrielle Gosselin, ainsi que de Bernard Boisclair et Victoria Hicks, qui agissent tous les deux à titre de membre.


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Crédit photos : Canva

Troupe de théâtre Côté Cour

DÉVELOPPER SON JEU D’ACTEUR… JURIDIQUE Par Alexane Picard Journaliste bénévole

Et si vous pouviez vivre une aventure culturelle tout en développant des talents de communication essentiels à tout futur juriste? C’est ce que vous offre la troupe de théâtre Côté Cour. Tous les postes sont actuellement vacants en raison de la pandémie et des incertitudes qui persistent dans le domaine des arts de la scène. Il est donc possible de postuler à la présidence, au postex de vice-président au marketing, de vice-président aux finances ou de représentant de première année. Il va sans dire que les étudiants souhaitant se présenter aux différents postes doivent être à l’aise de communiquer en public

Les membres de Côté Cour prennent la pose devant un décor de leur pièce présentée en 2019. Crédit photo : fournie par la troupe

ainsi que des bons gestionnaires n’ayant pas peur de prendre des initiatives. Ils pourront être conseillés par les anciens membres de la troupe. En raison de la situation actuelle, Côté Cour n’a pas été en mesure de présenter sa pièce l’hiver dernier, mais tous surveillent l’évolution de la pandémie et des mesures de sécurité en place de près dans l’espoir de pouvoir faire affaire avec le metteur en scène habituel. «Ce dernier a comme habitude d’écrire la pièce qui sera présentée au fur et à mesure durant l’année, aidé de tous les acteurs. C’est une approche peu orthodoxe qui saura satisfaire les futurs participants», assure Ann-Sophie Poulin, vice-présidente marketing sortante.

Les initiatives visant le financement ou les moyens de présenter une pièce de théâtre à distance sont les bienvenues, puisque monter et présenter une pièce est quelque chose d’assez coûteux et qu’il faudra être novateur quant aux moyens de présentation.


Comité d’art et de musique

42 Par Annie Côté Journaliste bénévole

Il est sans conteste que la musique, bien plus qu’un art, rassemble et agit comme thérapie pour plusieurs d’entre nous en nous faisant décrocher un bref instant de nos études parfois trop prenantes. Pour certains, il ne suffit que de l’écouter. Pour d’autres, il faut la créer. Mais tous en ont besoin. Permettre aux étudiants artistes de s’épanouir dans le domaine artistique, voilà la mission du tout nouveau Comité d’art et de musique de notre faculté. Anciennement connu sous le nom de « L’ensemble vocal », le Comité d’art et de musique a été repris en charge l’an dernier par une toute nouvelle équipe dynamique qui l’a fait renaître de ses cendres. Maintenant davantage axé sur la musique en général et sous toutes ses formes, le comité a changé de nom pour marquer son changement de vocation. Il a également tenu à y inclure le mot générique « art », et non simplement musique. En effet, comme nous l’explique Elyse Arsenault, présidente du comité, « [l]e but, c’est de créer, d’avoir de la créativité, d’être un band de musique, et aussi d’être plus inclusif pour toutes les formes d’art. On veut créer des plateformes numériques pour vendre nos étudiants artistes, peintres, photographes, mettre de l’avant nos talents qui ne [sont pas] reliés au droit ». Nouvelle forme de comité signifie également nouveaux projets et nouveaux défis. Pour cet automne, un concours de talents est en préparation, malgré les complications imposées par la pandémie. « N’importe quel étudiant pourrait soumettre une vidéo, et l’on voudrait

La présidente du comité Elyse Arsenault, à droite sur la photo, apparaît avec les membres élus l’an dernier. Crédit photo: Voltaic

aller filmer nous-mêmes à la maison des étudiants si possible, en respectant les règles de distanciations, pour [encourager les étudiants et leurs] performances », ajoute Elyse. Les vidéos seraient par la suite publiées sur une plateforme numérique pour permettre aux étudiants de voter pour leur préférée, et le grand gagnant pourrait se produire au Grand Maillet l’hiver prochain. « Et le concours serait ouvert à la musique, mais aussi aux compositions, interprétations à la poésie... C’est un concours de talents ! ». Pour cet hiver, le comité nous prépare un cocktail-conférence pour montrer les différentes offres d’emploi qui relient le droit à la culture. « On veut inviter des conférenciers qui travaillent dans le milieu culturel, de la musique, de l’écriture, pour présenter leur quotidien. Il y a des métiers de droit là-dedans. Et il pourra y avoir des performances de nos étudiants entre les conférences », explique la présidente du comité. « Si le cocktail peut avoir lieu sous cette forme après les fêtes, ce serait génial. Sinon, on le transformera en conférence Zoom. Rien n’est impossible », ajoute-t-elle en riant.

Des partenariats avec d’autres comités seraient également envisageables, notamment avec le Grand Maillet bien sûr, mais aussi avec les Enjeux du droit pour leur soirée gala finale ou avec le café étudiant La Dissidence, où il pourrait y avoir des « midis musiques ». Bien qu’il n’y ait aucun poste vacant au sein du comité pour l’instant, un tel comité ne peut fonctionner sans ses bénévoles, raison pour laquelle il est présentement en plein recrutement. « N’importe qui est invité à s’impliquer et aucune base en musique ou en art n’est nécessaire. [...] Il ne faut surtout pas se gêner ! On veut se faire du fun, faire de la musique ensemble, parler culture et ne pas parler de droit ! C’est aussi une bonne façon de venir trouver des gens qui ont les mêmes intérêts que nous et d’ouvrir nos horizons, de se changer les idées ! », conclut Elyse. Si le monde de la musique, des arts sous toutes ses formes ou du spectacle vous attire, peu importe comment vous désirez vous impliquer, communiquez avec la charmante équipe du Comité d’art et de musique ! Il y a de la place pour tous les goûts et pour tout le monde.


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La Dissidence

Par William Bolduc Journaliste bénévole

«Offrir un espace relax et accessible à tous à l’intérieur même de l’université», voilà l’objectif du Café La Dissidence, énoncé par sa présidente Florence Verreault. Avec la pandémie qui sévit, offrir un tel espace physique aux étudiants risque d’être un grand défi, mais le comité ne baisse pas les bras. Bien au contraire, plusieurs projets seront élaborés, telles une remise à neuf du local situé dans la cafétéria du pavillon CharlesDe-Koninck et la continuation du grand virage vert du Café.

Au menu En plus du café filtre à 0.50$ avec une tasse réutilisable (parfait pour emporter en cours!), le café offre aussi plusieurs sortes de thé Camellia Sinensis en plus de breuvages spécialisés tels des matchas lattés, espressos et des chais lattés, le tout moins cher qu’à la cafétéria. Pour la nourriture, des pâtisseries de La Boule Miche (certifiée biologique) sont offertes avec des sandwichs Fastoche! en plus de bols pokés. La Dissidence est réputée pour les événements organisés par les diffé-

rents comités de la Faculté. En effet, le café est ouvert pour permettre des soirées avec des pré-consommations pour les comités qui ont besoin d’espace. Différents événements sont aussi organisés par le comité de La Dissidence, telles des soirées cinéma, pour permettre aux étudiants de relaxer et rencontrer du nouveau monde.

Bénévoles et membres Évidemment, l’ouverture du café et les procédures qu’il faudra respecter dépendent de bien des facteurs. Toutefois, le comité sera à la recherche

de membres, soit un(e) gérant(e) à l’approvisionnement, un(e) gérant(e) aux bénévoles et un représentant des premières années. Des bénévoles seront également recherchés pour permettre au café d’offrir le meilleur service. Même si l’incertitude plane, la présidente reste confiante de pouvoir mener à bien la mission du comité pour faire fleurir cet incontournable de la Faculté de droit. Également, le Café La Dissidence est un excellent point de départ pour les nouveaux étudiants dans leur nouvelle Faculté.


