journal du 10- 17 avril 2013 :hO 4/9/13 3:10 aM Page 8
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Haïti-Observateur 10- 17 avril
DIPLO MATI E ET SOCI ETE
Test of Global Carnaval Par Dan Albertini Entre (), avant d’entrer en matière sur la présidence et sur la magistrature communale, voici ce qui est dit de l’Asie, dans l’ouvrage ‘’FROM the ruins of the EMPIRE’’ de Pankaj Mishra : « China was one of the oldest states in the world. But did its citizens see it as a nation? Could they shed their Confucian emphasis on selft-cultltivation enough to feel notions of civic solidarity?». Et du même paragraphe: « Liang posed these large and complex question without offering any clear-cut answers». Tirée des p 152-153. La question a donc déjà été posée pour l’Asie, et particulièrement pour le confucianisme de la Chine. Certaines réponses sont fournies aujourd’hui pour ceux qui la posaient sur l’Inde aussi. Haïti, quelle est alors notre question nationale? Quand certains prennent le temps de construire tandis que d’autres en perdent à ne rien faire, que dire de ceux qui détruisent, c’est à ce moment que l’on découvre les vrais bâtisseurs. Le simple bâtisseur. C’est là notre objet de rendezvous personnel. Fin de (). Pourquoi cet article, sommes-nous hors contexte, ou carrément hors sujet ? Souvent quand on se compare, nous le faisons avec des valeurs inappropriées. Avec les valeurs des autres, et ça nous laisse personnellement un goût amer. Collectivement aussi. Qu’est-ce qui n’est dit dans les débats sur Haïti ! Nous confondons tous hardiment : gouvernement, État, République, partisans,
adversaires. Nous sommes dans les faits, un pays qui traverse des difficultés, mais nous ne sommes pas en guerre. Même pas contre la faim. Posonsnous d’ailleurs la question suivante : quel est le poids de l’ignorance au niveau communal par rapport aux mauvaises décisions ou retards de la présidence ? Ou, inversement, quel serait, en termes de croissance, le poids d’une décision savante au niveau communale par rapport à l’ignorance au niveau de l’exécutif ? Je m’interroge évidemment dans le contexte de la présidence rotative de la CARICOM par Haïti. Quel sera le lendemain, l’appréciation de la prochaine administration régionale qui prendra acte du bilan haïtien par rapport au précédant, en vertu des besoins immédiats dont les tirs à corriger ? Trois mois épuiseront notre mandat tandis que l’administration Martelly chante une vertu de traçabilité de produits agricoles. Lesquels font défaut dans notre production nationale, laquelle technique de traçabilité est déjà éprouvée à travers le monde, hormis ceux en retard. Ce n’est pas négligeable pour celui qui, plus que novice, fera une première expérience. Il faut tout de même lui accorder le crédit d’avoir accueilli sans accroc depuis que nous l’avions souligné, des chefs d’État et de gouvernement en Haïti. Mais, qu’en estil au niveau communal, des initiatives prises pour forcer l’agenda de la présidence de la CARICOM. Je l’ignore, mais qui en parle ? Je reviens donc à l’esprit
de création en vertu des besoins. Un seul est réellement disponible : l’axe global carnaval. Il nous faut nous réveiller en urgence. Monsieur le président, il faut savoir recommencer, le carnaval possède son esprit. Il doit être inviolable. Vous aviez commis une faute, vous devez donc des excuses à la Nation, car le carnaval était national. Vous devez aussi des excuses aux compositeurs, car les arts doivent être libres. Mais surtout, vous devez des excuses au citoyen et à l’artiste Brother Posse, car vous l’avez agressé avec ce qu’il ne fallait pas. Un musellement antidémocratique. Le monde entier en a pris note, et, le monde global du carnaval en particulier. Celuici est un ouvrage sacré qui représente une immense source de revenus et de réputation positive pour Haïti et même, en ce temps de menaces de guerre thermonucléaire par la Corée du Nord. Nous devons nous montrer capables d’une autre voie de dialogue, c’est la seule voie d’ailleurs qui reste libre comme instrument de pacification. Elle est nouvelle, saisissez-vous d’elle maintenant. Y aura-t-il des délégations artistiques de la CARICOM au carnaval des fleurs ? Monsieur le président, Haïti a la chance, car c’en est une dans ce monde de compétition. Oui nous avons l’opportunité de refaire l’histoire, et notre histoire autrement. Le carnaval peut nous servir mais n’entamez pas le carnaval des fleurs sans porter réparation ni écoles étrangères. Je travaille personnellement sur un ouvrage dont le
