Reportage Gouvernement RDC Congo Publication CEE

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PUBLIREPORTAGE Supplément gratuit à La Libre Belgique et La Dernière Heure / Les Sport - avril 2011

LE CONGO UNE RICHESSE

EXCEPTIONNELLE

Avec l’aimable collaboration de Son Excellence Henri Mova Ambassadeur de La République Démocratique du Congo auprès du Royaume de Belgique et de Monsieur Michaël Sakombi Responsable Presse auprès de l’Ambassade du Congo.


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Le congo, une terre de découverte

LES BELGES ONT UNE VRAIE EXPERTISE DU CONGO RENCONTRE

AVEC

MOVA, ambassadeur

HENRY

de la République

démocratique du Congo en Belgique, un homme qui croit que notre pays peut jouer un rôle accru en RDC

V

otre Excellence, quel regard portez-vous sur votre mission en Belgique ?

“C’est une question dont la réponse pourrait s’étendre sur des pages et des pages à l’instar de l’histoire qui unit nos deux pays. Cela va bientôt faire deux ans que je suis en poste ici à Bruxelles. Un demimandat qui a débuté dans un contexte très particulier. Vous vous souviendrez que nos deux pays avaient traversé de nouvelles tensions avant mon arrivée. Ces tensions sont d’ailleurs largement à l’origine de ma présence ici. J’avais la réputation, à Kinshasa, d’être un défenseur d’une entente cordiale entre nos deux Etats. On a donc trouvé en haut-lieu que j’étais tout désigné pour reprendre ce poste et je ne m’en plains pas. Sur le contenu de ma mission, je dirais que depuis que je suis arrivé, j’ai eu beaucoup plus de contacts avec les milieux d’affaires qu’avec les milieux politiques.”

Et qu’est-ce qui ressort de ces nombreux contacts avec le monde des affaires belges ? “La tendance générale est une envie, pour beaucoup d’entrepreneurs, de prendre pied chez nous. Mais entre l’envie et le passage à l’acte, il y a un monde.”

A quoi attribuez-vous ce non passage à l’acte ? “La peur de l’inconnu et une forme de frilosité face aux obstacles, parfois réels, qui peuvent surgir. Mais je dirais que ces obstacles ne sont pas propres à la République démocratique du Congo. Tout le continent

DIFFUSER LA CULTURE

dans le monde entier à partir de Bruxelles… CONGOLAISE

M

ichael Sakombi :

Dès son premier discours du 30 juin 2009, l’Ambassadeur Henri Mova Sakanyi avançait l’idée de la mise en place d’un programme culturel à l’ambition plus générale…

Professeur Eddie Tambwe africain peut-être difficile à appréhender pour des investisseurs auropéens qui débarquent avec leur système de valeurs”.

est estimé à 6,1% pour 2010. Bref, ce n’est peut-être pas encore le Jardin d’Eden mais on progresse dans la bonne voie et on n’a pas à rougir. Il faut aussi pouvoir se souvenir d’où l’on vient. Qui aurait osé parier un franc, je ne parle même pas en euro, sur la simple survie de mon pays il y a seulement dix ans. Le chaos et la guerre étaient notre quotidien et pourtant regardez où nous sommes.”

Il faut reconnaître que ce n’est pas toujours très facile de prendre pied en RDC pour un Belge ou, plus largement, pour un Européen ? “De nouveau, je ne pense pas que ce soit propre à la RDC.Vous voulez certainement parler de la corruption. Elle existe, c’est vrai, mais le gouvernement multiplie les actions pour juguler ce fléau. Le Parlement congolais a aussi voté un code des investisseurs que beaucoup ont jugé trop laxiste parce qu’il faisait la part trop belle à ces investisseurs.Tout n’est pas rose mais la situation s’améliore et les institutions internationales le reconnaissent. Les chiffres, s’ils sont austères, ont le mérite de la clarté. En ce sens, un indicateur du dynamisme de l’économie congolaise, c’est la part des investissements dans le PIB. On note une augmentation croissante des investissements. Le caractère structurel de cette évolution est de nature à rassurer quant à la durabilité de la croissance en RDC. En 2010, l’investissement est estimé à 29,3% du PIB, ce qui représente une augmentation exceptionnelle en comparaison aux années antérieures. On était à 22,4 en 2008 et 10,6% en 2006. On peut faire le même exercice avec le taux de croissance du PIB. Ainsi, la RDC a connu une période de récession qui s’est terminée en 2002. Depuis lors, les taux de croissance ont toujours été supérieurs à 4%. La crise financière de 2008 ne nous a pas épargnés. Le taux qui était de 6,2% en 2008 est repassé à 2,8% en 2009. Aujourd’hui, ce même taux

Vous pensez que la Belgique a encore un rôle à jouer en RDC ?

 Pour

Son Excellence Henry Mova Sakaniy, ambassadeur de la RDC en Belgique, notre pays dispose de vrais atouts pour réussir dans son pays. Un géant d’Afrique où les possibilités sont nombreuses.

“C’est absolument évident. Bien sûr les choses ont changé en Belgique aussi. La plupart de vos fleurons sont passés sous la coupe de multinationales, ce qui complexifie aussi la donne. Mais la Belgique conserve une expertise réelle et exceptionnelle par rapport à mon pays. Même les Chinois sont venus à Tervueren pour se renseigner sur les avoirs potentiels des mines congolaises. De nombreux Belges travaillent pour des sociétés étrangères qui ne tarissent pas d’éloge pour ces recrues. Je dirais que le potentiel est des deux côtés. Il faut pouvoir s’acclimater. Cela peut parfos prendre un peu de temps mais le jeu en vaut franchement la chandelle.”

Un message particulier à faire passer ? “Il est très simple. Venez. Il y a de la place pour tout le monde au Congo. Ce ne sera pas facile tous les jours mais ce ne l’est nulle part. Il n’est pas besoin d’être à la tête d’une multinationale. Les PME ont leur place. Prenez le temps d’étudier le marché et vous verrez que les deux parties seront gagnantes.”

(Directeur du “Carrefour” de la culture congolaise au cœur de l’Europe, Chercheur/enseignant bien connu dans les milieux universitaires et de la culture, éditeur à Paris et à Kinshasa) : Oui, l’ambassadeur notait : “nous sommes, en ce moment même, en pleine phase de réflexion d’un vaste programme d’animation culturelle original qui va se concrétiser par le projet d’érection d’un périmètre d’échanges. Un programme qui permettra de mettre en exergue les richesses incommensurables de notre diversité culturelle”… Henri Mova Sakanyi est non seulement notre ambassadeur mais c’est aussi un écrivain bien connu, un professeur des universités, un homme de théâtre et un ancien animateur culturel. Une chance pour notre pays, pour notre communauté ici en Europe. Les hommes de culture, les artistes, les intellectuels ne pouvaient espérer mieux.

Michael Sakombi :Le choix de Bruxelles n’est pas innocent ?

Professeur Eddie Tambwe : Pour des raisons historiques, la Belgique demeure la plaque tournante dans les relations entre la RDC et les puissances internationales ainsi que certaines organisations internationales. Un grand dynamisme de Carrefour Congo Culture pourrait être un point de départ important pour la diffusion de la culture congolaise en Europe donc dans le monde.

Michael

Sakombi :Au plan technique, quels sont vos objectifs ? Professeur Eddie Tambwe : Il me faut d’abord vous rappeler notre objectif général qui est évidemment de faire connaître, de faire consommer la culture de notre cher pays. En l’occurrence, il s’agit de faire rayonner la culture congolaise dans le monde entier à partir de Bruxelles. Puis, il faut décliner cet objectif gé-

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CARREFOUR

CONGO CULTURE

néral en axes d’actions. Par exemple, il y a l’objectif culturel et scientifique qui vise à faire connaître la pensée congolaise par les écrits scientifiques et littéraires produits par les Congolais. A cet effet, nous avons organisé sous le haut patronage du Président de la Chambre, Monsieur André Flahaut, la première foire du Livre congolais en Belgique au Palais des Beaux Arts du 20 au 21 septembre dernier. Dans le cadre du Cinquantenaire, nous avons lancé une collection du Cinquantenaire avec une dizaine de livres déjà publiés et, last but not least, l’Ambassadeur Henri Mova Sakanyi vient d’inaugurer, en février dernier à l’Ambassade, en présence de Monsieur Olivier Chastel, nouveau ministre de la Coopération au Développement, la Bibliothèque et le Centre de Documentation « Paul Panda Farnana » du nom du premier intellectuel congolais ayant vécu en Belgique dès les années 20. L’endroit contient plus de 100.000 documents sur notre pays… “

Michael Sakombi: Près d’un an après la création de Carrefour Congo Culture, quel bilan dressez-vous de votre action?

