Jack's Paper #8

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8 N°

JACKSBURGERS JACKSBURGERS WWW.JACKSBURGERS.FR ÉDITION 2019 - OFFERT

P A P E R Inspiration

Lorsqu'entreprenariat se conjugue au féminin

Aventure

Hossegor représenté au Rallye Aïcha des Gazelles

Association

Découvrez l'histoire de Summits of my Heart


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Le Pavillon de la Forêt

Les inspirantes du village

Les Volets Bleus

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Paul Labelle

Surf Odyssey

Georges Chaya

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Pisces Wetsuits

Gram X Furb

Rose Culotte

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Summits of my Heart

Les Gazelles

La marche de la poupée

Directeur de la publication : Julien Escande | Directrice de la rédaction : Caroline Escande | Rédactrice en chef : Julie Pollet | Directrice Artistique : Quitterie Daury | Impression : Imprimé par nos soins | Photo Couverture : Rémi Bedora | Merci à tous les interviewés pour leur temps et leur implication | Édition et réalisation : Jack's Burgers, société HORTENSIA - 73, avenue des Charpentiers - 40150 Hossegor | Jack's Paper est un magazine annuel offert édité par la société HORTENSIA | Dépôt légal : à parution, tous droits réservés. La reproduction, même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l'éditeur. Ne pas jeter sur la voie publique.


EDITO

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ur la route de l'été...

Nous restons admiratifs des parcours des entrepreneurs locaux, des belles histoires qui naissent et grandissent, de la détermination de ces jeunes (et moins jeunes d’ailleurs), de ces passionnés. A travers les restaurants mais également à travers ce magazine, nous faisons la connaissance et la découverte de réalités fascinantes, de parcours souvent semés d’embuches mais qui voient le jour et la continuité de leurs idées, de leur passion. Aujourd’hui, le Jack’s Paper sera un numéro annuel. Dans ce premier numéro de ce format, nous voulions mettre à l’honneur les entrepreneurs au féminin, le patrimoine et le dépassement de soi, ces personnes que vous pourrez croiser toute l’année dans nos villages, qui ont misé sur le développement économique et social de notre région, et qui ont surtout investi dans une vie où le bien-être prône avant tout. Belle lecture et bon appétit.

© Damien Poullenot

L'équipe Jack's Burgers

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Au détour d’une session de surf suivie d’un burger, nous avons rencontré le sud-africain Kevin Olsen. Ancien surfeur pro, installé depuis plus de 15 ans dans le Sud-Ouest, il a développé son activité de shape, avec notamment un modèle phare, le PLONKA. Cette planche est une résultante parfaite de créativité, de modernisme, de passion, de bonnes vieilles techniques indémodables et qui ont fait leurs preuves. Chaque jour, cet artisan local de renom met à cœur de fabriquer chaque PLONKA avec passion. C’est dans ce sens d’implication que Jack’s Burgers lui a commandé 3 modèles, chacune aux couleurs du Jack’s. Pour vous donner l’eau à la bouche, nous avons organisé une session Aqua avec le photographe Damien Poullenot et bien entendu Kevin, et quelques membres de l’équipe Jack’s pour tester en live ces planches.

Et vous savez quoi ? Nous vous ferons gagner ces 3 planches prochainement. Gardez l’oeil ouvert sur nos réseaux sociaux… Photos : © Damien Poullenot Surfeurs : Paul & Adrien - Membres de Staff Jack's. Kevin Olsen

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AGENDA LIRE SUR LA VAGUE

WE ARE THE BAND

TROPHÉE DES GENTLEMEN

DU 22 AU 25 MAI CASINO D'HOSSEGOR

SAMEDI 29 JUIN ARÈNES DE DAX

08 SEPTEMBRE HOSSEGOR

Cette 5ème édition du festival du livre jeunesse réunira une vingtaine d’auteurs et illustrateurs. Au programme : ateliers, spectacles, contes, jeux, dédicaces et rencontres.

L’association Landes Musiques Amplifiées, scène de musiques actuelles de réseau des Landes (40), lance un défi aux musiciens, qu’ils soient amateurs, professionnels, autodidactes ou en formation musicale. Le pari est un peu fou : réunir le 29 juin 2019 dans les Arènes de Dax, des centaines de musiciens pour jouer ensemble une dizaine de morceaux du répertoire des musiques actuelles. L’objectif ; permettre à des musiciens, quel que soit leur profil, de se rencontrer, de jouer ensemble et pourquoi pas leur donner envie de prolonger le plaisir au-delà de l’aventure We are the band.

Au programme : 9 trous sur la plage centrale suivis d’une remise de prix pour les plus habiles. Dans un cadre naturel, les équipes s’affronteront en « scramble » (par équipes de 2 et en jouant la meilleure balle), La formule open permettant à tous de s’inscrire, sans distinctions, favorisera la convivialité de l’événement.

SWIMRUN

Inscriptions Tél : 05 58 43 73 66 Mail : contact@mcboxevents.com

www.wearetheband.fr

DIMANCHE 16 JUIN HOSSEGOR

Tout premier swimrun des Landes, le Swimrun Hossegor, à la fois urbain et nature, s’annonce d’ores et déjà dépaysant. Aux abords du lac marin, au Parc Rosny, 3 courses en binôme, ouvertes aux enfants et aux adultes, prendront le départ dans cet écrin de verdure. Toute la journée, Hossegor vibrera au rythme des animations et de la compétition avec un véritable village d’exposants. www.swimrun-hossegor.fr

QUIKSILVER & ROXY PRO DU 03 AU 13 OCTOBRE HOSSEGOR - SEIGNOSSE

MOT&ARTS #4 DU 13 AU 15 SEPTEMBRE HOSSEGOR

Festival dédié à la kustom culture, Mot&Arts fait son retour à Hossegor en 2019 avec un programme détonnant de deux roues et d'arts urbains. Entre nature et océan, le festival a trouvé à Hossegor un écrin pour s’épanouir. Roulage sur sable, artisans mécaniques, expositions, concerts, gastronomie... Un évènement totalement gratuit, incontournable pour les passionnés et les curieux !

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C’est l’événement surf que tout le monde attend chaque année en octobre dans les Landes ! Les meilleurs surfeurs et surfeuses pro de la planète se mesurent sur les spots de Seignosse et Hossegor quand la houle fait son grand retour après l’été. www.worldsurfleague.com


c'est tout beau tout nouveau et ca se passe chez nous !

NOUVEAU CONCEPT STORE STEPART

La création du nouveau concept store reprend ces trois engagements à l'échelle du multimarque. Nous proposons une sélection de prêt-àporter, accessoires et décorations tendances en complément des collections Stepart. Des codes graphiques variés et intemporels qui pourront plaire au plus grand nombre, de 7 à 77 ans. Place Louis Pasteur à Hossegor

NOUVEAU À CAPBRETON

Lieu culturel vivant et dynamique, la Maison de l’Oralité et du Patrimoine accueille une grande variété d’événements, en intérieur ou dans le jardin et aussi des spectacles. Venez découvrir des œuvres originales du fonds patrimonial, marcher avec des lunettes 3D sur le Gouf de Capbreton, l’un des plus grands canyons sous-marins au monde, écouter une sélection de récits sur les légendes et histoires locales collectés auprès des habitants, apprendre les secrets du « vin de sable »… Renseignements, tarifs et réservations : 05 58 72 96 05 ou mop@capbreton.fr

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NOCTURNE À VÉLO

Découvrez de nouvelles sensations en forêt, lors d'une rando nocturne en VTT électrique. Sensations, frissons, intrigue seront au rendezvous au cours de cette superbe balade, entre terre et mer. Disponible toute l'année Rando’Adventures sur réservation par téléphone 06.25.88.68.90


LE PAVILLON DE LA FORET

OU LA RENAISSANCE DU PATRIMOINE LOCAL Il y a cent ans, écrivains et architectes, découvrant avec émerveillement la cité de Soorts-Hossegor, s’associaient pour en célébrer la beauté, valoriser son patrimoine et développer son aura culturelle. Le rayonnement de la ville ne s’est jamais démenti depuis.

De Paris aux villes balnéaires, de San Diego à Stockholm, fleurissent des lieux culturels mixtes, lieux d’exposition, de création et de co-working, où le touriste peut tomber nez-à-nez avec l’artiste, venir voir des tableaux et repartir avec un livre. Le but ? Que ces centres d’art participatifs soient les plus vivants possible, ouverts et évolutifs, s’adaptant aux attentes comme aux saisons, aux habitués comme aux visiteurs de passage. « Un lieu ouvert, écologique, soucieux de transmission.»

Un siècle plus tard, l’agence d’architecture et d’urbanisme Plan B / Plandho / Modex investit l’ancienne Hostellerie de la Forêt, au cœur de Soorts, propriété de la ville d’Hossegor et inoccupée depuis plus de 5 ans, pour y installer ses bureaux. L’idée est également d’y implanter des entreprises, commerces, services et héberger un centre culturel dédié à la création contemporaine, animé par deux journalistesécrivains, Erwan Desplanques et Constance de Buor. Ce futur « Pavillon de la forêt » sera un lieu de vie, d’émulation, emprunt de l’esprit de raffinement des pionniers.

