Ici et là magazine - Numéro 23 - Pays de Loudéac et de Pontivy

t i u t a r g e Magazin V E PONTI D T E C A LO U D É

Y

2018 l i r v a / s ar N°23 - m pa y s d E

FEMMES DE CE NT RE BR ET AG NE do ss ier SP ÉC IAL P. 5 à 12

GA USS ON

Mil tamm

rug by

Un vent de jeunesse

Le spectacle vivant en résonnance

Un ballon ovale à la place du cœur

S oc i ét é - Cul ture - Économie - Loisirs - Tou r is m e

LOUDEAC

Littérature jeunesse

PRINTEMPS DES eLIVRES r v i L u d n o l Sa P

L I R S A V M A E D 4 1 I alais des Congr è s e t de

la Culture

21ÈME

ÉDITION

EXPOSITIONS ANIMATIONS

du 10 au 14 avril 2018

02 96 28 65 50 • www.pcc-loudeac.com

ENTRÉE LIBRE

E P O N TI V Y D ÉA C ET D U LO E d s pa y

a v r il 2 0 1 8 / s r a m 3 N°2

SOMMAIRE

ÉDITO

Sacré printemps puisque te v'là !

• Dossier :

Chouette, c'est le printemps ! D'accord, on n'y est pas encore tout à fait. La plus belle saison de l'année (selon notre institut centre breton) débutera dans quelques jours. Mais on ne va tout de même pas chipoter. Votre joli magazine Ici et là fleurissant début mars, il ne nous a pas semblé pousser le bouchon de l'édito hors de la limite autorisée en proposant de faire comme si...

Comme si le printemps, chez nous, Ici et Là, commençait quand on le décide. Surtout, quand on en a envie... besoin, plus exactement.

Et Là, maintenant, et Ici, on n'en peut plus de l'attendre, le joli printemps. Ça suffat comme ci les innombrables nuances de gris ou de noir. On n'en peut plus, on n'en veut plus de la pluie. Certes, elle donne la vie, oui sans elle, rien n'est possible. Bien évidemment, on lui reste reconnaissants de tout cela et du reste. C'est entendu, elle est indispensable, la pluie. Mais Là, toute cette flotte et depuis si longtemps, comme dit la baleine, cétacé ! « J'veux du soleil », chantait jadis Au petit bonheur. Comme lui, on en veut. Plein ! Du soleil ! De celui qui nous fait tant de bien au teint, au moral et tout partout. On en veut et on en redemande. Les jolies petites fleurs, plus précoces que jamais, qui ont soulevé les feuilles mortes de l'hiver moribond pour se dresser vers le ciel aussi, elles en veulent. Dans les arbres encore déplumés, on a aussi vu, comme l'an dernier, des magnolias fleurir début février, impatients qu'ils étaient de trouer la grisaille humide. Mieux : on a vu rejaillir le feu d'une ancienne azalée qu'on croyait trop vieille. Alors vive le printemps, sacré printemps, notre beau printemps puisque te v'là.

Te v'la en même temps, et ça tombe bien, que votre joli magazine Ici et Là. Plus printannier que jamais. Tout pimpant !

La Rédaction

FEMMES

(P. 5 à 12)

DE CEN TRE BRE TAG NE

• Entreprise : Hydroclean (p. 14-15) • Circuits courts : La Ferme d'Autrefois (p. 16-17) • Commune : Gausson (p. 20-21) • Loisirs : L'agenda (p. 23 à 27) • Culture : Mil Tamm (p. 36-37) • Sport : Le rugby à Pontivy (p. 38-39) • Restaurant de pays : L'Olliada (p. 42-43) • Histoire : Le Combat des Trente (p. 44-45) • Nature : Le col vert (p. 46) • Gastronomie : Magret de canard (p. 48) Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplaires

Directeur de la publication : Dominique Perrot Rédaction : Éléonore Bohn, Stéphanie Biju, Dominique Perrot, Daniel Thépaut Secrétariat d’édition : Daniel Thépaut Photographe : Michel Langle Conception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest Communication Iconographie : Fotolia, Freepik.

Rédaction et régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@orange.fr N° ISSN : 2276-1934 Impression : Iris Imprim

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Elle agira sur le bien-être intérieur, la qualité du sommeil et suivant chacun de nous, elle favorisera la digestion, le transit intestinal, l’élimination des toxines, la détente musculaire, la circulation sanguine...

Réflexologie palmaire ou plantaire chinoise C’est une méthode naturelle qui procure une détente profonde. Elle stimule des zones réflexes et apporte un soulagement aux différents organes ou parties du corps, un état de calme intérieur et une revitalisation de tout l’organisme. La réflexologie chinoise n’a pas pour objectif d’établir un diagnostic ou de modifier un traitement médical. C’est une médecine naturelle et préventive qui soulage mais ne guérit pas !

Son but est de rétablir l’équilibre et l’harmonie entre le corps et l’esprit. Elle permet de rééquilibrer le système énergétique et procure instantanément bien-être, détente et relaxation ! Elle a une action positive sur la circulation sanguine, dissipe les sensations de fatigue, elle a une action positive sur la circulation sanguine, dissipe les sensations de fatigue, elle détend le système nerveux et bien d’autres symptômes du quotidien...

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Fe m m es de Ce nt re Br et ag ne ! n ie b t n le va le s e ll 'e u q ce ar P

Elles sont l’atout charme du territoire. Mais pas seulement. Elles s’impliquent dans la vie de ses cités, contribuent à son économie, font rimer féminité avec solidarité… Les femmes font rayonner le Centre Bretagne. Elles valent bien un dossier qui leur soit dédié.

Parce que le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. Parce que les mouvements se multiplient pour inciter à libérer leur parole. Parce que… Les arguments étaient plus ou moins solides pour proposer l’idée d’un dossier sur le thème des « Femmes ». Peu importe, avec une équipe rédactionnelle majoritairement féminine, le directeur de la publication d’Ici et Là avaitil vraiment le choix ? Allez, reconnaissons-le, nous n’avons pas eu vraiment à batailler… L’homme en question est du genre acquis à leur cause.

Vous avez donc en main un numéro dédié aux femmes de Centre Bretagne. Et, nul ne saurait le contester, elles sont toutes formidables.

Parce qu’elles sont capables d’assurer sur plusieurs fronts. À l’image d’Alexandra Le Ny et d’Évelyne Boscher, respectivement adjointes aux maires de Pontivy et Loudéac, qui ont accepté de nous raconter comment elles concilient leurs fonctions d’élue, de mère de famille et professionnelles. En somme, comment elles mènent trois vies en une (pages 10 et 11).

Parce qu’elles osent entreprendre. Un cap qui n’est pas encore si évident à passer : aujourd’hui, seules 30 % des entreprises sont

dirigées par des femmes, 7 % seulement lorsque ces entreprises comptent plus de 10 salariés. En Centre Bretagne, celles qui ont fait le pas mais aussi celles qui hésitent encore peuvent compter sur l’appui de deux réseaux. Femmes de Bretagne et Entreprendre au féminin dont les coordinatrices locales nous expliquent les vocations (pages 6 et 7).

Bien des combats à mener

Parce que ces dames de Centre Bretagne savent aussi faire rimer féminité avec solidarité. S’allier face l’adversité, notamment quand celle-ci apparaît sous les formes d’un vilain crabe. On ne peut que tirer notre coup de chapeau à l’équipage attachant des Pink Pondi Ladies (page 8) et leur insuffler toute notre énergie pour venir à bout des 32 km de la Vogalonga, course vénitienne mythique à laquelle elles s’apprêtent à participer. Allez les filles !

On l’a dit précédemment, le 8 mars célèbre les droits des femmes. À Loudéac, le CIDFF leur en facilite l’accès (page 12). Parce que malgré les Journées internationales et les mouvements de libération en tout genre, il leur reste encore bien des combats à mener…

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Fe mm es de (Ce nt re) Br eta gn e e d’au da ce st ze un , de ai tr en d’ ée nc pi e Un t et be au co up d’ép an ou is se m en Quelque 80 femmes, chefs d’entreprise, en projet de création-reprise ou « simplement » solidaires, participent régulièrement aux rencontres du réseau Femmes de Bretagne en Centre Bretagne.

L’une, Céline Coutard, est porteuse de projet. L’autre, Ghislaine Chauvel, une ex-chef d’entreprise devenue « bretonne solidaire ». À elles deux, les coordinatrices de Femmes de Bretagne en Centre Bretagne représentent les trois profils d’adhérentes de ce réseau, basé sur l’entraide et le partage des compétences au féminin.

Aujourd’hui, elles sont quelque 80 à participer régulièrement aux rencontres et ateliers thématiques proposés sur le secteur centre breton. « À l’origine, le réseau Femmes de Bretagne était un site collaboratif visant à favoriser l’entreprenariat féminin, à travers des échanges virtuels », rappelle Céline. Depuis sa création en 2014, le réseau a pris de l’ampleur et les échanges sont passés au monde réel au sein de 30 coordinations correspondant à des villes sur les cinq départements (historiques) bretons. Celle de Centre Bretagne est plus spécifique avec ses deux coordinatrices, l’une basée 6

à Pontivy et l’autre à Rohan, et sa couverture à l’échelle d’un territoire. « Mais sans limite géographique, insiste pour autant Ghislaine Chauvel. Vient qui veut à nos rencontres. »

Effet re-boostant

Celles-ci ont, en l’occurrence, lieu toutes les trois semaines, à Rohan ou Pontivy, le matin ou le soir, en alternance. Des temps d’échanges informels « appréciés pour leur effet re-boostant », observe Céline Coutard. « Dont la richesse tient aussi de la variété des profils de nos membres », renchérit Gislaine Chauvel. « Les bretonnes solidaires, autrement dit des salariées, des femmes au foyer, des étudiantes… vont, par exemple, apporter un regard neuf aux chefs d’entreprise qui ont parfois la tête dans le guidon. Les porteuses de projets, elles, vont impulser l’audace qui peut manquer aux bretonnes solidaires pour se lancer… Depuis la mise en place de la coordination en

Centre Bretagne, cela s’est déjà vérifié, se satisfait Ghislaine Chauvel. C’est aussi une forme d’épanouissement. Pour nous le job est alors fait ! » Ces échanges et cette solidarité favoriseraient donc l’émergence de talents... Ceux des femmes de Centre Bretagne ont été mis en avant lors de Rencontres Z’estivales, qui, le 14 juillet dernier, ont réuni une trentaine d’exposantes au manoir du Quengo à Rohan. « On espère faire encore mieux pour la 2e édition », annoncent d’ores et déjà les deux coordinatrices locales du réseau.

Pratique

Renseignements auprès de Céline Coutard (pontivy@femmesdebretagne.fr) ou Ghislaine Chauvel (rohan2@femmesdebretagne.fr) Prochaines rencontres : lundi 19 mars à 19 h, au Local&Co, 2 rue du Cuir vert à Rohan ; jeudi 12 avril, à 10 h, à la CCI de Pontivy.

Site : www.femmesdebretagne.fr

En tre pre nd re au fém ini n

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va nt e » no in re êt d’ et rm pe é lit ra ru « La Selon Josette Vivier, chargée de mission d’Entreprendre au féminin 22, il y a de vraies possibilités à créer son entreprise dans un secteur rural, comme le pays de Loudéac. Ce réseau accompagne chacune dans son projet.

Quelles sont les missions du réseau Entreprendre au féminin ?

Nous proposons à la fois un accompagnement professionnel et un réseau économique. En terme d’accompagnement, notre objectif est de permettre aux femmes de choisir leur parcours professionnel, dont entrepreneurial. Nous aidons d’un côté les porteuses de projet à se poser les bonnes questions avant de se lancer (ou renoncer) et, de l’autre, les chefs d’entreprise à identifier les leviers qui permettraient de développer leur activité. L’aspect « réseau » répond, lui, aux besoins de ces femmes de se retrouver entre elles, lors de « cafés off » qui sont des rendez-vous informels et ouverts à toutes, ou d’ateliers thématiques réservés aux adhérentes.

L’entreprenariat n’est pas un cap évident à passer pour une femme ?

Si l’envie d’entreprendre est également partagée entre les femmes et les hommes,

le passage à l’acte est en effet inégalitaire. Les femmes sont freinées par leur manque de confiance, un rapport compliqué à l’argent… Parallèlement, elles sont motivées par l’envie d’exercer un métier qui corresponde davantage à leur personnalité, leurs valeurs. Par l’envie de gagner en autonomie aussi et de mieux gérer l’articulation des temps de vie.

De fait, elles sont de plus en plus nombreuses à opter pour un « entre deux » : prendre un temps partiel et démarrer une activité en parallèle.

Quels projets sont portés par les femmes que vous accompagnez ?

Il y a de tout. Beaucoup sont liés à des prestations de service, du commerce ou des activités artisanales. Sur le secteur de Loudéac, par exemple, j’ai accompagné l’ouverture en 2017 d’une micro-brasserie, portée par une jeune femme de 25 ans, à Gomené. Je suis également le projet de création d’un centre artistique et

ludique à Loudéac. Mais, le réseau n’est pas encore bien implanté dans le sud du département qui reste à défricher….

Le caractère rural du secteur n’est-il pas un frein ?

Au contraire, il y a de vraies possibilités de création d’entreprise pour les femmes et une vraie plus-value à encourager ces projets en milieu rural. L’entreprenariat au féminin correspond à un enjeu réel de développement du territoire. Et pour cause, les femmes sont très connectées à leur lieu de vie, elles en connaissent bien les atouts et les faiblesses. De fait, elles créent souvent des activités qui répondent à des manques, à des besoins…

C’est aussi ce qui leur permet d’être « innovantes ». À l’image, par exemple, de la création d’une librairie itinérante par une éducatrice de jeunes enfants dans le Finistère. Toute idée est intéressante, il ne faut pas hésiter à faire appel au réseau pour l’étudier !

Contact :

Josette Vivier, coordinatrice, au 06 07 31 83 16 ou par e-mail : josette.vivier@entreprendre-au-feminin.net 7

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Pin k Po nd i La die s El le s ra m en t co nt re le ca nc er

Quatorze « rameuses » forment l’équipage des Pink Pondi Ladies. Des dames toutes touchées par le cancer du sein et qui, à bord de leur Dragon boat, font face ensemble à la maladie.

32 km à la rame, sur la lagune de Venise.

Le 20 mai prochain, les Pink Pondi Ladies participeront pour la deuxième fois à la Vogalonga, une course mythique rassemblant chaque année plusieurs milliers d’embarcations. Si l’esprit de cette manifestation n’est pas à la compétition mais bel et bien à la fête, cela n’empêche : « D’ici là, il va quand même falloir s’entraîner un peu ! », lance, taquine, Brigitte Le Corronc à ses coéquipières.