Journal Le Verdict

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Par Annie Côté Journaliste bénévole

Tribune d’expression pour les étudiants de la faculté de droit de l’Université Laval, le journal étudiant Le Verdict a pour tradition de publier des textes d’opinion rédigés par les étudiants, pour les étudiants, sur tout sujet pouvant les intéresser. Média à part entière, le journal offre une grande diversité de contenu pour assurer sa vocation de divertissement, par des chroniques plus éclatées et même des concours de memes. Sa rédactrice en chef, Dominique Gobeil, s’est toutefois permis depuis son entrée en poste d’y opérer un certain virage informationnel, afin d’initier des étudiants de la faculté au journalisme. «La liberté de presse est au cœur de nos valeurs, liberté rattachée à la liberté d’expression, mais aussi au droit du public à l’information, et le public, ce sont les étudiants en droit!» explique-t-elle. «Le baccalauréat en droit est un genre de microsociété. On a des boss (la direction), des représentants élus, (l’AED), et tout ça se retrouve dans une grande organisation, l’Université Laval.» Et comme dans toute société, les étudiants en droit ont besoin de médias pour se divertir et se tenir informés de ce qui tout ce qui se passe à la faculté. La pandémie mondiale que l’on connaît n’a rien fait pour faciliter les choses. Le journal, normalement distribué quatre fois par année sous format papier, a dû abandonner la publication de sa dernière édition

l’an dernier et doit désormais accélérer sa transition vers le numérique et augmenter sa présence sur les réseaux sociaux. «Mais il faut voir cela comme un tremplin et non comme un obstacle», dit Dominique, tout sourire. De plus, les études à distance et l’absence de la majorité des étudiants au pavillon Charles-De Koninck rendront certainement plus ardue la création d’un sentiment d’appartenance à la faculté. C’est donc la place que désire prendre Le Verdict cette année, le «lien» primordial entre les étudiants et les intervenants du milieu. «On souhaite remplacer le bouche-à-oreille qui se fait normalement en début de session hors pandémie [avec cette] édition de la rentrée! On souhaite également que les responsables des communications des autres comités prennent l’habitude d’écrire au Verdict pour [que l’on puisse] couvrir des évènements, des nouvelles, et ce, avec l’éthique journalistique. Et comme avec n’importe quel journal, le financement est recherché, si des comités veulent faire des publicités!», précise la rédactrice en chef.

Implication variée Quels étudiants sont appelés à s’impliquer? «Tout le monde, mais des personnes qui aiment écrire, car c’est notre principal médium. On cherche des personnes capables de prendre de l’initiative, qui ont envie de s’impliquer». Un seul poste demeure à combler, celui de représentant de première année, mais d’autres postes pourraient s’ouvrir. De l’expérience en graphisme, en gestion de réseaux sociaux ou en mise en ligne de textes est recherchée, mais non nécessaire, pourvu que le candidat ou la candidate veuille s’impliquer.

«En moyenne, ça prend environ deux heures par semaine, avec des moments de rush lors des semaines de publication, mais jamais en même temps que les examens». La rédactrice en chef rappelle également que le comité vit de ses collaborateurs journalistes et chroniqueurs bénévoles, qui peuvent écrire sur toutes sortes de sujets. «On pourrait même avoir une chronique culturelle dans chaque édition, ou chaque semaine sur le web, il y a plein de possibilités!». Si vous désirez vous impliquer, n’hésitez surtout pas à communiquer avec la sympathique équipe du journal Le Verdict sur votre réseau social favori!


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Crédit photo : Canva

Avocats sans frontières

Par Kevin Garneau Journaliste bénévole

Vous vous sentez interpellés par la défense et la promotion des droits humains? Si, pour vous, comme le concevait Thomas d’Aquin, la justice est une «volonté constante et perpétuelle de rendre à chaque être humain ce qui lui est dû», soit de rendre à chaque personne sa dignité et ses droits fondamentaux, le comité Avocats sans frontières de l’Université Laval est fait pour vous.

Par leur implication et leur soutien, des étudiants appuient et représentent Avocats sans frontières Canada (ASFC) afin qu’il puisse continuer de faire une réelle différence à différents endroits sur la planète auprès de personnes en situation de vulnérabilité. En autres, le comité contribue en collaborant avec cet organisme non gouvernemental, en participant à son rayonnement et en sensibilisant la communauté aux enjeux des droits humains. Tout cela se traduit, au cours de l’année, par des conférences, des projections de film, des activités de financement, une célèbre soirée Vins et fromages qui se déroule normalement en mars, des collaborations avec d’autres comités ainsi qu’un colloque auquel des étudiants peuvent participer. L’organisme Avocats sans frontières contribue à la mise en œuvre des droits humains des personnes en situation de

vulnérabilité, notamment, par le renforcement de l’accès à la justice et à la représentation juridique et les bénéficiaires ultimes de leur travail sont des victimes de violation des droits humains. ASFC, totalisant plus de 450 missions de coopération volontaire dans 22 pays, utilise le droit comme instrument de changement et de développement. Si vous désirez vous impliquer dans ce comité accueillant et dévoué, un poste de première année est à combler cet automne et le comité a toujours besoin de bénévoles pour leurs événements. Avocats sans frontières vous invite aussi à participer en grand nombre aux activités qu’ils offriront cette année afin d’en apprendre sur les enjeux défendus par ASFC et d’avoir du plaisir. Pour plus d’informations, vous pouvez aller sur la page Facebook du comité Avocats sans frontières – Université Laval.


Bureau d’information juridique

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Par Dominique Gobeil Rédactrice en chef

Crédit photo : tirée de la page Facebook du comité

L’an dernier, recruter 70 étudiants bénévoles représentait la routine pour le Bureau d’information juridique (BIJ) de l’Université Laval. En cette ère de cours à distance, l’objectif paraît peutêtre ambitieux, mais il s’agit d’une étape cruciale pour les dirigeants de l’organisme sans but lucratif.. «L’accès à la justice, à travers la pandémie, je suis persuadé que c’est un besoin essentiel. Pour nous, ça passe par un meilleur accès à l’information juridique, et qu’elle soit gratuite, efficace et disponible pour tous. C’est grâce aux bénévoles, qui ont la chance de vivre une expérience concrète en droit, que nous pouvons mener à bien notre mission», résume le président du comité exécutif, Jordan Mayer, en vidéoconférence. C’est d’ailleurs en grande partie par ce moyen que les consultations avec les clients du BIJ se dérouleront probablement. Le comité évalue toutefois son budget afin de se munir d’équipements de protection individuelle pour les bénévoles qui voudront effectuer leur permanence de deux heures, sur le campus, au local du pavillon Maurice-Pollack. «Il ne faut pas prendre pour acquis que toute la clientèle a accès à une bonne connexion Internet pour les consultations à distance», note Jordan Mayer, qui en est à sa troisième année de baccalauréat. Les futurs bénévoles seront bien encadrés : le comité prépare une trousse d’outils et un dossier spécial COVID-19 sur les enjeux juridiques

courants. Les étudiants pourront donc se concentrer à livrer l’information pertinente plutôt que de constamment mener des recherches sur l’état du droit, même s’ils doivent compter en général une heure supplémentaire de préparation pour leurs rencontres. Leur mission est aussi de référer le client aux organismes partenaires pour les besoins plus approfondis.

