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Lumière « solaire » à la carte Big Bang à Genève Année de la biodiversité
e r r e T f i t c e j b O de prix 00.C H F 1 4 ’ 0 page 5
Concours
23 janvier 1950 Record Italo-Suisse Fosse des Mariannes – 10’916 m
RESEAU DE COMPÉTENCES
Jumelé avec l'Association des Inventions de Chine
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ÉDITO
Economie - Théorie - Innovation L’Homme est paresseux et ne change ses habitudes que sous la contrainte. Les catastrophes et les ruptures sont souvent source d’innovation. Avez-vous déjà entendu dire « J’ai tout faux ! » par un président de Banque centrale, un ministre de l’économie ou un chef d’état ? Quand un ancien directeur du Nasdaq peut tromper ses amis de la finance pendant des années et pour des milliards, on peut douter de l’honnêteté et des compétences de nos Grands Timoniers. Bravo Maddof pour cette belle démonstration.
Narcisse Niclass Rédacteur
Obnubilés par la lutte contre le communisme jusqu’en 1989, nos professeurs et théoriciens de l’économie sont restés figés. Ils tentaient de se rendre intéressants par des publications foireuses.
Sachez que Alfred Nobel a bien inventé la dynamite mais n’a jamais créé de Prix Nobel de l’Economie ! Et pour cause : le but de la Fondation Nobel est d’améliorer la condition humaine, pas de se lancer dans des spéculations hasardeuses. C’est une banque suédoise qui a créé ce faux Nobel pour véhiculer une image de Retrouvez nos articles sous:
Des échanges ont lieu régulièrement depuis 1987
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Narcisse Niclass
IMPRESSUM
case postale 1303 CH 1701 FRIBOURG www.invention.ch paraît 3-4 fois l’an / 15’000 exemplaires
RÉDACTION Narcisse Niclass Alexandre Géraud Michel Giannoni Michel Bugnon-Mordant Daniel Mange Christian Campiche
IMPRESSION SRO-Kundig, Genève
a un réseau privilégié de relations grâce au jumelage avec
Ce Prix de Sciences économiques, de la Banque de Suède, a été attribué à de nombreux économistes nuls dans leurs analyses et théories. Aujourd’hui, il est question de supprimer cette distinction. Un lauréat du prix en 2001, Joseph Stiglitz, soutient cette tendance. En 2003, il publiait un ouvrage clair : « Quand le capitalisme perd la tête » (Fayard). Il a montré qu’il y avait des innovations financières dangereuses appelées « titrisation ». Les inventeurs de ces théories ont tenté de transformer leur profession en une science. Certains y croient encore. Les Banques centrales ont renfloué les pompes à fric. Pour les USA, c’est 1000 milliards de dollars injectés dans un système basé sur le principe : chaque matin, il y a un pigeon qui se lève. Avec la mondialisation, les Américains ont surtout trouvé les pigeons en Europe, au Japon et en Chine. Ça, nous ne le savons pas encore. Au début de cette décennie, il faut innover pour rester debout. C’est le beau côté des choses.
IROmagazine
LAYOUT IROmag ÉDITIONS Monique Brasey e-mail: iromag@invention.ch
Si vous reproduisez nos textes, veuillez toujours mentionner la source.
sainteté de l’économie néo-classique. Avec le concept de la main invisible qui vient corriger les marchés, il fallait trouver des ayatollahs pour imposer des croyances économiques.
Ch. de l’Etang 49, CH-1219 Châtelaine/Genève Tél. 022 795 17 17 Fax 022 795 17 18 sro@sro-kundig.ch www.sro-kundig.ch
ILLUSTRATIONS www.raa.ch CORRECTRICE Laura Zinetti
IRO MENTOR CLUB vous avez la clé • Evaluer • Conseiller • Accompagner • Promouvoir Quatre verbes auxquels nous sommes fidèles. C’est le mentora dans sa simplicité. Le club fonctionne naturellement et simplement grâce au bénévolat avec, nous l’espérons, un retour sur investissement. Nous sommes ensemble pour former une équipe qui progresse. Nous ne sommes pas des obsédés de la nouveauté simplement pour changer. La pérennité est une qualité. Nous avons depuis toujours une vision durable: Innovation Réflexion Organisation. Un club c’est une équipe. Une équipe se construit. Nous avons une politique stratégique, quelques moyens, des activités qui nous conduisent vers nos buts. Le club est animé par un comité et un réservoir de 120 mentors qui s’engagent sur demande.
Vous trouvez ces personnes actives sur www.invention.ch/mentorclub C’est à cette adresse que vous avez aussi toutes les informations sur nos activités, notre philosophie et nos réalisations. Construire une équipe ou team building est un concept « valise » qui emballe
n’importe quoi. Si la théorie était simple, il n’y aurait que des équipes gagnantes. Si l’esprit d’équipe s’impose dès qu’une tâche requière l’engagement de trois personnes, il ne faut pas que les structures nuisent aux décisions rapides. Les patrons, les indépendants ne comprennent pas les lenteurs des fonctionnaires. Mais si, au lieu de subir, ces patrons passaient à l’action en se groupant dans des réseaux sociaux et lançaient des réunions, des manifestations, pour exprimer leur vision et leurs désirs? Depuis 10 ans, notre club montre une certaine voie mais ce n’est pas avec 800 intéressés que nous allons infléchir l’évolution de notre société helvétique. Il y a matière à réflexion et passons à l’action.
Socrate (470 - 399 av. J.-C.) Inventeur des raisonnements inductifs et des définitions universelles, début de la science.
Construire une équipe c’est d’abord se comprendre et se faire confiance. Puis il faut avoir des buts communs et individuels. Il faut aussi s’engager d’une manière intègre et transparente. Nous sommes loin des visions partisanes classiques dans nos sociétés. Il faut avoir le courage d’agir et prêcher par l’exemple. A la découverte de nos archives nous relevons avec plaisir que nos débats, nos actions, ont toujours un esprit d’anticipation. 2010 est l’année de la biodiversité. Nos membres viennent d’horizons divers, ont des idées complémentaires, pensent et agissent avec une vision à long terme. Nous sommes biocompatibles, faits pour durer dans l’action. NN
Le comité du mentorclub
« Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien » Roselyne Crausaz Németh
Pascal Berg
Jacques Bonfils
Cécile Deillon
Gérard Ducarroz
Paolo Ghidoni
Narcisse Niclass
Louis Singy
Helmut Steindl
véritable maxime de Socrate
www.invention.ch/mentorclub
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R ÉS E A U
Edgar Schorderet
MUSIQUE – MAGIE les instruments du futur Alain Crevoisier Chef du projet Airplane
Les émotions nous guident vers l’irrationnel. Il y a 50 ans, la guitare électrique a choqué et les orgues électroniques dédaignées étaient justes acceptables pour la musique de bal. Que dire aujourd’hui des DJ qui enregistrent, dans leur chambre à coucher, les prochains tubes qui vont faire le tour de la planète ? Il faut oser revoir les concepts. En matière de loisirs, d’éducation, de formation, le monde change. Nous sommes dans cette évolution et ne percevons pas toutes les portées et les avancées de la recherche appliquée.
R ÉVO L U T IO N
Le DJ lausannois Cosijay est déjà un fan de l’Airplane
En musique, le futur se développe à la HES-SO. Alain Crevoisier, chef du projet Airplane, réalise un instrument d’un type nouveau, fruit du travail d’une équipe motivée et pluridisciplinaire. Le projet Airplane réunit les compétences de quatre écoles spécialisées de la HES-SO : la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion d’Yverdon-les-Bains
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(HEIG-VD), l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), la Haute Ecole de Musique de Genève (HEMGE) et la Haute Ecole d’Ingénieur de Genève (HEPIA). En tout, c’est huit personnes qui unissent leurs compétences en musique, électronique, programmation, design industriel et traitement d’image. L’originalité de cet instrument étonnant ne réside pas dans de nouvelles façons de créer et générer des sons mais dans une nouvelle manière de jouer la musique actuelle. Avec l’ordinateur, les musiciens électroniques ont actuellement une pléthore de moyens à disposition pour produire de la musique prête à être diffusée. Mais pour jouer et interpréter de la musique, quelle qu’elle soit, il faut un instrument de musique et l’ordinateur seul n’en est pas un ! Pour que l’ordinateur devienne un instrument de musique, il lui faut une interface. Et c’est là que l’Airplane s’affirme comme moyen de contrôler de façon expressive et spectaculaire les riches possibilités sonores de l’ordinateur. Le dispositif Airplane : une barre de métal nourrie d’électronique et de capteurs, une caméra vidéo et une surface quelconque comme une table, un mur, un écran suspendu ou même une surface invisible dans l’air. Avec l’Airplane, tout plan devient une interface interactive, sensible au toucher et à l’intensité des impacts. Cette approche révolutionnaire libère le musicien du traditionnel
clavier ou autres boutons et interfaces de contrôle physiques dont la disposition est définie une fois pour toutes. Ici, la surface est configurable et programmable à souhait. Un logiciel permet de dessiner des interfaces de contrôle personnalisées à partir d’une librairie d’éléments virtuels : boutons, potentiomètres, claviers, diagrammes, molettes, tourne-disques, etc. Les interfaces peuvent ensuite être imprimées sur une feuille de papier qui sert de support visuel. Il est aussi possible d’utiliser un projecteur vidéo, un écran LCD ou une simple grille de repères pour naviguer sur l’interface affichée par l’ordinateur portable posé juste à côté. E v olu t ion ? L e s a p p l i c a t i o n s d e l’Airplane ne s’arrêtent pas à la musique. L’équipe d’Alain Crevoisier travaille déjà à une version grand public, destinée au marché des jeux éducatifs. Ici, l’interaction intègre des cartes disposées sur la surface de jeu. Le dispositif reconnaît les cartes et images choisies mais également l’endroit touché par l’utilisateur avec une précision au millimètre. On imagine aisément tous les jeux qui se développeront grâce à cette interactivité. La Suisse berceau d’une nouvelle industrie du divertissement ?
