בס’’ד
Kislev 2015
MODE
ENFIN L’HIVER, à vos manteaux!
Déco
BOHèME CHIC DE LA COULEUR POUR LA MAISON
Hanoucca 2015
LAISSEZ ENTRER LA LUMIère
SOCIété
LES FEMMES ET LE PLAFOND DE VERRE
BIEN-êTRE L’HUILE MIRACULEUSE
L’APRES KITA VAV DIFFICILE DE S’Y RETROUVER
Conseils pour éclairer nos vies
EVASION UN WEEK-END AU KIBBOUTZ Numéro offert
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ACHETEZ SMART De nos jours il existe une possibilité d’acquérir des diamants d’exception à des prix abordables. Diamand House met à votre disposition son expertise et vous propose les meilleures offres et services. Sans commission de courtage Votre achat s’effectuera dans la confiance et la tranquillité. Vente de diamants d’exceptions en direct de la Bourse de Ramat Gan ...................................................................................................
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sommaire Hannouka 2015 EN COUVERTURE
AMANDA K Collection hiver
Rédactrice en Chef
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1. ZARA
Eliane Sebban frenchtouch.writ@gmail.com +972.54.717.7542 Directrice de Production
TENDANCES
L’essentiel
Keren Atlan frenchtouch.media@gmail.com +972.58.770.00.48
MODE 06 Cocooning 09 Eva Al Keneresh 10 A vos manteaux!
28 Yeoudit la femme,ce héros
Directrice Artistique
bien-être
déco 48 Bohème Chic 50 Focus déco
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magazine
envies
12 Dossier : Mettre de la lumière dans sa vie 26 Société : Les femmes et le plafond de verre 30 Famille : L’enfant-parent 36 Kids : L’après Kita Vav 52 Culture: Littérature française 58 Intégration: Think Thank 66 Vis ma vie d’Olah
40 Saveur: Chef Meïr Adoni 54 Evasion: Week-end en kibboutz
Pause Mikvé Focus beauté Les bienfaits de l’huile d’olive La dermatologie esthétique
et aussi... 32 Insolite 60 DIY: Luminaires 64 Les signes du Zodiac & Nous
CAZAO Cindy Azoulay-Zaoui frenchtouch.crea@gmail.com +972.54.215.23.25 Participation journalistique Virginie Guedj-Belaïche Eliane Sebban Alyah Soudry Sarah Slama Sharon Josef Judith Shuler Marjorie Aknin Nathalie Benayoun Ninette Azoulay Remerciements particuliers à: Mr Gilles Mordehaï Bitan f LIVREUR-DE-TORAH
Les annonces et les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et la rédaction décline toute responsabilité quant à leur contenu. Toute reproduction et utilisation complète ou partielle des articles et des publicités doit être soumis à un accord préalable de la direction.
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édito
PARADOXE... ...ce mot je l’ai souvent à l’esprit depuis 5 ans, depuis que j’ai fait le choix de l’Ayah, le choix du retour en Erets Israël. Le paradoxe est partout, tout le temps, à tous les niveaux et dans toutes les composantes de la société Israélienne. Aujourd’hui je vis dans un pays déroutant, un pays à la pointe en matière de hautes technologies où se crée une start-up toutes les dix minutes, mais où une lettre envoyée de Netanya peut mettre 15 jours pour arriver à Tel Aviv. Un pays où la guerre n’interrompt pas le quotidien mais où deux heures de pluie peuvent suffirent à paralyser une ville trois jours durant. Un pays qui développe sans cesse des systèmes de sécurité ultra performants mais où les municipalités peuvent laisser en activité des jardins d’enfants vétustes à la limite de toutes les normes. Le terrorisme sévit ici depuis toujours et pourtant la population israélienne occupe souvent les premières places des classements d’enquêtes sur le sentiment de satisfaction et de bonheur. Et c’est précisément là que le paradoxe devient la force de la nation israélienne. Ici les cérémonies poignantes de Yom hazikaron se clôturent par le début des festivités de Yom Haatsmaout. Ici la visite de Yad Va Shem se finit par la traversée d’un tunnel sombre débouchant sur la lumière éblouissante et la vue époustouflante des plaines de Judée. Ici on se souvient sans se retourner, sans s’apitoyer et sans désesperer, on regarde droit devant; seul demain compte. Nietzsche disait que tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Et bien les israéliens font mieux que cela, de la mort elle-même, ils puisent des forces de vie. Les mamans des trois adolescents tués à l’été 2013 conduisant à l’opération Tsouk Eitan, sont parvenues à transformer l’innommable en un mouvement d’unité national sans précédent. Sarah Litman a perdu au mois de novembre son père et son frère dans un attentat quelques jours avant son mariage. L’événement a certes dû être décalé d’une semaine mais il a bien eu lieu et dans une atmosphère de joie impensable au vu des circonstances. Elle y a d’ailleurs convié tout Israël et tout Israël s’y est rendu. Oui, aujourd’hui je vis dans un pays déroutant. Et lorsque je pense à tous ces héros, à toutes ces héroïnes du quotidien et à leur force de résilience, moi qui viens d’une société ou la moindre contrariété tétanise, ou le moindre grain de sable dans l’engrenage des vies sans histoire conduit à la morosité, je constate qu’il y a dans le monde deux approches bien distinctes de l’existence. Il y a ceux qui s’épuisent à maudire l’obscurité et ceux qui choisissent d’allumer une chandelle afin que sa lumière illumine la vie. Nouvelle a choisi son camp. Hanoucca Sameah
Eliane Sebban
Rédactrice en Chef
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MODE 2. 1. 3.
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ENFIN l’hiver!
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COCOONING La fraicheur, les journées courtes ou encore la pluie. Tout ce qui nous filait un peu le cafard dans notre vie d’avant, nous procure en Israël un certain plaisir.
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Retrouver les gros gilets douillets, se lover dans des pulls seconde peau. Rester à la maison sur le canapé blottie sous un plaid bien chaud. Le temps du cocooning est arrivé pour notre plus grand bonheur! Tendance à la fois mode et déco, le cocooning nous invite à privilégier le confort et la chaleur. On met l’accent sur les matières chaudes et tricotées, cachemire, mohair, laine et autre angora . On opte pour des couleurs douces, rose poudré, bleu dragée sans omettre la palette des beiges ou encore des gris. Cette tendance se veut résolument chic, sobre et intemporelle. Au-delà des caractéristiques, il y a l’esprit cocoon. Il s’agit d’un réel besoin de se retrouver dans son intérieur en famille ou entre amis autour d’un thé chaud ou d’un bon petit plat. Et devinez quoi? Ce besoin coïncide avec la période de Hanoucca. Huit jours de fête où il nous est demandé de nous poser à la maison, entourés de nos proches, d’arrêter la course effrénée de notre quotidien le temps de l’allumage de la Hanouccia. Ainsi nous pouvons profiter des moments qui donnent du sens à la vie et faire que la lumière des petites fioles illuminent nos âmes, nos foyers et le reste du monde.
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1.Pull, 199nis, CASTRO. 2.Bonnet, 399nis, ESCADA SPORT. 3.Pull long, 119.90nis, PULL&BEAR. 4.Infuseur à thé sous marin, , 43.80nis, CONCEPT STORE. 5.Foulard, 149nis, ADI BAKSHI. 6.Pots, 329nis, Matilde, DESIGNCENTER. 7.Plaid polaire,179.90nis, FOXHOME 8.Bougeoirs domino, 104.30nis, CONCEPT STORE. 9.Poncho, 229nis, CASTRO. 10.Pouf bleu éléctrique, 915nis, DESIGNCENTER.
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1. Pouf gris. 1570 nis. INNOVATION DESIGN CENTER. 2. Gilet fourrure. 199 nis. LORDKITCH 3. Pull Beige. 169 nis. ZARA.4. Autocollant carrelage mosa誰que. 21 nis. CONSEPSTORE. 5. Montre. 1440 nis. MICHAEL KORS 6. Gilet long noir. 299 nis. CASTRO 7. Oreiller geo origami noir. 186 nis. CONSEPSTORE 8. Coussin raye. 119 nis. FOXE HOME 9. Vases bleu Rio. 189 nis. INNOVATION DESIGN CENTER 10. Photophores 159-199 nis FOXE HOME 11. Gilet sans manche. 350 nis. PROFIL.
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MODE
Eva Al Keneresh
La créatrice aux multiples talents C’est dans un café près du Shouk Nahalat Binyamin que nous avons rencontré Eva Al Keneresh, jeune créatrice de mode israélienne. Présentée à la dernière Fashion week de Tel Aviv en octobre dernier, sa première collection a tapé dans l’œil de la presse. Loin des canons classiques de la mode, Eva habille des femmes fortes et indépendantes. La particularité de ses vêtements ? Ils s’adaptent à toutes les morphologies. Disponibles de la taille S à la taille XL, les créations d’Eva sont à son image : iconoclastes. Créatrice, chanteuse mais aussi businesswoman, Eva travaille en famille, elle est d’ailleurs accompagnée de sa maman pour répondre à nos questions. Alors, retenez bien ce nom, vous risquez d’en entendre parler.
Nouvelle : Tu as plusieurs talents. Comment la mode s’est-elle imposée ? Eva Al Keneresh : Je me définis comme une artiste. Je viens d’une famille où tout le monde joue d’un instrument de musique, chante, peint, dessine. J’ai suivi des études de chant à l’école Rimonim. Je suis partie vivre en Angleterre où j’ai d’ailleurs rencontré mon mari. A mon retour en Israël, j’ai ouvert un atelier de robes de mariées avec ma mère Lora. Ma grand-mère possédait un atelier de couture. J’ai grandi en l’entendant me dire « apporte-moi ceci », « coupe cela ». C’est en faisant que j’ai appris. J’ai confectionné des robes de mariées pendant 5 ans. Et puis, j’ai décidé d’élargir ma palette. Le processus pour une robe de mariée est long et prenant. Et puis j’en ai eu marre du blanc. J’adore le noir.
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Nouvelle : Comment travailles-tu ? Eva Al Keneresh : Je dessine mes modèles, je fais les patrons et ensuite je travaille avec des couturières. Quand ça n’est pas parfait, je déchire tout. C’est le moment où la couturière se prend la tête dans les mains. Je recommence jusqu’à la perfection. Nouvelle : Comment Clothé a été retenue pour la Fashion Week de Tel-Aviv ? Eva Al Keneresh : Nous avons été sélectionnés pour le défilé « Up coming Designer », les jeunes créateurs en devenir. Mottif Reif, l’organisateur de l’événement m’a contacté sur Facebook. Nous avons échangé. Quand je lui ai dit que je
Quand ça n’estje déchire pas parfait, tout.
Je recommence jusqu’à la perfection »
© Noa Isenshtat
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voulais participer au défilé, il a répondu «ok ». C’était comme un conte de fées. Il a été formidable. C’est un grand professionnel d’une grande gentillesse. Nouvelle : Quelles ont été les retombées pour ta marque ? Eva Al Keneresh : Nous sommes en train de collecter les fruits de cet événement. Nous avons eu des articles très positifs dans la presse israélienne. Nous avons eu des contacts très intéressants avec de potentiels acheteurs dans le monde entier. Ce défilé a été un formidable moyen de se faire connaître. Nouvelle : On parle beaucoup du boycott des produits israéliens. Comment est perçue à l’international ta marque ? Eva Al Keneresh : Je n’ai jamais eu de problème avec le fait d’être une marque israélienne. En tout cas pour le moment. Nouvelle : Tu as fait un joli parcours dans le célèbre télé-crochet télévisé « Kohav Abaha ». La musique occupe une place importante dans ta vie ? Eva Al Keneresh : Oui. D’ailleurs, j’ai signé la chanson sur laquelle nous avons défilé. C’est moi qui chante. J’ai enregistré une bande-son pour cette occasion si particulière. J’adore mélanger les créations. Les vêtements, la musique. Pour moi, il n’y a pas de frontières entre ces domaines. Nouvelle : Dans ce même numéro, nous avons évoqué la difficulté pour les israéliennes de concilier vie professionnelle et vie familiale. Tu es récemment devenue maman. Comment gères-tu ce nouveau rôle et ta marque ? Eva Al Keneresh : Je dois jongler entre le travail et ce nouveau rôle de maman. Je dois dire que cela n’est pas simple mais ça me donne encore plus d’ambition, d’énergie et de force. J’organise mes journées en deux parties. Le matin, je m’occupe de mon bébé, et l’après-midi je travaille. Par ailleurs, je suis aidée et parfois, bébé est avec moi quand je bosse. Propos recueillis par Judith Schuler
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MODE 1. Ensemble pull beige, 199nis et jupe bordeau 119.90nis, ZARA. 2. Boucles d’oreilles, 130nis SHLOMIT OFIR. 3. Bague, 267nis, MICHAL NEGRIN 4. Vest en simili daim, 1399nis, CASTRO. 5. Manteau long navy, 799nis, ZARA. 6. Veste fourrée, 2200nis, LAUREL 7. Gilet-poncho, 169.90nis, PULL&BEAR. 8. Collier argenté perlé, 118nis, MICHAL NEGRIN.
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BIEN AU CHAUD
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chic
CLASSIQUE
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ENFIN L’HIVER! 1.
à vos manteaux Dès que les températures baissent, nous n’avons qu’une seule idée en tête , les manteaux qui nous tiendrons bien chaud l’hiver tout en sublimant notre style.
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Il y en a pour tous les goûts. Des classiques aux plus originaux, des plus chauds aux plus tempérés. Capes, parkas, duffle-coats, trenchs, vous n’avez que l’embarras du choix. Optez pour le perfecto et donnez une touche rock and roll à une robe longue et ample un peu trop sage ou à une jupe plissée. La cape apporte chic et twist retro sur une jupe 3/4 ou sur une robe simple aux coupes parfaites. L’intemporel trench sera le meilleur ami de vos robes et de vos jupes tube et l’indétrônable parka celle de vos jupes en jean. Alors piochez dans notre sélection vous y trouverez chaleur et style. 4.
TENUE CHIC: 1.Haut, 2150nis,LAUREL. 2. Jupe rayéel 299nis, CASTRO 3. Bottes en cuir noires à talon, 650nis, B-UNIQUE. 4. Bague en argent, 450 nis, Michal Ben Ami | TENUE CLASSIQUE: 1. Manteau à capuche et fourrure, 3400nis, ESCADA. 2.Jupe tube imprimée, 79.90nis, ZARA. 3.Chaussure à talon, 499 nis, Max Moretti | TENUE CASUAL: 1.Gilet long imprimé, 59.90nis, BRESHKA.| TENUE COSY: 2. Pull beige, 199 nis, Castro. 3.Jupe en voile, 169 nis, Zara. 4. Bottes en cuir mi-mollet, 895 nis, Massimo Dutty.
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1.Blouson beige, 2980 nis. Laurel 2. Canadienne marron, 399 nis, Pull and Bear. 3. Doudoune imprimée , 3180 nis ,Laurel . 4. Blouson en cuir avec col en fourrure, 299 nis, Pull and bear 5.Montre, 1720 nis, Max Jacobs .
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DOSSIER
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MettRE de la lumière dans sa vie!