Avec Valérie Giangrande, Brigitte Le Corronc est à l’origine de la création, en avril 2015, des Pink Pondi Ladies. Le troisième équipage du genre à s’être alors monté en Bretagne, après Lorient et Lanester. Il compte aujourd’hui quatorze « rameuses », des femmes toutes touchées par un cancer du sein.

Section du canoë-kayak club de Pontivy, les Pink Pondi Ladies, c’est une activité sportsanté à destination de ces dames traitées par chirurgie de l’aisselle. Les gestes sont adaptés. En l’occurrence, « le mouvement

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de pagaie, du haut vers le bas permet de retrouver une certaine mobilité du bras, de drainer les ganglions lymphatiques et de réduire les risques d’œdème et de rechute », explique Brigitte Le Corronc.

Bon pour le moral

Sur le Blavet, aux abords de la base de Toulboubou, le Dragon boat des Pink Pondi Ladies ne passe pas vraiment inaperçu.

Pas seulement à cause de son look mais aussi des coups de tambours qui donnent le tempo aux rameuses. Les entraînements ont lieu deux fois par semaine, le mercredi soir et le samedi matin, encadrés par des éducateurs formés par la Fédération. Des rencontres régulières avec d’autres ladies bretonnes sont aussi prétexte à des sorties… et des échanges supplémentaires.

Au-delà des effets médico-sportifs, c’est avant tout les bienfaits à l’esprit et l’aventure humaine que veulent mettre en avant les Pink Pondi Ladies. « Il y a une vrai dynamique de groupe, c’est ce qui m’a motivée

à venir », insiste ainsi Guénaëlle, en cours de traitement. « Si nous ne sommes pas toutes au même stade de la maladie, nous vivons quand même les mêmes choses.

Moralement, on se sent comprise. Moins seule face à la maladie », souligne Carmen, en rémission depuis huit ans.

Il reste des places pour compléter l’équipage des Pink Pondi Ladies. D’autant que la section s’est récemment équipée d’un deuxième Dragon boat. Reste encore à investir dans une remorque qui permettra de le véhiculer et un système de mise à l’eau.

L’appel est lancé aux généreux mécènes !

Infos pratiques Renseignements auprès de Valérie Giangrande au 06 62 93 87 52 ou par e-mail : ckcp@canoekayakpontivy.fr Inscription tout au long de l’année (possibilité d’une séance d’essai).

NOUVEAU !

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Avec application de patchs antirides contour des yeux lors de la prestation !

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Év ely ne Bo sch er et Ale xa nd ra Le Ny Tr oi s vi es en un e Elles sont mères de famille, élues et occupent des postes à responsabilités. Trois vies qu’Alexandra Le Ny, à Pontivy, et Évelyne Boscher, à Loudéac, mènent de front. Rencontre. À chacune son organisation. À Pontivy, Alexandra Le Ny passe tous les matins au centre technique municipal. « Je viens saluer les gars à l’embauche, faire le point avec les chefs de service. C’est important que les équipes sachent qu’elles peuvent compter sur moi : pour une signature en urgence, un conseil… », indique l’adjointe pontivyenne. Évelyne Boscher, elle, consacre ses mercredis à ses fonctions municipales. « Entre les rendez-vous, le point effectué avec le chef de service sur les dossiers en cours, les réunions hebdomadaires de l’exécutif, ce sont des journées toujours bien remplies. Je ne vois pas le temps passer », remarque l’élue loudéacienne, également très prise les autres jours de la semaine. « Les réunions liées à mes délégations se déroulent principalement en soirée, après 18 h. C’est alors, une deuxième journée qui commence ! » Quelle que soit la méthode, Alexandra Le Ny et Évelyne Boscher partagent la même problématique : réussir à mener de front les affaires municipales, les affaires professionnelles et les affaires familiales.

Trois vies… en une. « On m’a sollicitée », se souvient Évelyne Boscher, élue depuis 2008. Investie de 10

longue date dans le milieu associatif local et notamment au sein de l’amicale laïque, la Loudéacienne entame son parcours municipal au sein de l’opposition. « Cela m’a permis d’appréhender les fonctions d’élu, de faire mes armes notamment en intégrant des commissions : affaires scolaires et sport. Aujourd’hui, le rythme s’est bien accéléré », observe l’actuelle troisième adjointe en charge des affaires scolaires, de la formation, de l’emploi et des transports. Élue depuis 2014, Alexandra Le Ny, elle, a sauté directement dans le grand bain de l’exécutif. « Je voulais m’impliquer dans la vie de ma cité, ne pas être une simple spectatrice mais participer véritablement », motive celle qui a « choisi » sa délégation. Les travaux en l’occurrence, un poste rarement confié à une femme. « J’ai une certaine expérience professionnelle dans le bâtiment », justifie-t-elle.

Du temps pour les enfants

Conseiller financier en prêt immobilier, Alexandra Le Ny travaille en « home office ».

Autrement dit, et en entente avec son employeur, depuis son domicile, ce qui lui offre une certaine adaptabilité. « Je jongle

entre rendez-vous « pros » et « municipaux ».

Si besoin, je peux facilement me libérer toute une matinée pour assurer un entretien avec l’Architecte des Bâtiments de France et, s’il le faut, travailler le samedi, le dimanche, le soir… », assure celle dont l’agenda est digne de celui d’un ministre. « Mon employeur connaissait ma position d’élue quand il m’a embauchée. Ce qui lui importe, c’est que j’atteigne mes objectifs et que mes clients puissent bien compter sur moi ».

Pas de mélange des genres en revanche pour Évelyne Boscher qui aime cloisonner chaque pan de sa vie. Chaque jour, elle parcourt les 40 km, 80 aller-retour, qui séparent son domicile de son lieu de travail au Zoopôle de Ploufragan. « C’est une heure de plus dans la journée mais c’est aussi un vrai « sas » », apprécie l’assistante ingénieur, détachée à l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses). Son temps partiel, à 80 %, l’aide à articuler ses différentes fonctions. « À l’époque, j’avais fait ce choix pour pouvoir consacrer du temps à mes enfants, les élever, les emmener à droite, à gauche », précise la maman de Morgane, Hugo et Antoine.

Aujourd’hui, les enfants sont grands, et à 26, 23 et 19 ans, ont tous quitté le nid. « Cela n’empêche que lorsqu’ils ont besoin, il faut quand même être là ! », sourit Évelyne. Dès qu’elle le peut, elle continue ainsi d’aller voir le « petit dernier », Antoine, jouer au foot. « Cela fait partie de ces petits plaisirs, qui sont importants et même primordiaux pour notre équilibre », insiste Evelyne. « Partager des moments privilégiés avec ma fille, c’est plus que nécessaire. Shopping, cuisine… La terre peut s’arrêter de tourner, ces moments-là sont rien que pour nous ! », lance de son côté Alexandra Le Ny, qui, avec sa fille Angélique, 22 ans, partage aussi une passion : le handball. Adhérentes au club de Vannes, mère et fille se retrouvent chaque vendredi soir à l’entraînement mais aussi pour les matchs, le samedi soir ou le dimanche après-midi. Le handball, un sport d’équipe qui, Alexandra en est convaincue, aide Angélique à « accepter » les responsabilités de sa maman. « Elle sait ce que c’est de se dévouer pour un club, de se donner pour les autres !»

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Prêtes à rempiler

Alexandra comme Évelyne en sont conscientes : elles peuvent compter sur le soutien de leur famille respective. Conscientes et reconnaissantes. « C’est important de se sentir encouragée par mes enfants, mon mari. C’est ce qui me permet aussi de m’investir pleinement et de m’épanouir dans mes engagements », confie Évelyne. « C’est peut-être mon compagnon qui « subit » le plus mes choix, qui doit le plus s’adapter à mon planning », constate Alexandra, s’estimant chanceuse d’être ainsi accompagnée. « Enfant, compagnon, mais aussi parents… c’est toute la famille qui est impactée ! » Aucun regret, pour autant, pour l’une comme pour l’autre. « Si Mme le Maire me le demande, je rempile les yeux fermés », affirme Alexandra. « Je ne me vois pas arrêter », confie, de son côté, Évelyne Boscher.

Cartes d'identité Évelyne Boscher

• Née en 1964.

• Arrivée en seconde à Loudéac, au lycée Fulgence-Bienvenüe.

• Trois enfants : Morgane (26 ans), Hugo (23 ans) et Antoine (19 ans).

• Assistante ingénieur, agent de la fonction publique territoriale détachée à l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses), à Ploufragan.

• 3e adjointe au maire de Loudéac depuis 2016.

Alexandra Le Ny

• Née en 1972.

• Arrivée en 1974 à Pontivy, puis revenue en 2004.

• Une fille : Angélique (22 ans).

• Conseiller financier en prêt immobilier, à Pontivy.

• 8e adjointe en charge de l’aménagement urbain, des travaux et de la voirie.

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Dr oit s de s fem me s et de s fam ille s Un ce nt re d’i nfo rm ati on à Lo ud éa c

Association type loi 1901, le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) a pour vocation de favoriser l’autonomie sociale, personnelle et professionnelle des femmes. Les permanences « emploi formation » et « juridiques » tenues à Loudéac… en chiffres.

51.

En 2017, Valérie Renault, conseillère « emploi -formation » du CIDFF 22, a reçu 51 femmes lors des permanences qu’elle tient chaque mardi à la Maison de l’emploi et de la formation de Loudéac.

Des femmes « éloignées de l’emploi ou qui s’interrogent sur leur situation professionnelle, dirigées vers le CIDFF par Pôle Emploi, nos partenaires sociaux ou par des relations privées », précise Valérie. Sa mission : « les aider à trouver les ressources qu’elles ont en elles, à lever les freins et difficultés qu’elles pointent, souvent liés à la sphère familiale, à la mobilité… Cela demande du temps, d’instaurer un climat de confiance ». D’où un vrai suivi qui se décline, si nécessaire, en plusieurs rencontres. « Mais sans aucune obligation », insiste Valérie. Tous les ans, un module « Découverte des métiers » est proposé pour vérifier et, selon, confirmer les projets professionnels ou élargir les choix d’orientation.

35, 48. Si les 25-44 ans restent majoritaires, les plus de 50 ans représentent

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35,48 % des femmes reçues pour un accompagnement « emploi-formation» à Loudéac. C’est plus qu’à l’échelle du département : 21,7 %. « Cette part des plus de 50 ans augmente depuis sept à huit ans.

Cela s’explique par le recul de l’âge légal de départ à la retraite, accentué par des carrières interrompues, mais aussi par des séparations qui fragilisent cette frange de la population, notamment dans le cas des conjointes collaboratrices », observe Valérie Renault. À Loudéac, 17,74 % des femmes accompagnées ont plus de 55 ans.

72. À Loudéac, 72 personnes ont été infor-

mées sur leur droit, en 2017. Dont 75 % de femmes, la section « juridique » du CIDFF 22 étant également ouverte aux hommes. « Je reçois des personnes de toutes catégories sociales, cadres ou aux revenus plus modestes, la plupart orientées vers moi par les travailleurs sociaux », indique Audrey Porrot, juriste. Elle tient ses permanences une fois par mois, sur rendez-vous. Audrey conseille sur des « affaires » relevant du droit de la famille, du droit du travail et

du droit des étrangers-ères. « J’ai un rôle pédagogique, je suis là pour faciliter l’accès au droit mais aussi pour que les personnes que je reçois le comprennent », souligne Audrey.

20. 2017, année de la libération de la

parole des femmes ? À Loudéac, « nous n’avons pas ressenti de hausse particulière du nombre de demandes liées aux harcèlement sexuel, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en a pas », observe Audrey Porrot.

Les violences conjugales représentent pour autant 20 % des demandes auxquelles elle répond lors de ses permanences à Loudéac.

60 % concernent des ruptures (gardes d’enfants, partage des biens, pensions alimentaires…), 10 % de procédures civiles (surendettement, tutelle, succession…) 10 % du droit aux aides sociales (logement…)

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E N T R E PR

ISE

le ad er Innove r pou r teni r la pl ace de Virginie et Guillaume Lognone dirigent Hydroclean depuis sept ans. L’entreprise spécialisée dans la fabrication de matériel haute pression évolue dans un marché très concurrentiel. Au départ petit poucet, elle a permis au couple de racheter Dimaco, leader français dans le domaine.

Les jeunes dirigeants, 40 ans, œuvrent pour le confort de travail de leurs clients qu’ils continuent d’améliorer en permanence à travers l’innovation. Hydroclean fait d’ailleurs partie depuis 2015 de la communauté BPI France Excellence qui regroupe 3 000 PME ayant la volonté d’innover et de se développer.

Un magasin avec 10.000 pièces référencées

Créée il y a 25 ans, l’entreprise a d’abord été installée à Saint-Thuriau par Jacques Audic. Il y a sept ans, le couple malouin Guillaume et Virginie Lognone reprend Hydroclean, alors que son fondateur part en retraite. Et en 2014, la société de fabrication de nettoyeurs à haute pression prend ses quartiers à Pontivy, dans un bâtiment de plus de 2 000 m², plus grand et mieux insonorisé que les précédents locaux.

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Pour maintenir une ambiance au beau fixe, avec un peu plus d’une vingtaine de salariés, le management se fait de manière participative. À travers des groupes de travail, des réflexions et des visites d’homologues cela permet d’échanger sur des pratiques avec bienveillance. « On travaille de manière très visuelle », explique Virginie Lognone en désignant le tableau des commandes, en cours et à venir, dans le bureau de Christelle, chargée de l’approvisionnement.

Attenant au bureau, un magasin, dont Pierre est le responsable. Hydroclean dis-

pose de 10 000 références de pièces de lavage à la vente. La porte suivante donne sur l’atelier, un lieu de polyvalence où l’entreprise pontivyenne réalise des matériels sur-mesure, l’une des grandes forces d’Hydroclean. « On réalise les projets de nos clients », promet la codirigeante.

Hydroclean est très présente dans le monde agricole et l’agroalimentaire. « On grandit petit à petit, on préfère rester à taille humaine », ajoute Virginie. Le chiffre d’affaires est en hausse chaque année, des embauches ont été réalisées régulièrement, dont quatre cette année et trois camions ateliers permettent d’intervenir dans tout le grand ouest. « On essaye de bichonner nos clients », assure la patronne.

Reprise il y a trois ans, Dimaco, leader national dans la fabrication de nettoyeurs haute pression, intervient dans le BTP, la peinture et auprès des loueurs. En combinant les forces des deux entités, Virginie et Guillaume Lognone confortent leur position de numéro 1 français de fabrication de nettoyeurs haute pression.