Renseignements : Alain Crevoisier www.future-instruments.com
Le jury
UN HORIZON OUVERT concours Les sociétés ABH Fiduciaire, Groupe Mendes, Compta Services & Partners, General World Services et General World Invest entament cette décennie avec confiance et détermination. A l’occasion de l’inauguration de leurs locaux en Suisse, elles ont décidé de marquer l’événement en créant un prix destiné à la jeunesse.
Ce concours est lancé à Forel/Vernay près d’Estavayer-le-Lac, pour marquer cette nouvelle décennie 2010. Les idées sont la force de l’esprit et notre civilisation moderne ne progresse qu’avec l’invention. Les défis que nous avons sur le plan écologique, social, économique, ne trouveront des solutions que si nous développons la formation, l’innovation, la recherche appliquée et une meilleure gestion privée et publique des biens et ressources. Pour ne pas ruiner nos réserves naturelles, nous sommes contraints à plus d’efficacité dans l’emploi de nos énergies. Il faut trouver des concepts nouveaux dans tous les domaines de notre société. Chercher, découvrir, proposer, partager, appliquer une idée géniale, voilà ce que nous voudrions provoquer.
LE THÈME, dévoilé le 12 février 2010, implique la place de la Suisse dans une vision internationale avec une proposition d’application réaliste.
Conditions de participation sur : www.abhfi.ch Le concours est ouvert du 12 février au 12 mai 2010. Tous les jeunes de moins de 23 ans peuvent participer gratuitement en s’inscrivant en ligne sur www.abhfi.ch. Le projet sera présenté par une note d’intention de 3000 caractères éventuellement accompagnée d’un schéma simple. Le dossier annexé comprendra, sur 10 pages maximum, une série de mesures à développer ou à réaliser par différents auteurs, émetteurs, institutions officielles ou privées. Un seul dossier est accepté par candidat. Le plan d’action sera exposé d’une façon simple et claire. Il devra être réalisable avec des moyens raisonnables. Rapport investissement / résultat.
Les décisions du jury seront sans appel. Tout recours juridique est exclu. Deux prix de CHF 1’000.- seront attribués aux 2e et 3e sélectionnés. Le premier prix comprend un montant de CHF 2’000.- et un fond de CHF 10’000.- pour lancer ou réaliser le projet dans le délai de 10 mois. Le jury pourra s’entretenir avec plusieurs nominés afin de connaître leur motivation et leur niveau d’engagement pour réaliser leur concept et choisir parmi eux les trois premiers projets. Les trois gagnants seront informés par courrier à mi-juin. Les dossiers ne seront pas retournés. Les noms des gagnants seront communiqués sur les sites www.invention.ch et www.abhfi.ch ainsi qu’aux médias.
Vous êtes jeunes, préparez une solution simple à mettre en œuvre par des privés, des sociétés et autres institutions. Groupe
MENDES
C O N C O UR S
Objectif Terre ! Informations
Madame Roselyne Crausaz Németh ancienne Conseillère d’Etat Madame Monique Brasey graphiste, cheffe d’agence, AD Madame Caroline Ducarroz, Dr, Prof. aux Fac. Uni. Cath. de Mons et à la Louvain School of Management (B) Madame Andréa Wassmer, présidente Club Unesco Monsieur Marc Bossard, économiste et administrateur Monsieur Gabriel Mendes, industriel Monsieur Narcisse Niclass, éditeur du site invention.ch Un membre de la Jeuness de Vernay
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VAUD INNOVE www.keocv.ch Le chômage fait partie du paysage. 2010 s’annonce difficile sur le front de l’emploi. La Suisse s’en tire mieux que ses voisins, mais sur le plan du moral, un récent sondage montre que c’est la première préoccupation des Suisses. Alarmant : le groupe le plus touché est composé de jeunes de moins de 25 ans. Notre présidente et ministre de l’économie veut renforcer le budget des mesures actives. En fait, c’est plus d’argent mais pas d’idées nouvelles… pour l’instant.
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permanente, originalité et preuve d’un certain savoir-faire.
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ne objection a été : « Avec cette technologie, les jeunes sont privilégiés ». Peut-être, mais cette prestation est offerte à tous. Il n’est pas trop tard à 50 ans pour concevoir sa présentation en ligne. L’outil développé sous keocv.ch est simple d’emploi, convivial et bénéficie d’un support technique et d’un encadrement.
e Service public de l’emploi vaudois a osé une nouvelle démarche en plein accord avec les nouvelles technologies. Les personnes en recherche d’un emploi suivies par un ORP peuvent éditer leur CV en ligne. Ce service est gratuit. La formule est opérationnelle depuis un an et sa promotion va être améliorée face à la conjoncture.
ette prestation innovante est née de l’addition des efforts du CeTT, de la HEIG-VD, du SDE et de InnoPark. Le CeTT, Centre d’Etudes et de Transferts Technologiques, est piloté par le professeur Didier Louvier.
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omment ça marche ? Tout un chacun peut découvrir le concept.
Le service est disponible à l’adresse www.keocv.ch
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C V EN L IG N E
outefois, le produit est réservé pour l’instant aux personnes inscrites auprès d’un ORP du canton de Vaud. L’utilisateur introduit son numéro AVS et il dispose de toutes les fonctions du service pour se présenter et se mettre en valeur sur un marché tendu.
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l est important aujourd’hui de pouvoir utiliser toutes les ressources pour trouver ou retrouver un emploi. Un CV sur Internet offre de nombreux avantages: personnalisation, rapidité de diffusion, aspect écologique, mise à jour
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es premières expériences sont positives. Maintenant, keocv.ch ne demande qu’à être enrichi et la communication améliorée afin de mettre en valeur les utilisateurs. Avec la montée de l’usage des réseaux sociaux, ce nouvel outil est complémentaire et incontournable. Toutefois, comme toute technologie à
apprivoiser, il faut un certain temps pour en tirer toute la puissance. A fin 2010, une analyse de la situation sera faite sur le degré de satisfaction des utilisateurs. Les premiers avis sont favorables. Pour passer en phase de croissance, dans le canton de Vaud, il faut créer le réflexe mon CV en ligne. Il faut aussi imaginer des moyens pour promotionner ces sites personnels. Un groupe de travail planche sur le projet.
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e rêve: arriver à créer des automatismes chez les demandeurs d’emploi et dans les entreprises. Dans une prochaine étape, cette solution a pour ambition de devenir romande, voire nationale. Certes l’usage du WEB ne va pas créer beaucoup de nouveaux emplois mais il accélère la rencontre de l’offre et de la demande. En augmentant l’employabilité keocv.ch est un plus certain pour tous les acteurs concernés par le monde du travail. L’utilisateur montre son dynamisme et son approche pratique en donnant une adresse Internet personnelle. C’est un formidable outil de réseautage.
www.keocv.ch
Une partie de l’équipe CeTT qui a développé le concept et le produit.
LA 3D VIRTUELLE c’est du réel ! Votre contact en Suisse : info@new3s.ch
Dans Star Trek, la téléportation marche bien. Merci. Dans notre réalité, malgré tous les progrès dans les hologrammes, les types spectaculaires d’impression, les films en 3D et les autres modes de reconstitution de la réalité, l’imagerie a encore des progrès à faire. Toutefois, Google nous a habitués à des balades dans des villes, comme si nous y étions, en nous permettant de nous déplacer… comme dans un jeu vidéo. Grâce à la puissance des ordinateurs, qui ne cesse de doubler tous les 18 mois, selon la loi de Moore, il est possible de faire des animations vidéo avec un temps de réponse instantané. Vous visitez une entreprise, un lieu, un
hôtel de ville, comme celui de SaintMandé en Ile-de-France (lien 1*), en enchaînant vos actions comme dans la réalité, sans chemin obligatoire. Imaginez maintenant votre show-room réalisé de cette façon (lien 2*). Le client peut même prendre un objet et l’étudier sous 360° (lien 3*).
