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l e . s a s
soiree
des urbanistes 25 septembre 2014
le.sas est une association culturelle crée en 2012 à Montreuil en Seine-Saint-Denis. Après deux saisons d’expositions photographiques dans sa galerie éphémère, une soirée des urbanistes et plusieurs concerts, cette troisième saison s’attache à l’organisation d’une nouvelle soirée des urbanistes, la découverte d’une exposition temporaire et la production d’une exposition originale… Rejoignez-nous pour partager ensemble vos projets !
le.sas l’énergie :
la carte invisible du territoire la
clé
de
l’urbanisme
d u r a b l e
Librairie l'Espace Harmattan 21 bis rue des Ecoles 75005 Paris (M10 Maubert-MutualitĂŠ Bus 63 86 87) Tel : 01 43 29 49 42 - E-mail : lesalizes4@free.fr
I N V I TAT I O N BARBARA VERLHAC
FRANÇOIS ROCHON
Présidente de l’association le.sas
Les Rencontres nationales du logement et de l’habitat
NACIMA BARON
LAURENCE RAINEAU-FACCHINI
ANNE QUÉRRIEN
Géographe, Professeure des Universités
Anthropologue, Chercheure à la Sorbonne
Sociologue, Directrice de Multitudes
ont le plaisir de vous convier à la 2e soirée des urbanistes du sas, organisée en partenariat avec les éditions l’Harmattan à l’occasion de la publication de l’ouvrage collectif « Habitat et transition énergétique ». L’énergie: carte invisible du territoire la clé de l’urbanisme durable le jeudi 25 septembre 2014 19h conférence-débat (inscription demandée à francois.rochon@orange.fr) 20h cocktail à l’Espace l’Harmattan, 21 bis rue des écoles, Paris 5e
L A
T R A N S I T I O N
E N E R G É T I Q U E
UN DÉBAT NATIONAL
contexte
En 2013 se déroule le débat national sur la transition énergétique. Près de 800 manifestations sont organisées dans toute la France, mobilisant HABITAT ET TRANSITION plus 100’000 ÉNERGÉTIQUE éditions l’Harmattan, personnes. Parmi ces 2014, 224p multiples contributions, celle des Rencontres nationales du logement et de l’habitat organisées par le cabinet hqb. La démarche se poursuit par la publication d’un ouvrage collectif et bientôt un programme de recherche citoyenne.
Nous vous proposons aujourd’hui d’élargir le champ de la réflexion à l’urbanisme et l’aménagement du territoire avec trois chercheures.
Sous le sceau de la performance énergétique, nos logements se modernisent avec l’affirmation des normes environnementales. Mais ces objectifs chiffrés sont bien loin de décrire l’importance que joue l’habitat dans la transition écologique. Comme toujours derrière l’ambition technique se cache un défi de société. Parce qu’il ne s’agit plus d’intégrer à l’équation de la crise du logement un nouveau paramètre vert. Le chez-soi constitue le laboratoire individuel et collectif de nos modes de vies, le lieu privilégié où peut s’inventer la citoyenneté écologique. Mais comment la mettre en œuvre ? Par la transition énergétique, la France enclenche un processus stratégique complexe. Il vient articuler changements de pratiques, redéfinition du confort, projet industriel, investissement financier, aménagement urbain… dont la cohérence se construit avec des repères communs. Pour cela, les acteurs doivent à la fois se projeter dans leur domaine respectif et dégager des espaces de dialogues, des questionnements convergents. Alors que l’urgence s’ajoute à la crise, l’ouvrage propose d’innover autrement à partir de l’habitat, au croisement des expertises et des expériences, en quatre moments : défi stratégique, citoyenneté écologique, outils stratégiques, habitat écologique François Rochon Diplômé de l’Institut d’Urbanisme de Paris, il participe en 2010 au lancement des Rencontres Nationales du Logement et de l’Habitat, dont il assure aujourd’hui la coordination. En 2012, il coordonne leur rapport collectif 5 ans pour sortir de la crise du logement.
