Immobilier commercial volume 6 - numéro 5

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FOCUS

L’ÎLOT VOYAGEUR : la promesse d’un renouveau Éléphant blanc, cicatrice du Quartier latin, scandale… les termes employés par les Montréalais pour désigner l’îlot Voyageur traduisent sans équivoque leur amertume envers ce projet demeuré à l’abandon depuis l’été 2007. Cependant, la nouvelle de l’acquisition du site par le promoteur Aquilini, l’été dernier, devrait permettre de tourner enfin la page sur le fiasco et de découvrir, à l’aube de 2016, le nouveau visage du quartier.

Par Catherine Florès

« Notre premier défi a été de faire oublier l’image négative du projet en mettant en valeur ses avantages », relate M. Brett Miller, président de Jones Lang LaSalle, la firme de courtage mandatée par la Société immobilière du Québec (SIQ), pour assurer, en partenariat avec la firme RCSI, la vente de l’îlot Voyageur. « Car en fait, le projet ne devait son image négative qu’à son historique, pas à ses caractéristiques en tant que bien immobilier. » Si l’on en croit une boutade bien connue dans l’immobilier, le succès consiste en trois choses : l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement. Et à cet égard, l’îlot Voyageur, situé dans le dynamique Quartier latin et dans l’environnement immédiat de l’UQÀM, de la Grande Bibliothèque et du futur Quartier de la santé, au cœur de l’arrondissement Ville-Marie, avait tout pour attirer les promoteurs. « C’est à tout point de vue un site exceptionnel, d’autant plus que les terrains constructibles deviennent une denrée rare dans le centre-ville », souligne M. Miller.

Brett miller Président Jones Lang LaSalle

Immobilier commercial — Novembre-décembre 2013

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