journal du 7 -14 aout 2013:hO 8/6/13 3:51 aM Page 8
8
Haïti-observateur 7 -14 aout 2013
DIPLOMATIE ET SOCIETE
Montréal : Un quinquennat d’incertitude sur 2, un maire pourri sur 2 ? Par Dan Albertini Entre (). Faudra-t-il commencer à ériger le Musée Mondial Carnaval, à Montréal, pour mieux faire comprendre, ce que c’est un « vrai » instrument de développement économique réel, pour qu’on entame incidemment la création de son comité maître, là où il se doit d’être ? Je n’aimerais pas dire plus tard, au
Dan Albertini regret ! Ce serait dommage, et dommageable, de laisser comprendre que le génie appartient aux autres, et non à NOUS autres aussi. Fermons les (). Montréal. Quand la citée décide de vivre au hasard, telle recette tel menu. Servi. Montréal, quelle est ta recette, après fusion et dé-fusion ? Mieux, le citoyen attend un nouveau menu, autre que : « vaincre la pauvreté » transformé en plénière, en « combattre la pauvreté ». Les eaux qui ont coulé sous les ponts étaient des eaux usées. Qui alimentaient ces eaux ? Copinage, réseautage, braconnage, sans partage, taxage, barrage, dé-nivelage, bétonnage, coffrage, saupoudrage, zonage, etc. Nous ne sommes plus en décembre
2009, quand je publiais sur Réseau HEM International : « Montréal a peur d’être Grand ». C’était en fait un maire handicapé. Par quoi ? Vision et braconnage. Alors, faillite. Nous ne sommes non plus en octobre 2009 quand j’écrivais ceci, même édition mais canadienne : « Où ira donc Montréal si le maire est élu dépassé ? ». C’était avec le même maire et la même vision. Quelle horreur cette affaire de caisse de parti alimentée en taux de pourcentage, alors qu’on se croyait uni. Et, encore moins, nous ne sommes en septembre 2009, avec pour titre : « Montréal en panne sèche de sang neuf pour son prochain maire ». Le même maire y était resté et nous avions vu ce qu’en était, comme on dit en anglais américain : « the big mess ». Où ira Montréal /post mortem électoral/, si le maire élu est dépassé ? La question est d’autant plus pertinente après l’interrogation 2009, qui relativisait une triste réalité. Je réajuste aujourd’hui. Le maire a/avait certainement réalisé de bonnes choses de son mandat écoulé mais, pas assez, loin d’être assez dans un monde aux frontières élargies. Montréal a/avait besoin d’un maire dynamique et non d’un retraité de grappes industrielles. Nous ferions dans le scénario du pire et de la catastrophe, avec un retraité démagogue dérivé d’une politique fédérale de commandite et perdante. Loin de la suggestion démagogique ou de l’induction à revers, notre vote sera tout simplement et d’abord : non à Denis Coderre. Car, Montréal est encore et surtout avec lui, en panne sèche de sang neuf pour son maire. Le génie des bâtisseurs a-t-il disparu de chez nous ? Ou, sommesnous tout simplement des tributaires avec des spasmes d’éveil trop courts qui poussent tendancieusement vers un suicide référendaire, non par nécessité démocratique progressiste, mais pour nourrir le virus de la sépa-
ration par défaut à Québec, comme élixir politique pour recalés ? Des urnes. Quand on considère la grande Montréal internationale qui héberge nombre d’hasardeux politiques égarés dans leurs pensées gaullistes et gauloises des années soixante, récupérant, comme succès politique, la nouvelle frénésie participative de néo-Canadiens, depuis leur statut d’immigrants reçus, découvrant l’espace liberté jamais vécu dans leur pays de naissance ou d’origine, comme s’il existait une sexualité
politique qui se dévoile aux frais du Canada-Québec distinct, ah j’en suis. On comprend mieux pourquoi Coderre ! Trou vide qui se remplit du trop plein de la rivière d’eaux… usées. Quand on considère donc ces profiteurs dans la grande Montréal
internationale diversifiée, réclamant l’acte référendaire comme béatitude pour faire accuser par la suite le « vote immigrant » au même titre que celui de l’argent, parce que dans la laine il n’y aurait pas seulement des dupes, et, sous leur laine à eux, le néo-Canadien aurait découvert autre drap que celui de la politique et de la démocratie, Montréal doit comprendre qu’il existe mieux qu’un maire endormi et dépassé, et démissionnaire. Une fois de plus : d’où Coderre. Terminons. Par les besoins
d’une génération qui doit prévoir plus loin que l’horizon d’un mandat. Montréal n’a pas à avoir peur, elle doit traverser les frontières /des fakes/. On en parlera de MontréalNord, Même affaire, même dérivé du comté provincial Bourassa-Sauvé, rappelons-nous. De Villeray-St.MichelParc-Extension, est-ce l’effet d’une mauvaise langue péquiste, ou la réalité de financement illégal, comme tant de Libéraux déjà dénoncés ? Vivra, verra, c’est le boulot des SQGRC. Mais, le citoyen a le droit de savoir avant de s’embourber. Montréal international ne s’arrête pas à quelques enfants de la loi 143 dans une administration, pour une ville avec un potentiel aussi élevé. Toujours de 2009. Montréal doit comprendre qu’il existe mieux qu’un maire endormi et dépassé par les besoins d’une génération qui doit prévoir plus loin que l’horizon d’un mandat. Montréal n’a pas à avoir peur, elle doit traverser les frontières. Je m’accorde encore la raison de faire dans les mêmes conclusions, quatre ans plus tard, rien n’a changé du paysage électoral. C’est le même pattern des postulants du siècle des ténèbres. Considération personnelle. Il y a fort à parier qu’avec un maire tel que Coderre, le Noir restera toujours du statut d’immigré, comme l’immigré de Genève, bronze de l’artiste sénégalais, dans une ville où il aura grandi, mieux, pris naissance. Car nous savons tous, qui est cet homme, et nous connaissons sa pensée fondamentale. Pro italien. Montréal est donc effectivement et définitivement en panne sèche de sang neuf pour son prochain maire. lovinsky2008@gmail.com