Chaque jour, l’actualité nous donne à voir un monde sombre. Attentats de masse à Paris, violence meurtrière quotidienne en Israël, catastrophe naturelle : Il suffit de lire le journal ou de regarder les informations pour se sentir submerger par un sentiment de mal-être. Rajoutez à cela, l’arrivée de l’hiver, la baisse des températures, les jours qui raccourcissent et vous obtiendrez une furieuse envie d’hiverner au fond de votre lit à broyer du noir en mangeant des bambas ou des bonbons voir les deux. Alors que nous sommes en pleine période de Hanoucca, « Nouvelles » vous donne 5 éclairages pour amener la lumière dans votre vie au sens propre comme au figuré.
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n remet de la couleur dans ce qui nous entoure
A l’entrée de l’hiver, notre intérieur nous parait aussi terne et attrayant qu’une cafétéria d’autoroute à l’aube. Quant à notre garde robe, on a beau retourner les placards avec l’enthousiasme d’un chercheur d’or pendant la conquête de l’Ouest, avouons-le, on tombe rarement sur une pépite. Ah si on avait une baguette magique, on transformerait en un clin d’œil ce salon gris souris ! « Tu verras le gris ca va avec tout » nous avait assuré le vendeur. Deux ans plus tard, le gris en question ne s’accorde plus qu’avec votre mauvaise humeur. Côté garde de robe : à défaut de tout pouvoir racheter, on surfe des heures sur des sites de vente en ligne. Résultat : après avoir rêvé toute la nuit de ce manteau blanc, on se lève le matin en étant persuadé de l’avoir dans notre placard. Pour éviter la surchauffe, on feinte en s’offrant deux, trois étoles de couleur flashy qui redonneront du pep’s à nos jupes et nos tuniques. Pour rehausser cette petite robe noire qui n’est pas si mal et qui reste un basique de notre armoire, on mise sur les gros colliers, les plastrons. Pour le canapé gris souris, quelques
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DOSSIER housses de coussins rouges et un plaid assorti vous redonneront cette impression de nouveauté qui vous fait tant défaut. Si vous le pouvez un bon coup de peinture peut embellir votre intérieur. Alors n’hésitez plus.
Le bleu peut vite devenir étouffant s’il est trop présent. Trancher avec du bleu foncé ou du blanc ou du beige. Le turquoise et les bleus clairs se marient avec le marron. Le rouge est particulièrement bien assorti aux marrons. Il se marie également très bien avec le blanc et le noir. Comme pour le blanc, il est vivement recommandé d’accompagner le noir d’une couleur chaude ou pâle pour rehausser un style. On rallume sa flamme intérieure Nos enfants, les disputes et les désaccords avec nos maris, la gestion de la maison, l’énergie dépensée au travail : Bref notre quotidien est souvent une course de fond qui nous laisse chaque fin de semaine sur les rotules. La fin de l’année civile sonne souvent le glas de notre énergie. On se dit qu’on a besoin de vacances sans pour autant pouvoir se les offrir. Pour se rebooster au quotidien et retrouver notre enthousiasme nous disposons d’un formidable outil: l’étude. « Assister à mon cours hebdomadaire de pensée juive agit comme un médicament » explique Rahel, « C’est mon moment à moi. Je fais abstraction de tous mes soucis. Je me concentre sur ce qui est dit. Ca me motive, me booste pour la semaine à venir ». Pour Noémie, adepte de Torah Box, c’est les cours en ligne. Cette maman d’un nourrisson de 6 semaines en profite pour visionner des cours entre deux biberons. « Ces paroles de torah ont une résonnance particulière la nuit quand tout le monde dort » raconte-t-elle « elles me touchent vraiment et je sens l’effet qu’elle me procure. Mes journées sont très rébarbatives. Je me partage entre les enfants, le bébé, la maison. Ces cours c’est une bulle qui renforce ma confiance en moi. C’est ma vitamine ».
« Une femme d’une cinquantaine d’années qui avait opté pour un choix de vie dénuée de torah repris contact avec une amie de 58 ans, avec qui elle n’avait plus parlé depuis plus de vingt ans. En entendant la voix joyeuse et pétillante de cette dernière, elle lui demanda étonnée : « mais dis moi, quel est le carburant qui te rend si jeune ? Son amie rit et lui répondit avec naturel « C’est la torah ! C‘est elle qui me rend si jeune ». « La femme juive = Une torah vivante » p. 272 (Ed. Vehaarev) On allume la lumière Oui,c’est idiot dit comme ça, mais la baisse de la luminosité en hiver influe considérablement notre moral. La nuit qui est déjà tombée quand on va récupérer les enfants aux Hougims, rien de tel pour nous foutre le cafard et nous pousser à nous
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carapater sous la couette à 19h04, ce qui vous en conviendrez est un peu tôt. Pour pallier la pénurie de lumière du jour, vous savez cette lumière sidérante de beauté qui ravit nos pupilles depuis qu’on est installée en Israël, on adopte le système D. Petits lampes d’appoints, bougies parfumées, lampes allogènes avec variateurs : on adapte l’éclairage en fonction des moments de la journée pour diffuser une luminosité constante et créer une ambiance cosy. Aujourd’hui, les ampoules connectées vous permettront d’allier lumière et ambiance musicale, le tout commandé de votre smartphone. Vous pouvez aussi miser sur les bougies qui changent de couleur. En l’allumant, la flamme stimule une fibre optique qui déclenche un faisceau lumineux de couleur. Celui-ci change de couleur bleue, rouge ou verte. Autant de petites astuces qui feront de votre intérieur une pièce à vivre accueillante. De quoi garder à l’intérieur les enfants qui sont habitués tout au long de l’année à jouer dehors.
On adopte une extinction des feux pour les enfants : La surexposition à la lumière artificielle jusque tard le soir est très néfaste. Selon des chercheurs israéliens de l’université d’Haïfa l’épidémie galopante de surpoids et d’obésité provient de là. En effet, imposer à nos yeux une stimulation lumineuse régulière (ampoules électriques, téléviseur, écrans d’ordinateurs…) après le couché du soleil induirait à la longue une résistance à l’insuline, donc la survenue de diabète. On coupe les réseaux sociaux Facebook, twitter, les alertes téléphoniques à chaque attaque terroriste : notre smartphone nous permet, il est vrai, de nous tenir informée. Mais en cette période difficile, ces outils formidables pour rester connectée au monde extérieur sont surtout formidablement anxiogènes. Alors faites une pause. Illa, ganenet de 34 nous explique « Je me suis rendue compte que j’étais submergée par tout ce flot de mauvaises nouvelles. J’y passais un temps fou. Ca me rendait nerveuse. Je vérifiais mon téléphone toutes les 4
capter le soleil... … La firme israélienne Arava Power Company a inauguré son plus grand domaine de panneaux photovoltaïques destinés à produire de l’électricité. Situés au nord d’Eilat, les 140343 panneaux solaires étendus sur 54 hectares sont le fruit de 6 années de travail et de collaboration entre Arava Power Company et EDF Energies Nouvelles Israël. Cette infrastructure de panneaux solaires, la plus grande du pays produit chaque heure 250 000 kilowatts.
minutes. Ce n’était plus vivable ». Un matin, la jeune femme se lève et désinstalle toutes les applications. Depuis, elle revit: « Je sais ce qui se passe mais me contente de l’information. Les vidéos affreuses, les témoignages sans fin, c’est fini ». Même constat pour Valérie, française installée en Israël depuis 1 an. « Le samedi soir après les attentats du 13 novembre, j’ai lu tout les articles, je suis restée branchée sur BFM TV pendant de heures. Je n’arrêtais pas de pleurer. J’étais angoissée ». C’est son mari qui décide, à bout de nerfs, d’éteindre la télé. « Aujourd’hui, je me protège de toute cette violence. Je ne me désintéresse pas de ce qui se passe autour de moi mais j’essaie de faire en sorte que ca ne me plombe pas ». Un ressenti qui est confirmé par une récente étude. Selon une étude d’Anxiety UK, l’utilisation de réseaux sociaux peut créer de l’anxiété et donner aux utilisateurs l’impression d’être incapables. L’étude révèle notamment que 66% des personnes ont du mal à s’endormir après avoir utilisé un réseau social. La moitié des personnes interrogées se déclarent «inquiète ou mal à l’aise» quand elles n’arrivent pas à accéder à leur compte Facebook ou à leur boîte mail. Autre enseignement des chercheurs, pour beaucoup de personnes sondées la seule façon pour les gens de ne pas utiliser leurs appareils est de les éteindre.
Alyah, ruée vers le soleil... … En quittant la France, nous avons fait grimper notre exposition à la lumière du jour et donc au soleil. En effet, avec respectivement 3120 et 3398 heures d’ensoleillement par an, Jérusalem et Tel-Aviv sont très loin devant les grandes villes françaises comme Paris (1689 h), Toulon (2 917 h), Marseille (2801 h), Strasbourg (1720 h) et Lyon (1932 h).
On prend le temps de regarder ceux qui nous entourent A Hanoucca, l’allumage des bougies est un moment particulier. Pour la famille c’est l’occasion de se poser, de discuter. Myriam a mis au point un cérémonial « Je sers des beignets, les enfants ouvrent leurs cadeaux, on parle. Mon mari fait un dvar torah. On fait un skype avec mes parents en France. On se prend en photo. Pas de télévision, les ados rangent leurs consoles de jeux. C’est ma dose de « on est une famille parfaite » vous savez comme dans les séries américaines, il ne manque plus que les rires enregistrés et le générique de fin. Je sais c’est idiot mais c’est mon kiff ». Son mari confirme « A la lumière des bougies de Hanoucca, je trouve que notre vie est belle. Je vous avoue que j’adore regarder mes enfants se parler, jouer à la lumière des bougies. C’est un moment privilégié que je ne raterai pour rien au monde ». Vous l’aurez compris, Hanoucca, qui fête la victoire de la lumière sur les ténèbres, au sens propre comme au sens figuré, est l’occasion unique de changer notre regard sur celles et ceux qui nous entourent. Dans le Temple, les soldats juifs ne trouvèrent qu’une fiole suffisante pour brûler un jour. Et pourtant, la dose initiale alimenta par miracle la lampe 8 jours. A l’image de cette histoire, nous pensons parfois, à tort, que nous n’avons ni assez de patience, ni assez de force pour affronter le quotidien. Et si le miracle était à notre portée..
La halakha stipule que nous devons cesser toute activité pendant que les bougies se consument. Une demi-heure avant l’allumage des bougies, il convient de ne pas commencer un travail ni d’entamer un repas, pour être disponible en prévision de la mitsva. Les bougies doivent encore une demi-heure après la tombée de la nuit.. 15
DOSSIER L’éclat des petits miracles du quotidien Tout le monde connaît le miracle de Hanoucca. Il est éclatant clair et franc. On se dit souvent qu’aujourd’hui, ces miracles n’existent plus. A tort.
« Je venais d’arriver en Israël. J’étais avec mes deux enfants dont un bébé de 6 mois. J’avais fait le plein de course. J’étais à la caisse. J’avais tout emballé dans des sacs plastiques, je m’apprêtais à payer quand la caissière m’a dit qu’elle ne prenait pas la Carte bleue. Je n’avais rien d’autre sur moi La caissière ne voulait rien entendre. La directrice du supermarché m’a proposé d’annuler et de repasser tous mes articles à une autre caisse. C’était kafkaïen comme situation. J’allais tout laisser avant de partir quand un monsieur a tendu un chèque pour payer. Je ne le connaissais pas. Je ne l’avais jamais vu. J’étais hyper gênée. Il m’a dit « voilà mon adresse, je vous fais confiance. J’étais abasourdie. Je crois que cela n’est possible qu’en Israël ». Valérie, 40 ans, Tel Aviv
« Je préparais mon mariage. Dans une boutique, j’avais craqué sur un modèle. Il était déjà réservé à une autre cliente et comme le créateur avait une politique de modèle unique, je n’avais plus le temps, je me suis donc rabattue sur une robe sans conviction. Le lendemain je suis revenu verser les arrhes, la cliente qui avait réservé le modèle que je voulais initialement venait annoncer à la vendeuse qu’elle ne se mariait plus. J’avoue honteusement que je n’ai pas eu de peine pour elle, je me suis jetée sur la robe pour l’essayer. Quand elle m’a vu sortir de la cabine d’essayage, la cliente m’a dit que je la portais mieux qu’elle. On a papoté. Elle venait de rompre son mariage. Sa famille n’avait pas accepté son copain non juif. Je lui ai dit que c’était un mal pour un bien. Qu’elle allait trouver quelqu’un qui lui correspondait mieux. On est devenu très amie. Elle s’est mariée l’année ‘d’après avec un gars extraordinaire et juif. Comment je le sais ? C’est mon frère ! » Barbara, 41 ans, Paris
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PENSée positive... … Mettre la lumière dans sa vie, c’est aussi s’entourer de bonnes pensées. Le hic c’est que quand nous sommes submergés par les tracas du quotidien, on a tendance à voir tout en noir. Pour s’entourer de bonnes ondes, on vous conseille vivement la lecture de « la pensée positive » de Sarah Yossef, conférencière et animatrice d’ateliers sur le sujet. Dans cet ouvrage, la belle-fille du Rav Ovadia YossefChlita nousinvite à découvrir selon la torah, le pouvoir extraordinaire de la pensée et la puissance infiniede l’hommequi sait la contrôler. La lecture de ce livre vous offrira une perspective saine et optimiste de la vie. Guide pratique pour rompre avec l’attitude négative, « La pensée positive » vous aidera et vous accompagnera sur le chemin de la sérénité.
FOCUS beauté
L’ART DU MAQUILLAGE ELISHEVA ABRAHAM
Neve Tsedek, brasserie Nina, rue Shabazi, 8h30 du matin, Elisheva Abraham entre dans le café. Lorsqu’elle rejoint notre table, la première chose qui nous frappe c’est la fraicheur de son teint. Normal, cette jeune Tel-avivi dynamique à pour passion l’art du maquillage, elle en a même fait sa profession. “Je sais que c’est une chance d’exercer le métier que l’on aime mais ma plus grande chance c’est de faire partie intégrante des jours de joie de mes clientes. Accompagner une future mariée ou la maman d’un bar mitsva, l’apaiser, l’écouter, répondre à ses attentes, illuminer son teint ouvrir son regard et la rendre belle. Je suis ravie de contribuer à la réussite de ses journées si particulières dans la vie d’une femme”. Elisheva a fait ses classes chez MAC, elle a travaillé de par le monde pour de grandes marques de maquillage américaines et israéliennes. “Je voyage beaucoup pour acquérir sans cesse les nouvelles techniques et je suis à l’affut des tendances. C’est à ça que l’on reconnait les professionnels”. En parlant de nouvelle technique, elle est l’une des rares spécialistes du airBrush en Israël.“C’est une technique de maquillage très utilisée sur les plateaux de télévision et de cinéma ainsi que sur les défilés de mode. On vaporise sur la peau des pigments de maquillage. Le résultat est impressionnant, on parvient à gommer les imperfections, à unifier le teint tout en obtenant un rendu très naturel”. L’airBrush demande une certaine maitrise que peu de maquilleuses possèdent. Elisheva ne se contente pas d’en être spécialiste, elle l’enseigne aussi à d’autres maquilleuses. “La formation, c’est l’autre facette de mon métier. J’adore transmettre mon savoir, j’organise des cours en groupe mais aussi des cours particuliers où j’apprends aux femmes à se maquiller en fonction de leur peau et de leur morphologie”.