Vous imaginez, et c’est en ligne
Pour l’Echangeur PME de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, entrez dans un immeuble (lien 4*), ouvrez les portes des services selon votre intérêt, demandez un formulaire à remplir et imprimez chez vous le résultat de votre visite. Si vous avez une taxe à payer, ce sera fait en ligne et si vous voulez convenir d’un rendez-vous, vous le ferez en ligne dans l’agenda du département concerné. Nous sommes dans le 3e millénaire, vous avez changé de méthode. Avec l’outil du e-business 3D vous pouvez ouvrir votre entreprise 24/7. Avec le produit de la société NEW3S vous multipliez votre accueil en entreprise. Vous augmentez votre force de vente. Vous faites visiter votre salle d’exposition et vous pouvez signer des contrats en ligne. Pour l’instant, vous avez encore besoin de la logistique des transports.
Imaginez une galerie d’art qui vous permette de visiter l’exposition, de vous approcher d’une œuvre, si c’est une sculpture d’en faire le tour, et en plus de participer au vernissage que vous avez manqué (lien 5*). Achetez votre billet de spectacle, en vous asseyant dans le fauteuil sélectionné, avant de confirmer votre choix (lien 6*). Actuellement, de la 3D, NEW3S est passé à la 3V. 3V pour Vraie Visite Virtuelle. Reprenons l’exemple d’un produit en vente : vous le sortez du rayon, vous l’observez sous toutes les coutures et vous consultez la notice d’emploi (lien 7*). Plus : vous pouvez découvrir ce qu’en disent de vrais clients sur des blogs ou des réseaux sociaux (lien 8*). Qui sera le premier musée suisse qui offrira un bout de sa visite et vous vendra le billet en ligne pour la suite de votre découverte ? Un scénario simple, qui révèle suffisamment pour vous attirer et éveiller votre intérêt afin que votre désir soit assez fort pour passer à l’acte d’achat. Quoi de mieux que la 3V ? Cette technologie va-t-elle tuer les contacts, les foires, les expositions ? Certainement pas, mais les clients choisiront mieux leurs événements et les entreprises auront ainsi de meilleurs prospects. La moitié du travail de vente sera fait (lien 9*) et les relations humaines seront investies dans la partie émotionNN nelle de la rencontre (lien 10*).
* Retrouvez tous ces liens sous :
www.new3s.ch/iro
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E N T RE Z D A N S L A 3 D
Depuis les premières utilisations du WEB par les entreprises, les concepts et les outils se sont multipliés. Il est difficile de suivre et d’adhérer à toutes les propositions et les abréviations contribuent à la confusion générale : CRM, CEM, blog, viral marketing, opt-in, cross media, buzz. Kesako ?
LUMIÈRE « SOLAIRE » sur commande Sustentation du plasma par résonance ultrasonore
L’Académie suisse des sciences a défini les « Exigences posées au système éducatif suisse en 2030 ». Les prévisions pour 2030 sont à la mode dans les milieux officiels. C’est encore proche à vision humaine et c’est sans risque pour les politiques. A la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud, à Yverdon-les-Bains, le futur est déjà là. Les projets des étudiants passent dans l’économie grâce à l’appui du CeTT dont le slogan est : Powering Business Success. Curieux Depuis les années quatrevingt, nous jouons avec un gadget décoratif : les lampes à plasma, ces boules lumineuses avec des rayons bleutés qui se déplacent quand vous touchez la sphère de verre. En trente ans, ce type d’éclairage a eu peu d’applications commerciales. Les raisons sont : un produit en évolution, l’absence de production industrielle de masse, le prix et le manque de volonté des installateurs. La recherche avance Laurent Calame, étudiant de la HEIG-VD, bénéficie du suivi du Centre d’Etude et de Transferts Technologiques afin de réaliser une lampe à plasma. Accompagné du professeur Gilles Courret de l’Institut des Micro et Nano Techniques, Laurent termine la mise au point d’une lampe qui
sera commercialisée en 2010. Son travail engendre la création d’une start-up qui apportera un retour sur investissement à son école. Les atouts du produit Après la fabrication de l’ampoule à filament par Edison, sont apparus les tubes néon à décharge électrique, puis les sources lumineuses à semi-conducteur ou led.
Avec les ampoules à plasma, c’est une révolution La stabilité du flux lumineux est proche de 100%. La durée de vie dépasse 40’000 heures. Virtuellement, il n’y a pas d’usure. La qualité de la lumière est quasi égale à la lumière solaire avec un
Gilles Courret, professeur et Laurent Calame, chef du projet avec leur prototype opérationnel. Institut de Micro et Nano Techniques (MNT), Yverdon-les-Bains.
spectre continu. Sur le plan écologique, c’est du cleantech : une consommation d’énergie divisée par dix et une absence totale d’éléments polluants. Il n’y a pas d’électrode ni usage de plomb, de mercure ou autres métaux lourds. La première génération est à haute pression et l’ampoule doit être mise en rotation pour obtenir cette qualité supérieure dans l’éclairage artificiel. La puissance ne peut pas être inférieure à 500 W. Le marché est prometteur dans les complexes industriels et sportifs, les halls de gare et autres locaux publics de très grande surface comme des lieux d’exposition. Marché de niche très intéressant Le monde du spectacle, les plateaux de cinéma et de TV, attendent ce type d’éclairage surtout pour la qualité constante de la lumière et son spectre proche des rayons du soleil. Une société, Lumartix SA, est en cours de création. La première année, un millier d’unités seront fabriquées avec une structure somme toute légère. La deuxième et troisième année la production passerait à 2000 puis 4000 unités. Il y a 250 chaînes TV en Europe et 350 studios qui attendent ce produit.
I N VE N T I O N
Les investissements C’est l’aboutissement de 5 ans de recherches, pour 1,5 poste de travail, impliquant quatre spécialités : physique des plasmas, électronique de puissance, radiophotométrie, mécanique de précision. Le travail a été soutenu par le ReSO des techniques de l’énergie, l’Office fédéral de l’énergie et la HES-SO. Le CeTT a été le déclencheur de ces premiers investissements doublés par la motivation de Laurent Calame. Pour passer au stade industriel, il faut maintenant encore un million. Investisseurs, Sead Capital, Business Angels, contactez le manager du CeTT, le professeur Didier Louvier : info@cett.ch
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OBJECTIF TERRE ! Par-delà les frontières La mondialisation, la Suisse l’a pratiquée avant l’heure. Lieu de passage et d’accueil, ce territoire au cœur de l’Europe est un miracle économique dont le succès a été construit par ses habitants. Les Helvètes déjà avaient des rêves fous. Avec Divico, leur chef, ils étaient partis pour ne plus revenir. Jules César en décida autrement.
Marc Bossard est zougois d’origine. Il a vécu et travaillé en Belgique, en France, puis il est venu installer plusieurs sociétés dans la région de Fribourg. Il a mis en place des services internationaux et sa fiduciaire développe sa clientèle en plus de dix langues. Il est entouré de personnes qui ont toutes des expériences internationales. Actif en Belgique, en France et au Luxembourg, basé à Forel près d’Estavayer-le-Lac, il est convaincu que la Suisse a de bonnes cartes à jouer. Dans les services, la différence est souvent apportée par les personnalités dans l’équipe.
2010 une étape importante Après 8 ans de développement à partir de la Suisse, Marc Bossard a rodé toutes ses procédures et construit une structure performante. Avec ses partenaires, il travaille en réseau mais un centre de calcul était nécessaire. Dans une nouvelle construction, énergétiquement neutre, tout a été pensé et choisi pour assurer le traitement de volume des affaires en croissance. Du mobilier à l’informatique jusqu’au réseau de communication interne et externe, tout est neuf et répond au dernier standard connu. Dans la fiduciaire, certes pas de machines spectaculaires, ni de grande halle de stockage ou de parc imposant de véhicules. Nous sommes dans le service et encore une fois ramenés aux
facteurs humains, aux compétences, au savoir-faire, à l’expérience. La confiance réciproque, la confidentialité et le contact direct à l’étranger font la différence et apportent une touche personnelle.
Comment marquer cette touche de classe qui fait la différence ? Par des actes simples et généreux. La Suisse a besoin de personnes ouvertes sur le monde. Le savoir, que l’on n’enrichit pas chaque jour, diminue tous les jours. Comment dynamiser l’esprit d’ouverture de la relève, des jeunes ? A l’occasion de l’inauguration des nouveaux locaux et bureaux, Marc Bossard et ses amis associés lancent un concours ouvert aux jeunes de moins de 23 ans. Les conditions sont simples, les prix motivants et la formule porteuse d’espoir et de nouvelles idées. Gageons que le jury verra sa curiosité récompensée et que nous serons étonnés par ces jeunes qui entament une nouvelle décennie dans un environnement économique chahuté. La valeur n’attend pas le nombre des années. La chance sourit aux audacieux. Il y a toutefois une constante dans la réussite : le travail. Le jury ad hoc se réjouit d’étudier les propositions qui seront développées dans le cadre du concours Objectif Terre. Les détails complémentaires sont sur www.abhfi.ch. (Voir aussi en page 5)
Groupe MENDES
Route de la Condémine 46 CH-1475 FOREL/VERNAY Tél.: +41 26 663 94 50 Fax: +41 26 663 94 59
abhfi@aol.com
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C O MP ÉTA N C E S
Une chance à saisir
LA MICROFINANCE c’est du costaud Muhammad Yunus
Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, un Bangladais, créa la Grameen Bank : une banque pour les pauvres. Ce banquier d’un type nouveau fonda son établissement en 1976, à 36 ans. Il peut donner des leçons aux usurpateurs qui se réclament du pseudo Prix Nobel de l’économie. De 1976 à 2006, il a prêté 5 milliards d’euros à plus de 6 millions de personnes. En occident, ce concept ne rencontrait pas d’intérêt. Les temps changent.