Quand le lieu a été ouvert au public avant rénovation en octobre dernier, le temps d’une soirée, près de 1 500 visiteurs ont fait le déplacement pour découvrir ce lieu ancré d’histoire, pour tenter d’appréhender les projets à venir et la teinte de l’ambition du collectif. « Il y a cent ans, écrit Erwan Desplanques, architectes et écrivains bâtissaient ensemble la ville et la réputation de Soorts-Hossegor. Notre projet est de raviver cette même tradition en ouvrant un lieu de création moderne dédié à l’image et au texte, qui fera le pont entre la nature et la culture. » Ensemble, ils ont créé à Hossegor l’association Troisième Session, pour travailler, notamment, à des actions de médiation en direction des enfants. Expositions, concerts, lectures, ateliers créatifs (photo, arts numériques), goûters ou siestes sonores, apéro master class y seront accueillis. L’espace sera essentiel dans la réussite de leurs projets, comme une étape incontournable pour locaux et gens de passage. Et si leurs projets se concrétisent aussi rapidement que leurs envies, le seul étage de la bâtisse sera rapidement insuffisante. Mais l’envie va même au-delà d’un lieu unique, en proposant des rendez-vous dans les lieux prêts à les accueillir (le Sporting Casino, Container à Angresse, à Biarritz,…). C’est avant toute chose pour l’amour de l’Art et de la Culture que Troisième Session s’investit autant. Nombres d’artistes ont déjà répondu présents, conquis par le projet.

© Rémi Bedora

Troisième Session : Respirer, s’inspirer, lire, flâner, se rencontrer

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« Je voudrais y faire venir le plus large public possible, celui qui va du Salon du livre d’Hossegor à celui de Container, à Angresse. » Parmi les invités attendus : les romanciers Olivier Adam, Frédéric Beigbeder, Maria Pourchet, Mathias Malzieu, chanteur de Dyonisos et romancier, Yuksek musicien electro, les photographes Baudouin, Gwenn Dubourthoumieu, Sandra Reinflet,… Erwan Desplanques et Constance de Buor mesurent l’ampleur de leur défi, et n’ignorent pas que l’aventure n’est pas sans risque. Mais leurs projets font sens avec ce territoire qui leur est devenu vital. En complément de cette association culturelle, l’envie est aussi d’aller à la rencontre de la vie locale, de suivre cette dynamique de vie de quartier que le bourg de Soorts est en train de vivre. « Nous allons accueillir plusieurs magasins de proximité, complémentaires de ce qui existe aujourd’hui ». Car, oui, avant tout, cette aventure est portée par des amoureux du village, par l’envie de valoriser ce patrimoine et de le mettre à disposition de ses habitants. Et tout cela verra le jour début 2020. En attendant, prenez le temps, flâner autour du Pavillon pour admirer les œuvres murales réalisées par les artistes tels que Benjamin Jeanjean, Steven Burke ou Boul Rostan. Cela vous donnera l’envie de patienter en attendant le meilleur à venir.

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Les inspirantes du village

Lorsqu’entreprenariat se conjugue au féminin...

Entre Soustons, Hossegor et Capbreton, elles sont nombreuses à franchir le pas et à relever le défi de lier vie de famille, vie professionnelle, et parfois passion. Cela donne une tribu de femmes avec des idées plein la tête et des projets plein l’agenda. Nous sommes allés à la rencontre de certaines d’entre elles.

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Karin Belle Vague www.bellevague.com Rien ne prédisposait cette suédoise, designer graphique de formation à venir s’installer dans une petite station balnéaire de la côte Sud Ouest de la France.

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© Rémi Bédora

orsqu'elle débarque à Hossegor pour quelques jours de vacances en 1999, elle tombe sous le charme de ce lifestyle surf et nature, au bord de la plage. Rapidement, elle veut confirmer ce coup de coeur et revient pour la saison. Elle ne repartira vraiment jamais, après avoir rencontré l’homme de sa vie, Nicolas qui lui donnera ses 3 enfants. Enfin installée dans cette nouvelle vie, elle monte avec une autre suédoise un surf camp, à quelques mètres de la plage Centrale. Après quelques années, le rythme ne lui convient plus et encore moins pour sa vie de famille. Mais alors, que faire? Pendant 2 ans, elle travaille sur une nouvelle idée : une marque de bougies fabriquées à la main, en France, aux douces senteurs de vacances, comme un doux souvenir ensoleillé, qui sent bon le sable chaud.

En 2015, Belle Vague voit le jour et nous offre 4 parfums aux odeurs d’été auxquels elle donne un nom qui sonne comme une balade sur la plage. Côte Sauvage, Bois Flotté, Beach Cocon,… En développant elle-même ses recettes à base de cire naturelle et d’huiles essentielles, Karin promet une expérience et une évasion sensorielle 100% made in France. Devenue apprentie parfumeur, Karin ferme les yeux et se laisse aller à l’évasion olfactive pour nous proposer de nouvelles senteurs. En 3 ans, elle a su développer 7 nouvelles bougies, 2 formats différents et plusieurs collaborations avec des hôtels et autres lieux de vie. Karin met un point d’honneur à limiter l’empreinte énergétique de sa marque. « Ce dont je suis le plus fière est de continuer à proposer des produits fabriqués à la main, dans mon atelier. Même le packaging en bois a été pensé pour un impact sur l’environnement moindre. » Avec cette aventure qui dure depuis maintenant 4 ans, Karin arrive à lier vie de famille et vie professionnelle. Retrouvez ses produits et les différents points de vente sur son e-shop.

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Eglantine Styliste Capillaire www.eglantinereigniez.com

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orsqu'elle débarque à Londres, elle s’épanouie dans ce monde atypique, dans la vente et la relation clients, tout en gardant sa passion pour la coiffure comme passe-temps, pour les potes. Plusieurs fois, elle se dit qu’une formation en coiffure pourrait être une suite logique dans sa vie professionnelle. Mais la vie faisant, ce ne sera pas pour tout de suite… Accompagnée de son cher et « so british » amoureux, elle rentre à la maison, à Hossegor, retrouver famille et tribu de copines. C’est ici que la petite étincelle prendra vie, à L’Atelier des Dames, lorsqu’elle se rend compte que les filles savent rarement se coiffer avec un simple headband ou pince à cheveux. Elle sent le filon, petit sourire au coin des lèvres. Elle sera celle qui les aidera à donner une touche de pep’s à leur chevelure. L’aventure se concrétise petit à petit dans sa tête et verra le jour 2 ans plus tard. Alors en congé maternité, son premier projet voit le jour, avec un nom aussi coloré et fun que Dream Hair Jaguar Shoes, en référence à son QG de cœur londonien. A partir d’un menu de coiffures, les femmes peuvent se faire coiffer en + ou - 15 minutes pour un petit budget. Inspirée par la tendance bohème, elle s’amuse de tresses en épi,

© Rémi Bedora

Eglantine fait partie de ces personnalités à l’aura rayonnante et pétillante. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, agile de ses petites mains, elle s’amuse à se coiffer, toujours avec délice et malice. De son caractère coloré, elle trouvera toujours une inspiration débordante tant dans son style vestimentaire que dans ses coiffures et ses bijoux.

d’ondulations, et autres coiffures tendances et originales. On retrouve Eglantine sur les rendez-vous locaux, en boutique, pour des événements particuliers… A chaque saison, telle une collection mode, elle travaille ses menus coiffure par capsule. Et il y en a pour toutes les longueurs et tous les goûts. À côté de ce bar à hairstyle qu’elle propose, elle développe rapidement la partie mariage. Avec ses apparitions de plus en plus nombreuses, il en fallait peu pour une première sollicitation. Elle décide tout de même de partir quelques semaines en formation à Londres, en stylisme capillaire (hairstyling en anglais) pour acquérir certaines bases professionnelles. De retour, en analysant le marché, elle se rend compte que les coiffeurs traditionnels ne proposent pas de déplacement le jour J et que les prestations proposées sont souvent personnalisées. Eglantine a une façon bien à elle d’aborder les coiffures de mariage. Elle propose une approche plus naturelle, plus décalée et plus personnalisée. Du choix de la robe jusqu’au thème de votre mariage, tout lui inspire le « Hairstyle » de la future mariée, la coiffure qui la fera se sentir extra spéciale pour le grand jour. Et parce qu’Eglantine ne s’endort jamais sur ses acquis, elle s’amuse sur les shootings mode et autres éditoriaux,… Elle sait s’adapter aux exigences de chacun et répondre aux attentes parfois décalées. Et elle s’éclate ! Il faut la voir pimpante lors de ses rendez-vous, toujours avec le sourire, une petite attention pour chacun. Avec ses quelques années d’expérience, elle a su affiner sa patte, entre dutchtails pailletées ou encore plumes en rajout. Et si l’envie vous dit, pourquoi ne pas ajouter une touche de fantaisie avec l’un de ses accessoires à cheveux tout aussi fous, qu’Eglantine réalise à ses (trop peu) heures perdues ? Et si on s’autorisait nous aussi une petite touche de fantaisie le temps de quelques jours, pour une soirée, ou simplement par envie ?

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Ruban Collectif Lise, An, Eglantine, Céline, Victoire & Jeanne www.rubancollectif.fr Parce qu’on est toujours plus fortes ensemble !

© An Lalemant

A la genèse de ce projet, une bande de copines, toutes freelances, qui partagent leurs mêmes expériences sur leur vie professionnelle.