Professeur Eddie Tambwe : nous pouvons présenter un bilan an 1 globalement positif. La réception de notre premier prix, un talent d’ébène en novembre dernier, l’atteste bien. En effet, pour mener à bien sa mission, Carrefour Congo Culture a mis en place une politique de communication qui est déjà effective, avec la publication d’une revue scientifique du nom de DOUNIA,

 Journée

de la femme à l’ambassade de la RDC et remise du costume national au Manneken-Pis, deux activités parmi tant d’autres pour le Carrefour Congo Culture.

du magazine Yambi, conçu comme un bulletin de liaison entre Congolais de l’Europe, d’une batterie de sites internet avec une présence non négligeable sur les réseaux sociaux, véritables agoras des temps modernes, qui permettent d’être informé avec objectivité sur notre pays. Grâce au patronage de l’ambassadeur Mova, Carrefour Congo Culture a permis aussi la production de diverses animations à Bruxelles et dans toute la Belgique: tournois de football dont une rencontre entre les équipes juniors de la RDC et du Standard de Liège, organisation des consultations des Congolais afin de recueillir leurs desideratas, portes ouvertes aux enfants à l’Ambassade, cours de langues nationales congolaises gratuits, institutionnalisation du mois de la Femme Congolaise, productions théâtrales à Bruxelles et Mons, visites à Verviers, Soignies, à Liège, débat avec les élèves de l‘Athénée Royal d‘Ixelles, habillage du Manneken-Pis aux couleurs du Congo… Avec le soutien de différents partenaires institutionnels belges, nous avons organisé un colloque scientifique belgo-congolais au Palais d’Egmont, un festival musical au pied de l’Atomium dénommé « Congofolies » avec plus de 15.000 personnes. Sur le plan économique, Carrefour Congo Culture a accompagné notre ambassade dans l’organisation de la rencontre à Bruxelles de l’ambassadeur avec le monde économique belge, dans le cadre de la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise, Afrique ACP et dans différents forums économiques belges tels le Cercle de Lorraine, le Cercle du Lac, Agoria ou encore la Bourse de Bruxelles. Comme vous le voyez, c’est une synergie dans laquelle culture, économie, politique se côtoient dans une logique de promotion d’une marque, un produit au sigle bien connu : RDC !”

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Le congo, une terre de découverte

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41 ANS AU SERVICE

DES CONGOLAIS RENCONTRE AVEC CHARLES SANLAVILLE,

Administrateur Délégué, Président du Comité de Gestion Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC)

D

epuis quelle année existe la BIAC et qui sont ses dirigeants ?

“Notre banque est présente en République Démocratique du Congo depuis 1970. D’abord sous l’appellation BIAC, ensuite BIAZ quand le pays est devenu Zaïre, avant de redevenir BIAC à l’avènement de la 3e république. A ses débuts, l’activité de notre banque se concentrait sur le financement de l’agriculture d’exportation et de grands projets industriels ou d’équipement. A la fin des années 1980, pour faire face au choc pétrolier et la succession des différentes crises qui allaient marquer l’histoire du pays, notre activité s’est recentrée sur la gestion de grands comptes et de transactions de même nature. Depuis 2003, avec le retour progressif de la paix et de la stabilité, nous nous sommes assigné des objectifs très ambitieux qui nous permettent, aujourd’hui, d’occuper une position forte dans tous les créneaux de la clientèle, du particulier à la grande entreprise, en passant par la PME. Le capital de la BIAC est détenu depuis 1995 par SOFIA S.A., holding luxembourgeois, au côté d’intérêts privés étrangers fortement investis en République Démocratique du Congo.”

Combien de succursales dans le monde ? “Nous avons ouvert les portes de la première agence bancaire congolaise à l’étranger le 21 juillet 2009, dans le 18e arrondissement de Paris. Il s’agit, à ce jour, de l’unique point de vente BIAC en dehors de la RDC, mais il va de soi que nos ambitions ne s’arrêtent pas là. Et pour mieux le comprendre, rappelons-nous d’abord que nous sommes résolument entrés dans le champ de la mondialisation. Retenons ensuite que, aujourd’hui, être une banque de la République démocratique du Congo, cela signifie appartenir à un pays d’une superficie de 2,5 millions de km², disposant d’une situation géographique stratégique, de richesses aussi variées qu’importantes et comptant plus de 65 millions d’habitants, ce qui en fait l’un des marchés les plus attractifs du continent africain. Dans notre entendement, il s’agit naturellement de favoriser le courant des affaires, de répondre aux besoins de nos clients en matière d’accès, de gestion et de suivi de leurs fonds, en RDC comme à l’étranger. Il s’agit également de permettre aux congolais de l’étranger, devenus citoyens du monde, d’accompagner leur pays dans la voie de son développement, et de contribuer à faire connaître la réalité d’un Congo dont le rôle est d’ores et déjà capital dans les

grandes mutations à venir au cours de ce XXIe siècle. Et notre potentiel nous permet de jouer ce grand rôle dans la mesure où notre banque est devenue au fil des années un des acteurs majeurs de la vie économique congolaise. Nous avons donc initié, au début de l’année 2008, une stratégie de développement à l’international dont la France a été la première étape. L’agence BIAC de Paris offre ainsi une gamme complète de produits et de services à nos clients résidant à l’étranger ou de passage en France, et nous serons d’ailleurs très bientôt en mesure de confirmer l’ouverture d’un bureau à Bruxelles.”

La BIAC se positionne comme une banque d’exception pour la communauté congolaise, pourquoi ? Quels sont les avantages octroyés aux clients ? Quels sont les services les plus demandés ? “Notre banque est présente sur le marché congolais depuis plus de 40 ans. Mais pour mieux apprécier notre parcours et notre position au sein de la communauté congolaise, il est utile de nous rappeler que la BIAC s’est développée dans un environnement parfois difficile. Pour mémoire, au début des années 1990, à la succession de crises politiques, sociales et économiques s’ajoutaient une inflation vertigineuse de la devise nationale ainsi que des réformes monétaires contestées. Le secteur bancaire congolais était confronté à sa pire crise et, inévitablement, ces événements allaient conduire à la fermeture de plusieurs établissements, à des pertes sèches pour les épargnants et à une rupture de confiance entre les acteurs. Aujourd’hui, les pires moments sont derrière nous et nous avons plus que jamais une vision optimiste pour l’avenir. Néanmoins, notre ancienneté nous a permis de nous singulariser dans notre dynamisme et dans notre proximité avec le public. Je pense également que l’avantage de notre banque, c’est d’être plus congolaise que les autres, de bien percevoir les besoins de nos clients. Nous nous appuyons sur nos acquis, notre expertise et notre connaissance du terrain pour proposer des produits et des services appropriés, simples et accessibles pour tous. Notre offre couvre tous les créneaux de clientèle, du simple particulier, que nous accompagnons dans ses besoins les plus variés, à la petite et moyenne entreprise, à laquelle nous nous efforçons d’apporter un encadrement technique et financier pertinent, jusqu’à la grande entreprise publique et privée, que nous soutenons activement dans son développement.”

Quels sont les résultats ? “Le retour progressif de la paix et de la stabilité nous a permis de retrouver notre place dans la vie économique. Vous savez, en 2003, les banques n’avaient pas de produits et se désintéressaient de la clientèle domestique. Nous avons été précurseurs dans de nombreux domaines. A titre d’exemple, nous avons été les premiers à ouvrir un compte épargne classique et à rassembler une clientèle congolaise. C’était révolutionnaire ! De même, nous

avons été les premiers à offrir un système monétique national. Nous nous efforçons de toujours conserver une longueur d’avance, en accordant notamment une place très importante à l’innovation. Nous lancerons d’ailleurs le mobile banking dans un avenir proche. La BIAC a également développé un vrai réseau de proximité et nous sommes actuellement la banque congolaise qui dispose du plus grand nombre de points de vente. En outre, nous avons noué un partenariat avec Western Union et, aujourd’hui, malgré toutes les autres banques qui travaillent avec cette société, c’est la BIAC qui détient plus de 66% de son marché en RDC. Nous pouvons donc dire que le mouvement est en marche. Pour mieux l’appréhendez encore, pensez que la BIAC comptait à peine 34 salariés en 2003 et que, à ce jour, plus de 800 personnes travaillent au sein de notre banque.”