Faire scintiller nos cheveux avec
LES CHARMSIES
Les Charmsies, ces petits motifs brillants dans les cheveux illuminent les coiffures en quelques passages de fer à lisser. Sur le principe de transfert d’image, les strass positionnés sur une feuille se placent très facilement sur les cheveux lissent ou ondulés pour être accrochés à ces derniers sous l’action de la chaleur du lisseur.Avec parcimonie pour les quarantenaires, sans modération pour les plus jeunes. www.aliexpress.com
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Embellir les femmes pour les grandes occasions ou pour la vie de tous les jours, mètre à leur disposition son expertise et son talent c’est tout l’art Elisheva Abraham, une maquilleuse professionnelle, une vraie! ELISHEVA ABRAHAM www.makeupbyelisheva.co.il 052 420 12 21
Créateur de le Cosmétique végétale
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FOCUS beauté
BROSSE CHAUFFANTE Vous l’avez vu des dizaines de fois sur les réseaux sociaux, la brosse en céramique chauffante a fait son retour sur le devant de la scène. Breveté en Israël, ce nouveau modèle se présente comme une brosse plate classique avec des picots en céramique. Son prix varie entre 50 et 600 shekels selon la puissance proposée et la qualité des picots.Alors vraie innovation performante ou énième gadget que l’on oublie très vite au fond d’un tiroir.Judith Cohen Abisror, hair designer à Ramat Gan nous donne son avis de pro. La brosse chauffante n’a rien d’une nouveauté, ce qui est attirant dans ce modèle c’est la promesse de facilité d’utilisation. On a le sentiment qu’en un ou deux coups de brosse les cheveux seront lissés et domptés. J’ai testé un modèle puissant avec picots en céramiques. J’ai d’abord été surprise par la maniabilité de la brosse et de ce point de vu, le produit répond à ce que
Nous l’'avons testé !
l’on attend de lui. en revanche pour ce qui est du lissage, il faudra de nombreux passages pour au final obtenir ni plus ni moins que le résultat donné par un fer à lisser. Ce qui n’est déjà pas si mal, me direz-vous. Malgré les tentatives répétées pour proposer des alternatives en matière de lissage, je peux vous affirmer que la brosse ronde et le séchoir ont encore de belles années devant eux. https://www.facebook.com/JUDITHUZIEL61/ 0547003208
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société
Monde du travail en israël
les femmes et le plafond de verre Malgré d’importantes avancées pour l’amélioration du droit des femmes en Israël, les inégalités que subissent au quotidien des israéliennes restent encore très fortes. Pour comprendre cette situation complexe, Nouvelle a décidé de faire le point sur la place des femmes dans le monde du travail. Un constat s’impose : le plafond de verre n’est toujours pas brisé.
L
a participation des femmes au marché du travail est inférieure à celle des hommes : 59% des femmes de plus de 15 ans travaillent, contre 70% des hommes. Si le taux de chômage est identique de deux côtés de la “mehitsa” (environ 5,9% en 2014), les écarts salariaux sont importants. En 2014, le salaire médian des Israéliens s’élevait à 6 707 shekels par mois. L’écart de salaire entre les hommes et les femmes reste important. L’an dernier les femmes ont, en moyenne, gagné 32 % de moins que les hommes. Concrètement, pour un poste équivalent un homme perçoit un salaire mensuel brut moyen de 11.114 shekels (58,3 shekels de l’heure), contre seulement 7.439 shekels
(48,8 shekels de l’heure) pour une femme. Le plafond de verre - une expression apparue aux États-Unis à la fin des années 1970 pour définir l’impossibilité pour certaines catégories de personnes d’accéder au niveau supérieur - existe bel et bien en Israël. En plus de cette inégalité salariale, les israéliennes sont cantonnées au travail à temps partiel. En 2011, 3 femmes sur 10 travaillent à temps partiel contre seulement 1 homme sur 10. La faute aux rythmes scolaires. En effet, pas simple de travailler 8 heures par jour quand vos enfants sortent de l’école entre 12h30 et 13h30 dans le pire des cas. Tal travaille dans un cabinet d’avocat de Tel-Aviv. « Avant la naissance de ma fille, tout allait bien. Depuis, je jongle entre mes sœurs, la baby-sitter et mon mari pour aller la chercher au gan à 16h
Les ultra-orthodoxes : Au travail ! Selon le bureau israélien des statistiques la part des femmes ultra-orthodoxes au travail ne cesse d’augmenter. 80% d’entre elles travaillent, c’est 5 points de plus que la part des israéliennes qui occupent un poste salarié (75,3%). Et c’est 30 points de plus qu’en 2001. Pour expliquer ce phénomène, les analystes évoquent les récentes coupes dans les allocations familiales subies de plein fouet par les communautés orthodoxes mais aussi la conjoncture économique. Dans le même temps, il faut également noter le recul – timide mais certain – du taux de fécondité dans ces communautés. Le nombre d’enfants par femme est passé en quelques années chez les Haredis de 7,5 à 6,5. Preuve que fécondité et possibilité de travailler reste pour les femmes intimement lié.
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» nous raconte cette jeune femme de 31 ans qui attend son 2e enfant. Une organisation qui a aussi un vrai coût financier. « Environ 1000 à 1500 shekels par mois » note-t-elle. Houg, Tsaharon, nounou qui prend en charge les enfants : le coût de l’after-school est souvent un frein à l’intégration des nouvelles immigrantes françaises dans le monde du travail. En Israël il est possible de venir au travail avec son enfant malade. « J’avais trouvé un job à mi-temps qui me permettait de continuer l’oulpan le matin. J’avais fait mes calculs. La moitié de mon salaire y passait » regrette Karine, résidente de Jérusalem. Vanessa habite à Raanana. Eté 2014, elle fait ses premiers pas dans une start-up israélienne pour une mission de courte durée. Elle se souvient « Le matin à 7H, je voyais beaucoup de femmes commencer leurs journées de travail pour finir vers 15H30. Toutes les réunions se faisaient très tôt dans la journée ». Et c’est le paradoxe du monde du travail israélien. Si l’ascension professionnelle des femmes dans l’entreprise est loin d’être facile, beaucoup d’entreprises font preuve de grande souplesse et sont capable de faire du cas par cas. Sonia, vendeuse dans une grande chaîne de magasin de vêtements nous explique « En m’embauchant, mon boss savait très bien que j’avais des enfants. Quand je dois partir plus tôt pour assister à la fête d’école de ma fille, je n’ai pas la boule au ventre comme à Paris ». Sabine, installée en Israël depuis 23 ans est employée dans une administration locale. « C’est vrai que ce n’est pas simple pour les mères de famille mais à côté de ca, en Israël il est possible de venir au travail avec son enfant malade. Mes copines qui vivent en France me dit que c’est impensable ».
Dans le même esprit, Sandra, 38 ans, raconte : « En Israël, vous pouvez aller voir votre patron en passant un deal clair et en lui disant ‘ok je ne peux pas faire les horaires de mes collègues mais cette mission là, je peux la faire vite et bien’ ». 14 jours de congés annuels pour les parents, 3 mois et demi pour les enfants La difficulté persistante pour les mères de familles de concilier un job avec 14 jours de congés annuels et les rythmes scolaires de leurs enfants avec 3 mois et demi de vacances annuelles dépasse largement la sphère familiale. En effet, en septembre dernier, alors qu’un million et demi d’élèves israéliens faisaient leur rentrée, le président de l’Union des chambres de commerces, Ouriel Lin, a adressé un courrier au ministre de l’Éducation Naftali Bennett pour demander de « décaler les grandes vacances au mois d’août et septembre afin qu’elles couvrent les fêtes de Tishri ». Une demande qui va dans le sens du récent rapport du centre de recherche de la Knesset. Selon cette étude, le nombre de jours de congés pendant l’année scolaire est, en Israël, très élevé par rapport à ce dont bénéficient les élèves des autres pays. Le ministère du Tourisme prépare de son côté un projet de loi qui prévoit une modification du calendrier des vacances scolaires dans les écoles et maternelles. Objectif : faire coïncider le calendrier des vacances avec les congés des parents, et ce, afin d’encourager le tourisme intérieur, contribuer à l’économie locale et renforcer du même coup l’emploi. Evoqué à plusieurs reprises par le ministère de l’Education nationale, le raccourcissement des grandes vacances, véritable casse-tête pour les parents n’a, vous l’aurez compris, pas fini de faire parler de lui.
C’est vous qui le dîtes !.....................................................
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« J’ai 6 enfants âgé de 20 ans à 6 ans. Je n’ai jamais pris ma carrière en considération lorsque nous avons décidé de fonder une famille nombreuse. Récemment j’ai refusé une proposition très intéressante car elle m’empêchait d’être avec mes enfants le matin. Pour moi, il y a des moments clés : le lever, le retour de l’école, le coucher. Je ne me sens pas frustrée même si je reconnais que le système israélien n’est pas adapté. Les parents ont 14 jours de congés par an, les enfants 3 mois et demi de vacances. En 2015, cela ne me parait pas normal qu’il n’y ait pas de structures qui gardent les enfants plus tard pour permettre aux femmes de travailler toute la journée. Ce n’est pas du luxe. A Eli, dans le Yishouv où je vis, ils ont mis en place une structure de garde jusqu’à 15H30. Ils ont compris que les femmes et les parents de façon générale doivent avoir les moyens de travailler. De façon générale, on se débrouille. J’ai la chance de pouvoir travailler de chez moi, même si je vis avec le sentiment de ne jamais en faire assez pour mes enfants et de ne pas passer de vrais moments avec eux » Laly Derai, 40 ans, Eli « J’ai 4 enfants, mon aîné à 8 ans, le dernier, 1 an. Je suis bibliothécaire à l’Université hébraïque de Jérusalem. Je travaille de 8H à 16H. Ce ne sont pas des horaires classiques. Je dois faire mes heures. Alors quand un jour je pars plutôt, je dois les rattraper le lendemain. Je jongle parfois même si je suis beaucoup aidée par ma mère qui garde mon cadet. Entre les Hougims pour l’aîné et le Tsaharon pour mes deux filles, cela représente environ 1000 shekels par mois. Je pense que les structures ne sont pas adaptées pour des femmes travaillant à temps plein. L’école termine trop tôt. Le Tsaharon comme les Ganims et les petites classes du primaire terminent à 16h30. Ca reste encore trop juste. » Nelly, 36 ans, Jérusalem
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L’ESSENTIEL
Hanoucca
Le Yom Hatsmaout du second temple Hanoucca appelée également “Fête des lumières” nous réjouit petits et grands chaque année L’allumage des bougies réunit la famille et renforce les valeurs du peuple juif mais derrière l’éclat des petites fioles allumées chaque jour se cache la véritable signification de ce Hag, son origine historique et son impact sur notre génération
Replaçons nous quelques instants dans le contexte historique. Nous sommes à l’époque du deuxième temple. Après la mort d’Alexandre Le Grand roi grec érudit, élève d’Aristote qui fit du bien en Erets Israël, ce sont des chefs d’armée qui se partagent la direction de ce qui reste de l’empire grec en Egypte et en Syrie. Parmi eux, Antiochus Epiphane, roi de Syrie décide d’aller combattre en Egypte. Le sénat romain, soucieux du calme dans cette région lui ordonne de revenir. Furieux, a son retour vers la Syrie,il passe par Erets Israël et dévaste tout sur son passage. Les juifs sont opprimes, on leur exige des impôts, on leur interdit d’étudier la torah, de faire chabbat et de pratiquer la brith mila… Devant la menace de disparition à laquelle fait fasse le judaïsme, Matatiaou prend la tête de la révolte. C’est le début d’une guérilla à la base sans espoir qui finira par la victoire des Maccabim . Le Beth Amikdash est débarrassée de ses idoles impures. Nous sommes le 25 kislev ! On trouve une petite fiole d’huile,
qui devait bruler une nuit et qui brulera huit jours. Les Maccabims nomment un roi et la souveraineté est revenue en Erets Israël. Le Rambam dit dans les Halakhot de Hanoucca que l’on fête l’indépendance retrouvée. Ce qui est encore plus extraordinaire, c’est que la base de la révolte venait d’un argument religieux et cela a amené le peuple à comprendre aussi qu’il y avait également un sentiment nationaliste derrière tout cela. Le peuple d’Israël n’est pas un individu, c’est une nation et une nation a une terre. Le message de la torah ne peut s’exprimer dans toute sa puissance que lorsque les juifs sont libre sur leur Terre ,avec un souverain juif qui le dirige. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les Nechamots de nos Tanaiim-acteurs de la Michna (Torah Orale)-sont nées à cette époque… Hanoucca, c’est le Yom Hatsmaout du second temple.
La hanouccia des temps modernes
On en révait tous! Le studio TEVEN DESIGN l’a fait! Shay Mesika, designer trentennaire, créateur spécialiste d’objets traditionnels juifs, tout droit sorti de l’une des plus prestigieuse école de design israélienne, revisite pour nous la Hanouccia. Pratique, celle-ci s’accroche facilement, grâce à son système de ventouses performant, à n’importe quelle fenêtre. Plus besoin de trouver une solution pour que les lumières soient visibles de l’extèrieur. NISA (nom de la hanouccia qui signifie “propagation du miracle”en araméen) enchantera votre intèrieur! STUDIO TEVEN DESIGN NISA, 150nis | shay.mesik@gmail.com | f shay mesika
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l’essentiel
YEHOUDIT
La femme, “ce héros” Il existe un récit lié à la révolte des Hashmonaim doté d’un grand intérêt et d’une grande force qui est néanmoins resté confidentiel,il s’agit de l’histoire de Yéoudith. Ce récit caché, Nouvelle a souhaité vous le faire découvrir ou redécouvrir pour rendre hommage à une femme de courage, à une héroïne, qui fut d’une certaine manière un des déclencheur des miracles de Hanoucah.
