Les Angles Morts d’un camion Les Angles « Tueurs »
SECOP – ITSRE asbl Chaussée de Tirlemont, 11 4260 Braives 0473/86.33.73 www.itsre.eu N° d’enregistrement : 534.757.733
SECOP-ITSRE A.S.B.L. Chaussée de Tirlemont, 11 à B-4260 BRAIVES
Avant-propos : L’I.T.S.R.E. a été créé en septembre 2006 par quelques chauffeurs routiers désireux d’améliorer la sécurité routière pour le secteur du transport routier de marchandises et de voyageurs. L’Interface pour le Transport et la Sécurité Routière en Europe n’était donc au départ qu’une simple association de personnes qui souhaitaient rencontrer les dirigeants politiques et autres et ceci dans le but de partager leurs expériences de la route. Partager pour que les bonnes décisions soient prises telle était l’idée de base ! La suite de notre aventure nous prouvera que beaucoup de personnes veulent faire de la sécurité routière pour le secteur du transport sans pour cela avoir les connaissances nécessaires afin de faire avancer cette sécurité routière plutôt que de la faire reculer comme c’est le cas depuis bien des années… Le 22 décembre 2010, le Ministre Benoit LUTGEN, a mis en place le Conseil Supérieur Wallon de la Sécurité Routière, une très bonne idée soutenue par notre simple association de chauffeurs routiers et donc, d’utilisateurs du réseau routier. Nous avions été invités, après en avoir fait la demande, aux deux premières réunions des groupes de travail. Le premier groupe de travail à s’être réuni, était celui sur la problématique des accidents du week-end et le deuxième était celui concernant la problématique des travaux routiers et autoroutiers. Nous n’avons plus jamais eu de nouvelle de la part du CSWSR et n’avons jamais vu les rapports de réunions concernant les deux réunions auxquelles nous avions participés… Lors de la deuxième réunion, nous n’étions pas d’accord sur les idées préconçues véhiculées par certains intervenants dont la dame de la FEBETRA et celle de Touring et ceci concernant la problématique des accidents de camions dans les chantiers autoroutiers… Mais qui croire ? Celui qui vient avec son expérience de la route OU ceux qui n’ont JAMAIS conduit un camion ? Le SECOP est la partie syndicale de l’organisation. Elle a été créée afin de répondre à certaines problématiques liées au transport routier. Parmi celles-ci, la fraude sociale, la fraude fiscale, les problèmes des employeurs et des travailleurs sont étudiés par notre structure. C’est ainsi que cette structure est développée en commun avec des employeurs du secteur et des chauffeurs salariés. L’idée est de supprimer les idées préconçues véhiculées de différentes manières. Si le SECOP-ITSRE existe aujourd’hui, c’est à la suite d’une réaction du Ministre Carlo DI ANTONIO nous disant que nous n’étions pas « représentatif » du secteur. Ce que le Ministre a oublié, c’est que les membres de l’ITSRE ne veulent pas être représentés par des incompétents qui n’ont jamais conduit un camion et encore moins travaillés dans le secteur ! Notre organisation milite pour une sécurité routière qui soit plus en accord avec les réalités vécues par les routiers et ainsi réduire le nombre d’accidents impliquant des camions. L’image de marque des chauffeurs passe aussi par ces accidents qui sont toujours négatifs pour cette image. Le simple fait de montrer des images d’accidents de camions dans les médias jette un discrédit supplémentaire au secteur du transport et ce discrédit, accentue encore un peu plus l’intolérance et des comportements dangereux de la part d’autres utilisateurs.
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La problématique des angles morts sous la loupe du SECOP-ITSRE Pour commencer, il faut bien comprendre les différences fondamentales qu’il existe entre un camion et une voiture.
La cabine d’un camion n’a pas de vitrage latéral à l’arrière comme c’est le cas pour une voiture. Lorsque le chauffeur doit regarder à l’arrière droit du camion, il n’aura que ses rétroviseurs pour vérifier si un autre véhicule vient vers lui et encore, une grande partie du côté droit du camion, ne sera pas visible ni directement par le chauffeur et encore moins d’une manière indirecte par les rétroviseurs. Or, ce côté est le plus problématique en matière de visibilité pour un chauffeur. Ceci constitue déjà un danger certain pour les usagers qui viennent par ce côté comme par exemple, les automobilistes qui prennent la bande d’accélération d’une autoroute et qui dépassent les camions par leur droite… Ce premier problème d’angles morts, devrait faire l’objet d’une attention particulière de la part des autorités. La bande d’accélération permet à un usager de prendre de la vitesse et de s’intercaler dans la circulation. A aucun moment, le code de la route n’autorise un dépassement par la droite dans ces conditions-là.