Une ent re pr is e,

Les couteaux suisses d’Hydroclean

Ils œuvrent dans l’atelier ou sur le terrain. Les monteurs ont plusieurs cordes à leur arc et sont issus de formations diverses, car il n’existe pas d’école.

En atelier, avec des compétences de soudure, ou de chaudronnerie, il faut bien évidemment être manuel et savoir lire un plan pour assembler des pièces. Avec ses connaissances mécaniques, hydrauliques et électrotechnique, le monteur participe au développement des prototypes en partenariat avec le bureau d’études.

Sur les chantiers en agroalimentaire par exemple, que ce soit sur de la rénovation ou du neuf, le monteur doit être capable de s’adapter, établir un contact avec le client, analyser et diagnostiquer. S’ensuit la phase d’installation, d’un moteur thermique, diesel, fioul ou gaz, accompagné de la programmation.

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1. Du nettoyeur mobile. À destination des professionnels,

Hydroclean fabrique des nettoyeurs mobiles à haute pression.

L’entreprise propose une gamme électrique ou thermique, capable de diffuser de l’eau chaude ou froide.

Laver en simultané. Utiliser la même pression à différents endroits, en même temps, c’est possible avec un poste fixe. Celuici peut alimenter jusqu’à huit laveurs. Pratique pour laver des salles séparées les unes des autres.

La brumisation. Souvent employés dans l’élevage, les brumisateurs haute pression permettent d’abaisser la température et d’éloigner les mouches. Une bonne chose pour les vaches.

Dans l’industrie cela sert également à abattre les poussières.

Une version plus petite pour salle de traite et aire d’attente existe qu’Hydroclean est la seule à fabriquer en France.

Des fabrications sur mesure. Dotée d’un bureau d’études, l’entreprise pontivyenne répond à des demandes très spécifiques comme des remorques de lavage ou encore des montages

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Connectéo Hydroclean peut se targuer d’être la première entreprise de fabrication de nettoyeurs haute pression à être connectée. Depuis fin 2017, l’application utilisée s’appelle Connectéo dont peuvent être équipées les nouvelles machines sortant de l’atelier. L’avantage réside dans la maintenance intelligente qui permet de connaître le nombre d’heures d’utilisation de la machine, de prévoir la prochaine maintenance et de la localiser. Un aspect à la fois sécuritaire et préventif.

Pratique

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cou r t s s cuit ci r

À la Ferme d’Autrefois, poulets et pintades élevés en liberté

Au lieu-dit Le Clos, à Saint-Mayeux, Gilles Le Bouder et Aurore Le Couëdic élèvent des volailles de chair bio. Poulets et pintades qui gambadent en liberté avant d’être abattus sur site. Les éleveurs costarmoricains souhaitent développer les livraisons à domicile. Ça piaille fort dans la poussinière de la Ferme d’Autrefois. Depuis cinq semaines, 450 poussins profitent ici de la chaleur diffusée par les radiants. De 35° à leur arrivée, la température ambiante a progressivement été diminuée au fur et à mesure que les jeunes poulets ont grandi. « Ils sont prêts à être sortis », lance Gilles Le Bouder, éleveur de volaille de chair bio.

Au lieu-dit Le Clos, à Saint-Mayeux, Gilles Le Bouder a tout construit lui-même. Poussinière mais aussi trois parcours-libres où gambadent les poulets, un local de stockage des céréales qui les nourrissent et un atelier d’abattage. « Avant, il n’y avait rien ici », raconte le fermier costarmoricain, qui s’est installé en 1992 et est certifié « bio » depuis 1994.

Dans une première vie de paysan, Gilles Le Bouder faisait dans la volaille mais aussi le cochon et les lapins qu’il vendait sur le marché. En 1998, la Ferme d’Autrefois s’est 16

diversifiée avec l’installation d’un atelier « poule pondeuse » géré par sa compagne Aurore Le Couëdic. De son côté, Gilles, lui, a fait une « pause salariale » avant de relancer en 2009, une seule activité volaille de chair bio. « L’idée était d’être moins dispersé », justifie-t-il.

50 à 60 volailles abattues par semaine

Aujourd’hui, Gilles Le Bouder élève ainsi des poulets, de race Cou nu rouge ou à chair jaune, et des pintades. Fournis par le couvoir Perrot, les poussins n’ont qu’un jour lorsqu’ils arrivent à La Ferme d’Autrefois.

Placés en poussinière, ils y restent six semaines avant d’être transférés sur l’un des trois parcours-libres de l’exploitation. « Le bâtiment qui leur sert d’abri ne ferme pas.

Les volailles ont accès à l’extérieur quand elles le veulent, même la nuit », fait remarquer Gilles Le Bouder. On a pu le constater

lors de notre venue, par temps de pluie, le poulet préfère rester au sec… La pintade, elle, est plus téméraire, cacabant à tout-va au grand air. « Ce sont celles qui restent de Noël », précise Gilles Le Bouder, un seau de nourriture à la main. Un mélange de blé, triticale, avoine et pois, en l’occurrence, cultivés sur neuf des dix-huit hectares de l’exploitation.

Mercredi, c’est jour d’abattage à la Ferme d’Autrefois. « On tue les volailles à partir de 14 semaines et jusqu’à 21. Cela dépend des commandes », indique l’éleveur. Chaque mercredi, ce sont en moyenne entre 50 et 60 volailles qui sont abattues. Jusqu’à 140 lors de la semaine de Noël, et bien sûr, alors davantage de pintades. « On sélectionne le nombre nécessaire la veille, on les transfère dans des caisses puis on les sonne par électronarcose, on les saigne, on les plumes et on les vide avant de les placer en chambre froide jusqu’à leur livraison. »

ci r cuit En resserrant son activité sur les seules volailles de chair, Gilles Le Bouder a également délaissé les marchés pour privilégier les points de vente en circuits courts. On retrouve ainsi les poulets et pintades bio de la Ferme d’Autrefois dans les rayons des Biocoop Callune de Loudéac et Pontivy, du Huit à Huit de Corlay, à la carte de la Crêperie Guerlédan de Mûr-de-Bretagne ainsi que dans l’éventail de produits fermiers du réseau « Voisins de panier ».

s cou r ts

Sur commande avant le mardi midi

Gilles Le Bouder et Aurore Le Couëdic souhaitent également développer les livraisons à domicile. Plus particulièrement sur le secteur de Saint-Mayeux, Mûr-de-Bretagne, Caurel, SaintGilles-Vieux-Marché, Saint-Aignan, Saint-Guen et Saint-Connec.

Les particuliers intéressés peuvent d’ores et déjà passer commande, par téléphone, avant le mardi midi pour une livraison à partir du jeudi.

5 500 œufs par jour

Biosécurité

À La Ferme d’Autrefois, on ne plaisante pas avec la biosécurité. À savoir toutes les mesures préventives pour éviter les risques de grippe aviaire au sein de l’exploitation.

Le danger est bien réel : des foyers ont récemment été détectés dans trois exploitations morbihannaises dont les canards ont dû être abattus. À la Ferme d’Autrefois, une longue chaîne barre ainsi le passage vers les différents locaux de l’exploitation, à tout véhicule extérieur. Chaque visiteur doit également laisser une trace de sa venue en signant un registre dédié. Enfin, dans l’atelier d’abattage, c’est charlotte et lavage de mains obligatoires.

C’est son petit rituel. À 8 h 30, chaque matin, Aurore Le Couëdic vient voir ses poules. « Je fais le tour du poulailler, je ramasse les œufs qui sont tombés par terre », explique l’éleveuse. Lancé en 1998, l’atelier « poule pondeuse » de la Ferme d’Autrefois représente l’autre moitié du chiffre d’affaires de l’exploitation.

Il compte 6 000 poules qui peuvent profiter de deux hectares en plein air… « mais elles n’en utilisent pas la moitié », note Aurore Le Couëdic. Des poules qui pondent quelque 5 500 œufs chaque jour. Pas de vente en circuit court en revanche pour cet élevage précis, Gilles et Aurore ayant opté pour un système d’intégration. Autrement dit, les bêtes proviennent de la coopérative Le Gouessant à laquelle sont en retour fournis les œufs, deux fois par semaine. Un peu comme une soustraitance. Un choix de l’intégration parfaitement assumé par les éleveurs bio de Saint-Mayeux. « Il nous offre une certaine sécurité financière pour le maintien de l’exploitation », assure Aurore.

Pratique

Ferme d’Autrefois, lieu-dit Le Clos à Saint-Mayeux.

Commandes au 02 96 26 30 53 ou au 06 99 77 15 01.

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GAUSSON UN VE N T DE JE UN ESS E

Gausson, 700 âmes, village au bâti traditionnel bordé de champs, à 15 minutes de Loudéac et 25 de SaintBrieuc. Une commune qui a compté jusqu’à 2 000 habitants et tire aujourd’hui sa force de sa jeunesse.

Comment se portent l’économie et l’urbanisme de Gausson ?

À Gausson nous n’avons pas cherché à développer de zone artisanale. Le développement économique c’est la compétence de l’intercommunalité. Nous avons des exploitations laitières et porcines, ainsi qu’un artisan menuisier.

Le village a une bonne situation géographique par rapport à Loudéac et Saint-Brieuc, donc on mise là-dessus. Il n’y a plus de terrains à vendre. Dans le bourg il y a deux maisons à acheter et nous préparons la sortie d’une dizaine de lots à construire, trois sont déjà réservés. Le lotissement ainsi que les deux lotissements existants seront d’ailleurs équipés d’un éclairage autonome, c’est-à-dire avec des panneaux solaires.

RE , 3 Q U E S TI O N S AU M AI Gu y Le Helloco Vice-président de la communauté de communes, en charge de l’urbanisme et de l’habitat, Guy Le Helloco a également occupé le poste de conseiller général du canton de Plouguenast de 1994 à 2008 et en a été vice-président de 1998 à 2001.

Il a aussi été président de la Cideral (Communauté intercommunale pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac), de 2001 à 2017.

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Des panneaux solaires c’est plutôt innovant pour une petite commune ?

Oui, on remplace progressivement les anciens lampadaires. L’énergie solaire est performante, même s’il n’y a pas beaucoup de soleil. Gausson a été précurseur dans d’autres domaines. Nous étions l’une des premières communes à ouvrir une agence postale communale. C’était il y a exactement 19 ans. Elle est mutualisée avec le service de la mairie, ce qui permet de maintenir ce service pour les Gaussonais, six jours sur sept.

Sur quoi vous appuyez vous dans l’intercommunalité ?

J’aime cette formule « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » (proverbe africain).

Notre bibliothèque qui a 30 ans a bien évolué. Elle fonctionne grâce à un comité de bénévoles et elle est en réseau avec l’intercommunalité.

Nous avons un projet de rénovation de trois logements avec parc privatif dans le centrebourg. Ils seront à destination des personnes âgées qui pourront profiter des services intercommunaux comme le transport à la demande, le portage des repas et des aides à la personne. Car l’objectif c’est de pouvoir les maintenir le plus longtemps à domicile.

Sans l’intercommunalité ces projets et services ne seraient pas possibles, c’est pour cela que je m’y suis toujours beaucoup investi.

C

’est une petite commune, certes, mais une commune jeune. À ce jour deux écoles existent, l’une privée, l’autre publique. À la rentrée 2018 elles fusionneront pour accueillir une soixantaine d’élèves. Un beau signe de vitalité pour Gausson qui prévoit également de mettre en place une classe de maternelle et injectera 150 000 € pour qu’elle soit mise à niveau et reliée au même bâtiment que l’école.

Le maire, Guy Le Helloco, ne cache pas sa volonté d’investir dans la jeunesse. L’an passé, quelque 250 000 € ont été dépensés par la commune, notamment avec l’arrivée d’une garderie-cantine et la rénovation du foyer des jeunes. « Il y a une salle avec vidéoprojection, un espace cuisine et de quoi se réunir à 60-70 personnes. C’est un véritable partenariat car les jeunes se sont chargés des peintures et de l’aménagement », s’enthousiasme l’édile, qui se fait appeler Guy, plutôt que monsieur le maire.

La campagne pour tous les âges

Il est Gaussonais 100 % pur souche, il est y né, il y a grandi et il y habite toujours. Indécrottable de sa campagne chérie, à 73 printemps, et avec un mandat qu’il exerce depuis 29 ans, il concède parfois passer plus pour un gendarme que pour un maire. « J’ai déjà été appelé parce qu’il y avait des gamins sur un toit, on a tous fait des bêtises », sourit-il.

Bienveillant envers ses concitoyens, il prône la vie à la campagne, celle avec les prés et les vaches. D’ailleurs sur les 1 850 ha que compte la commune, on recense 20 exploitations laitières et d’élevage. Des fermes qui accueillent les scolaires, pour des sorties pédagogiques. « Nous avons un lien social très fort », poursuit l’élu qui pointe le seul commerce de Gausson, Chez l’Ami, comme un lieu névralgique. Bar-tabac, dépôt de pain, épicerie, jeux et repas à emporter, cette enseigne multiservices a remplacé une boulangerie et un bar-tabac.

En Bref

Populatio n : 710 ha bitants Superficie : 1 850 he ctares Gentilé : G aussonais , Gaussona ise.

Une fontaine qui guérit les enfants

En face de Chez l’Ami, l’église Saint-Étienne appartenant autrefois au marquis de La Fayette, qui l’a vendue, au même titre que d’autres terres bretonnes, pour financer son expédition en Amérique. Si l’édifice a un aspect plutôt contemporain, c’est parce que son clocher qui penchait a été reconstruit en béton dans les années 1950.

La chapelle Saint-Nicolas datée du XVIe est remarquable par son vitrail et la fontaine Saint-Avit, en granite. Réputée jadis pour guérir les maladies infantiles. On raconte des miracles comme cet enfant de Basse Bretagne, qui, déjà âgé n’avait jamais marché, et qui baigné dans l’eau de la fontaine, fit ses premiers pas. Aujourd’hui, le pardon, animé par la paroisse, intervient chaque dimanche qui suit le 9 mai et se termine par une bénédiction des enfants.

Les petits Gaussonais ont de quoi se dégourdir les pattes. Entre le rallye-vélo relancé par le dynamique foyer des jeunes et l’espace multisports inauguré il y a un an, ils en ont du vent dans les mollets.