H Gustave Klimt. Yehudit
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olopherne était un général syrien réputé pour sa puissance et sa grande cruauté, il avait entrepris la conquête de Béthul en Judée, ville où le judaïsme traditionnel était encore en pratique et qui opposait une vive résistance à l’hellénisation ambiante.Arrivé aux portes de Béthul, Holopherne fit face à une ville fortifiée qui ne comptait pas se laisser vaincre sans lutter. Malgré la détermination des premiers jours, la ville qui recevait son approvisionnent en eau et en nourriture de l’extérieur de ses murailles allait voir ses réserves s’amoindrir chaque jour d’avantage. Holopherne et ses hommes encerclèrent la ville et l’inquiétude s’empara peu à peu des habitants. Yéhoudit, petite fille de Matatiaou de la dynastie des Hashmonaim avait élu domicile à Béthul, restée veuve jeune, cette femme d’une très grande beauté, y menait en compagnie de sa servante une vie simple et discrète tournée vers la prière. Le siège s’installant dans la durée et la menace de la pénurie s’accentuant, un sentiment de désespoir commença à se répandre au sein de la population, accompagné d’un début de défiance envers D.ieu.Les dirigeants de la ville allèrent jusqu’à Lui lancer un ultimatum ; Si Il ne leur venait pas en aide, ils laisseraient la ville aux mains syriennes. Pour Yéhoudit, qui rappelons-le était petite fille de Cohen Hagadol, s’en était trop, elle sortit de sa réserve et somma les dirigeants de la ville d’agir, allant jusqu’à leur soumettre un plan dont elle serait l’acteur principal pour mettre fin au siège. Ses derniers lui conseillère de redoubler de force dans ses prières.“Prier, voilà ce que nous devons faire tous mais sans pour autant rester à attendre et abandonner l’espérance”! rétorqua-t-elle. Les dirigeants, les anciens et le haut commandement militaire
s’efforcèrent de la dissuader d’intervenir évoquant le danger auquel elle s’exposait. Devant la résistance opiniâtre qu’elle opposait à leurs arguments et devant sa détermination, ils se résignèrent.Elle obtint le droit de quitter la ville en compagnie de sa servante et d’aller à la rencontre de Holopherne. Le soir venu, elle mit son plan à exécution, quitta la ville et arriva aux portes du camp ennemi. Elle expliqua aux sentinelles qu’elle venait livrer des informations à leur général. Le général fut impressionné par la beauté de Yehoudit. Il la questionna sur l’objet de sa présence. Elle lui expliqua qu’elle venait l’aider à prendre Béthul en échange de la vie sauve pour elle et sa servante.Elle sut, comme avec les dirigeants de Béthul, trouver les arguments qui flattèrent l’ego de Holopherne tout en lui donnant la marche à suivre pour conquérir la ville; poursuivre le siège jusqu’à affamer la population de telle sorte qu’elle accepte la consommation d’animaux impurs. Dès lors leur D.ieu se détournerait d’eux laissant le champ libre à son armée. Conquis, Holopherne donna l’ordre à ses sentinelles de laisser Yéhoudit et sa servante aller et venir à leur bon gré. Pour la troisième visite de Yéhoudit, Holopherne ordonna à ses gardes de le laisser seul et de ne le déranger sous aucun prétexte. Yéhoudit, déclina les mets succulents qui se trouvaient sur la table, tenant à se nourrir des mets qu’elle avait elle-même apporté. Les fromages étaient bons mais salés, le lait bien chaud et le vin vieux et fort. La torpeur et l’ivresse vinrent vite et Holopherne s’endormi. Utilisant la même formule rendue célèbre par Samson Yéhoudit pria.“Donne-moi la force! Juste cette fois-ci” Puis faisant appel à son courage, saisie l’épée du général et lui trancha la tête. Elle quitta le camp sans être inquiétée avec la tête de Holopherne enveloppée dans son voile. De retour à Béthul elle apporta le trophée aux dirigeants les incitant à vite partir à l’assaut. Lorsque les Syriens coururent avertir leur chef qu’un assaut était lancé, ils le trouvèrent décapité et s’aperçurent bien vite que sa tête trônait sur la muraille principale de la ville. Pris de panique et totalement désorganisés, il ne resta aux hommes d’Holopherne que la fuite. Cette bataille fût décisive dans la guerre contre l’hellénisation. L’histoire de Holopherne le puissant vaincu par une “faible femme” se répandit dans toute la région. Le doute pénétra les esprits au sein des légions Syriennes alors qu’ un grand sentiment de force et de soutien de D.ieu envahi les groupes de révoltés permettant aux Hashmonaim d’accumuler les victoires militaires, conduisant à la libération du Beit Hamikdash et au miracle de la fiole d’huile. C’était il y a 2200 ans, autant vous dire que le terme parité n’avait probablement pas encore était inventé Pourtant voici une femme qui n’avait jamais fait parler d’elle, veuve de surcroît qui devant le désespoir et la défiance va se dresser en leader, élaborer un plan de guerre et convaincre une assemblée d’hommes puissants de lui confier le commandement militaire de la ville. Cette femme avec une force, un courage et un aplomb incroyable pénètre en camp ennemi, se tient devant un général, gagne sa confiance et trouve les ressources ultimes pour lui trancher la tête.
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“Prier, voilà ce que nous devons faire tous mais sans pour autant rester à attendre et abandonner l’espérance.”
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Ce récit met en lumière la force de Yehoudit et à travers elle, la force que détient chaque femme juive. Nous en doutons souvent, pourtant nous avons toutes cette capacité particulière, lorsque la situation le demande, de trouver des ressources et des forces insoupçonnées. La condition? Avoir confiance en soi, il fallait bien que Yéhoudit ait confiance en elle pour accomplir une telle mission. Or le récit nous dit bien qu’elle avait l’habitude de se consacrer à la prière;C’est de sa confiance en D qu’elle puisait sa confiance en elle.Et afin que les prières puissent être entendues, que la confiance en D prenne tout son sens, il était indispensable d’agir. C’est aussi ce que nous enseigne l’histoire de Yéhoudit, on ne peut attendre de soutien sans notre action propre, sans notre Hishtadlout Le nom Yéhoudit, signifie littéralement la Juive, celle qui garde la foi sans désespérer, se révolte, résiste, prie et agit. N’est-ce pas précisément ce que nous devrions toutes être, des femmes juives, des Yéhoudiotes. Alyah Soudry
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"בזכות נשים צדקניות נגאלו ...(ישראל ממצריים )סוטה י"א "ועתידין להיגאל
C’est par le mérite des femmes pieuses que le peuple d’Israël est sorti d’Egypte, et c’est par leur mérite qu’il sera délivré à la fin des temps.
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beauté
METTEZ VOUS DANS LE BAIN!
PAUSE MIKVE La famille, la maison, le travail, le sentiment un peu étrange d’être constamment jeudi et sa pensée corollaire; “demain shabbat, déjà”! Dans le tourbillon de la vie, tourbillon qui s’accélère d’avantage en Israël, trouver du temps pour soi relève un peu du défi. Or il se trouve que dans nos vies de femmes juives, il y a un moment récurent où il nous est demandée de laisser nos occupations de côté pour nous consacrer à nous. Ce moment c’est le temps du mikvé. Nouvelle y a vu l’occasion parfaite de joindre l’utile à l’agréable en transformant le bain, ce moment de préparation “obligé” en pause détente et bien être. Cette fois-ci, on se jette … à l’eau!
On choisit le bon moment : On sait bien que ce bain dans l’idéal vous
l’imaginez sur les coups de 19H, après une longue journée de travail. Le hic c’est qu’à cette heure-là, c’est plutôt les 3 D (Douches des enfants, Devoirs, « Dis donc qu’est ce qu’on mange ce soir »). N’abandonnez pas au premier obstacle, adaptez vous. Jetez vous à l’eau après avoir déposé les enfants à l’école si vous ne travaillez pas, le dimanche si c’est votre jour de congé ou même très tôt voire très tard. Objectif : ne pas être pollué par les sollicitations de votre famille adorée, juste une heure en apnée.
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On choisit la bonne température : L’eau chaude aide à détendre les tensions et stimule la circulation sanguine. Une fois installée, votre respiration devient plus régulière, plus lente et plus profonde. La pression sanguine baisse et les vaisseaux se dilatent. La chaleur stimule la partie du système neuro-végétatif responsable de la détente de l’organisme. Mais attention, évitez l’eau trop chaude mauvaise pour la peau et susceptible chez les sujets fragiles à provoquer des malaises. On privilégie donc une eau à 37°, voire 38°.
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On aromatise : Le bain c’est comme la cuisine, il faut savoir épicer. Sels
de bains, huiles essentielles : on n’hésite pas. Les sels de bain, mélange parfumé de sels minéraux ajoutés à l’eau, parfument et colorent votre bain. Certains permettent d’adoucir la peau, facilite la circulation du sang dans le corps et apportent de nombreux oligo-éléments. Les substances végétales très concentrées dans les huiles essentielles peuvent contenir jusqu’à 400 principes
1. Lipikar Baume AP+, LA ROCHE POSAY, 100 Nis. 2. Crème de luxe au caviar, LA PRAIRIE 3. Eclat Sublime Gommage Parfait, L’OREAL, 25 NIS 4.Gel Douche gommant, Yves Rocher, 19 NIS. 5. Bougies new, IKEA, 69 NIS 6. Exfoliant Corps Vanille Agriculture Biologique, YVES ROCHER 45 nis 7. Tradition du hammam a huile bio d’Argan, YVES ROCHER 36 Nis
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actifs différents. Par contre, on respecte les doses. Quelques gouttes suffisent.
On crée une ambiance cosy : Inutile de se ruiner en
chandelles aromatisées pour un bain parfait. Mais soignez l’éclairage. En évitant le néon et en plaçant des bougies chauffe plat aux quatre coins de votre baignoire vous obtiendrez un cadre plus doux et propice au lâcher prise. Pour agrémenter le tout embarquez votre Ipod. On privilégie les musiques relaxantes et on évite de monter le son à fond. Un seul objectif : se laisser porter.
On fait le vide : Vous voilà bien installée. Votre cou est confortablement installé sur votre oreiller de bain (indispensable pour une détente totale). Alors on oublie tous nos tracas, le découvert, votre belle-mère qui s’est invitée à Chabbath et cette jupe magnifique qui n’était pas disponible dans votre taille. On fait le vide. Pour une relaxation parfaite, on place une serviette chaude sur ses yeux. Objectif : se focaliser entièrement sur ce moment de détente.
On se prépare une boisson chaude : On oublie le café. On privilégie les soupes, thés, infusions ou tisanes. Le but est simple. Après s’être réchauffée à l’extérieur ou se fait du bien à l’intérieur. Des études révèlent que boire trois tasses de tisane de Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) chaque jour ferait baisser une tension légèrement trop élevée. Deux tasses de tisane de Sauge diminueraient le cholestérol des personnes diabétiques. Et la richesse en antioxydants de certaines plantes pourrait même réduire les effets secondaires et améliorer l’efficacité des traitements contre le cancer. Alors on fait bouillir de l’eau et on s’y met sans modération. On prolonge les bienfaits : Votre moment de détente est
terminé. Vous voilà requinqués et fin prête pour affronter votre journée. Restez sur cette lancée. Après le mikvé, passez-vous de la crème ou de l’huile sur le corps. Si vous optez pour la crème, sachez que si vous l’appliquez à l’aide d’un gant de toilette, elle pénétrera mieux votre épiderme. Rangez dans un coin de l’armoire de la salle de bains vos bougies, votre huile de bain et vos sels parfumés. Vous saurez où les trouver le mois prochain. Et puis c’est le jour de votre mikvé alors chouchoutez-vous. Pour les enfants commandez une pizza et tant qu’on y est, calez la baby-sitter pour vous concocter un resto avec votre mari. Un moment en tête à tête bien mérité après les jours de séparation. Ninette Azoulay
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PRéPARER... … Un bain à la lavande : Faites macérer une trentaine de minutes 60 grammes de fleurs de lavande dans 1 litre d’eau. Filtrez la préparation et laissez le tout refroidir. Versez-la ensuite dans votre bain chaud. Résultat : une peau parfumée et lisse. …Un bain au lait et miel : Faites couler votre bain. Ajoutez-y 5 poignées de gros sel en remuant bien l’eau. Versez une tasse de miel dans un litre de lait : faites réchauffer le tout. Mélangez et versez dans le bain. Résultat : une peau hydratée et douce comme du miel.
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Avant mon Mikvé z-vous J-5 Prendrheétirecinede nne chez l’'est ling J-2 Gommage et Pee J-1 Enlever rsoson nvesarnc is et prépare
famille
L’ENFANT PARENT
L’autorité parentale mise à mal par l’alyah
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En France, vos enfants filaient droit. Un mot, un geste, un regard de votre part, et votre progéniture obtempérait avec la docilité d’une armée recevant un ordre de sa hiérarchie. Depuis que vous êtes installés en Israël, l’adorable bambin vous tient tête. Et le pire c’est que vous avez bien du mal à lui en vouloir, c’est grâce à lui que vous déchiffrez le mot de la maitresse et que vous comprenez les horaires du Houg du Basket et de danse. Bref, vous avez de plus en plus la désagréable sensation que le parent c’est lui et l’enfant c’est … vous.
arah habite Jérusalem depuis janvier 2015. Cette maman d’un ado de 12 ans nous raconte amusée mais inquiète qu’en quelques mois, elle a vu « son tout petit » friser « le tyran domestique ». « Comme il parlait mieux hébreu que moi, il a commencé à traduire les courriers » se souvientelle. « La banque, la sécurité sociale, les courriers du propriétaire. Quand je recevais des coups de fil, une fois sur deux je me précipitais pour lui tendre le téléphone » nous raconte cette ancienne parisienne. Au fil des semaines, le petit garçon qui quelques semaines auparavant ne faisait rien sans l’avis de sa maman commence à prendre des libertés. « Il rentrait 1 Heure après l’horaire prévu. Quand je lui demandais de se lever pour aller à la synagogue, il trainait des pieds » détaille Sarah qui précise « et puis le comportement, les yeux au ciel et des profonds quand je lui demandais quelque chose. C’était devenu insupportable. J’avais l’impression de ne plus avoir aucune autorité ». Ce constat amer nous l’avons toute fait à un moment donné de notre processus d’intégration. Sophie
raconte « Un soir il devait être 19H, je m’arrachais les cheveux sur des lignes de aleph, beth. Ma fille de 8 ans et demi est passée devant moi, elle a jeté un œil sur mon cahier en disant ‘Eh ben dis donc c’est vraiment des devoirs de bébé. Nous on l’a fait l’année dernière. »
« Demander à l’enfant de l’aide ce n’est pas le mettre dans le rôle de parents mais dans celui d’intermédiaire » Si nous nous accordons tous pour reconnaître qu’Israël donne à nos enfants une plus grande autonomie et une plus grande confiance en soi, nous sommes nombreux à regretter que cela se fasse – trop souvent – au détriment de notre autorité. Pour Marc Geller, éducateur spécialisé reconverti en coach familial depuis plusieurs années, l’essentiel est de continuer à communiquer. Il précise « Demander à l’enfant de l’aide ce n’est pas le mettre dans le rôle de parents mais dans celui d’intermédiaire ». Ceci étant dit, le coach de 38 ans, formé au Canada rappelle
4 conseils pour maintenir le contact avec votre ado Ecouter son enfant
Eviter les formules toutes faîtes
« J’ai eu ton âge avant toi », « Ce n’est pas aux vieux singes qu’on Oui, même si vous apprend à faire la grimace » ausavez ou pensez tant de phrases inutiles qui polsavoir ce qu’il va luent la discussion. Si vous en doutez, souvenez-vous quand dire. vous étiez ado. Ah voilà, ca vous revient.