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Afin de bien comprendre cette première problématique, nous vous montrons la vue d’un chauffeur routier lorsqu’il effectue une manœuvre et que son camion n’est pas placé perpendiculairement par rapport à une route. Il ne voit rien de ce qui vient du côté droit. On peut aussi constater que dans son grand rétroviseur, on voit la barrière de l’entreprise que ce chauffeur quitte. Dans le petit rétroviseur, on voit un champ un peu plus large et une toute petite partie de la route mais du côté droit mais ceci n’a pas beaucoup d’importance car on ne roule pas encore à gauche en Belgique !
Tant bien que mal, le chauffeur ne pourra donc RIEN voir du côté droit de son camion… On peut également constater qu’on ne voit pas la semi-remorque dans le rétroviseur. Ceci veut dire que le rétroviseur est au maximum vers l’extérieur… Lorsque cette photo a été prise, le chauffeur est descendu de son camion afin de prendre une autre photo et ceci, dans le but de bien montrer tout ce qui n’est pas vu par le chauffeur. Le résultat est plutôt surprenant mais hélas, bien réel !
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L’un des plus gros problème lorsque l’on conduit un camion est donc, l’angle mort situé à droite du camion…
Sur cette photo, nous pouvons constater que l’automobiliste a voulu s’intercaler entre ce camion et un autre véhicule qui le précédait. Un chauffeur de camion ayant un peu d’expérience, vous dira que l’automobiliste est vraiment à la place où l’on voit le moins bien les véhicules depuis le poste de conduite du camion. Le chauffeur routier ne peut pas voir tout ce qui se passe autour de son camion et ceci en permanence. Certains diront que c’est de la mauvaise volonté et d’autres vous diront que cet automobiliste est dans l’un de ses angles morts ! Ce genre d’accident est routinier dans notre métier…
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Les angles morts ne se trouvent pas systématiquement à la même place autour d’un camion. Sur ce modèle de camion, nous pouvons constater que la cabine est une grande cabine et de par ce fait, les angles morts qui se trouvent devant et à droite de ce camion sont plus importants… Au Port d’Anvers, de Gand ou encore dans celui de Zeebrugge, de nombreux accidents se produisent entre des camions et des… trains ! Certains diront que le chauffeur est aveugle pour ne pas voir un train complet mais d’autres, les chauffeurs eux-mêmes diront que dans l’angle mort du côté droit d’un camion, on peut y cacher un train complet !!! Nous n’hésiterons pas à dire aussi que beaucoup de chauffeurs n’attendent pas et passent quand même aux feux rouges car au port, les trains font généralement des manœuvres et ça prend plus de temps. Mais ce n’est pas l’objet de ce rapport.
Pour quelle raison y a-t-il plus d’accidents dans ces Ports-là ? Les rails du chemin de fer sont placés en travers et non pas perpendiculairement par rapport à la route. Comme nous le signalons plus haut, le gros problème pour un chauffeur routier qui roule avec son camion, c’est le côté droit…
30% des accidents au passage à niveau en Belgique se sont produits à Anvers, dans le Port. En cause, de nombreux passages à niveaux non gardés par des barrières. Une partie de ces accidents sont tout simplement dû à l’inconscience des chauffeurs routiers. Certains n’hésitent pas à passer alors que la sonnerie du passage fonctionne et que les feux sont au rouge. Mais une autre partie, est le fait qu’il n’existe pas de barrière, ni de feux lumineux et encore moins de sonnerie. Les trains qui arrivent du côté droit dans l’angle mort du camion sont littéralement cachés. Les autorités du port et Infrabel ont pris des mesures pour enrayer ce phénomène.
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Des angles morts qui changent tout le temps ! Les angles morts varient en fonction de la position du camion. Si le tracteur est dans le prolongement de la remorque, nous aurons une configuration d’angles morts mais si ce même camion fait une manœuvre à main, les angles morts varieront par rapport à la première configuration. Si le chauffeur fait une manœuvre à « contre main » la configuration changera encore une nouvelle fois… D’où une certaine importance de garder ses distances lorsqu’un camionneur effectue une manœuvre En rouge, les zones où le chauffeur ne voit rien ni directement, ni indirectement dans ses rétroviseurs…
Avec un camion qui reste droit
Lors d’une manœuvre à contre main
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Lors d’une manœuvre à main
Sur cette nouvelle photo, qui a été prise lors d’une campagne de sensibilisation dans une école par une autre organisation que la nôtre, nous pouvons y découvrir, une multitude de personnes qui sont placées dans les angles morts du camion. Si nous pouvons les apercevoir facilement car cette phot a été prise depuis le 2ème étage de l’école, le chauffeur n’en verra aucune !