Le développement des réseaux de la banque est une priorité. Quels sont les objectifs recherchés ? “Le développement d’un réseau de proximité devait nous permettre de répondre aux attentes d’une clientèle plus importante et plus exigeante et, mieux encore, d’accroître l’accès aux services financiers alors que, en 2006 encore, moins de 0,01% de la population congolaise disposait d’un compte bancaire et que plusieurs provinces du pays étaient totalement dépourvues de guichets de banque. Nos projets se poursuivent depuis à un rythme soutenu et avec la même ambition. A ce jour, nous nous appuyons sur le réseau bancaire actif le plus important de la RDC :

-Notre banque est présente sur l’ensemble du territoire national ; -Nous avons mis en service le plus grand nombre de distributeurs automatiques de billets, à Kinshasa et en province ; -La BIAC a le privilège d’accueillir sa clientèle dans la première agence bancaire congolaise ouverte à l’étranger et nous continuons de travailler à l’expansion de ses réseaux.”

La BIAC compte-elle se hisser au niveau des banques belges ou européennes ? “Après plus de 40 ans d’activités et malgré les soubresauts de l’histoire de la RDC, je pense que notre bilan est raisonnablement positif. Raisonnablement, car nous ne sous-estimons pas les efforts qui restent à consentir pour réaliser un projet à la mesure d’un Congo riche de son potentiel et de ses compétences. La longévité de la BIAC, dans un environnement parfois difficile, nous a avant tout permis de valider notre modèle basé sur l’engagement, la constance et la sécurité. Notre ambition est surtout de continuer à nous développer dans le respect de nos valeurs et de l’esprit “libre service” qui nous a si bien caractérisés jusqu’ici. Plus que jamais, nous devons mettre en avant les atouts qui ont fait notre succès : être une entreprise de terrain, à l’écoute de sa clientèle, riche de ses valeurs, de la qualité de ses équipes et du sérieux de sa gestion.”

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GFI,TROIS LETTRES QUI SONT UN MOTEUR POUR LE CONGO P resque nonantenaire et plus vert que jamais

Créé à Kolwezi en 1922, le Groupe FORREST International est aujourd’hui l’un des principaux employeurs et investisseurs privés en République Démocratique du Congo. Groupe de sociétés et de participations appartenant à la famille Forrest, la direction du Groupe FORREST International s’articule autour de son Président, George A. Forrest et de son CEO, Malta David Forrest. Les sociétés du Groupe donnent de l’emploi à près de 15.000 personnes et sont actives dans le secteur minier, l’énergie, le ciment, les BTP, l’agroalimentaire, l’aviation, le trading et la santé.

INTERNATIONAL

en république

démocratqiue du Congo, c’est du travail pour 15.000 personnes, des réalisations exceptionnelles et des projets pleins la tête

REPÈRES C’est à cette date que fut créée l’Entreprise Générale de transport Malta Forrest, à Kolwezi.

15.000

Au cœur du Groupe, l’Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF) est le fil rouge d’une histoire longue de près de 90 ans. En 1922, Malta Forrest, le père de George A. Forrest, créa cette entreprise, appelée à devenir une référence en Afrique centrale. D’origine néo-zélandaise, il se lança d’abord (mais à l’issue d’un périple en solitaire qui le mena de son pays natal à Kolwezi à l’âge de... 16 ans) dans le domaine du transport. Petit à petit, remarqué par l’Union Minière du HautKatanga (UMHK), EGMF se vit confier des activités minières en sous-traitance dans les concessions de Kolwezi. Parallèlement, l’entreprise développe les travaux publics et de génie civil, de préférence au transport. De 1922 à 1950, EGMF devint une entreprise prospère, reconnue et respectée au sein du tissu économique congolais.

En 1974, suite au décès de leur père, George A. Forrest et son frère Victor reprennent les rênes de l’entreprise. Ensemble, dans les domaines de la construction et des travaux publics, ils confirment la confiance qu’accordent à l’Entreprise les différents baîlleurs, tant privés que publics. De 1950 à 1986, ce sont des centaines de kilomètres de voiries, des infrastructures routières, des bâtiments ou encore des aérodromes que réalise EGMF. En 1986, au décès de son frère Victor, George A. Forrest reprend seul la direction

LE GROUPE FORREST

22/02/22

L’histoire d’un gamin venu de Nouvelle-Zélande...

L’idée audacieuse du partenariat mixte

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Le nombre d’employés du Groupe

Forrest en Afrique. Sur ces 15.000, on retrouve... moins de 100 Européens, ce qui démontre clairement l’envie du groupe de se développer au Congo et avec les Congolais.

AGROALIMENTAIRE de l’entreprise. Outre de nouveaux projets dans les BTP, George A. Forrest fait le pari de la diversification. Ainsi, il réinscrit son entreprise dans le secteur minier. George A. Forrest est le premier investisseur privé à proposer aux autorités zaïroises et à la Gécamines de relancer l’activité minière, alors en état de faillite virtuelle, sous une nouvelle forme. Au monopole public, George A. Forrest présente l’alternative de partenariats mixtes, associant la Gécamines à des capitaux privés. A cette époque difficile de l’histoire du pays, EGMF fut l’initiatrice de

 Grâce à

une technologie de pointe, la Société pour le Traitement du Terril de Lubumbashi (STL) traite les scories et produit un alliage contenant du cobalt et du cuivre.

cette nouvelle approche technico-financière permettant de relancer l’activité minière industrielle. Le premier projet minier de ce type, Kasombo, est suivi en 1996 par l’Association Momentanée de Luiswishi (AML). L’AML a pour objectif l’exploitation de la mine de Luiswishi, contenant de hautes teneurs en cobalt. En 1998, la construction d’un concentrateur à Kipushi permet de traiter les minerais de cobalt et de cuivre de Luiswishi. À l’AML a succédé la Compagnie Minière du Sud Katanga (CMSK). Aujourd’hui, CMSK produit un quinzième

de la production mondiale de cobalt.

Et la CILU fut ! À la diversification de l’entreprise vers le secteur minier s’en ajoute une seconde dans le domaine du ciment. En 1992, George A. Forrest entre au sein de la CIZA en qualité d’actionnaire, après avoir racheté le groupe cimentier qui détenait des participations dans CIZA, Interlacs et Cimenkat. La production annuelle de ciment s’élevait alors à 80.000 tonnes par an. En quelques années de gestion saine de la CIZA, devenue

Cimenterie de Lukala (CILU) en 1997, la production passe à près de 430.000 tonnes de ciment par an, le prix du sac de ciment à la sortie de l’usine est quant à lui largement réduit. Petit à petit, la CILU s’est imposée sur le marché du ciment congolais en assumant plus de 70% de la production annuelle nationale. C’est encore le cas aujourd’hui.

Attachement à un pays ! A la fin des années 90, alors que le pays est ravagé par la guerre, rares sont les investisseurs étrangers enclins à faire le pari

GFI investit aussi dans l’agroalimentaire. Dans son escarcelle : Agrifood société productrice de farine de maïs, un aliment de base au Katanga. La farine de maïs est traditionnellement remise aux travailleurs en complément de salaire. Une tradition, héritée des Belges, poursuivie par les entreprises publiques congolaises et toujours incontournable de nos jours au Katanga. Autre investissement dans ce domaine, en 2006, le rachat, avec l’homme d’affaires belge Aldo Vastapane, des Grands Elevages de Katongola, soit 35.000 têtes de bétail, deux ranchs sur une superficie totale de 450.000 hectares.

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LA FONDATION RACHEL FORREST L’empire industriel est indissociable de la Fondation Rachel Forrest, du nom de l’épouse du fondateur du groupe. Cette fondation développe et soutient des projets dans des domaines variés dont l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agroalimentaire, la culture ou encore le sport. Elle permet ainsi à plus de 5.000 élèves congolais de disposer d’un enseignement gratuit et de première qualité. Elle soutient des universités et des écoles, dispense des bourses, finance la construction de bibliothèques, de cybercafés ou encore de salles de classe. Dans le domaine de la santé, la Fondation Rachel Forrest soutient des hôpitaux, des centres de santé ou encore des dispensaires. Le travail de cette fondation est souvent présenté en RDC par George Arthur Forrest comme le gage de « notre avenir commun, harmonieux ».

de ce pays. Ils sont en fait très peu nombreux. Le Groupe FORREST International prit la décision de rester et de continuer à investir comme il l’avait toujours fait. Cela est dû à plusieurs facteurs parmi lesquels, en tête, l’attachement de la famille Forrest au Congo. Car au fil des décennies et des