Un travail bien encadré Afin de respecter la Loi sur le Barreau et la Loi sur le notariat, les bénévoles ne peuvent donner de conseils juridiques, comme «vous devriez poursuivre votre voisin aux petites créances». Ils peuvent cependant décrire les possibilités offertes au client, selon ce qu’en dit la loi et la jurisprudence. Les interrogations sur les pensions alimentaires, les conflits de travail ou les contrats de vente entre particuliers sont parmi les plus fréquentes. «Des questions que notre famille peut nous poser», souligne Jordan Mayer, qui dirige le comité accompagné de la vice-présidente interne Anne-Marie Galerneau, du vice-président aux finances Simon-Luc Au-

«Il ne faut pas prendre pour acquis que toute la clientèle a accès à une bonne connexion Internet pour les consultations à distance» — Jordan Mayer

ger et de la vice-présidente externe Valeriya Sharypkina. Les personnes désirant s’impliquer et ayant cumulé plus de trente crédits en droit peuvent postuler en équipe de deux à trois, ou individuellement. Elles seront alors jumelées par le comité. Le BIJ répond à environ 270 demandes d’information par année.


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Centre de soutien des étudiants en droit

Par Simone Pilote Journaliste bénévole

Pandémie l’oblige, le Centre de soutien de la Faculté de droit vivra une transformation extrême lors de cette prochaine session d’automne. En effet, la bibliothèque ne représentera plus le lieu de rencontre habituel avec les mentors du centre. Maintenant, il sera possible de les rencontrer individuellement via Internet. Une nouvelle formule entrera en fonction sous peu pour les étudiants désirant poser des questions aux mentors. «Nous n’avons pas encore déterminé la plateforme, mais l’utilisation sera simple et surtout accessible pour tous», explique la co-chef mentor, Elsa Chouinard, en entrevue téléphonique. Pour bien répondre aux demandes des étudiants, le Centre de soutien a embauché le double de mentors étudiants. Ce ne sont pas moins de 11 étudiants de deuxième ou de troisième année du baccalauréat en droit prêts à vous accueillir via le Web. En tout temps, il sera possible de les rejoindre puisque les permanences seront conservées. Les mentors assureront des suivis par courriel après chaque rencontre.

En plus de répondre aux questions de tous, le Centre de soutien joue le rôle d’un appui quotidien pour les nouveaux arrivants au baccalauréat en droit. «Les mentors sont présents pour accompagner les étudiants à travers toutes les épreuves du baccalauréat. Que ce soit pour la passation des examens, la gestion du temps, le cheminement de programme, le stress et bien plus encore, nos mentors seront heureux de vous répondre le moment venu», mentionne Elsa Chouinard, qui en est à sa troisième année de baccalauréat. Par ailleurs, le Centre de soutien a créé un petit guide pour aider les nouveaux étudiants, avec des conseils pratiques. Mis à part les rencontres individuelles, le Centre de soutien organisera

des séances d’informations sur la prise de notes et les examens accessibles à tous. Il est vivement conseillé d’assister à ces rencontres pour tous les nouveaux étudiants du baccalauréat en droit. Elles représentent une occasion unique de développer de meilleures techniques d’apprentissage. Par une présence accrue sur les réseaux sociaux, le Centre de soutien tentera de rejoindre le plus grand nombre d’étudiants. Ainsi, n’oubliez pas chers lecteurs «d’aimer» la page Facebook du centre pour toutes informations pertinentes. Il ne faut surtout pas hésiter à les rencontrer, le Centre de soutien est un outil essentiel pour quiconque fait ses premiers pas au sein de la Faculté, qu’ils soient en présentiel ou à distance.


Réseau d’étudiants Pro Bono

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L’ACCÈS À LA JUSTICE AU TEMPS DU CONFINEMENT : UN DÉFI RELEVÉ PAR PBSC

Par Andréanne Filion Bénévole pour PBSC

Le Réseau national d’étudiant(e)s Pro Bono (PBSC), une organisation nationale présente dans 22 facultés de droit canadiennes, œuvre depuis 1996 afin d’aider les personnes et les communautés qui rencontrent des difficultés d’accès à la justice à obtenir des services juridiques gratuits. Prônant une approche axée sur la dignité, l’équité et l’humilité, PBSC s’appuie chaque année sur l’implication de plusieurs centaines d’étudiants supervisés par des avocats chevronnés afin de mener à terme les projets mis sur pieds en collaboration avec divers organismes communautaires. PBSC se caractérise particulièrement par la diversité des domaines de droit abordés, des communautés soutenues et des tâches attribuées aux étudiants bénévoles. Florence Couillard, l’une des coordonnatrices de la Section de l’Université Laval, envisage l’avenir de PBSC à l’ère de la distanciation sociale avec optimisme. «Nous voyons vraiment le positif dans le fait d’être à distance» explique-t-elle lors de notre entrevue par vidéoconférence.

Fière d’entretenir les partenariats actuels entre PBSC et plusieurs organismes qui ont renouvelé leurs projets, Florence Couillard se dit également très enthousiaste par rapport à la possibilité qu’un bénévole offre ses services par télétravail, ce qui a permis d’élargir le champ d’action de la Section Université Laval hors de la Capitale-Nationale. De nouvelles collaborations verront donc le jour avec des organismes de Montréal, de la Rive-Sud et même du Bas-du-fleuve, diversifiant ainsi l’éventail de communautés bénéficiant des services de PBSC. La coordonnatrice admet certes que le confinement apporte son lot de défis en termes de recrutement des bénévoles, dont le nombre requis est évalué entre 45 et 50 cette année, mais elle relève également toutes les possibilités offertes à l’organisation en termes de développement de stratégies de communication et d’utilisation des outils technologiques. «Il est plus important plus que jamais pour nous d’être visibles sur les réseaux sociaux», ajoute-t-elle, d’autant plus que le Casino Pro Bono, l’événement annuel offrant habituellement la plus grande opportunité de promotion et de financement à PBSC, ne pourra avoir lieu cette année en raison de l’incertitude qui plane autour de la possibilité de tenir des événements en présentiel cet automne. Le conseil exécutif, composé de deux coordonnatrices de programme (Florence Couillard et Marilou Bou-

thiette), deux VP événements (Jessica Shone et Shawn Foster), deux VP aux communications (Florence Verreault et Gabrielle Bartkowiak) et une VP aux finances (Kim Godbout), ne baisse toutefois pas les bras. La soirée de lancement de PBSC ayant pour invités d’honneur Michèle Audet et François Winter se tiendra sous forme virtuelle de même qu’au moins deux conférences ayant pour thèmes «La discrimination et son impact dans le monde juridique» et «La diversité dans le domaine juridique». Florence Couillard espère que ce virage technologique et une présence accrue sur les réseaux sociaux permettront à PBSC de se faire connaître davantage auprès d’étudiants qui voudraient développer leurs compétences tout en ayant un impact réel sur les opportunités d’accès à la justice d’une communauté. Le conseil exécutif publiera d’ici la fin du mois d’août un guide des projets et des organismes communautaires chapeautés cette année par la Section Université Laval de PBSC.


MERCI AUX JOURNALISTES BÉNÉVOLES ...

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Alexane Picard Andréanne Fillion Annie Côté Dominique Gobeil Crédit photo : PBSC

«Nous voyons vraiment le positif dans le fait d’être à distance» — Florence Couillard Tout étudiant au baccalauréat en droit ou aux cycles supérieurs désirant s’impliquer sérieusement auprès d’un organisme à raison de quelques heures par semaines pourra alors déposer sa candidature par le biais d’un formulaire qui sera disponible sous l’onglet «Étudiants» du site web et sur le compte Instagram de la Section Université Laval (@pbsc_ulaval).

