Flashmed Epu N°Juillet 2012

Page 22

ACTUALITÉS... Résultats : Il a été mis en évidence une forte relation entre temps de sédentarité et risque d’avoir un syndrome métabolique, au sein des populations étudiées chez lesquelles la prévalence moyenne du syndrome métabolique était de 26 % : la prévalence de ce syndrome est augmentée de 73 % chez ceux qui ont un temps de sédentarité élevé par rapport au groupe moins sédentaire. Si on se limite aux huit études ajustant sur le niveau d’activité physique, ce rapport est peu modifié (Odds ratio : 1.73 – IC : 1.54-1.97). Il n’y a pas de différence significative en fonction du sexe, du pays étudié et de la méthode de recueil du temps de sédentarité. L’utilisation d’autres critères que ceux de l’IDF pour la définition du syndrome métabolique ne change pas non plus les résultats de l’analyse.

ACTIVITÉ PHYSIQUE ET SÉDENTARITÉ

L’explication de ce mécanisme n’est pas pour l’instant bien connue. On évoque l’effet de l’immobilité sur la lipoprotéine lipase (élément essentiel du métabolisme des lipoprotéines) qui n’est pas spécialement activée lors de l’activité physique mais paraît moins fonctionnelle quand le muscle est au repos. Ces résultats confirment le bien fondé des conseils aux patients de réduire le temps passé assis devant la télévision, l’ordinateur ou un jeu vidéo, indépendamment des recommandations habituelles de pratiquer 30 minutes par jour d’activité physique.

l est bien connu que le manque d’activité physique constitue un facteur de risque de diabète et de maladies cardiovasculaires. Mais comment mesurer ce manque d’activité physique ? Cela peut se faire indirectement à partir de la durée d’activité physique pratiquée, ou par l’intermédiaire d’une évaluation du temps passé en situation sédentaire.

I

Il est regrettable que cette méta-analyse soit basée sur des études transversales et non longitudinales, il s’agit là de sa principale limite.

La revue Plos One a publié une méta-analyse de dix études transversales mettant en relation temps de sédentarité (déclaré par auto-questionnaires) et risque de syndrome métabolique, diagnostiqué selon les critères de l’International Diabetes Federation (IDF).

JIM 09/05/12 Les études incluses ont quantifié le temps de sédentarité indépendamment de la durée des exercices physiques pratiqués. Huit études sur les dix ont ajusté l’analyse sur le niveau d’activité physique.

Flashmed EPU - Tome 4 - N° 12 Juillet 2012

Edwardson CL et coll: Association of sedentary behaviour with metabolic syndrome : a meta-analysis. Plos One 2012; 7:e34916

22


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.