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L'AGENDA MARS AVRIL

Vendredi 16 mars

Leïla and the Koalas Retour d’Amérique Inspirée par ses voyages au cœur de l’Amérique, Leïla est revenue chargée de mélodies aux accents folk et aux inspirations bluegrass, tout en puisant dans les racines gospel. La musique enthousiasmante et jubilatoire qui en est ressortie est colorée, métissée, solaire. Instinctivement, instantanément, les histoires que Leïla and the Koalas nous racontent, viennent toucher au cœur ; là ou la voix, pure et profonde, révélée par de subtiles harmonies, réveille des émotions universelles.

Contrebasse, guitare et voix s’épousent autour de mélodies authentiques. Les trois musiciens proposent une musique nourrie d’amitié et de complicité, entre eux comme avec le public. La voix unique et chaleureuse de Leïla distingue l’univers singulier de ce trio à découvrir.

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac.

Tarif B : 7 € / 11 € / 14 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 10 mars

« Voyages imaginaires » Entre spectacle musical et parcours poétique de Paris à un Orient de rêve en passant par l’Espagne et l’Italie. Entre textes, musiques et cartes postales du Carton voyageur, c’est à la fois l’art intime de la mélodie et l’aspiration à un ailleurs lointain et enchanté qui seront présentés sous forme de courts tableaux. Interprétés par Andrès Agudelo, ténor et Clara Fréjacques, mezzo-soprano, tous deux jeunes chanteurs lyriques talentueux en début de carrière, accompagnés au piano par Cédric Lorel.

En collaboration avec l’association Le Chant de la Terre à Camors.

18 h, pôle culturel Le Quatro, à Baud.

Entrée libre. Réservation conseillée au 02 97 51 15 14

Samedi 17 mars

« La dictée dingue » Une dictée peu ordinaire, émaillée de termes alambiqués, de chaussetrappes verbales, et même de mots imaginaires ! Cet exercice loufoque et théâtralisé réjouira les amateurs de spectacle, enfants et adultes confondus ! D’autant qu’il sera dicté sous la férule de la célèbre institutrice Constance Prosto-Fangio, imperturbable malgré les espiègleries de son assistant Constantin… Proposée par la compagnie Les Arts Paisibles, la Dictée dingue est un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux des mots, de la fantaisie, voire du délire !

17 h, pôle culturel Le Quatro, à Baud.

Entrée libre. Réservation conseillée au 02 97 51 15 14

Jeudi 15 mars

Kermant

Le duo Kermant est un paysage sonore, il revisite les mélodies traditionnelles collectées au plus profond des terres de Haute Bretagne. Au chant traditionnel (Jérémy Kerno) s’ajoutent une voix lyrique et un piano (Françoise Tettamanti). Kermant est une rencontre, celle de deux musiciens d’influences différentes, qui se retrouvent autour de chansons à texte, de complaintes et de chansons traditionnelles à répondre.

20 h 30, théâtre des Halles de Pontivy.

Tarif : plein, 9 € ; réduit, 5 €.

Réservations au 02 97 25 06 16 23

Vendredi 23 mars

Franck Ferrand Retrouvez Franck Ferrand mieux qu’à la radio : devant vous, sur scène, dans un spectacle captivant « Au cœur de l’Histoire ». Quel mystère dissimule le tombeau de Napoléon ? Où se situe en vérité la mythique ville de Troie ? Sur quelle fausse route Marco Polo nous a-t-il tous envoyés ? C’est avec la voix qui nous enchante sur les ondes et son talent de conteur que Franck Ferrand nous fait vibrer au rythme de véritables enquêtes. À chaque représentation, le public tire au sort trois sujets parmi une douzaine. En virtuose, Franck Ferrand pilonne alors les vérités établies et se met à dévoiler les secrets les mieux gardés de l’histoire.

20 h 30, palais des congrès de Pontivy.

Tarif : plein, 22 € ; réduit, 15 €.

Réservations au 02 97 25 06 16 Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Samedi 24 mars

Pouce !

Elle se rêvait actrice, tragédienne, chanteuse ou danseuse dans les comédies musicales... Devenue clown malgré elle, Nathalie Tarlet revient sur l’histoire de sa vie, depuis ses débuts sur un vélo à une roue du côté de Moncontour aux années de tournées aux quatre coins du monde. Du rire aux larmes, ou l’inverse...

Ce petit bout de femme encaisse les coups, livre ses doutes, raconte son parcours semé d’anecdotes, de désillusions, de rencontres heureuses, de hasards qui n’en sont pas. Toute une épopée portée sur scène, si vraie qu’on croirait à une fable ! Les épisodes s’enchaînent, initiatiques, extraordinaires. Pouce ! est ce temps de pause où le clown pose sa valise et vide son sac, regarde derrière lui et trouve un sens au chaos de sa vie. Histoire de retrouver l’équilibre, avant de reprendre le jeu.

20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné.

Tarif A et mini : plein, 13 € ; réduit, 11 € ; jeune, 5 €.

Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

Samedi 24 mars

Dîner spectacle avec Élodie Poux et Greg, le magicien des bulles Avec son nom à coucher dehors et son lourd passé d’animatrice petite enfance, cette trentenaire à l’humour libérateur impose sur scène, en quelques minutes, son univers faussement naïf. Au travers de personnages un peu ravagés, et d’un stand up cyniquement jubilatoire, vous vous surprendrez à rire, à rire et à rire encore de ses aventures auprès des enfants, des parents mais aussi auprès des chats et même des zombies. Après avoir remporté plus de 33 prix dans de nombreux festivals d’humour, Élodie présente aussi ses billets d’humour sur « Rire et chansons », et elle est, à coup sûr, une humoriste montante à ne pas rater !

Puis laissez vous aller à la poésie et au rêve avec Greg, le magicien des bulles, qui, en close-up bulles de savon, partagera avec vous ses sphères éphémères : bulles fumée enflammées, sculptures de bulles, caroussel, bulle rebond, bulle cristal...

19 h 30, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.

Tarif (spectacle, repas et boissons) : plein, 35 € ; réduit et abonné, 30 € ; enfant, 12 €.

Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53.

Courriel : kastelldo@orange.fr

Dimanche 25 mars

« Le lexique en vrac » Un spectacle étonnant, pittoresque et spirituel que les amateurs de mots et d’humour savoureront avec délectation. C’est un drôle de concertino parlé où calembours et jeux verbaux s’égrènent imperturbablement. On y dit des choses futiles ou graves, anecdotiques ou sérieuses, hors époque ou bien ancrées dans notre temps, mais toujours avec le sourire. Quand trois comédiens de la compagnie des Arts Paisibles entreprennent de filer la laine de dessus le dos des mots, ça tricote de toutes les couleurs, du pastel poétique au noir acerbe, du jaune potache aux roses chantées. Ca fait penser, rêver, rire... et on en sort sur les ailes d’un papillon un peu fou !

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17 h, pôle culturel Le Quatro, à Baud.

Entrée libre. Réservation conseillée au 02 97 51 15

Vendredi 30 mars - COMPLET

Ballet National de Russie Kostroma Le Ballet National Kostroma (du nom de la ville russe où est née la dynastie des Romanov), fondé par Élena Tsarenko, est devenu le ballet emblématique de l’histoire de la Russie. En tournée à travers le monde, il présente un spectacle original, combinaison de danses nationales traditionnelles et de ballets modernes, dont l’envergure est impressionnante.

C’est à un magnifique voyage à travers l’histoire de la Grande Russie que le spectateur va assister, de l’âme mystérieuse de la Russie d’antan, avant la révolution, jusqu’à la Russie moderne avec ses talents et ses richesses.

Cette succession de tableaux vivants (retraçant l’évolution de la Russie orthodoxe, laïque, héroïque) projette le public au cœur de la culture et de l’histoire du pays.

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac.

Tarif A : 20 € / 24 € / 27 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 7 avril

Gilles Servat « 70 ans... à l’Ouest ! » On ne présente plus Gilles ! Auteur-compositeur-interprète, ardent défenseur de la culture bretonne armoricaine, c’est aussi un poète, dont le début de carrière a été marqué par la chanson « La Blanche Hermine » qui est devenue un symbole dans toute la Bretagne et bien au-delà. Auteur d’une discographie importante, il a aussi participé à l’aventure de l’Héritage des Celtes avec Dan Ar Braz. « 70 ans... à l’Ouest ! » retrace les grandes influences de sa carrière hors normes. Ce nouveau spectacle, mis en scène avec ses cinq musiciens de talent, reprend les chansons connues mais aussi les chansons plus intimistes que Gilles Servat aime partager avec son public.

20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.

Tarif : plein, 21 € ; réduit et abonné, 18 € ; enfant, 10 €.

Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53.

Courriel : kastelldo@orange.fr

Vendredi 13 avril

Vendredi 6 avril

Collectif mensuel 2043 Londres dans un futur proche, les sociétés occidentales ont évolué vers une gestion ultra sécuritaire de la population. Pour maintenir l’ordre, le gouvernement en place exerce une censure musclée sur les œuvres artistiques et particulièrement sur la littérature. Classiques réécrits, auteurs persécutés, librairies contrôlées... tous les moyens sont mis en place pour réprimer toute velléité d’émancipation. Envers et contre tout (tous) quelques individus s’organisent, résistent, œuvrent à transformer ce monde déshumanisé.

Affirmant ses références à Orwell et Bradbury, 2043 explore un théâtre d’évocation, sur un mode narratif et à forte présence musicale (acteurs-musiciens), laissant la part belle à l’imaginaire du spectateur.

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Tarif B : 7 € / 11 € / 14 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Histoire(s) Singulière(s) Entre personnages improbables et petites bribes de vie personnelle, en vers ou en prose, en chansons ou jeux de mots, Clotilde de Brito navigue entre plusieurs univers, humoristiques, décalés ou plus sérieux. Elle vous fait partager son amour de la langue et son regard sur le monde, les gens, les trains… et ce qui les anime. Une heure de spectacle, fait d’un soupçon d’autobiographie, de beaucoup de justesse, d’une pincée de malice, mais surtout d’une écriture et d’une diction remarquables.

20 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné.

Tarif A et mini : plein, 13 € ; réduit, 11 € ; jeune, 3 €. Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

Samedi 14 avril

Spectacle musical « L’arbre de paix » Les élèves de l’école de musique et de danse de Centre Morbihan Communauté mettent en scène l’album jeunesse « L’arbre de paix » d’Anne Jonas illustré par Régis Lejonc. C’est l’histoire de la chanson de Youba, une chanson de paix, qu’un jeune garçon fredonne depuis son plus jeune âge, mais que beaucoup voudraient faire taire… C’est un grand album engagé qui témoignent de la capacité des mots parlés ou chantés à changer les hommes. Un spectacle entre musique, danse contemporaine, percussions africaines et lecture.

19 h 30 et 20 h 30, pôle culturel Le Quatro, à Baud. Entrée libre. Réservation conseillée au 02 97 51 15 14 25

Dimanche 15 avril

Orchestre symphonique du conservatoire de Saint-Brieuc En première partie, le spectacle musical et conté « Hansel et Gretel » par l’ensemble de cuivres du conservatoire; en seconde partie, l’orchestre symphonique interprètera, le « 2e mouvement de la 5e symphonie opus 67 » de Ludwig Van Beethoven ainsi que la suite symphonique bien connue du Seigneur des anneaux « la communauté de l’anneau » d’après le thème de Thomas Tallis et Howard Shoré. Un concert qui plaira aux novices et aux avertis.

16 h, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.

Tarif : plein, 8 € ; réduit et abonné, 6 € ; enfant jusqu’à 12 ans, 4 €.

Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53.

Courriel : kastelldo@orange.fr

Vendredi 20 avril

Compagnie Quai Ouest

Le gros, la vache et le mainate

Mardi 17 avril

Hélix

Vagabondage dans la tête d’Hélix, jeune héroïne moderne échappée du labyrinthe de Dédale. « Hélix est une fille qui court dans le jardin. » Le jardin comme décor de ses expériences affectives. Les sérigraphies comme cartographie de sa trajectoire.

Le récit intime qu’elle se fait d’un espace à la fois familier et public, donc partagé.

Hélix construit son odyssée à ciel ouvert. Elle vit son minuscule voyage, chancelant entre souvenirs, être-là, attentes et craintes. Sur le fil de l’émotion qui la pousse à l’action. Elle avance vers son nom, Hélix.

10 h 30 et 14 h 30, centre culturel Mosaïque de Collinée - Le Méné.

Tarif : plein, 7 € ; réduit, 3 €.

Réservations au 02 96 41 40 02 Courriel : mosaique@mene.fr

Sois-titré « opérette barge », Le gros, la vache et le mainate, est une farce burlesque, sautillante et politiquement incorrecte, à mi-chemin entre le théâtre et le cabaret. Xavier attend un enfant de Paul. Les deux tourtereaux préparent la chambre de bébé, mais c’était sans compter sur l’arrivée de deux tantes irascibles qui vont dynamiter la situation. Tante Chose et Tante Schmurtz s’écharpent, s’insultent et grognent pendant que l’accouchement se présente mal !

Le spectacle se joue des conventions théâtrales et mélange allègrement tous les genres. Fantaisiste et foutraque, cette comédie trash, hilarante et déjantée, ne laisse personne indemne, pas même le pauvre spectateur pris dans un tourbillon ininterrompu de séquences cocasses, d’happenings imprévus et de chansonnettes qui poussent très loin le vice...

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac.

Tarif B : 7 € / 11 € / 14 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 21 avril

Double plateau : théâtre et récit Première partie : Slam/poésie par Clotilde de Brito

Mercredi 9 mai

Marc-Antoine Le Bret fait ses imitations

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac.

Tarif A : 18 € / 22 € / 25 € Réservations au 02 96 28 65 50 Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

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« Telle qu’Elles », carte blanche donnée à Clotilde de Brito, poète, slameuse.

Avec sa plume acérée et sa présence chaleureuse, qui lui ont valu un titre de championne du monde de slam, elle dépeint des scènes de vie au travers de textes forts où se mêlent habilement humour et émotion. Une artiste des Côtes d’Armor qui monte, qui monte, à ne pas rater !

Deuxième partie : théâtre « Le manager, les deux crapauds et l’air du temps » Le titre, un peu long et loufoque n’attire pas forcément le chaland. Ce serait pourtant une erreur de ne pas y aller ! Tout commence à Pôle emploi, où deux « crapauds » au désespoir, présentent leurs C.V pour tenter enfin de trouver un job qu’ils pourraient garder. Tout se corse quand ils ouvrent la bouche. Elle parle en argot et Lui en alexandrins... C’est alors que, pour les aider et garder sa place, le conseiller pôle emploi fait appel à son frère, qui aura la délicate mission de leur apprendre à parler « normalement ». Un regard drôle, vivifiant, intelligent et désarmant sur notre société ! À voir absolument !