avec les contributions de Patrick Amico, Nacima Baron, Fateh Belaïd, Hervé Bramy, Dominique Braye, François Brottes, Bernard Coloos, Carole Delga, Karima Delli, Pierre Doubovetzky, Amélie Flamand, Michel Fréchet, Magali Giovannangeli, Daniel Goldberg, Michel Gontard, Razzy Hammadi, François-Michel Lambert, Jean-Pierre Lévy, Marie-Noëlle Lienemann, Anne Querrien, Constantin Petcou, Doina Petrescu, Laurence Raineau, Nadine Roudil, Jacques Salvator, Roseline Sarkissan, Julien Touati
N A C I M A
B A R O N
GÉOGRAPHE
notre.invitée
Normalienne, reçue première à l’Agrégation de géographie, également titulaire d’un Magistère en Aménagement du territoire à l’Universite Paris I / Ecole des Ponts. Nommée maître de conférence à l’Universite Paris Est en 1997, elle a notamment dirigé l’Institut Universitaire Professionnalisé de Tourisme et Transports (IUP) de 1997 à 2000, puis crée en 2001 le DESS Transports Ville Aménagement, devenu Master Cités et Mobilite en 2004 et dont elle a assumé la direction (2005 – 2009). En une vingtaine d’années, ses travaux de recherche se divisent en trois moments principaux : Les stratégies de protection, de gestion et de développement des espaces touristiques littoraux en lien avec les politiques de protection de la nature en France (1993 - 1999) ; Elargissement à l’approche des conflits d’aménagement sur les littoraux méditerranéens d’Europe du sud-ouest (Portugal et Espagne (1998-2005) ; Analyse des stratégies d’aménagement et de gestion des territoires et des réseaux dans le bassin méditerranéen occidental. extrait de l’ouvrage collectif Habitat et transition énergétique, l’Harmattan, 2014
ENTREPRISES, TERRITOIRES ET TRANSITION ENERGETIQUE: LE CAS DE L’HYDROELECTRICITE
RECRÉER LA NATURE
LES ZONES HUMIDES LITTORALES D'EUROPE DE L'OUEST
FRANCE Aménager et développer les territoires
« nous tenons à souligner que la transition énergétique peut aussi se lire - c'est du moins notre conviction profonde - comme une étape singulière au cours de laquelle un moment cle de restructuration du tissu institutionnel ET un repositionnement économique mais aussi éthique des entreprises se produit, en vue de déployer une série d'outils deproximite . Parmi ces outils, les agences «Une rivière Un territoire Développement », qui vont au contact des élus et des groupes d'entrepreneurs sur le terrain, représentent un révélateur puissant de l'évolution actuelle. Vu depuis notre position de spécialiste de l'aménagement du territoire, nous croyons que ce dispositif marque le « tournant » clair entre une forme de production de la décision qui appartient au passé, et qui reposait sur le plan, le schéma, le dispositif public d'incitation, le zonage... et une nouvelle forme de production d'outils de développement local beaucoup plus flexibles, hybrides dans leur conception et dans leur mise en œuvre, et dont l'avenir dira s'ils sont plus efficaces, et s'ils parviennent à trouver leur public. »
Comment l'aménagement et le développement de notre espace national évoluent-ils ? Entre aménagement et développement des territoires, la France semble aujourd'hui chercher sa voie : quels acteurs, quelles structures, quels outils sont les plus à même de répondre aux attentes des territoires ? Entre préservation de l'équité territoriale et recherche de la compétitivité, comment mener des politiques cohérentes ? Ce dossier aborde en détail l'ensemble de ces questions, dans une mise en pages toujours particulièrement soignée : cartes, schémas et illustrations à l'appui. Point sur Les dynamiques démographiques et spatiales en France Historique des politiques d'aménagement du territoire Une réorganisation institutionnelle importante mais inachevée Outils et méthodes de l'aménagement Thèmes et documents Structures, acteurs, outils - La commune, premier aménageur local - Le pays Landes de Gascogne, un territoire de projets - L'intercommunalité, comment ça marche ? - Zonages et aménagement : l'agglomération lyonnaise - Aménager et gérer la région urbaine de Marseille - Le département en débat - La région et son territoire : le Nord-Pas-de-Calais - Aménager l'outre-mer : grands travaux à la Réunion - La redéfinition du rôle de l'Etat - La politique régionale de l'Union européenne - Le financement des politiques territoriales Domaine et espaces d'action - Logement : rénovation et développement durable - Nouveaux territoires de santé - Culture et territoires : le "label" Unesco à Besançon - Armée et territoire -Pôles de compétitivité, recherche et enseignement - Espaces en reconversion : le cas du Grand Chalon - Les parcs naturels régionaux : l'exemple de la Narbonnaise - Espaces ruraux en, entre déclin et relance De nouveaux rapports aux territoires - Les périurbains, aménageurs de nouvelles centralités - L'enjeu des villes moyennes - Une nouvelle économie territoriale ?
