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Bien vivre vos séances de respiration

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PRÉFACE

PRÉFACE

TOUT LE CORPS TOUT LE CORPS RESPIRE… RESPIRE…

RESPIRATION INTERNE ET EXTERNE

La respiration externe, objet de ce livre, désigne la ventilation pulmonaire, rythmée par des échanges d’oxygène (O2) et de dioxyde de carbone (CO2) entre notre corps et le monde extérieur. La respiration interne désigne les échanges gazeux entre le sang et les cellules.

L’oxygène, apporté par l’air inspiré et véhiculé par le sang artériel, participe à une multitude de réactions chimiques déterminantes pour les dynamiques physiologiques de l’organisme. Toutes nos cellules en ont besoin. Elles produisent un déchet, le dioxyde de carbone, qui retourne aux poumons via le cœur grâce au sang veineux. Vous respirez localement au niveau pulmonaire, et globalement au niveau tissulaire.

« Tout le corps respire » n’est donc pas seulement une belle image : c’est de la physiologie. Chacune de vos cellules respire en même temps que vos poumons.

Exercice n° 1

PREMIÈRE OBSERVATION

Prenez conscience, en lisant ces quelques lignes, de votre respiration réflexe, et de l’apaisement que cela peut vous procurer.

Observez votre respiration : laissez entrer et sortir l’air par vos narines en vous laissant happer par son rythme naturel.

Continuez jusqu’à ce que vous ayez la sensation de ne faire qu’un avec votre respiration. Le mental s’unit au souffle, permettant un état de silence intérieur. Votre corps tout entier respire…

LES VOIES RESPIRATOIRES

épiglotte cordes vocales pharynx

larynx

LES VOIES AÉRIENNES SUPÉRIEURES : LE NEZ ET LA BOUCHE

Avant que l’air ne parvienne aux alvéoles (les petits sacs à air) des poumons, il passe par les voies aériennes supérieures : le nez et la bouche.

Le nez est la porte d’entrée (et de sortie) de l’air vital. À chaque inspiration, il en aspire un demi-litre. En entrant dans les narines, il traverse une futaie de poils qui piègent bon nombre de poussières et particules. Il rencontre ensuite un deuxième obstacle : un mucus, produit par les glandes de la muqueuse nasale. Cette « glue », qui emprisonne poussières et menus débris, contient un enzyme attaquant les bactéries. Saviez-vous que notre nez sécrète chaque jour un litre de ce mucus ? Il est ensuite avalé et digéré par les sucs gastriques, sauf quand il fait froid (auquel cas, il finit souvent par s’écouler des narines).

De nombreuses veines serpentent derrière la muqueuse nasale, réchauffant ainsi l’air qui entre. Il continue son trajet de réchauffement en passant par les fosses nasales divisées en trois cornets. Ces trois passages semblables à des coquillages canalisent l’air turbulent tout en l’humidifiant.

Exercice n° 2

AU PLUS SIMPLE

Respirez simplement, naturellement, en étant attentif à l’air qui entre et sort par vos narines : sentez-vous sa fraîcheur sur l’inspir (il s’agit de l’air extérieur) et sa tiédeur sur l’expir (c’est votre air intérieur) ?

Vous pouvez aussi dilater vos narines à l’inspir et sentir votre souffle sur l’expir en mettant la paume de votre main près de votre bouche.

L’OLFACTION

Le nez est l’organe du plus primitif de nos cinq sens : l’odorat se développe en effet dans le cerveau bien avant l’audition et la vision. La naissance est marquée par le premier inspir, suivi d’un cri.

Les premiers mouvements respiratoires passent par les narines : le bébé renifle le monde… avant de le goûter à la première tétée. Ce sens est environ dix mille fois plus précis que le goût ! En fait, la plupart des aliments sont flairés et non réellement goûtés, toute personne bien enrhumée l’aura facilement constaté. Pour cela, le nez recèle quelque douze millions de récepteurs nerveux. Si vous dilatez vos narines, vous stimulez le nerf olfactif, en relation directe avec la partie émotionnelle du cerveau.

L’olfaction est sœur de la respiration ; la respiration est complice de l’olfaction. Une odeur, un parfum associé à une sensation agréable aide à respirer. En ouvrant grand nos narines, ces fragrances amènent la mer, une fleur, la personne aimée… jusqu’à nos alvéoles.

« L’évidence du parfum possède une conviction irrésistible, elle pénètre en nous, comme dans nos poumons l’air que nous respirons, elle nous emplit, nous remplit complètement, il n’y a pas moyen de se défendre contre elle. »

Patrick Süskind, Le Parfum

OUF

JE RESpire

La respiration est un pont entre le corps et l’esprit, entre le corps et le cœur ; elle est physique tout en étant reliée aux émotions et le cœur ; elle est physique tout en étant reliée aux émotions et à la pensée. Elle peut être et à la pensée. Elle peut être dynamisante dynamisante, , relaxante relaxante, , permet d’améliorer notre permet d’améliorer notre tonus musculaire tonus musculaire tout comme tout comme notre capacité de réflexion, de mémorisation notre capacité de réflexion, de mémorisation. .

Ce livre explique, avec simplicité, comment la pratiquer chez soi les transports…) pour

Ce livre explique, avec simplicité, comment la pratiquer chez soi ou dans des situations du quotidien (au bureau, dans les transports…) pour apprivoiser nos émotions, apaiser nos tensions nerveuses, nous redonner du tonus en cas de fatigue (physique ou intellectuelle), atténuer certaines douleurs.

Chaque exercice est conçu pour que le lecteur apprenne à s’en servir comme d’un outil-réflexe qui lui apportera un mieux-être dans une foultitude de situations. Les étapes sont expliquées dans un langage simple et teinté d’humour.

N’ATTENDEZ PLUS POUR RENOUER AVEC LE BIEN-ÊTRE : RESPIREZ, VOUS IREZ MIEUX !

Danseuse et formatrice pour les professeurs de danse en anatomie et en analyse du mouvement, Yvonne Paire enseigne au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Dans cet ouvrage, elle nous apprend à mieux habiter notre corps au quotidien. Préface de Philippe Campignion, masseur-kinésithérapeute, enseignant de la méthode G.D.S.

Illustrations de Marion Dubois.

10,95 € TTC

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