É VO LU T I O N
Finance ou service social ? C’est dans les pays riches que cette question se pose et que la microfinance fait sourire. En Suisse, microfinance est confondu avec petit crédit. Pourtant, ce n’est pas le montant du prêt qui est déterminant mais la finalité de l’argent emprunté et le statut de l’emprunteur. Nos banques suisses sont actives dans la microfinance mais à l’étranger et au travers d’institutions et de fonds spécifiques. C’est pour l’instant une activité marginale. Avec la demande, l’attitude change. La microfinance s’adresse souvent à des personnes exclues du système bancaire. Les prêts sont accordés pour des investissements et non pour la consommation. Dans les pays en développement, le microcrédit est sollicité par des commerçants, des artisans qui ont besoin de montants qui nous paraissent ridicules, souvent moins de 100 francs. L’argent prêté est investi dans l’outil de travail pour créer ou développer une activité artisanale ou agricole. Un commerçant emprunte pour acquérir son stock. Les remboursements sont rapides. Les pertes sur débiteurs presque nulles. L’activité assure le retour des montants empruntés. Si la démarche était sociale, il n’y aurait pas forcément cet esprit et la relation s’arrêterait toujours à la fin du programme d’aide. Aucune péren-
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Georges Aegler
nité économique ne serait assurée. Le développement ne suivrait pas. Avec la microfinance, il y a production de valeurs et l’esprit d’entreprise est éveillé. Les résultats montrent que les pauvres sont solvables. Aujourd’hui, il y a près de 100 millions de prêts. C’est 100 millions de personnes actives. Si l’offre suivait, c’est un milliard de personnes qui serait aidées dans le lancement de leur micro-entreprise. Sur le terrain. La microfinance est développée dans les pays pauvres. Ce secteur est appelé à se développer dans un proche avenir. La crise actuelle sera peut-être un déclencheur. En France, le concept a été repris en 1989 par Maria Nowak qui a fondé à Paris l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique. L’ADIE collabore avec plus de vingt établissements bancaires. C’est 40’000 demandes de crédit déposées par année. Sur le plan européen, un programme communautaire soutient le Réseau Européen de Microfinance (REM) dont le siège est à Paris. En Suisse, Georges Aegler, décédé en 2007, lança le microcrédit en 1998 avec l’ASECE, fondation qui s’appelle actuellement Microfinance Solidaire Suisse. L’avenir helvétique est, avec le World Microfinance Forum Geneva, piloté par
Melchior de Muralt
Melchior de Muralt, associé-gérant de l’établissement de Pury Pictet Turrettini & Cie SA à Genève. Récemment, le WMFG a organisé un atelier de travail, avec des participants de plusieurs pays et des représentants d’institutions suisses afin de partager les compétences et les méthodologies de prêts. Nous avons découvert que la Banque Cantonale Vaudoise a fait une percée spectaculaire sur ce marché. Certes le niveau des dossiers et le mode de traitement sont à la couleur helvétique mais c’est une approche de type microfinance. Ce concept favorise l’éclosion de nouveaux talents en accompagnant des artisans, des indépendants, dans la création de leur activité. Affaire à suivre. Narcisse Niclass
encore plus actuel Roland Canonica Directeur régional
Avec la crise économique mondiale, la Suisse montre que certaines valeurs traditionnelles ne sont pas des idées dépassées. Une économie basée sur un tissu d’indépendants, de patrons, qui font un travail bien réel, permet de mieux résister aux dérives des visions anglo-saxonnes de la finance.
Des échanges de proximité
par la crise des subprimes et autres produits dérivés toxiques.
Dans une économie régionale, un fournisseur pas fiable est vite mis devant ses responsabilités professionnelles. Par contre, en cas d’aléas naturels, il pourra compter sur un appui constructif et amical qui lui permettra de corriger ses erreurs. Travailler c’est prendre des risques et il faut mettre tous les atouts de son côté. En oeuvrant dans un cercle de relations certifiées les risques économiques sont réduits. WIR c’est l’affaire du patron et vous savez ainsi que votre partenaire en affaires connaît vos problèmes de patron.
La banque WIR, 75 ans de succès
Dans les années trente déjà, la crise économique était une réalité encore plus dramatique que maintenant. Il n’y avait pas de système social autre que les œuvres de charité. En Suisse, afin de relancer l’économie sur le plan régional, un groupe d’entrepreneurs a fondé, en 1934, une coopérative. L’émission d’un nouveau moyen de paiement a comblé le manque de liquidités. Le système était basé sur la confiance. L’ampleur de son développement a donné naissance à la Banque WIR. Cet établissement n’a pas été touché
Chefs d’entreprises, artisans Si votre société travaille principalement sur le marché intérieur, vous devez découvrir WIR comme outil pour développer vos affaires. Vous entrez dans un réseau de gens qui parlent
Rue du Simplon 3 1006 Lausanne www.banquewir.ch
Tél. 021 613 06 70 Fax 021 613 06 89 lausanne@wir.ch
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PA RT E N A RI AT
Passé, présent, avenir
Historiquement et logiquement, cet établissement travaille en Suisse uniquement. Sa structure coopérative, composée de clients-partenaires, contrôle la marche des affaires. Ainsi, dans l’environnement actuel, WIR est une chance supplémentaire de faire des affaires avec des entreprises proches de vous. C’est le tissu régional qui profite immédiatement de cette source de liquidités. Pour réussir avec WIR, il faut être dynamique, entreprenant et faire circuler ce moyen de paiement. Si vous suivez l’actualité, vous savez que des régions, des villes, des associations de commerçants, tentent de lancer des expériences similaires en Allemagne, en Autriche, en Grande-Bretagne, au Canada. La Banque WIR Suisse leur sert de référence.
votre langage. WIR vous apporte 60’000 sociétés actives. L’idée grandit en Suisse romande. L’équipe de la succursale de Lausanne est à votre disposition pour vous conseiller dans votre démarche et vous montrer comment faire des affaires supplémentaires avec ce système original, sérieux et simple d’emploi. C’est un concept qui fonctionne depuis plus de 75 ans et qui s’appuie sur une structure solide. WIR est présente dans toute la Suisse, ses conseillers sont mobiles. Pour agrandir votre portefeuille de clients, informez-vous sur : www.banquewir.ch
EASY OPEN ERP, en Romandie Jean-Ph. Lambelet secrétaire 1coach.ch
C’est depuis l’an 2000 que les logiciels ERP (PGI en français pour Progiciels de Gestion Intégrés) tiennent leur place dans le monde des services informatiques. Alors que des armées de programmeurs développent pour des millions d’entreprises des solutions qui répondent à des besoins similaires, toujours il faut réinventer la dynamite. Il n’y a pas de Nobel des progiciels. Pas encore. Constat. Le monde de l’informatique est le domaine qui a été le plus rapidement gagné par la mondialisation. En 20 ans, des géants ont accaparé le marché. Internet et le web ont permis le partage des données et le travail en réseau. Chaque problème posé a certainement 20 ou 30 fois sa réponse. Et pourtant, tous les jours il faut réinventer la recette du hachis Parmentier pour satisfaire un chef d’entreprise qui pense avoir un problème unique.