A N N E
Q U É R R I E N SOCIOLOGUE
notre.invitée
Sociologue et urbaniste, ses recherches portent sur la politique de la ville et du logement social, mais aussi sur l'école comme « espace à libérer » ou encore sur le genre ou la dualité sexuelle. Elle est actuellement codirectrice de la revue Multitudes et participe à la rédaction des revues Les Annales de la recherche urbaine et Chimères. Animatrice entre autres du Mouvement du 22 mars à Nanterre et à Paris en 1968, elle a été secrétaire générale du CERFI (Centre d'Études, de Recherches et de Formation Institutionnelles) créé par Félix Guattari dans les années 1970, où elle se lia d'amitié avec, entre autres, Guy Hocquenghem. Enseignante aux universités Paris 8 et Paris 1, et anciennement à l'université d'Evry, elle est membre de l'AITEC. extrait de l’ouvrage collectif Habitat et transition énergétique, l’Harmattan, 2014
PRODUIRE AVEC LES HABITANTS UNE CAPACITE DE RESILIENCE
MULTITUDES “schizoanalyse”, revue politique, artistique et philosophique trimestrielle; partie prenante du réseau mondial autour de Toni Negri et Michael Hardt
LES ANNALES DE LA RECHERCHE URBAINE Publication PUCA font connaître les recherches en sciences sociales sur la ville contemporaine
CHIMÈRES “schizoanalyse”, science des chimères : les travaux de tous ceux qui entendent renouer avec l'inventivité première de la psychanalyse
L’ECOLE MUTELLE UNE PÉDAGOGIE TROP EFFICACE
« En introduisant de nouvelles formes de vie quotidienne (espaces verts productifs, habitat actif, circuits d'économie locale), R- Urban rend possibles de nouvelles formes d'écolomie dans la production des communs.38 La question des communs est au cœur des discussions sur la démocratie aujourd’hui. Dans quelques textes récents Michael Hardt et Antonio Negri définissent les communs comme quelque chose qui n'a pas à être redécouvert, mais produit.39 Une démocratie durable devrait être fondée sur une politique de long terme des communs et aussi des solidarités sociales comprises comme communs. R-Urban essaie de créer cette nouvelle infrastructure de communs, à la fois par la réappropriation et l'invention ; des équipements et des services autogérés facilitent la production de connaissances et de compétences collectives, et la formation de groupes et de réseaux. Les services et les usages proposés par R-Urban seront partagés et disséminés à différentes échelles, constituant progressivement un réseau ouvert à divers usagers, incluant des éléments adaptables et des processus basés sur la connaissance informatique libre. La ville résiliente sera une ville du partage, de l'empathie et de la coopération, une ville des communs. »
Ce livre raconte l'histoire de l'école mutuelle au début du 19ème siècle dans la France de la Restauration. Une histoire totalement oubliée, quasiment interdite, y compris par la gauche. Beaucoup des organisateurs du mouvement ouvrier, comme Proudhon, sont pourtant sortis de cette école qui a été supprimée pour une étrange raison : elle marchait trop bien! L'école mutuelle est une école crée pour les pauvres : un instituteur pour quatre -vingt élèves ou plus encore, et des élèves de toutes les classes d'âges. Les moyens sont réduits au minimum. L'objectif est surtout de sortir les enfants de la rue et leur donner un savoir minimum conforme à leur classe sociale : lire écrire, compter. Or, après un débat parlementaire, cette école a été fermée parce qu'on lui reprochait deux choses. Les élèves apprenaient en trois ans, le curriculum prévu pour six. De plus, si les élèves apprenaient effectivement, ils n'apprenaient pas le respect du savoir. Quel était son principe ? Chaque élève lorsqu'il avait compris quelque chose, l'expliquait à d'autres. Tour à tour, chacun est élève et répétiteur. Les différences de niveau, l'hétérogénéité dans une classe n'est plus un obstacle au bon fonctionnement mais devient son moteur. Ce qui importe est la manière dont le groupe hétérogène s'active et non pas de « bonnes manières » d'apprendre proposée par la pédagogie. L'enseignant doit, avant tout, faire confiance.
L A U R E N C E
R A I N E A U - F A C C H I N I ANTHROPOLOGUE
notre.invitée
Chercheur anthropologue chez CETCOPRA à l’Universite Paris 1 Panthéon-Sorbonne depuis 2000. Docteur en science économique (1994, Universite de Paris 1) et diplômée de philosophie (DEA, Universite Paris 1), elle est aussi maître de conférences en sociologie à Paris 1 Panthéon Sorbonne. Elle travaille sur la dimension sociale de l’énergie à partir d’une réflexion socio-anthropologique sur la technique. Ses recherches récentes portent sur les énergies renouvelables ; les conflits liés à des projets d’implantations locales de grandes infrastructures électriques ainsi que sur le nucléaire et le stockage des déchets radioactifs. extrait de l’ouvrage collectif Habitat et transition énergétique, l’Harmattan, 2014
AUTREMENT: LA TECHNIQUE INNOVER FACE A LA CRISE ENVIRONNEMENTALE
POUR UNE SOCIO-ANTHROPOLOGIE DE L'ENVIRONNEMENT Tome 1 - Par-delà le local et le global REGARDS CROISÉS SUR LA CRISE ÉCOLOGIQUE Tome 2 - Pour une socio-anthropologie de l'environnement Il s'agit de questionner une formule souvent associée aux questions écologiques : "penser global, agir local". Les contributions de ce volume aborde les problèmes soulevés par les conflits d'échelle de perception et de définition des questions environnementales. Elles donnent à voir des objets aussi variés que l'énergie, les déchets, les légumes "bio", la ville, l'eau ou les invasions biologiques.