La problématique des angles morts n’est pas connue par le grand public, d’où notre demande d’informer la population des véritables dangers qu’il y a lorsque l’on est à proximité d’un camion et ceci depuis 2006. A ce jour, aucune autorité en région wallonne, n’a pris le temps de répondre à nos demandes et ceci, contrairement à la région flamande qui est demandeuse de ce genre d’information…
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Aux Pays-Bas, l’Etat organise depuis la 3ème année maternelle, des cours de sensibilisation aux dangers de la route. Le résultat en matière de mortalité sur les routes positif. Lorsque l’on conduit un camion dans ce pays, le comportement des cyclistes et piétons est complètement différent par rapport au comportement d’un citoyen belge. Même lorsqu’un cycliste est dans son bon droit et circule sur une piste cyclable, celui-ci s’arrêtera à distance afin de laisser faire la manœuvre à un chauffeur routier. Ce qui reste agréable, c’est que ce cycliste ou piéton restera dans le champ de vision du chauffeur routier. Le taux de mortalité dans ce pays-là est 5 fois moins important qu’en Belgique ! On leur apprend dès leur plus jeune âge, à chercher le regard du chauffeur. Entrer en contact visuel avec le chauffeur, c’est un gage de sécurité pour eux ! En Belgique, et particulièrement en Wallonie, le cycliste ou le piéton passera derrière un camion qui effectue une manœuvre. Dans ce cas, le chauffeur perd le contact visuel et la situation peu devenir dangereuse. Certains diront que le chauffeur n’a qu’à descendre de son camion pour aller vérifier mais une fois remonté dans son camion, d’autres usagers se sont approchés du camion et la situation restera la même : dangereuse ! Rappelez-vous de la politique sur les « usagers faibles » et les « usagers forts », prônée par nos politiciens à la fin des années 90. Le résultat est là aujourd’hui puisque les usagers faibles se sentent tout permis, même celui de se mettre en danger eux-mêmes et n’hésitant pas à reporter la faute sur d’autres… Le SECOP-ITSRE milite pour que chaque usager prenne ses responsabilités dans sa propre sécurité lorsqu’il est dans sa mobilité. Si la problématique des angles morts d’un camion tue en Belgique entre 10 et 20 cyclistes et piétons par année, nous ne connaissons pas les statistiques concernant les autres types d’accidents. Ceci dit, nous sommes convaincus que s’il y avait des statistiques de ce type, nous serions surpris…
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Activités de sensibilisation : L’ITSRE a déjà proposé des activités de sensibilisation dans le passé. Les seules autorités à nous avoir aidés étaient celles des Bourgmestres de la côté belge. Nous avons passés plusieurs week-ends sur la digue à Ostende, Bredene, Blankenberge,… et ceci dans l’unique but d’apporter notre expérience dans cette problématique et d’informer les vacanciers sur les réels problèmes en matière de sécurité à proximité des camions… Nous vous proposons quelques photos sur le sujet.
Le SECOP-ITSRE pour les journées d’information à la côte belge en 2008
Le SECOP-ITSRE pour une journée d’information à Zellik en2009
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Certains « experts » parleront de 3 angles morts, d’autres de 4 et nous, qui conduisant un camion depuis quelques années, nous vous dirons qu’il y en a 6 ! Pour améliorer la visibilité sur le côté du camion, les constructeurs ont développés de plus grands rétroviseurs. En les rendant plus imposant, on a également développé deux nouveaux angles morts…
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Les angles morts tels représentés par des « spécialistes »
Les angles morts tels représentés par des chauffeurs !
Nous y avons ajoutés les deux angles morts des rétroviseurs…
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Comment s’intercaler dans une file devant un camion ? Nous rappellerons avant tout, que le fait de mettre un clignoteur ne donne pas la priorité. Nous constatons trop régulièrement ce phénomène du conducteur à qui tout lui est dû ! Lorsqu’un automobiliste essaye de s’imposer devant un camion, la première réaction du chauffeur sera de ne pas le laisser passer. Ceci n’est pas un manque de « savoir vivre », c’est plutôt une réaction logique vu la « grossièreté » des automobilistes en général. Lorsqu’un chauffeur laisse passer un motard, il aura toujours ou presque toujours un remerciement de la part de ce motard. Quand c’est un automobiliste, dans 999 cas sur 1000, le chauffeur routier n’aura même pas un regard, et encore moins un remerciement… Nous constatons que l’automobiliste qui demande pour s’intercaler (comme montré sur notre dessin n° 2) aura plus de respect envers le chauffeur et lui dira merci en actionnant son clignotant ou en faisant un signe de la main. Ceci arrive régulièrement lorsque l’automobiliste veut s’intercaler devant un camion et ceci au début de la bande de lancement d’une autoroute. Cependant, s’intercaler en bout de bande de lancement sur une autoroute saturée est également peu approprié car le chauffeur routier qui est déjà dans les files depuis un certain temps, verra d’un mauvais œil cette manœuvre peu respectueuse.