Site web : www.probonoulaval.com Facebook : Réseau national d’étudiants Pro Bono - Section Université Laval

Doriane Bolduc Florence Verreault Jérôme Masson Jessica Shone Jordan Mayer Karine Leclerc Suite au verso


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... QUI ONT CONCRÉTISÉ CE DOSSIER Kassandra Rousseau Kevin Garneau Laury Geoffroy Lisa Say Patrick Baghdisar Sarah-Maude St-Gelais Simone Pilote Shawn Foster Victoria Henry William Bolduc


MEME

51 par Paul-David Chouinard


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La communauté juridique étudiante est prolifique en matière de groupes Facebook, que ce soit à des fins académiques ou divertissantes. Le Verdict vous en propose une liste, certainement non exhaustive, avec en bonus des groupes pertinents créés à l’extérieur des tentacules de l’AED.

Né de l’initiative de trois étudiants inspirés, Daniel Barabas, Francis Boivin-Desgagné et Nicolas Rannou, le Club de course à pied vise à transmettre le plaisir de ce sport à l’ensemble des étudiants de la Faculté. D’abord créé pour permettre aux membres de se réunir pour courir, le groupe s’est par la suite mué en un réseau social en ligne pendant la période de confinement. Les membres y partagent régulièrement

leurs expériences de course afin de se motiver à demeurer actifs. Pour la prochaine année, Daniel Barabas, qui est également le viceprésident aux affaires sportives et aux saines habitudes de vie de l’AED, souhaite continuer à promouvoir le groupe en encourageant le partage de photos et d’expériences personnelles et en organisant des entraînements en ligne. (Par Paul-David Chouinard)

Le groupe de covoiturage est une nouveauté cette année. Créé par Isaac Bourgault, le groupe vise à répondre à un besoin réel chez les étudiants en droit. En effet, avec la quantité (normalement) importante d’événements organisés à la Faculté, il devenait nécessaire de créer un réseau de covoiturage pour permettre

C’est le groupe principal des étudiants en droit. Il s’avère un outil indispensable pour assurer une communication efficace avec tous les étudiants de la Faculté. Rejoignezle le plus tôt possible pour ne rien manquer des activités organisées par l’AED et les différents comités! Mais si vous avez des questions ciblées sur les cours, il vaut mieux se référer au groupe (officieux) FAQ.

Pour les adeptes de politique nationale, ce groupe est tout indiqué. Chaque jour, le professeur de droit public Patrick Taillon passe en revue les principaux médias québécois pour partager aux membres du groupe les

textes faisant référence à un aspect du droit constitutionnel. Fédéralisme, langues officielles, droits et libertés, fiascos administratifs et questions autochtones sont entre autres au menu. (Par Dominique Gobeil)

aux étudiants de s’y déplacer. La création du groupe s’inscrit également dans la mission environnementale de l’AED, puisqu’il permet de limiter l’impact écologique des évènements organisées à la Faculté. Espérons que les étudiants répondent en grand nombre à cette initiative! (Par Paul-David Chouinard)

Ce groupe s’inscrit dans le vaste mouvement «Vers un déconfinement plus vert» initié par Francis Boivin-Desgagné, finissant en droit de l’Université Laval. En effet, la vice-présidente aux affaires socioculturelles et environnementales de l’AED, Ariane Finn, a décidé d’inclure les étudiants de la Faculté dans ce mouvement en créant le groupe des ÉcoLégistes en collaboration avec le Comité de Droit et de Développement durable. Elle «invite les étudiants à partager leurs initiative écoresponsables» et à «s’encourager les un les autres afin de réduire leur empreinte carbone, un petit geste à la fois». (Par Paul-David Chouinard)


Nés dans le milieu scolaire, destinés à y retourner, les étudiants en droit se résignent mal à vivre en lui. Parfois, las des lectures et de l’étude, ils n’hésitent pas à recourir au meme pour lui échapper. Le présent groupe le confirme. Ce groupe naquit d’une discorde entre les étudiants en droit de l‘Université Laval. La question en litige était la suivante : est-il raisonnable d’accepter les pages de memes dans le groupe «Droit ULaval» ?

Qui n’a jamais lu un passage de jugement, en se disant que son rédacteur aurait pu écrire un roman? Sous l’initiative de la mystérieuse Pierrette Canette, ce groupe recense les meilleurs extraits — au sens le plus poétique du terme — de la jurisprudence, surtout québécoise, tel le curieux

Après quelques semaines de conflit agrémentées de longues diatribes et de multiples shitposts, les deux parties trouvèrent un terrain d’entente sans aller devant les tribunaux. La solution : créer un groupe de memes distinct au sein duquel les étudiants allaient pouvoir laisser cours à leur créativité. Tant que le meme fait rire les gens, il n’est pas nécessaire qu’il soit aussi long qu’À la recherche du temps perdu, aussi sémillant que le Kama Sutra ni aussi détaillé qu’un guide

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de réparation automobile. Pour ces motifs, les administrateurs sont d’avis d’accueillir toute forme d’expression au sein de ce groupe, le tout avec une pointe d’ironie et d’humour. *Deux extraits d’arrêts rendus par le juge LeBel ont été intégrés à ce texte. Bien malin celui qui sera en mesure d’identifier lesquels. (Par Paul-David Chouinard)

mélange d’un cercle de lecture virtuel et d’un recueil jurisprudentiel. (Par Dominique Gobeil)

Le Club d’échecs est une initiative de l’actuel vice-président aux finances Philippe Lavoie Paradis. Les séances ont lieu au café La Dissidence et sont ouvertes à tous les étudiants de l’Université, indépendamment de leur niveau d’expérience.(Par Paul-David Chouinard)

Considérant la quantité phénoménale de livres à acheter à chaque session, plusieurs étudiants en droit décident de se tourner vers l’achat de livres usagés. Le groupe «Petites Annonces - Droit Ulaval» constitue la plateforme idéale pour dénicher des bouquins à bas prix.Tout étudiant peut publier sur le groupe pour annoncer la vente de ses livres ou pour

Le «Cercle des juristes disparus de la Faculté de droit ULaval» en est encore à un stade embryonnaire. Il a été créé durant l’été 2020 par Lisay Say, une élève de la Faculté. L’objectif du Cercle est de permettre aux étudiants de «renouer avec leur passion pour la littérature» et de discuter d’autres choses que les articles du Code civil. Les modalités des rencontres du Cercle ne sont pas encore complètement fixées pour le moment, mais ce projet s’annonce déjà comme un francsuccès. Plus 40 personnes ont déjà répondu à l’appel en moins d’un mois! Quatre sous-groupes ont été créés, soit la littérature québécoise, les oeuvres philosophiques, les romans historiques et la littérature anglaise. (Par Paul-David Chouinard)

faire connaître ses besoins. Les modalités et les prix de vente diffèrent en fonction de chaque personne, mais c’est habituellement la règle du premier arrivé premier servi qui prévaut. Il faut demeurer attentif en début de session, car les livres s’envolent comme des petits pains chauds. (Par Paul-David Chouinard)


ACTUALITÉS

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Par Lisa Say Journaliste bénévole