O P EN S OU R C E
Faire ses choix en ligne, c’est facile. Il est logique d’évaluer et d’acheter un logiciel sur le net… Pourtant, si la galerie des produits simples et pratiques est imposante, la demande de développements sur mesure continue d’occuper inutilement le génie des programmeurs. Résultat : aucune valeur ajoutée autre que la couleur d’écran ou des fonctions pour les nuls. Open source. Tout le monde comprend ces deux mots grâce à Bill Gates qui les a en horreur. Dans le business des logiciels, les développeurs ferraillent souvent dans le désordre. Au départ, c’est un monde d’indépendants et de créatifs. En cas de réussite, c’est tout de suite une équipe qu’il faut construire. Immédiatement surviennent des problèmes commerciaux et d’organisation. Les PME n’ont pas attendu la solution géniale pour s’équiper. Changer de solution, aujourd’hui, c’est perdre ces investissements et admettre que l’on s’est trompé. Les conséquences financières font que
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la nouvelle solution doit être meilleure pour moins cher. Mais, il faut additionner les coûts de la formation, les risques, le renouvellement plus rapide du parc de machines. Après 40 ans d’évolution effrénée et de progrès fulgurants, un projet informatique reste un dossier épineux. Si dans une PME rentable, l’évolution est supportable, pour un indépendant, une TPE, une institution sociale, une association, souvent le budget d’investissement est proche de zéro. C’est là qu’interviennent les ERP Open Source. Ce choix stratégique n’est pas l’aventure. Si les ERP propriétaires, progiciels sur mesure développés sur la base de licences libres, peuvent être assimilés à des concepts originaux, il n’en demeure pas moins que les coûts globaux sont de 25 à 50% plus avantageux. En 2010, ERP Open Source est synonyme de souplesse, économie, collaboration et participation. Depuis
3 ans, les solutions libres sont arrivées à maturité et offrent toutes les garanties souhaitées. Des communautés de développeurs partagent leur savoir. Des entreprises conseils sont nées pour accompagner les utilisateurs, installer les progiciels et assurer les mises à jour. Le catalogue des solutions existantes est sur Internet. Une entreprise de taille moyenne peut choisir en toute sécurité une solution Open Source. En France, en Allemagne, des administrations, de grandes sociétés, prennent également cette voie. Par sécurité et pour la rapidité de mise en œuvre des clients préfèrent se faire accompagner par un intégrateur de solutions ou un conseiller extérieur. Tous les scénarios sont possibles. Les produits peuvent être installés et testés en toute liberté. Le choix ne manque pas. Ce qui manque, c’est du conseil, des échanges d’expériences car le volontariat a ses limites. Avec des éditeurs de solutions ERP Open Source, l’avenir est plus tranquille qu’avec des solutions propriétaires. L’offre est large. Grâce aux communautés d’utilisateurs et de développeurs la pérennité est garantie. La promotion de Easy Open ERP est assurée par une association sans but lucratif qui organise la rencontre des utilisateurs et des développeurs et certifie des formateurs. Découvrez : www.1coach.ch
Avec les penseurs
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » Mark Twain
« Dis-moi et j’oublie. Enseigne-moi et je me rappelle. Fais-moi participer et j’apprends. » Benjamin Franklin
« Exister signifie changer. Changer signifie progresser vers sa maturité. Progresser vers sa maturité signifie continuer à se créer et à co-créer indéfiniment. » Henri Bergson
Siège : Association 1coach.ch Rue de Carouge 60, CH 1205 Genève 1er secrétaire 079 791 15 98 2e secrétaire 079 262 25 18
Jean-Philippe Lambelet, vocation : promouvoir les logiciels libres.
Actuellement, il négocie un virage afin de créer une structure de formation pour sécuriser les utilisateurs de solutions libres. Les entreprises oseront faire le saut et éviter de payer des droits de licences pharaoniques. Sur ce modèle, des millions seront économisés dans les PME et dans les institutions. Jean-Philippe introduit et pousse son concept en entrant sur le marché par le canal des clubs et associations. Il bénéficie d’un appui financier de l’Etat de Vaud pour lancer le produit Easy Open ERP. Il a également trouvé du capital risque et le soutien d’un réseau de partenaires. A terme, il souhaite vendre ses conseils et
C’est facile C’est possible Le web couvre le monde d’un tissu qui suit le maillage de l’électrification. Le 20 % de la population bénéficie des bienfaits de l’électron. Au Nord nous sommes bien servis. Est-ce que cette puissance de communication améliore la qualité de vie ? A vous de donner la réponse. Il est important que la technologie soit disponible, accessible pour le plus
Samuel Mamane, Richard Sadoune, Daniel Herren et Jean-Philippe Lambelet Association 1coach.ch : info@1coach.ch la formation et créer une entreprise de services spécialisée en Suisse romande. Homme de réseau, Jean-Philippe bénéficie de l’effet multiplicateur de nombreuses associations actives dans la formation continue, la communication non violente, le conseil et l’innovation. Il sait ouvrir les portes, établir les contacts. Maintenant, il réunit un groupe d’entreprises qu’il souhaite fédérer au sein d’une association faîtière pour couvrir toute la Romandie. Grâce à Internet, son dada, sa vision grandit et se construit. Il investit tous ses loisirs dans le projet. A terme, il souhaite en faire son nouveau job. Pour l’instant, des entreprises bénéficient déjà de ses recherches. Il redonne espoir à des chômeurs qui découvrent les logiciels libres, en particulier l’outil : Easy Open ERP. Cette approche nouvelle, par externalisation de l’informatique, génère des économies importantes
grand nombre. Des communautés sont nées dans le but de partager les ressources et le savoir. Avec le web, les échanges d’expériences sont facilités et sans barrière. Jean-Philippe Lambelet et son Cercle d’amis sont de fervents promoteurs des logiciels Open Source. Plus particulièrement, il vous formera sur la suite O2i - Office to internet. Par son engagement, Jean-Philippe contribue à l’autonomie de chacun dans notre société de l’information et des nouvelles technologies.
ainsi que des opportunités de formation et de recyclage professionnel.
Innovateur social, ça vous tente ? C’est vers 400 ans av. J.-C. que Platon, par sa dialectique, permettait à ses disciples de découvrir, au travers de leurs contradiction, des idées qu’ils avaient en eux, sans le savoir. Ainsi, ils progressaient vers un idéal où le beau, le juste et le bien sont les vérités ultimes sur terre. Platon souhaitait une cité modèle où les philosophes auraient été les gardiens de l’ordre de justice. Si sa pensée a fortement influencé les générations futures, jusqu’à la Renaissance même, qu’avons-nous fait de son savoir? Il n’est peut-être pas trop tard. La nécessité est mère de l’invention. Si vous souhaitez un mieux pour votre informatique et votre gestion, passez à l’action. Contactez Jean-Philippe et ses amis Daniel Herren, Samuel Mamane, Richard Sadoune NN sur : info@1coach.ch.
Pour un contact : « info@o2i.ch ». Il vous apprendra à créer et maintenir votre site Internet avec des outils Easy de A à Z validés par l’association 1coach.ch. Un kit complet est lancé pour les privés, clubs et les TPE.
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O P EN S OU R C E
Avec l’expérience, la personnalité évolue et la sagesse grandit. Après avoir travaillé 20 ans comme cambiste et 20 ans dans le développement de logiciels pour la banque et la finance, Jean-Philippe cherche un emploi. Pour son développement personnel, il crée un réseau, dont le but est de faciliter la vie des commerçants, des indépendants et des artisans. Depuis fin 2009, avec son « Cercle des amis », il présente une solution globale: Easy Open ERP, qui répond à tous les besoins de logiciels et progiciels.
ON EST TOUJOURS plus intelligent… après ! Alexandre Géraud Directeur général
Les Suisses ont pour réputation d’être de bons payeurs, pourtant chaque année, plus de 10’000 faillites sont prononcées. Rien que pour l’année 2008, les pertes sur débiteurs ont atteint la somme de 2.5 milliards de francs. Avec la crise économique en 2009, ce chiffre devrait atteindre un nouveau record historique absolu et pourrait frôler les 5 milliards de francs ! L’effet domino peut être dramatique. En période conjoncturelle difficile, les entreprises doivent être encore plus vigilantes. Suivre ses débiteurs devient plus que jamais vital. La sagesse populaire dit : « Qui paie ses dettes s’enrichit ». C’est certainement un excellent principe et toute société apprécie les clients qui tiennent leurs engagements. Toutefois, il ne suffit pas de faire confiance, voire de formaliser une relation commerciale, encore faut-il que le client avec qui vous êtes en contact soit parfaitement fiable. Si pour des gens d’honneur, une promesse est déjà une dette, les portes du paiement de certains débiteurs sont parfois difficiles à ouvrir. La conjoncture actuelle a tendance à plutôt dégrader le flux de trésorerie. Il est dans l’intérêt de tous les acteurs économiques d’avoir une vision claire des garanties et risques de paiements. Debitors management a plus de 12 ans d’expérience dans le management de crédit. Ses créateurs, spécialistes du domaine, ont souhaité d’entrée se démarquer dans un marché très concurrentiel. Les clients nationaux et internationaux qui nous ont fait confiance à
nos débuts le font encore aujourd’hui. Le professionnalisme de nos équipes, la palette de nos prestations et notre forte orientation client sont à la base de ce succès durable. Performance & innovation. Ce credo, nous l’avons fait nôtre, c’est notre savoir-faire différenciateur. Chez Debitors management, nous utilisons les moyens de communication les plus modernes et mettons à votre service les dernières innovations disponibles. Nous formons notre personnel en continu. Notre spécialisation extra-judiciaire nous amène à obtenir le paiement par la négociation, meilleur chemin pour maîtriser les coûts du recouvrement et obtenir un règlement très rapide. Si nécessaire et en ultime recours, les procédures juridiques sont engagées avec représentation devant les tribunaux, au cas où les chances de succès sont avérées. Pour améliorer les compétences de vos collaborateurs, nous offrons des cours de formation réguliers; l’audit de
vos procédures par nos spécialistes peut aussi vous permettre d’améliorer l’efficacité de vos processus. Nous mettons à votre disposition des outils on-line : my-debitors pour le suivi de vos dossiers 24h/24 ainsi que deltavista on-line, la banque de données économiques la plus performante de Suisse. Réduisez dès aujourd’hui vos impayés et votre risque de perte ! Notre rémunération est basée sur les résultats obtenus et notre savoirfaire vous décharge intégralement d’une tâche qui n’est ni facile ni agréable pour une entreprise. Les factures seules ne remplissent pas la caisse … encore faut-il qu’elles soient payées et c’est là que nous passons à l’action. Même avec un certain retard, la reconnaissance de votre travail passe … par le paiement de votre dû !