L’UTOPIE DE LA MONNAIE IMMATÉRIELLE
« L’implication des acteurs dans les choix politiques ou techniques, à travers des débats publics ou des consultations, semble de même devenir un enjeu crucial de la transition. Mais est-ce seulement à cela que renvoyait le sous titre de la rencontre : « Innover autrement » ? Nous voudrions ici en proposer une autre perspective, en insistant sur le rôle que peut directement jouer la technique dans le changement social, en transformant nos rapports de production, notre vivre ensemble et notre lien à l’énergie et à l’environnement. Ainsi, par exemple un panneau solaire sur le toit d’une maison et une centrale nucléaire ne produisent pas la même représentation de l’énergie et ne place pas l’usager dans le même rapport à l’environnement. Si certaines innovations n’ont pu atteindre l’efficacite attendue (comme dans les bâtiments basse consommation –BBC), ou si l’effet rebond vient parfois annuler le bénéfice de la diffusions de techniques économisant l’énergie, est-ce simplement parce que la population est mal informée (ou formée) ou insuffisamment sensibilisée ? Nous montrerons au contraire que c’est parce que la portée sociale de la technique, sa capacite à impulser une dynamique, ou à produire une inertie, n’a pas éte prise en compte. »
A l’heure ou la monnaie électronique et la monnaie virtuelle prennent une place de plus en plus importante dans notre société, pourquoi parler d’utopie de la monnaie immatérielle ? Certainement pas pour nier ce phénomène, mais pour poser un nouveau regard sur les formes contemporaines de l’argent, en se détachant de l’idée reçue que la monnaie se transforme depuis son origine, pour devenir toujours plus abstraite et immatérielle. Car il a existé dans certaines sociétés traditionnelles des formes immatérielles d’échanges monétaires et il existe toujours aujourd’hui un matérialité de l’argent. Les transformations récentes de l’argent ne se traduisent en effet pas seulement par une invisibilité croissante de la monnaie, mais aussi par une métamorphose de sa matérialité. Les nouvelles techniques du virtuel, ne dont donc pas plus ici que dans l’art, l’économie, la communication, ou la vie quotidienne, disparaître la matérialité, mais elles lui donnent en revanche une nouvelle forme, une nouvelle présence et un nouveau sens. Ainsi, à travers l’étude des formes contemporaines de l’argent, c’est le rapport de notre société à la matière qu’il s’agit de comprendre, car le lien social crée par la monnaie n’est pas un lien entre des humains qui seraient hors du monde ou hors de la nature. C’est ce que nous révèlent les transformations actuelles de l’argent.
il y a 2 ans déjà… première soirée des urbanistes
Le.sas, agence d’1 jour
Conversations parallèles Jeudi 20 décembre 2012 – à partir de 19h – sur inscription 1972/2012 HENRI LEFEBVRE
1972/2012 Henri lefebvre Conversations parallèles Le ville se fait d’abord avec un langage, agençant les concepts du moment selon la logique du moment. L’urbanisme n’a rien d’une science, il est une pratique sans origine, toujours en quête de méthode. L’imaginaire y joue une part mais c’est dans l’observation de la société que réside l’essentiel de cet art toujours collectif. Et plus l’observation devient fine, plus l’observateur doit prendre parti. Rapidement, les résultats déduits scientifiquement des enquêtes, ne suffisent plus pour appréhender les enjeux ; les mots ne décrivent plus des réalités mais des intentions. Entre en scène le pouvoir et le débat politique. Construire et aménager la ville, c’est aussi façonner la société. Mais à quelle image ? En prolongement de l’agence immobilière qu’accueillait le.sas, nous vous proposons d’intégrer notre agence d’urbanisme d’1 jour, à l’occasion d’un débat autour d’un entretien avec Henri Lefebvre.
Le Film : Urbanose, 1972 de Michel Régnier https://www.youtube.com/watch?v=0kyLooKv6mU
La brochure de présentation http://issuu.com/hqbconseil/docs/dossier_henri_lefebvre_16_nov/18?e=4412053/1469086
Librairie l'Espace Harmattan 21 bis rue des Ecoles 75005 Paris (M째 Maubert Mutualite ) Tel : 01 43 29 49 42 - E-mail : lesalizes4@free.fr