Ses cheveux de plumes s’accouplent Au duvet d’une nouvelle vie Dans le creux d’un nid de baisers Sans aigles ni frelons ni avares Juste dans un nid douillet de plumes Ressemblant à ce qu’elle imaginait Toujours et encore dans ses cheveux Désormais sa plume apaise Et réchauffe les cœurs Tous ces cœurs perdus éperdus Sous la neige le soleil ou l’ennui Sa plume écrit c’est sa vie
Vertige perché L’esprit huit-clos À l’abri du monde Harnaché à l’œuf Serré contre la coque Sans duvet dois-je encore Savourer l’instant De ses dernières chaleurs Où s’exhale une haleine - 94 -