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Faire intervenir un tiers si Négocier oui, mais nécessaire toujours avoir le dernier mot Il faut accepter que parfois Et oui, mais attention! pas nous ne soyons pas la meilcomme un marchand de ta- leure personne pour commupis. L’objectif est que votre niquer avec notre enfant. Un enfant ait la conviction que membre de votre famille, un vous preniez en compte son prof, un rabbin, un coach ou un psy : On n’hésite pas à se point de vue. faire aider.
qu’endosser ce nouveau rôle peut « générer des angoisses pour les enfants car cela touche à des sujets – argent, santé etc… - qu’on prend d’habitude soin de ne pas aborder avec eux ». Face à un courrier en hébreu, on peut selon Marc expliquer à l’enfant « Je n’ai pas d’autre choix que de te demander de l’aide ». Une demande qui selon Marc « peut être différemment ressentie ». Ce rôle de partenaire n’est pas endossé de la même façon chez les 6-16 ans et les plus de 16 ans ». Dans tous les cas, l’essentiel est de faire en sorte que si votre enfant « sort provisoirement de son rôle d’enfant, cela n’entraîne pas automatiquement la perte de votre rôle de parents » analyse Marc. Alors on se le tient pour dit et on se l’imprime : ce n’est pas parce que votre enfant vous aide à récupérer un colis à la poste que vous allez être plus conciliante sur les horaires de sorties. Votre ado vous accompagne au rendez-vous de la morah de votre petit dernier, ça ne vous oblige en rien à lui autoriser une sortie au canyon après l’école alors que vous la lui auriez refusée d’ordinaire. Il ne doit pas être récompensé de son aide sinon il en abusera, il doit comprendre qu’il est partie prenante du système familial. Mais attention, le rôle des parents est de trouver également des partenaires extérieurs (amis des parents et famille parlant hébreu, et toutes les aides pour olim hadashim...) pour soulager l’enfant d’un rôle qui pourrait êtrelourd dans son quotidien. Maryse est installée en Israël depuis 8 ans. Son fils aîné a aujourd’hui 16 ans. « ’ai abandonné l’idée qu’il m’obéisse depuis longtemps » raconte cette femme divorcée qui élève seule ses 3 enfants dans une banlieue de Netanya. Pour Marc
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“On a 18 ans pour élever nos enfants.”
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« il n’est jamais trop tard. Comme je le répète souvent on a 18 ans pour élever nos enfants ». Comment faire pour inverser la tendance, retrouver sa place de parents sachant qu’on est dans un pays dont on ne maitrise ni la langue, ni les codes alors que nos enfants, eux, ont pris, avec une incroyable facilité, le train de l’intégration en marche, nous laissant parfois seule sur le quai ? Pour Marc, « Il est illusoire de croire qu’on peut garder les principes d’éducation que nous avons mis en place dans notre pays d’origine ». « Il faut accepter cette situation et regarder ce que nos enfants ont acquis sans nous. Maturité, esprit d’initiative, autonomie ». Pour le reste, le coach familial conseille la méthode douce. Votre enfant se moque de votre hébreu hésitant devant ses petits camarades de classes, on évite de sortir les gros yeux et la punition. « L’important est de parler de votre ressenti. Plutôt que de dire à votre enfant qu’il ne s’est pas bien comporté, dites que son comportement vous a blessé. Parlez toujours de votre ressenti. » Remerciements à Marc Giller, Allomarc Coaching Familial Tel 058 402 0985
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INSOLITE
RAK BE ISRAEL
MADE IN ISRAEL
Le bouton « safety check » - « Je suis en sécurité » a été mis en place par Facebook moins de 2 heures après les attentats perpétrés vendredi 13 novembre. Et on l’a appris depuis, il s’agit d’une création … israélienne. Mis en place pour la première fois lors d’un attentat perpétré le 10 novembre au Nigéria, ce bouton est l’œuvre de l’équipe de Facebook Tel-Aviv. C’est lors du tremblement de terre et du tsunami qui ont ravagé le Japon en 2011 que les ingénieurs israéliens commencent à imaginer cette technologie qui permet en un temps record de rassurer ses proches mais aussi grâce à la géo-localisation d’aider les secours. Mis au point initialement pour les catastrophes naturelles, ce bouton a été a été utilisé en quelques heures par plus de 5 millions de parisiens et franciliens.
Au-delà de la douleur Sarah-Tehiya Litman, a perdu son père – le rabbin Yaakov Litman - et son frère – Netanel Litman assassinés par des terroristes le 13 novembre, une semaine seulement avant ce qui s’annonçait comme le plus beau jour de sa vie. A quelques jours de la cérémonie reportée de 9 jours, la future mariée endeuillée a reçu à son domicile la visite de Myriam Peret dont les deux fils, soldats de Tsahal, sont morts en 1998 et 2000. Malgré la douleur, les deux femmes ont esquissé quelques pas de danse. Dans la vidéo émouvante disponible sur Internet, Sarah a expliqué « Les terroristes et nos ennemis ne briseront jamais notre peuple, nous pleurons et nous nous relevons ».
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Un poète iranien en visite en Israël
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C’est la part des foyers israéliens équipés du décodeur Hot. La société est devenue en moins de 6 ans le 3e producteur de télévision du pays avec des séries et des émissions de téléréalité. En investissant 20% de son chiffre d’affaires dans la création – alors que la loi l’y oblige à hauteur de 8%, Hot a fait manifestement le on choix. La société de Patrick Drahi réussit à faire converger contenus, médias et télécoms avec son réseau très haut débit, et s’impose comme un modèles à suivre.
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Alors que les dignitaires iraniens continuent de menacer Israël et que les juifs de ce pays ne peuvent toujours pas se déplacer librement, l’état juif a accueilli le 24 novembre Payam Feili. Agé de 30 ans, cet artiste qui a fui son pays il y a un an pour éviter les menaces des Gardiens de la Révolution iraniens, vit aujourd’hui en Turquie. Connu pour son soutien au peuple et à la société d’Israël, l’artiste a publié récemment une traduction en hébreu d’une de ses nouvelles censurées par Téhéran. La venue de Payam Feili intervient alors que la pièce « Trois raisons » inspirée de son travail est présenté à Tel-Aviv. Alors Payam, Baroukh Aba.
SHOWCASE
Alors que le mouvement BDS a remporté une victoire avec l’étiquetage européen des produits venant de JudéeSamarie, Israël continue de séduire les plus grandes stars internationales. Après Madonna, Mariah Carey, Kanye West, Gloria Gaynor, Bon Jovi Rihanna et les Rolling Stones pour ne citer qu’eux, c’est au tour d’Enrique Iglesias de se produire en terre sainte. Le crooner pop se produira à guichet fermé le 16 décembre prochain à Tel-Aviv. De quoi ravir ses fans. En 2016, de nombreux show sont annoncés. La venue hypothétique de Britney Spears est d’ailleurs l’objet de toutes les rumeurs
3 chercheurs israéliens primés Gilad Evrony, Cigall Kadoch et Rikky Muller figurent parmi les 35 chercheurs honorés cette année par le MIT Technology Review. Chaque année, ce magazine Américain fondé en 1989 dresse la liste des chercheurs les plus prometteurs de par le monde. Gilad Evrony, diplômé d’Harvard, a été primé pour son travail de développement d’une nouvelle façon d’observer les cellules du cerveau, et d’analyser l’ADN. Rikky Muller, lui, s’est démarqué par la mise au point et le développement d’appareils médicaux innovants qui permettent d’étudier et traiter les désordres neurologiques. De son côté Cigall Kadoch, doctorante à Stanford, a découvert notamment un cancer rare appelé sarcome synovial.
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« Va, vis et deviens », « Hatufim », « Kadosh » et plus récemment « Rendez-vous à Altit » : Yaël Abécassis n’est pas seulement l’actrice israélienne la plus connue, elle n’en est pas moins la plus talentueuse. Ses parents juifs nés au Maroc l’ont appelée Yaël en hommage à la fille de Moshé Dayan, figure militante du gauche. Celle qui milite toujours pour la création d’un état palestinien se définit comme « une juive arabe ». En marge des plateaux, elle a fondé une association pour aider les femmes battues. C’est après des études d’Histoire et des débuts dans le mannequinat pour arrondir ses fins de mois, elle foule ses premiers plateaux. L’audition pour « Kadosh » d’Amos Gitaï bouleverse sa carrière et sa vie. Tragédienne au physique de rêve, Yaël Abécassis se paye même le luxe de refuser des rôles que les comédiennes du monde entier attendent toute une vie. Celle qui a décliné l’offre d’incarner une James Bond Girl au côté de Pierce Brosnan n’avoue qu’un seul rêve : Tourner en France, pays qu’elle adore.
A suivre Harel Skaat. A 34 ans, le chanteur israélien révélé en 2004 dans l’émission « Kohav Nolad » - Nouvelle star – opère un tournant dans sa carrière. Le jeune homme a donné le 8 décembre dernier un concert sur la scène de l’Alhambra. Alternant balades pop et morceaux plus rock, Harel a ravi son public en hébreu, en anglais mais aussi en français. En effet, il a interprété dans la langue de Molière le titre « Milim » qu’il avait interprété en 2010 pour le concours de l’Eurovision. « Il restera ses mots » marque le début d’une belle histoire d’amour avec la France. Harel Skaat a d’ailleurs sollicité trois compositeurs français (William Rousseau, Rémy Lacroix ou encore David Esposito) pour composer son prochain album prévu pour 2016.
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BIEN-être L’HUILE D’OLIVE
L’HUILE MIRACULEUSE On la trouve dans nos placards de cuisine et pourtant elle a toute sa place au rayon de nos produits de beauté. 100% naturelle, zéro Parabène, zéro conservateur, zéro risque d’allergie : l’huile d’olive est excellente pour la peau, les ongles et le cheveu mais aussi moins cher que de nombreux produits cosmétiques. On vous livre quelques-uns de ses secrets.
Elle hydrate : grâce à son action adoucissante et émolliente, elle agit sur le dessèchement et le vieillissement de l’épiderme. Ses acides gras essentiels en font un hydratant parfait. Alors on ouvre son lait hydratant neutre et on en verse quelques gouttes. Vous pouvez aussi misez sur les crèmes à base ou parfumées à l’huile d’olive. Elle sublime votre bronzage : vous avez pris un bain de soleil. Après votre douche vous avez appliqué un lait après-soleil. Tout ça est parfait. Si vous ne souffrez d’aucune irritation, le soir avant de vous coucher, versez quelques gouttes dans la paume de votre main. Après les avoir chauffés en frottant vos mains, massez vos jambes et vos bras. Attention, le lendemain, on se débarrasse sous la douche de cette couche avant de se réexposer. Elle empêche le vieillissement de la peau : Si des ridules et des sillons 3 commencent à se dessiner sur votre poitrine, imbiber une compresse d’huile d’olive recouverte d’un gant de toilette chaud. Appliquez-le sur les zones concernées. Laissez agir 5 à 10 min et rincez à l’huile tiède. Il est conseillé de renouveler l’opération plusieurs fois par semaine. Pour un traitement plus profond, mélanger dans un bol un jaune d’œuf, de l’huile d’olive et quelques gouttes de jus de citron. Appliquez sur la zone. Enfilez un vieux T-shirt et laissez agir toute la nuit. Elle fait briller les cheveux : C’est connu mais on ne le fait pas assez. Utiliser l’huile d’olive sur les cheveux. Mélangez un ou deux jaunes d’œuf selon la longueur de vos cheveux à une cuillère d’huile d’olive. Appliquez puis massez de la racine aux pointes. Laissez reposer entre 5 et 10 minutes et rincer abondamment avec un shampooing doux à renouveler si nécessaire. Résultat : vos cheveux sont nourris en profondeur. Elle fluidifie votre mascara : votre mascara touche à son fin. Il est sec et s’étale mal. La veille, versez deux gouttes d’huile d’olive à l’intérieur. Fermez et secouez. Le lendemain, il sera opérationnel. De plus, régulièrement prenez 2 gouttes d’huile d’olive au bout des doigts et massez vos cils. Résultat : ils seront plus épais et vous le verrez à l’œil nu, leur pousse sera plus rapide. Elle élimine les peaux mortes : avant la douche préparez dans un bol votre mixture composée d’une poignée de gros sel (ou sucre en poudre) et d’huile d’olive. Une fois la peau rincée, gommez et massez-vous le corps. Insistez sur les coudes, les genoux et la plante des pieds. Rincez abondamment et savonnez-vous. Résultats : une peau douce et satinée. Marjorie Aknin
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Situé sur la belle promenade de Tel Aviv, sur la côte de la Méditerranée. O2 Spa est le sanctuaire du style et du confort. Les éléments dominants de design sont accompagnés de lumière et de finitions luxueuses pour vous inviter à une retraite où vous pourrez trouver balance et harmonie au coeur de Tel Aviv. O2 Spa offre différents traitements du corps et des services professionnels et massages orientaux du corps, thérapie holistique, jacuzzi intime, soin du visage, pédicure, manucure et séances d'oxygénation vivifiantes qui délivrent 92% d'oxygène pur. En plus, des suites pour deux sont à votre disposition.
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BIEN-être
La dermatologie esthétique
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Spécialiste en dermatologie esthétique, le Dr Weitzmann redonne fraicheur et tonicité à la peau par le biais des méthodes proposées par la médecine esthétique. Mais au - delà des résultats visibles, le Dr Weitzmann recherche un bien-être général pour ses patientes. Nous avons souhaité vous faire découvrir une Nouvelle approche de la médecine esthétique au travers de notre rencontre avec ce médecin pas comme les autres.
endez-vous est pris avec le Dr Meir Weitzmann dans le lobby du Leonardo Plazza de Netanya. Jean, Stan Smith, chemise blanche impeccable, le Dr est déjà installé à notre arrivée. Poignée de main ferme, regard franc, il nous confie arriver toujours un peu à l’avance à ses rendez-vous, pour éviter les situations de stress inutile. Le Dr Weitzmann est médecin dermatologue spécialiste du rajeunissement du visage. Son expérience, il l’a acquise auprès des grands pontes de la médecine et de la chirurgie esthétique de l’avenue Montaigne et Victor Hugo à Paris puis à Londres. Dès les premiers échanges de notre rencontre, nous comprenons que son approche de la médecine esthétique va au-delà du simple traitement des rides ou des imperfections: “Ma démarche va plus loin, au travers de quelques injections naturelles d’acide hyaluronique ou de Botox,c’est le bien être générale de mes patientes que je cible.” Il nous explique que lorsqu’une femme entre en consultation pour traiter une “imperfection” du visage, elle vient aussi pour trouver une écoute et que derrière sa demande on devine que c’est un bien- être et le retour d’une confiance en elle qu’elle recherche. “La médecine esthétique souffre par fois d’une image quelques peu superficielle, alors qu’elle traite bien souvent des maux cachés”. “J’ai en tête l’histoire de cette patiente de 54 ans qui peu à peu avait perdu confiance en elle après un divorce et une longue période de solitude. Elle souhaitait redonner à son visage un certain éclat, je me souviens qu’elle avait même utilisé le terme dynamisme. On sentait bien que c’est à sa vie qu’elle souhaitait redonner du dynamisme. A Londres j’ai eu la chance de travailler sur le développement d’une nouvelle technique d’injections, le Soft medical lifting, cette technique consiste à rajeunir le visage de façon naturelle et harmonieuse en recon-
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© Eliav Ozen
au service de l’âme
stituant les volumes perdus avec l’âge par le biais d’injections d’acide hyaluronique. Cette méthode je l’ai utilisée sur ma patiente de 54 ans, quelques mois plus tard,elle me remerciait de lui avoir redonné confiance en elle, et m’avouait avoir retrouvé l’amour. Le traitement n’avait pas modifié en profondeur son visage mais le fait de se sentir plus “fraiche” avait beaucoup joué sur son psychisme. Pour moi c’est ça aussi une intervention réussi”. Une gestuelle affirmées, un ton de voix sûre et poser, font que lorsque le Dr Weitzman parle, on l’écoute avec attention. La passion qu’il a pour son métier, l’attention qu’il porte à ses patientes, à leurs besoins, à leurs attentes, il parvient à nous les faire ressentir. “Comprenez que certaines patientes ne souhaitent absolument pas que l’on sache qu’elles ont recours à la médecine esthétique donc on devient un peu complice de leur démarche en veillant à ce qu’il y ait le moins de rougeurs possible. Ça peut sembler quelque peu superflu mais si c’est important pour la patiente, le praticien doit en tenir compte”. Outre le côté psychologique, Le Dr Weitzmann appréhende son travail comme le sculpteur son œuvre. “La sculpture est une question de volumes, par moment le sculpteur creuse la matière, à d’autres, il en ajoute là où elle manque. De la même façon, par le biais des injections, je vais redonner du volume là où il n’y en a plus, combler un sillon devenu trop profond ou faire disparaître une ride disgracieuse. Je joue avec les courbes, attenue les zones d’ombre jusqu’à ce que le visage retrouve l’harmonie qui convient à la patiente. Cette harmonie à priori physique se reflète au niveau psychologique. Finalement en faisant du bien au corps ou plus précisément au visage dans mon cas, on finit par apporter une certaine lumière à l’âme”. Lorsque je demande au Dr Weitzman si son rapport à la méde-
cine esthétique a changé depuis qu’il exerce en Israël, il avoue se sentir encore plus impliqué: “ Rendre plus belle une femme juive pour qu’elle plaise d’avantage à son époux et contribuer quelque part à améliorer un “shalom bait” (paix du ménage), faire qu’une mère de famille, aux traits tirés retrouve un mieuxêtre, me donne d’avantage satisfaction depuis que je vis ici. Je dirais que la dimension spirituelle est beaucoup plus présente dans ma pratique”.