« Je conçois toute réussite industrielle comme l’occasion d’en développer de nouvelles » (George Arthur Forrest) naissances, à l’image de Malta Forrest qui ne retourna jamais en Nouvelle-Zélande, la famille Forrest s’est établie au Katanga et aujourd’hui encore, elle y vit. En 1997, un projet de 165 millions de dollars

est initié par le Groupe FORREST International en partenariat avec la Gécamines et la société américaine OMG qui en détiennent respectivement 25%, 20% et 55%. C’est la Société pour le Traitement du Terril de Lubumbashi (STL). Le projet consiste à traiter, par voie pyro-métallurgique, un tiers du volume du terril de Lubumbashi. Le terril est une montagne de scories, des rejets issus de l’activité minière de l’Union Minière du Haut-Katanga puis de la Gécamines de 1920 à 1990. Grâce à une technologie de pointe, STL traite ces scories et produit un alliage contenant du cobalt et du cuivre. Un tonnage important d’oxydes de zinc est récupéré dans le dépoussiérage de l’usine. Le four électrique de l’usine est le deuxième plus grand four du monde pour ce type d’activité. La capacité de production est de plus de 5.000 tonnes de cobalt par an, un douzième de la production mondiale. Le projet est particulièrement rémunérateur pour le pays. A titre d’exemple, les retombées de STL pour la Gécamines représentaient, en

2007 et 2008, plus de la moitié de ses recettes. La société est également le premier client de la Société Nationale d’Électricité. En 2004, à la demande du gouvernement, le Groupe FORREST International relança les activités minières de l’entreprise publique SODIMICO. Fidèle à son créneau, il attira des partenaires étrangers sérieux. Le Groupe en fit de même à Kolwezi, en 2005, lorsqu’il redémarra l’activité minière, alors à l’arrêt. Si le Groupe FORREST International s’est progressivement retiré de ces projets, il permit de relancer une activité industrielle, génératrice d’emplois et de revenus pour l’État congolais. À Kolwezi, le Groupe FORREST International est aujourd’hui sous-traitant pour l’exploitation des mines à ciel ouvert du partenariat mixte Kamoto Copper Company (KCC). Le Groupe y utilise les plus gros engins miniers sur chantier en Afrique. Parallèlement au secteur minier, le Groupe FORREST International consolide progres-

sivement ses activités existantes. Par exemple, dans le domaine du ciment, le Groupe est désormais associé à HeidelbergCement, l’un des principaux producteurs mondiaux de ciment. Ensemble, ils ont pour objectif de faire des cimenteries qu’ils détiennent conjointement des producteurs régionaux majeurs. Au cours des années à venir, les capacités de production vont être plus que triplées.

OUT OF CONGO

Korongo A la consolidation de ses métiers traditionnels, le Groupe FORREST International poursuit une diversification, à la fois sectorielle et géographique. Dans le domaine de l’aviation, le Groupe FORREST International, en partenariat avec Brussels Airlines, lance une compagnie d’aviation régionale, Korongo, basée à Lubumbashi. Celle-ci volera en Afrique, respectant néanmoins les critères de sécurité d’application au sein de l’Union européenne et émises par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI).

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 Diversification et investissement en République démocratique du Congo, deux des leitmotivs du GFI.

Le Groupe FORREST International développe également des activités en dehors de la République Démocratique du Congo. C’est le cas au Kenya où le Groupe a acquis une expertise particulière dans le domaine de la pose de câbles à fibre optique et dans le secteur de l’énergie durable. Le Groupe FORREST International a participé, comme sous-traitant, à la construction de parcs éoliens et contribue aujourd’hui à la construction du plus grand parc éolien d’Afrique, au Kenya. Le Groupe développe également ses propres projets, ce qui, à terme, fera de lui un opérateur et producteur d’énergie. Le développement d’infrastructures dans le domaine de l’énergie et de l’électricité est également une priorité du Groupe FORREST International en République Démocratique du Congo. Des projets dans ces domaines devraient voir le jour au cours des années à venir.

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Le congo, une terre de découverte

KIN LA BELLE LA CAPITALE CONGOLAISE,

une ville aux multiples facettes et qui ne dort jamais

N

djili. Aéroport International de Ndjili, porte d’entrée la plus classique pour le visiteur qui pose ses valises pour la première fois en République démocratique du Congo. On est déjà à Kinshasa, la ville-provincecapitale (selon les sources). Les principaux vols commerciaux se posent après la tombée de la nuit qui, sur l’Equateur, prend ses quartiers sur le coup de 18 heures. La profondeur de la nuit piquée par les éclairages de l’aéroport ne trompe pas, un autre monde nous tend les bras. Kinshasa et ses dix millions d’habitants sur une superficie qui est de 10.000 km² (un petit tiers de la Belgique) ne laisse personne indifférent. La spontanéité des habitants, le sens de l’accueil et de la fête aident évidemment. Mais Kinshasa, loin des images réductrices, est multiple. Le centre nerveux, pour le monde des affaires en tout cas, s’articule autour de la commune de La Gombe, du nom d’un petit cours d’eau qui la traverse. La Gombe accueille les principaux hôtels internationaux, les ministères et les ambassades, sans oublier le fameux Boulevard du 30 Juin. Une artère rectiligne de plus de 5 kilomètres que la commune vient de faire rénover de fond en comble à l’occasion des festivités pour les 50 ans de l’indépendance du pays. Une véritable autoroute urbaine bondée tout au long de la journée de rutilantes allemandes, de monstrueux 4X4 ou d’improbables véhicules taxis transportant un nombre incalculable de passagers. La tête largement hors du véhicule, pilote et copilote de l’engin beuglent leur destination à l’attention des nombreux candidats qui pour 300 ou 400 francs congolais (un peu moins d’un demi-euro) vont s’entasser dans les entrailles de la bête. Si la Gombe est le quartier de référence des touristes de passage, les quelques bars “selects” installés sur le Boulevard du 30 juin, ne désemplissent pas la nuit tombée, Kinshasa prend ses quartiers nocturnes dans coins bien plus animés. Matongé, oui,

PREMIER CLUB AFRICAIN À SE

de la Coupe du monde des Clubs face à l’Inter Milan, double vainqueur de la Ligue des champions africaine (2009-2010) et superchampion d’Afrique deux années consécutives (2009-2010), le club de Lubumbashi, trône sans partage sur l’échiquier du football africain de ces dernières années et porte bien son nom de guerre.. Zoom sur un club congolais d’exception. HISSER EN FINALE

L oui, c’est d’ici que vient le nom du quartier d’Ixelles, Bandal ou Bon marché sont les “place to be” pour les ambianceurs, sapeurs et autres amateurs de bière et de musique. Ici, les terrasses, bars, cabarets et autres boîtes de nuit ne sont séparés que par des étals où le cabri brille toute la nuit sur des barbecues hors d’âge. La nuit tombée, pour se repérer, il suffit de suivre la musique. Les enseignes se font la guerre à coups de décibels rebelles. Ici, la fête ne s’arrête jamais. Mais Kinshasa ne peut se contenter et ne veut pas se limiter à cette image de ville pour noceurs invétérés. Dans cette capitale bigarrée, le pire côtoie le meilleur. Dans ses 24 communes, la villecapitale est fière d’annoncer pêle-mêle des sites universitaires, des stades omnisports ou des enceintes de légende comme celui de Tata Raphaël, qui portait encore le nom de Stade du 24 mai le 30 octobre 1974 quand Mohamed Ali parvint à y récupérer sa couronne mondiale des poids lourds dans le combat du siècle contre George Foreman, des collines, un fleuve paresseux et majestueux, un jardin botanique récemment rénové et, à quelques encablures de la capitale, le Lola ya Bonobo, le sanctuaire de ces singes dont la survie est menacée et qui

 La ville

de Kinshasa, une mégalopole où le pire côtoie le meilleur et une ville, riche de ses différences et multiforme, qui ne dort jamais pour qui sait l’appréhender.

ne se trouvent qu’au Congo. Côté culture, une halte s’impose à l’Académie des Beaux arts (anciennement SaintLuc), non loin du Boulevard du 30 juin. Les lieux, fondés en 1943, ont subi l’outrage du temps mais les élèves sont talentueux et les enseignants parfois exceptionnels comme Mavinga, un peintre à découvrir à tout prix. Pour la détente pure, on optera pour Mfuti plage, du sable blanc au bord du fleuve Congo. C’est un des endroits les plus étroits du fleuve. Avec un peu d’agilité et de souplesse, on peut même le traverser en sautant de pierre en pierre. Ne vous attendez pas à des installations 5 étoiles. Mais ici, la beauté sauvage de l’endroit suffit amplement et le fleuve apporte en toute saison cette dose de fraîcheur inestimable. Un autre endroit, mais il y en a bien d’autres, le Nganda Yala. On est ici au bord de la rivière Nsele. On peut se baigner san ssuci ou embarquer dans une pirogue ou une baleinière pour une balade de quelques heures. Le pique-nique sur un banc de sable est possible en période de décrue. Un moment de rêve garanti. Kin la Belle retrouve eptit à petit le sourire après bien des années de misère. Une ville tentaculaire qui vous tend les... bras.

a Bolivie a The Strongest, l’Espagne a Hercules. La RD Congo a, elle aussi, son club au nom intimidant : le Tout Puissant Mazembe. Avant de faire trembler ses adversaires avec ce patronyme, le club de Lubumbashi est né en 1939 sous le nom de FC Saint Georges Elisabethville, l’ancien nom de la ville. Cinq ans plus tard, le club devient propriété de la firme Englebert, spécialisée en pneumatiques. Invaincu au cours de toute sa première saison, il se rebaptise Tout Puissant pour célébrer cet exploit. Le nom Mazembe, lui, signifie «Corbeaux» en kiswahili et a été adopté en raison des couleurs du maillot : noir et blanc. Mazembe a fait des émules, puisque dans le championnat congolais, on trouve notamment un autre TP, celui de Molunge, un Tout Solide Malekesa et un Tout Capable Elima…

Trêve d’explications, revenons à l’essentiel… Remporter la Ligue des champions de la CAF est déjà une sacrée performance.

