Guide JQV

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un fait précis à une personne identifiable dans l’optique de volontairement lui faire du mal, que ce soit publiquement ou non. Cela n’interdit en rien la critique mais préserve le respect des personnes. • L’injure : « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait » (article 29 de la loi de 1881). Souvent liée à la diffamation mais sans se baser sur un fait précis, l’injure rend compte de la volonté de nuire gratuitement à l’image d’une personne. • Les atteintes au droit à l’image et au respect de la vie privée. L’acte de photographier une personne et la publication de cette photographie sans son autorisation par exemple, ou bien la divulgation d’éléments personnels sur une personne, en font partie. 21

• Les troubles à l’ordre public : provocation aux crimes et délits, à la discrimination sexuelle, raciale, à la haine ou à la violence. Cela recouvre les incitations à commettre un acte illégal, comme consommer de la drogue, ou bien discriminer des personnes. Il est important de créer un climat propice à la discussion et au débat, notamment autour d’un délit de presse potentiel dans un article. Si un accompagnateur est présent au sein de la structure, il peut prendre un rôle de personne-ressource, apportant conseils, documents et suscitant des questionnements déontologiques. Il est important qu’il n’exprime aucun jugement moral sur le contenu ou la qualité des écrits, ce rôle incombant d’abord au rédacteur en chef et aux lecteurs du journal. Une connaissance des définitions des différents délits de presse est


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