Sur ces paroles remplies de bon sens le Dr Weitzmann a posé les yeux sur sa montre, nous savions que l’entretient été arrivé à son terme. “J’espère vous avoir apporté un éclairage différent sur ma profession, j’aurais pu en parler encore pen dant des heures mais j’ai rendez-vous à mon cabinet et comme je vous le disais au début de notre rencontre je préfère arriver un peu à l’avance “.
Il nous confie s’être posé la question de l’adéquation de son métier avec la “alah’a” et de s’être tourné versun “dayan” pour avoir un avis rabbinique sur la question. “La réponse du dayan n’a fait que me conforter dans ma démarche. Il m’a dit que tant que le but recherché est le bienêtre de la femme, mes traitements étaient conforment à la “alah’a” puisque de son bien- être à elle, dépend celui de tout son foyer”.
Sur le chemin qui nous ramenait au bureau outre l’envie de confier au Dr Weitzmann les traits tirés qui trahissent quelque fois l’approche de mon 40ème anniversaire, je me souviens m’être dis qu’il est peu commun de la part d’un médecin esthétique d’ apporter à sa pratique une dimension aussi profonde et spirituelle L’air d’Israël, probablement. éliane Sebban
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Dr Meir Weitzmann! ! 68, rue Ahuza, Raanana 13, rue Remez, Netanya
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L’APRès kita vav
s’y retrouver pour bien choisir
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En Israël, le primaire s’arrête en Kita Vav, équivalent en France de la 6e. Pour les parents dont les enfants sont dans cette classe, cette période de l’année est l’objet d’une intense réflexion pour préparer la suite de la scolarité. Religieux, laïc, sous contrat, hors contrat : On espère vous aider à vous y retrouver et vous signale les pièges à éviter pour réussir l’après Kita-Vav.
imha, documentation sous le bras, écume tous les soirs les réunions et visites d’établissements scolaires pour inscrire Nissim, 11 ans et demi en kita Hé l’année prochaine. « Nous avons choisi l’option yeshiva mais même là, il y a pas mal d’établissements. Bon on ne va pas se plaindre, on a du choix » raconte cette habitante des environs de Jérusalem. Cette maman de 4 enfants se souvient avec envie du bon vieux temps où elle mettait « Tous les enfants à Lucien de Hirsch sans se poser de questions ». En Israël, la multiplicité du choix, la diversité des tendances religieuses brouillent les pistes des olims qui peinent à se faire en quelques semaines une idée précise afin de choisir. Niveau scolaire, niveau religieux, mixité, débouchés, proximité géographique, Alexandra, maman de jumelles, habite à Raanana. Cette maitresse d’école à Paris l’a joué méthodique. « J’ai visité les écoles et pris rendez-vous avec les directeurs. Un des établissements sur ma liste spécifiait l’internat dès la 4e donc comme ça n’était pas mon souhait, je l’ai barré ». Pour choisir entre les deux établissements sur sa liste, celle qui est installée en Israël a tenté de ne pas se fier au qu’en dira-t-on. « C’est le plus difficile», note Shoshana Tshuba, professeur
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d’oulpan et conseillère pour les olims francophone au collège Bar Ilan de Netanya. « Les parents écoutent beaucoup ceux qu’on raconte sur tel ou tel collège. La plupart du temps, les gens qui descendent un établissement ne se rendent pas compte qu’ils ont juste fait le mauvais choix pour leur enfant. Résultat, de nombreux collèges se trainent une très mauvaise réputation alors qu’il n’en est rien ». S’il est difficile de ne se fier qu’à son jugement au moment du choix, il est parfois complexe de l’assumer. Alexandra se souvient : « Au début, on n’arrêtait pas de me demander pourquoi je l’ai avais mises à Tsivia, un établissement très religieux ». Ethel a aussi subi plusieurs mois les remarques de son entourage. « Le collège, c’est le moment où les désirs des enfants se précisent. La majorité des copains de mon fils en vav ont été dans un collège. Et moi, je n’avais pas accroché. On a opté pour un établissement Hiloni » nous raconte Ethel. « Mes amies ne comprenaient pas, elles me harcelaient de questions. Sans compter celles qui me promettaient les pires turpitudes pour mon gamin. J’ai fini par faire le tri. Notre choix répondait à plein de critères qui restent personnels : le niveau de pratique religieuse, les frais de scolarité. J’avoue que je n’avais pas envie d’en parler avec tout le monde » note cette
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quadra installée à Ashdod. Le niveau d’enseignement religieux d’une école reste un critère essentiel. Shoshana Tshuba regrette que « trop de parents pensent qu’une école religieuse va cadrer leur enfant ». La professeure avertit « l’école n’est pas là pour éduquer l’enfant et se substituer aux parents. » «Il faut bien choisir le niveau religieux du collège sinon on risque de mettre son enfant dans une situation de décalage » explique-t-elle, « Si c’est trop ou pas assez religieux par rapport à la cellule familiale, il sera en décalage à la maison et à l’école ». Fabrice connaît bien le problème. Pour pallier son absence liée à l’Alyah Boeing, il décide avec son épouse d’inscrire Alon, 12 ans, dans une yeshiva. « Je me disais que cette structure très cadrée l’empêcherait de déconner comme moi je l’ai fait à son âge ». Résultat, au bout de quelques semaines un décrochage scolaire, des accès de violentes et de multiples fugues etc. Shoshana Tshuba rappelle à bon escient qu’il ne faut se tromper « Je vois beaucoup de parents m’expliquer que les enfants ont beaucoup changé avec l’Alyah mais il ne faut pas oublier que les enfants dont on parle sont en pleine crise d’adolescence. A Paris, rien ne dit que cela ne se sera pas passé ainsi ». Fabrice mesure la taille de son erreur. « Le collège était inadapté à mon fils et surtout passer de Maïmo à la yeshiva en internat c’était sans doute trop violent ». En cours d’année, les parents d’Alon rectifient le tir. Shoshana Tshuba rappelle
“L’école n’est pas là pour éduquer l’enfant et se substituer aux parents.”
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Sont-ils partie prenante de ce choix ? Les avis sont multiples. Pour Shoshana Tshuba « Ce n’est pas parce qu’ils vont choisir que tout va bien après ». Alexandra, sans avoir mis ses jumelles devant le fait accompli, reconnait avoir fait son choix avec son époux. Pour Ethel, si les visites se sont déroulées avec son fils, le choix final s’est fait en son âme et conscience. Elle conclut : « Mon fils avait 12 ans. Si je l’avais écouté, il aurait voulu suivre ses copains ». Virginie Guedj- Bellaïche
combien l’éventualité de se tromper n’est pas irréparable même si elle note « Il est plus facile de passer du religieux au laïc que le contraire ». Et nos enfants dans tout ca ? Faut-il en parler avec eux ?
INFO Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter la responsable des francophones au Ministère de l’Education Carine Barda : carinebarda@walla.com. Elle pourra vous orienter, répondre à vos questions, pour toutes les villes et également en ce qui concerne l’éducation spécialisée. Pour l’aide financière (pour les frais annexes de scolarisation) aux élèves nouveaux immigrants, vous pouvez contacter le Département des élèves nouveaux immigrants au Ministère de l’Education : +972 (0) 2 560 3619 ou sur www.education.gov.il/olim
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4 Hanechoshet St. Ramat Hachayal, 69710, Tel-Aviv, Israel
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Qualité . Subtilité . Elégance
LA CUISINE
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SAVEURS
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meir adoni
entre tradition et modernité
Vous ne le connaissez probablement pas pourtant le chef Meir Adoni est à Israël, ce que le chef Cyril Lignac est à la France. Découvert par le grand public dans l’émission de télévision “Mishakey Achef”, Meir Adoni a su séduire les téléspectateurs et leurs papilles. Il est aujourd’hui à la tête de quatre établissements gastronomique prisées aux univers différents où s’exprime toute la palette de son talent. Nouvelle a souhaité vous faire découvrir l’univers et les inspirations de ce chef “kah’ol ve lavan” précurseur d’une génération qui met enfin l’accent sur les saveurs et le raffinement. Meir Adoni est néen1973à Eilat, Il a été élevé dans une famille marocaine, baigné de culture et de cuisine traditionnelle qui ont nourri sa passion pour la cuisine dès son plus jeune âge « ma mère et de sa grand-mère m’ont transmis l’art de concilier précision et amour, et aujourd’hui encore c’est avec cet impératif que je conçois chacun de mes plats ». A 21 ans, après son service militaire, il commence sa carrière de cuisiner professionnel dans un grand palace de Tel-Aviv. Très vite le jeune chef ressent le besoin de découvrir d’autres horizons de saveur et décide de poursuivre son éducation culinaire à l’étranger. Il travaille dans les meilleurs établissements du monde à Chicago, Copenhague, en Espagne, en Australie et pour la Maison Lenôtre de Paris. Riche de ses voyages et de ses expériences culinaires, il rentre en Israël, continu de parfaire son style et fonde ses propres établissements. Le Blue Sky, perché sur le toit de l’Hôtel Carlton surplombe le front de mer de Tel Aviv et ouvre sur une vue de la Méditerranée grandiose. Le lieu est exceptionnel. Ici, la cuisine élaborée par le chef, est à la fois gastronomique et casher. Le style Meir Adoni c’est l’utilisation des techniques modernes pour mettre en scène de produits locaux et ainsi créer des palettes de couleurs et de textures tout en simplicité. En parlant de produits locaux, il a une prédilection pour le yaourt au lait de chèvre, le tahini, les citrons et halwa mariné. Il en résulte une expérience culinaire intense, qui met en valeur la cuisine israélienne avant tout, mais de façon inventive et créative. Pour le chef Adoni , la clef de son succès est une certaine philosophie israélienne basée sur la simplicité, la clarté et la passion. 43
SAVEURS Une soupe exotique La soupe pour 8 portions - 400 gr de jus d’orange - 400 gr de jus de pamplemousse - 215 gr de lait de coco - 115 gr de sucre - 70 gr de purée de fruits passion - 25 gr de fécule de maïs - 25 gr d’eau - Quelques grains de piment de la Jamaïque - Coconut panna cotta - 400 gr de purée de noix de coco - 400 gr de lait d’amande - Une demi-gousse de vanille - 1 bâton de citronnelle coupée - 45 gr de sucre - 15 gr de jus de citron vert / citron - 13 gr de gélatine - 64 gr d’eau - 200 gr de crème de lait
Préparation Faire tremper la gélatine dans l’eau. Amener la purée, lait d’amande, le sucre, la vanille et le citron à légère ébullition. Couvrir d’une pellicule plastique, Laisser mariner pendant une demi-heure afin de renforcer les saveurs. Dissoudre la gélatine aux micro-ondes et remuer au mélange. Laisser refroidi à température ambiante puis ajouter la crème légèrement fouettée. Verser dans une boîte basse et conserver au réfrigérateur toute la nuit. La tuile fruit de la passion -110 grammes de purée de fruits de la passion -200 grammes de sucre -75 grammes de margarine -75g de farine
Préparation Chauffer la purée avec le sucre jusqu’à ce que le sucre soit dissout. Battre au blinder et ajouter la margarine progressivement jusqu’au mélange complet. Ajouter la farine en une seule fois au mélange. Cuisson au four: Étalez une couche mince sur une plaque à biscuits et cuire au four à 165 degrés environ 5-6 minutes jusqu’à ce que doré. Retirer du four, à refroidir à température ambiante et emballés dans un récipient fermé. Dressez selon l’image.
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NEW CASTLE Le spécialiste des accessoires et ustensiles de cuisine au Canyon Ir Yamim de Poleg Vous présente ses atelier Cuisine. dispensé par des chefs confirmés en français ou en hébreu Atelier boulangerie Atelier Pâtisserie Atelier quiche Atelier sushi Atelier Italien Et bien d’autres thèmes encore....
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déco
tendance d’hiver
1.
bohème chic Le bohème chic on le connaissait sur les podiums des défilés de mode avec ses accents seventies. Côté déco, cette tendance est sortie des roulottes pour faire son entrée dans nos intérieurs.Connu également sous le nom de Bobo chic, Hippie chic ou encore Kinfolk, ce style mixe motifs, couleurs, tissus et objets hétéroclites venus d’ici, mais surtout d’ailleurs.Une fois maîtrisée et intégrée à un mobilier moderne, voici une tendance qui habille un intérieur et lui donne un ton nomade 3 quelque peu rêveur tout en y apportant joie, originalité et chaleur. Et si on partait?
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Pour une ambiance bohème sur mesure la couleur est de mise, sur les tissus, sur les objets et même sur les murs. Rouge pourpre, rose indien, bleu turquoise, violet, ou jaune safran, autant de teintes qui apportent gaité et énergie. Lorsqu’ elle s’empare du mobilier, la couleur donne force et chaleur à votre espace de vie, elle peut aussi y ajouter des notes quelque peu orientales. Un canapé rouge ou violet, des coussins imprimés, un plaid patchwork et votre salon prend des airs d’ailleurs. Le magazin Budulina à Rishpon propose le choix de tissus et de mobilier en parfait accord avec la tendance. Le Bohème c’est une histoire de matières. Le bois naturel, peint ou laqué, le rotin, le fer forgé, côté mobilier. Pour les textiles le coton, la laine, les velours, la fourrure, les broderies et les étoffes riches aux parfums de contrées lointaines. C’est là que réside la richesse de ce style et c’est ce qui confère une atmosphère cosy à un intérieur. Renby, au 80 rue Herzel à Tel Aviv vous ravira pour sa sélection de tissus, d’étoffes ou de coussins: Hermes Home, Elitis, ou encore Missioni Home, le magasin propose également des gammes plus abordables Incontournable de cette tendance, le tapis3 se veut coloré, aux accents ethniques, en patchwork ou Kilim. Il apporte chaleur et style.