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es quatre filles d’horizons différents, installées sur la Côte sud des Landes, officient chacune de leur côté, à leur compte, mais décide de former en février 2011 le Ruban collectif. « Nous cherchions un symbole qui apparaît dans les mariages, les naissances et les anniversaires, mais aussi une alliance de force et de compétences », raconte Lise Mailman, l’une des fondatrices du collectif, évoquant ainsi les champs d’action de ces quatre créatrices. Graphiste, photographe, wedding planner,… autant de métiers qu’il semblait alors essentiel de regrouper. Car l’union fait la création, les personnalités de chaque artiste peuvent ainsi s’exprimer dans un ensemble que ce soit pour un mariage, une fête familiale ou autre. Et cela dure depuis 8 ans. Certains visages du collectif ont changé, mais la dynamique et la créativité sont toujours les mêmes.

Sur leur site internet, dès la page d’accueil, nous pouvons lire « Ruban Collectif, c’est un esprit moderne, original et authentique, que chaque artiste insuffle dans ses créations, en puisant son inspiration dans ses nombreux voyages et rencontres à travers le monde. » Comme son nom l’indique, Ruban Collectif est un collectif d’artistes d’horizons différents, tous installés à Hossegor, des personnalités différentes aux talents distincts, qui ont pour mission de « sublimer les plus beaux moments de joies, les célébrations familiales, mariages, naissances, anniversaires, baptêmes, fêtes de famille… ». Ce sont des sensibilités artistiques qui permettent d’offrir un éventail le plus large possible de créations artistiques. À la papeterie c’est Lise Mailman, au stylisme capillaire c’est Églantine Reigniez, à la photographie An Lalemant, aux fleurs Céline Zilly (Lady Brindille) et à l’organisation Victoire Blanc et Jeanne Lafitte Boulard. Chacune apporte sa touche de créativité, ses idées, même si on retrouve en chacune d’elles une affection particulière pour l’univers bohème.

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« Nous travaillons chacune de notre côté aussi, mais nous adorons travailler sur des projets en commun. Nous avons un vrai respect pour le travail de chacune et surtout une grande admiration. » Et cela se ressent lorsqu’on découvre leurs différents shootings réalisés toutes ensembles. Ça sent bon les fleurs de champs, chaque détail, de la coiffure aux cartons d’invitation, sont incroyablement liés. On aimerait que ce soit notre journée, on aimerait pouvoir se fondre dans cet univers charmant à la scénographie parfaite. Car oui, le sens du détail est primordial pour ces femmes, pour que ce Jour avec un J majuscule soit le plus inoubliable possible.


Kate

Tootsa MacGinty www.tootsa.com Parlons mode et enfance. Parlons couleurs et motifs. Parlons voyages et aventures. Car la vie de Kate a été rythmée par de belles rencontres, des rebondissements de vie.

En 2010, Tootsa participe à son premier salon et la marque semble susciter l’intérêt des acheteurs. Au fur et à mesure des collections, Kate assoit un style bien à elle, loin des paillettes

© Claire Saucaz

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omme beaucoup de landais d’adoption, le surf et les vacances ont permis une première rencontre avec Hossegor et souvent un vrai coup de coeur. Ce sera le cas pour Kate qui découvre la station balnéaire et ses vagues à l’âge de 15 ans, et reviendra pendant 3 ans. Pour les études, elle s’envole pour l’Australie, en « contempory art and design ». Elle y restera 10 ans, pour le surf et le lifestyle notamment. En fin de cursus, elle s’inscrit à une formation à New York, mais fera un détour par Hossegor pour quelques jours… Elle restera finalement tout l’été, par amour. Ses études terminées entre les Etats-Unis et l’Australie, elle décide de s’installer à Hossegor. Elle enchaîne les saisons estivales avec celles dans les Alpes en hiver. Après 3 ans comme saisonnière, Kate décide d’une vie plus « posée », juste avant l’arrivée de sa fille Ruby. Elle travaille alors pour plusieurs marques de l’industrie du surf, entre la France et l’Angleterre, en tant que designer et graphiste. Tout en travaillant pour les autres, l’envie de monter sa propre marque de vêtements pour enfants fait son chemin. Loin des clivages de la mode entre garçons et filles, Kate rêve d’offrir une collection unisexe, pour les 0-10 ans, avec des produits de qualité inscrits dans une volonté de durabilité.

pour les fillettes et du bleu pour les garçons. Elle s’inspire de ses voyages, d’un pays et de ses couleurs. Elle s’amuse d’animaux iconiques comme le renard. Elle assume les couleurs vives et les motifs enfantins. « J’aime à penser qu’une maman ou un papa achètera une pièce pour son premier enfant et qu’il la gardera pour le prochain, qu’importe le sexe. C’est également dans une démarche de durée que je développe mes collections. » Après plusieurs années d’aller-retours entre Londres et Hossegor, en 2014, l’envie de rester sur la côte est de plus en plus forte. Accompagnée de sa fille, alors âgée de 5 ans, elle se laisse quelques mois pour se trouver de nouveaux repères et pourquoi ne pas rester plus longtemps afin d’offrir une vie meilleure à Ruby. Elles seront rapidement rejointes par James, futur mari et associé dans l’aventure Tootsa. La décision est prise, ce sera Hossegor. Depuis, Kate s’est entourée de 3 personnes supplémentaires pour la partie commerciale, marketing et gestion, afin de se laisser plus de temps à la créativité et aux collaborations. À chaque collection, la chef d’entreprise met un point d’honneur à produire utile. À chaque saison, elle échange avec des associations caritatives (Surfers Against Sewage pour cet été, ou encore Help Refugees). « Il me semble indispensable de pouvoir contribuer à ma manière à un monde meilleur, surtout pour l’avenir de nos enfants. » Et pour notre plus grand bonheur, cette saison est inspirée de notre lifestyle du pur lifestyle des Landes, le surf. Et si vous alliez jeter un oeil…

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Albertine

Anémone & Caroline www.albertine-swim.com Shop Hossegor : 148 Allée des Pins Tranquilles Shop Biarritz : 54 Rue Gambetta

© Rémi Bedora

Voilà près de 10 ans que les 2 sœurs se sont lancées dans l’aventure Albertine. Albertine, le nom de leur grand-père, au féminin. Car oui, Albertine, c’est une histoire de famille, des corsetiers et bonnetiers depuis 1913. Les 2 commencent leur vies professionnelles bien loin de cet univers de la lingerie, entre finance pour l’une et communication pour l’autre, à Paris. Amoureuses du grand air et du Sud-Ouest, elles se lancent le défi d’une entreprise à deux, dans un domaine qu’elles connaissent bien. Mais version bain.

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orsqu'elles se lancent, le marché du maillot est encore très saisonnier, et en tant que fan de mode, de pièces féminines et intemporelles, elles ne trouvaient pas de marques leur correspondant. La femme Albertine sera fun, un brin délurée, libre, décomplexée, et exprimant son style de la rue jusqu’au bleu de l’océan. Elles ne manquent pas d’idées, à s’inspirer de leurs voyages, des teintes associées, de la côte sauvage. Les maillots une-pièce et deux pièces, se parent de velours, de volants, de rayures dans un joli mélange de coupes rétro et ultra-modernes. Sans oublier le maillot blousant qui devient une des coupes phares de la marque. Au fur et à mesure des collections, les 2 entrepreneuses affirment leur image grâce à des modèles iconiques, comme le Jane ou encore le Camara. Elles réussiront d’une main de maître, en sortant un maillot avec un imprimé photo de la Grande Plage de Biarritz. Alors totalement dans la tendance bobo parisienne expatriée dans le Pays Basque le temps d’un été, c’est le carton. Les collections séduisent aussi bien le grand public que la presse, mais également les créateurs tels que Claudie Pierlot, Modetrotter, Balzac Paris, Eric Bompard ou Monoprix qui sollicitent Albertine pour des collections capsules. Ce sont aussi des collaborations avec des artistes tels que Delphine Cauly (Eté 81) et César Ancelle Hansen pour la saison 2019, ou encore les bouées The Nice Fleet, La Serviette de Paris et Maison Monique. De belles rencontres qui font de belles histoires. 4 ans plus tard, Caroline et Anémone reviennent à leurs premières amours, en développant une gamme de lingerie. Sur le même positionnement créatif, elles veulent offrir aux femmes une lingerie de tous les jours, confortable, qu’on a envie de montrer, jouer sur les matières et la sensualité sans entrer dans le sexy vulgaire. La communauté de la marque ne cesse d’accroître face à ces nouveautés et à ces messages modernes. « Nos premières clientes sont encore là. Elles se reconnaissent dans nos collections et sont attachées à la marque. »

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Car derrière Albertine, c’est toute une équipe qui pense, crée et façonne. La cadette, Inès, les a rejoint il y a 4 ans en alternance. Elle a su imposer sa place grâce à sa créativité et son dynamisme. Anne accompagne Caroline sur la partie administrative des ventes. Sans oublier le duo féminin d’agents commerciales de choc qui accompagnent leur développement depuis plusieurs saisons. Et l’été, l’équipe se renforce pour animer les 2 boutiques d’Hossegor et Biarritz. Près de 90 points de vente à travers la France et l’Europe, cela demande une organisation millimétrée. Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Pour assortir leurs maillots, les 2 sœurs ont imaginé la prolongation du dressing, pour une silhouette plus complète, en réinventant le beachwear de manière actuelle. Bien loin de la robe de plage transparente, elles dessinent chemisiers à manches courtes et autres pantalons fluides. Avec ces nouvelles capsules, Albertine a su mettre une pointe de mode dans notre garde-robe estivale, ce qui n’est pas pour nous déplaire.


