Bike_France_2010-08

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Grâce à un bon empattement et des suspensions efficaces, le Giant est un régal dans les descentes !

pouvoir accepter un moyeu en axe de 9 mm sans broncher lorsqu’on la chahute un peu et qu’on approche les 80 kg -, la XMM 120 aura été le prolongement parfait du binôme cadreamortisseur. Un trio magique, donc, avec une alchimie obtenue grâce à la position intermédiaire

comptant les recos). Particulièrement appréciable, la gestion externe de la compression donne lieu à un peu de fermeté également synonyme d’un contrôle optimal des trajectoires. Contrairement à l’amortisseur, la fourche mise à dispo est 100 % de série. L’essai aura confirmé que,

ses. C’est juste impressionnant, mais c’est aussi en partie dû au point suivant...

Roues Avec cette paire de roues (hors de prix), je pense avoir touché la perfection ultime en matière de VTT XC, à ce jour en tout cas. Là encore, DT Swiss

Difficile de traduire par des mots les sensations de performance !

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(à un tiers de l’enfoncement du débattement total) que permet cette cartouche. Elle aura permis de rectifier parfaitement l’assiette du vélo dans chaque côte. Comme en plus de se baisser, elle se raffermit de manière conséquente, le comportement est idéal. Outre cette faculté d’adaptation, elle a aussi été un vrai bonheur en descente. Encaissant sans broncher les pires 4 400 m de dénivelé négatifs qu’une fourche peut craindre (au total près de 10 000 m en

malgré la moindre quantité d’huile que contient la cartouche Twin Shot, il n’y a eu aucune variation dans la qualité d’amortissement, signe que l’huile est suffisamment bien refroidie. Idem pour l’arrière, qui n’a jamais montré de signes de faiblesse en termes de fiabilité et de fonctionnement. Les deux organes disposant d’une position Lock-out, il est difficile de traduire avec des mots la sensation de performance que le Trance a pu dégager sur les portions lis-

a joué le jeu et, à ma demande, a accepté de faire assembler, toujours par les doigts de fée de Christian, une paire de roues sans compromis : moyeux 190 Ceramic, rayons Aerolite et jantes carbone XRC 300. Pourquoi un assemblage à la carte quand il existe des roues montées dans la gamme : les 1250 et les 1350 ? Pour le nombre de rayons. Autant la finesse de la jante n’était pas un problème pour moi, autant le nombre de rayons me paraissait capital. D’où le

montage en 32 rayons avant et arrière. Le résultat ? Outre les 1 286 g de l’ensemble (sans les blocages titane RWS) qui feraient presque peur, c’est la faculté de donner à chaque coup de pédale une dimension différente. Supérieure, certes, mais avec un petit quelque chose en plus de magique. Clairement, le but lors des entraînements et reconnaissances aura été de les casser. Non seulement elles n’ont pas cédé, mais, en plus, excepté la petite révision normale après le premier roulage, il n’aura plus été besoin d’y toucher ! Avec un prix estimé à 2 090 euros la paire, c’est plutôt une bonne chose. Seuls stigmates à l’issue de ce test, le vernis des jantes témoigne des impacts de pierres et les rayons de la roue arrière côté roue libre, des secousses et des chocs de la chaîne en descente. Rien de gênant ni pour l’aspect, ni pour la fiabilité.

Pneus Passé en tubeless grâce au fond de jante Specialized


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