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1. Composition Missoni Home Mah Jong, Rochebobois 2. DIY, http://www.everydaywithsarah. com/diy/diy-rope-copper-wall-hanging/ 3.Le tapis kilim: également orthographié klim ou kélim (mot d’origine turque), est un tapis dépourvu de velours car il est brodé au lieu d’être noué.4. Fauteuil patchwork bohème blanc, www.jardindeco.com 5. Collection Bohème Chic, Caravane 6. Collection bohème, Rebecca Buenik. 7. Tables poupée russe, Maison du Monde
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3.
En accumulation, les tapis d’horizons différents renforcent le côté nomade inhérent à cette tendance. Elément fort du style, les wall hungings2, tissages muraux en fils de laine ou de coton, viendrons habiller et styliser un mur, ou une tête de lit. Si vous êtes du genre manuelle et patiente, vous pouvez les réaliser vous-même.
Tutoriel wall hunging sur www.myls.fr ou www.evrydaywithsarah.com
Mix and match4: Rideaux, tentures, fleurs et couleurs éclatantes, poufs et coussins colorés. Photos, peintures, illustrations, cadres, miroirs et quelques dorures, le tout est de savoir les marier pour créer une cohérence. Chez Hommage, 13 rue Olei Tsion à Yaffo, vous trouverez des pièces fortes et aussi les accessoires qui vous permettront d’inviter le Bohème Chic chez vous. Faites-vous plaisir, mariez un mobilier contemporain ou quelque peu industriel à des tissus chauds et cosy comme le velours ou la laine. Osez les imprimés, les broderies et les étoffes. Mélangez les couleurs, les motifs et les cultures tout en veillant à conserver équilibre et harmonie, sans trop en faire. C’est le secret de ce style résolument riche, moderne et métissé. Nathalie Benayoun
4.
CONSEILS Pour ne pas tomber dans le total look roulotte tzigane on y va en douceur et on joue sur les accessoires. Si la couleur sur les murs vous attire, choisissez de n’en peindre qu’un. Pour le mobilier une pièce forte et colorée suffit comme le canapé ou un buffet imposant. Quant aux accessoires, les enseignes Ginger, présentent dans la majorité des canyons en Israël (gingerhome.co.il), vous proposent une large sélection dans la pure lignée du style bohème chic, aux goûts d’ailleurs.
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6.
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FOCUS déco
Warendorf
LE PLUS EUROPéEN DES CUISINISTES ISRAELIENS Situé dans le quartier de Ramat Hahayal à Tel Aviv, WARENDORF est sans doute le plus européen des cuisinistes en Israël. Côté qualité un nom suffit, l’Allemagne, pays où sont fabriqués tous les éléments de ces cuisines haut de gamme. Côté design, la France et la Hollande sont à l’honneur avec des collaborations prestigieuses, Philippe Starck et Piet Boon, pardonnez du peu. Ils ont enrichi la gamme existante de modèles mêlant élégance, fonctionnalité, inventivité et style. Le résultat, des cuisines qui se fondent si bien dans nos espaces de vie ouverts qu’elles se feraient presque oublier. Shifra prend en charge chaque projet dans sa globalité et met à la disposition de ses clients l’écoute, le conseil et le savoir-faire d’une équipe composée de vrais professionnels. Leurs 25 années d’expérience se notent dans chaque détail, sur chaque finition de ces cuisines pour la vie. Finalement c’est dans la chaleur de l’accueil et cette bonne humeur endémique que l’on se sent en Israël chez WARENDORF. 4, rue Hanechoshet Ramat Hachayal 69710, Tel-Aviv, Israel Phone: 03-6299799
Budulina
renouveau
Israël est réputé pour être à la pointe des hautes technologies et de l’agriculture. Cependant il excite un domaine moins connu où notre pays excelle, le design d’intérieur. Situé au cœur d’un moshav pastorale nommé Rishpon,”BUDULINA” est un établissement au concept unique et innovant. Ce magasin de meubles propose une gamme de tissus d’ameublements exclusifs et des services de restauration de fauteuils, canapés et autre. Vous avez déjà vu ça en France? En fait, probablement. Cependant il y a un peu de “chutzpah” israélienne dans l’idée de se tourner vers la restauration d’un meuble lorsque l’on a envie de nouveauté dans son intérieur. La restauration de votre mobilier devient une expérience simple et rapide, grâce à l’équipe professionnelle d’expert en design d’intérieur qui sont là pour vous conseiller et ce même en français.Donc, si vous souhaitez meubler ou rafraîchir votre salon, BUDULINA, est à notre avis un endroit qui vaut le détour. Vous pouvez également vous rendre sur leur page Facebook qui est très appréciable et appréciée.
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Rehov Akfar 4, Rishpon (au nord d’Herzliya) 054 654 9490 www.budulina.co.il
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CULTURE
LA LITTERATURE FRANCAISE
à l’heure de l’ivrit
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En 2008, Israël est l’invité d’honneur du Salon du livre de Paris. Trente-neuf auteurs israéliens sont invités porte de Versailles pour rencontrer le public français. Si ces écrivains obtiennent un joli succès critique dans l’Hexagone, l’inverse reste compliqué. Sur le marché israélien, les auteurs traduits en français occupent un marché restreint. Panorama.
our Eliette Abécassis, habitué au succès, la nouvelle a tout de même une saveur particulière. Son dernier roman « Alyah » va être traduit en hébreu. Un livre qui raconte la tentation de Jérusalem pour les juifs de France aux prises avec l’antisémitisme, désormais disponible pour le public israélien : rien de plus normal, pensez-vous. Et bien sachez que l’histoire de la traduction en hébreu de la littérature française fut longue et parfois douloureuse. Entre 1948 et 1995, les tentatives de faire découvrir en ivrit le classiques français sont embryonnaires. Il faut attendre 1995 pour que deux maisons d’éditions israéliennes offrent un véritable souffle à la littérature francophone. Et ce grâce au programme « Eliezer Ben Yehuda » du nom de l’inventeur de l’hébreu moderne. Adopté en 1994, ce programme à la publication d’œuvres d’auteurs français en hébreu. Entre 1994 et 2004, plus de 140 titres ont bénéficié d’une aide à la traduction. Une trentaine de traducteurs ont obtenu une bourse de séjour en France. Chez l’éditeur Carmel, les ouvrages de Fernand Braudel, Albert Memmi, Albert Camus, Marguerite Duras,
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Jean Paulhan, Jean Daniel ou encore André Glucksman, récemment disparu, sont pour la première fois traduit en ivrit. Chez Babel, fondé par Amit Rotbard, ce sont les œuvres de Sade, Georges Bataille, Roland Barthes, Jean Baudrillard, Pierre Bourdieu et Michel Foucault. La jeune maison d’édition publie par ailleurs l’intégrale en ivrit de Georges Perec. Dans les années 2000, les auteurs contemporains qui trustent les classements des meilleures ventes voient leurs livres traduit dans la langue hébraïque. Amélie Nothomb, Jean-Christophe Rufin, Philippe Claudel, Marc Lévy mais aussi Faiza Guène. Alors qu’en 2004, Irène Nemirovsky reçoit à Paris à titre posthume le prix Renaudot. Dans la foulée, à Jérusalem « Suite française » est traduit en hébreu. Preuve de la qualité de toutes les traductions, de nombreux traducteurs ont signé sur leur nom leurs œuvres propres dans leurs langues maternelles. C’est le cas d’Emmanuel Pinto (Voir interview) d’Alona Kimhi, auteur de « Lily Tigresse », « Suzanne la pleureuse » ou encore « moi Anastasia ». Pour l’année 2016, « Gros Câlin » de Romain Gary paraîtra en hébreu. La traduction sera signée Dorit Siloh.
Emmanuel Pinto: Non. Chaque auteur possède son propre langage, sa propre musique, son propre style. Traduire un auteur c’est endosser un personnage. Que ce personnage soit homme ou femme, importe peu. D’ailleurs, je trouve qu’Irène Némirovsky a une écriture très masculine. NOUVELLE: En 2012, vous publiez « Acouphène » (Ed. Acte Sud). Vous avez écrit ce roman en hébreu. Pourquoi ne pas l’avoir traduit vous-même en français ?
« Non il ne faut pas nécessairement aimer un auteur pour le traduire » Né en 1962 au sein d’une famille juive séfarade très religieuse, Emmanuel Pinto a étudié l’histoire et le théâtre. « Daniel », son premier roman est salué par la critique et couronné par le prix du premier roman du ministère de la Culture. Parfaitement francophone, celui qui a vécu de nombreuses années en France est auteur, metteur en scène de théâtre, scénariste mais aussi traducteur littéraire. Pour Nouvelle, il lève le voile sur les mystères de la traduction.
Emmanuel Pinto: Parce qu’on traduit toujours vers sa langue maternelle. Je n’aurais pas pu restituer en français dans un langage suffisamment élaboré et soutenu un roman dans un hébreu très correct. Si j’avais fait ce travail, la traduction n’aurait pas ressemblé au roman initial en hébreu. NOUVELLE : Avez-vous l’impression que le public israélien connaît bien la littérature française ? Emmanuel Pinto: Non. Je crois que ca reste un public restreint. Ceux qui aiment lire connaissent les grands auteurs classiques comme Marcel Proust, Albert Camus, Charles Baudelaire ou encore Marcel Pagnol. Si on parle des auteurs contemporains, ils connaissent Michel Houellebecq, Jean Echenoz. Même si les maisons d’éditions proposent beaucoup de titres, je ne note pas d’engouement important pour les auteurs français. Propos recueillis par Virginie Guedj-Bellaïche
NOUVELLE: Pour traduire un auteur, faut-il forcément l’aimer ou apprécier son œuvre ? Emmanuel Pinto: Non il ne faut pas nécessairement aimer un auteur pour le traduire. Avant de traduire Albert Camus, je n’en avais que la perception de ma première lecture qui remontait à l’enfance ou à l’adolescence. J’avais gardé l’impression d’un auteur austère et disons-le inaccessible. Quand j’ai commencé à me plonger dans son œuvre pour le traduire en hébreu, je me suis imprégnée de sa musique, de son style. J’ai découvert un auteur très allègre, joyeux et malin. J’ai d’ailleurs traduit son œuvre en gardant constamment à l’esprit cela. NOUVELLE: L’hébreu offre-t-elle toutes les possibilités linguistiques pour restituer une œuvre en française et en préserver l’essence ? Emmanuel Pinto: C’est une question qui se pose pour toutes la langue et pas seulement l’Hébreu. L’hébreu est une langue coupée. On est passée d’une langue ancienne, historique à une langue moderne. Il peut y avoir une difficulté à traduire un texte qui se situe entre ces deux temps mais on y arrive toujours. NOUVELLE: Vous avez traduit des femmes comme Irène Némirovsky. Est-ce particulier de traduire une auteure femme ? 53
évasion UN WEEK-END au kibboutz Envie de changer de décor l’espace de 48 heures sans pour autant passer par la case hôtel, Nouvelle vous propose de finir 2015 ou de commencer 2016 au choix par une escapade 100% israélienne. : Le kibboutz. Structure collectiviste qui a écrit une page centrale de l’histoire du pays, le kibboutz est aujourd’hui un acteur incontournable du tourisme israélien. NAHSHOLIM : Situé au pied du Mont Carmel, le kibboutz Nahsholim propose toute une série de petites maisons réparties le long de la mer Méditerranée. Votre panorama sur place : une baie naturelle et des couchers de soleil magiques à couper le souffle. Les petits lotissements entoures de vastes étendues de pelouses seront l’écrin idéal pour un break en famille ou en couple. Avec une large gamme de chambres (unités familiales, chambres couples, chambres de villégiature de campagne, villa familiale ou 40 chambres luxe), Nahsholim propose aux estivants tous les prix. Infos : www.nahsholim.co.il
Kfar Blum Kibboutz Nahsholim KFAR BLUM : Situé à 4 km de Kiryat Shmona, ce kibboutz a été fondé 5 ans avant la création de l’état hébreu par des immigrants juifs de Grande – Bretagne et d’Afrique du Sud. Pour la petite histoire, il doit son nom à l’ancien premier ministre Léon Blum. C’est en 1957 que le kibboutz crée un hôtel de 6 chambres initialement pour accueillir les invités des résidants. Au fil des ans, la structure hôtelière s’agrandit. Aujourd’hui fort de ses 5 étoiles et de ses 192 chambres, le Pastoral Kfar Blum offre un catalogue impressionnant d’activités familiales : une piscine olympique, des courts de tennis, un parc d’aventure sans oublier le kayak sur le fleuve du Jourdain. Infos : www.kfarblum-hotel.co.il 54
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Kibboutz Ruham a RUHAMA : Fondé en 1911, ce kibboutz situé en plein Néguev est le lieu de villégiature et d’entrainement des équipes sportives nationales israéliennes. Pour le rallier, il vous faudra faire en voiture, 1 heure de Tel-Aviv. De petite taille, environ une trentaine de chambres, Ruhama offre tout le confort nécessaire sans luxe ostentatoire. Particularité : ce kibboutz – où vivent 700 personnes, abrite un musée archéologique unique qui fut constitué grâces aux importantes fouilles réalisées dans la région par les pionniers. Pièces maitresses du lieu : une mosaïque datant de l’époque byzantine et des poteries préhistoriques. Infos : http://www.sahr.com/ruhama/ (blog) 56
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INTéGRATION
RéFLEXION POUR UNE MEILLEURE INTEGRATION
Les olims francophones lancent le ThinkThank
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Dimanche 28 novembre, une cinquantaine de personnes s’est réunie à Jérusalem pour monter un think tank de réflexion autour de l’intégration des olims francophones en Israël. Reportage.
rée sous l’impulsion du bouillonnant Dov Maïmon, chercheur en chef du Jewish People Policy Institute (JPPI), ce Think Tank a pour but de «discuter des meilleures façons d’aider à une meilleure intégration des olim de France en Israël et d’utiliser toutes les énergies et les bonnes volontés pour atteindre ce but». Première question abordée: la pertinence de l’entrée dans les partis politiques israéliens. Pour Binyamin Lachkar, le salut passera par là. «La communauté francophone n’a pour le moment jamais su utiliser les leviers qui influencent les députés. Dans les partis qui organisent des primaires (Likoud, Avoda, Beit Yehudi), ce sont les adhérents du parti qui sont les véritables patrons des députés. Ils décident si le député sera réélu ou pas» nous explique celui qui a fait son alyah en 1996. Ancien conseiller du maire de Jérusalem et aujourd’hui membre du Likoud, Binyamin Lachkar avertit «Un groupe important de francophones dans un parti devient le faiseur de rois, influence voire décide qui est élu et qui fait ses valises, qui devient ministre et qui reste simple député. C’est l’adhésion massive en groupe dans les partis qui transformera les problèmes de l’alyah française de simple questions parmi d’autres à une priorité nationale à résoudre urgemment». D’autres comme David Tibi sont moins convaincu. Dentiste-implantologue à Paris, ce militant communautaire installé à Raanana depuis 1 an et demi est partisan de «la méthode forte» avec «action coup de poing».
