LE DVAR -

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Rabbi Yeh’eskel Levistein zt”l

IN PAS SI PAUVRE EN CALOR LA MATSA: UN PA IE S

Pessah est appelé « H’ag HaMatsot » - la fête des Matsot - car la Torah nous ordonne de manger de la Matsa pendant 7 jours à partir du 15 Nissan en souvenir de la sortie d’Egypte, pour nous rappeler de la façon miraculeuse dont Hashem nous a libérés de l’esclavage. Dans la précipitation les Bnei Israël n’ont pas eu le temps de laisser lever la pâte à pain qu’ils avaient préparée en grande quantité en vue de leur libération. Lorsqu’ils quittèrent l’Egypte et qu’ils campèrent dans le désert, ils firent cuire cette pâte de façon rudimentaire et obtinrent des Matsot. La Matsa est surnommée “pain pauvre” dans le passage “Ha Lachma Anya” situé au début de la Haggadah de Pessah. En effet, c’est un pain fin et plat qui représente la simplicité car il n’est composé que de farine et d’eau, à l’opposé

du pain qui peut contenir d’autres ingrédients comme le sel, le sucre, l’huile, les oeufs. La simplicité de la Matsa réside aussi dans l’absence du processus de fermentation qui rend une pâte H’amets, par l’interaction entre la levure, l’eau et les glucides présents dans la pâte. Afin d’éviter que la pâte ne lève lors de la fabrication des Matsot cacher le péssah, il ne doit pas s’écouler plus de 18 minutes à partir du moment où l’eau et la farine rentrent en contact et que l’on cessera de pétrir la pâte, jusqu’à la cuisson des Matsot. Les Égyptiens étaient maîtres dans l’art de la cuisson du pain levé. La Mitsva de manger de la Matsa à Pessah représente ainsi le rejet de la culture Égyptienne. Pourtant apparemment cette simplicité ne se traduit pas au niveau nutritionnel, car la

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