20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.

Tarif : plein, 13 € ; réduit et abonné, 10 €.

Réservations au 09 62 08 39 53 ou au 02 96 28 93 53.

Courriel : kastelldo@orange.fr

EXPOSITIONS « ExploAfrique - Cultures africaines sous le regard des photographes » Cette exposition s’inspire de la croisière Citroën reliant par voie terrestre le nord de l’Afrique à Madagascar en 1924-25. Cette « Croisière noire » est le prétexte à vous faire voyager à travers nos collections africaines qui, de 1900 à 1960, témoignent du colonialisme à travers l’œil des photographes et des éditeurs de cartes postales. Participant à la construction de la perception européenne de l’Afrique et des Africains, ces images reflètent la richesse et la beauté d’un continent, objet de toutes les convoitises et support à tous les rêves d’exploration. En contrepoint, une projection du film « Afrique 50 » de René Vautier, premier documentaire anticolonial français vient rééquilibrer le propos.

Du 1er février au 30 décembre, Le Quatro à Baud.

« Les deux Alice » Le chef-d’œuvre de Lewis Carroll revisité par Benjamin Lacombe, auteur phare de la nouvelle illustration française. 25 originaux issus d’Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir. Laissez-vous emporter dans le terrier du lapin blanc peuplé de surprenants personnages…

Du 13 au 31 mars, médiathèque de Loudéac.

Explorateurs en Amérique du Nord Dans le cadre de la biennale du livre d’histoire (6-8 avril), la médiathèque accueille une exposition de plus de 150 m² autour de tableaux, de gravure, d’un tipi et d’une tente de coureur des bois.

De l’arrivée des conquistadors à la conquête de l’ouest au milieu du XIXe siècle, cette exposition retrace l’histoire de l’Amérique du Nord à travers les destins atypiques d’explorateurs, de missionnaires, de coureurs des bois, de pionniers, qui n’hésitèrent pas à s’approprier un territoire, repoussant et décimant les populations amérindiennes qui l’occupaient et ravivant les tensions entre leurs tribus. A ne pas rater !

Du 15 mars au 14 avril, médiathèque de Pontivy.

Expositions du printemps Tout au long du printemps, le domaine de Kerguéhennec propose quatre expositions de sculptures, de peintures ou encore d’œuvres graphiques.

Nicolas Fedorenko : Peindre est un présent.

Gilgian Gelzer : Nix. Etudiants d’écoles européennes d’art : Facing the sky.

Illés Sarkantyu featuring Jean-Pierre Vielfaure : La Disparition (remix).

Du 4 mars au 27 mai, Domaine de Kerguéhennec, à Bignan.

« Alice dans tous ses états… » Peinture, sculpture, aquarelle, mondes miniatures en pâte fimo… les élèves de Modul’arts vous invitent à plonger ou replonger dans un monde peuplé de personnages loufoques, comme le chapelier fou, le lapin toujours en retard ou la reine de cœur…

Du 13 au 29 mars, médiathèque de Loudéac.

« Bassima » Cette nouvelle exposition des Ateliers Art Terre, en partenariat avec le palais des congrès et de la culture et la médiathèque, dans le cadre du Printemps des Livres, met en scène sculptures et photographies créées pour l’illustration de leur nouvel album racontant l’histoire de Bassima et de sa famille, oiseaux migrants cherchant l’hospitalité. Explosion de couleurs avec des décors et des oiseaux multicolores conçus dans des matériaux très variés. Un parcours ludique et pédagogique autour du recyclage vous attend !

Du 10 au 21 avril, médiathèque de Loudéac.

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CULTUR

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B I E N N A L E

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L I V R E

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D ' H I S T O I R E

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Du vendredi 6 au dimanche 8 avril, la biennale du livre d’histoire investit le palais des congrès et l’Espace Kenere de Pontivy et propose de redécouvrir l’histoire du continent américain, d’une Amérique du Nord anglo-saxonne à une Amérique du Sud aux aspirations révolutionnaires.

Autour du salon du livre, des films-débats, des conférences, des animations et des expositions permettront de mieux connaître l’histoire de ce continent à travers les siècles. Découverte du Nouveau Monde, Amérindiens, présence des Américains dans la Grande Guerre, traite négrière... la biennale du livre d’histoire mettra en lumière les grands faits historiques d’un territoire empreint de multiples cultures.

Samedi 7 avril 10 h, causeries musicales Les musiques d’Amérique, par Isabelle Leymarie.

14 h, table ronde « Amérindiens et Européens, l’impensable rencontre », avec Marie-Hélène Fraïssé et Jean-Michel Sallmann.

15 h, table ronde La piraterie antillaise et la flibuste avec Bernard Gainot, Philippe Hrodej et Fanny Lesaint.

15 h, rencontre BD au café littéraire Avec Jeronaton, Kevin Bazot, Kris et Fabien Grolleau.

15 h 30, conférence « Combattre aux côtés des Indiens pendant la guerre de 7 ans », par Laurent Veyssière.

16 h 30, conférence-débat Exploration de l'Amérique du Nord par Louis-Marie Blanchard.

17 h 30, film-débat La Grande Guerre des Harlem Hellfighters avec Hélène Harter.

Dimanche 8 avril 14 h, conférence ciné-découverte Le western et la représentation de l’Amérindien au cinéma par Sandra Ricordeau.

14 h 15, conférence Les Français dans la guerre de Sécession par Farid Ameur.

14 h 30, table ronde La civilisation maya avec Éric Taladoire et Jeronaton.

15 h 30, table ronde Geronimo, mémoire d’un résistant apache avec Lisa Lugrin, Clément Xavier, Matz et Daniel Aubry.

16 h, film-débat La Grande Traversée avec le réalisateur Philippe Orreindy et Fabienne Juhel.

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Animations samedi et dimanche 11 h 30, 14 h et 16 h 30 : danses et chants amérindiens avec Bord de plateau.

Les danses et chants traditionnels interprétés par Laura Grizzlypaws et Teague Goodvoice, venant respectivement des tribus amérindiennes St’at’mic et Blackfeet, permettront d’entrer au cœur d’une culture profondément ancrée dans une tradition qui se perpétue de génération en génération.

16 h : contes et chants amérindiens « Nuages volants » et « Panier à Paroles » par Sharon Evans.

La conteuse invoque l’esprit du vent qui apporte ses histoires l’une après l’autre aux oreilles des enfants et des plus grands. Une initiation aux fécondes et magnifiques cultures amérindiennes adaptée à tout public où les comptines et la gestuelle viennent ponctuer le cours des histoires cocasses et poétiques.

10 h - 18 h : ateliers maquillage et fabrication d’attrape-rêves par l’association « Wild West Museum ».

Expositions « Ces Bretons d’Amérique » par l’ Assocation BretagneTransAmerica. « Les vétérans Indiens d’Amérique du Nord » par l’association Wild West Museum.

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CULTUR

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La littérature jeunesse sera une nouvelle fois au cœur de la manifestation organisée au palais des congrès et de la culture de Loudéac, le samedi 14 avril.

Ateliers, spectacles, projections ou encore expositions seront au programme de cette 21e édition du Printemps des livres. Ce grand rendez-vous culturel du Centre Bretagne, permettra aussi et surtout aux amateurs, d’aller à la rencontre de 30 auteurs / illustrateurs, qui dédicaceront leurs ouvrages.

Samedi 14 avril

ANIMATIONS

EXPOSITIONS

10 h : finale départementale du concours « Les petits champions de la lecture » Un jury accueillera les enfants inscrits au concours pour des lectures à voix haute d’extraits de textes d’auteurs de la littérature jeunesse, choisis par les enfants eux-mêmes. Le gagnant participera à la finale régionale.

« Bassima » Sculptures et photographies L’histoire de Bassima et sa famille des oiseaux migrants…

Avec Paskal Martin, membre de l’association les Ateliers Art terre.

De 10 h 30 à 12 h et de 16 h à 17 h 30 Atelier « De l’album au film » Autour des albums des auteurs/illustrateurs du salon, les enfants seront invités à imaginer une courte histoire, fabriquer leurs personnages et décors, et les animer image par image afin de réaliser une courte séquence et ainsi leur donner vie en mouvement !

Pour les 6/10 ans.

Gratuit, sur inscriptions au 02 96 28 65 50.

14 h 30 : spectacle « La Malle à Lire Circus » Par le biais du cirque, thème magique et ludique par excellence, ce spectacle de la compagnie Cécile Métral mêlant conte, clown, mini-fil, jonglage, piano et ukulélé, a pour but d’éveiller chez les jeunes spectateurs le goût de la lecture. Trois livres sont ainsi lus et mis en scène, prenant vie en trois dimensions grâce au cirque, au jeu et à la musique.

Pour les 6/10 ans.

Gratuit, dans la limite des places disponibles.

16 h : « Le petit cochon têtu » et autres histoires des animaux de la ferme Lectures « Les petites histoires » Avec la médiathèque de Loudéac, lectures pour les tout-petits autour d’un « raconte-tapis ».

Pour les 2/5 ans. Gratuit.

« Dans la peau d’un auteur jeunesse » Photographies Pour défendre la création jeunesse, la Charte des auteurs/illustrateurs jeunesse a choisi l’humour, avec des auteurs et illustrateurs qui ont accepté de se mettre en scène dans leur quotidien. « Alice dans tous ses états » Sculptures, peintures, dessins Les œuvres réalisées par les élèves, avec le concours de l’association Modul’Arts de Loudéac, sont inspirées du livre jeunesse « Alice au pays des Merveilles », de Lewis Carroll. « Je me souviens » Carnets de voyages et expo de travaux Par l’ADALEA Formation de Loudéac Présentation des réalisations créées lors des ateliers d’écriture proposés à l’ADALEA, autour du texte de Georges Perec « Je me souviens », et encadrés par l’artiste Charlotte Keraudren. « Les artistes en herbe » Travaux d’écriture, illustration et arts plastiques Par les élèves des écoles de Loudéac et du territoire, et les « Petits Lecteurs » de l’espace « Je bouquine à Saint-Bugan ». Travaux d’écriture et arts plastiques réalisés par les enfants, suite à l’intervention d’un auteur/ illustrateur dans leur classe ou à la bibliothèque.

Littérature jeunesse

PRINTEMPS DES LIVRES ivre

Toute la journée Courts métrages d’animation « Court-circuit » En partenariat avec le cinéma Quai des Images, projection de courts métrages d’animation dans un camion-ciné.

Tout-public à partir de 3 ans.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Atelier / expo Bande Dessinée « Paloma » Avec Marc Lizano, dessinateur. Espace animé autour de la BD jeunesse publiée aux éditions Rageot (scénario de Carole Trébor).

Tout-public à partir de 4 ans.

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Espace lecture « Livres en pagaille » Avec la médiathèque de Loudéac Mise à disposition d’albums et livres jeunesse en tout genre, et espace coloriage.

LOUDEAC

Salon du L

SAMEDI 14 AVRIL

Palais des Congrès et

21ÈME

ÉDITION

de la Culture

EXPOSITIONS ANIMATIONS

du 10 au 14 avril 2018

Liste des auteurs fin mars sur www.pcc-loudeac.com ou au 02 96 28 65 50.

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PROGRAMME

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Design graphique : Maud

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Samedi 20 avril • Conférence : le chant des sardinières.

SAD ORN Originaire de Pont-l'Abbé, Marie-Aline Lagadic propose une conférence sur ce chant « qui permet une cohésion entre les femmes dans leur travail au quotidien, comme dans la lutte pour leurs revendications sociales ».

10 h, conservatoire de musique et de danse de Pontivy Communauté.

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Un espace d’émulation et de transmission Né à Lorient en 1973 à l’initiative des organisateurs du festival interceltique, le Kan ar Bobl a quitté la côte pour s’installer au cœur de la Bretagne en 1997. Depuis sa création et jusqu’à la 45e édition qui se déroulera les 20 et 21 avril à Pontivy, ses objectifs n’ont pas varié : mettre en valeur et faire vivre la musique et la tradition orale chantée et contée présente dans les terroirs de Bretagne et faire émerger les talents de demain.

Organisé sous forme décentralisée, le Kan ar Bobl irrigue dans un premier temps tous les pays de Bretagne en donnant lieu à des rencontres de Pays qui permettent de choisir les chanteurs, musiciens et conteurs qui représenteront leur terroir lors de la finale de Pontivy.

De la pointe Finistère au cœur du pays de Rennes en passant par le pays nantais, Paris ou encore la Touraine, 19 rencontres de pays ont été organisées, entre janvier et la mi-avril. Au total, plus de 800 concurrents sélectionnés lors de ces différentes rencontres, se retrouveront pour la finale du Kan ar Bobl de Pontivy.

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- Contact@radio

• Trophée Paolig Montjarret Il récompense les jeunes chanteurs (moins de 18 ans) seuls ou en groupe, accompagnés en musique ou non, présentant un chant en breton ou en gallo.

13 h 30, théâtre des Halles.

• Concours de sonneurs, duos et danseurs et un stage de danse en centre ville, en collaboration avec la Kerlenn Pondi. Au programme : épreuves mélodies, danse laridé gavotte de Pontivy et laridé de Baud.

14 h, place du Martray et place Anne de Bretagne.

• Concours tud kar Il s’adresse aux groupes constitués d’au moins deux personnes, tous les membres du groupe doivent avoir un lien de parenté et présenter un chant en breton ou en gallo accompagné musicalement ou non.

15 h 30, théâtre des Halles.

• Concert des musiciens et chanteurs du département de musiques traditionnelles du conservatoire.

16 h 30, palais des congrès.

• Déambulation menée par Castor & Pollux 17 h 30, palais des congrès.

• Remise des prix 18 h 30, palais des congrès.

• Repas chanté Rendez-vous chanté traditionnel où les chanteurs aiment se retrouver autour de la table du Kan ar Bobl pour partager le repas et leurs chansons...

19 h 30, palais des congrès. Tarif : 15 € avec fest-noz inclus.

• Fest-noz Animé par Lœned Fall, Castor & Pollux et les lauréats 2017 du Kan ar Bobl.

21 h 30, palais des congrès. Entrée, 7 €.

Dimanche 21 avril • L’heure des concours : plus de 800 musiciens, chanteurs, conteurs sont attendus pour cette finale 2018 du Kan ar Bobl dans 9 catégories (chant à écouter, chant à danser, chant accompagné, duos, instrument solo, groupes musicaux, conte, déclamation, scolaires).

11 h, palais des congrès. Entrée 6 €.

• Scènes ouvertes et fest deiz animé par Oliolio.