Crédit photos : tirées de Facebook

Le confinement a fait réaliser à de nombreux Québécois l’impact anthropologique sur l’environnement ainsi que les effets mesurables de l’arrêt des activités polluantes. Or, au fur et à mesure que le déconfinement s’annonçait, il y a eu d’autres enjeux qui ont éclipsé l’engouement observé jusqu’alors pour l’environnement. C’est sur ce désolant constat que Francis Boivin-Desgagné, Frédérique Gagné et Nicolas Rannou ont initié le mouvement Vers un déconfinement vert au Saguenay-Lac-Saint-Jean, mouvement qui a rapidement suscité l’intérêt de nombreuses autres régions du Québec, dont la Capitale-nationale. Celui-ci a pour objectif de mettre en avant les habitudes écoresponsables des Québécois, un geste à la fois. Francis souhaite que le mouvement ait un effet boule de neige. «De voir les autres poser des gestes pour l’environnement, de voir que tu n’es pas seul dans ce bateau-

là, de savoir que d’autres partagent tes valeurs, ça encourage, ça mobilise.» Si ramasser des déchets a une forte portée symbolique, activité prisée par les membres du mouvement, Francis espère réussir à catalyser cette volonté de changement, avant qu’elle ne se perde, afin d’amener des changements durables au quotidien chez les adhérents. Il mentionne avoir eu de beaux témoignages de personnes n’ayant jamais fait attention à l’environnement et qui, maintenant, le font. Avoir un potager, se déplacer en vélo, partager ses habitudes zéro déchet… Ce sont ces petites victoires qui réjouissent les instigateurs du mouvement.

finement, de se faire connaître davantage auprès de la population. Il espère ainsi faire valoriser leur travail colossal, car trop souvent, de tels organismes oeuvrent dans l’ombre. D’ici là, Francis Boivin-Desgagné espère conscientiser le plus de personnes possible. «Quand on ne voit pas le problème, on ne s’en soucie pas, donc on sent moins l’urgence d’agir. Pourtant, on fait partie du problème. C’est une mentalité à changer», tonne Francis. Bien qu’il avoue être pessimiste sur la question des changements climatiques à court terme, il garde espoir : «Je pense vraiment que nous pouvons vraiment être un vecteur de changement».

«C’est important de garder d’actualité la problématique de l’environnement jusqu’à ce qu’elle puisse être réglée ou, du moins, que la situation s’améliore», dit Francis, lui-même étudiant en droit.

Il est possible de se joindre au groupe Facebook du mouvement Vers un déconfinement vert au Saguenay-Lac-Saint-Jean ou à l’une de ses branches locales, voire d’en initier une autre, qui sait?

Qu’en est-il de l’avenir? Même si le déconfinement arrivera, le mouvement perdurera. Vers un déconfinement vert se veut une tribune permettant aux organismes environnementaux qui existent déjà, et qui continueront d’exister après le décon-

Note : le groupe Facebook Vers un déconfinement VERT à Québec compte quelques centaines de membres et des soirées conviviales de nettoyage de détritus dans des lieux publics sont organisées de temps à autre.


55 Par Jérôme Masson Journaliste bénévole

L’ATTRAIT DE L’ÉTRANGER Et si on vous proposait de voyager en France, en Belgique, en Finlande, au Pays-Bas, en Argentine ou, même, en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour y étudier et y vivre le temps d’une session? Ou toute une année, peut-être? Évidemment, vous diriez : «bien sûr c’est intéressant, mais l’argent, c’est toujours un problème!» Alors, si on vous disait qu’on payait le billet d’avion aller-retour et l’équivalent d’une session universitaire en frais de scolarité? Et si on ajoutait même que cette chance inouïe venait, en plus, avec une mention spéciale «profil international» sur votre diplôme de baccalauréat en droit? Ça vous semblerait presque trop beau pour être vrai, n’est-ce pas? Eh bien vous feriez erreur, puisque c’est bel et bien réel. Le Bureau international ainsi que la Faculté de droit de l’Université Laval offrent réellement cette chance. Chaque année, (quand les frontières des pays sont ouvertes...) il est possible pour les étudiants en droit de participer à cet échange et cette expérience unique. Les étudiants ont non seulement le choix de la destination, mais également de la durée de leur voyage, soit une ou deux sessions, et même de leur université et de leurs cours. Le tout en profitant d’une bourse offerte par l’Université Laval de 3000 $, équivalant au transport et à une session d’université. Comme en témoignent trois étudiantes ayant effectué le profil international durant leur parcours universitaire, il s’agit d’une expérience extrêmement enrichissante tant sur le plan académique que per-

Un paysage à Turku, en Finlande. Crédit photo : fournie par Karine Leclerc

sonnel ou relationnel. Les trois étudiantes, Léa-Marie Gagnon, Ann-Sophie Laramée et Karine Leclerc, qui ont respectivement voyagé à La Haye, à Paris et à Turku, soulignent d’ailleurs l’opportunité de voyager dans le pays hôte ou dans les pays avoisinants comme étant un incitatif et un attrait incontournable de ce programme. Tout comme elles soulignent la chance de vivre et étudier dans une nouvelle ville, un nouveau pays, de faire de nouvelles connaissances et de former de nouvelles amitiés.

L’Université de La Haye, aux Pays-Bas. Crédit photo : fournie par LéaMarie Gagnon

En somme, très peu de négatif ressort de leurs témoignages. Toutefois, il y a une règle d’or. Elle se résume en seulement deux mots : préparation et organisation. Après tout, étudier à l’étranger est une chance offerte à ceux et celles qui savent montrer leur sérieux. Note : au moment de mettre ce numéro sous presse, les étudiants des cycles supérieurs dans des programmes à cheminement bidiplômant pouvaient se rendre dans leur université à l’étranger sous certaines condi-

tions. Au baccalauréat, des étudiants internationaux étant inscrits à l’Université Laval à temps plein avaient décidé de suivre leurs cours à distance malgré tout à partir de leur pays…. et en calculant un certain décalage horaire.


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Le Verdict ne voulait rien oublier, mais on se doute bien que c’est un objectif assez ambitieux. On vous présente donc, pêle-mêle, quelques informations sur le baccalauréat et la vie étudiante.

Plaisir et éloquence La soirée d’éloquence de l’AED «propose aux étudiants de prendre la parole sur un sujet non juridique» explique MarcAntoine Bolduc, vice-président aux affaires académiques, qui organise l’évènement cette année. La soirée se tient habituellement au mois de février et est chapeautée par un cabinet d’avocats. Elle comporte une catégorie pour les premières années et une autre pour les étudiants de deuxième et troisième année. Elle est suivie d’un cocktail où les étudiants peuvent discuter avec les membres du cabinet. elle doit être différenciée des événements de ce genre organisés par le comité des Débats Faceà-face.

LE BAC EN VRAC Avoir la santé de sa tête à coeur Des études récentes ont mis en lumière la détresse psychologique de plus en plus répandue chez les étudiants universitaires. En droit, des initiatives sont mises en place pour le bien-être mental des juristes en apprentissage. On trouve par exemple des Lucioles, des étudiants qui ont suivi une formation de deux heures pour s’outiller afin d’aider leurs pairs à faire face aux défis psychologiques de la réalité étudiante en droit. «Notre but n’est pas de soigner les gens, mais plutôt de les écouter et de partager nos expériences. Nous souhaitons aussi présenter aux étudiants les différentes res-

sources offertes à la communauté universitaire», fait part le vice-président aux saines habitudes de vie de l’AED, Daniel Barabas. Des membres du personnel remplissent aussi un rôle semblable, mais sont plutôt appelés des Sentinelles. Il est à noter qu’une ligne d’aide téléphonique, gratuite et disponible en tout temps, est aussi offerte via l’assurance santé collective de la CADEUL : 1 833 202-4570. Pour plus d’informations sur les ressources en santé mentale, on peut consulter le site Web du Centre d’aide de l’Université Laval : www.aide. ulaval.ca.

