Initiative
La Course de la Fraternité Louis Normier et Nicolas Géniteau (de gauche à droite)
Relier Paris à Helsinki en vélo : c'est le pari de deux étudiants dont l’aventure entre dans le cadre de l’initiative citoyenne européenne « Fraternité 2020 » (F2020). L’objectif est de promouvoir et de renforcer la mobilité étudiante au sein de l’Union européenne.
À la rencontre des étudiants européens Partis pour six semaines, les deux étudiants ont sillonné à partir du 9 août de nombreux pays en rencontrant des habitants qui leur offrent souvent le gîte et le couvert. La journée, quand ils ne pédalent pas, Nicolas Géniteau et Louis Normier posent leurs sacs à dos dans les universités partenaires de leurs écoles respectives (Paris 1 et EPITA, promo 2014). Le duo en profite pour exposer à ses camarades européens le projet F2020, les incitant à participer à l’enregistrement
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IONISMag #19 - Automne 2012
du million de signatures nécessaire qui validera le succès de cette initiative auprès de la Commission européenne. Avec l’aide de l’EPITA, de Paris 1 et du comité de citoyens à l'origine du projet F2020, Nicolas et Louis organisent des happenings dans les différentes universités qu'ils croisent sur leur chemin (Liège, Berlin, etc). Les étapes de leur parcours sont ponctuées de petites vidéos qu'ils réalisent pour nous faire part de leur avancée, de leurs rencontres, mais aussi pour nous donner envie de nous investir dans cette cause.
Collecter un million de signatures « Les étudiants ont la possibilité de liker la page Facebook de Fraternité 2020 qui propose un suivi du projet mais également d’aller signer l’initiative Fraternité 2020 sur un site mis en place par la commission, explique Louis. Nous collecterons également des signatures au cours de notre aventure
à vélo. On souhaite collecter avec ces différents moyens le million de signatures requis par la Commission ». « Nous allons organiser grâce à l’aide du comité de citoyens de F2020, une vingtaine d’Européens, de petites réunions dans les universités européennes partenaires de l’EPITA et de Paris 1 avec des personnes intéressées par le projet », poursuit Nicolas. L’aspect logistique n’est pas à négliger et rejoint l’effort physique : « Je porte sur mon vélo un bagage de 14 kg : appareil photo et un petit ordinateur pour contacter le comité de citoyens », précise-t-il. Sur leur page Facebook, retrouvez des vidéos transmises par Louis et Nicolas, des interviews d’étudiants rencontrés au cours de leur périple sur les échanges universitaires en Europe. www.facebook.com/Fraternite2020