17 h, palais des congrès. Entrée 6 €.

• Proclamation des résultats 20 h, palais des congrès.

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de votre

Les coups

de cœur

à Pontivy

Les loyautés

Delphine de Vigan - J.C. Lattès

« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d’innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en luimême ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? » Finesse psychologique et tension narrative dans ce nouveau roman qui explore les fidélités invisibles qui relient et enchaînent ses personnages. Un texte profond.

Ceux d’ici

Jonathan Dee - Plon

Mark Firth est entrepreneur en bâtiment à Howland, dans le Massachusetts. Son voisin Philipp Hadi est gestionnaire de fonds d’investissement. Originaire de New York, il décide, après les tragiques événements du 11 septembre, de s’installer définitivement dans la ville. Mais sa présence détonne au milieu des habitants tandis que Mark, fasciné par sa richesse, décide de se lancer dans les affaires.

Ceux d’ici raconte la confrontation de la ville et de la campagne, des classes moyennes et des classes aisées, dans des États-Unis confrontés à des inégalités toujours plus fortes, et à la montée d’un nouvel autoritarisme.

Brillant et inquiétant.

Jamais

Bruno Duhamel - Bamboo

Troumesnil, côte d’Albâtre, Normandie. Grignotée par la mer et par le vent, la falaise recule inexorablement chaque année, emportant avec elle le paysage et ses habitations. Le maire du village a réussi à protéger ses habitants les plus menacés. Tous sauf une nonagénaire, qui résiste encore et toujours à l’autorité municipale. Madeleine veut continuer à vivre avec son chat et le souvenir de son mari, dans sa maison. Madeleine refuse de voir le danger. Et pour cause. Madeleine est aveugle de naissance. Une force de la nature contre une catastrophe naturelle...

Mondo Réverso

Le Gouefflec Arnaud, Bertail Dominique - Fluide Glacial

Une vie comme les autres

Hanya Yanagihara - Buchet Chastel Épopée romanesque d’une incroyable intensité. On y suit sur quelques dizaines d’années quatre amis de fac venus conquérir New York. Willem, l’acteur à la beauté ravageuse et ami indéfectible ; JB, l’artiste peintre aussi ambitieux et talentueux qu’il peut être cruel ; Malcolm, l’architecte qui attend son heure dans un prestigieux cabinet new-yorkais, et surtout Jude, le plus mystérieux d’entre eux. Au fil des années, il s’affirme comme le soleil noir de leur quatuor, celui autour duquel les relations s’approfondissent et se compliquent, cependant que leurs vies professionnelles et sociales prennent de l’ampleur. Révélant ici son immense talent de styliste Hanya Yanagihara redonne, avec ce texte, un souffle inattendu au grand roman épique américain.

La disparue de la cabine n° 10

Ruth Ware - Fleuve noir Laura Blacklock, journaliste, s’apprête à sillonner les mers du Grand Nord à bord de l’Aurora, un yacht luxueux. Entre champagne et bavardages, tout se passe bien jusqu’à ce qu’elle voie, en pleine nuit, la passagère de la cabine voisine être jetée à l’eau. Seulement personne ne manque à l’appel, elle est la seule à avoir vu le meurtre et personne ne veut la croire... Une héroïne parfaite dans un décor confiné de croisière de luxe : un suspense tendu et provocateur.

BD déconcertante où les codes du western sont mis à mal. Les hommes portent des robes et sont sensibles et les femmes boivent de l’alcool et jouent du flingue. S’il faut se concentrer au début, le scénario nous rattrape vite. Scénario servi par un dessin magnifique aux couleurs sépia qui ne sont pas sans rappeler les photos d’époque. C’est drôle. Étonnant. Détonnant.

Et dans l’air du temps.

Stéphanie

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CULTUR

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Mil tamm

Le sp ect acle viv ant en ré sonn ance Il n’y a pas que des champs en Centre Bretagne, il y a aussi de la culture, celle du spectacle vivant. Avec Mil Tamm on prend le temps de produire, de créer et de s’éduquer à l’art. 45 communes font partie du projet culturel, pour le pire et surtout le meilleur.

Originaire du Centre Bretagne, Sylvie Tiger, responsable du projet Mil Tamm et chargée de mission culture au Pays de Pontivy a grandi au milieu des terres et a ressenti un manque culturel. Dès son adolescence elle s’est investie dans des associations militantes et s’est rapprochée des scènes musicales, à travers le festival des Tertres à Saint-Gouëno et des Transmusicales à Rennes. Elle a toujours travaillé dans le milieu culturel en territoire rural, avec des scènes conventionnées, c’est-à-dire subventionnées par le ministère.

Lorsqu’en 2009 il est question de donner naissance à Mil Tamm, Sylvie Tiger est sur les rangs, elle y voit l’opportunité de développer l’art en campagne et en Bretagne, chez elle. « Les spectacles vivants sont le reflet de la société, on parle de nous, enfin, s’enthousiasme-t-elle. Les artistes se nourrissent de nous, ils savent écrire, mettre en scène et nous procurer des émotions. » 36

Le projet Mil Tamm a un rôle d’accompagnement auprès des élus dans leur réflexion sur la place de la culture au sein de leur politique ou en les conseillant sur des rénovations voire des constructions de lieux culturels. « On peut aider à définir des projets, sans pour autant être le donneur d’ordre », résume Sylvie Tiger.

Une éducation à l’art

Pour le volet culturel, des artistes sont invités en résidence pendant des périodes plus ou moins longues, allant de quelques jours à trois années. Des stages sont également organisés avec des artistes venant de la région ou de toute la France, souvent en lien avec les écoles et les associations qui bénéficient d’une vraie éducation artistique.

Mil Tamm participe à la programmation du territoire. Pour cela, Sylvie Tiger et le comité de programmation font leur mar-

ché lors de festivals spécifiques ou lors de représentations dans les théâtres régionaux et au festival d’Avignon. Durant une semaine à Avignon, le comité assiste à près d’une trentaine de spectacles et effectue une sélection.

Les choix artistiques s’orientent plus vers l’écriture contemporaine sous différentes formes, danse, marionnettes, cirque, théâtre...

La première compagnie invitée en résidence sur le territoire de Mil Tamm était la Cie La Valise associée au metteur en scène et auteur, Joël Jouanneau, à l’origine du festival des arts de la rue de PortLouis : Avis de temps forts. « Ce temps de présence sur le territoire n’a duré que deux ans, on s’est rendu compte que trois ans c’était plus confortable », souligne la responsable du projet. Ainsi, les élèves d’écoles primaires du territoire ont pu suivre le processus de création d’une

pièce de théâtre de marionnettes de A à Z, avec notamment des rencontres autour des séquences d’écriture et de mise en scène. À l’arrivée, le spectacle a eu son petit succès. Il a été donné sous des yourtes et a tourné 180 fois.

La deuxième résidence « Ralentir enfance » était un travail sur le « moi » intérieur et en parallèle sur les bagnes d’enfants. « Sur le territoire de Pontivy on disait aux enfants pas sages, qu’ils iraient au bagne de Belle-Île ». En 1934, les enfants du bagne de BelleÎle, se sont rebellés contre les mauvais traitements subis et se sont échappés. Tous ont été retrouvés, sauf un.

Dans le cadre de cette aventure artistique, un projet participatif Chœur d’enfance est né pour dénoncer les bagnes pour enfants, afin que jamais plus on ne parle de maltraitance d’enfant. Un projet incroyable qui a rassemblé 150 choristes du pays de Pontivy et autant du pays Lannion-Trégor, enfants et adultes autour d’un CD.

Un puz zle cultu rel En breton, Mil Tamm veut dire puzzle, voire mille morceaux. Le nom du projet culturel a été trouvé par un habitant du territoire. Un nom qui sonne bien puisque Mil donne une référence numérique et Tamm un écho musical, comme un tam-tam. Pour bien quadriller le territoire, culturellement parlant, les pièces sélectionnées d’esthétiques diverses sont données dans les communes. Les salles polyvalentes sont transformées en véritable théâtre afin de maintenir un équilibre géographique.

D’ailleurs une programmation mutualisée, « Le spectacle s’invite chez vous », comprend entre 25 et 30 représentations par an sur le territoire. Les partenaires sont : le centre culturel Perenne de Cléguérec, l’Espace la Maillette de Centre Morbihan Communauté, le Quatro de la ville de Baud, l’association dans tous les sens, les jeudis de Quelven, l’Espace Kenere de Pontivy et le conservatoire de Pontivy communauté.

Les arts populaires entrent en scène

Depuis 2017, place aux circassiens de Galapiat cirque de Langueux (Côtes d’Armor). Le collectif conventionné par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) fait appel à des acrobates, des jongleurs, des clowns, des musiciens, des plasticiens et autres spécialistes, soit une quarantaine d’artistes.

Actuellement un projet se développe autour du quartier pontivyen de Bolumet. « C’est un quartier dont ne parle pas souvent, justifie Sylvie Tiger. Habité par différentes communautés. » Après avoir passé une semaine en caravane sur le site, les artistes vont impulser une création avec les habitants en créant une véritable rencontre. Projet à l’initiative d’un dispositif culture/santé du département du Morbihan, associant les travailleurs sociaux de Pontivy, d’associations et de la ville de Pontivy et Mil Tamm.

Dans un autre style, une création est en cours avec le cercle celtique de Cléguerec, pour mêler des techniques de cirque à des gestes et des pas de danses traditionnelles.

Sans oublier l’accompagnement des créations du collectif Galapiat avec « Un homme penché » de Lucho Smit et « L’Herbe tendre » de Jonas Séradin et Sébastien Wodjan.

D’autres surprises créatives devraient sortir du chapeau des Galapiat puisqu’ils sont en résidence jusqu’en 2020.

L'ÉC OLE DE SPEC TATE URS À partir de septembre, l’école de spectateurs reprend du service. Afin de dépasser le simple « j’aime/j’aime pas », Sylvie Tiger accompagne des personnes aux spectacles et propose un débriefing à la fin des représentations. Une démarche éducative visant à sensibiliser davantage le public.

Les inscriptions seront possibles en ligne sur le site www.pays-pontivy.fr/comprendre-le-pays/mil-tamm, à partir de septembre.

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SP O R T

RUGBY À PONTIVY ur cœ du ace pl la à ale ov llon ba Un Le club de rugby cultive un esprit familial mais peine à trouver son public. L’association repose sur une poignée de bénévoles passionnés qui veulent continuer à y croire. Avec un bel effectif de jeunes, le monde de l’ovalie pourrait prendre appui sur cette position stratégique en Centre Bretagne.

Dans la famille rugby on demande le père. Depuis quatre ans Yann Padellec est l’un des piliers du club de rugby pontivyen. À la tête de l’association, il est également entraîneur de la section loisirs le lundi soir, des jeunes à partir de 14 ans et des seniors garçons.

Ancien rugbyman, à 42 ans, il a rangé les crampons de compétition, mais n’hésite pas à passer le ballon ovale à ses enfants, sous l’œil bienveillant de son épouse, très investie dans la partie administrative.

Le rugby, Yann Padellec l’a dans la peau et dans la tête. Des valeurs et un état d’esprit qu’il entend bien diffuser aux jeunes. « C’est un sport de combat collectif, explique le président du club. Ce n’est pas une question de gabarit, il faut avoir un mental fort. On en fait des guerriers tout en leur apprenant des gestes techniques et sécuritaires notamment pour les plaquages, les chutes et les mêlées. » Des bases qui doivent impérativement être acquises pour entrer sur le terrain. Sans cela, les risques de blessures peuvent être très lourds.

Occasions manquées

Les plus jeunes, les moins de 6 ans, peuvent débuter par l’école de rugby. Il appréhendent le ballon avec des exercices de motricité, 38

font des roulades et ont surtout leurs premiers contacts avec des plaquages et des chutes dans les mousses.

Karine Colardelle, la référente jeunes, est le deuxième pilier du club. Au départ plus à l’aise dans une ligne d’eau qu’avec un ballon, la jeune femme a passé un diplôme d’entraîneur il y a quatre ans. « Pour être entraîneur il faut être observateur, confie-t-elle. Le plus important ce sont les positions de sécurité pour bien maîtriser le plaquage. » Tous les mercredis après-midi, de 14 h à 16 h, elle occupe le terrain du stade de Toulboubou avec les rugbymen en herbe. Occuper c’est vraiment le terme, puisque le site est partagé avec le football. « Le club existe depuis 26 ans et nous ne disposons pas d’un terrain à nous, ni de vestiaires », pointe Yann Padellec. Un manque qui l’empêche d’accueillir des manifestations sportives d’envergure. « On a été sollicités pour organiser le tournoi BMW qui rassemble 3 000 jeunes, mais faute d’infrastructures et de disponibilités nous avons dû refuser », regrette-t-il. « En Centre Bretagne nous pourrions faire plein de choses, parce que notre situation géographique permet de rassembler le territoire régional, argumente le bénévole. Si nous avions un accès illimité au terrain, ce serait fabuleux ! »

Un club formateur

Avec une centaine de licenciés, la moitié des effectifs du club a entre 8 et 14 ans. Pour avoir une équipe dans chaque division, il faudrait doubler le nombre de jeunes. Afin de maintenir les niveaux, une entente a été montée avec Grand-Champ. Les moins de 16 et moins de 18 bénéficient d’un groupement d’ententes avec Grand-Champ, Malestroit-Ploërmel et Elven.

UN SPO RT DE FILL ES ?

Elles sont 12 rugbywomen au club pontivyen, toutes catégories confondues. Yann Padellec aimerait bien attirer plus de féminines, mais déplore le manque d’infrastructures.

Depuis 2017, les clubs professionnels ont l’obligation de justifier d’une section féminine. À Vannes, le RCV vient justement d’en ouvrir une.

Pour Yann Padellec, la force de Pontivy c’est la formation des jeunes, pour le reste il justifie d’un club purement amateur.

Et pour cause, son équipe fanion de seniors évolue en troisième catégorie, à une division du niveau le plus bas. « L’an dernier nous devions monter en première catégorie, au lieu de ça j’ai demandé à redescendre », explique l’entraîneur.

Malgré un effectif de 21 joueurs, le groupe est régulièrement en sous-nombre. À travers cette relégation volontaire, Yann Padellec voulait surtout conserver le plaisir de jouer pour son groupe. Celui qui évoluait comme pilier droit et qu’on surnommait « le bœuf » définit le jeu pontivyen comme propre, vite, et fort. « On joue un rugby actuel et moderne. »

LE RUG BY À 5 SE FAIT UNE PLAC E Pour ceux qui trouvent le rugby trop violent, pas de souci, il existe une version édulcorée : le rugby à toucher. Sans contacts et sans phases dangereuses, il peut se jouer en mixte et à tout âge. À Pontivy, le joueur le plus âgé a 64 ans.