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TOUT PUISSANT MAZEMBE AU SOMMET DU MONDE ! Conserver son trophée l’année suivante tient de l’exploit. En le réalisant, le Tout Puissant Mazembe Englebert a conquis ses lettres de noblesse continentales en remportant le prestigieux trophée en 1967 et 1968. Mieux, les Congolais ont aussi atteint la finale les deux années suivantes ! Ajoutez à ce palmarès une Coupe d’Afrique des Vainqueurs de Coupe en 1980 et vous obtenez un monument du football africain. Même si les Corbeaux ont ensuite connu une longe traversée du désert à l’échelle africaine, ils ont affirmé leur suprématie nationale en décrochant 10 championnats, dont cinq dans les années 2000, et cinq coupes nationales. De retour sur le toit de l’Afrique en 2009, le Tout Puissant s’était ouvert les portes de

la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA une première fois. Il faut croire que l’expérience a plu aux Congolais puisqu’en 2010, ils étaient de retour à Abou Dabi et ont flirté avec la gloire mondiale le temps d’une mi-temps face au prestigieux Inter Milan qui l’a finalement remporté… Pour décrocher leur quatrième couronne sur le continent africain, les Corbeaux ont pourtant connu des hauts - comme la finale aller face à l’Espérance de Tunis 5-0 dans leur fief de Lubumbashi - mais aussi des bas, comme une défaite chez ces mêmes Tunisiens en phase de groupes (0-3), une longue suspension du buteur Trésor Mabi Mputu et le départ de l’entraîneur Diego Garzitto. Le Sénégalais Lamine N’Diaye a pris la relève et ramené confiance et efficacité chez les Corbeaux, avec en point d’orgue une finale aller éblouissante, avant d’assurer l’essentiel au retour (1:1).

 Le

Tout Puissant Mazembe s’est imposé comme un tout grand club sur le continent africain mais aussi, désormais, sur la scène mondiale du ballon rond.

Le dernier épisode glorieux du Tout Puissant se déroule samedi 29 janvier 2011 dans l’antre de son Stade de la Kenya de Lubumbashi où, après un match nul après 120 minutes, les Corbeaux obtiennent une précieuse victoire aux tirs aux buts (9-8) grâce à leur gardien Kidiaba qui les fait entrer dans la légende continentale des trois clubs à avoir réussi à s’imposer deux années de suite dans l’épreuve, après les Nigérians d’Enyimba (2003 et 2004) et les Egyptiens d’Al-Ahly (2005 et 2006). Michael Sakombi/Fifa.com

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“UN PAYS AUX INCROYABLES RICHESSES” Nom officiel :

République démocratique du Congo Capitale : Kinshasa Superficie : 2.345.000 km² Population : 71.720.000 habitants

République Démocratique du Congo

Langues officielles : français, lingala, Swahili, Kikongo, tchiluba

Monnaie : franc congolais Le pays comporte aujourd’hui 11 provinces :

Bandundu, Bas-Congo, Equateur, Kasaï oriental, Kasaï occidental, Katanga, Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Province orientale.

Adresse de l’ambassade : Ambassade de la RDC 30, rue Marie de Bourgogne, 1000 Bruxelles Belgique

Indicatif téléphonique : +243 Domaine internet : .cd

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CONGO

ET GASTRONOMIE MOAMBE, SAKA SAKA ET PRIMUS.

La sainte trinité de la

cuisinbe congolaise ? Très réducteur !, Ici, les spécialités sont nombreuses et leurs noms évoquent a eux seuls les parfums et les bruits de l’Afrique.

L

e plus complexe est surtout de savoir par quoi commencer. Peutêtre avant tout faudrait-il parler des « Gandas » ces restaus/bistrots/barbecue empiétant sur les trottoirs et même parfois les rues. Comme ils ne répondent à aucune norme, l’administration de Kinshasa à décidé de mettre fin à cet état de fait, dans certains quartiers du moins. Pourtant, c’est là que les gens de la rue se font plaisir, qu’ils mangent le Congo au figuré et que l’ambiance se fait. En matière de spécialités, la chèvre s’impose.

Elle est rôtie au grill, découpée de façon très différente de ce que l’on peut faire chez nous, savoureuse et accompagnée de chikwangue ou kwanga. Lors de votre séjour à Kinshasa la chikwangue du plateau de Bateke est considérée comme ce qu’il y a de meilleur. Mais qu’est ce que la chikwangue ? Il s’agit d’un genre de pain de manioc roui, cuit à l’eau et moulé dans une feuille de bananier. C’est un peu l’équivalent de la pomme de terre ou du pain en terme d’accompagnement de la viande. En matière d’accompagnement, le lituma est un autre incontournable congolais. Il s’agit d’une « pâte » de bananes plantains pilées que l’on cuit à l’eau bouillante et dont on fait des boulettes. C’est délicieux pour accompagner une spécialité de Kisangani, le Liboké. Mon cicérone gustatif me signale au passage que le lituma de sa belle-mère est tout simplement sublime. Lorsqu’il m’en a parlé en quelques mots au coin d’un bureau sous le ciel gris bruxellois, soudainement j’étais à ses côtés dans le bus local pour me rendre au marché Central, j’ai senti les odeurs lourdes, les parfums du Congo et j’ai vu sa bellemère piller encore et encore les plantains. Il ne me manque que la dégustation pour que

mon bonheur soit complet. Pour en revenir a nos spécialités, le liboké. Il s’agit d’un plat de poisson (mais pas seulement, toutes les viandes peuvent aussi se plier à cette recette), soit du capitaine, soit du tilapia, qui se mijote en un peu moins d’une heure. Allez, je ne résiste pas à vous confier la recette. Pour commencer, écaillez le poisson, tronçonnez le en gros morceaux. Placez les pièces obtenues dans une casserole profonde. Ajoutez-y des épices et des légumes, de l’oignon, de la tomate et des piments sans oublier, sous peine de passer pour des touristes, le kokoliko, la poudre de courge. C’est ce qui donne toute la saveur du plat. Saisissez le tout rapidemment. Ensuite, grimpez sur le bananier le plus proche, arrachez la dernière feuille qui subsiste après que vous ayez préparé de nombreuses portions de chikwangue. Faites une papillote avec le contenu de la casserole, n’oubliez pas le jus de cuisson. Posez sur le grill et laissez cuire entre une demi-heure et trois quart d’heures. Si vous avez des doutes, il vous suffit de taper liboke sur google et vous trouverez quelques recettes en vidéo sous titrées en français au cas ou vous ne maîtrisiez pas toutes les finesses du lingala.

 La

République démocratique du Congo dispose, grâce à son fleuve majestueux long de 4.700 kilomètres, d’un gigantesque garde-manger