WEB www.voletsbleusbrocante.com FACEBOOK voletsbleusbrocante

Chantal et Philippe sont depuis toujours des passionnées du bric et du broc, du chinage, de cette recherche perpétuelle de petites pépites dans vos greniers. Depuis 30 ans, ils s’amusent à proposer un endroit particulier, singulier où tout se mélange, que ce soit les univers, les époques, les styles. Ils se rencontrent il y a plus de 30 ans à Labenne, dans le magasin de la maman de Philippe, elle aussi antiquaire. Leur amour se selle rapidement autour de cette passion commune. Tous les deux, ils se forment en ébénisterie et acquièrent l’expérience quelques années à domicile chez la belle maman. Il est temps pour eux de voler de leurs propres ailes. Lorsqu’ils découvrent cette maison, ils flashent pour son potentiel en terme d’espace, pour sa cour, et son emplacement. Pendant quelques années, ils y vivent et développent leur univers et leur patte.

© Rémi Bedora

LES VOLETS BLEUS 3 RUE DE LA MAIRIE ANGRESSE

© Rémi Bedora

Pour vous, chineurs, collectionneurs, amoureux de mobilier, de belles pièces ou simples curieux, vous ne regretterez pas le voyage. Certains vous le décrirons comme la caverne d’Ali Baba, d’autres comme l’antiquaire du coin, ou encore un joli bordel.

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BIENVENUE AUX VOLETS BLEUS

« Entrez ! Ne soyez pas timide ! Venez seulement jeter un oeil ! » Qui n’est jamais passé devant cette belle maison aux volets bleus, à Angresse, en se disant qu’il s’y arrêterait un jour, peut-être ? On vous donne un avant-goût de ce qui vous y attend…

C'est qu’aux Volets Bleus, on ne rentre pas comme chez un antiquaire ils savent dénicher les perles rares qui raviront les amoureux de la déco : ordinaire. Antiquaire ? J’ai prononcé le mot Antiquaire ? Chantal style industriel, sixties, maison de campagne… Il y a en pour tous les qualifierait sa boutique plus comme un endroit « trouve-tout », où l’on goûts (et les couleurs). vient sans idée précise pour mieux repartir avec un coup de cœur. « Nous en avons pour tous les budgets, du mobilier d’époque, à la culture pop, C’est aussi dans cette optique qu’ils ont développé une partie mobilier de aux bibelots en porcelaine, en passant par la vaisselle et les statues jardin. « Nous nous sommes rendus compte que c’était un univers de la de Betty Boop. » Le jour de l’interview, Chantal maison qu’on retrouvait peu dans les brocantes venait de rentrer des sacs à main en perles et les antiquaires. » On y découvre des pièges à Nous travaillons beaucoup au tressées datant du début du XXème siècle et mouches noires pour les oliviers ou encore une coup de cœur et à la trouvaille. une grille en fer forgé de 4 mètres… Tout est dit. gigantesque table extérieure où on s’imagine Je m’occupe essentiellement des de suite attablé, entouré d’amis. Et pourquoi achats (parfois un peu trop me Pourquoi se limiter à un univers, à une seule ne pas craquer pour ces intemporelles Dame époque lorsqu’on a la chance de pouvoir trouver dirait Philippe), et j’essaie de Jeanne ? Vous cherchez quelque chose de des objets sublimes partout ? C’est littéralement précis ? Vous souhaitez proposer un bien ? ne pas me restreindre. Parfois, la philosophie du couple. Avec leurs doigts en Ou tout simplement passer et chiner ? Vous certains objets ne restent or, ils s’amusent à restaurer de vieux transistors, ne serez pas déçu. Avec son expérience, les que quelques heures. Nous des meubles perdus dans la maison de famille Volets Bleus est devenu une référence que ce avons appris à comprendre de mamie. « C’est aussi dans un souci un peu soit dans le conseil mais également auprès des ce qu’aimaient nos clients et écolo, il faut l’avouer. Pourquoi jeter ce dont boutiques pour leur aménagement. Même le ce qu’ils recherchaient. nous on peut encore se servir, surtout lorsqu’il s’agit 7 ème art vient s’y ravitailler lors des tournages raconte Chantal. de pièces avec une âme, une histoire ? » Au dans le coin. Sans le savoir, certains décors fond du jardin, se trouve la grange. Cet ancien de films regorgent de pièces de leur boutique. garage fait aujourd’hui office d’atelier et de boutique, dans une ambiance Alors, vous hésitez encore à passer le portillon ? Ouvert 7 jours sur 7, follement pop, entre des pancartes Coca Cola et un vélo d’enfant du siècle Chantal, Adèle et Philippe sauront vous accueillir avec le sourire et dernier, en passant par les tourne-disques des années 70. En 30 ans, l’envie de vous faire découvrir les trésors dont regorge leur caverne. Chantal et Philippe se sont forgés une expérience et un oeil, aujourd’hui Vous passez quand ? accompagnés de leur fille Adèle. Toujours à l’écoute des tendances déco,

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PAUL LABELLE À L’ASSAUT DE LA VAGUE GÉANTE

© Céline Piot

Le 22 novembre 2002, trois équipages de tow-in français se lançaient pour la première fois à l'assaut de la vague de Belharra lors d'un swell monstrueux. Près de 16 ans plus tard, ce sera le tour de Paul, 23 ans, membre de l’équipe du Jack’s de Capbreton, de se confronter à ce mur d’eau, au large de St Jean-de-Luz.

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n 2017, lorsque Paul accompagne l’équipe Cédric Giscos et Lionel Franssen dans leur projet de surfer Nazaré, sur la partie entrainement physique, l’idée de surfer un jour cette vague apparaît. Originaire de Royan, dès son plus jeune âge, Paul fait partie de ces surfeurs qu’on retrouve toujours au plus près du pet, « à prendre les plus grosses ». Sans être une tête brulée, Paul aime cette adrénaline que lui procure le surf et le dépassement de soi. Alors, lorsqu’il se met en tête de surfer la vague gigantesque du Pays Basque, il ne lui reste plus qu‘à commencer l’entrainement et à attendre les houles hivernales. Au détour d’une conversation au travail, le projet prend une autre tournure. Toujours friand de soutenir les projets personnels de ses équipes, Jack’s devient alors le principal soutien de Paul, en lui proposant un partenariat pour l’achat du gun. Le choix se porte sur le shaper d’Hossegor Rob Vaughan, habitué à accompagner de grands surfeurs tels que Justine Dupont ou Benjamin Sanchis sur Belharra ou d'autres vagues géantes. Il s’en suit quelques aller-retours et Paul ressort avec une superbe 10’6 4’’ 1/4, « un bon steak », taillée parfaitement pour affronter Belharra à la rame.

sa planche de plus de 3,20 mètres dans la pente. Seul, face au vide, il ne pense alors qu’à ses appuis. C’est parti. Ne pas tomber. En cette belle matinée d’hiver 2019, Paul surfe Belharra. « Le plus beau tout droit de toute ma vie » nous confie-t-il. Il est alors récupéré par le jet-ski qui lui propose de le replacer au pic. Paul sait la chance qu'il a d’avoir pu surfer cette vague et à la rame.

Après quelques sessions test à La Nord, et plusieurs tentatives vaines, le jour J arrive. Sans que personne ne s’y attende vraiment, la vague merveilleuse et tant espérée est là. Au matin du 18 février, Paul est sur la corniche, à Urrugne. Tous les facteurs sont réunis : une bonne orientation de la houle, de gros cœfficients, une grosse entrée de houle et le timing parfait en terme de marée. De loin, la vague semble si accessible, à quelques 3 kilomètres au large.

« Certains attendent parfois des années avant de pouvoir prendre ne serait-ce qu’une vague à la rame à Belharra. J’étais déjà tellement heureux. J’avais peur de me prendre le revers de la médaille. »

Pour cette session d’initiation, Paul sera accompagné par le tahitien Manu Barth, habitué des grosses conditions et par Vincent Graham, venu exprès de l’île d’Oléron avec son jet. Après quelques incidents mécaniques, l’équipe se retrouve au port de Sokoa, seule, en fin de matinée. La mise à l’eau se fait silencieuse pour Paul, impressionné par ce qui est en train de se passer. Il sait que ce qu’il va vivre sera à jamais gravé dans sa mémoire et dans ses tripes. Après quelques minutes de trajet, le jet ski l’amène au plus proche de la vague, « pour se rendre compte ». La peur au ventre, Paul ressent la masse d’eau qui se lève juste à quelques mètres et pendant quelques secondes, pense à renoncer… Après plusieurs séries à regarder la bête, Paul se jette à l’eau. A la force de ses bras, il lance

De retour sur la terre ferme, Paul réalise son exploit. En regardant les photos, il se demande la taille « peut-être 7 ou 8 mètres. C’est difficile à dire… » En voyant la taille du surfeur royannais sur cette vague, on peut déjà se faire une idée. Avec cette première expérience, Paul n’a qu’une envie : y retourner, surfer encore plus gros, continuer à s’entrainer. Et pourquoi ne pas se donner des objectifs encore plus hauts, tels que Nazaré ou encore Jaws à Hawaï ? Il sait que cela lui demandera du travail, de l’entrainement, des efforts, de l’investissement personnel… Alors, rendez-vous bientôt sur d’autres monstres d’eau ? En attendant, Paul continue de profiter des vagues de la côte landaise, en rêvant à ses prochains défis.

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© Rémi Bedora

SURF ODYSSEY le collectif surf made in Capbreton

Dans la zone des Deux Pins, à Capbreton, l’entrée de leur atelier est matérialisée par une planète énorme et une fusée partie à la conquête. Mais à la conquête de quoi? Du surf, bien entendu, des vagues, de cette quête perpétuelle de glisse. Et chez Surf Odyssey, c’est également la recherche de la planche idéale. Nous avons rencontré Xavier, le patron et gérant de l’atelier.