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LHC, LE DERNIER des accélérateurs géants ? Michel Giannoni Dr ès sc. ing. EPFL
Q
uatre principales différences distinguent le futur accélérateur de celui du CERN. ILC sera linéaire, contrairement au LHC qui est circulaire; il accélérera des particules élémentaires, les électrons, qui viendront se fracasser sur des positrons, leurs antiparticules, alors que le LHC fera s’entrechoquer des protons, c’est-à-dire des particules composites; le projet sera d’envergure internationale, les équipes qui travaillent en Europe, aux Etats-Unis et au Japon ayant décidé de se fédérer en adoptant l’option technologique franco-allemande pour l’accélération. Enfin, si le LHC est une machine axée sur la découverte de nouvelles particules, comme le boson de Higgs tant attendu, le ILC sera un instrument de mesures fines, capable de définir les propriétés des corpuscules mis en évidence par le LHC. Quant au coût du projet, il sera à peu près équivalent à celui du CERN, à savoir plus de 6 milliards d’euros.
L
e ILC, qui sera situé à 100 m sous terre, aura une longueur totale de 31 km. Le choix d’une géométrie linéaire s’est imposé en raison de la très faible masse des électrons et positrons qui, lorsqu’on courbe leur trajectoire, perdent de l’énergie par rayonnement synchrotron. L’accélérateur provoquera la collision de dix milliards d’électrons et de dix milliards de positrons 14’000 fois par seconde, avec une énergie de 500 GeV (gigaélectronvolts). Dans une deuxième phase, l’installation pourra être étendue à 50, voire 70 km et les énergies poussées à 1000 GeV.
Mais à quoi donc peut bien servir un tel outil ?
A
approfondir nos connaissances de l’univers en recréant les conditions extrêmes qui n’ont existé que quelques
milliardièmes de seconde après le big bang. Et à développer des technologies dont les applications ont des retombées dans les domaines les plus divers. Le traitement du cancer, l’imagerie médicale, la tomographie par émission de positrons, la radiothérapie, l’étude de la structure des virus, les semi-conducteurs, l’instrumentation de mesure, la découverte de nouveaux matériaux et surtout le World Wide Web n’en sont que quelques exemples.
L
e ILC pourrait aussi être le dernier des accélérateurs géants. En effet, des physiciens américains ont démontré que d’autres techniques plus économiques seraient aptes à remplacer ces gigantesques outils. Les chercheurs auraient réussi à doubler l’énergie d’électrons produits par l’accélérateur linéaire de Stanford, en Californie, en leur faisant traverser les turbulences d’un plasma. Il faudra toutefois franchir de nombreuses étapes avant de parvenir, grâce à cette méthode, non seulement à accélérer les particules, mais aussi à créer les conditions requises pour leurs collisions. La Revue Polytechnique N° 1713
R EC H ER C H E
Alors que le LHC, le grand collisionneur de hadrons du CERN, est en service, après quelques avatars, les physiciens des particules planchent déjà sur le ILC, le collisionneur linéaire international, qui doit compléter les outils des chercheurs.
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AGROALIMENTAIRE, normes et avenir agricole La politique agricole européenne, dont l’agriculture suisse dépend par la force d’une mondialisation néfaste aux peuples, est source d’angoisse pour nos paysans et nos producteurs laitiers. Angoisse justifiée, qui devrait aussi être celle des citoyens. Pour en comprendre la cause, les conséquences déjà sensibles et celles qui sont prévisibles, il est indispensable de connaître le profil géopolitique de la problématique agricole telle qu’elle est dessinée par l’Union européenne.
L
a CEE (Communauté économique européenne), créée en 1957, qui devint en 1993 la CE (Communauté européenne), l’un des trois piliers de l’UE (Union européenne), fut fondée, entre autres, par un grand ennemi des nations européennes : Jean Monnet. A la base de son projet, une idée : construire, non pas l’Europe, mais le plus important satellite d’un empire transatlantique dirigé par les Etats-Unis. Pour ce faire, il fallait détruire les nations d’Europe en les intégrant dans un ensemble supranational au sein duquel disparaîtraient les spécificités proprement nationales : mœurs, traditions, souverainetés politiques, sentiment d’appartenance, identités héritées de l’Histoire. Tout en affirmant vouloir entraîner l’Europe vers une voie intermédiaire entre les deux grands (USA, URSS), il s’efforça d’appliquer, dans la mesure de ses possibilités et des appuis qu’il recevait, des objectifs proprement américains. N’a-t-il pas conçu les structures de la future Europe pendant ses constants séjours aux EtatsUnis, lui qui avait effectué l’essentiel de sa carrière dans les milieux financiers et juridiques américains ? Aujourd’hui, l’Union européenne, dirigée de facto par la Commission, organisme ni contrôlé ni élu par les citoyens, poursuit fidèlement la mission inaugurée par Monnet. Si l’on comprend cela, on est en mesure de saisir les enjeux géopolitiques
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actuels, l’agriculture n’étant que l’un d’entre eux.
D
u postulat de départ, décidé à la conférence de Stresa (1958), il ne reste rien. La sécurité alimentaire de l’Europe était alors la priorité, entraînant une politique de soutien des prix agricoles via des achats publics de denrées à tarifs minimum garantis et la constitution de stocks régulateurs, un système déjà appliqué dans la Chine des Song par l’empereur Ying-Tsong (1064-1067). La préférence communautaire, sous la forme des OCM (organisations communes de marchés), et le refus d’aligner les cours européens sur les cours mondiaux garantissaient l’efficacité de la politique agricole. C’était sans compter avec les fanatiques ultra libéraux, qui attendaient leur heure. elle-ci vint à partir des années 70. Les excédents dégagés sur le marché mondial (céréales, lait) entraînèrent exode agricole et chômage. Début 80, la prêtresse ultra libérale Thatcher lance, lors des négociations du GATT à Punta del Este, une attaque en règle contre les institutions agricoles européennes. La dérégulation forcenée qui suivit conduisit à l’abandon des OCM et à la suppression criminelle de la préférence communautaire. Les agriculteurs européens, de plus en plus subventionnés, y compris pour ne pas produire (découplage),
C
se lancèrent dans la course à l’hectare. L’abandon progressif de tout instrument de régulation des marchés aboutit à une instabilité chronique et à la crise alimentaire de 2007-2008. L’industrie agroalimentaire et la grande distribution, filles de l’ultra libéralisme et de la compétitivité érigée en absolu, mènent aujourd’hui l’agriculture européenne à sa perte.
L
’Union européenne garantit, via ses textes et la Commission, l’orthodoxie économique ultra libérale de l’Europe. Chassant le protectionnisme partout où il pourrait se trouver, non parce qu’il est mauvais pour les citoyens mais parce qu’il dessert les grands groupes et est considéré comme le mal absolu par les théoriciens ultra libéraux, l’Union européenne, via la Commission, a mis en place des structures qui, peu à peu, réduisent l’agriculture européenne et ses corollaires (souveraineté et sécurité alimentaires, paysannerie saine et active de petits et moyens propriétaires, variété et qualité des produits, garantie des productions de terroir selon des méthodes traditionnelles) au profit de géants agroalimentaires transnationaux. Pour parvenir à leurs fins, les technocrates européens dressent des obstacles efficaces, parmi lesquels la conformité des produits, des méthodes et des goûts à des normes internationales (ISO, etc.).
Michel Bugnon-Mordant
2010 w w w. p r o n a t u r a
Un bref tour d’horizon de quelques-uns des produits menacés suffit à souligner la gravité de la situation : 1 Les différents quotas sur la pêche (sole, cabillaud) et l’aggravation des sanctions envers ceux qui ne les observent pas, ajoutés à l’interdiction de toute aide, même en cas de catastrophe, condamnent à brève échéance la pêche européenne à mort (les flottes de pêche industrielle japonaises et nord-américaines ne sont évidemment pas touchées).
2 L’assouplissement récent de l’interdiction de nourrir les animaux avec des farines animales, la levée de celle qui frappait les poulets américains chlorés, conduisent inéluctablement à un accroissement de l’insécurité alimentaire concernant la viande, au bénéfice de l’agroalimentaire extra-européen, américain en particulier.
3 L’abaissement
du taux obligatoire de 15 g de sel par kg de pâte à pain dans la fabrication des bretzels (Allemagne, Alsace) à 1 g par kg condamne le bretzel traditionnel, qui est petit à petit remplacé par des bretzels industriels insipides.
4 La permission de produire du jus d’orange avec seulement 12 % de véritables oranges pour obtenir la dénomination se traduira par une perte de débouchés de 120 millions de kg par an pour la production italienne. 5 L’acceptation du coupage vin rouge/vin blanc pour la fabrication du vin rosé entraînera une perte considérable pour les producteurs français, tant sur le plan de la qualité (au profit des vins bon marché et
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médiocres venus notamment d’Amérique du Nord et du Sud) que de la quantité. Des milliers de viticulteurs européens vont devoir mettre la clé sous la porte.