Une autre spécialité du pays est le Bitekuteku qui se nomme en français amarante. Je ne résiste pas à vous confier une recette : Mettre le poisson fumé à cuire dans de l’eau 10-15 minutes, jusqu’à ce qu’il ramollisse et se défasse facilement. Laver les feuilles à grande eau, puis les hacher finement en les maintenant en bouquet serré.(on peut aussi le faire au mixer, mais elles vont devenir grises alors...). Les faire cuire dans de l’eau à mi-hauteur une bonne demi-heure. Pendant ce temps, démonter le poisson et enlever la peau. Ajouter la chair dans la casserole de bitekuteku. Préparation de la sauce: mettre de l’huile à chauffer dans une poê-

le, y jeter l’oignon émincé et le faire revenir un moment. Ajouter une boîte de tomates, le concentré et écraser le tout en purée. Ajouter le cube Maggi le sel, le poivre, la muscade. Laisser «confire» à feu moyen. Ajouter cette sauce au bitekuteku cuit et laisser mijoter encore un bon quart d’heure. On peut ajouter un piment sur la sauce 5-10 minutes avant la fin de cuisson, pour parfumer. Attention qu’il ne se perce pas !. si vous ne trouviez pas d’amarante sur nos étals, vous pouvez utiliser des épinards, mais ce n’est pas la même chose au niveau de l’amertume. L’accompagnement de ce plat pourrait être du fufu de manioc. Il s’agit en fait de farine de manioc cuite dans de l’eau bouillante et mise en forme de boule ensuite. On peut l’assaisonner un peu comme on le souhaite. Ajoutez dans votre panier gourmand, le malangwa (pangasius) un poisson qui se travaille en liboke, le simbiliki (le porc-épic) qui ressemble d’ailleurs un peu à du porc, surtout après quelques Primus. Si vous êtes du genre aventurier, n’hésitez pas à déguster les fourmis ou les chenilles. Cela peut paraître peu ragoûtant comme ça à première vue, mais ce n’est pas plus terrible qu’un escargot ou une paire de cuisses de grenouille. De plus, les nutritionnistes semblent recommander ces produits car ils sont riches en nutriments et protéines. Ce sont aussi des sources alimentaires d’avenir car très nombreuses et ne causant pas de problème quand à leur développement d’un point de vue écologique. Enfin, je ne voudrai pas terminer cet article sans vous donner une recette de moambe de poulet, recette chère au cœur des Belges car elle évoque à elle seule le Congo. Le saka saka qui l’accompagne est en fait le nom local que l’on donne aux feuilles supérieures du plan de manioc. Vous pouvez aussi l’accompagner de rondelles de bananes plantain frites. Préparez 3/4 de litre de bouillon de poule. Dans une grande casserole, faites fondre du beurre et de l’huile d’arachide. Faites-y dorer les morceaux de poulet. Retirez-les de la casserole pour y faire blondir les oignons. Ensuite, remettez le poulet dans la casserole, mélangez, salez, poivrez et saupoudrez de quelques pincées de pili-pili. Versez le bouillon en remuant, ajoutez la boîte de moambe en remuant encore, puis l’ail, le thym et le laurier. Diminuez la flamme et faites réduire jusqu’à obtention d’une sauce liée. Laissez mijoter une bonne heure. Surveillez bien : cette sauce s’accroche très vite au fond de la casserole. Rectifiez l’assaisonnement. Pour élaborer la sauce piquante, délayez dans le

Lituma, liboke, chikwangue, moambe, autant de plats qui mettent en avant la qualité évidente d’une cuisine trop méconnue jus de cuisson un peu de pili-pili, un peu à la manière de la harissa pour le couscous. Et pour accompagner tout ça ? bien entendu une Primus, en bouteille de septante deux centilitres. Si vous voulez montrer que vous avez un peu plus de moyens, n’hésitez pas à commander une Mutzig, en vingt-cinq centilitres, c’est un peu plus cher. Vous pouvez aussi vous diriger vers une Turbo King, une bière d’homme, costaude, une vraie quoi. Vous trouverez aussi au grè de vos pérégrinations congolaises, de la Skol, de la Tembo ou de la Doppel. Les femmes boivent quand à elles du Djino.

Et si vous aimez les alcools, ne manquez pas le premier rhum local, élaboré par la compagnie sucrière de Kwilu-Ngongo sous le nom de Kwilu Rhum. La presse en dit le plus grand bien et son goût serait très marqué par la canne, quand à son parfum il serait boisé. Bref, voilà un tout petit aperçu des nombreuses spécialités congolaises un pays où l’on pratique l’art de vivre et de se faire plaisir entre amis au quotidien autour d’une bonne bière et de quelques trucs à grignoter sans se pousser du col, un pays où le mot convivialité prend tout son sens !

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“J’AIME PEINDRE LA FIGURE HUMAINE” RENCONTRE AVEC BOOSHRA MASTOUR,

une

artiste-peintre sensible et qui jette un regard unique sur l’Afrique

V

otre nom circule de plus en plus dans le milieu très fermé de la peinture, pourtant vous êtes assez discrète, pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous ? Mes premiers gribouillages ont débuté en Afrique du nord, à Casablanca où je suis née en 1974. C’est à mes parents que je dois ma rencontre avec la peinture. Plus tard, j’ai entamé quelques années de voyages sur différents continents, toujours en peignant. L’Afrique reste pour moi une source d’inspiration particulière, elle est effectivement très présente dans mes créations.À tra-

vers mes travaux, j’exprime une vision de l’inconnu, de la différence et de la liberté. Qu’il s’agisse de la mienne ou de celle que je perçois à l’extérieur, qu’elle soit tribale ou urbaine.

Il existe des thèmes majeurs dans votre peinture comme les enfants, les femmes, les hommes, pouvez-vous nous en dire plus ? Peindre l’humain “dans son regard” me fascine. Je suis touchée par le regard qui se dégage de l’être. Les portraits que je peins,

On mesure aussi la richesse d’une oeuvre à sa capacité à traiter la figure humaine je les veux vivants. Je les ai rencontrés sur mon chemin ou sur une photographie. L’Afrique est pour moi une source d’inspiration inépuisable. Ces femmes, ces enfants

et ces hommes existent dans la vie. Chacun raconte son histoire. Que celle-ci soit belle, triste ou dure, leurs yeux sont toujours empreints de profondeur et de vie, de beauté et de force. Je suis touchée par le regard qui se dégage de l’être. C’est cette force, cette profondeur dans le regard de l’être, que je tente d’exprimer dans mon travail figuratif et africain.

Toute jeune vous décidez de partir découvrir le monde ? J’ai toujours voulu découvrir le monde, la terre et ses couleurs. À 20 ans, je me suis lancée dans cette aventure. Je voyageais et je peignais. Se fondre dans la vie d’un peuple, passer d’un continent à l’autre, goûter ses saveurs, et s’imprégner de ses rythmes, est un bonheur absolu. C’est un paradis pour un artiste. L’inspiration y est synonyme de permanence. Travailler avec des matériaux et des supports locaux implique d’expérimenter de nouvelles matières et de nouvelles techniques. Avant l’envie de fonder une famille, j’éprouvais cet irrésistible besoin de parcourir le monde, de me nourrir de la rencontre des ces autres peuples et de ma propre solitude à la fois.

Vos toiles sont souvent de grandes dimensions ? Auriez-vous une préférence pour le grand format ? Aujourd’hui, oui, mais cela n’a pas toujours été le cas. Mes toiles mesurent entre 2m et 4m50. Je peins à l’acrylique et à l’huile, en intégrant des matériaux diversifiés (sable, pigments, ciment, papiers, cartons, tissus, toiles, bois, etc.) Mon passage au grand format coïncide avec l’arrêt de mes voyages. Je pense que c’est avant tout ce changement qui m’a conduit vers une nouvelle perception de l’espace dans mon travail. Une dimension plus vaste impose d’autres gestes, d’autres techniques, d’autres recherches, elle permet, tant à celui qui l’a crée qu’à celui qui la contemple, de s’en imprégner autrement. Ceci étant dit, je continue de peindre sur quelques formats plus petits (60x40, 100x100) en parallèles de chaque grande toile.

j’ai toujours des feuilles de papier sur moi pour prendre des notes et consigner des idées qui me viennent à l’esprit.

Avez-vous toujours eu l’envie de peindre ?

Site web de l’artiste: www.booshra.com contact@booshra.com

Oui, et si je ne suis pas devant une toile,

Se faire connaître comme un artiste peintre est-ce difficile aujourd’hui ? Ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Les artistes sont très nombreux, et le monde de l’Art avec un grand “a” est aussi vaste que riche et complexe. Il n’est pas pour autant inaccessible. À part le travail, la réflexion de l’artiste au travers de ses oeuvres, et le partage qu’il en fait avec les professionnels de l’art et le public, il n’y a pas de mode d’emploi, et certainement pas la garantie d’une renommée à la clé. Ce n’est jamais gagné.

 C’est

en parcourant le monde que Boosha Mastour a pu découvrir les multiples facettes d’un univers humain qu’elle retranscrit aujourd’hui dans ses toiles géantes.

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KODY, VALEUR MONTANTE DE L’HUMOUR BELGO-CONGOLAIS:

I

l aura fallu près de 3000 ans pour que ces paroles illuminent le jeune humoriste belgo-congolais et qu’elles lui inspirent un spectacle aussi drôle que touchant. My Way est le parcours humoristico-initiatique d’un apprenti artiste à la recherche de l’état ultime : le bonheur. Entre funky attitude et humour... noir, Kody arpente les routes qui l’ont mené à aujourd’hui avec la verve et le sens de la formule qui le caractérisent. Un vrai moment de bonheur ! Kody est omnivore lorsqu’il s’agit de faire rire. C’est après la conception d’un programme court destiné à la télévision qu’il renoue avec l’envie d’écrire. Il croise alors la route de Kings of Comedy qui lui propose la première partie du spectacle d’Alexis “I rêve a dream”. Dans le pur style du stand-up à l’américaine, le contrat est rempli avec brio et Kody rempile d’emblée en tant que maître de cérémonie des soirées Kings of Comedy show. Clone de Sammy Davis Jr et de Georges Clooney, Kody est un charmeur né. Roi du stand-up, c’est en parlant de lui, de sa famille congolaise, de son expérience professionnelle, de son quotidien pas si banal que ça finalement, qu’il plonge le public dans le monde de l’humour glamour.