Qu’est ce que Surf Odyssey ?

Aujourd’hui, quels shapers peut-on trouver chez Surf Odyssey ?

Surf Odyssey est un collectif de shapers : nous accueillons à tour de rôle différentes personnalités du monde du shape qui viennent proposer leurs services aux surfeurs européens. Chacun apportant son style, son expérience, ses shapes. Certains shapers sont attendus tous les ans par nos clients.

Les shapers que nous représentons se divisent en 2 groupes : - Les partenaires historiques qui sont présents depuis le début tels que Maurice Cole, Simon Anderson, Eric Arakawa. - Ceux qui nous ont rejoints en cours de route et qui contribuent à diversifier notre offre : Tom Parrish, LSD, Alessandro Pierre, Roberts. Tous ces noms représentent des Master Shapers accomplis, capables de proposer n’importe quel type de design : thruster, twin, Hybrid, gun, longboard… Ils collaborent tous avec un team de pro surfeurs ou d’ambassadeurs aguerris qui leur permettent de mettre au point leurs nombreux designs.

Quelle est l’histoire de cet atelier ? L’atelier Surf Odyssey a été fondé en 1999 à l’initiative de François Payot, Charly Outters et de moi-même. Mais « rendons à César ce qui appartient à César ». L’idée est venue du shaper australien Maurice Cole. Véritable amoureux d’Hossegor depuis son arrivée en 1982, il avait développé sa société « Aussiegor ». Cela consistait à faire venir ses potes shapers du monde entier pour distribuer leurs boards en France et surfer les belles vagues landaises. Il avait tout compris. Lier la passion et le business et en faire profiter ses potes et les surfeurs français. Surfeur, shapeur et importateur des marques de surf, il a semé les graines d’une industrie florissante.

La philosophie de l’atelier consiste à accueillir des amis shapers qui souhaitent venir distribuer leurs planches en France et travailler dans une petite structure familiale, basée sur l’éthique et le partage. Ce modèle a été repris par de nombreux ateliers, ce qui contribue à perpétuer le shape sur mesure et promouvoir le savoir-faire des ateliers français.

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Que recherchent les clients en venant chez vous : un nom, une notoriété de shaper ? Une expertise ? Des conseils ?

Et si on souhaite tester une de vos planches, est-ce possible ? Nous avons participé à la 1ère édition des Demo Days l’an dernier, et le concept a rencontré un franc succès. Nous allons réitérer l’expérience cette année, un projet itinérant sur 3 étapes (Pays Basque, Landes, Gironde) est à l’étude en collaboration avec l’Eurosima. En parallèle, nous proposons des planches test à l’atelier toute l’année.

Nos clients semblent se sentir privilégiés de pouvoir rencontrer un shaper renommé afin d’échanger et de commander une pièce originale dédicacée, pour un budget souvent moins élevé que la plupart des labels grand public proposés dans les surf shops. C’est une chance de pouvoir accueillir des légendes telles que Maurice Cole ou encore Tom Parrish. Et les passionnés le savent. Dès l’annonce de leur venue, les carnets de commandes se remplissent très vite.

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Combien de commandes réalise-t-il ? Seulement entre 10 et 20 par an pour nos clients français. Tom est un perfectionniste, il passe énormément de temps sur chaque shape, sans compter qu’on lui demande souvent de faire de grands guns multi lattes. As-tu une photo de Tom en train de shaper chez vous ? oui j’ai ça mais je vais demander à Tom s’il est d’accord pour la publier, il n’aime pas trop apparaitre dans les mags ou les réseaux sociaux, mais je vais le convaincre :)

TOM PARRISH

Chez Jack’s, nous sommes passionnés par les belles pièces et par ces artisans, véritables magiciens. Chez Surf Odyssey, nous avons découvert quelques oeuvres de l’hawaïen Tom Parrish. Tom Parrish est un homme discret et mystérieux selon les commérages de l'industrie du surf. On ne trouve pratiquement aucun article sur lui en ligne, ni une citation de l'homme lui-même, ce qui ne fait qu’amplifier l’attrait pour son travail. Tom a fabriqué des planches légendaires pour des surfeurs légendaires au cours d’une période révolutionnaire de l’histoire du surf hawaïen, au milieu des années 70, l’époque des Lightning Bolt, Gerry Lopez et Dick Brewer. Il designe tout type de planches, mais reste surtout reconnu pour ses guns, shapés exclusivement à la main depuis près de 40 ans. Aujourd’hui encore, il reste une référence dans le monde du shape.

Comment ce shaper vivant à l’autre bout du monde est-il arrivé à travailler avec vous ? Peux-tu me raconter le lien qu’a Surf Odyssey avec lui ? En 2013, Tom Parrish nous a été présenté par un ami collectionneur passionné par les belles planches historiques. Tom souhaitait venir passer du temps en France et shaper quelques planches. Il s’est bien entendu avec l’équipe et se plait beaucoup dans notre région. Il revient donc chaque année faire entre 10 et 20 planches uniques façonnées entièrement à la main. Il reste généralement 2 mois à l’automne.

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GEORGES CHAYA Co-président du Seignosse Capbreton Soustons Football Club Figure emblématique de la vie associative soustonnaise, le docteur Chaya est depuis près de 15 ans un membre actif du club de foot de son village. Il l’a vu grandir et évoluer au gré des changements, « pour tous ces gamins qui jouent au foot ». Rencontre. RETROUVEZ TOUS LES RENDEZ-VOUS DU CLUB SUR LEUR PAGE FACEBOOK © Rémi Bedora

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e mercredi après-midi ensoleillé, au stade de foot du quartier Mora, notre arrivée se fait au son des cris des enfants en plein entrainement. « Ce sont les U6 et U7. La relève » nous explique Georges Chaya, au bord du terrain. Nous nous installons dans le local commun, les animateurs et bénévoles arrivent à tour de rôle et saluent le co-président du club. En excellent communiquant, M.Chaya nous présente l’organigramme « car c’est avant tout un travail d’équipe » et les derniers chiffres des effectifs. À ce jour, le club ne compte pas moins de 685 licenciés. Quelle belle réussite ! Mais revenons au commencement. Ce francolibanais, alors interne à l’hôpital de Dax, découvre la côte landaise et n’en repartira jamais. Il fonde sa famille et comme tout père de famille, inscrit son fils et sa fille à une activité sportive dans son village. Ce sera le foot. Rapidement, il s’investit dans la vie du club, plus par conviction sociale que par passion pour le ballon rond. Après quelques années de bons et loyaux services, on lui propose d’intégrer le comité directeur. En 2015, il met en avant la nécessité d’unir les clubs de Seignosse, Capbreton avec celui de Soustons, non seulement dans un souci de cohérence, mais aussi dans une volonté d'en faire « un grand club » doté de moyens supérieurs, avec un objectif sportif fort, celui de jouer au plus haut

niveau régional. Après plusieurs désaccords en interne et malgré l’unification, M.Chaya prend de la distance, jusqu’à son retour en 2017, en tant que co-président avec Jean-Marc Lenormand. Après 3 années de reconstruction du club autour des 3 villes, tous les chantiers entrepris par les équipes de bénévoles et salariés portent leurs fruits. Des résultats encourageants de chaque section en sont la preuve. Certes, 2018 avec l’effet Coupe du Monde, aura vu arriver un afflux massif de jeunes licenciés, avec des éducateurs mobilisés pour les accueillir dans de bonnes conditions. Et que dire de la fierté de ce Président en présentant sa section féminine ouverte cette saison. « Jusqu’en 2018, les filles jouaient avec les garçons, par manque de pratiquantes. Mais aujourd’hui, elles sont près de 65 licenciées du club. » Et l’objectif est de continuer à voir affluer de plus en plus de joueuses. N’oublions pas que la France accueille la Coupe du Monde de foot féminin en 2019. Grâce à l’implication de bénévoles et d’animateurs tels que Georges Chaya, un véritable lien humain et social se tisse chaque jour.

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« Nous organisons toujours plus de tournois, d’événements festifs pour faire vivre notre club. Cela est également possible grâce au soutien et à l’implication des parents et de nos partenaires locaux tels que Leclerc Soustons et Jack’s Burgers. » Ce sera, ballon sous le bras, que Monsieur le co-président nous donnera rendez-vous lors des prochaines rencontres footballistiques de son club.

Cette saison, Jack's est heureux d'avoir financé les bonnets de tous les adhérents, ainsi que les tenues de la section féminine.