L’avantage de cette pratique est qu’elle ne demande pas d’équipement particulier. Chaque équipe peut être constituée de 10 joueurs et ne peut avoir plus de 5 joueurs présents sur l’aire de jeu.

Au club pontivyen tous les niveaux sont représentés, il y a même des joueurs qui viennent des clubs de Brest et du REC (Rennes) pour l’ambiance. Cette section loisirs est née il y a deux ans et peut accueillir jusqu’à 40 joueurs.

Lundi soir, de 19 h à 21 h au stade Toulboubou.

Infos pratiques

Cotisations : de 60 à 200 € selon les catégories.

Site internet : www.rcpontivyen.clubeo.com 39

NNE ENVIRO

MENT

Dimanche 8 avril au parc Aquarev

LA F Ê TE D U Expositions, démonstrations, sensibilisations ou encore initiations... Le 8 avril prochain, au parc Aquarev de Loudéac, la seconde édition de la fête du printemps permettra une nouvelle fois aux amoureux de la nature et aux défenseurs de l'environnement, d'assouvir leurs passions.

Une fête conviviale et populaire ! L'an passé, la première édition de la fête du printemps, organisée au parc Aquarev avait largement atteint les objectifs des organisateurs. « L'idée était simple, rappelle Valérie Videlo-Ruffaut, adjointe au maire chargée notamment de l'environnement et du développement durable. Initiée par la ville mais avec le concours des associations, il s'agissait de mettre en avant le travail réalisé au quotidien, pour la préservation de l'environnement. » De nombreuses associations avaient immédiatement répondu à l'appel. Et à côté du service des espaces verts de la ville, elles avaient pu, l'espace d'une journée, présenter la diversité des actions menées pour préserver et valoriser la biodiversité.

Cette année, pour la seconde édition de la fête du printemps, les pionnières seront de nouveau au rendez-vous. D'autres vont même venir les rejoindre pour participer à une manifestation appelée à s'inscrire durablement dans l'agenda printanier des animations de la ville de Loudéac.

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LES ANIMATIONS De 10 h à 18 h, de nombreuses animations gratuites seront proposées aux visiteurs : • Visites guidées pour une découverte des arbres et des fleurs du printemps.

• Découverte du travail des abeilles, de la fabrication du miel et des ruches !

• Exposition d’une ruche instrumentée • Sensibilisation aux dangers du frelon asiatique.

• Découverte de fiches sur les sentiers de randonnées du territoire.

• Démonstrations de semis.

• Animations autour des jouets buissonniers.

• Sortie nature à la reconnaissance du chant des oiseaux.

• Sensibilisation au sauvetage des amphibiens.

• Découverte de la sylviculture.

• Animations sur la taille des arbres et sur les greffes des fruitiers.

• Initiation à la pêche du premier poisson.

• Découverte du parcours pêche + simulateur de pêche + concours de lancer sur cibles • Expositions photos : les 4 saisons à Aquarev, les jardins pédagogiques de X. Grall et de Tché Kanam, le partenariat entre l’IME et Aquarev.

• Jeu quizz commun à tous les partenaires • Initiation à la vannerie • Lecture, ateliers illustration et gravures • Inauguration de l’espace TOTEM • Découverte de massifs fleuris originaux • Initiation à la mesure des arbres

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L'Olliada à Grâce-Uzel, Br et agne Un éc rin de mont agne en Cent re Chantal et Miguel Pinçon-Dufour sont tout les deux photographes et fous de montagne. Plutôt que de s’y installer, les Bretons ont décidé de la faire venir à eux. Ils ont ouvert un restaurant typique il y a douze ans et l’aventure n’est pas près de s’arrêter. « Tu verras, Grâce-Uzel c’est le centre du monde », m’avait dit Chantal au téléphone.

Elle a le tutoiement facile, comme son mari Miguel. « C’est de rigueur », ponctue-t-il. Ils sont comme ça les deux Bretons, chaleureux et sans fioritures.

Dans le petit village costarmoricain plein de charme, loin des montagnes catalanes et de Font-Romeu, où le couple adore aller se ressourcer, se trouve L’Olliada. Ces amoureux des cimes ont créé un véritable écrin de montagne.

L’aventure a débuté il y a douze ans. Miguel et Chantal, photographes à Loudéac, décident de vivre leur rêve : ouvrir un restaurant de spécialités montagnardes. Leur activité professionnelle étant bien établie, pas question de quitter la région. Alors puisque, comme la Bretagne, la montagne ça vous gagne, autant la faire venir chez nous.

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À la recherche du lieu idéal, le couple flashe sur une longère à Grâce-Uzel, plein cœur de bourg, en face de la mairie. Il se retrousse les manches et, en huit mois, refait tout, du sol au plafond. Le pari ? Faire des granges un chalet. Défi relevé. En passant la porte, on est immergé dans l’ambiance montagnarde.

Dans le hall d’entrée, un comptoir fait de taule et de bois pour rappeller les étables.

Dessus, on peut lire quelques griffes des clients qui ont pris l’habitude d’y laisser un mot. Quant à la sorcière chevauchant son balai au-dessus d’une porte, « elle est là pour porter bonheur. Et ça marche ! » assure Miguel.

Généreux dans l’accueil et l’assiette

« On a une super clientèle », s’accordent les maîtres des lieux. Des habitués, de Lorient, Saint-Brieuc, Loudéac, Pontivy et même Brest. « Ils ont des petits surnoms, alors quand ils appellent pour réserver ils s’annoncent », s’amuse Chantal.

Eh oui, il vaut mieux réserver. Le restaurant aux spécialités de montagne et catalanes affiche régulièrement complet. Ouvert les weekends, les amateurs de charcuterie et

RESTO fromage viennent en nombre. Sur les quantités, le couple de restaurateurs ne lésine pas. Généreux dans l’accueil et généreux dans l’assiette. À la carte, car tout se commande à la carte, le hit, c’est la chaudronnade. Une invention de la maîtresse de maison : une association de noix de Saint-Jacques, de dés de tomates et de Beaufort, le tout gratiné au four et accompagné de pommes de terre sautées et de salade.

D E PAYS

OL LADA ,, une gar bur e cat ala ne L’ollada (se prononce olliada) est une spécialité catalane, considérée

même comme un plat national. Il s’agit d’une garbure, une soupe à

base de légumes et de cochonnailles qui se consomme généralement

en hiver.

UN BAR À TAPAS DAN S LES COM BLE S

Et la marmotte...

« C’est Chantal qui fait tout ! Les préparations en cuisine, l’accueil, le service. Et moi, je suis en cuisine, tranquille », sourit Miguel. Ils travaillent des produits frais et s’approvisionnent localement en viande et légumes. La charcuterie, en revanche, vient d’Ariège et le fromage, uniquement de vache, du Jura. Des produits que l’on retrouve sur la planche du refuge, à déguster été comme hiver.

La déco ? Évidemment c’est Chantal. Des chaussures de ski en cuir, des photos des cimes enneigées, des nounours, des nappes rouge et blanc, une petite marmotte, les détails ne manquent pas. On tombe dans les clichés, normal pour des photographes. Adossé au restaurant, la maison du couple comprend le studio photo. Avant situé à Loudéac, il a été rapatrié dans le bourg, mais devrait prochainement s’installer dans une petite maison en pierre à côté de l’entrée du restaurant. « On nous demande si on compte acheter tout le quartier », ironise le couple. En fait, c’est pour Chantal et Miguel que Grâce-Uzel est devenu le centre du monde.

L’Olliada fait également bar à tapas, toujours sur réservation. Pour boire un coup ça se mérite, il faut grimper dans les combles. Peaux de bêtes au sol, soupente en bois, rondin pour s’asseoir. C’est cosy, il ne

manque plus que la neige...

Au rez-de-chaussée, la salle principale de restauration est agrémentée d’un piano. « C’est pour ma fille, explique Chantal. Quand elle est là,

elle chante et joue un petit morceau pour les clients. » Une deuxième pièce, la bergerie est attenante à l’accueil. Elle reçoit également les convives, mais en plus petit comité. Idéal avec le poêle qui crépite.

Enfin, l’été la carte change tandis que la cour et le jardin accueillent

volontiers des transats et des bancs en bois. Les plats sont cuisinés à la plancha et on peut déguster des glaces artisanales, fraîchement élaborées à Langast.

Infos pratiques

L’Olliada, à Grâce-Uzel. Ouvert toute l’année, uniquement les weekends, à savoir les vendredi et samedi. Sur réservation. Possibilité de venir en groupe en semaine, à partir de 15 personnes.

Tél. 02 96 67 39 25.

Entrées (8-10 €), plats (16-19 €), desserts (6 €).

43

HISTOIR

E

1351 Les champions de Josselin contre ceux de Ploërmel Dans l’histoire de la Guerre de Succession de Bretagne, le Combat des Trente tient une place bien particulière. Ce combat opposant trente partisans de Charles de Blois à trente partisans de Jean de Montfort ne réglera pas le conflit mais offrira aux chroniqueurs, l’occasion de magnifier l’éthique chevaleresque.

Le 30 avril 1341, le duc de Bretagne Jean III meurt sans héritiers. Son demi-frère, Jean de Montfort époux de Jeanne de Flandre, et sa nièce, Jeanne de Penthièvre, épouse du neveu de Philippe VI de France, Charles de Blois, revendiquent le trône ducal. Le conflit qui en découle, simple guerre d’escarmouches, dura pourtant jusqu’en 1364.

Il faut dire qu’à cette période, le roi de France, seule autorité qui aurait vraisemblablement permis de résoudre le conflit rapidement, est empêtré dans la Guerre de Cent Ans, débutée en 1336, et subit de 44

plein fouet la pandémie de peste noire.

Par ailleurs, à la querelle de succession se greffent des enjeux géopolitiques de plus grande ampleur : Charles de Blois obtient le soutien du pouvoir royal français et Jean de Montfort celui des Anglais. La Bretagne, idéalement située entre l’Aquitaine et la Normandie alors anglaises, devient ainsi un nouveau théâtre d’affrontement où évoluent les troupes anglaises. En 1351, la ville de Ploërmel est sous la coupe d’un capitaine montfortiste d’origine anglaise ou germanique : un certain Richard Bram-

broch ou Richard de Brandenburg, parfois aussi appelé Brembo (le nom varie selon les chroniqueurs). Sa garnison était composée de Bretons, d’Anglais et de quelques Allemands qui, d’après le chroniqueur Jean Froissart, mettaient le pays environnant au pillage malgré une trêve convenue entre les deux partis. Le capitaine de Josselin, Robert de Beaumanoir, féal du parti de Penthièvre, vint, à la mi-mars 1351, alpaguer son adversaire sous les murs de Ploërmel.

Comme un tournoi

Les deux personnages n’ayant pas les moyens, ni vraisemblablement l’envie, d’une bataille rangée décident de faire combattre trente champions de la garnison de Josselin contre trente de Ploërmel, le 27 mars. Le rendez-vous est fixé au « chêne de la Mi-Voie », entre Josselin et Ploërmel. On s’accorde sur un combat « à volonté », c’est-à-dire où chacun est libre de combattre avec l’équipement qu’il souhaite. L’assaut prend alors plus les formes d’un tournoi à outrance, permettant à des nobles impétueux et en garnison d’exprimer leur belligérance, que d’un véritable acte de guerre. L’historien Jean Favier avait ainsi l’habitude de dire : « Le Combat des Trente, c’est la guerre qui tourne à la fête ». Une fête sanglante, exaltée. Après plusieurs heures de combat, on décide d’une courte trêve, mais les assauts reprennent bientôt. Brandenbourg est finalement tué par Alain de Keranrais et Geoffroy du Bois et les montfortistes sont mis en déroute. Les historiens situent le nombre de morts entre 15 et 26 personnes, dont une majorité de Montfortistes.

Le Combat des Trente est le reflet de cette guerre d’escarmouches et de coups de main que menèrent Montfortistes et Penthièvre pendant plus de 20 ans et cet épisode eût sans doute été relégué à l’arrière-plan de l’Histoire si quelques chroniqueurs contemporains des faits comme Jean Le Bel ou Jean Froissart n’en avaient fait un combat illustrant les valeurs et l’éthique chevaleresques qu’eux-mêmes défendaient. Le retentissement de la péripétie de ces quelques dizaines de combattants est ainsi autant lié à leurs faits d’armes qu’à la mise en récit par les auteurs de l’époque qui a permis de faire passer les actes à la postérité. Ne dit-on pas que la plume est plus forte que l’épée ?

POUR ALLER PLUS LOIN : Jean FAVIER, La Guerre de Cent Ans. Paris, Fayard, 1980.

Yvonig GICQUEL, Le Combat des Trente, épopée au cœur de la mémoire bretonne. Spézet, Coop Breizh, 2004.

Frédéric MORVAN, La Chevalerie au temps de Du Guesclin (1341-1381). Vannes, Centre d’Histoire de Bretagne, 2016.

BA T T A N T S Q U E LQ U E S CO M

BR ET ON S

Jean III, seigneur de Beaumanoir en Evran, de Merdrignac et de Moncontour était fils de Jean II de Beaumanoir et de Marie de Dinan. Il était proche de Charles de Blois qui le nomma Maréchal de Bretagne et lieutenant général de son armée. Capitaine de Josselin en 1351, il fut blessé lors du Combat des Trente. Il demeura fidèle au parti de Penthièvre pendant toute la Guerre de Succession. Selon la tradition orale, sa tombe se voit encore au prieuré de Léhon près de Dinan. Après Tiphaine de Chemillé, il épousa en secondes noces Marguerite de Rohan, elle-même ensuite remariée à Olivier IV de Clisson.

Guy de Rochefort, seigneur du Henleix (Saint-Nazaire), était issu d’une puissante famille du Vannetais. Son frère aîné Thibault III de Rochefort, seigneur d’Assérac, fut tué à Auray en 1364. L’une des descendantes de Guy de Rochefort fut Guyonne de Rochefort, dame du Henleix et épouse de Jean de Rohan, seigneur du Gué-de-l’Isle.

Robin III Raguenel fut le père de la célèbre Tiphaine Raguenel, première femme de Bertrand du Guesclin, et de Guillaume Raguenel, tué à la bataille d’Auray en 1364. À la fin du XVe siècle, la famille Raguenel se rapprocha des puissantes familles de Malestroit et de Rieux.

Jean de Sérent était seigneur de Tromeur en Sérent. Sa participation avérée au Combat des Trente valut un prestige lignager dont les généalogistes du XVIIIe siècle se faisaient encore l’écho.