Suivez le guide! Le guide académique est un outil incontournable pour tout étudiant souhaitant en savoir plus sur le cheminement au baccalauréat en droit. Créé et rédigé par les membres de l’AED, ce guide contient une mine d’informations pour l’ensemble des étudiants de premier cycle. Marc-Antoine Bolduc, vice-président aux affaires académiques, qui a mis à jour le guide cette année, explique que celui-ci sera plus élaboré qu’à l’habitude. En effet, en raison de la session qui se déroulera à distance, des sections ont été ajoutées ou bonifiées pour offrir une information plus complète aux étudiants. Par

exemple, une section sur la propriété intellectuelle a été intégrée, afin de répondre notamment aux enjeux liés aux examens en ligne. Pour ceux qui réfléchissent à leur avenir après les études, un guide carrière est aussi mis à la disposition des étudiants, en collaboration avec le vice-président aux affaires professionnelles et le Service de placement de l’Université Laval. Il est orienté directement sur le marché du travail juridique et fait réaliser l’immense étendue d’opportunités qui s’ouvre aux futurs juristes. (www. spla.ulaval.ca/publications/guides/ droit/#couverture)


POUR FÊTER SAINEMENT Par Paul-David Chouinard Directeur des finances

On ne saurait faire un portrait exhaustif de la vie étudiante à la Faculté sans parler des partys! En effet, les étudiants en droit ont un côté festif insoupçonné.

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Un souvenir des Law Games 2020, l’image par excellence des partys à grand déploiement, rassemblant des étudiants de plusieurs facultés de droit canadiennes. Crédit photo : Voltaic

Comme le souligne Ariane Finn, vice-présidente aux affaires socioculturelles et environnementales de l’AED, des activités sont organisées toutes les semaines par les comités, à l’exception de la période d’examens. L’AED, quant à elle, organise les partys les plus attendus, soit ceux du début, du milieu et de fin de session. Le jeudi est sacré pour tous ceux et celles qui veulent festoyer en compagnie de leurs ami(e)s et se libérer l’esprit du Code civil le temps d’une soirée. En temps normal, les évènements débutent souvent au café La Dissidence où se déroulent les fameux «Prédrinks». Par la suite, les étudiants migrent vers un bar ou un autre lieu de rencontre. Il n’est pas rare de voir les étudiants faire le party jusqu’aux petites heures du matin. En raison de la pandémie, l’AED n’a pas de plan précis pour le moment quant au déroulement de tels événements, explique Ariane Finn. Celle-ci n’entend pas chômer pour autant. Elle compte en effet organiser des activités dans le respect des règles sanitaires, notamment des partys en ligne.

Certification verte Ariane Finn s’est également confiée sur les différentes idées qu’elle entend mettre en application dans les partys cette année. Fidèle à la nouvelle mission environnementale qui lui est confiée, elle souhaite travailler en partenariat avec les comités pour que les évènements organisés soient certifiés «verts».

Cette certification permet d’obtenir un petit montant de la part du BVE, le Bureau de la vie étudiante de l’Université Laval. Elle souhaite également faire l’achat de verres réutilisables qui peuvent se visser. L’objectif est double, soit de réduire la quantité de déchets produits lors des partys et de prévenir les problèmes reliés aux drogues.

a mis sur pied cette initiative l’an passé en collaboration avec l’AED : «Les témoins actifs sont des personnes formées à prévenir et à dénouer les situations pouvant présenter un risque de violence à caractère sexuel dans un contexte festif. Afin de répondre à nos besoins facultaires, le/ la témoin sera également habilité(e) à être une personne-ressource pour les individus intoxiqué(e)s».

Témoins actifs

Selon Ariane Finn, il est primordial que les étudiants soient au courant de leur présence lors des partys. De plus, elle souhaite pouvoir recruter un plus grand nombre de témoins actifs cette année.

Enfin, Ariane Finn mise beaucoup sur les témoins actifs cette année. Pour reprendre les termes utilisés par le comité Droit et féminisme, qui


LA FACULTÉ D’HIER...

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par Paul-David Chouinard Directeur des finances

La première édition de L’étudiant en 1915 marque le début du journalisme étudiant à l’Université Laval. Le journal des étudiants de l’Université Laval s’appellera tour à tour Le Béret, L’Hebdo-Laval et Le Carabin (1). On notera d’ailleurs au passage que Lucien Bouchard, auparavant étudiant à la Faculté de droit, puis premier ministre du Québec, dirigea Le Carabin dans les années 60.

Ce n’est qu’en 1967 que la Faculté de droit se dote de son propre journal, plus précisément le 14 novembre 1967, date de la première édition du Défenseur. Le choix du nom est tout sauf anodin. Il traduit une volonté de défendre les intérêts des étudiants auprès de la direction de la Faculté. Les différents articles publiés dans le journal sont imprégnés de cet esprit contestataire. Un simple coup d’œil aux titres choisis par les rédacteurs nous permet de comprendre la motivation qui les anime. «Des contemplateurs de nombril», «Des épais à la Faculté de Droit», tels sont les termes utilisés par les auteurs pour décrire certains de leurs confrères et consœurs. Ils n’hésitent pas non plus à critiquer leurs professeurs. «Nous voulons la mort de l’enseignement magistral» peut-on lire sous la rubrique éditoriale. Cette rubrique sera

ironiquement la dernière du Défenseur, le manque de ressources et de temps ayant sonné le glas de ce projet audacieux. Quelques mois à peine après le lancement du journal, son directeur, Éric Brisson, décide de tout balancer. Disposant d’un maigre budget annuel de l’ordre de 850 $, celui qui porte le journal à bout de bras se refuse de jouer un rôle qu’il qualifie lui-même de «secrétaire abruti» (2). Il faudra attendre trois ans avant de voir renaître le journalisme étudiant à la Faculté de droit. Cette fois-ci, les étudiants optent pour un nom très évocateur : Le Défonceur. Les rédacteurs du journal veulent faire peau neuve en misant sur un groupe élargi de collaborateurs et en diversifiant le contenu et les sujets abordés. Leur objectif est clair : ils veulent être lus. La présentation colorée du Défonceur offre un


À AUJOURD’HUI contraste saisissant avec son prédécesseur, dont la mise en page se limitait à la transcription d’articles à la machine à écrire. L’expérience du Défonceur dura quelques années (de 1970 à 1973), mais elle ne donna lieu au final qu’à quelques publications dispersées dans le temps. L’année scolaire 1974-1975 débute sous de meilleurs auspices. «Pourquoi un journal étudiant à la Faculté de droit?» C’est par cette question qu’André Samson commence sa lettre adressée à l’AED le 16 juin 1974. Il faut dire que cet étudiant de 1ère année qui allait devenir par la suite le premier rédacteur en chef du journal Aristide n’avait pas la langue dans sa poche. «Telle est la question scandaleuse que l’indifférent nous crachera au visage, pédant son ignorance pour n’en avoir pas compris le ridicule», poursuit-il dans un langage qui se veut provocant. M. Samson ne manque pas d’arguments pour rallier ses confrères à sa cause. Selon lui, un journal offrirait aux étudiants de la Faculté un outil pour développer un esprit critique et un jugement rationnel. Il leur permettrait du même coup

d’échanger et de faire valoir leurs idées. «Passons à l’action» (3), conclut-il. Son souhait sera visiblement exaucé. En effet, le premier exemplaire du journal Aristide est imprimé l’automne suivant. Cet évènement marque un tournant important dans l’histoire de la Faculté. En effet, le journal Aristide sera à l’avant-poste des changements importants que connut la Faculté du milieu des années 70 jusqu’à l’aube du nouveau millénaire. Le fort engouement créé par la première édition du journal n’est pas sans rappeler la frénésie des années 70. Le contenu proposé est diversifié : articles d’humeurs et d’opinions, critiques des professeurs, reportages sur la vie étudiante, le tout présenté avec une touche d’humour et d’ironie. La créativité des rédacteurs n’a d’égale que leur audace. M. Samson n’a pas froid aux yeux, comme en font foi ses critiques émises à l’endroit des assemblées générales de l’AED. Il pousse l’insulte encore plus loin lorsqu’il décide de réserver une page complète de son journal pour y mettre un rectangle vide en guise de bilan des réalisations de