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titre est Test of Global Carnaval. Il représente la suite logique de plus d’un chapitre d’Haïti 2001-2010 Reconstruction d’après nous. Pour rester conservateur dans le temps, je produisais déjà un article dans le magazine Diva International en Suisse, sur le l’axe du carnaval, en 2006. Je rencontrais par la suite un fonctionnaire de la mission haïtienne à Genève pour lui expliquer la démarche. Six ans plus tard, l’avenir a renforcé ma vision des choses, c’était le premier carnaval national itinérant aux Cayes. Bravo, mais nous devons aller plus loin et plus vite pour atteindre le but. C’est un axe diplomatique vierge. Haïti mérite sa part, sur la nouvelle voie diplomatique et institutionnelle que représentera le carnaval globalisé. Ne perdez pas l’opportunité de la présidence rotative de la CARICOM. Nous pouvons recréer et nous récréer avec le monde, à titre d’Haïtien. En voici un témoignage qui date de 2010. Madame, Monsieur, Je me permets de vous contacter depuis la France, en tant que réalisateur de films documentaires pour la télévision. Je suis en train de terminer un projet (un documentaire) avec la chaîne nationale France ô autour d’un groupe de carnaval en Guadeloupe. Un Mouvement Culturel engagé socialement et politiquement qui appréhende les prestations carnavalesques comme des actes artistiques et revendicatifs forts. Je ne connais pas Haïti mais je me documente de plus en plus sur la culture du pays et notamment sur le carnaval de Jacmel, grâce à certains auteurs (L. Gordon, Ch. Najman, Frankétienne...). Je réfléchis actuellement à lancer un projet sur les protagonistes du carnaval de Jacmel et notamment sur les gens qui de leur propre initiative, incarnent les personnages “‘traditionnels” et hautement symboliques lors des défilés de rue. Les gens du peuple qui décident de porter un message universel ou politique à travers le carnaval. Je souhaiterai éventuellement me rendre à Haïti début 2012 et je voulais vous demander les dates prévues et les temps forts du prochain carnaval à Jacmel, début 2012. D’autre part, auriez-vous
les contacts de certains organisateurs locaux. Je vous remercie de votre collaboration Bien cordialement François Perlier 2012 y était déjà inscrite et encore dans mes cordes, et, d’Haïti M. Ronald C Paul. Monsieur Albertini, Je me rends bien compte que le temps file. La transmission faite a la ministre n’a pas encore produit de réaction qui me permettrait de vous dire plus. Je comprends bien l’importance du dossier mais je sais aussi que planifier le carnaval pour 2012 au Ministère est très difficile tenant compte de notre situation administrative et des élections prochaines. Je vous suggère de contacter aussi la mairie a ce sujet, depuis trois ans c’est elle qui organise réellement le carnaval. À ce propos là aussi il faudra attendre le terme des élections. Cependant je crois que le suivi d’un tel dossier au niveau des mairies de Portau-Prince et de Jacmel sera plus fructueux en attendant que le Ministère qui en général apporte la subvention réagisse. Salutations Ronald Monsieur le Président, si l’esprit du bouddhisme traverse la puissante Chine, c’est à dire conserver les acquis et marquer un pas de plus à chaque jour, elle a connu aussi le maoïme, les manchu, les qing, les ming, le confucianisme, les tang et les song pour l’innovation, Tchang Kaï-chek pour l’armée,... etc. Mais, contrairement à la crainte de Liang exprimée dans le même ouvrage précité, il y a un Chinatown à New York, à Montréal..., San Francisco, Los Angeles, Honolulu, Chicago, Paris, Rome, Londres, Sidney, Brossard, Cupertini, California, Las Vegas, Mexico, Singapour, Malaisie, Indonésie, Toronto, Vancouvert, Nagazaki, et passons, ce sans oublier l’Amérique du Sud, les Antilles. C’est une mesure. Ce sont cependant l’adaptation et l’intelligence chinoise qui font de cette culture une puissance économique mondiale. (le papier monnaie, la poudre à canon et j’en passe). Ces géants sont des empires, ils ne partageront jamais leurs acquis avec nous. Nous avons l’obligation de recréer. Globaliser le carnaval est à notre portée.
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