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Lorsqu’il nous arrive d’être guidé par le personnel d’une entreprise où nous avons été livré de la marchandise, ce qui est très rare mais ça existe quand même, ce personnel nous guidera en se plaçant là où nous n’avons aucune visibilité sur eux. Ceci atteste de la méconnaissance d’un grand nombre de citoyens sur la problématique des zones invisible par un chauffeur routier autour de son camion…
Les angles morts et les cyclistes
Le cycliste a le don de remonter les files de véhicules par le côté droit. Si au niveau d’une voiture, nous n’y voyons pas un très grand problème en matière de sécurité, remonter un camion placera le cycliste à un moment ou un autre, dans un angle mort du camion…
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Et que dire de la Météo en Belgique ? Lorsqu’il pleut, lorsqu’il neige, lorsqu’il fait humide, lorsqu’il existe des différences de températures, le chauffeur est soumis à une autre problématique, celle des rétroviseurs embués ! Sur ces quelques photos, nous montrons ce que voit un chauffeur routier à certains moments de la journée…
Ce rétroviseur est pourtant équipé d’un dégivrage électrique mais dans certaines circonstances, lorsqu’il pleut, ce dégivrage n’est pas fort efficace. En cause, une nouvelle fois la conception d’un camion qui joue un rôle majeur dans cette problématique. Mais quelles sont ces différences fondamentales dans la conception ?
La roue avant tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Lorsqu’il pleut, les projections d’eau remontent et sont projetées vers le rétroviseur. Pour pallier à ce phénomène, certains constructeurs ont imaginés des déflecteurs latéraux qui permettent au vent d’être canalisé afin de passer entre le rétroviseur et les projections d’eau venant de la roue. Le système est bien imaginé mais hélas, il ne remplit pas toujours son rôle…
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Le déflecteur latéral qui permet au vent de s’engouffrer dans les ailettes.
La conception d’une voiture
La conception d’une voiture empêche ce phénomène car le rétroviseur est placé bien en amont des projections d’eau de la roue… L’eau ne peut donc venir directement sur le miroir.
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Les projetions d’eau se font également sur la vitre latérale et ceci accentue encore un peu plus, l’invisibilité du chauffeur dans certains cas… D’où, l’importance d’allumer ses phares en cas de fortes pluies, chose que beaucoup d’automobilistes ne font pas !
Un autre exemple de rétroviseur mouillé par la pluie…
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Les solutions contre les angles morts Il existe des solutions pour résorber cette problématique d’angles morts d’un camion. Ce transporteur de mazout a privilégié une vue direct du côté droit du camion. Outre ce premier aspect, le chauffeur peut descendre du camion côté trottoir et ne plus risquer sa vie en descendant du côté de la circulation…
D’autres moyens existent comme par exemple, le système qui émet un son dans la cabine lorsqu’il y a un obstacle dans les angles morts d’un camion. Mais ce dispositif reste une option dans l’achat d’un camion et la très grande majorité des employeurs privilégient le rendement à la sécurité… Ensuite, il y a l’information des citoyens. Aujourd’hui, lorsqu’une personne passe sont permis de conduire qui lui permettra de devenir un automobiliste à part entière et donc d’être confronté à devoir cohabiter sur la route avec d’autres type de véhicules dont des camions, celui-ci ne recevra AUCUNE information sur ce genre de sujet d’où une profonde méconnaissance des véritables dangers qu’il subira toute sa vie d’automobiliste… Depuis 2006, notre organisation demande l’instauration d’une politique générale en matière de transport et de sécurité routière et ceci pour l’ensemble de la population. Cette information sur une problématique bien connue des chauffeurs routiers mais méconnue par l’ensemble de des citoyens pourrait sauver plusieurs vies chaque année. Lorsqu’il commence à faire bon, en début de saison, les cyclistes ressortent leur vélo et c’est à ce moment-là qu’il serait souhaitable de faire une campagne de sensibilisation.
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L’ITSRE défend ces idées : Un camion équipé pourrait proposer des activités de sensibilisations à la sécurité routière dans les écoles. Nous pourrions l’équiper d’une piste de sécurité routière (panneaux routiers, feux lumineux, passages pour piétons, balisages, etc.) L’apprentissage à la mobilité se fait depuis toujours d’une manière anarchique. En filière libre, le citoyen qui passera son permis n’aura que l’expérience de son guide. Vu le situation actuelle, le nombre d’infractions commises par la majorité des citoyens lors de leurs déplacements, nous pensons qu’il serait utile d’uniformiser l’apprentissage de la mobilité.
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