PISCES WET SUITS Olivia, 28 ans

Lorsque Olivia, jeune diplômée en modélisme textile, arrive à Hossegor, elle se trouve confrontée au manque de propositions dans ce métier, d’autant plus dans le coin. À côté de petits boulots, elle lance sa marque, comme un coup de cœur, un exutoire professionnel et passionnel. INSTAGRAM

© Rémi Bedora

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moureuse du surf (et d’un surfeur) et de l’océan, passionnée de mode et d’astrologie, tout semble s’aligner lorsqu’elle se lance dans l’aventure Pisces Wetsuits. Pisces, comme le signe astrologie. Comme un hymne aux surfeuses, danseuses sur les eaux, Olivia leur a imaginé des tenues de sirènes, en néoprène Yamamoto, brillant. Pourquoi ne pas assumer une springsuit dorée ou argentée, un bikini taille haute rose et bleu ? L’idée est avant tout de sublimer la femme et la surfeuse, en féminisant la combinaison.

cousue, testée et produite dans son petit atelier, sur la mezzanine de son appartement. « je voulais aussi pouvoir rester dans des prix accessibles tout en proposant des modèles presque uniques. Il n’y a donc que très peu d’exemplaires par modèle.» Olivia a des doigts de fée. Les combinaisons sont des petits bijoux de précisions qu’on a envie d’enfiler pour une session estivale, et pour voir les gouttes d’eau glisser et le soleil refléter tout au long du néoprène brillant. Monter une marque, seule, n’est pas chose facile et Olivia en est consciente mais elle décide de travailler à l’instinct. « Entre le marketing, la communication, la partie commerciale, la production,… les journées sont bien remplies. J’en apprends un peu plus tous les jours. Je crois en mes produits et à leur potentiel. » Vous pouvez retrouver les combinaisons à l’événement des jeunes créateurs locaux Quartier Moderne en mai et la boutique Le 28 à Capbreton. La marque est également en vente en ligne sur www.nacso.fr.

« J’ai pensé chacune de mes pièces comme un vêtement, comme une pièce phare d’un dressing. Je souhaitais mettre en valeur les courbes de chaque femme, tout en leur assurant protection et confort. » Olivia commence par le lycra pour rapidement se tourner vers le néoprène. Pour les connaisseurs, le néoprène est une matière difficile à travailler et coûteuse. Mais il permet aussi de coudre des coupes précises, ajustées et donc plus confortables. Aujourd’hui, chaque pièce est imaginée, dessinée, prototypée, découpée,

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Gram x Furb

Comment travaillez-vous le son Gram x Furb ? Comment préparez-vous les chansons ? Nous travaillons à 4 mains, ou plutôt à 2 fois 2 mains. Burns nous envoie des sons, des instrumentales. Nous commençons à écrire chacun de notre côté, inspirés par la musique reçue. En fonction du mood, de nos émotions, de nos vies à l’instant T, cela va nous aider à écrire les paroles. Ensuite nous partageons nos textes, on échange, on s’adapte aux envies de l’autre. Pour ce duo, nous avons eu envie de sons colorés, de paroles positives. Cela se ressent dans nos vidéos et dans le choix de nos titres. Lemon Verde est l’exemple parfait d’une soirée d’été, le citron vert nous fait forcément penser à un cocktail, à un coucher de soleil… On est plus créatifs dès que les beaux jours reviennent.

Formation éphémère entre 2 potes de Capbreton, Gram x Furb représente la nouvelle scène rap du Sud des Landes. Largement inspirés par le rap québécois et US, Benjamin et Titouan, respectivement 30 et 25 ans, viennent de sortir un premier EP 8 titres, dans une ambiance glisse et skate made in Sud-Ouest. Nous avons rencontré Benjamin aka Gram.

Quelles sont vos envies pour le futur du groupe ? Nous essayons de nous faire connaitre entre Pau et Bordeaux. En Aquitaine, la scène rap n’est pas très présente. On aimerait pouvoir déjà se faire un nom, développer le mouvement rap avec un son et une couleur bien spécifique, comme ce qu’il peut y avoir dans le sud-est ou en région parisienne. Nous avons déjà fait quelques concerts dans les salles de Pau et Bordeaux. Il faudrait qu’on booste un peu plus Bayonne, Biarritz,… mais c’est vrai que ce n’est pas trop la culture musicale du coin. Petit à petit, on rencontre les rappeurs locaux, on développe les projets et ça avance. Nous travaillons également sur un EP 4 titres pour l’été, le Summer Pack, avec une connotation californienne pop à la française, qui s’écoute facilement.

Comment a débuté le groupe Gram x Furb ? Nous nous connaissons depuis plus de 15 ans, grâce au skate. C’est ensemble qu’on a commencé à raper. Nous avons déménagé pour nos études, l’un à Bordeaux et l’autre à Pau. Et puis nous nous sommes retrouvés pour un taf, chez PullIn. C’est là qu’on a commencé à écrire et composer quelques morceaux, il y a 3 ans, pour s’amuser. Le nom est venu simplement de nos surnoms respectifs. Gram pour moi, et Furb pour Titouan. Nous avons ensuite intégré Burns en tant que producteur et DJ qui gère la partie mixage et sons.

Et en solo ? A côté de Gram x Furb, nous avons chacun nos projets en solo. Titouan a son groupe à Pau, Le Désordre. De mon côté, je travaille sur un EP en solo. On aimerait un jour pouvoir vivre de notre passion. Nous continuons à apprendre chaque jour, à nous professionnaliser, à organiser nos concerts, sur notre com’… On a terminé de se faire payer en bières (rires). Plus sérieusement, on se donne réellement les moyens de réussir. Nous travaillons 6 mois par an sur des jobs alimentaires tout en économisant, et ensuite, 6 mois pour se donner le temps de la création, de l’écriture, des concerts…

C’est quoi Gram x Furb ? Gram x Furb, c’est une formation de potes, fans de rap et de skate. Nous sommes largement influencés par le rap québécois qui apporte une touche délire et moins sérieux qu’un rap us ou français. C’est une musique hybride qui n’existe nulle part ailleurs. On écoute pas mal de nouveau RnB américain, moins cliché que ce qu’on peut penser. Nous aimons aussi écouter du rap français plus « énervé » comme 13 Block, Youv Dee ou encore Vald, Biffty. Avec toutes ces références, on essaie de donner une touche sunshine à notre rap, que ce soit dans nos paroles et dans nos vidéos. On a envie d’un son et de textes légers.

Où peut-on vous écouter ?

© Rémi Bedora

L’EP est disponible sur toutes les plateformes musicales (Deezer, youtube, spotify). Youtube @granregalclub

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rose culotte

© Alexis Atteret

Nous les avions découvert lors d’un concert l’été dernier, à Hossegor. Bercés par leurs mélodieuses reprises, nous avions envie d’en savoir un peu plus derrière ce duo de barbus. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots : qui constitue ce duo ? Êtes-vous potes, frères, ... ?

Rose Culotte est constitué de Robin Cordier (23 ans) au chant, piano électronique, guitare et ordinateur et Guillaume Huckel (28 ans) aux percussions kit, pads électroniques, ordinateur. On s’est rencontré à Nancy lors de nos cursus à la Music Academy International (M.A.I), Robin était en cursus chant et moi en cursus batterie. A la M.A.I les élèves sont amenés à créer des projets ensemble, à enregistrer en studio, à faire des prestations live. Nous nous sommes retrouvés dans les mêmes projets par hasard.

rose : rose bonbon, rose poudré, rose culotte. Et j’aimais aussi l’idée de brouiller les pistes sur notre identité. C’est vrai, on s’appuie sur des stéréotypes et quand les gens connaissent notre nom, c’est toujours surprenant de voir débarquer deux hommes barbus ! (rires).

Comment êtes-vous arrivés à la musique ? Avez-vous la chance d’être des autodidactes ou avezvous fait le conservatoire ou une école de musique ? On a tous les deux commencé par l’apprentissage de la musique classique pour finalement aller vers les musiques actuelles. Pour ma part (Guillaume), j’ai commencé la batterie à l’âge de 4 ans par des cours particuliers, j’ai ensuite fait différents cursus : des percussions classiques au conservatoire de Dax, un DEM batterie (Diplôme d’Études Musicales) au Pôle Sud de St Vincent de Tyrosse et enfin la M.A.I.à Nancy en 2016 toujours en batterie. Robin a commencé à chanter depuis son plus jeune âge. Il intègre une chorale à l’âge de 11 ans mais préfère par la suite travailler par lui-même pendant quelques années. Il entre ensuite au conservatoire lyrique de Poissy pendant 8 années. A l’âge de 19 ans il intègre la section Pop Academy (chant) de la MAI puis le cycle supérieur (diplôme M.A.I Network).

Comment pourrait-on caractériser le style musical de Rose Culotte ? Nous réarrangeons des morceaux actuels, des années 2000 à aujourd’hui, généralement de pop internationale, en y ajoutant des sonorités jazzy, des shakers, des cymbales et des sons électroniques. On tient à faire une musique légère et élégante. Nos reprises sont majoritairement en anglais, on travaille actuellement pour que le français occupe une place plus importante dans notre prochaine setlist. Nous voulons retravailler entièrement chaque reprise pour en faire des versions personnelles et originales. Nous ferons peut-être des compositions dans quelques années mais pour le moment on prend vraiment plaisir à travailler sur des reprises.

Parlons musique: quelles sont vos influences ? Quelle est votre playlist idéale en voiture ? En voyage ?

En avril 2018 je décide de monter un duo de musique. Je suis retourné à la M.A.I. pour trouver la personne qui correspondrait à mon projet. En marchant dans les couloirs de l’école, j’ai entendu quelqu’un chanter dans une salle de répète, ça m’a interpellé. Je suis entré pour voir qui chantait, comme ça, et c’était Robin. D’un point de vue musical, ça m’a semblé évident de lui proposer le projet. Nous sommes allés prendre un café et je lui ai présenté mes idées et la direction que je voulais donner au projet, nous étions sur la même longueur d’onde. Deux jours plus tard, nous répétions le 1er morceau, en octobre nous validions ensemble notre première année d’intermittence grâce la réalisation d’une quarantaine de concerts dans le Sud-Ouest.

Que représente la musique pour vous ?

Pourquoi ce nom de scène tout de fois atypique ? Pourquoi pas Culotte Violette ou Tulipe Culotte ?