59 29 l’AED (4). Les relations entre l’AED et le comité de l’Aristide demeurent tendues jusqu’au début des années 80. La possibilité de recours juridiques est même brièvement évoquée par l’AED pour des propos jugés diffamatoires publiés dans l’édition 1981 du journal (5). Au début des années 90, Aristide prêche un peu moins dans la controverse et se veut avant tout le reflet de la vie universitaire. Il permet aux étudiants de se tenir informés sur les activités organisées qui sont de plus en plus nombreuses et diversifiées. On y retrouve d’ailleurs de brillants textes d’opinion signés par des étudiants qui sont maintenant professeurs à la Faculté : Anne-Marie Savard, CharlesEmmanuel Côté, Sophie Lavallée, Geneviève Parent et Richard Ouellet contribuent tous au rayonnement du journal au cours de cette période. Certains d’entre eux nourrissaient déjà une passion pour le droit interSuite en page 60


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national, comme en témoignent les articles qu’ils rédigent sur le sujet. Le journal Aristide cesse ses activités au milieu des années 90. Il renait néanmoins de ses cendres en 1997 sous la houlette de Fannie Lafontaine, aujourd’hui professeure à la Faculté. Les étudiants décident de publier leurs écrits sous le nom de Délateur, choix qui n’est pas sans rappeler les premières appellations du journal dans les années 60. Le Délateur surprend dès ses débuts, tant par le ton provocateur adopté par les rédacteurs du journal que par son graphisme éclaté. La première édition est entièrement consacrée aux initiations et les journalistes ne font pas dans la dentelle : nudité et alcool occupent une place de choix dans le reportage photo. Le Délateur rend lui aussi l’âme quelques années à peine après sa création. Des étudiants motivés reprennent le flambeau en 2001, en mettant sur pied Le Verdict. Ils souhaitent donner un nouveau souffle au

journal en diversifiant son contenu et en offrant une image positive sur le campus et dans le milieu juridique (6). Preuve de son succès, Le Verdict perdure encore de nos jours, près de 20 ans après sa fondation. La lecture des différentes éditions du journal permet de porter un regard unique sur la vie facultaire et les changements profonds qu’elle connut au cours des 50 dernières années. On oublie souvent l’importance que pouvait revêtir un journal étudiant à une époque où le téléphone intelligent ne faisait pas encore partie de l’imaginaire collectif. Le journal des étudiants en droit doit désormais faire preuve d’ingéniosité pour faire face à ces nouvelles réalités. Son apport à la vie étudiante n’en demeure pas moins essentiel. Riche d’une longue tradition de qualité et d’ouverture, il constitue un formidable lieu d’expression pour les plus belles plumes de la Faculté. Note : le présent texte constitue un extrait d’un recueil à paraitre portant sur l’histoire de la vie étudiante à la Faculté de droit de l’Université Laval. L’auteur tient à remercier le service

des archives de l’Université Laval pour son précieux soutien apporté à la recherche documentaire.

(1) Sylvio Normand, Le droit comme discipline universitaire : une histoire de la Faculté de droit de l’Université Laval, p. 261. (2) Éric Brisson, «Par orgueil et conviction, le directeur du journal balance tout», Le Défenseur, vol. 1, no 5 (19 décembre 1967). (3) (AUL, Fonds Association des étudiants en droit de l’Université Laval, P180). p. 17. (4) «Les réalisations de l’A.E.D.», Aristide (décembre 1974). (5) (AUL, Fonds Association des étudiants en droit de l’Université Laval, P180). (6) «Nouveau nom, nouvelle image», Le Verdict (avril 2001).


RÉFLEXION

31 61 29 par Shawn Foster

Introduction La conception de la justice à laquelle souscrivent les positivistes juridiques définit cette justice comme étant «contradictoire, formelle, procédurale et repos[ant] sur l’autorité» (1). Ainsi le jugement rendu est-il considéré juste s’il est conforme aux critériums de validité et de légitimité du système juridique, tout en revêtant l’apparence que justice a été rendue (2). Or, l’époque contemporaine, dominée par le courant postmoderniste qu’elle est, pose un obstacle à la légitimité de la justice qui est rendue de cette façon. D’ailleurs, il y a une complète désillusion par rapport au système judiciaire, qui est notamment causée par le sentiment d’aliénation ressenti par les individus y faisant face (3). Dans cette veine, nous voulons montrer comment le postmodernisme influe sur la conception contemporaine de la justice civile et, surtout, comment la justice participative, qui passe par les modes privés de prévention et de règlement des différends (les «PRD»), instituée par le Code de procédure civile (4) (le «C.p.c.»), s’avère une philosophie juridique remédiatrice, parfaitement ancrée dans notre époque.

(1) Jean-François ROBERGE, La justice participative. Changer le milieu juridique par une culture intégrative de règlement des différends, Cowansville, Éditions Yvon Blais, 2011, p. 12. (2) Id., p. 12.. (3) Julien PELLETIER-DAVID, «Le citoyen en mal d’accès à la justice», dans PierreClaude LAFOND, Régler autrement les différends, 2e éd., Montréal, LexisNexis Canada inc., 2015, p. 52-53.

Le postmodernisme et la conception de la justice Si les siècles précédents nous ont légué un bagage culturel et philosophique hors pair, en nous ouvrant la voie d’accès aux grands idéaux par l’usage de la raison humaine, entre autres, cela est bien derrière nous. En effet, le postmodernisme domine désormais notre époque. Ce courant est né du rejet, de la rupture avec tous les grands métarécits antérieurs (5); c’est une coupure abrupte avec l’usage de la raison comme moyen d’atteindre une vérité apodictique, faisant ainsi place au relativisme absolu. En ce sens, d’autres auteurs s’entendent pour affirmer que «la postmodernité n’est rien d’autre qu’un scepticisme radical à l’égard de toute forme de “connaissance” métaphysique» (6), le postulat des postmodernes étant que la réalité elle-même n’est qu’interprétation continuelle par un sujet. Les grands idéaux se voyant remis en question, il va de soi que l’idée de la justice civile ne fasse pas exception. Effectivement, alors que les tribunaux représentaient le lieu par excellence où devait être réalisée la

justice, ceux-ci ont perdu leur attrait aux yeux de nombre d’individus, ces derniers ne se sentant pas informés quant au fonctionnement du système judiciaire, ne connaissant pas les lois et ne comprenant pas ce qui se passe en Cour (7). S’ajoute à cela l’érosion de la confiance envers l’institution judiciaire, qui applique un droit en vigueur ne représentant plus nécessairement les valeurs de chacun (8), voire la manifestation supposée de ce qu’est la justice à l’époque postmoderne. En effet, les

(4) Code de procédure civile, RLRQ c. C-25.01 (ci-après «C.p.c.»).

