3. Juli / 3 juillet 2014 | Nr. / No 27
15
Kantonale Sektionen / Sections cantonales
Assemblée générale de GastroValais
Assemblée générale de GastroVaud
Une toute nouvelle équipe
Changement de direction L’assemblée générale de GastroVaud a eu lieu le mercredi 4 juin. En cette 122e assemblée, un évènement a particulièrement marqué le comité ainsi que tous les membres présents: Edgar Schiesser, le bien connu directeur de GastroVaud, prendra sa retraite quelques semaines plus tard. De quoi lui rendre un bel hommage.
André Roduit, le nouveau président de GastroValais. Un homme discret et réflechi. Le 10 juin passé a eu lieu l’assemblée générale de GastroValais à la HES-SO du Valais. Au cours d’une splendide journée, «presque méditerranéo-sierroise», rigolait François Gessler, l’association valaisanne avait du pain sur la planche. Si l’élection du président cantonal était la «grossepièce» de la journée, le choix des nouveaux membres du comité en était aussi une partie importante. Mais avant cela, le président cantonal, François Gessler, se devait de parler de l’article paru dans «Le Nouvelliste» peu avant l’assemblée. Le journaliste, imitant ses confères alémaniques du «Blick» qui, à cette époque, avaient tirés à boulets rouges sur la restauration au travers de l’hygiène, s’était attaqué aux restaurateurs valaisans au travers d’un
article «scoop/people inadmissible». Gessler a rappelé qu’en Valais, l’association n’avait aucun pouvoir de ce côté-là. Ni sur le plan des contrôles, ni sur le plan de la formation. «Un problème politique avant tout», jugeait-il dégouté et un peu énervé par les propos de cette presse. François Gessler, le président de
la section cantonale depuis douze ans et membre du Conseil de GastroSuisse, a ensuite laissé la place aux votes. Les rênes du Valais sont revenus à André Roduit, membre du comité directeur valaisan et président du groupement de Martigny, élu à l’unanimité. Un nouveau président d’un nouveau style qui aura du pain sur la planche, entre autre avec l’arrivée de l’initiative sur la TVA de GastroSuisse, que son préde-
cesseur aura la charge de défendre devant les médias romands. Pour accompagner le nouveau
président, le président de la section d’Entremont, Steve Delasoie, et le président de la section Brig, Aletsch et Goms, Heinrich Lauwiner, ont aussi été élus à l’unanimité respectivement comme viceprésidents pour le bas et le haut du canton. «Une équipe très complémentaire», avouait François Gessler, content du choix de ses ouailles.
Tant son successeur, Gilles Meystre, que le président de GastroVaud, Frédéric Haenni, ont rendu hommage a l’homme et au travail colossal qu’il a effectué au cours de ces 33 années. Ce «cher Edgar», comme l’a qualifié Gilles Meystre, un directeur comme on en fait plus. Présent tous les jours, le dimanche pour finir quelques dossiers, au grand dame de sa femme, le tout avec
Frédérique Haenni partira en retraite, lui, dès l’an prochain.
un humour décapant et le sourire. L’association lui doit son redressement et bien plus. L’autre grand sujet du jour
n’était autre que le label «faitmaison». Un projet que le nou-
Au comité directeur cantonal, Patricia Lafarge, Sabine Van Deuren-Brönnimann, Alain Vincent et André Solioz ont rejoint l’équipe fraîchement élue par l’assemblée. C’est donc une équipe flambant
neuve qui menera la section.
Edgar Schiesser et Gilles Meystre: le passé, le présent et le futur.
veau directeur, Gilles Meystre, porte à bout de bras et dont les échos se feront entendre dans tout le pays. «Le label distingue le savoir-faire des cuisiniers» argumentait-il. «De quoi apporter de la fraîcheur, de la transparence et de la tradition, pour faire la différence entre les vrais professionnels et les amateurs du micro-onde.» De quoi peut-être convaincre le Conseil Fédéral d’apporter son soutien à ce label qui changerait complétement la façon d’aborder le métier de restaurateur, mais encore plus l’image de ce dernier visà-vis du public. L’augmentation du nombre de jours de formation professionnelle obligatoire a aussi été abordé alors que le temps était à la critique de l’hygiène des restaurants. Un durcicement salué par le représentant du Conseil de GastroSuisse, Tobias Zbinden, trésorier.