Quels sont vos sources d’inspirations ? Elles sont simples, elles se basent sur le bonheur et tout ce qu’il engendre. Je pense qu’ un artiste est très proche de ses émotions, de ses sentiments, de ses doutes, de ses questions… Il doit être tout le temps en ébullition pour puiser dans sa vie de tous les jours. Donc il faut que cette vie quotidienne reste une vraie vie de tous les jours sinon c’est fini, on n’est plus en contact avec les réalités donc avec le public. Je me base aussi beaucoup sur l’actualité du monde ce qui en ce moment est une véritable catastrophe, il est donc de mon devoir d’essayer de redorer celui-ci au travers de mes sketches. Je puise aussi mes sources dans mon vécu, une fois mes études terminées, j’ai travaillé dans l’immobilier

KODY NOUSARRIVEAVEC UN SPECTACLE SOBREMENT intitulé

My Way. Avec ce spectacle, l’humoriste nous confie certains des épisodes les plus émouvants, croustillants et irrésistibles de sa vie... Un one-man-show savoureux et rafraîchissant

puis, progressivement, j’étais dévoré par mon envie de me réaliser dans le métier du spectacle et j’ai tout plaqué pour me lancer à fond dans cette voie. Je suis la preuve vivante que l’on peut changer sa vie et croire en ses rêves et donc mon spectacle est en adéquation avec ma vie.

Est-ce que vous imaginiez à l’époque, quand vous rêviez d’être humoriste d’être en haut de l’affiche? Quand j’étais plus jeune et que je rêvais de ça, je ne pensais pas du tout qu’aller sur scène pouvait être quelque chose de difficile. En fait, sur scène ce n’est que du plaisir, mais avant d’y arriver... ce n’est pas le cas. C’est dur parfois d’aller sur scène.. Mais une fois que j‘y suis, c’est magique, je

Il n’y a point de chemin vers le bonheur : le bonheur c’est le chemin disait LaoTseu 26 siècles avant Kody. ne sais pas d’où ça vient. Je suis conscient que dans ce métier tout peut s’arrêter du jour au lendemain donc je n’attache pas trop d’importance au fait d’être en haut de l’affiche. Je sais que seul le travail peut me permettre d’atteindre mes rêves les plus fous.

Comment gérez-vous le succès ? J’ai toujours eu le recul suffisant face à ce phénomène, j’ai tellement écouté la chanson de Charles Aznavour” je me voyais déjà en haut de l’affiche” qu’il ne peut plus rien m’arriver .... J’en ai tellement rêvé que j’en prends soin , je ne suis pas dupe, il est le fruit du travail et de nombreux sacrifices comme je l’explique dans mon spectacle on peut changer sa vie et croire en ses rêves. Ma seule évidence face à ce succès c’est de continuer à bosser dur et à tester de nouvelles vannes, de nouveaux effets et de ne jamais perdre de vue que l’écriture reste la principale clé du

succès. Je me remets toujours en question, je suis un éternel insatisfait, je crois que le fait de travailler encore et encore ne peut être que salutaire. Il est vrai qu’aujourd’hui le fruit de tout ce travail m’apporte progressivement de nouvelles sollicitations, je viens d’animer une émission de télé, je termine un rôle dans un téléfilm, je fais de la radio sur Vivacité, je dois dire que tout se bouscule à une vitesse grand V... Je suis conscient qu’il faut “surfer” sur la vague mais je prends beaucoup de recul par rapport à ces nouveaux virages inconnus. Je reste le même homme toujours aussi discret et attentif. J’en ai tellement rêvé que je savoure chacun de ces moments. Je travaille mes rôles, je me plonge dans les personnages et je reste à l’écoute des conseils que l’on me prodigue. Je découvre les richesses et les diversités de ce métier mais je sais que pour y arriver, il me faut encore beaucoup travailler.

Quel est votre actualité dans les mois à venir ? Je continue plus que jamais à parcourir tout le pays avec mon spectacle “My Way”, je vais le jouer dans plusieurs villes et je vais même le jouer prochainement, à la rentrée, à Paris. Je viens de terminer un petit rôle dans un téléfilm “A tort ou à raison” dans lequel j’interprète un journaliste, c’est coproduction franco-belge. Je viens d’être pris pour une campagne publicitaire que vous verrez vite sur vos écrans et je vais également me présenter dans un casting pour un autre téléfilm et je continue la radio. Un programme qui devient de plus en plus lourd mais qui me comble de bonheur.

Que peut-on vous souhaiter de plus ? De pouvoir vivre mes rêves les plus fous et de me réaliser pleinement. J’aimerais avoir une baguette magique et effacer les malheurs que nous subissons dans le monde, je pense à Haiti ou tout récemment le Japon...

Pour ne plus rien manquer concernant Kody : www.kingsofcomedy.be

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UNE OASIS EN PLEIN COEUR DE KINSHASA D e quand date cet hôtel ?

“Le Grand Hotel Kinshasa a été inauguré en 1977. Il est aujourd’hui géré opérationnellement par le Groupe Lonhro. Le partenariat du Grand Hôtel est partagé entre l’Etat Congolais et un investisseur privé belge.”

Quels sont vos atouts ? “Mes chambres aux normes 5 étoiles, la diversité des services dont la prise en charge depuis l’aéroport, plusieurs restaurants, diverses salles de fêtes et congrès, le centre sportif aux normes européennes, des terrains de tennis, basquet et squash et la piscine, la galerie marchande. Mon implantation, aussi, dans le quartier économique, non loin du fleuve avec vue sur le fleuve. Sans oublier, une longue tradition hôtelière et une gestion, assurée par deux Suisses ayant une longue expérience dans l’hôtellerie. Les services les plus demandés ? L’hébergement, l’organisation de congrés ou réception et le service traiteur. Pour le plaisir des papilles ? Une carte européenne et congolaise. Des chefs de renom. Ancien du Groupe Accor et ayant travaillé dans pour des enseignes étoilées, Michel Poirier et son pâtissier Claude Desbrosse proposent une cuisine internationale et des desserts d’exception. Plus de 3000 bouteilles (dont des grands crus européens et sud-africains) vous attendent sagement dans une cave climatisée.”

Quelle est la meilleure période pour venir au GHK ? “L’Afrique Centrale n’a que 2 saisons (sè-

LE GRAND HÔTEL DE KINSHASA,

dites GHK, une véritable institution, une halte incontournable et un service 5 étoiles se présente à vous... en toute simplicité. sage à Kinshasa logent au GHK. Nous avons reçu il y a quelques mois une forte délégation de députés européens venus dans le cadre d’une séance externe du Parlement Européen. ”

Le Grand Hôtel, ce sont aussi des conférences importantes... “Nous organisons régulièrement de nombreux concerts avec des artistes internationaux et accueillons diverses délégations et conférences comme le B to B (Business to Business) et le salon l’IPAD (Conférence de sociétés minières).”

che et pluie) et ne souffre pas des aléas du temps. La température oscille entre 25 et 30 degré tourte l’année.”

Les objectifs pour les 3 années à venir ?

Le GHK, c’est encore The place to be à Kinshasa.

“Le récent partenariat avec le Groupe Lonrho offre des perspectives illimitées. Fort de ses différents hôtels dans plusieurs pays africains dont l’Afrique du Sud ce groupe, côté en bourse, jouit d’une grande expérience dans les domaines du tourisme et de l’hôtellerie. Cette année sera également marquée par la rénovation totale des 2 tours et de ses restaurants.”

Des projets d’ouverture au Congo ou ailleurs ? “Grâce au réseau Lonrho, nous pouvons d’ores et déjà nous prévaloir d’un réseau africain. Notre objectif éest de développer un réseau hôtelier d’affaires et de tourisme sur tout le territoire congolais.”

Des souvenirs de certains VIP ? “Il y a forcément un devoir de réserve que nous respectons scrupuleusement. On peut quand même dire, c’est de notoriété publique, que la majorité des chefs d’Etat de pas-

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 Le

Grand Hôtel de Kinshasa vient de connaître un coup de jeune qui lui permet de se présenter sous des jours encore meilleurs pour une clientèle exigeante et qui mérite l’attention qu’on lui porte.