6 Les exigences sanitaires, envers les fromages, condamnent à brève échéance les centaines de fromages français, italiens, espagnols, suisses aux goûts si divers et typés, aux parfums si subtils, dont les Européens se délectent depuis des siècles.
7 Les contraintes imposées aux producteurs laitiers, ainsi que des mesures telles que l’aide à la cessation laitière, visent ni plus ni moins qu’à la disparition des producteurs de lait européens. L’accusation proférée par UFC-Que Choisir, selon laquelle industriels et distributeurs « confisquent » la baisse dont sont victimes les producteurs est amplement justifiée.
8 L’incapacité de l’UE à réguler le marché des oléagineux et des céréales, tant en ce qui concerne l’approvisionnement que les prix, laisse entièrement aux mains des spéculateurs et des fonds de pension ce domaine essentiel. S’y ajoute l’absence scandaleuse et délibérée d’une politique de gestion des stocks.
9 Le
problème crucial des OGM s’inscrit précisément dans cette dynamique d’effacement de l’agriculture européenne traditionnelle au profit de l’agroalimentaire et au détriment de l’indépendance alimentaire européenne. Le jour viendra où la plus grande partie de l’approvisionnement en nourriture sera aux mains des transnationales, derrière lesquelles la majorité des décideurs sont des Américains. Comme la plupart des brevets d’OGM sont également américains, il est évident que le monde finira par manger ce que Washington voudra et si Washington le veut bien, c’est-à-dire pour autant que le reste de la planète se soumette entièrement aux volontés des Etats-Unis.
professeur émérite, géopolitologue
es gouvernements européens, bien sûr, sont complices dans la mesure où ils visent, eux aussi, ce que le président Barroso décrivait, lors du récent Forum juif européen (octobre 2009), comme étant sa priorité : « la gouvernance globale en formation ». De quoi cette « gouvernance » sera-t-elle faite ? Stéphane Parmentier, conseiller en politique agricole à la Fugea, nous en donne une idée lorsqu’il précise que déjà « dix entreprises contrôlent la moitié de l’offre semencière et trois ou quatre sociétés la majorité des échanges mondiaux de chaque produit. La distribution, quant à elle, échoit à quatre ou cinq chaînes de supermarchés qui se partagent le marché dans chaque pays développé ». Un protectionnisme intelligent, tel qu’il est préconisé par le professeur Jacques Sapir, la préférence communautaire et nationale, le remplacement des personnages politiques actuels, tous otages du monde économique aux mains du capitalisme financier, par de nouvelles générations formées et choisies autrement, l’inversion de la mondialisation sont parmi les solutions urgentes qui nous permettraient d’éviter ce qui nous attend : une tyrannie mondiale oligarchique dirigée par les Etats-Unis.
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L
a Suisse pourrait-elle figurer parmi les pays montrant la voie ? La récente abdication du Conseil fédéral devant les exigences américaines dans le cas de l’UBS et du secret bancaire, de même que l’intransigeance de Doris Leuthard dans sa volonté de s’en tenir strictement aux accords de libre-échange avec l’Union européenne nous ôtent toute illusion.
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C RI T I QU E
Année internationale de la biodiversité
LA GANGRÈNE informatique Daniel Mange Prof. d'informatique
C’est une maladie insidieuse, à bas bruit, un envahissement sournois et métastatique. Au gré de mes appétits et de la prodigalité de mes proches, j’ai accordé l’asile à une faune de plus en plus sophistiquée : des organismes en polymère et silicium, dévorant les volts du réseau ou le lithium des batteries. Par strates géologiques bien distinctes se sont successivement déposés des spécimens de la famille « audio et video media », puis de l’espèce « individualis ordinator », et enfin du genre « mobilis telephonus ». Toutes ces créatures se sont acclimatées avec succès et ont engendré une robuste descendance. Aujourd’hui, un recensement exhaustif de ma tanière révélerait la présence d’un réveillematin digital, d’un téléphone mobile, de son cousin germain – inamovible, mais nanti d’un fax –, d’un ordinateur prétendu portable vissé à son imprimante et collé à son agenda électronique, d’une calculette pour les comptes du mois et d’une radio pour les nouvelles du jour, d’une télévision monstrueuse avec ses appendices incontournables, l’antique magnétoscope et le sémillant lecteur de disques vidéo. L’analyse de ce capharnaüm électronique, noyé dans une jungle de câbles, révèle l’existence simultanée de deux écrans vidéo, six écrans alphanumériques, trois imprimantes, huit jeux de piles, huit horloges, trois lecteurs de disques compacts ou durs, cinq transformateurs, quatre groupes de hautparleurs et onze claviers ; ces derniers se déclinent selon 393 touches, activant autant de hiéroglyphes incompréhensibles, décrits par onze modes d’emploi impénétrables.
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Il est temps de mettre en ordre cette remuante ménagerie. Une polythérapie de choc s’impose sans tarder. [ Six champs d’intervention étaient énumérés, ici, en 1999. En 2005, dans les commentaires il en reste quatre. Le progrès continue mais la vision était la bonne. Est-ce que nos politiciens, en 2010, sauront suivre ce langage et donner les impulsions nécessaires à la recherche appliquée afin que le travail de l’EPFL soit mieux intégré dans le quotidien et l’industrie. Tout le monde encore une fois parle volontiers d’innovation, mais dans la réalité, quelle timidité. Regardez actuellement l’enterrement de première classe fait au projet Swissmetro. C’est, ou c’était aussi une idée développée à l’EPFL. NDLR ]
Ma future souris universelle, le véritable dompteur de cette ménagerie, sera alors le plus glorieux produit de l’informatique du troisième millénaire. Le natelalphanuméricovidéaudiobaladinternetordinatéléviradiotransformateur sera à la hauteur de l’invention la plus marquante du deuxième millénaire, l’anémélectroreculpédalicoupeventombrosoparacloucycle du savant Cosinus1. Le Temps, 14 décembre 1999.
Commentaire 2005 Edition Favre Le Temps Informatique et biologie, une nouvelle épopée.
A la mesure du mal, de multiples thérapies ont émergé des laboratoires et s’imposent aujourd’hui sur les quatre fronts suivants. • Coupure du cordon ombilical ; pour de petites distances, à l’intérieur d’une chambre ou d’un bureau, c’est le protocole Blue Tooth qui mène la danse, entraînant dans son sillage souris, claviers, téléphones mobiles et autres baladeurs. Pour des distances moyennes, à l’intérieur d’un immeuble, d’une gare ou d’un aéroport, c’est le protocole Wi-Fi (wireless-fidelity, par analogie à l’acronyme bien connu Hi-Fi) qui dicte sa loi en reliant sans effort, et sans fil, votre ordinateur personnel à Internet. • Révision du régime alimentaire ; à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, le professeur Michael Graetzel découvre une nouvelle cellule photoélectronique révolutionnaire : en utilisant un colorant pour recueillir les rayons lumineux, à la place du silicium des cellules traditionnelles, les coûts de fabrication devraient diminuer de façon drastique, tout en garantissant un fonctionnement parfait à faible luminosité. La firme Greatcell Solar, en charge du projet, vise tout particulièrement les applications d’intérieur et de faible puissance... en bref, tout ce qui touche à l’informatique et à la bureautique. A long terme, c’est le projet de transmission sans fil de l’énergie électrique, sous la forme d’un rayon de micro-ondes, inoffensif pour
l’environnement, qui hante les ingénieurs. Une percée annoncerait là un monde sans batteries ni piles, sans câbles ni prises2. • Mise au pas cadencé ; sans attendre les satellites géostationnaires, les magnétoscopes modernes ont déjà sauté sur l’occasion : ils captent le signal horaire fourni par le câble TV, et se chargent eux-mêmes de la remise à l’heure.
Ces progrès immédiats annoncent une transformation encore plus radicale du paysage informatique : c’est l’ordinateur ubiquitaire, répandu dans l’espace. A l’ordinateur portable succédera la tablette intelligente, elle-même supplantée par le papier digital. Les parois de nos bureaux et maisons seront revêtues d’affichages réactifs, tandis que tous les accessoires électroniques encombrant nos tables de travail, voitures et mallettes, nos agendas, nos ceintures, nos habits et même certaines parties de notre corps deviendront des systèmes de communication à usage général, interconnectés et doués d’une connaissance encyclopédique de nos goûts et habitudes, de notre contexte et de notre position géographique3.
L’avenir de l’informatique n’est plus le super ordinateur, statique et centralisé, mais l’essaim de minuscules agents informatiques – une poussière intelligente –, vaquant à leurs tâches spécifiques dans une perpétuelle agitation, l’agitation de la vie4.
1
G. Colomb – L’idée fixe du savant Cosinus.
2
L. 0llive – Demain la ville sans fil, Sciences et avenir, février 1999, pp. 62-64.
3
A.Van Dam – User Interfaces : Disappearing, Dissolving, and Evolving, Communications of the ACM, Vol. 44, N° 3, March 2001, pp. 50-52.