© Rémi Bedora

Nous écoutons des artistes très éclectiques. Personnellement je peux citer Tony Allen, Archive, Avishai Cohen ou Limp Bizkit. En batterie j’ai été beaucoup influencé par Dave Elitch et Keith Carlock. Côté artistes français, j’adore Jacques Dutronc et Georges Brassens notamment. Pour le piano, Robin a beaucoup écouté Robert Glasper, Cory Henri et Bills Laurance (ces deux derniers étant tous les deux pianistes de Snarky Puppy). Je sais qu’il a été notamment influencé par Bruno Mars, Coldplay, Muse ou encore Tom Misch. Côté français ce serait plus M, Ben Mazué ou Stromae. Pour partir en voyage on mettrait sûrement dans notre playlist Flavien Berger, Abraham Inc., Uppermost, Polo & Pan, Nothing But Thieves, Sean Rowe, Parcels, Vendredi sur Mer… Également quelques morceaux de Walt Disney (rires), nous sommes très fans des bandes son, elles sont magnifiques.

Comment a commencé Rose Culotte ?

La musique c’est toute notre vie, notre passion au quotidien. Elle est constamment dans nos têtes. Je pense que le fait qu’on soit dedans depuis tout petit nous a sûrement rendus accros et extrêmement sensibles aux mélodies. Robin comme moi, ne passons une journée sans jouer de notre instrument, c’est une vraie drogue. On prend du coup énormément de plaisir à écouter de la musique, à la jouer sur scène et à la partager avec notre public. La scène c’est un sentiment unique, on a beau avoir fait des centaines de concerts, je pense qu’on ne s’en lassera jamais.

Il était important pour moi que notre nom symbolise quelque chose, qu’il y ait un sens derrière le nom et je tenais à ce qu’il soit en français. Le nom m’a été inspiré par une culotte rose bien portée… (rires). En réalité c’est très symbolique pour moi ce nom. Rose Culotte est la version élégante de culotte rose. Ça correspond bien à notre musique. En mettant « rose » avant culotte, culotte devient l’adjectif et donne comme une précision sur la nuance du

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SUMMITS OF MY HEART L’histoire aurait pu être dramatique pour cette famille. Lorsqu’ils accueillent leur premier enfant, Camille, les jeunes parents ne se doutent pas des épreuves auxquelles ils devront rapidement faire face. Leur petite fille doit être opérée à coeur ouvert à 10 mois d'un cœur Triatrial avec complications post-opératoires et greffe partielle. Pour eux, ce fut un long et grand combat. Un combat gagnant qui leur a donné une envie furieuse de profiter de la vie sans ménagement, sans contrainte pour le reste de leurs jours.

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pour objectif de gravir tous les sommets du massif pyrénéen français recensés par la fédération des clubs alpins et de montagne et le bureau des guides, et d'y planter un petit drapeau avec un coeur (le logo de Mécénat Chirurgie Cardiaque) et nos initiales (Claire et Camille comme Coeur). »

laire, femme dynamique, sportive et fonceuse, a longtemps cherché une idée qui pourrait apporter une contribution à toutes les personnes qui se battent pour aider dans la recherche des pathologies cardiaques, à celles qui souffrent, à celles qui aident et celles qui soignent (les clowns, les dames roses, le personnel hospitalier, les chirurgiens, les psychologues…). « Toute ma vie, je ne serai jamais assez reconnaissante de l'aide qu'on m'a apportée de près, de loin, pour sauver ma fille qui va fêter ses 10 ans en 2019. Une petite fille pleine de vie, avec un cœur qui bat aujourd’hui la chamade. Je voulais m'impliquer en faisant quelque chose qui me corresponde, quelque chose qui ait du sens et qui en donne aux autres. » En novembre 2018, en grande passionnée de randonnée en montagne, elle se prépare pour un sommet, et là, face aux pics, elle a l’idée.

Le livre de Kilian Jornet « Summits of my life » dans lequel le sportif partage ses incroyables records, sera une véritable inspiration pour Claire. En seulement 1 mois, elle monte l’association Summits of my Heart, valide le partenariat avec Mécénat Chirurgie Cardiaque à qui les dons reviendront, développe la communication, les partenariats avec les marques. Elle rencontre les guides, prépare son planning, recrute des ambassadeurs entre les Pyrénées et les Alpes, répond aux interviews. Elle ne laisse rien au hasard et veut se donner toutes les chances de réussir.

« J’ai contemplé le Cirque qui me faisait face. Ce Cirque de pics et de vallons que j’ai associé à un rythme cardiaque instantanément. J’avais donc

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90 sommets en 2019 Le CAF recense aujourd’hui 90 sommets sur la chaîne pyrénéenne. 90 sommets que Claire gravira, accompagnée ou non, hiver comme été. 90 sommets qui représentent près de 9 000 000 battements de coeur. Claire reversera 1 centime d’euro par battement, soit 90 000€ intégralement pour l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Cette somme représente la formation de 132 chirurgiens étrangers, ou le financement de 34 missions à l’étranger, ou de 12 opérations chirurgicales. Tous les dix sommets, Claire est et sera accompagnée de personnalités emblématiques du sport ou dans sa vie, des personnes qui auront marqué le combat de sa fille et de tant d’autres, des personnalités dépassant leurs propres rêves. Pour le sommet #10, Claire a été accompagnée de la surfeuse française Pauline Ado, grande sportive et soutien du projet. À chaque fois, Claire trouve un endroit pour apposer son drapeau de coeur, référence à la tradition des drapeaux de prières népalais, pour autant de belles et bonnes ondes à partager. Et parce qu’elle ne fait rien à moitié, et que selon elle, tout est lié (santé, environnement, avenir), elle a développé ce petit drapeau en fibre de bois et biodégradable. Comme Kilian Jornet, passer sans laisser de trace. Camille l'accompagnera sur tous les sommets d'une altitude inférieure à 2000m et dans la limite de sa condition physique. « Nous le ferons ensemble pour symboliser l'espoir et donner de la force à tous les enfants qui se battent chaque minute. »

Alors ne soyez pas timide ! Si vous souhaitez participer à cette belle aventure, sachez que chaque soutien est précieux, que ce soit financier, le fait d’en parler, de partager le projet, une aide logistique,… Et si l’envie de vous joindre à Claire pour gravir un pic, elle sera ravie de vous accueillir et de partager avec vous un bout de son aventure.

Et demain? Avec cette détermination sans faille et l’amour du challenge, Claire ne s’arrêtera certainement pas là. Elle se voit déjà gravir les pics alpins, européens et voir internationaux. Elle espère organiser de nombreuses éditions, être accompagnée par de plus en plus d’ambassadeurs anonymes ou non, de vivre l’aventure pour que d’autres puissent vivre, tout simplement.

Jack's organisera en septembre prochain une opération de soutien en reversant à l'association une participation sur chaque vente d'un "Burger du Cœur" créé pour l'occasion en édition limitée dans ses trois restaurants. Vous pourrez rencontrer Claire lors de la journée de lancement au Jack's de Soorts-Hossegor.

© Rémi Blanc

Si vous souhaitez soutenir Summits of My Heart, rendez-vous sur www.summitsofmyheart.org INSTAGRAM summitsofmyheart FACEBOOK summitsofmyheart


hossegor représenté au rallye aïcha des gazelles Le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc est le seul Rallye-Raid hors-piste 100% féminin au monde. Unique en son genre et depuis 1990, il rassemble chaque année des femmes de 18 à 71 ans et de nationalités différentes dans le désert Marocain. C’est donc ce défi que se sont lancé Emilie et Caroline, 2 figures de la vie locale hossegorienne.

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as de vitesse, pas de GPS mais une navigation à l’ancienne, uniquement en hors-piste qui a pour but de rouler le moins possible. Libres de choisir leur parcours, les Gazelles doivent relever chaque jour un défi : analyser la carte avec des coordonnées géographiques, appréhender les difficultés du terrain et choisir le parcours le plus court possible. Elles doivent effectuer un parcours en pointant des contrôles de passage mis en place en un minimum de kilomètres et non en un minimum de temps. Elles peuvent choisir de contourner la montagne ou de la franchir, de passer par les dunes ou de les éviter. Caroline et Emilie, 2 landaises d’adoption ont décidé de se dépasser et de participer à l’édition 2019.

Sortir de leur zone de confort n'est pas un problème. C’est donc à l’occasion des 40 ans de Caroline que son cher et tendre les a invitées à repousser leurs limites, en s’inscrivant à cette belle aventure.

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QUI SONT LES 2 GAZELLES ? Caroline

Femme accomplie, globe-trotteuse, épouse aimante, maman attentionnée de 3 enfants, amie festive et femme d'affaires audacieuse réussit à assumer tout ceci chaque jour d'une main de maître dans un gant de velours. Passionnée de 4X4, elle sera l'effervescence, la pilote déterminée du binôme.

Emilie

Femme forte et de grande droiture, infirmière de formation, a tout quitté il y a 2 ans, pour se rapprocher de l'océan, de la nature et d’un style de vie plus sain et plus serein que celui de la vie citadine. Aventurière dans l'âme, scout toujours, elle n'a pas sa pareille pour surmonter les épreuves dans le calme et la plus grande organisation. Elle sera la navigatrice, le guide et la force tranquille du binôme. « Epaulées par notre meilleur allié " Ginger » spécialement customisé pour l’occasion, nous comptons surtout passer la ligne d'arrivée avec des papillons dans le ventre, fières de nous, ayant donné le meilleur de nous-mêmes, et surtout galvanisées d'un sentiment de partage et d'aventure sûrement jamais atteint à ce jour. »

UNE ROBE SPÉCIALE POUR GINGER Pour l’occasion, la Jeep de l’équipage 213 a été totalement stylisée par une graphiste locale, La Fabryka. « Nous voulions travailler avec une personne du coin, une femme surtout. Nous connaissions le travail de Flora et étions toutes les deux séduites par sa patte colorée et féminine. » Flora leur a proposé un imprimé inspiré par la nature, un mélange entre pétales pastels pour le côté féminin et rayures animales pour la fougue de cette aventure.