“L’établissement est l’endroit incontournable pour les VIP étrangers quand ils sont à Kinshasa. Il serait dommage de séjourner à Kinshasa sans visiter l’Académie des Beaux Arts, le Marché des Bikekos et La Symphonie des arts. A cet effet, le Grand Hôtel offre des “package tourisme” qui proposent entre autre la visite des bonobos, le fleuve, sa faune et sa flore et des chutes de Zongo.”

Un dernier petit mot ? “J’encourage tous les amoureux de la République Démocratique du Congo en particulier et de l’Afrique en général à venir nous rendre visiet. Le Congo est un pays exceptionnel par sa diversité et par la richesse de son patrimoine. Sa stabilité et son développement n’étant aujourd’hui plus contestables, c’est une destination idéale qui offre divers lieux aux standards internationaux.”

Supplément gratuit réalisé par Régie Générale de Publicité - avril 2011 -

Editeur responsable : Emmanuel Denis - Commercialisation, rédaction et coordination : Frederic Corbière LUX F URIOUS - info@luxfurious.lu Photos une : Bauweraerts, DR - Imprimerie : Sodimco . RGP SA : Rue des Francs 79 à 1040 Bxl - www.lalibre.be & www.dhnet.be Remerciements : Son Excellence Henry Mova Sakanyi, Ambassadeur de la République démocratique du Congo en Belgique, Monsieur Henry Visart, Monsieur Michaël Sakombi Mise en page :

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UNE BANQUE DE REFERENCE ET D’EXCEPTION

L’histoire commence en 1909… Les fondateurs de la Banque du Congo belge – aujourd’hui Banque Commerciale Du Congo – avaient fait preuve de clairvoyance et d’une vision stratégique à long terme pour accompagner et soutenir les pionniers puis les investisseurs qui ont concouru au développement économique et social du Congo belge d’abord, de la République Démocratique du Congo ensuite. Aujourd’hui, la Banque Commerciale Du Congo est une des plus anciennes entreprises en activité dans le pays.

L’HISTOIRE, SES PARADOXES ET SES REVERS Créée en 1909, la Banque du Congo belge joue, de 1911 à 1954, le rôle de banque d’émission en parallèle à celui de banque commerciale classique. C’est là un des rares paradoxes qu’une banque a pu connaître. Second paradoxe de l’histoire, la Banque du Congo belge donne naissance, en 1963, à sa maison mère la banque Belgolaise. L’Etat congolais dispose depuis 1965 d’une participation de 25% au capital de la banque. En octobre 1971, le « Congo » devient « Zaïre » et la banque prend l’appellation de Banque Commerciale Zaïroise (BCZ). Les années 70-80 sont des années d’or. La BCZ occupe jusqu’à 3.000 personnes dont 80 expatriés et gère jusqu’à 33 points d’exploitation sur toute l’étendue du territoire. Les crises et les guerres des années 90 détruisent le paysage économique du pays. Dans ce contexte, la banque subit de profondes mutations et une douloureuse restructuration ramène le nombre de points d’exploitation à 8 et l’effectif à 279 personnes ��������� A partir de 2004, le pays entre dans une phase de reconstruction et d’un nouveau développement qui culmine le 30 juin 2010, date du 50e anniversaire de l’indépendance, avec, parmi les faits marquants, l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative des pays pauvres très endettés. Ceci a pour effet d’effacer 10,8 milliards de dollars de dette extérieure et rend de facto à l’Etat une marge de manœuvre pour le �������������� ��� ��� �������� ment d’investissements.

Yves CUYPERS, président du comité de direction : « Premier intervenant bancaire dans les opérations de crédits en RDC, la BCDC monte des opérations complexes de financements d’importations et d’exportations. Elle démontre ainsi une expertise internationalement reconnue et appréciée. »

UN POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENT DE GRANDE AMPLEUR Le retour de la paix, la tenue d’élections démocratiques et la stabilisation du cadre macroéconomique posent les premiers jalons d’un nouveau départ. Le pays offre un tel potentiel que de nombreux investisseurs, surtout miniers, se pressent pour développer des activités durables.

La Banque Commerciale Du Congo se positionne comme une banque de référence et d’exception pour toutes les communautés actives dans le pays. Banque commerciale ����������� ����� ������ ���� ��������� ���� ����� ������������� particulièrement en sa qualité de premier intervenant dans les opérations de crédits. Son expertise lui permet de monter ���� ����������� ���������� ��� ������������� ��������������� ou d’exportations. Grâce à ses concours à l’économie, ���������������������������������������������������������� économique. Par une démarche éthique stricte, les dirigeants et cadres de la BCDC exercent leur métier avec loyauté, honnêteté et transparence. Deux grands principes prévalent dans leur ��������� �� ��� ������������� ��� ������� ��� ��� ���������� ����� le client. Leur mission première est le conseil : conseil aux investisseurs, aux clients, aux partenaires. La gouvernance de la BCDC est structurée de manière souple et optimale autour d’un comité de direction composé de collaborateurs congolais et expatriés. Avec une stratégie orientée vers le développement, la BCDC consolide sa position de banque de référence sur le marché national et achève son redéploiement sur un territoire de 2,3 millions de km², avant de regarder, peut-être, au-delà des frontières…

Il en va de même pour le secteur bancaire qui connaît depuis trois ans un véritable engouement. De 8 banques actives en 2004, le secteur en compte aujourd’hui 23 avec dans l’ensemble, actuellement, des capitaux européens minoritaires… Pourtant, d’un point de vue bancaire, le pays est sous bancarisé. Avec une population de 68 millions d’habitants, le secteur ne totalise que 600.000 comptes. Le taux de bancarisation est inférieur à 1% alors qu’il se situe à 15% en moyenne en Afrique subsaharienne. De même, les crédits à l’économie représentent moins de 10% du PIB contre quelque 30% en Afrique subsaharienne. �������������������������������������������������������������� reconstruction.

UN OPERATEUR FINANCIER DE PREMIER RANG AU CŒUR DE L’ECONOMIE La Banque Commerciale Du Congo s’inscrit comme ��� ���������� ���������� ��� �������� ����� ��� ����������� Démocratique du Congo. Tout au long de son histoire, elle n’a pas cessé d’investir et d’accompagner les entreprises nationales et internationales dans leur développement, mais aussi les PME/PMI et les particuliers. Fin 2010, la BCDC compte 18 agences dans le pays, réparties sur l’entièreté du territoire national sauf – à ce jour – dans la province de l’Equateur. De nouvelles agences sont en cours d’ouverture. La banque compte 472 collaborateurs dont 7 expatriés. Un quart est universitaire, un tiers a moins de 35 ans. A l’étranger, ses banquiers correspondants sont au nombre de 9 parmi lesquels : BNP Paribas Fortis, Deutsche Bank New York, Citibank et Byblos Bank. La BCDC a maintenant l’ambition d’ouvrir un bureau de représentation à Bruxelles.

Un symbole apprécié du savoir-faire bancaire en RDC

Sur le boulevard du 30 Juin à Kinshasa, le bâtiment bien connu du siège de la BCDC, construit en 1975.

La BCDC bénéficie d’une longue tradition autant que d’une solide expertise. Et malgré les vicissitudes de l’histoire, elle reste ce qu’elle a toujours été : une vraie banque. Désormais plus que centenaire, acteur de référence en RDC, elle dispose de bases solides et répond à des critères de gouvernance stricts. Elle offre les produits et services d’une banque commerciale classique dont le premier souci est le conseil ! Dans cet état d’esprit, ses dirigeants et cadres regardent avec confiance et sérénité vers l’avenir et signent désormais : Bâtisseurs d’Avenirs.

Exprimés en millions USD, les chiffres clés illustrés dans les graphiques reflètent l’activité de la BCDC qui affirme son rôle de principal intervenant bancaire en matière de crédits à l’économie congolaise. Si ces chiffres peuvent sembler faibles au lecteur européen, ils sont conformes à la réalité de l’activité économique actuelle en RDC. Malgré la forte dépréciation du franc congolais (CDF) en 2008 et 2009, les chiffres clés, exprimés en contre-valeur USD, traduisent le dynamisme commercial et la solidité financière de la banque. (NB – Chiffres au 31/12/2010 soumis à l’assemblée générale ordinaire du 24 mars 2011) Total du bilan

Crédits à décaissements

(Encours moyens)

Bénéfice net

CDF/USD aux 31 décembre Siège social : Boulevard du 30 Juin – BP 2798 – KINSHASA 1 Tél. : +243.99 991 97 62 – www.bcdc.cd – dir@bcdc.cd La BCDC dispose d’un réseau de 6 siège et agences à Kinshasa, d’un réseau intérieur de 8 agences : Béni, Bukavu, Butembo, Goma, Kananga, Kisangani, Matadi et Mbujimayi, et d’un réseau de 4 succursale et agences au Katanga : Lubumbashi, Kolwezi, Likasi et Fungurumé.

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