4
D. E. Culler, H. Mulder – Smart Sensors to Network the World, Scientific American, June 2004, pp. 53-59.
Expérience sur le web La Romandie est un vivier de bonnes idées mais la masse critique de la région est faible. Nous sommes les meilleurs mais les autres ne le savent pas. Notre découpage cantonal et notre esprit fédéraliste ne sont pas toujours des avantages en communication. En mars 2008, livres-pdf.ch a été lancé. Le démarrage a été spectaculaire. Les médias ont bien couvert l’événement. Même la TSR en a fait un sujet, la RSR également. Maintenant la plume est dans le camp des auteurs. La vision du chef du projet, Gérald Conus est, en toute logique : « Tout se passe en ligne ». Ce concept a ses limites. Il faut relancer les auteurs et provoquer quelques rencontres bien réelles. Heureusement, les créatifs ne sont pas forcément des solitaires. Il faut trouver les terrains communs. Là, l’étroitesse de la Romandie
devient un atout. Les auteurs en ligne se déplacent volontiers pour un moment convivial : le pain, le vin, le fromage contribuent à la création littéraire.
Le tout numérique n’est pas l’ennemi de la découverte littéraire. Pour CHF 150.- un écrivain ouvre son compte et diffuse ses ouvrages. www.livres-pdf.ch permet à de nouveaux auteurs d’aller à la rencontre d’un public d’une manière avantageuse, écologique, simple et rapide.
P RI S E D E C O N S C I EN C E
• Vie en communauté ; l’oecuménisme se nomme aujourd’hui USB, pour « universal serial bus ». Ce procédé magique, qui rend la connexion des périphériques immédiate, ne nécessite aucun logiciel d’installation. Il relie tous les ordinateurs portables et leurs accessoires incontournables : graveurs de disques compacts, souris, appareils photo numériques, baladeurs et autres mémoires flash.
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LA CRISE EST GRATUITE, vive la crise ! Christian Campiche Essayiste et journaliste
(…) Jusqu’où nous mèneront la dialectique de la croissance économique, la consommation à outrance, le gaspillage des ressources ? En Suisse seulement, lit-on dans la presse aujourd’hui, il faudrait plusieurs milliards pour protéger les zones habitées contre la montée des eaux. Et les commentateurs de déplorer l’impréparation des autorités, voire leur manque de compassion face aux multiples drames humains. Mais qui se soucie vraiment des causes ? (…) On ne demande pas à la classe élue d’avoir forcément le génie visionnaire - soyons réalistes - mais au moins les politiciens pourraient-ils avoir le réflexe d’exiger une évaluation froide de la situation, quitte à ce qu’elle remette en cause notre mode de vie basé sur le « toujours plus, et tout de suite ». Mettre en branle un programme d’énergies alternatives digne de ce nom, en faisant appel à des experts réellement indépendants. Sans ce travail de constituant du 18 Brumaire, toutes les mesures prises actuellement n’équivaleront qu’à des emplâtres sur jambe de bois. Très sincèrement, je souhaite beaucoup de succès aux réparateurs de la crise. Les fermetures d’entreprises, le chômage n’apportent que la haine et le malheur. Surtout ne pas créer les conditions d’une nouvelle guerre mondiale. Mais je souhaiterais aussi que ces mêmes techniciens du krach profitent
de l’opportunité dramatique qui leur est donnée pour introduire l’outil d’une nouvelle dimension dans les rapports sociaux et économiques. Qu’ils mettent en place - dans le cas du solaire, il suffit de les appliquer ! - les conditions-cadres nécessaires au développement de technologies propres. Qu’ils encouragent surtout un mode de vie fondé sur le respect des ressources ainsi qu’une transparence digne de ce nom. Nos statisticiens sont-il vraiment équipés pour faire du bon boulot ? Sait-on combien d’eau, ce bien si rare dans certaines contrées, est gaspillée chaque minute pour satisfaire nos besoins ? Qui économise vraiment ? Mesdames et Messieurs qui nous gouvernez, vous avez participé, par vos décisions, au plan de sauvetage des
banques. Vous avez approuvé des montants qui dépassent tout entendement. Qui paiera la facture finale, ces milliers de milliards injectés dans les institutions actives outre-Atlantique ? L’or de nos banques centrales suffit-il à couvrir les pertes, à nous garantir contre le déluge ? Et où passera l’argent qui nous reste, s’il nous en reste ? Plutôt que de plâtrer un système irresponsable qui encourage les abus, l’inégalité et la pollution, ne serait-il pas plus judicieux d’affecter les fonds de l’Etat à la recherche de voies alternatives ? Inventorier les moyens à disposition des pompiers de l’arche de Noé. Fixer des priorités : l’éducation, l’alimentation, l’agriculture, les transports, les logements, l’éducation, la santé. S’interroger sur les habitudes en matière de consommation. Celle-ci doitelle être un but en soi ? (…) Les jeunes générations sont tentées de croire que consommer ne coûte rien. La gratuité érigée en modèle est pourtant un leurre, un appât pour fidéliser le chaland. Captif, le client est enfermé dans un cercle vicieux qui l’amène à consommer toujours plus. Comment s’étonner, après cela, que la pilule des milliards investis dans le krach passe sans grande opposition auprès de l’opinion publique. La crise est gratuite, en quelque sorte. (…) Extrait du livre : « Le krach mondial : chronique d’une débâcle annoncée... Et après ? », par Christian Campiche, paru aux Editions de L’Hèbe, 2009. www.lhebe.ch
Christian Campiche anime également le site
www.radeaudelameduse.ch
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CRISE
Question récurrente des journalistes « Quel est votre livre préféré ? ». Il est souvent affirmé que des écrits ont changé le monde. Dans la liste : des écrits philosophiques, politiques, scientifiques, religieux, économiques, voire des essais incitant à l’analyse et à la réflexion. Copernic nous a révélé l’univers en 1514. Ce travail sera repris par Galilée en 1610. Darwin a changé notre vision de la création en 1798. En 1905, Einstein apporte une révolution conceptuelle totale. Socrate, condamné à mort en 399 av. J.-C. est leur père à tous puisqu’il a fondé le raisonnement philosophique. Aujourd’hui, vaut-il encore la peine de questionner et d’écrire ? En matière de finance, on peut en douter. NN
AGIR avec cohérence Développer une image de marque, ne ce fait pas en un clic de souris. C’est plus la vie et les circonstances que le génie marketing qui ont construit des Nestlé, des Coca Cola, des Apple ou des Microsoft. Ces marques ont une origine, une histoire, de la constance. En Suisse, qui connaît encore Bolex ou Hermès tué par l’évolution technologique ? Ou, curieusement, nous citons encore tous Swissair, tué par des fautes de gestion et d’organisation. C’est émotionnel. Une marque naît, grandit, mais une marque sans contenu ne s’affirme jamais.
invention.ch est une griffe née en 1994 avec le site www.invention.ch. Au printemps 1995, nous avons été les premiers à exposer un site en ligne au Salon international des inventions de Genève. Nous avions créé une bourse ou plateforme de contacts entre inventeurs et industriels. Ce service gratuit est toujours en ligne. Si notre image, notre label a évolué presque chaque année, en 1994 déjà, nous avions associé une grenouille à notre enseigne sur le web. Cette grenouille de la famille des Rainettes, c’est la grenouille des contes de
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fées. Elle nous porte chance. Depuis que google existe, en lançant une recherche : invention suisse ou innovation suisse, notre site est numéro 1.
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W.E.B. ou World Ethical Business sur www.webiz.ch L’éthique est à la mode dans les banques, les assurances, l’industrie, la gouvernance d’entreprise et d’Etat. Tout le monde parle d’éthique et rien ne change. Pourquoi ? Parce que c’est à vous qu’il appartient d’être éthique et de promouvoir la raison et l’équilibre dans les échanges commerciaux. Vos choix citoyens sont importants au quotidien.
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On peut être commerçant et avoir une morale ! Et même si le commerce n’est pas moral en soi, il n’y a aucune loi qui empêche les commerçants, en tant que citoyens ou en tant que chefs d’entreprise, d’avoir une exigence personnelle et des comportements éthiques. Michel-Edouard Leclerc
Vous pouvez développer votre clientèle avec des échanges entre partenaires du réseau social et professionnel éthique WEB. Partagez cette vision en mettant notre label dans vos offres et messages. Faites des offres particulières aux membres du réseau et bénéficiez à votre tour des offres des autres membres car…
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C R I T E R E S 1 Les exposants doivent être protégés par un titre de propriété intellectuelle. 2 Les inventions et nouveautés ne peuvent être présentées qu’une seule fois à Genève. Chaque année l’exposition offre ainsi des découvertes inédites. 3 C’est un salon spécialisé avec un réseau mondial de délégués et d’experts. Des institutions nationales sont partenaires et offrent leur cautionnement. 4 Le concours est sous contrôle d’un jury indépendant composé de 80 spécialistes compétents et reconnus dans leur domaine. 5 La structure d’accueil et d’organisation, dirigée par Jean-Pierre Sigrist, est professionnelle. Le président fondateur, Jean-Luc Vincent, est régulièrement consultant d’autres manifestations dédiées à l’innovation dans le monde.
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