Caroline et Emilie terminent à la 60ème place, sur près de 126 équipages. Une belle réussite pour ce duo d’entrepreneuses d’Hossegor qui n’ont rien lâché, de la première à la dernière journée. Pendant près de 9 jours, elles ont parcouru des centaines de kilomètres de pistes et de dunes, toujours les yeux rivés sur leur carte et leurs objectifs. Quelques jours après leur retour, elles nous racontent, les yeux encore pleins d’émotions, cette aventure hors du commun. Emotions, Engagement et Fierté.

Emotion

« Lorsqu’on passe ses journées à conduire ou à lire une carte, à dormir environ 4h par nuit, à donner des coups de pelle pour désensabler sa voiture ou celle d’un autre équipage, autant vous dire que nous n’avons pas eu vraiment le temps de faire du tourisme. Mais lors de la dernière soirée, en pleine étape marathon, nous devions dormir hors du bivouac. Nous avons planté nos tentes dans les dunes de Chegaga, avec un autre équipage, le 150, des copines suisses rencontrées lors du stage de navigation à Avignon. C’était la première fois que nous avions du temps, le temps de nous poser et de profiter. Toute la soirée, nous avons partagé nos sentiments, sur ce qui nous étions en train de vivre, à refaire le monde, tout en regardant un coucher de soleil flamboyant. Nous avions toutes une émotion particulière, à savourer cet instant magique, sachant qu’il s’agissait de la dernière soirée et que le défi était pour nous amplement relevé. »

Engagement

« Le plus difficile est certainement l’enchainement, le non-stop des étapes, le temps de rien. Dès l’arrivée au bivouac, il faut réparer ce qu’il y a à réparer sur la voiture (membre à part entière de l’équipage), préparer les points du lendemain, souffler, dormir,… pour mieux repartir dès les premiers rayons de soleil. Chaque jour, tu dépasses un peu plus tes limites. Le corps suit si le mental résiste. Lors du prologue, au milieu des dunes, nous avons tanké rapidement. Plus de 2h30 à pelleter pour sortir Ginger, sans se rendre compte que nous avions gardé nos casques (rires). Nous étions très scolaires et ne laissions pas la place à notre instinct. Nous avons rapidement compris que cette course se gagnerait grâce à l’écoute de l’autre et de soi-même. »

Prêtes à repartir ? Pour Caroline, « pas tout de suite mais pourquoi pas… Cette fierté de l'avoir fait, ce sentiment d’être perdue pour mieux se retrouver… Ce sont beaucoup d'émotions à digérer. Je vous dirai cela d’ici quelques mois. » Pour Emilie, « Si je devais retenter l’aventure, ce serait pour m’améliorer sur les tracés. Mais à repartir, pourquoi pas aussi en tant que bénévole pour l’association Cœur de Gazelles. Ce serait une autre belle manière de vivre cette aventure au milieu du désert marocain. »

LE RALLYE EN QUELQUES POINTS

Humain

Une aventure humaine inégalable : un défi moral, physique et émotionnel

« Avant tout, ce rallye est une aventure humaine, que ce soit entre les binômes, les équipages, l’organisation et surtout avec la population locale. A chacun de nos passages, nous étions accueillies comme des reines, avec les sourires et les saluts de la part des gens. Lors d’une étape, nous nous sommes arrêtées à proximité d’une maison, au milieu du désert. Une fillette de 8-9 ans sort. Nous lui demandons le chemin du village et pieds nus, elle se met à courrir pour nous indiquer la route. Nous la stoppons rapidement mais quelle fierté avons nous pu lire dans son regard ! Même si elle ne nous a pas indiqué le bon chemin (rires). Nous avons également été époustouflées par ce qui se cache derrière une telle organisation. En parallèle de la course, l’association Coeur de Gazelles utilise la logistique pour parcourir les villages aux alentours, prescrire les dons adéquates à chaque famille, soins et suivis médicaux… Des dizaines de bénévoles étaient présents pour venir en soutien de ces populations déconnectées de toute infrastructure sanitaire. L’association ne fait pas uniquement dons de vêtements et autres, mais organise un suivi annualisé médical et de référencement en lien direct avec le Maroc. La machine roule et chaque édition apporte son lot d’améliorations des conditions de vie de ces marocains. »

320 Gazelles partagent à chaque édition cette aventure 17 nationalités différentes en moyenne chaque année Audace, courage, partage, endurance, persévérance sont les qualités indispensables pour être Gazelle Qu’elles soient amatrices ou professionnelles, toutes les participantes ressortent avec une marque inoubliable : la rencontre avec elles-mêmes, la prise de conscience de leur potentialité

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Une terre d’accueil

Sa Majesté le Roi Mohammed VI place l’événement sous son Haut Patronage et accorde aux Gazelles le port de ses Armoiries sur le gilet officiel

Evènement responsable Mise en place d’une véritable démarche environnementale : Premier Rallye au Monde certifié ISO 14001 depuis 2010 Engagement citoyen et sociétal avec son association Cœur de Gazelles : en moyenne chaque année pendant les 9 jours de compétition, 8000 consultations médicales et 7000 personnes bénéficient des dons des Gazelles


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LA MARCHE DE LA POUPÉE

Louise au pays de la médecine ayurvédique

Il est des histoires qui nous touchent particulièrement. Depuis plusieurs années, Jack’s soutient l’association La Marche de la Poupée. C’est le parcours de Louise, 9 ans et de ses parents. C’est aussi le parcours de milliers d’autres enfants souffrant d’IMC (Infirmité Motrice Cérébrale). Chaque jour, Louise se bat pour progresser, avancer petit à petit. Avec l’association, ils sont sur tous les fronts pour récolter des fonds permettant la recherche et accompagner Louise dans son combat. Louise veut marcher. Un point c’est tout ! Nous avons voulu prendre quelques nouvelles.

E

n janvier 2012, contre l’avis de tous, les parents de Louise l’emmènent à Mysore, en Inde, pour suivre un traitement de médecine ayurvédique avec le Docteur K.R.I. Jagadish pendant 3 semaines. Au bout de 2 jours, les résultats ne se sont pas faits attendre. Pour la première fois, Louise pouvait étendre totalement ses jambes sans effort. Durant le séjour et grâce aux thérapies du Dr Jagadish, son énergie avait augmenté et elle réalisait de nouveaux mouvements articulaires impossibles jusqu’à présent. Les déblocages étaient donc possibles. Et surtout, cela donnait l’envie à Louise de se mettre debout. « Le Docteur Jagagish nous avait prouvé que notre espoir n’était pas vain. Grâce à lui, nous avons pris des décisions dans nos choix thérapeutiques pour permettre à Louise d’atteindre son rêve de marcher. » Après 6 ans, le voyage a enfin pu se concrétiser et la famille a pu une nouvelle fois s’envoler pour Mysore pour 15 jours de thérapie. Ce nouveau voyage en Inde pour Louise s’est conclu de succès, de par des progrès significatifs et prometteurs. Après ces années, toujours à l’écoute des nouvelles techniques et des nouvelles avancées scientifiques, Emilie et Olivier sont persuadés des bienfaits de cette médecine.

Pendant 11 jours, Louise a suivi des soins entre les mains du Docteur Jag. La fréquence quotidienne de deux séances, associées à une alimentation simple et variée, a porté ses fruits. Les résultats sont incroyables.

« Louise peut désormais tendre totalement ses bras audessus d’elle, ses mouvements sont plus précis, de petits nodules présents sur son cou depuis sa naissance ne sont plus palpables, ils ont disparus ! » Avec ces quelques jours accompagnés du Docteur Jag et de son équipe, ils ont également pu mettre en place un programme d’exercices que Jag leur a montré et corrigé, à réaliser quotidiennement pour continuer cette évolution jusqu’à leur prochaine visite. « Ceci ne relève absolument pas de promesses farfelues mais d’une confiance absolue en un Maître Ayurvédique riche de plus de 60 ans de pratique et de centaines de guérisons à son actif. » Soutenus par la société Cap Vital Santé (Biarritz, SaintPaul-Lès-Dax), ils ont pu faire la surprise à Jag Therapy d’une donation de deux fauteuils roulants, remis en fin de séjour. Un geste scellant d’autant plus Louise à ce pays. « C’était notre deuxième séjour de soins à Jag Therapy et certainement le plus encourageant quant aux différents traitements que Louise a suivis depuis sa naissance. » Grâce aux nombreux soutiens et notamment celui de Jack’s Burgers, le troisième séjour est d’ores et déjà en route. Retrouvez toutes les informations sur les événements de l’association sur leur page Facebook :

lamarchedelapoupee

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Donne vie au dessin en reliant les points dans l’ordre.

KID’S CORNER

SORTIE Aide Jacks à retrouver son chemin !

MOTS CACHÉS Retrouve les • mots suivants• dans la grille :•

• • • •

Burgers Kids Donuts Glace Soda Surprise Jacks

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j A MO U p wQ E c i B N O X T J G z H

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© Damien Poullenot

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