«Jusqu’à aujourd’hui, toutes les expériences précédentes furent des pétards vite mouillés» Fer de lance de son combat: la reconnaissance des diplômes français par l’administration israélienne. Sa lettre coup de gueule sur les réseaux sociaux a fait le buzz. «En quelques jours, plusieurs députés m’ont contacté. J’ai réussi à décrocher un rendez-vous avec Binyamin Netanyahou». A la sortie de la réunion, l’éducateur Bernard Zanzouri ne cache pas sa satisfaction: « C’était une bonne réunion avec des gens de gauche et de droite qui ont pu s’asseoir ensemble, se sourire et se mettre d’accord sur plusieurs points. C’est vital. Néanmoins, Le plus dur est cependant devant nous. Dans la concrétisation pratique des idées. Jusqu’à aujourd’hui, toutes les expériences précédentes furent des pétards vite mouillés ». Israël Tavor, blogueur reste circonspect : « je suis partagé entre l’expérience de ces réunions qui ne donnent rien et l’envie de ne pas décourager les autres » nous confie l’une des plumes de Roots Israël. Si aujourd’hui beaucoup espèrent que cette fois-ci sera la bonne, c’est sans doute grâce à la présence de Qualita. Créée en juin 2015 par Marc Eisenberg, cette association a pour raison d’être l’amélioration significative les chances de réussite des Olim de France, en Israël, et de renforcer la contribution économique et sociale de l’Alya française. Affaire à suivre donc.
THINK THANK QU’EST CE QUE C’EST ? Etymologie : expression anglaise qui, littéralement, signifie réservoir d’idées. L’expression “think tank” (ou laboratoire d’idées) désigne une institution de droit privé, en principe indépendante de l’état, à but non lucratif, qui regroupe des experts ou des professionnels chargés de réfléchir sur des questions des domaines politique, économique, technologique, social, etc. Les think tanks produisent régulièrement des études ou des rapports et formulent des propositions. Certains sont ouverts vers la société civile et organisent des réunions publiques, des séminaires ou des colloques. Ils sont parfois considérés comme un lien entre le monde du savoir ou de la recherche et celui de la politique ou du pouvoir.
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Lettre ouverte adressée au premier ministre de l’état d’Israël. Monsieur le premier ministre, Vous nous avez demandé de rentrer à la maison. Nous l’avons fait avec plaisir et fierté. Notre amour et notre attachement à Israël sont indéfectibles. Et vous le savez ! Je souhaite par ce message vous faire prendre conscience des conséquences dramatiques que représente la non reconnaissance des diplômes français en Israël. L’accès au marché du travail en Israël est le meilleur moyen d’intégration. Certains juifs de France voulant faire leur Alya sont bloqués car ils savent que leurs diplômes ne seront pas reconnus et donc ils ne pourront pas exercer leur profession en Israël. Aujourd’hui nous savons tous à quels dangers sont exposés les juifs en France. Vous ne pouvez pas prendre la responsabilité de les exposer plus longtemps à l antisémitisme qui tue. Vous avez dit que vous feriez tout pour favoriser leur intégration... Concernant les nouveaux immigrants la plupart des diplômés sont en déclassement social ou se retrouve sans emploi. Beaucoup ne pouvant plus subvenir au besoin de leur famille ont décidé de rentrer en France. Certains l’ont déjà fait. C est un grave échec ! Je tiens à votre disposition des cas dramatiques que la décence ne me permet pas de dévoiler publiquement. Vous connaissez mieux que moi les raisons scandaleuses qui poussent à cette discrimination. Elles n’ont rien à voir avec nos compétences ! Nous ne vous demandons que la possibilité de travailler. Nous représentons une richesse pour Israel qu’ aujourd’hui vous ne souhaitez pas exploiter. Faites nous confiance ! Si comme vous l’avez dit la Alya des juifs de France est une priorité pour vous alors faites rédiger un texte de loi permettant la reconnaissance de TOUS les diplômes français ! Vous avez des experts à vos côtés qui vous permettront de surmonter les obstacles juridiques. Monsieur le premier ministre ne vous faites pas diriger par la bureaucratie infernale de notre pays. Avant les élections vous aviez fait naître en nous un grand espoir par vos annonces sur ce sujet. S’il vous plaît ne gâchez pas notre rêve sioniste. La reconnaissance les diplômes français sera Sdv un tournant historique permettant de lever cette entrave au droit au retour et permettre ainsi à de nombreux juifs de revenir sur la terre de leurs ancêtres. Monsieur le premier ministre la balle est dans votre camp mais le temps presse et la colère gronde. Ci-dessous je vous joins une copie de mon diplôme. Ce ne sont pas des diplômes de pacotille,ils ont été obtenus avec des efforts et des investissements importants. Nous vous demandons de les considérer dignement. Nous attendons de vos nouvelles. Respectueusement, David Tibi 59
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Matériel: 3 feuilles de papier A4 de couleur et de la colle 1: Faites un repère tous les 2,7 cm sur la largeur de chaque feuille. Puis marquez les plis de manière à avoir 11 plis à égale distance. 2: Retournez la feuille et marquez le centre du côté droit. Pliez depuis ce centre jusqu’aux seconds plis sur les côtés. Puis pliez depuis les angles jusqu’aux 4eme plis. Continuez en pliant en diagonale un pli sur deux. Cela vous donne un quadrillage de losanges. 3: Pliez les losanges pour former un accordéon. 4: Rejoignez les 3 feuilles A4 avec une bande de scotch. 5:Collez les parties les plus hautes avec de la colle en tube ou liez le tout avec du fil et une aiguille.
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LES SIGNES & NOUS Tribu | BINJAMIN élément | FEU Pierre | TURQUOISE
KISLEV et le Mazal KESHET Voici une rubrique astro d’un genre nouveau. Nous n’allons pas vous dire ce qui va vous arriver cette semaine ou le mois qui vient puisque dans notre tradition la notion de destin n’existe pas. En revanche, il existe une notion de potentiel et de caractéristiques dont l’Homme est pourvu selon le mois, le jour, l’heure et même la minute de sa naissance. Pour connaitre votre date de naissance hébraïque, soit vous regardez sur votre teoudat zeout soit vous allez sur le www.chiourim.com/cal/anniversaire.php
KISLEV Le mois de Kislev est le 9eme mois de l’année en partant de Nissan. C’est le mois de la confiance par excellence. Les hashmonaim ont combattu et triomphé de la culture grec grâce à la confiance active qu’ils ont placé en D-ieu et en gardant à l’esprit que la providence divine veille sur Israël ce qui constitue une autre forme de confiance, la confiance passive. C’est un mois influencé par la beauté et qui est propice pour notre peuple à l’assimilation. Les lumières de la culture grecque étaient et sont toujours très attrayantes. Les éclairages, les feux d’artifices des fêtes peuvent facilement faire écran et masquer les lumières discrètes mais pleines de sens de la hanouccia. C’est en Kislev que le premier arc en ciel est apparu scellant les promesses faites par D-ieu à Noah de ne jamais faire disparaitre l’humanité. Le 19 kislev est considéré comme le nouvel an de la hassidout, c’est à cette date que le Rabbi Chneour Zalman, l’auteur du Tanya est sorti de prison et où il a pu à nouveau diffuser ses enseignements et rependre la lumière de la Torah. Mazal KESHET -(Arc) Sagitaire Les natifs du mois de Kislev sont des gens vrais, entiers, droits et peu rancuniers. Ils ont l’hypocrisie en horreur, elle peut réveiller en eux la colère mais cette colère restera intérieure car ils sont sous l’influence de Jupiter (planète d’intériorité). Malgré une sociabilité apparente il est difficile de pénétrer leur univers. Ce signe supporte très mal la pression, il a besoin de sérénité pour être efficace et performant. La bonté (hessed) et le don de soi sont très naturels pour eux mais il arrive que ce soit au détriment de leurs proches. La sensibilité et le potentiel spirituel particulièrement important, rendent les natifs de ce signe intuitif quant aux pensées de leurs interlocuteurs. Une grande logique, une manière efficace de présenter les choses et les situations, une bonne capacité à faire le lien entre les personnes font d’eux de bons enseignants, de bons éducateurs et pour certains d’entre eux, de bons dirigeants. Ce sont des gens d’influence et elle peut être aussi positive que négative. Quand ils sont tournés vers la Torah, ils ont la capacité de ramener les âmes égarées. Leurs prières et leurs paroles en général ont beaucoup de force. Il arrive qu’ils ne parviennent pas à estimer les entreprises dans lesquelles ils se lancent et se retrouvent dans des situations au-delà de leurs capacités. Ils gagneraient à moins manger et à moins dormir, à s’ouvrir d’avantage aux autres et à éviter les situations pouvant entrainer les mauvaises paroles.
Planète JUPITER En hébreu on la nomme Tsedek c’est la plus grosse planète du système solaire. Planète avec une très bonne influence mais entourée de deux astres très négatifs, Mars, la planète du sang et Saturne, la planète du meurtre. Elle possédait les caractéristiques d’une planète éclatante mais ses deux voisines lui cachent la lumière, faisant d’elle une planète obscure. Tsedek représente la Gueoula cachée. On parle d’ailleurs d’elle comme une planète d’intériorité. Pierre TURQUOISE De couleur bleu, c’est une pierre emblème de courage, elle suscite la noblesse des sentiments; l’indulgence et la générosité. Symbole de sagesse, en cas de querelle, elle favorise la réconciliation. Pierre antidépresseur, la turquoise apporte le bienêtre. Elle a la capacité de refroidir le corps et d’apaiser le mazal keshet qui est un signe de feu. Tribu Benjamin Benjamin est la tribu la plus douée en ce qui concerne l’« art » du tir à l’arc. Sa portion comprend le Temple de Jérusalem Benjamin symbolise à la fois la confiance et le repos, le sens du mois de Kislev. De toutes les tribus d’Israël, Benjamin fut la seule qui naquit sur la terre d’Israël. La terre d’Israël est l’endroit où l’on ressent le plus la providence Divine et l’omniprésence absolue de D.ieu.
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Lettre Sameh Le nom sameh signifie « soutenir » Le sentiment de se sentir soutenu correspond à la confiance en la providence Divine associée au mois de Kislev, » La forme du sameh est un cercle, qui représente l’omniprésence de D.ieu et Sa providence qui englobent tout. La Kabbale et la ‘Hassidout parlent du grand cercle de la lumière infinie de D-ieu.
VIS MA VIE D’OLAH HADASHA
AU SUPERMARCHE L’Alyah c’est du sionisme, de l’engagement et la promesse d’une nouvelle vie pleine de sens. Mais c’est aussi de vrais et grands moments de solitude. Virginie B., olah hadacha qui préfère garder l’anonymat nous raconte ses premiers pas en Israël. Ce mois-ci, suivez-là au supermarché. Je me souviens très bien de la première fois où j’ai fait mes courses dans un supermarché israélien. Non, je ne parle pas d’acheter trois paquets de chips, de l’eau et de la charcuterie à dissimuler dans le frigo de la chambre d’hôtel des vacanciers que nous étions, je parle de la vraie première fois. Cette fois, où tu vis ici. Je vous resitue la scène. On est début août. Ça fait 3 jours que j’ai reçu mes meubles et mes 60 cartons. J’ai testé tous les restaurants environnants sur place ou à emporter. Mon mari pour m’inviter, à enfin faire à manger, a utilisé deux méthodes : il a déballé tous les cartons de vaisselle et de casserole et comme manifestement je n’ai pas capté le message, il s’est fait un collier avec tous les tickets de cartes bleues du « Burger bar ». Étant donné qu’il menace de le porter pour la bar-mistva du fils de ma copine, j’avoue, là, je capte très clairement le message. 17h03 : Je ferme la porte de la maison en lançant la voix guillerette, « je reviens dans 30 minutes ». Autant te le dire tout de suite je suis rentrée à 19H56. La makolette faisant à peu près la moitié d’un terrain de tennis, mon mari me soupçonne très fortement d’avoir fait une halte au Cafféneto, mes gosses hurlent à la mort comme s’il n’avait pas mangé depuis 4 jours. Ce qui est très étonnant, vu que depuis que nous sommes là, ils sont passés – sans prévenir la principale intéressée moi - à environ 8 repas par jour. 17H12 : Je suis en arrêt devant l’étal du boucher comme devant un problème de maths avec les trains qui se rencontrent. Vous savez : « en sachant qu’un train part de X à 16H02, et roule à une vitesse de 80 kms, à quel heure rencontrera-t-il le train Y partant de … ». Bref, le boucher me regarde comme si j’accusais un sévère retard mental. Je lui parle jarret, plate côte, il me répond 6, 2, 3, 4. On se quitte sur un consensus mou, façon rencontre diplomatique foireuse, je prends des cuisses de poulet. Il sourit, je range mon paquet dans mon caddie avec l’air de « ça ira pour cette fois mais bon… »
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17H24 : Je tente de comprendre les promos. En slalomant entre les « 1+1 » et les « 2E à moitié prix », je me dis qu’il faut au moins l’agrégation de physique pour tout décoder. Energie inutile à dépenser puisqu’ arrivée à la caisse, je comprendrais que pour en bénéficier il faut …. La carte de fidélité. 17H32 : Texto de mon mari « Pitié pas de poulet s’il te plait. Prends de la vraie viande » 17H43 : Ca fait 21 minutes que je cherche le riz à côté des pâtes. Le hic c’est que j’essaie de transposer le plan du Monoprix de Neuilly au Méga de Raanana, ce qui est aussi débile que de circuler dans les rues de New York avec sous le bras le guide du routard sur Sidney. 17H58 : 2e texto de mon mari « T’en es où la ? » 18H25 : Je suis bloquée sur le prix des pizzas surgelées. Je fais la conversion en euros. Faut dire que j’ai qu’une carte bleue française. 18H32 : 3e texto de mon mari « t’es partie faire les courses à Beer-Sheva ? » 18H46 : Je fais la queue derrière un caddie orphelin mais chargé à ras bord. Quand je tente de le devancer, une voix m’interpelle « Il y a une personne avant vous » Moi : le caddie est à vous. La voix : non Moi : de quoi je me mêle alors ? Et là comme par magie, le propriétaire du caddie abandonné réapparait les bras chargés. La voix : je vous l’avais dit 19H04 : La mamie marie mêle tout du caddie inspecte mes achats sur le tapis roulant. Je l’enverrais bien fourrer le nez dans ses affaires mais comme elle m’a fait remarquer que les yaourts périmaient le lendemain, je me contente de lui sourire bêtement. 19H32 : 4e texto de mon « mais mince, t’es où ? » Résultat, j’en ai pour environ 450 shekels. J’ai 4 sacs plein et croyez-moi, pas de quoi préparer un vrai repas. La suite …. Au prochain épisode.
Le maquillage est un Art’
Elisheva en est l’expression...
www.makeupbyelisheva.co.il 052 420 1221
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