(7) J. PELLETIER-DAVID, supra, note 3, p. 53.

(5) François ROCHON, «Notes pour une archéologie du postmodernisme», dans Horizons philosophiques, 5 (1), p. 56 à 73, p. 56.

(8) Pauline MAISANI et Florence WIENER, «Réflexions autour de la conception post-moderne du droit», dans Droit et société, n°27, Production de la norme juridique, 1994, p. 443-464, p. 441.

(6) Gary B. MADISON, «Visages de la postmodernité», dans Études littéraires, 27 (1), 1994, p. 113-137, p. 114-115.

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RÉFLEXION

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règles de droit regroupées pour constituer un code représentent désormais «[un] grand récit [qui] a perdu sa crédibilité» (9). Ainsi, non seulement l’idéologie postmoderniste est-elle fondamentalement une entreprise de déconstruction (10), mais la pensée postmoderne apparaît comme un effort : 1) pour reconstruire ces notions modernes d’une manière non-métaphysique, nonessentialiste, éliminant ainsi toute trace de référence à un quelconque «signifié transcendantal» (comme le dirait Derrida), et ceci afin : 2) d’institutionnaliser ces concepts dans la pratique, d’en faire les principes informatifs d’un nouvel ordre mondial qui, s’il se manifestait, représenterait alors en fait la véritable «postmodernité» (11). À la suite de la déconstruction, ce nouvel ordre manifesterait les valeurs postmodernistes, notamment au regard de la structure sociétale, cette dernière ne devant plus être «vue comme une superstructure qui déterminerait les actions des individus[,] entraînant la subordination “ontologique” des individus à la société». Figure d’autorité que représente le magistrat, celui-ci n’aurait alors plus la même reconnaissance en tant que représentant de la justice et de l’autorité qu’il incarne. Se manifeste conséquemment la volonté du sujet reconnu comme étant maître de son destin et qui fait des choix en fonction de la sphère de valeurs et d’idéaux qu’il a conceptualisée. Ainsi, lorsque la Vérité avec un grand «v» n’a plus de valeur, c’est-à-dire lorsque la métaphysique n’importe plus, ce qui importera chez les postmodernes sera «le processus et les vérités (avec un petit v) que celui-ci produit» (12). La vérité devient alors essentiellement processuelle et, ce qui importe, devient «la tolérance de la diversité et la disposition au compromis» (13). En contexte, c’est dire que la foi en l’idée universelle de justice ne vaut plus; que les tribunaux ne sont plus les lieux où elle se réalise, les sujets ayant désormais leur vision individuelle de ce qu’est la justice et aucun désir de se voir imposer un droit empreint de valeurs qui ne sont pas les leurs. Alors, comment y remédier?

La justice participative comme philosophie juridique contemporaine Tandis que la philosophie du droit recherche l’essence — les fondements métaphysiques du droit —, la philosophie juridique emprunte une démarche différente. En effet, elle vise un idéal à atteindre qui, bien qu’influencé par le travail de la philosophie du droit, se trouve directement dans la législation. En contexte, il est ici question de la philosophie juridique instituée par le C.p.c., laquelle se manifeste dès le préambule : Le Code vise à permettre, dans l’intérêt public, la prévention et le règlement des différends et des litiges, par des procédés adéquats, efficients, empreints d’esprit de justice et favorisant la participation des personnes. Il vise également à assurer l’accessibilité, la qualité et la célérité de la justice civile, l’application juste, simple, proportionnée et économique de la procédure et l’exercice des droits des parties dans un esprit de coopération et d’équilibre, ainsi que le respect des personnes qui apportent leur concours à la justice (14). [nos soulignés] À une époque où ont été abandonnés les grands idéaux de justice et où la confiance envers le système de justice s’érode, non seulement pour des raisons pratiques (15), mais idéologiques, la justice participative, qui passe par les modes de PRD, s’avère un ajustement du droit à la postmodernité. Effectivement, la volonté du législateur est remédiatrice au constat selon lequel soit le «droit demeur[ait] inchangé au risque d’être bientôt ignoré, [soit] il rest[ait] en phase avec les dynamiques sociales» (16). Ainsi n’est-il guère surprenant que, parmi ces modes de PRD, se trouve la médiation, processus au travers duquel les parties participent activement à la recherche d’une solution à leur différend, au lieu qu’elle leur soit imposée (17). C’est d’où provient l’expression de «justice participative», car en recourant volontairement (18) à des processus tels la médiation, la négociation ou le droit collabora-

tif, entre autres, les protagonistes peuvent assumer leur propre autonomie et responsabilité (19). Quant à la justice, Louis Marquis souligne que le C.p.c. pose quatre conditions à sa réalisation (20) : l’adéquation, l’efficience, l’empreinte d’esprit de justice et la proportionnalité (21). Par voie de conséquence, que la solution soit fondée sur des règles de droit ou qu’elle se situe en dehors du droit, sans pour autant être contraire à l’ordre public, le principe de justice sera respecté (22). On parlera d’ailleurs de justice «privée» puisqu’elle se réalise en dehors des tribunaux. Se manifeste donc une large marge de manœuvre pour remédier au différend opposant les parties, chacune pouvant tenir compte de ses besoins, que ceux-ci soient d’ordre «économique, rela-


63 tionnel, émotif, politique, psychologique [ou] social» (23). Alors, c’est cette liberté, voire cette volonté de laisser les sujets s’autodéterminer quant à la résolution de leurs différends en fonction que leur vision de la justice, de leurs valeurs et intérêts, qui manifeste la pertinence de philosophie juridique qu’est la justice participative à l’ère postmoderne.

À une époque où ont été abandonnés les grands idéaux de justice et où la confiance envers le système de justice s’érode, non seulement pour des raisons pratiques, mais idéologiques, la justice participative, qui passe par les modes de PRD, s’avère un ajustement du droit à la postmodernité

(9) Jean-François LYOTARD, La condition post-moderne, Paris, Éditions de Minuit, 1979, cité par P. MAISANI et F. WIENER, supra, note 8, p. 447.

l’absence d’éducation juridique de base, le sous-financement du système de justice en sont des causes. Voir J. PELLETIER-DAVID, supra, note 3, p. 45.

(10) G. B. MADISON, supra, note 6, p. 121.

(16) P. MAISANI et F. WIENER, supra, note 8, p. 44.

(11) Id., p. 118.

(13) Id., p. 134.

(17) Sylvette GUILLEMARD et Séverine MENÉTREY, Comprendre la procédure civile québécoise, 2e éd., Cowansville, Éditions Yvon Blais, 2017, p. 25.

(14) C.p.c., préambule.

(18) C.p.c., art. 2, al. 1.

(15) Les coûts des services juridiques, la désaffection significative des tribunaux,

(19) Louis MARQUIS, Droit de la prévention et du règlement des différends (PRD).

(12) Id., p. 134.

Principes et fondements : une analyse dans la perspective du nouveau Code de procédure civile du Québec, Sherbrooke, Éditions Revue de droit de l’Université Sherbrooke, 2015, p. 26. (20) Id., p. 183. (21) C.p.c., art. 2, al. 2. (22) L. MARQUIS, supra, note 20, p. 189 . (23) Marie-Claire BELLEAU, «Les modes de prévention et de règlement des différends pour les PME», dans Charlaine BOUCHARD (dir.), Droit des PME, Cowansville, Éditions Yvon Blais, 2011, p. 547.


PROCHAIN RENDEZ-VOUS : NOVEMBRE 2020 JOURNALLEVERDICT.COM


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