L’École hôtelière de Genève commence à fêter ses 100 ans
Cafetier Suisse
Un livre et un gala en entrée
Wissen, wer man ist
Cette année, l’École hôtelière de Genève fête son centenaire. L’institution, qui a débuté en 1914 à Neuchâtel avant de s’exporter à Genève, fête ce double jubilé avec pas moins de trois évènements. Le premier n’est autre que la pu-
blication d’un livre, à l’intiative de Jean-Philippe Tüscher, un ancien étudiant. Loin d’un recueil historique de l’aventure EHG, l’ouvrage se veut à l’image de l’institution: vivant. «Une école centenaire» regroupe donc dans ses pages tant l’histoire et le parcours de l’école, qu’une aventure gastronomique, où les recettes de Thierry Schlatter, le chef des cuisines, se déclinent en six menus, du classique au tendance. Le livre rend aussi hommage à ceux qui font l’école: les étudiants. Au cours des pages, pas moins de vingt-six anciens élèves aux parcours exceptionnels se
font tirer le portrait et illustrent ainsi le savoir-faire et tout l’expérience de vie dus à un passage au sein de l’EHG. Le deuxième évènement, le repas de Gala des anciens, a eu lieu le vendredi 13 juin dans les murs du Restaurant Vieux-Bois et du Pavillon II. Pas moins de 150 anciens étudiants et anciennes étudiantes se sont ainsi retrouvés autour d’un splendide menu concocté par l’équipe de cuisine de
Vieux-bois pour fêter les cent ans de l’institution qui les a lancés dans la branche. Le prédécesseur d’Alain Brunier, Oskar Sykora, était aussi présent (voir photo). Enfin, la «vraie» fête du centiè-
me de l’EHG aura lieu le 27 août prochain, lors de la traditionnelle Garden Party organisée par l’école. A cette occasion, la branche fêtera dignement l’anniversaire de l’établissement formateur romand de GastroSuisse.
Präsidentin Johanna Bartholdi und Geschäftsführer Julian Graf blicken gut gelaunt in die Zukunft.
Oskar Sykora et Alain Brunier, les deux derniers Directeurs de l’EHG.
Die diesjährige 76. Delegiertenversammlung von CafetierSuisse in Lenzerheide fiel sozusagen aus dem Rahmen. Neben der eigentlichen Versammlung war sie vor allem ein Forum mit vielen und interessanten Vorträgen. Ganz unter dem Motto: «Ihr Betrieb = Ihre Marke». Eindrücklich erzählten die Gastgeber Claudia und Andreas Züllig vom Schweizerhof, Lenzerheide, über ihre ganz eigene Marke. Gieri Spescha von Graubünden Ferien erläuterte einfach und klar verständlich die Hintergründe und den Erfolg der Marke Graubünden. Die beiden Vorträge rahmten die eigentliche Versammlung ein. Eindrücklich auch die Eröff-
Le comité des anciens et le directeur de l’Ecole hôtelière de Genève.
Jean-Philippe Tüscher.
nungsrede von Präsidentin Johan-
na Bartholdi. Wenn sie mit dem Auto unterwegs sei, höre sie jeweils Radio und lasse sich berieseln. «Doch manchmal hört man ein bisschen genauer hin und stellt erstaunt fest, wie tiefsinnig die Gedanken in einem Lied sein können.» Das habe sie auch beim Lied «Fingt z Glück eim» von Züri West getan. «Irgendwenn weisch wer d’bisch», heisst es da – und sie habe sich gefragt, ob diese Behauptung auf CafetierSuisse zutreffe: «Wissen wir, das heisst die Geschäftsführung, die Geschäftsleitung und der Zentralvorstand, wer wir sind und wo wir hingehören?» Vorstand und Geschäftsleitung hätten sich in den letzten Monaten viele Gedanken dazu ge-
macht. Unter anderem sei es darum gegangen, «den relativ unscharfen Begriff ‹individuelle Gastronomen› unter die Lupe zu nehmen», und klar bestimmten Personengruppen zuzuweisen. «Ziel dieser Anstrengungen sind massgeschneiderte Dienstleistungen an unsere Mitglieder und eine klarere Positionierung auf dem Verbands-Markt der Schweiz. Noch ist der Prozess verbandsintern nicht abgeschlossen, doch man sei auf guten Wegen. «Der Verband als Betrieb ist auf der Suche nach der Individualität und Persönlichkeit», meinte Bartholdi. Klar sei, «CafetierSuisse ist kein anonymer Verband, sondern unsere Geschäftsstelle kennt die Mitglieder».