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IS N O S A MI M A U X LES AN

respecter le colvert

s ra da rs ... pou r évite r la (cont re ) da ns e de

C’est forcément lui que célèbre la célèbre chanson. Celle sans laquelle un bal de noce reste une banale soirée dansante. « La danse des canards », c’est forcément celle des colverts, le plus commun de nos anatidés. Et qu’est-ce qu’il est beau ! « C’est la danse des canards Qui en sortant de la mare Se secouent le bas des reins Et font coin-coin... » Allez, ne faites pas le ou la coincé.e. « Y’a pas de mal à se faire du bien », comme dit le médecin du bien-être qui nous a prescrit une cure de ritournelle entêtante pour nous aider à retrouver le joli sourire dont nous a gentiment dotés dame Nature. Celui que l’absence prolongée de soleil tout cet hiver a ôté de nos jolies lèvres.

Qui n’a pas entonné, fredonné ou siffloté, au moins une fois, La danse des canards n’est pas du Centre Bretagne où l’on a, naturellement, l’amour de la nature et celui de la fête chevillés au corps, notamment au popotin. Alors, on arrête de chipoter : « Fait’s comme les petits canards Et pour que tout l’monde se marre Remuez le popotin En f’sant coin-coin ... » C’est vrai, on vous le concède... elle est un peu longuette, l’intro du colvert. Mais c’est pas notre faute. Elle nous est venue tout naturellement sur le clavier. Comme si les jolis doigts palmés rouge-orangé du colvert s’étaient emparé des manettes. Alors, on lui cède donc volontiers les commandes en ouvrant les guillemets :

Je suis super beau et pile-poil à la mode, en plus. Mieux : super tendance ! Bien avant beaucoup, je suis en effet végétarien. Pas complètement, mais « d’abord » et c’est déjà énorme. Je me nourris essentiellement de graines variées que j’agrémente de quelques insectes, mollusques, petits poissons, têtards, escargots et œufs de poisson. Je casse la graine (mais pas que) à la surface de l’eau tout en barbotant.

Sans pour autant m’interdire d’aller brouter sur le sol ou glaner quelques friandises dans les cultures potagères d’hiver, toujours pour marquer ma végétarienne attitude.

Sinon, malgré ma taille avantageuse j’ai le vol rapide et remarquable. Je décole quasi à la verticale et aime à pousser des pointes jusqu’à la vitesse très prochainement autorisée sur nos belles départementales : 80 km/h !

Une belle manière de me rappeler à votre souvenir, non ? Au point que la Prévention routière serait bien inspirée de remplacer le 80 des futurs panneaux par une bellle image de moi. Et pour ne pas risquer la contre danse, celle des radars, fredonnez, lentement, tranquillou, ma

« Alors oui, OK, elle est entraînante, la jolie danse. Mais bon, tant qu’à me célébrer en musique, autant intituler mon ode « La danse des colverts ». C’est plus précis et, surtout, plus flatteur pour ma pomme. Et je le vaux bien.

Je suis en effet un superbe canard. Le Phénix des hôtes de ces étangs, mares, lacs, rivières ou estuaires. Il m’arrive même de m’aventurer dans les baies côtières quand elles sont abritées, protégées des vagues et vents mauvais. J’aime bien barboter peinard, m’ébattre tranquillou dans l’eau salée ou douce.

mienne, la plus belle, La danse des colverts. »

Ma pomme sur les panneaux !

Je n’hésite pas à profiter d’un rayon de soleil orienté sur moi comme un projecteur de théâtre pour faire admirer mon joli corps gris à la poitrine brun-lilas rappelant un miroir irisé… bordé de blanc sur les ailes. Oui, j’ai vraiment, incontestablement, fière allure.

Surtout, je la joue jeune premier. Je profite de la belle lumière pour mettre en valeur l’éclat du superbe vert, irisé lui aussi, de mon admirable tête supportée par mon cou de déesse du même métal. Oui, je suis beau et j’aime à me la péter sous votre regard et vos onomatopées aussi sincères qu’admiratifs.

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Magret de canard sauce au Chianti, purée onctueuse et pointes d’asperges Ingrédients pour 4 personnes : • 2 magrets de canard • 8 grosses pommes de terre • 200 g de beurre + beurre pour les

cuissons

• 10 cl de crème • 10 cl de lait • sel et poivre • 8 câpres à queue • 16 morilles (fraîches de préférence) • 8 asperges

Pour la sauce au Chianti : • 20 cl de bouillon de volaille (frais ou à

partir de bouillon déshydraté)

• 10 cl de Chianti • 60 g de beurre • 30 g de fécule de maïs (Maïzena...)

• sel et poivre

Préparation Pour la purée : • Éplucher et rincer les pommes de terre, cuire entre 20 et 30 mn, puis les mixer à chaud avec le beurre,

la crème et le lait. Couvrir et réserver.

Pour les légumes : • Prévoir un saladier avec de l’eau glacée. Éplucher les asperges, les blanchir dans une casserole d’eau

bouillante salée pendant quelques minutes, les plonger tout de suite dans le saladier d’eau glacée afin qu’elles gardent leur chlorophylle, puis les mettre au frais.

• Laver les morilles dans un bain d’eau vinaigrée, puis les rincer trois fois de suite dans de l’eau claire.

• Faire chauffer une poêle avec du beurre, faire revenir les asperges, les morilles et les câpres.

Pour la sauce au Chianti : • Faire réduire le bouillon de volaille de moitié. Dans une autre casserole faire bouillir le Chianti et le

flamber pour enlever tout l’alcool. L’incorporer au bouillon de volaille et le beurre, monter au fouet. Si la

sauce est trop liquide l’épaissir avec la Maïzena, diluée préalablement dans un verre d’eau puis remonter à ébullition.

Pour le magret : • Quadriller la peau des magrets avec un couteau, puis les rôtir au beurre côté peau, de façon unilatérale,

jusqu’ à la cuisson souhaitée. Portionner juste avant de servir.

Dressage Dans une assiette, évasée de préférence, disposer la purée, poser délicatement le magret dessus et les légumes autour de façon harmonieuse. Présenter la sauce au Chianti dans une saucière.

Bon Appétit !

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Agrément Services à la personne

HOROSC

l Poisson

OPE

d Cancer

(22/06-22/07)

h Scorpion (23/10-21/11)

Mars. C'est certainement dans les premiers jours que vos propositions seront le mieux entendues et reçues.

Si vous avez des démarches à faire pour acquérir un bien ou pour demander une augmentation, allez-y.

Jupiter aussi vous est favorable, la grande bénéfique vous observe avec bienveillance.

Avril. Si vous acceptez de jouer le jeu et de prendre en considération tout ce qui vous faisait barrage, vous allez enfin respirer et vous libérer. Jupiter en signe d'eau vous incite à repenser votre propre organisation et à relier ce qui ne l'est pas. Laissez-vous guider en douceur et vous retrouverez votre unité intérieure et vos marques.

Mars. Vous pouvez envisager une évolution dans votre vie privée ou votre vie professionnelle, rien ne vous interdit d'évaluer les moyens qui sont à votre disposition et de planifier au mieux la suite que vous donnerez, dans les semaines, voire les mois à venir.

Une bonne énergie vous porte et une intuition infaillible vous guide vers les bons interlocuteurs.

Avril. Le tandem Mars/Saturne vous montre la direction à suivre avec un peu d'autorité et vous ne pouvez guère y déroger. Le mieux est d'obtempérer et de structurer ce qui aurait besoin de l'être. Vous êtes tout de suite dans le feu de l'action et vous réussissez à poser des limites et à mettre du liant, à la fois dans vos activités professionnelles et dans vos relations.

Mars. Jupiter conjoint à votre soleil vous pousse à sortir de votre réserve habituelle. Vous vous posez, comme souvent, en observateur et vous prenez votre temps. Vous avez besoin de changer d'environnement et de bousculer les événements. Vous devenez optimiste et vous vous complaisez dans une attitude stable et sereine qui rassure votre entourage.

Avril. Ce sont les biens personnels et les questions d'argent qui se trouvent au centre de vos questionnements ce mois-ci. Si vous n'aimez pas ce que vous faites en ce moment, vous allez trouver le moyen, assez rapidement, de changer de direction et de remettre en place un projet professionnel.

a Bélier

e Lion (23/07-22/08)

(19/02-20/03)

(21/03-20/04)

Mars. Vous aurez l'impression que rien ne peut vous résister, restez tout de même vigilant car, si le 8 les planètes s'alignent pour vous, à partir du 18 vous risquez de vous frotter à des oppositions de personnes qui refusent de céder un pouce de leur autorité. Votre hiérarchie vous titille ou des pouvoirs publics commettent des erreurs que vous saurez déjouer.

Avril. Ne vous laissez pas déstabiliser, vous vous sentez inspiré et vous pouvez même avoir des coups de génie, ce qui vous conférera une certaine aura. Vous pouvez avoir de nouvelles opportunités et vous faites habilement correspondre les besoins actuels avec les perspectives à long terme.

Mars. La planète Mars en signe ami vous donne le goût de relever tous les défis. Les opportunités se présentent et vous ne les loupez pas. Si vous en faites trop, vous sentirez le poids sur vos épaules et vous aurez du mal à remettre chaque chose à sa place. Trop de responsabilités auraient pour conséquence de vous enfermer dans un cercle vicieux.

Avril. La conjonction Soleil/Lune/Uranus en signe ami vous autorise une grande liberté de mouvement et d'action. Vous y puisez une certaine assurance et votre manière de vous mouvoir et de vous imposer force la réussite. C'est une excellente période pour mettre de nouvelles entreprises en place ou accepter les responsabilités qui vous seraient proposées.

b Taureau

f Vierge

(21/04-20/05)

Mars. La remise en question que vous abordez vous libérera de contraintes lourdes et vous aurez certainement des opportunités uniques d'atteindre enfin vos buts. Ne vous résignez pas trop vite si quelqu'un ne vous dit pas oui tout de suite. Les planètes puissantes ne vous sont pas contraires et vous soulèverez des montagnes si vous savez attendre.

Avril. Vous êtes le signe du mois et Vénus en transit vous apporte une sérénité et une joie de vivre hors du commun. Votre grande affaire, ces jours-ci, sera de construire votre nid en toute beauté et en toute tranquillité. À vous les grands travaux d'embellissement ou les grandes tablées, rien ne peut vous mettre des bâtons dans les roues et vous voilà dans votre élément.

c Gémeaux (21/05-21/06) Mars. Vous avez toute latitude de renverser votre angle d'approche et de comprendre que votre relation avec votre partenaire n'est pas si mauvaise que ça et que votre domicile ne demande qu'à être amélioré.

Inutile d'engager des dépenses excessives. En vous mettant au boulot, vous pouvez changer de décor et créer l'ambiance que vous recherchez.

Avril. C'est une période qui vous autorise un certain libre arbitre. Sans avoir totalement carte blanche, vous pouvez tout de même envisager de mener vos affaires sans trop de contrariétés. Seul Neptune en Poisson peut vous troubler de temps à autre, une sensation nébuleuse vous envahit puis s'évanouit aussi vite.

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Mars-Avril 2 O 18

i Sagittaire (22/11-20/12) Mars. Votre principal souci sera de prendre du plaisir à tout ce que vous faites et votre moteur sera, au choix : l'amour, le divertissement ou les nouveaux projets qui pourront s'inscrire dans l'avenir à long terme. Vous avez le vent en poupe et vous ne vous en privez pas, seul un court arrêt pourrait vous stopper dans la dernière semaine.

Avril.Vous regardez dans le rétroviseur et vous en profitez pour régler rapidement le passif avant de revenir à des centres d'intérêt beaucoup plus actuels.

Vous avez l'intention d'avancer vers l'avenir sans vous encombrer de vieilles choses. Vous jetez les souvenirs périmés à la poubelle et vous refusez de rester coincé dans l'espace-temps.

(23/08-22/09)

j Capricorne (21/12-19/01)

Mars. Si vous considérez que vous avez atteint le point de rupture, il faut en tirer les conséquences et repartir de zéro. Vous avez besoin de faire une pause et de vous reconstruire. Les planètes qui évoluent dans le secteur de votre vie privée vous poussent à renaître de vos cendres et à construire durablement une nouvelle existence.

Avril. L'objectivité dont vous faites preuve en matière de rencontres est efficace, tant au plan professionnel que privé. Vous préférez attendre et observer avant de prendre toute décision qui pourrait interférer dans votre réalité. Vous avez assez de sagesse pour ne pas vous emballer si l'on vous fait des propositions mirobolantes.

Mars. C'est vraiment une période à optimiser pour laisser venir les événements. Ne vous prenez pas trop la tête avec les personnes compliquées, vous aurez bientôt de grandes choses à faire et, d'ici quelques semaines, on vous sollicitera dans le domaine professionnel en faisant appel à vos compétences.

Avril. Mars, Pluton, Saturne vous donnent du grain à moudre et, comme d'habitude, vous maîtrisez la situation. Tout est en marche pour que le changement attendu se mette en place, peu à peu, comme une mécanique parfaitement huilée. Depuis des mois, vous savez qu'il est temps de passer à autre chose et voilà que l'heure a sonné.

g Balance (23/09-22/10) Mars. C'est un mois où vous vous sentez légèrement en stand-by et vous avez peu de choses à signaler.

Cela vous laisse toute latitude pour mener votre barque tranquillement et même si la conjoncture vous rend un peu inquiet, c'est surtout dans votre vie sociale et votre rapport à l'autre que vous exprimez vos interrogations.

Avril. Vous démarrez au quart de tour et c'est difficile de vous trouver d'humeur stable. La constance émotionnelle n'est pas votre fort ce mois-ci et il faut savoir s'en accommoder. D'une part, les planètes en Bélier vous énervent, d'autre part les planètes en Capricorne stimulent votre résistance à qui voudrait vous imposer quoi que ce soit.

k Verseau

(20/01-18/02)

Mars. Profitez de ces semaines pour reprendre ce que vous aviez laissé un peu en suspens, vous obtiendrez des résultats probants. Votre capacité à mener plusieurs projets à la fois n'est pas démentie et vous profitez, dès le mois prochain, de bonnes retombées.

Avril. Vous espérez de nouvelles expériences et vous mettez tout en œuvre pour pouvoir les vivre.

Neptune en Poissons accentue votre nature idéaliste et c'est en véritable défenseur de la veuve et de l'orphelin que vous vous posez. Pourquoi pas, vous voulez démontrer que vous avez raison et, sincèrement, personne n'a réellement envie de vous contredire.

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